do you really want me, dead or alive? reevaxraï
Invité
Invité
do you really want me, dead or alive? reevaxraï | Mar 28 Juil 2015 - 22:48 Citer EditerSupprimer
Le tablier accroché autour de ses hanches, les mains blanchies par la farine, ses cheveux blonds se bataillant une place sur son front humide, Raï mettait du sien pour faire fonctionner ce restaurant familial. Le plus jeune de la famille Armani avait trouvé une occupation autre que la lecture, l’entraînement ou peut-être même le piano, qui lui prenait une bonne partie de son temps. S’affairant à préparer la meilleure pizza qu’il n’avait jamais faite pour une table assez spéciale, le blondinet était imperturbable. Il ne pensait à rien d’autre en cet instant, à rien d’autre que cuisiner. Cela lui permettait de se vider l’esprit, de penser à autre chose. Il mettait en pratique des acquis autres que ce dont il avait pourtant l’habitude, debout derrière son comptoir avec vue sur toute la salle, essayant, par la même occasion, de superviser les salariés comme il le pouvait. C’était à ce moment-là qu’on pouvait voir la maturité du jeune homme, une maturité qu’il avait vue grandir au fil du temps passé auprès de ses frères et sœurs, du temps passé à s’entraîner, à apprendre, à se former. Et la famille Armani pouvait très certainement être fière de leur bébé tant Raï se démenait à la tâche. Imperturbable. Ou presque.
Parce que, toi aussi tu connais ces moments-là? Ces moments qui perturbent une journée si bien commencée? Ces moments que tu ne redoutais pas, que tu ne pensais pas arriver. Ceux qui te frappent en pleine gueule sans que tu t’y attendes? Toi aussi tu les connais?
Pourtant, dans un restaurant familial, il n’était pas rare de croiser de la famille. En effet, c’est même tout à fait logique. Cependant, Raï avait senti directement la présence de sa sœur qui n’avait de comment que son nom de famille. Bien que plongé dans sa préparation, son regard se leva directement sur elle, sur son aura indescriptible. La blonde vint à lui et il sut. Ce regard, il le connaissait bien. C’était l’heure pour lui de lâcher les fourneaux et d’aller s’entraîner.
forgotten soul
Le tablier accroché autour de ses hanches, les mains blanchies par la farine, ses cheveux blonds se bataillant une place sur son front humide, Raï mettait du sien pour faire fonctionner ce restaurant familial. Le plus jeune de la famille Armani avait trouvé une occupation autre que la lecture, l’entraînement ou peut-être même le piano, qui lui prenait une bonne partie de son temps. S’affairant à préparer la meilleure pizza qu’il n’avait jamais faite pour une table assez spéciale, le blondinet était imperturbable. Il ne pensait à rien d’autre en cet instant, à rien d’autre que cuisiner. Cela lui permettait de se vider l’esprit, de penser à autre chose. Il mettait en pratique des acquis autres que ce dont il avait pourtant l’habitude, debout derrière son comptoir avec vue sur toute la salle, essayant, par la même occasion, de superviser les salariés comme il le pouvait. C’était à ce moment-là qu’on pouvait voir la maturité du jeune homme, une maturité qu’il avait vue grandir au fil du temps passé auprès de ses frères et sœurs, du temps passé à s’entraîner, à apprendre, à se former. Et la famille Armani pouvait très certainement être fière de leur bébé tant Raï se démenait à la tâche. Imperturbable. Ou presque.
Parce que, toi aussi tu connais ces moments-là? Ces moments qui perturbent une journée si bien commencée? Ces moments que tu ne redoutais pas, que tu ne pensais pas arriver. Ceux qui te frappent en pleine gueule sans que tu t’y attendes? Toi aussi tu les connais?
Pourtant, dans un restaurant familial, il n’était pas rare de croiser de la famille. En effet, c’est même tout à fait logique. Cependant, Raï avait senti directement la présence de sa sœur qui n’avait de comment que son nom de famille. Bien que plongé dans sa préparation, son regard se leva directement sur elle, sur son aura indescriptible. La blonde vint à lui et il sut. Ce regard, il le connaissait bien. C’était l’heure pour lui de lâcher les fourneaux et d’aller s’entraîner.
© charney