Stay by my side » #Tali
Invité
Invité
Stay by my side » #Tali | Jeu 30 Juil 2015 - 1:18 Citer EditerSupprimer
stay by my side
kali & tasyr, 95line
Sous les lumières des stroboscopes et entre chaque effluve, au détour du brouillard artificiel, il avait dansé à s'en vider l'esprit. Ses pas d'abord hésitants s'étaient enchaînés avec fluidité, et qu'importe l'ampleur de ses mouvements, il n'avait jamais été remarqué que par la tenue légère qu'il portait. Chaque corps se collant au sien finissait par s'écarter sous l'ignorance du garçon qui maintenait ses mains loin de toutes paires de hanches, de tous bassins attractifs. Son débardeur épousant les formes de sa peau, son slim vantant la pourtant maigreur de ses jambes, seuls ses nombreux bijoux faisaient obstacles entre les gens et les cicatrices qu'il s'évertuait à cacher. Sous les stroboscopes et entre chaque sursaut de basse, au détour des corps en feu, il avait rit à s'en rompre les cordes vocales, crié à s'en user la voix. Pour la première fois depuis bien trop longtemps, Tasyr s'était amusé ; elle était étrangement responsable de tout ce qu'il y avait de bon dans sa vie en ce moment. La sueur dévalant sa nuque dans un parcours pourtant élégant, les poignets clignotant du fluorescent bâtonnet, il l'avait saisie par la taille pour la rapprocher de lui. Elle était sa première partenaire de la soirée, et il lui devait au moins cette brève danse endiablée ; Jeon Kali. S'il était Tom, elle était Jerry, la futée, la détestée, l'admirée, la protégée. Celle que personne ne pouvait toucher hormis lui, celle derrière laquelle il passait son temps à courir dans le but de l'achever, sans ne pouvoir que ronronner face à ses prunelles. La sœur qu'il n'avait pas. La musique ralentissant son tempo, le syrien en profita pour saisir la main de son amie et slalomer au travers de la boîte jusqu'au bar, les doigts entrelacés dans la crainte de la perdre. L'idée même qu'on puisse la dérober pour s'en amuser le répugnait, et Taz raffermit sa prise contre sa paume fine. Enfin et avec tout le naturel qu'il lui fut possible d'user, pour la remercier de cette soirée, il prit l'initiative de lui offrir un verre, qu'il accompagna avec un qu'il réclama pour lui-même.
Tasyr esquissa quelques pas sur le parquet du salon après avoir déverrouillé la porte, le pied butant dans le pot à l'entrée. Aussitôt, dans un sursaut de pseudo-lucidité malgré le rire dément qu'il ne parvint à taire, il posa son index devant sa bouche en fixant Kali de ses pupilles dilatées. « chuuuuuut. » Il ravala difficilement son éclat joyeux et progressa sur la pointe des pieds, les jambes évitant exagérément chaque obstacle. « faut pas faire de bruit, ils dorment. Ou ils font des bébés, mais crois moi, on a pas envie de voir ça ! » Il ignorait pourquoi il l'avait emmenée ici. La Song LDT était son domicile plus que n'importe quel autre endroit, et pourtant il n'y habitait plus officiellement. Seuls y demeuraient Jina, parfois Aidan, et Bago son ami à qui il avait plus ou moins cédé sa place. Lorsqu'il atteignit sa chambre, Tasyr abaissa la poignée pendant une vingtaine de secondes pour être sûr de sa discrétion, et s'aventura dans son ancienne chambre aux couleurs modernes et bétonnées. Sa bouche s'ouvrit légèrement, et se referma aussitôt ; il secoua la tête, faisant voler ses mèches récemment décolorées en châtain. Il rattrapa le poignet de la femme, et la conduisit à la hâte au salon. « Non en fait vient, on va regarder les dessins animés ! » Saoul, la démarche chancelante, et encore sur ses deux jambes par on ne sait quel miracle, Tasyr se laissait aller : il était lui-même sans superflu. Enfantin dans sa splendeur, innocent sur bien des sujets. Il escalada le dossier du canapé pour le chevaucher, un bras et une jambe de chaque côté, avant de cogner inlassablement son front contre. « Meeeerde on peut pas, ils font dodo. Tu veux des chocapics ?»
Un verre, puis deux, et trois. Une heure, puis deux, et trois. Le flou, le voile, et les ombres.
Et dans nos têtes, y'a un blizzard.
Tasyr esquissa quelques pas sur le parquet du salon après avoir déverrouillé la porte, le pied butant dans le pot à l'entrée. Aussitôt, dans un sursaut de pseudo-lucidité malgré le rire dément qu'il ne parvint à taire, il posa son index devant sa bouche en fixant Kali de ses pupilles dilatées. « chuuuuuut. » Il ravala difficilement son éclat joyeux et progressa sur la pointe des pieds, les jambes évitant exagérément chaque obstacle. « faut pas faire de bruit, ils dorment. Ou ils font des bébés, mais crois moi, on a pas envie de voir ça ! » Il ignorait pourquoi il l'avait emmenée ici. La Song LDT était son domicile plus que n'importe quel autre endroit, et pourtant il n'y habitait plus officiellement. Seuls y demeuraient Jina, parfois Aidan, et Bago son ami à qui il avait plus ou moins cédé sa place. Lorsqu'il atteignit sa chambre, Tasyr abaissa la poignée pendant une vingtaine de secondes pour être sûr de sa discrétion, et s'aventura dans son ancienne chambre aux couleurs modernes et bétonnées. Sa bouche s'ouvrit légèrement, et se referma aussitôt ; il secoua la tête, faisant voler ses mèches récemment décolorées en châtain. Il rattrapa le poignet de la femme, et la conduisit à la hâte au salon. « Non en fait vient, on va regarder les dessins animés ! » Saoul, la démarche chancelante, et encore sur ses deux jambes par on ne sait quel miracle, Tasyr se laissait aller : il était lui-même sans superflu. Enfantin dans sa splendeur, innocent sur bien des sujets. Il escalada le dossier du canapé pour le chevaucher, un bras et une jambe de chaque côté, avant de cogner inlassablement son front contre. « Meeeerde on peut pas, ils font dodo. Tu veux des chocapics ?»
electric bird.
Invité
Invité
Re: Stay by my side » #Tali | Jeu 30 Juil 2015 - 14:19 Citer EditerSupprimer
Tu ne pouvais te souvenir la façon dont vous étiez arrivés sain et saufs ici, tu observas Tasyr déverrouiller la porte d'entrée de l'entreprise réaménagée et un rire s'échappa de ta bouche lorsque tu le vis se cogner contre le pot de l'entrée. Tasyr sursauta et ria à son tour avant de poser son doigt sur ses fines lèvres parfaitement formées afin de t'indiquer de faire le moins de bruit possible. Tu suivais les moindres faits et gestes de Tasyr essayant le mieux que tu pouvais d'être silencieuse, tu perdis l'équilibre plusieurs et recouvris ta bouche avec ta main pour étouffer tes rires. « Ils font des bébés ? Elle va être maman ? » dis-tu en ricanant, à vrai dire tu ne savais pas vraiment de qui vous parliez et surtout ce que tu racontais. Tasyr rejoignit son ancienne chambre et tu le suivis, évidemment. Tu te tenais derrière lui tandis qu'il entra à l'intérieur. Tu hésitas un moment avant d'entrer mais lorsque tu fis un pas à l'intérieur, il revînt vers toi et t'attrapa le poignet. « bah mets les nouveaux zéros alors, merde c'est pas ça nouveaux zéros ? Nouveaux héros ah oui ! » Tu ne bougeais plus d'un poil, la tête tournoyante, t'avais la nausée et tu savais que si tu faisais un pas de plus ton repas presque inexistant de la soirée aller être régurgité. Mais, rien que les mouvements du châtain te donner envie de vomir, il bougeait trop, sur ce coup il ressemblait vraiment à un enfant. Tu l'observas sur le dossier du canapé et tu intervins lorsqu'il se mit à cogner sa tête. « Arrêtes tu vas avoir une grosse bosse rouge pas belle. » Tu fis mine de bouder avant de t'approcher de lui. « C'est pas grave on peut juste.. des chocapics tu dis ? » Non ton envie de vomir n'avait pas disparu mais sa proposition était tentante. Tu te laissas tomber sur le canapé tandis que tu continuais de le fixer du regard.
stay by my side
hwang tasyr & jeon kali, 95 line
C'était sous la musique endiablée qui s'emparait de ton corps, que les silhouettes des inconnus bougeaient à l'unisson. Plus rien, tous les bruits de la vie quotidienne avaient disparu dominé par le son puissant des enceintes. Ici, la seule chose que tu pouvais faire était te laissé guider par la musique et c'est ce que tu fis. Timidement premièrement puis tes pas s’accélèrent et s'intensifièrent et tu laissas monter la chaleur. Quelques énergumènes s'aventurèrent près de ton corps suant mais tu étais bien trop occupé à le regarder pour leur accorder ne serait-ce un regard. Sous ces lumières qui ne cessaient d'éblouir tes yeux tu le voyais sous un nouveau jour avec sa peau luisante et ses vêtements trop révélateurs à ton goût qui fusionnaient parfaitement avec les membres de son corps. Tu ne pus t'empêcher de sourire en le voyant visiblement enjouer la situation. Tu sentis des mains t'agripper la taille ce qui t'obligeas à te retourner, ta chevelure virevolta dans le vide tandis que tu ton corps se sera au sien. A celui de Tasyr. Le seul qui pouvait te toucher ainsi, celui avec qui tu pouvais vraiment être toi, l'une des rares personnes avec qui tu te sentais bien. Tu étais celle qui l'avait entraîné ici et tu étais vraiment heureuse qu'il n'ait accordé aucunes danses aux autres individus qui étaient venus se coller à son corps. Oui, tu étais heureuse car d'une certaine façon tu voulais que ce garçon au visage d'ange ne soit que tienne. Tu aimais tout chez lui, ses qualités, ses défauts, même la fâcheuse habitude qui l'avait de te mettre en colère. Tasyr était un peu le frère que tu n'a jamais eu bien plus attirant que tu ne l'aurais cru. La musique a ralentit et Tasyr a continué à mener la danse en te prenant la main. Il la serrait si fort comme-ci il avait peur de te perdre dans cette foule. C'était probablement ça. Tu te laissas guidé et vous arrivèrent au bar ou le jeune homme t'offrit un verre qui se transforma vite en trois et ainsi de suite. Tu crois bien que c'était la première fois que ton taux d'alcoolémie avait atteint un chiffre aussi haut. Un dernier verre et vos cerveaux ont vite sombré. Tu ne pouvais te souvenir la façon dont vous étiez arrivés sain et saufs ici, tu observas Tasyr déverrouiller la porte d'entrée de l'entreprise réaménagée et un rire s'échappa de ta bouche lorsque tu le vis se cogner contre le pot de l'entrée. Tasyr sursauta et ria à son tour avant de poser son doigt sur ses fines lèvres parfaitement formées afin de t'indiquer de faire le moins de bruit possible. Tu suivais les moindres faits et gestes de Tasyr essayant le mieux que tu pouvais d'être silencieuse, tu perdis l'équilibre plusieurs et recouvris ta bouche avec ta main pour étouffer tes rires. « Ils font des bébés ? Elle va être maman ? » dis-tu en ricanant, à vrai dire tu ne savais pas vraiment de qui vous parliez et surtout ce que tu racontais. Tasyr rejoignit son ancienne chambre et tu le suivis, évidemment. Tu te tenais derrière lui tandis qu'il entra à l'intérieur. Tu hésitas un moment avant d'entrer mais lorsque tu fis un pas à l'intérieur, il revînt vers toi et t'attrapa le poignet. « bah mets les nouveaux zéros alors, merde c'est pas ça nouveaux zéros ? Nouveaux héros ah oui ! » Tu ne bougeais plus d'un poil, la tête tournoyante, t'avais la nausée et tu savais que si tu faisais un pas de plus ton repas presque inexistant de la soirée aller être régurgité. Mais, rien que les mouvements du châtain te donner envie de vomir, il bougeait trop, sur ce coup il ressemblait vraiment à un enfant. Tu l'observas sur le dossier du canapé et tu intervins lorsqu'il se mit à cogner sa tête. « Arrêtes tu vas avoir une grosse bosse rouge pas belle. » Tu fis mine de bouder avant de t'approcher de lui. « C'est pas grave on peut juste.. des chocapics tu dis ? » Non ton envie de vomir n'avait pas disparu mais sa proposition était tentante. Tu te laissas tomber sur le canapé tandis que tu continuais de le fixer du regard.
© flappy bird.
Invité
Invité
Re: Stay by my side » #Tali | Ven 31 Juil 2015 - 18:02 Citer EditerSupprimer
stay by my side
kali & tasyr, 95line
Dans un coin de sa tête subsistait une part de lucidité, un éclat si fragile et moindre qu'il en était risible ; un lui qui s'agitait incessamment, lui rappelant la pitié suscitée par son état et les soucis qui allaient arriver le lendemain. Un lui qui croisait les bras, ses mèches châtains s'agitant sous la brise de l'indécence, qui le toisait de haut avec son arrogance naturelle en crachant quelques sermons du bout des lèvres. Dans un coin de sa tête, il y avait cette part de lui qui marchait droit vers les ennuis mais qui le réfutait ; les yeux dans le vide, Tasyr semblait le seul à voir son double s'impatienter. Il esquissa un sourire plus large et partit dans un éclat de rire dément, cessant de cogner son front contre l'armature du canapé sous les conseils de son amie. Ce qu'il était pitoyable et grotesque, ce petit taz qui ne savait rien à la vie et se permettait de lui reprocher son état d'ivresse. Enfin, le garçon posa sa joue contre le tissu et dévisagea longuement la jeune femme, la malice pétillant au fond de ses yeux vitreux. Il n'aurait jamais cru pouvoir partager un moment si simple, si plaisant, dans sa situation actuelle. Comme quoi, lui qui avait refusé l'aide de ses proches de crainte de les embarquer avec lui dans des affaires rocambolesques qui ne les concernaient en rien, se surprenait à apprécier demander de l'aide. A découvrir qu'ils étaient là pour lui. Il porta cinq doigts à sa gorge pour la masser en riant. « C'est toi, la brosse gosse rouge pas belle. » Puérilement, le syrien lui tira la langue, et tendit la main vers l'avant pour qu'elle y tape, sans succès. La demoiselle semblait déjà absorbée par quelques propos qu'il avait lui-même prononcé à l'instant et dont il avait manqué d'oublier la teneur, l'esprit flou. « Les chocap..? Ah oui, les chocapics. Tu en veux ? » Dans sa spontanéité, dans chaque barrière qui avait cédé à chacun des verres, il oublia d'attendre sa réponse, ses gestes, un quelconque signe d'approbation. Il descendit lentement, posant un doux baiser sur la joue de sa sœur ou celle qu'il considérait comme tel, ne manquant pas de lui murmurer quelques mots doux, lui rappelant à quel point il la trouvait laide et repoussante ce soir, comme toujours et avec amour. Difficilement, perdant l'équilibre, il se releva et ajusta ses vêtements, filant à grande vitesse. Enjambant tout mais surtout peu de choses, évitant exagérément des obstacles qu'il était seul à voir, il se dirigea vers la cuisine pour fouiller dans les placards, armé de son portable comme lumière. Au fond de lui, malgré qu'il s'efforçait à ne pas faire de bruit, il était certain que la maisonnée était déjà réveillée. Il attrapa un paquet de céréales, ses préférées, et retourna s'asseoir sur le divan, manquant de tomber bien des fois. Lorsque ses fesses entrèrent en contact avec la surface molle, il poussa un soupire de satisfaction profond et, un bras passant autour des épaules de Kali pour la ramener contre lui, il embrassa ses cheveux, lui tendant les sucreries. « Sert toi, c'est moi qui invite. Dans tous les sens du terme ahah ! » Plein d'humour, visiblement, bien qu'il soit le seul à comprendre à quel niveau se situait sa plaisanterie. Tasyr enfourna une grosse poignée de céréales entre ses lèvres et n'attendit pas d'avoir fini de mâcher pour poser son menton sur la tête de la femme. Il était bien avec elle et, qu'importe qu'il soit saoul, que son ventre tourbillonnait, il espérait secrètement que ce moment dure toute la vie. « C'était bien ce soir, merci »
electric bird.
Invité
Invité
Re: Stay by my side » #Tali | Sam 1 Aoû 2015 - 16:56 Citer EditerSupprimer
stay by my side
hwang tasyr & jeon kali, 95 line
Lorsque tu essayais de reprendre le contrôle ton cerveau ne tardait pas à t'envoyer des sondes électriques pour te prévenir que tu n'étais pas assez lucide pour ça. Tu ne tenais vraiment pas l'alcool et tout ce qui t'entourait sembler bouger, tournoyer et faire des vagues, des formes indescriptibles. Et tu te revoyais, tu vous revoyais lors de votre première rencontre. Quand tu l'avais vu amoché par les difficultés de notre monde cruel et lorsque tu lui avais tendit la main sans le forcer, tu te souviens de ce sentiment que tu avais ressenti lorsqu'il avait finit par la prendre. Tu t'étais sentie tellement puissante et importante que même Zeus ne pouvait t'égaler. Tu ne l'avais pas pris par pitié non tu avais juste appris à le connaître comme une personne qui avait souffert tout comme toi. Différemment certes, tu n'avais pas connu la guerre mais dans ta tête c'était un champ de bataille. Tous les jours, à toute heure et particulièrement ce soir-là. Encore l'effet du breuvage défendu auquel tu n'avais pu résister. Tu ne faisais même pas attention à toutes les réactions de Taser, à la manière dont il se mettait à rire tout à coup comme ci-après dix-neuf misérables années passées sur cette Terre il venait d'entendre la blague du siècle, celle qui à tout moment pourrait lui donner le sourire. Instinctivement tu te mis à sourire aussi et à rire peut-être que tu n'étais pas si indifférente à ses gestes agités par l'alcool qui coulait dans ses veines. Le garçon te fixait à son tour , tu essayais de deviner à quoi il pensait et ce que tu pouvais lire dans son regard signifiait. En vain, tu n'essayas pas de chercher plus loin, ton mal de crâne n'était toujours pas passé et tu devrais continuais à l'endurer au moins jusqu'à demain soir alors pourquoi se prendre la tête. Tu le regardais étrangement après sa remarque, toi une grosse bosse rouge pas belle ? Ridicule, même bourré Tasyr ne perdait pas une seconde pour t'embêter. Il tendit alors sa main vers toi mais tu n'y prêtas, tu te redressas et fine mine d'être contrariée avant de lâcher une réplique digne d'une enfant de dix ans qui se prend pour une grande personne. « T'es pas beau quand tu tires la langue et c'est pas bien.»Ton semblant état d'esprit s'estompa très vite lorsque le sujet des céréales aux chocolats refit surface. Tu n'eus pas la chance de répondre au châtain qu'à la vitesse de la lumière il avait disparu dans la cuisine. Te laissant toi et tes souvenirs de l'instant seuls. Oui, tu t'énumérais tout ce qu'il venait de se passer à l'instant par peur de l'oublier dans la minute qui suivait. La bouche sèche du garçon contre ta peau et ses adorables mots que tu appréciais tant. Tu laissas échapper un sort de grognement par mécontentement mais contradictoirement aussi par satisfaction comme à ton habitude. Entre lui et toi c'était une grande histoire d'amour et la manière que vous aviez de montrer votre affection ressemblait à celle que l'on pouvait retrouver dans les relations fusionnelles entre un frère et une sœur ou tout simplement de très bons amis. Le jeune homme revînt armé des chocapics comme promis et s'assit sur le divan. Tu le regardais d'un air inquiet tandis que pour la énième il était à deux doigts de perdre l'équilibre il passa alors ses bras plus musclés qu'ils en avaient l'air autour de tes épaules qui dans son étreinte semblaient aussi fragiles que les ailes d'un papillon. Il te poussa alors contre son torse ou tu pouvais entendre les battements de son cœur et il embrassa tes cheveux. Tu ne pus t'empêcher de sentir la chaleur montait dans tes délicates joues rosées qui ne tardèrent pas à virer rouges. C'était encore à cause de l'alcool, la moindre démonstration d'affection te rendait toute chose. « Sert toi, c'est moi qui invite. Dans tous les sens du terme ahah ! » Tu ris nerveusement avant de prendre une petite poignée de céréales et de les manger une par une tandis que le protagoniste qui te servait de frère de substitution n'attendit même pas d'ingérer la grosse quantité de ces cochonneries qu'il avait placé dans sa bouche pour poser sa tête sur ta tête. Tu sentais sa mâchoire bougeait, c'était une sensation étrange mais, tu ne fis aucunes remarques comme tu l'aurais fait d'habitude du genre « Bouge, ta tête est trop lourde. » Non, parce que cette nuit était parfaite malgré l'alcool qui continuait de se mélanger et de bouillonner dans ton sang chaud, malgré la chaleur qui montait en toi, malgré tes maux de tête et ton inconscience. « Tu me remercies ? Wouah c'est une première. » C'était à moitié vrai et restait à moitié faux. Tu te sépara soudainement de l'emprise de Tasyr et te leva. « Il fait chaud ici, non ? » Tu rabaissais ta robe noir trop moulante qui ne cessait de remonter avant de te mettre à marcher, chancelante. © flappy bird.
Invité
Invité
Re: Stay by my side » #Tali | Mer 5 Aoû 2015 - 15:03 Citer EditerSupprimer
stay by my side
kali & tasyr, 95line
Le menton dans ses cheveux remuant à chaque instant où il croquait dans les pétales de chocolat, les effluves d'alcool et le parfum de la jeune femme encore enfant chatouillant son nez, le syrien raffermit sa prise autour d'elle pour l'empêcher de se séparer. Kali était pour lui ce que Jerry était à Tom : ils ne pouvaient s'empêcher de se courir après pour mettre au point mille et un stratagèmes afin de nuire à l'autre, mais savaient tous les deux que si l'un des éléments venait à manquer, alors rien n'irait plus droit. Tasyr refusait qu'on touche à son amie, à son ennemie, se battant corps et âme pour ce droit exclusif. Un conflit permanent de tous les instants dont il se souviendrait encore des années plus tard, parce qu'elle aura écrit et signé de sa main la plupart des plus beaux moments. Pourtant ce soir, ils s'étaient luxueusement offert une trêve : une soirée en boîte où seules les mains du garçon pouvaient se poser sur celle de la sango, où seuls les yeux de ladite pouvaient le détailler dans son ensemble et ses vêtements trop moulants, où les seuls verres qu'ils étaient en mesure de boire étaient ceux qu'ils s'étaient offerts entre eux. Saoul, exténué, le syrien enchaînait faux pas sur faux pas, contredisait ses propres paroles, ricanait pour des blagues qu'il était le seul à entendre, et avait fini par fermer les yeux en profitant de l'étreinte qu'ils partageaient. Mollement, il entrouvrit les lèvres pour les refermer sitôt en un grognement semblable à celui d'un chien, blasé. « Chuuuut.. Dis que je te remercie jamais aussi. Dis pas de conneries et manges, j'me suis cassé la tête à te trouver à grailler ». Tasyr retira sa tête de sur la sienne pour la laisser se relever, se contentant de s'adosser alors au dossier du canapé pour la détailler dans une moue perplexe. Les rougeurs s'intensifièrent sur ses joues et le bout de ses oreilles bien qu'il ne parvint à détourner les yeux ; il fronça le nez dans une moue et arqua un sourcil. S'il ne la savait pas aussi innocente avec lui, et dénuée de pensées impures à son égard, il aurait presque pensé qu'elle était ouvertement en train de le séduire. Son sang bouillonnait, cognant à ses veines en chacun des endroits de son corps, remontant les réseaux globuleux à contre courant en lui tirant un discret râle de douleur sous la brûlure électrique de sa peau. « Non, ça va. Il fait normal quoi ». La vue baissant soudainement pour intercaler un voile noir devant ses pupilles, l'adolescent cligna plusieurs fois des cils pour recouvrer ses capacités oculaires. Il avait l'impression de fondre sous la chaleur ambiance, ou peut-être simplement celle de son être, mais refusait d'apparaître devant Kali comme quelqu'un de sensible à ses charmes involontaires : il ne l'avait jamais vue comme ça avant ce soir. Toutefois, lorsque l'étudiante chancela une fois de trop, manquant de s'écraser lamentablement au sol, Taz se sentit dans l'obligation d'intervenir. Il se leva à la hâte, fracassant son tibia contre la table basse du salon, et étouffa un cri si peu masculin contre la barrière de ses lèvres. Il savait pourtant, du peu de lucidité qu'il lui restait, qu'il aurait du analyser la distance et prendre en compte les facteurs de son ivresse. Il ravala ses larmes et les essuya du dos de la main avant de rattraper son amie par la taille, lui provoquant une nouvelle décharge électrique, lui, simple homme dont le seul but avait pourtant été de lui empêcher la chute. Goguenard, il ne résista pas à l'envie de descendre sa main jusqu'à sa robe pour tirer dessus une nouvelle fois, recouvrant ses cuisses bien trop nues à son goût. Ses lèvres approchant de son oreille, il souffla dessus avec hésitation. « Si j'te connaissais pas, j'aurais pensé que tu me chauffais tu sais ? Oublie pas que j'suis bourré, dans ces moments-là j'aime pas réfléchir ». Le syrien claqua des dents, appuyant sur son mécontentement, et s'assura de la ténacité de ses jambes pour la relâcher. Il s'affala sur le divan, fourrant aussitôt une main dans ses propres cheveux châtains pour les tirer. Il s'en voulait ce soir d'être un homme, d'avoir un instant songé différemment à son amie, d'avoir encore sur les doigts la chaleur de ses cuisses imprimée, d'avoir physiquement réagi. Ivresse et flou, cécité le rendant fou.
electric bird.
Invité
Invité
Re: Stay by my side » #Tali | Jeu 20 Aoû 2015 - 21:06 Citer EditerSupprimer
stay by my side
hwang tasyr & jeon kali, 95 line
Des disputes par ci, des disputes par là, des piques lançaient à tout bout de champ. C'était ainsi que vous montriez votre affection pour l'autre, bien à votre manière. C'était un jeu auquel vous jouiez depuis votre rencontre, tom et jerry ainsi on vous surnommez. Tu courrais il te pourchassais. Il était souvent le premier à taquiner et toi tu jouais le rôle de celle qui était vexée mais qui répliquait pour ne pas passer pour une faible. Mais tu appréciais aussi ces jours comme celui-ci, ces jours où vous vous accordiez à moment de répit, où vous faisiez la paix même seulement pour quelques instants. Ces moments que vous pensiez rares et que pourtant vous partagiez plus souvent que vous ne l'imaginiez. Cette soirée par contre elle était différente tu avais laissé le syrien te toucher toi qui habituellement faisais tout pour que le contraire n'arrive car tu aimais jouer avec ses nerfs, tu savais qu'il voulait que tu ne sois que sienne. Du moins qu'aucune autre personne ne puisse toucher ton corps et ta douce peau qui sentait la rose ; si il ne pouvait pas le faire personne d'autre et même si il le pouvait c'était toujours le même refrain. Il était comme-ça, il ne le montrait pas directement mais il était très protecteur envers toi et tu étais persuadée qu'il t'aimait bien plus que ce qu'il n'osait avouer. Comme tu l'aimais même si tu ne cessais de le nier, comme vous le niez car ça vous amusez. De faire l'autre tourner en bourrique, de vous chamaillez comme des enfants et de dire tous les jours que vous vous détestez à la place de ce tendre mot qui pend à votre langue. Et bien que comme d'habitude vous ne vous le disiez pas, son corps chaud près du tien te suffisait amplement pourtant tu avais décidé de quitter son étreinte. Une étreinte qui te plaisait à peu trop à ton goût, tu t'étais levée pour retrouver tes esprits tandis qu'il râlait comme à son habitude. « Si tu le dis.» Tu savais depuis le début que c'était mental, que ça venait de ces stupides hormones. Tu voulais juste t'en assurer au cas où et tu aurais préférée que ça ne soit pas le cas. Que ça ne soit pas Tasyr et son agréable physique ajouté à tout ces gestes affectueux qui te fasse te sentir étrange soudainement. Oui, tu te sentais vraiment bizarre, c'était bizarre. Cette sensation dans ton ventre comme des papillons qui battaient des ailes et cette montée de chaleur en toi, jamais tu n'aurais pensé que ce garçon pourrait te faire cet effet-là. Il était beau certes, même très charmant mais tu n'avais jamais eu d'arrières pensées jusqu'à maintenant. Lorsque tu vis que Tasyr te fixer du regard des frissons parcoururent ton échine, tu te laissas un moment perdre dans son regard et en perdis même l'équilibre. Le brun se leva aussitôt et n'hésita pas à te rattraper tu entendis un bruit ; il venait de cogner son tibia contre la table basse. Tu lui lança un regard désolé « ça va ? tu n'aimais pas ça, que l'on te protège, il aurait dû te laisser tomber sur le sol au moins tu aurais pu perdre conscience et cette envie de t'agripper à lui et de ne plus le lâcher aurait peut-être fini par s'estomper. Tu sentis l'une de ses mains descendre sur ta robe ce qui te fis sursauter et juste après cet acte il chuchota dans ton oreille des mots qui ne firent que te mettre dans tous tes états, tu appréciais ces deux sensations à peu trop à ton goût. Tu ne savais que trop répondre alors tu te contentas de le fixer d'un air qui voulait tout dire. « Bon je vais manger. » Finis-tu par sortir bêtement, il venait de te lâcher et de s'asseoir à nouveau sur le canapé. Tu pris le sachet de céréales aux chocolats et engouffrais une grosse quantité dans ta bouche avant de le regarder comme un petit écureuil perdu. Puis après les avoir avalés, tu pris une grosse bouffée d'air et toujours debout te baissas légèrement pour te retrouver à la même hauteur que ton ami. Tu approchas ta tête de la sienne et le fixa droit dans les yeux, un regard s'était affiché sur ton visage, « Qui te dis que je n'essayais pas de te séduire ? » àpeine avais-tu finis ta phrase que tu le regrettais déjà, tu étais perdue dans ses paroles qui avaient l'air d'avoir un sous-entendu et à ton habitude tu ne pouvais te laisser faire et il avait fallu que tu sortes ça. C'est décidé l'alcool était ta nouvelle ennemie, bien qu'elle te soit agréable une fois avoir pénétrée ta bouche. © flappy bird.
Contenu sponsorisé