Décadence.

ALEY MOON KYU FEAT. YANG PERCY

tell 'em this boy was made for loving. tell 'em this heart doesn't stay to one. i'll be the same, never changed for nothing it's all i know, never learned much more. mama called me destructive, said it ruined me one day cause every woman that loved me i seemed to push them away. that's real life.

si tout avait été simple, ouvert à tous, aurais-je pu connaitre sa personne ? l'aurais-je même croisé dans la rue, dans l'établissement ? si j'avais continué ma vie en angleterre après ma rupture, aurait-il fait parti de ma vie ? je ne pense pas. je suis même sûr que mon chemin aurait jamais croisé le sien, pourtant le destin l'a voulu autrement. on ne l'a pas mis sur mon chemin pour rien. de ce fait, être ici avec lui, dans cette situation, ça n'a rien d'anodin. au diable les remises en questions, les doutes et autres points négatifs, si il est avec moi, ici dans cette chambre et dans mes bras, c'est parce que ça devait arrivé, alors pourquoi je cherche à retarder ce qu'il doit arriver ? par peur ? je ne devrais même pas avoir peur. il fut un temps, j'aurais couru après lui pour l'avoir, je n'aurais eu aucun respect pour son soit disant couple, comme je l'ai fais avec la pute qui me sert actuellement d'ex, hors cette fois-ci, je suis resté à l'écart, observant, attendant. un signe de protection et de respect caché dans l'obscurité, alors que son âme se faisait progressivement détruire par un malveillant. mon travail était de réparer ce qu'il détruisait en lui malgré l'amour que le jeune blond pouvait porter à l'autre déchet. au final, je n'ai rien fait de plus qu'attendre et reconstruire ce qui finissait par finir en ruine au fond de lui. donc non, ça n'a rien de volontaire, ça n'a rien de dicté, guidé ou provoqué, si il fait parti de ma vie, c'est pour la seule et unique raison qu'il ne doit plus en sortir. malheureusement, le garder auprès de moi reviendrait à lui offrir un aller simple vers l'enfer, prenant la même du diable en personne. est-il capable de supporter ça ? de supporter d'aimer un démon ? une âme détruite et avide de destruction ? je n'en suis pas si sûr, mais pourtant je le désire tellement. autant physiquement que amoureusement. il est si attrayant. mes mains ne cessent de caresser chaque parcelle de peau, alors que mes yeux le dévore tout entier à chaque fois que ces derniers se posent sur lui, j'en reviens presque à être jaloux et hargneux envers celui qui autre fois, eut la chance de poser ses mains sur lui, le pourrissant progressivement. alors qu'il ne faisait que le détruire, je n'étais là que pour retirer la pourriture qu'il pouvait lui transmettre, rendant difficilement cette âme impure, pure. ou plutôt, essayant. progressivement, le jeune blondinet était devenu une drogue, une dépendance, ma terrible obsession. à ce moment même, il vaut peut être mieux que je baisse ma garde, le laissant agir à sa guise, me détruisant plus que je ne le suis déjà, ou alors, dans le cas contraire, faire de moi quelqu'un de vivant. ses gestes sont tellement enivrant que je ne peux m'empêcher de fermer les yeux. comment fait-il pour me rendre si dépendant en si peu de temps ? alors que ses mots ne font que me faire revenir dans cette foutue réalité, je viens à chercher ses lèvres des miennes, les frôlant dans un premier temps avant de chuchoter contre elles. « Tu m'as réservé dès le premier jour. A l'instant même où mon regard a croisé le tiens, sans même t'en rendre compte, idiot. » Une pulsion, un désir hors du commun, je viens à dévorer clairement ses lippes alors que je force le plus jeune à basculer vers l'arrière, l'allongeant délicatement contre le matelas, reprenant ainsi ma place initiale au dessus de son corps. mes mains, aussi gourmandes qu'elles puissent être, glissent lentement sur sa peau, descendant lentement le long de ses cotes alors que je ne cesse de prendre plaisir à redécouvrir sans cesse le gout de ses lippes. une tentation, un désir, une obsession, un nouveau sentiment. il devait devenir miens, c'était une évidence.