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Décadence × Perkyu
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Re: Décadence × Perkyu | Dim 13 Sep - 19:11 Citer EditerSupprimer
Salis ma peau comme si elle était encore propre.
The tattoo is the mark of the soul. It can act as a window trought which we can see inside, or it can be a shield to protect us from those who cannot see past the surface. |
✖ Peut-être que je ne fais que me bercer d'illusions, peut-être qu'au final je n'arriverais jamais à m'en sortir, à échapper à cette situation. Est-ce vraiment possible de remonter lorsqu'on a touché le fond ? J'ai envie d'y croire, non, je suis obligé d'y croire. Après tout si je perd tout espoir, alors autant me tirer une balle directement, à quoi bon continuer ? Le problème, c'est que j'ai trop peur. Peur de mourir sans que personne ne s'en aperçoive, peur de disparaître, de ne pas manquer, de n'avoir été qu'un détail futile dans la vie des gens qu'ils oublient facilement. Alors j'essaye de passer à autre chose, d'oublier, de l'oublier lui. Après tout il n'a jamais voulu de moi, en encore moins maintenant. Et c'est cette pensée qui m'a poussé à recommencer toutes les conneries que je faisais avant, à sombrer de nouveau dans la dépression, à chercher plus que jamais la bagarre, à maltraiter mon corps en l'offrant à tout va ou en laissant une lame entailler ma peau et un briquet la brûler. J'ai tout perdu, mon frère et mon meilleur ami m'en veulent au final il ne me reste que Percy et sa présence me fait bien plus de bien que je n'ose l'admettre, c'est sans doute pour cette raison que j'ai eu envie de l'embrasser, moi qui m'étais pourtant juré de ne plus jamais offrir ce geste. Et ses lèvres sont douces, chaudes, je murmure contre ces dernières ma supplication et assiste impuissant au changement immédiat d'humeur de mon aîné. Surpris de sa réaction, je le fixe sans comprendre, résigné à l'écouter s'énerver. Alors lui aussi est convaincu que je n'arriverais pas à passer à autre chose ? Lui qui était ma seule chance de m'en sortir ? « Parce que j-» Je n'arrive plus à parler en le voyant se lever et ainsi me priver de sa chaleur corporelle. Rapidement, je me redresse aussi pour le retenir s'il décidait de s'en aller mais n'ose pourtant pas l'approcher, de peur d'aggraver la situation déjà compromise. Alors je l'écoute une fois de plus et ses mots me font un mal de chien. « Mais je veux pas le retrouver, d'accord ? J'ai vraiment envie de l'oublier et de passer à autre chose ! » La mâchoire serrée, je finis par baisser la tête, me sentant pitoyable. « Je peux plus de cette situation, j'ai besoin de toi s'il te plait.. aide moi à l'oublier, je ferais ce que tu voudras, me laisse pas.. » J'ai réellement besoin de lui, peut-être qu'il ne voit pas ce que je suis en train de devenir, à quel point je suis en train de couler, peut-être qu'il ne réalise pas qu'il est le seul à entendre mes appels au secours et que tous les autres vont me laisser me noyer. Et sans doute ne comprend-il pas que si je faisais ça pour me venger au début, maintenant je ne peux plus me passer de lui. |
© GASMASK |
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Re: Décadence × Perkyu | Dim 13 Sep - 19:53 Citer EditerSupprimer
la douleur était connu pour être un sentiment universel, passe-partout. quoi que nous fassions dans cette foutue vie, nous sommes, à un moment ou un autre, obligé de connaitre ce sentiment. que ce soit d'un bon coeur suite au don de la vie de sa progéniture, tout comme ce dicton qui parle de souffrir pour être belle. puis on possède cette douleur que nous procure une chute mal réceptionné ou tout simplement l'amour qui se veut être un sentiment de bonheur, mais qui au final offre simplement cette douleur interminable et silencieuse au fond de nous. quoi que nous fassions, quoi que nous disions, l'amour n'a rien de beau. l'amour est un sentiment destructeur, qui porte confusion et nous pousse à l'erreur chaque jour de notre vie, cependant même en connaissant toutes ces choses là, je ne peux m'empêcher de l'aimer. ce blond décoloré, lui qui m'offre un reflet de ma personnalité datant d'il y a quelques mois. ce blond que je reconnaitrait entre mille si il venait à se perdre dans la foule, ou même avec les yeux bandés grâce à son odeur si particulière et entêtante. ce même blond qui, progressivement m'a rendu faible, jour après jour, commençant par un sentiment de protection, me faisant en suite du soucis pour lui, pour finalement être bien plus attaché à ce dernier que ce que je pouvais penser. l'amour nous pousse à l'erreur et j'étais prêt à sombrer et me laisser aller en enfer juste pour faire de lui cette erreur. mon seul problème maintenant, était que je n'avais pas du tout l'intention de faire part de ces sentiments à mon cadet, du moins, pas pour le moment. j'avais confiance en lui, c'était un fait, mais je doutais néanmoins de ses mots. dire vouloir oublier l'autre énergumène aussi facilement, c'était quelque chose de perturbant et louche à mes yeux. depuis bago, je n'avais jamais laisser quelqu'un dépasser la barrière de ces relations sexuelles et à ma plus grande surprise, bien que j'aurais pu accepter d'offrir cet échange à mon cadet, j'ai préféré couper court à l'acte avant que ça n'aille plus loin. pourquoi ? simplement par peur, mais aussi par fierté. coucher avec lui une autre fois aurait été une nouvelle erreur, bien que belle erreur, mais je ne voulais pas de cette erreur là. je ne la voulais plus. « Je suis là. » sans savoir pourquoi, je venais d'avancer vers lui, ma main se glissant sur sa nuque avant de l'attirer contre moi, passant mon autre bras autour de lui. c'était plutôt mécanique, involontaire, ou peut être que si, c'était volontaire. j'avais peut être envie de l'avoir contre moi de cette manière, tout comme d'une autre façon, mais surtout ainsi. je ne savais pas quoi dire, ni quoi faire d'autre, j'étais partagé entre un sentiment de perte et de stabilité. l'avoir dans mes bras me rassurait, me poussant à croire qu'il pourrait réellement s'en sortir si je le portais chaque jour à bout de bras, car au final, malgré toute la noirceur que je peux accumuler dans ma personne, je ne souhaite qu'une seule chose. le voir heureux et en sécurité.
Décadence.
ALEY MOON KYU FEAT. YANG PERCY
la douleur était connu pour être un sentiment universel, passe-partout. quoi que nous fassions dans cette foutue vie, nous sommes, à un moment ou un autre, obligé de connaitre ce sentiment. que ce soit d'un bon coeur suite au don de la vie de sa progéniture, tout comme ce dicton qui parle de souffrir pour être belle. puis on possède cette douleur que nous procure une chute mal réceptionné ou tout simplement l'amour qui se veut être un sentiment de bonheur, mais qui au final offre simplement cette douleur interminable et silencieuse au fond de nous. quoi que nous fassions, quoi que nous disions, l'amour n'a rien de beau. l'amour est un sentiment destructeur, qui porte confusion et nous pousse à l'erreur chaque jour de notre vie, cependant même en connaissant toutes ces choses là, je ne peux m'empêcher de l'aimer. ce blond décoloré, lui qui m'offre un reflet de ma personnalité datant d'il y a quelques mois. ce blond que je reconnaitrait entre mille si il venait à se perdre dans la foule, ou même avec les yeux bandés grâce à son odeur si particulière et entêtante. ce même blond qui, progressivement m'a rendu faible, jour après jour, commençant par un sentiment de protection, me faisant en suite du soucis pour lui, pour finalement être bien plus attaché à ce dernier que ce que je pouvais penser. l'amour nous pousse à l'erreur et j'étais prêt à sombrer et me laisser aller en enfer juste pour faire de lui cette erreur. mon seul problème maintenant, était que je n'avais pas du tout l'intention de faire part de ces sentiments à mon cadet, du moins, pas pour le moment. j'avais confiance en lui, c'était un fait, mais je doutais néanmoins de ses mots. dire vouloir oublier l'autre énergumène aussi facilement, c'était quelque chose de perturbant et louche à mes yeux. depuis bago, je n'avais jamais laisser quelqu'un dépasser la barrière de ces relations sexuelles et à ma plus grande surprise, bien que j'aurais pu accepter d'offrir cet échange à mon cadet, j'ai préféré couper court à l'acte avant que ça n'aille plus loin. pourquoi ? simplement par peur, mais aussi par fierté. coucher avec lui une autre fois aurait été une nouvelle erreur, bien que belle erreur, mais je ne voulais pas de cette erreur là. je ne la voulais plus. « Je suis là. » sans savoir pourquoi, je venais d'avancer vers lui, ma main se glissant sur sa nuque avant de l'attirer contre moi, passant mon autre bras autour de lui. c'était plutôt mécanique, involontaire, ou peut être que si, c'était volontaire. j'avais peut être envie de l'avoir contre moi de cette manière, tout comme d'une autre façon, mais surtout ainsi. je ne savais pas quoi dire, ni quoi faire d'autre, j'étais partagé entre un sentiment de perte et de stabilité. l'avoir dans mes bras me rassurait, me poussant à croire qu'il pourrait réellement s'en sortir si je le portais chaque jour à bout de bras, car au final, malgré toute la noirceur que je peux accumuler dans ma personne, je ne souhaite qu'une seule chose. le voir heureux et en sécurité.
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Re: Décadence × Perkyu | Lun 14 Sep - 0:03 Citer EditerSupprimer
Salis ma peau comme si elle était encore propre.
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✖ J'aimerais pouvoir fuir, m'en aller très loin et ne jamais revenir. Parce qu'à force de rester avec lui, à force de compter sur lui dès que ça n'allait vraiment pas, je suis en train de devenir dépendant. Et ça me fait peur, oh oui ça me terrorise. S'attacher à quelqu'un, c'est lui donner la possibilité de blesser, d'abandonner. Je n'ai confiance en personne hormis mes frères, Tasyr et Jae Mi. Mis à part ces quatre personnes, je suis toujours sur mes gardes, je montre mes crocs sans raisons apparentes. Mais avec Percy je me suis adouci au fil des jours, et maintenant sa présence me rassure, m'apaise et m'est indispensable. Je ne l'ai pas montré, mais en réalité le fait qu'il m'invite à dormir avec lui, dans ses bras, m'a fait réellement plaisir. C'est comme ça, la chaleur de ses bras parfumés, son souffle chaud qui se pose régulièrement contre ma peau quand il dort, et sa façon de me calmer lorsque je fais un cauchemar qui me réveille me font un bien fou. Mais je refuse de m'attacher à quelqu'un d'autre après ce qui vient de m'arriver. Enfin je refuse, mais je ne contrôle pas ça, et c'est déjà trop tard maintenant après tout. L'image que Percy a de moi compte en réalité bien plus que je n'ose l'avouer, j'ai peur qu'il me voie comme un gamin inutile, un faible incapable de se relever dès que quelque chose l'atteint, ou pire encore comme il vient de le dire, un profiteur. C'est vrai au début si je l'ai laissé m'approcher c'était pour me venger de ce que In Guk me faisait subir, mais plus maintenant. Je ne reste plus avec lui pour rendre jaloux l'autre connard, si je passe mon temps dans sa chambre, c'est parce que j'ai besoin de lui. Et je n'ai plus envie de le cacher, de lui mentir en me mentant à moi-même alors je lui avoue tout ça, et qu'importe s'il se moque, ou s'il me chasse, au moins j'aurais été honnête. Mais à ma grande surprise il ne fait rien de tout ça et en l'espace de quelques instants, je me retrouve contre lui, contre son torse compte tenu de notre différence flagrante de taille et je reste quelques secondes figé, sans comprendre ce qu'il lui arrive avant de m'apaiser, soufflant doucement avant de croiser non sans hésiter mes bras derrière son dos. Malgré les apparences, je suis quelqu'un de très tactile et il y a bien longtemps que personne ne m'avait ainsi serré dans ses bras. Alors je reste encore un peu comme ça, contre lui, sans rien dire avant de finalement prendre la parole sans pour autant bouger. « Merci.. » Mes yeux se ferment et je cherche mes mots, toujours immobile. « Il faut que je l'oublie, c'est en train de me rendre dingue et si ça continue je vais me tirer une balle. » |
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Re: Décadence × Perkyu | Mar 15 Sep - 11:01 Citer EditerSupprimer
lui parlait d'une décadence, moi je disais simplement dépendance. nos sentiments étaient certes très différents l'un envers les autres, mais pourtant, une chose était clairement évidente. en dépit de la haine ou de la colère qu'on pouvait avoir, il y avait cette passion et cet amour refoulé au fond de nous qui faisait de nous, ce que nous sommes. deux êtres blessés et détruits, se réconfortant dans les bras l'un de l'autre, se comprenant mieux que n'importe qui d'autre pouvait le faire. avec des caractère plutôt similaire nous étions le ying et le yang réunit sous forme humaine. bien que l'équilibre manque encore à cette relation, les fondamentaux sont là. de l'écoute, une épaule sur qui pleurer, un corps sur lequel frapper, une âme sur laquelle déverser sa colère, une personne sur laquelle l'on pouvait ressortir nos sentiments, mais surtout un esprit envers qui l'on pouvait avoir confiance. concrètement, ce jeune garçon et moi étions liés par de multiples évènement commun et pourtant, malgré ça, l'entente reste parfois silencieuse, discrète, n'étant présente que lors de nos échanges corporel. cela n'avait rien de dégradant, je n'avais jamais caché mon attirance pour lui, mais le fait de l'aider n'avait rien avoir avec ça. je ne l'aidais pas pour avoir son corps, au contraire, je l'aidais pour la simple et bonne raison que je ne voulais pas personne la seule personne qui avait une énorme importance à mes yeux. j'étais dépendant de lui, secrètement en tout cas. « Viens là. » l'attirant doucement à nouveau sur le lit, je le force clairement a se poser sur mes cuisses, le tenant fermement par la taille avant de le fixer longuement, détaillant son visage avec attention avant de m'adresser à lui avec un voix calme, presque inaudible. « Y a quelques heures tu pouvais pas te passer de lui, alors pourquoi tu réagis comme ça maintenant. Tu cherches quoi ? » j'avoue être rester dans la confusion et la seule façon de comprendre était surement de creuser pour lui tirer les vers du nez, quelque en soit le prix.
Décadence.
ALEY MOON KYU FEAT. YANG PERCY
lui parlait d'une décadence, moi je disais simplement dépendance. nos sentiments étaient certes très différents l'un envers les autres, mais pourtant, une chose était clairement évidente. en dépit de la haine ou de la colère qu'on pouvait avoir, il y avait cette passion et cet amour refoulé au fond de nous qui faisait de nous, ce que nous sommes. deux êtres blessés et détruits, se réconfortant dans les bras l'un de l'autre, se comprenant mieux que n'importe qui d'autre pouvait le faire. avec des caractère plutôt similaire nous étions le ying et le yang réunit sous forme humaine. bien que l'équilibre manque encore à cette relation, les fondamentaux sont là. de l'écoute, une épaule sur qui pleurer, un corps sur lequel frapper, une âme sur laquelle déverser sa colère, une personne sur laquelle l'on pouvait ressortir nos sentiments, mais surtout un esprit envers qui l'on pouvait avoir confiance. concrètement, ce jeune garçon et moi étions liés par de multiples évènement commun et pourtant, malgré ça, l'entente reste parfois silencieuse, discrète, n'étant présente que lors de nos échanges corporel. cela n'avait rien de dégradant, je n'avais jamais caché mon attirance pour lui, mais le fait de l'aider n'avait rien avoir avec ça. je ne l'aidais pas pour avoir son corps, au contraire, je l'aidais pour la simple et bonne raison que je ne voulais pas personne la seule personne qui avait une énorme importance à mes yeux. j'étais dépendant de lui, secrètement en tout cas. « Viens là. » l'attirant doucement à nouveau sur le lit, je le force clairement a se poser sur mes cuisses, le tenant fermement par la taille avant de le fixer longuement, détaillant son visage avec attention avant de m'adresser à lui avec un voix calme, presque inaudible. « Y a quelques heures tu pouvais pas te passer de lui, alors pourquoi tu réagis comme ça maintenant. Tu cherches quoi ? » j'avoue être rester dans la confusion et la seule façon de comprendre était surement de creuser pour lui tirer les vers du nez, quelque en soit le prix.
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Re: Décadence × Perkyu | Mar 15 Sep - 21:50 Citer EditerSupprimer
Salis ma peau comme si elle était encore propre.
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✖ Je n'ai jamais été très stable dans mon comportement, dans mes décisions. Parfois je blâme ma maladie, comme si elle avait un quelconque pouvoir sur ma façon de penser. Mais en réalité, c'est surtout mon manque de confiance en moi qui est à l'origine de tout ça. Je me déteste encore plus que je ne déteste le monde, je joue au gros dur mais en réalité je fuis au moindre danger, comme un chien qui aboie mais ne mord pas et retourne rapidement dans sa niche, la queue entre les pattes lorsque quelqu'un lève la main sur lui. Je passe mon temps à me contredire moi-même, à partir au quart de tour dès que quelque chose ne se passe pas comme prévu. Non, je ne suis pas quelqu'un qui aime les surprises, parce que ma maladie m'en offre déjà assez, et des mauvaises en plus. Mais en ce moment rien ne va. Ces derniers mois ont été chaotiques, j'ai tout perdu et je ne me suis jamais senti aussi mal. Mes poignets n'ont jamais été autant couverts d'entailles, de brûlures, je me remet à laisser le premier venu utiliser comme bon lui semble mon corps plus maigre que jamais, le martyrisant à coups de poings ou à coups de bassins, je vis la plupart du temps dehors loin des regards et lorsque je reviens au dortoir c'est pour aller dans la chambre de Percy. Parce qu'il est le seul à me comprendre vraiment, à m'accepter sans me juger et avec le temps, sa compagnie m'est devenue essentielle. Alors me retrouver ainsi, contre lui, est bien plus plaisant que je ne l'aurais imaginé. C'est différent de nos habituelles disputes ou même de nos ébats, différent mais dans le bon sens du terme. Et j'aurais aimé le repousser, car le laisser m'enlacer ainsi revient à baisser ma garde, chose que je m'étais juré de ne plus jamais refaire depuis In Guk, mais je ne peux pas m'en empêcher. Ce n'est pas n'importe qui après tout, c'est Percy. Donc je le laisse faire et reste silencieux, obéissant malgré moi en m'installant sur ses cuisses sans le quitter des yeux un seul instant. Mais ses mots brisent mon calme. Ils m'énervent parce que je n'ai aucune réponse à lui offrir, que je ne sais pas et je déteste ne pas savoir. Alors malgré sa poigne, je repousse ses mains et me relève, grognant à cause de la colère grandissante. « J'en sais rien d'accord ! C'est pas de lui dont je pouvais pas me passer, c'est.. ce qu'il faisait semblant d'être pour me faire céder ! Celui que j'aimais il a jamais existé et j'en ai marre de courir après un fantôme ! » La gorge serrée, je refoule mes larmes et me mord la lèvre presque à sang « J'veux plus vivre comme ça, j'suis même pas certain de vouloir encore vivre tout court.. » |
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Re: Décadence × Perkyu | Mer 16 Sep - 15:09 Citer EditerSupprimer
ses mots avaient eu l'effet d'une bombe. les yeux noirs, je le fixais longuement, restant silencieux, réfléchissant à un moyen de le faire réagir. je ne pouvais lui faire la moral sur son envie de mourir, après tout, j'étais dans la même situation que lui, me levant chaque matin avec pour seul but de mourir dans la journée, de n'importe quelle façon. je me redresse alors sur mes deux jambes et m'approche de lui. mes mains glissants sur ses épaules, je le tourne face à moi et le force à croiser mon regard, lui adressant un faible sourire avant de lui décrocher mon poing dans la figure. « T'es qu'un gros con. » je n'étais pas énervé, seulement blessé. comment pouvait-il pensé ou plutôt, parler du fait de mourir devant moi, surtout actuellement. il savait que je ferais n'importe quoi pour lui, donc pourquoi agir comme ça, si désespéramment. bien que ma méthode avait était des plus violentes, je glisse l'une de mes mains sur sa joue, approchant mon visage du sien, laissant nos front se coller entre eux. « T'as laissé une pourriture faire de toi une sous merde, le laisse pas gagner. Laisse-le crever dans un coin avec sa schizophrénie, mais toi ne me laisse pas, t'as pas le droit. T'es mon mini moi, donc tu dois devenir moi, mais en moins con. » un rire m'échappe à mes derniers mots avant que mes lèvres rencontrent les siennes. un court instant, un doux moment avant de finalement mettre fin à se rapide échange pour le reprendre dans mes bras, le serrant contre moi tout en chuchotant contre l'oreille de ce dernier. « T'as toujours été plus fort que lui, il en était juste jaloux, donc te laisse pas crever pour lui, s'il te plait. Si tu crèves, les autres verrons jamais mes œuvres d'arts sur ton petit cul. » faible touche d'ironie, mais je savais que ça n'allait pas suffire à le remettre sur pied, il fallait avoir beaucoup de temps devant soi pour faire de lui une personne bien meilleure de ce que l'autre déchet avait fait de mon cadet.
Décadence.
ALEY MOON KYU FEAT. YANG PERCY
ses mots avaient eu l'effet d'une bombe. les yeux noirs, je le fixais longuement, restant silencieux, réfléchissant à un moyen de le faire réagir. je ne pouvais lui faire la moral sur son envie de mourir, après tout, j'étais dans la même situation que lui, me levant chaque matin avec pour seul but de mourir dans la journée, de n'importe quelle façon. je me redresse alors sur mes deux jambes et m'approche de lui. mes mains glissants sur ses épaules, je le tourne face à moi et le force à croiser mon regard, lui adressant un faible sourire avant de lui décrocher mon poing dans la figure. « T'es qu'un gros con. » je n'étais pas énervé, seulement blessé. comment pouvait-il pensé ou plutôt, parler du fait de mourir devant moi, surtout actuellement. il savait que je ferais n'importe quoi pour lui, donc pourquoi agir comme ça, si désespéramment. bien que ma méthode avait était des plus violentes, je glisse l'une de mes mains sur sa joue, approchant mon visage du sien, laissant nos front se coller entre eux. « T'as laissé une pourriture faire de toi une sous merde, le laisse pas gagner. Laisse-le crever dans un coin avec sa schizophrénie, mais toi ne me laisse pas, t'as pas le droit. T'es mon mini moi, donc tu dois devenir moi, mais en moins con. » un rire m'échappe à mes derniers mots avant que mes lèvres rencontrent les siennes. un court instant, un doux moment avant de finalement mettre fin à se rapide échange pour le reprendre dans mes bras, le serrant contre moi tout en chuchotant contre l'oreille de ce dernier. « T'as toujours été plus fort que lui, il en était juste jaloux, donc te laisse pas crever pour lui, s'il te plait. Si tu crèves, les autres verrons jamais mes œuvres d'arts sur ton petit cul. » faible touche d'ironie, mais je savais que ça n'allait pas suffire à le remettre sur pied, il fallait avoir beaucoup de temps devant soi pour faire de lui une personne bien meilleure de ce que l'autre déchet avait fait de mon cadet.
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Re: Décadence × Perkyu | Jeu 17 Sep - 0:18 Citer EditerSupprimer
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✖ Je n'avais jamais clairement évoqué mon envie d'en finir définitivement avec tout ça, avec la vie, mais ce n'était pas non plus bien compliqué à comprendre. Je passe mon temps à m'auto-détruire ou à laisser les autres le faire à ma place, je ne doute pas un seul instant du fait que Percy soit au courant de mes tendances suicidaires. Après tout, il connaît mon corps, il a vu à quel point il était abîmé, il sait que je passe mon temps à me battre et que quand personne n'est là pour me faire du mal, je m'en inflige tout seul. Toutes ces cicatrices, toutes ces blessures plus récentes sur la faible couche de peau presque translucide recouvrant mes os saillants sont la preuve de mon mal-être. Et je n'aurais jamais pensé qu'admettre tout ça de vive voix serait si douloureux, et pourtant c'est le cas. Je me sens pitoyable, faible et stupide, pas à la hauteur. Pourtant lorsque je me retrouve face à mon aîné souriant, je regagne un peu d'espoir. Avant de le perdre aussitôt lorsque la base de ses phalanges percute ma mâchoire. Sonné par son coup, je recule de quelques pas, le regard embué rivé au sol, et l'envie soudaine de m'écrouler pour ne plus jamais me relever. Alors lorsqu'il tend la main vers moi, mon premier réflexe est de reculer encore, de peur de me prendre un autre coup mais je finis par le laisser faire, fermant les yeux en faisant de mon mieux pour l'écouter malgré le bruit sourd qui résonne encore dans ma tête à cause du choc. Ne pas le laisser gagner ? Mais il a déjà gagné, il suffit de voir mon état pour le comprendre. Mais pourquoi dit-il que je ne dois pas l'abandonner lui ? Je n'ai aucune valeur à ses yeux, non ? Pourquoi s'inquiète-t-il de ce qui peut m'arriver ? Je ne fais que l'énerver et lui attirer des ennuis, pour lui je ne serais pas une grande perte après tout. Cependant je ne peux pas m'empêcher de répondre, bien que faiblement, à son baiser avant de m'enivrer de son parfum lorsque je me retrouve de nouveau dans ses bras. Et je ne le comprend vraiment pas. Moi, fort ? Non, moi j'étais le faible qui se berçait toujours d'illusions et qui cédait bien trop facilement. Vraiment, je n'arrive pas à le comprendre, il me supplie presque de ne pas abandonner alors que je ne suis qu'un boulet pour lui. Est-ce qu'il me demande vraiment de rester seulement pour les tatouages qu'il m'a fait ? Je suis tellement perdu que je vais finir par y croire. Mes bras se croisent derrière son dos pour me serrer encore plus contre lui et je ne sais même pas quoi lui dire. « Je sais pas si je vais y arriver, je suis en train de tout perdre. J'ai gâché la vie de mon meilleur ami, et celle de mon frère, et celles de pleins d'autres personnes.. » Refusant toujours de verser la moindre larme, je frotte mes yeux pour leur ordonner de sécher et éloigne quelques mèches de mes cheveux de devant mes iris rougis par mon geste précédent. « Ça fait trop mal.. de devenir invisible même pour ceux que j'aime, c'est trop douloureux. Mais ça se passe toujours comme ça, il me reste plus que toi et bientôt toi aussi tu me verras plus. Pourquoi je dois encore me battre pour une vie comme ça ? Laisse moi abandonner, s'il te plait.. » |
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Re: Décadence × Perkyu | Jeu 17 Sep - 15:43 Citer EditerSupprimer
se sentir pathétique était quelque chose de faible, dégoutant aux yeux de certaines personnes, indignant, voir même décourageant. chacun avait sa façon de voir les choses, pour ma part, je ne pouvais que comprendre mon cadet. il y a quelques mois encore, j'étais à la même place que lui, cherchant absolument à me foutre un flingue sur la tempe et ainsi repeindre mon appartement de mon sang. bien que cette vision soit des plus sublimes pour de véritable sadique, elle n'a rien de réconfortant ni même de doux. pourquoi parler de douceur ? parce que c'était surement ce qui m'avait manqué lors de cette période et aujourd'hui encore, je regrette de ne pas avoir été aidé à ce moment là de ma vie. si j'avais eu ne serait-ce qu'une seule personne pour m'aider et me soulever, je n'aurais pas eu ce foutu cancer, je n'aurais jamais eu cette envie de créer une drogue pour en suite la revendre sur le marché, je n'aurais peut être jamais été si violent et je n'aurais surement pas finis en prison, pourtant, une part de moi ne regrettait pas ce dernier passage. sans cet évènement, je n'aurais jamais connu le jeune décoloré et sans ça, je ne serais surement pas là aujourd'hui. sa personnalité m'avait déjà attiré dès lors qu'un pied a pénétré dans cette cellule, depuis je ne l'ai jamais lâché et je ne le ferais jamais. « Plutôt crever que t'abandonner. » les mots étaient froids, sans âme, tout comme moi au final. le voir de la sorte me rendait fou intérieurement, il était clair comme de l'eau de roche que je refusais de le laisser partir, de le laisser mourir et m'abandonner. soupirant doucement, il ne me restait qu'une solution pour parvenir à mettre fin à ses envies morbides. glissant ma main dans la sienne, je retourne calmement éteindre la lumière de la pièce, le trainant derrière moi silencieusement avant de regagner le lit, m'allongeant sur ce dernier avant de l'attirer contre moi. une fois le cadet allongé contre le matelas, je me glisse sur lui, glissant cette fois-ci mes deux mains dans les siennes tout en l'observant longuement, détaillant son visage à peine éclairé de la lumière de la nuit. « Tu préfères crever pour lui, ou vivre pour moi ? »
Décadence.
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se sentir pathétique était quelque chose de faible, dégoutant aux yeux de certaines personnes, indignant, voir même décourageant. chacun avait sa façon de voir les choses, pour ma part, je ne pouvais que comprendre mon cadet. il y a quelques mois encore, j'étais à la même place que lui, cherchant absolument à me foutre un flingue sur la tempe et ainsi repeindre mon appartement de mon sang. bien que cette vision soit des plus sublimes pour de véritable sadique, elle n'a rien de réconfortant ni même de doux. pourquoi parler de douceur ? parce que c'était surement ce qui m'avait manqué lors de cette période et aujourd'hui encore, je regrette de ne pas avoir été aidé à ce moment là de ma vie. si j'avais eu ne serait-ce qu'une seule personne pour m'aider et me soulever, je n'aurais pas eu ce foutu cancer, je n'aurais jamais eu cette envie de créer une drogue pour en suite la revendre sur le marché, je n'aurais peut être jamais été si violent et je n'aurais surement pas finis en prison, pourtant, une part de moi ne regrettait pas ce dernier passage. sans cet évènement, je n'aurais jamais connu le jeune décoloré et sans ça, je ne serais surement pas là aujourd'hui. sa personnalité m'avait déjà attiré dès lors qu'un pied a pénétré dans cette cellule, depuis je ne l'ai jamais lâché et je ne le ferais jamais. « Plutôt crever que t'abandonner. » les mots étaient froids, sans âme, tout comme moi au final. le voir de la sorte me rendait fou intérieurement, il était clair comme de l'eau de roche que je refusais de le laisser partir, de le laisser mourir et m'abandonner. soupirant doucement, il ne me restait qu'une solution pour parvenir à mettre fin à ses envies morbides. glissant ma main dans la sienne, je retourne calmement éteindre la lumière de la pièce, le trainant derrière moi silencieusement avant de regagner le lit, m'allongeant sur ce dernier avant de l'attirer contre moi. une fois le cadet allongé contre le matelas, je me glisse sur lui, glissant cette fois-ci mes deux mains dans les siennes tout en l'observant longuement, détaillant son visage à peine éclairé de la lumière de la nuit. « Tu préfères crever pour lui, ou vivre pour moi ? »
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Re: Décadence × Perkyu | Jeu 17 Sep - 21:57 Citer EditerSupprimer
Salis ma peau comme si elle était encore propre.
The tattoo is the mark of the soul. It can act as a window trought which we can see inside, or it can be a shield to protect us from those who cannot see past the surface. |
✖ Il n'y a plus rien qui me retient, plus personne d'assez présent pour m'empêcher d'en finir dès ce soir, personne à part Percy. Toutes les choses, tous les gens qui comptaient pour moi ont fini par me tourner le dos, tous au même moment, sans me laisser une seule seconde de répit. En l'espace de quelques mois, je me suis retrouvé derrière les barreaux pour un crime que je n'avais pas commis, à la suite de quoi mon meilleur ami a probablement rêvé de me tuer, et l'a en quelque sorte fait avec ses mots, et mon grand frère en a fait de même. Lui qui représentait tout pour moi. Mon modèle, mon héros, ma seule et unique racine à laquelle je m'accrochais comme si ma vie en dépendait, probablement parce qu'elle en dépend vraiment. Et jamais je n'oublierais la déception que j'ai pu lire dans son regard, le jour où il est venu me voir en prison. Le seul pour qui je me battais vraiment, l'unique personne pour qui j'aurais vraiment été prêt à tout, je l'avais déçu. Et c'est à ce moment là, quand j'étais perdu dans le noir que Percy est arrivé, comme une petite luciole éclairant faiblement mon univers sombre. Et au fil du temps, sa lumière a gagné en puissance et me permet maintenant de voir beaucoup mieux le chemin que j'avais perdu. Mais est-ce suffisant pour que je décide de le suivre ? Cette lueur d'espoir est-elle assez puissance pour m'empêcher d'abandonner ? Je l'ignore. Et j'ai peur d'y croire, peur de m'accrocher à lui et qu'il me laisse tomber par la suite, peur de faire une fois de plus confiance tant ma dernière expérience a été désastreuse. Mais il ne m'a jamais fait de mauvais coup, il n'a jamais profité de ma faiblesse alors peut-être, oui peut-être que je devrais le croire, le suivre. Peut-être qu'il le pense vraiment lorsqu'il dit qu'il préférerait crever plutôt que de m'abandonner. Peut-être pas aussi, mais j'ai envie d'y croire. Juste une fois. Alors je le laisse s'emparer de ma main et me guider à travers la pièce, et mes phalanges serrent un peu plus les siennes lorsque la chambre se retrouve de nouveau plongée dans le noir, mais je ne proteste pas. Pas même lorsqu'il m'incite à me rallonger d'ailleurs, puisque je le fais sans broncher, ne le quittant pas des yeux. Sa question me fait frissonner, et je reste quelques instants silencieux, totalement perdu. Alors il veut vraiment que je reste en vie ? Il veut que je vive.. pour lui ? Déglutissant difficilement, mes lèvres s'entrouvrent mais aucun son n'en sort, comme si la boule formée au fond de ma gorge bloquait les mots. Alors je lâche l'une de ses mains pour l'appuyer doucement contre sa nuque et ainsi le rapprocher encore un peu de moi, jusqu'à ce que nos lèvres se rencontrent. Je ne sais pas si je vais y arriver, mais je veux essayer. Pour moi, pour lui. Faire de Percy ma raison de vivre. |
© GASMASK |
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Re: Décadence × Perkyu | Dim 20 Sep - 13:31 Citer EditerSupprimer
il me rendait fou, en bon comme en mauvais terme, il me rendait fou et faible. il pouvait faire de moi ce qu'il voulait, m'aimer ou me détester, jouer ou me jeter, libre à lui. ma dépendance me rendait surement aveugle, je me laissais depuis longtemps maintenant, sombrer dans ce sentiment que j'avais connue il y a longtemps, mais n'étant sûr de rien, le silence était préférable, surtout à ce sujet là, surtout maintenant. au delà cette dépendance, il y avait ce sentiment de peur et d'inquiétude que j'avais à son égard, sans pour autant lui en faire part tous les quatre matins. je cherchais à prendre soin de lui, chassant ses vieux démons et essayer de faire de moi son seul et unique être démoniaque, bien que protecteur et non destructeur, contrairement à d'autre. tatouer sa peau était pour moi une façon de faire de lui mon miens, c'était une excuse parmi tant d'autre, mais connaissant son amour pour l'art du tatouage, c'était la seule façon de le voir constamment, ou presque. c'était presque fourbe et honteux comme comportement, mais d'une certaine façon, c'était pour son bien et pour le mien également. il est tout ce que j'ai pu détester en moi il y a plusieurs mois, tout ce qui est censé me répugner aujourd'hui et pourtant, je ne peux m'empêcher d'être accroc à lui, à sa souffrance et sa folie. D'une certaine façon, je me nourrissais de lui et de sa façon d'autre, cherchant un équilibre à travers lui. aussi fou que cela puisse paraitre, il apaisait la fureur et le déséquilibre qui faisait parti de moi depuis trop longtemps maintenant, sa présence était donc devenu indispensable à ma vie. je le laissais faire, m'embrassant à sa guise, bien que je ne comprenais que très peu la raison de son geste. j'entrai donc dans cet échange, relâchant sa main encore prisonnière de la mienne pour venir glisser mes doigts sur la peau délicate et torturé de son torse, faisant de ce simple baiser, un échange plus que passionnel. c'était un jeu dangereux, mais impossible de lutter contre ça, contre lui. ma vie et mon âme lui appartenait, je me fichais royalement de savoir si cela me détruirait encore une fois, ou non. je viens à rompre le baiser, évitant d'éloigner nos lippes, laissant ainsi mon souffle chaud s'écraser contre ses douces lèvres. « T'es une drogue. T'es ma drogue, sans toi je suis rien tu comprends ? »
Décadence.
ALEY MOON KYU FEAT. YANG PERCY
il me rendait fou, en bon comme en mauvais terme, il me rendait fou et faible. il pouvait faire de moi ce qu'il voulait, m'aimer ou me détester, jouer ou me jeter, libre à lui. ma dépendance me rendait surement aveugle, je me laissais depuis longtemps maintenant, sombrer dans ce sentiment que j'avais connue il y a longtemps, mais n'étant sûr de rien, le silence était préférable, surtout à ce sujet là, surtout maintenant. au delà cette dépendance, il y avait ce sentiment de peur et d'inquiétude que j'avais à son égard, sans pour autant lui en faire part tous les quatre matins. je cherchais à prendre soin de lui, chassant ses vieux démons et essayer de faire de moi son seul et unique être démoniaque, bien que protecteur et non destructeur, contrairement à d'autre. tatouer sa peau était pour moi une façon de faire de lui mon miens, c'était une excuse parmi tant d'autre, mais connaissant son amour pour l'art du tatouage, c'était la seule façon de le voir constamment, ou presque. c'était presque fourbe et honteux comme comportement, mais d'une certaine façon, c'était pour son bien et pour le mien également. il est tout ce que j'ai pu détester en moi il y a plusieurs mois, tout ce qui est censé me répugner aujourd'hui et pourtant, je ne peux m'empêcher d'être accroc à lui, à sa souffrance et sa folie. D'une certaine façon, je me nourrissais de lui et de sa façon d'autre, cherchant un équilibre à travers lui. aussi fou que cela puisse paraitre, il apaisait la fureur et le déséquilibre qui faisait parti de moi depuis trop longtemps maintenant, sa présence était donc devenu indispensable à ma vie. je le laissais faire, m'embrassant à sa guise, bien que je ne comprenais que très peu la raison de son geste. j'entrai donc dans cet échange, relâchant sa main encore prisonnière de la mienne pour venir glisser mes doigts sur la peau délicate et torturé de son torse, faisant de ce simple baiser, un échange plus que passionnel. c'était un jeu dangereux, mais impossible de lutter contre ça, contre lui. ma vie et mon âme lui appartenait, je me fichais royalement de savoir si cela me détruirait encore une fois, ou non. je viens à rompre le baiser, évitant d'éloigner nos lippes, laissant ainsi mon souffle chaud s'écraser contre ses douces lèvres. « T'es une drogue. T'es ma drogue, sans toi je suis rien tu comprends ? »
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