DIVINE DOULEUR (aikan)
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DIVINE DOULEUR (aikan) | Lun 27 Juil 2015 - 17:37 Citer EditerSupprimer
DIVINE DOULEUR
et on crève mille fois dans nos douleurs, le pire c'est qu'on est assez con pour recommencer quand la vie à soudainement ranimer nos corps meurtrie, démembrés, désarmés.
on est assez con pour aimer ça, l'ennuis du mal quand il nous quitte,
la confusion des mots l’éternel... aïe.
T'es misérable, vieil ordure, là dans la rue, ton dos percutant inlassablement les briques colorés du quartier. T'es misérable, à te faire saigner les bras, parce que tu fait une putain de crise de manque, d'agonie interne, de coma du cerveau. Et tes ongles, arrachant ta peau à t'en faire saigner, et tes dents qui claquent alors qu'il fait même pas froid, et ta mâchoire tellement serré qu'elle pourrait défoncer n'importe quoi. défoncer ? oh oui, comme toi en fait. Putain de merde. tes yeux, ça brûle, ton corps, ça brpule, ça pique, t'as envie de t'arracher la peau putain. Ah, quelle connerie. est-ce que la vie te punie ? oh, non, non, elle joue avec toi, elle te rappelle à quel point tu n'es que son chien, son serviteur, ses ténèbres. T'as mal ? elle s'en délecte, en veux plus, veux que tu crèves, là sur le trottoir. Un peu plus loin la bas, t'as vomis tes tripes, mais t'avais rien à vomir après ton propre mal, ton estomac tellement noué que t'as envie de te l'arracher à coup de griffes.
Tu crèves ? crèves plus fort, rêves mieux. Le ri sors de ta bouche sans que tu ne puisses contrôler. Oh t'es que la marionnette de la vie, de la mort, t'es l’acolyte des chiens crasseux. t'es dans un sale état depuis tout à l'heure, mon salop. tu te l'infliges comme si tu l'avais mérité, après t'être dis que tu pouvais craquer, un peu. Juste en reprendre un peu. Personne le remarquera, puis t'avais raison hein, personne à remarqué que t'en avais pris, que t'avais replonger. C'est passer inaperçu. Ahh, quelle belle merde là dans les rues, derrière les bâtiments si propres, toi tu traînes dans les rues noires et pisseuses. tu tiens plus sur tes deux pieds, tu t'laisses tomber sur le macadam. si il pouvait, il te boufferait. tu craches du sang, t'as les yeux violets carrément. T'es que corps en manque, t'es ridicule. T'as voulu t'en sortir tout seul mais t'es pas assez fort pour ça. Tes doigts crispés cherchent le numéro d'aidan comme tu chercherais ta drogue, tu composes le numéro avant de le laisser tomber avant de ta tête. le souffle court, lointain, les yeux fermés si fort que ça fait mal putain. Et il décroche mais t'es incapable de parler, incapable de lui demander de l'aide. tu fais tellement pitié. T'es qu'un déchet kan, un déchet humain, un chien galeux. hong...hongdae... 13e. Mais parler c'est trop dur, et puis c'est bizarre parce qu'un voile blanc t'enveloppes, te dégage de terre pour te faire flotter ailleurs. Et juste pendant un moment, c'est calme. Le putain de calme mon pote. T'as plus mal, nul part. C'est tellement doux putain. Mais si c'est là mort, tu devrais pas voir ta putain de vie défiler ou quelque chose comme ça ? on t'aurait mentis, encore ? crève en silence, chien.
DIVINE DOULEUR
et on crève mille fois dans nos douleurs, le pire c'est qu'on est assez con pour recommencer quand la vie à soudainement ranimer nos corps meurtrie, démembrés, désarmés.
on est assez con pour aimer ça, l'ennuis du mal quand il nous quitte,
la confusion des mots l’éternel... aïe.
T'es misérable, vieil ordure, là dans la rue, ton dos percutant inlassablement les briques colorés du quartier. T'es misérable, à te faire saigner les bras, parce que tu fait une putain de crise de manque, d'agonie interne, de coma du cerveau. Et tes ongles, arrachant ta peau à t'en faire saigner, et tes dents qui claquent alors qu'il fait même pas froid, et ta mâchoire tellement serré qu'elle pourrait défoncer n'importe quoi. défoncer ? oh oui, comme toi en fait. Putain de merde. tes yeux, ça brûle, ton corps, ça brpule, ça pique, t'as envie de t'arracher la peau putain. Ah, quelle connerie. est-ce que la vie te punie ? oh, non, non, elle joue avec toi, elle te rappelle à quel point tu n'es que son chien, son serviteur, ses ténèbres. T'as mal ? elle s'en délecte, en veux plus, veux que tu crèves, là sur le trottoir. Un peu plus loin la bas, t'as vomis tes tripes, mais t'avais rien à vomir après ton propre mal, ton estomac tellement noué que t'as envie de te l'arracher à coup de griffes.
Tu crèves ? crèves plus fort, rêves mieux. Le ri sors de ta bouche sans que tu ne puisses contrôler. Oh t'es que la marionnette de la vie, de la mort, t'es l’acolyte des chiens crasseux. t'es dans un sale état depuis tout à l'heure, mon salop. tu te l'infliges comme si tu l'avais mérité, après t'être dis que tu pouvais craquer, un peu. Juste en reprendre un peu. Personne le remarquera, puis t'avais raison hein, personne à remarqué que t'en avais pris, que t'avais replonger. C'est passer inaperçu. Ahh, quelle belle merde là dans les rues, derrière les bâtiments si propres, toi tu traînes dans les rues noires et pisseuses. tu tiens plus sur tes deux pieds, tu t'laisses tomber sur le macadam. si il pouvait, il te boufferait. tu craches du sang, t'as les yeux violets carrément. T'es que corps en manque, t'es ridicule. T'as voulu t'en sortir tout seul mais t'es pas assez fort pour ça. Tes doigts crispés cherchent le numéro d'aidan comme tu chercherais ta drogue, tu composes le numéro avant de le laisser tomber avant de ta tête. le souffle court, lointain, les yeux fermés si fort que ça fait mal putain. Et il décroche mais t'es incapable de parler, incapable de lui demander de l'aide. tu fais tellement pitié. T'es qu'un déchet kan, un déchet humain, un chien galeux. hong...hongdae... 13e. Mais parler c'est trop dur, et puis c'est bizarre parce qu'un voile blanc t'enveloppes, te dégage de terre pour te faire flotter ailleurs. Et juste pendant un moment, c'est calme. Le putain de calme mon pote. T'as plus mal, nul part. C'est tellement doux putain. Mais si c'est là mort, tu devrais pas voir ta putain de vie défiler ou quelque chose comme ça ? on t'aurait mentis, encore ? crève en silence, chien.
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Re: DIVINE DOULEUR (aikan) | Mar 28 Juil 2015 - 15:31 Citer EditerSupprimer
DIVINE DOULEUR
C’étaient de ces journées qu’il détestait tant. Un été avancé et pourtant, les jours se ressemblaient tous. Tristes, moroses, douloureux. Aidan ne semblait plus le même depuis quelques temps, comme si sa joie de vivre et son sourire d’enfant se faisaient plus rares ou du moins, moins sincères. Cependant, il savait que d’autres vivaient bien pire, que d’autres avaient plus de raisons, de meilleures raisons de se sentir mal. Mais Aidan n’arrivait pas à passer outre, même s’il essayait de relativiser, ça n’arrivait pas à combler le vide qui s’était doucement creusé dans sa poitrine. Parfois, il se disait que Jina était bien courageuse. Le supporter, le voir changer, subir ses changements d’humeur. Parfois, il en était désolé car il ne pouvait pas lui dire toute la vérité, tout le fond de sa pensée, toutes les raisons de ses maux. Mais Aidan n’arrivait plus à passer outre, à faire semblant. Il était vide de sens, ne ressentait plus rien comme il ressentait tous les sentiments du monde. Aidan avait mal à l’âme.
C’étaient de ces nuits qu’il chérissait tant. La douceur du temps estival à cette heure si avancée de la nuit, Aidan arpentait les rues illuminées, encore bondées de jeunes qui s’amusaient, riaient, vivaient. L’australien se vidait l’esprit, roulant dans sa boîte de conserve rouillée, la main encore dans le sac. Il le savait, il n’était pas conseillé pour son rétablissement de conduire, mais il s’en foutait. Au point où il en était. Aidan adorait conduire, se balader, parcourir. Il ne pensait à rien d’autre que les paysages qu’il découvrait et redécouvrait d’une ville aux mille et un visages. La musique au volume assourdissant qu’il faisait même partager aux passants sur les trottoirs. Mais il s’en foutait. Il arrivait à s’accorder ce petit moment de paix, quelques fois, lorsqu’il n’était pas avec Jina, ou avec Kan. Ou encore il y avait quelques mois, avec Iseul. A cette pensée, le grand brun serra fortement ses doigts sur le volant, une douleur lancinante lui assaillant ses phalanges blessées, cassées. Il voulait de nouveau frapper mais son téléphone se mit à sonner, le son raisonnant dans les enceintes. Le nom de Kan s’y étant affiché, Aidan eut un sourire, la colère redescendit et il souffla, prenant une voix sereine et amusée « Salut mon salop! Que me vaut ton appel à c’t’heure-là? » avant qu’il ne comprit que quelque chose n’allait pas. En effet, rien n’allait.
C’étaient de ces fois qu’il aurait préféré ne pas vivre, ces fois où, encore, la vie se jouait de lui. Aidan n’eut pas pris bien longtemps avant de prendre la route pour Séoul. Il ne savait comment il avait fait pour arriver aussi vite, Aidan ne pensait plus et parcourait maintenant les rues de la capitale. Hongdae. Que pouvait-il bien foutre là-bas? Il prit un tournant, puis deux, et trois. Les rues se ressemblaient toutes mais celle-là y abritait un corps inerte près de la route et son sang fit un tour de piste avant qu’il ne fonce vers cette boule de vêtements alors qu’il priait pour ne pas y découvrir son ami. Le brun descendit de la voiture après être arrivé à son niveau, y découvrant son meilleur ami allongé sur le sol, inconscient. Aidan savait. « Dans quel état tu t’es mis connard… » et il s’abaissa pour le soutenir et le traîner jusque son tas de ferrailles avant de le mettre à l’intérieur.
Ce n’étaient pas de ces nuits si calmes et reposantes mais plutôt de ces nuits angoissantes et troublantes, qu’ils devaient à nouveau combattre les défis d’une vie joueuse et accablante. De ces jeux qu’on redemande quand elle nous paraît trop monotone, ennuyante. Pourtant, ce soir-là, Aidan s’en serait bien passé.
DIVINE DOULEUR
C’étaient de ces journées qu’il détestait tant. Un été avancé et pourtant, les jours se ressemblaient tous. Tristes, moroses, douloureux. Aidan ne semblait plus le même depuis quelques temps, comme si sa joie de vivre et son sourire d’enfant se faisaient plus rares ou du moins, moins sincères. Cependant, il savait que d’autres vivaient bien pire, que d’autres avaient plus de raisons, de meilleures raisons de se sentir mal. Mais Aidan n’arrivait pas à passer outre, même s’il essayait de relativiser, ça n’arrivait pas à combler le vide qui s’était doucement creusé dans sa poitrine. Parfois, il se disait que Jina était bien courageuse. Le supporter, le voir changer, subir ses changements d’humeur. Parfois, il en était désolé car il ne pouvait pas lui dire toute la vérité, tout le fond de sa pensée, toutes les raisons de ses maux. Mais Aidan n’arrivait plus à passer outre, à faire semblant. Il était vide de sens, ne ressentait plus rien comme il ressentait tous les sentiments du monde. Aidan avait mal à l’âme.
C’étaient de ces nuits qu’il chérissait tant. La douceur du temps estival à cette heure si avancée de la nuit, Aidan arpentait les rues illuminées, encore bondées de jeunes qui s’amusaient, riaient, vivaient. L’australien se vidait l’esprit, roulant dans sa boîte de conserve rouillée, la main encore dans le sac. Il le savait, il n’était pas conseillé pour son rétablissement de conduire, mais il s’en foutait. Au point où il en était. Aidan adorait conduire, se balader, parcourir. Il ne pensait à rien d’autre que les paysages qu’il découvrait et redécouvrait d’une ville aux mille et un visages. La musique au volume assourdissant qu’il faisait même partager aux passants sur les trottoirs. Mais il s’en foutait. Il arrivait à s’accorder ce petit moment de paix, quelques fois, lorsqu’il n’était pas avec Jina, ou avec Kan. Ou encore il y avait quelques mois, avec Iseul. A cette pensée, le grand brun serra fortement ses doigts sur le volant, une douleur lancinante lui assaillant ses phalanges blessées, cassées. Il voulait de nouveau frapper mais son téléphone se mit à sonner, le son raisonnant dans les enceintes. Le nom de Kan s’y étant affiché, Aidan eut un sourire, la colère redescendit et il souffla, prenant une voix sereine et amusée « Salut mon salop! Que me vaut ton appel à c’t’heure-là? » avant qu’il ne comprit que quelque chose n’allait pas. En effet, rien n’allait.
C’étaient de ces fois qu’il aurait préféré ne pas vivre, ces fois où, encore, la vie se jouait de lui. Aidan n’eut pas pris bien longtemps avant de prendre la route pour Séoul. Il ne savait comment il avait fait pour arriver aussi vite, Aidan ne pensait plus et parcourait maintenant les rues de la capitale. Hongdae. Que pouvait-il bien foutre là-bas? Il prit un tournant, puis deux, et trois. Les rues se ressemblaient toutes mais celle-là y abritait un corps inerte près de la route et son sang fit un tour de piste avant qu’il ne fonce vers cette boule de vêtements alors qu’il priait pour ne pas y découvrir son ami. Le brun descendit de la voiture après être arrivé à son niveau, y découvrant son meilleur ami allongé sur le sol, inconscient. Aidan savait. « Dans quel état tu t’es mis connard… » et il s’abaissa pour le soutenir et le traîner jusque son tas de ferrailles avant de le mettre à l’intérieur.
Ce n’étaient pas de ces nuits si calmes et reposantes mais plutôt de ces nuits angoissantes et troublantes, qu’ils devaient à nouveau combattre les défis d’une vie joueuse et accablante. De ces jeux qu’on redemande quand elle nous paraît trop monotone, ennuyante. Pourtant, ce soir-là, Aidan s’en serait bien passé.
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Re: DIVINE DOULEUR (aikan) | Mar 11 Aoû 2015 - 19:37 Citer EditerSupprimer
DIVINE DOULEUR
tu reviens à toi d'un coup, tu craches tes tripes alors qu'on te soulèves un peu. ton gilet trop grand remonte un peu et te ferrait mal si t'avais pas autant mal partout en dehors de ça. t'as voulu te détacher de celui qui t'as ramassé, t'as eu envie de rester à terre, crever, seul et blessé. mais c'était aidan, t'as entendu sa voix, t'as reconnu sa poigne. c'est malheureusement pas la première fois qu'il te ramasse comme ça. bravo, quel imbécile. t'es vraiment un pote en or kan, un vrai héro. mais t'y peut rien, c'est la vie qui joue avec toi comme une pute. t'es que sa marionnette, c'est elle qui à décidé de te faire plonger à nouveau. tu trébuches, tu t'accroches à aidan, les mains crispés sur son bras, puis il te fou dans sa caisse. tu remontes immédiatement les jambes sur le siège alors qu'il ferme la porte côté passager. t'es pathétique. quelques goutes de sangs coulent de tes manches, là ou tu t'es arraché la peau pour essayer de faire sortir ton mal sans succès, ben non, parce que ça part pas comme ça. la sueur sur ton front, les yeux fermés, crispés, tu tousse encore une fois. t'as froid, t'as chaud, c'est n'importe quoi. La caisse se met en branle mais tu captes quedal, t'as juste assez de pouvoir pour relever un peu la tête bien que tu restes appuyé contre la vitre. va au kurss... avec une jolie quinte de toux. t'es vraiment le pire des mecs en fait.
mais tu voulais pas faire du mal, tu voulais prendre toute la douleur des autres sur toi, les guérir, faire en sorte de souffrir pour eux, pour pas qu'ils le fassent. mais mon gars, ça marche pas comme ça les affaires avec la mort. elle est sans appel, elle te veux pas aujourd'hui, et si elle décide de choisir quelqu'un d'autre, t'as qu'à accepter ça. mec, y'as jinsil... jinsil... en pleine hallucination en plus, tes yeux s'ouvrent en grand alors que t'as cru la voir, la morte, au bord de la route. avec violence, tu tapes contre la vitre alors que la voiture continue sa route, toi tu tournes la tête pour regarder en arrière. puis ça tire à nouveau dans ta peau, ça t'fait gémir, crier, criser. dan j't'en supplie... donne m'en... juste un peu, j't'en supplie... t'as fait l'erreur de croire qu'en reprendre un peu te ferais pas d'mal, que t'étais grand, capable de gérer ton mal. mais non mon pote, un junkie reste un junkie. et t'es qu'un gros branleur, qu'avait réussis à arrêter. qui voulait avancer.
t'as replongé comme un con.
DIVINE DOULEUR
tu reviens à toi d'un coup, tu craches tes tripes alors qu'on te soulèves un peu. ton gilet trop grand remonte un peu et te ferrait mal si t'avais pas autant mal partout en dehors de ça. t'as voulu te détacher de celui qui t'as ramassé, t'as eu envie de rester à terre, crever, seul et blessé. mais c'était aidan, t'as entendu sa voix, t'as reconnu sa poigne. c'est malheureusement pas la première fois qu'il te ramasse comme ça. bravo, quel imbécile. t'es vraiment un pote en or kan, un vrai héro. mais t'y peut rien, c'est la vie qui joue avec toi comme une pute. t'es que sa marionnette, c'est elle qui à décidé de te faire plonger à nouveau. tu trébuches, tu t'accroches à aidan, les mains crispés sur son bras, puis il te fou dans sa caisse. tu remontes immédiatement les jambes sur le siège alors qu'il ferme la porte côté passager. t'es pathétique. quelques goutes de sangs coulent de tes manches, là ou tu t'es arraché la peau pour essayer de faire sortir ton mal sans succès, ben non, parce que ça part pas comme ça. la sueur sur ton front, les yeux fermés, crispés, tu tousse encore une fois. t'as froid, t'as chaud, c'est n'importe quoi. La caisse se met en branle mais tu captes quedal, t'as juste assez de pouvoir pour relever un peu la tête bien que tu restes appuyé contre la vitre. va au kurss... avec une jolie quinte de toux. t'es vraiment le pire des mecs en fait.
mais tu voulais pas faire du mal, tu voulais prendre toute la douleur des autres sur toi, les guérir, faire en sorte de souffrir pour eux, pour pas qu'ils le fassent. mais mon gars, ça marche pas comme ça les affaires avec la mort. elle est sans appel, elle te veux pas aujourd'hui, et si elle décide de choisir quelqu'un d'autre, t'as qu'à accepter ça. mec, y'as jinsil... jinsil... en pleine hallucination en plus, tes yeux s'ouvrent en grand alors que t'as cru la voir, la morte, au bord de la route. avec violence, tu tapes contre la vitre alors que la voiture continue sa route, toi tu tournes la tête pour regarder en arrière. puis ça tire à nouveau dans ta peau, ça t'fait gémir, crier, criser. dan j't'en supplie... donne m'en... juste un peu, j't'en supplie... t'as fait l'erreur de croire qu'en reprendre un peu te ferais pas d'mal, que t'étais grand, capable de gérer ton mal. mais non mon pote, un junkie reste un junkie. et t'es qu'un gros branleur, qu'avait réussis à arrêter. qui voulait avancer.
t'as replongé comme un con.
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