sombre
Le deal à ne pas rater :
Code promo Nike : -25% dès 50€ d’achats sur tout le site Nike
Voir le deal


    :: Défouloir :: 2015

vos gueules les gueux :: feat. Minri

Invité
Invité
avatar
 
vos gueules les gueux :: feat. Minri | Ven 7 Aoû - 12:57
Citer EditerSupprimer

         
Vos gueules les gueux
Minri & Yiming

         
         


Dans la vie, il y a beaucoup de choses que je déteste. D'abord, je déteste faire des créneaux, j'y arrive pas, ça m'énerve et je trouve que mon visage n'est pas au top de sa beauté quand je suis énervé. Évidemment, il y a les gueux aussi que je déteste, malheureusement pour moi il n'y a que ça dans cette maudite université. Mais pire que les gueux, il y a les gueux qui gueulent. Et pire de chez pire encore, il y a les gueux qui gueulent quand MOI je travaille. Depuis que je suis dans ce repaire de mécréants et de crèves la faim, j'ai pris l'habitude d'aller travailler dans la bibliothèque. Il faut dire aussi que je suis dans le dortoir le plus abominable du monde : les Gumiho sont sûrement les personnes les plus bruyantes sur terre, alors entre ceux qui ont des têtes de tueur, ceux qui ont le caleçon en fusion et essaie de sauter sur tout ce qui bouge et ceux qui font juste du bruit parce qu'ils aiment en faire, je crois que le nombre de fois où j'ai eu des envies de meurtre en l'espace d'une journée a littéralement explosé par rapport à mon quota habituel (qui était déjà quand même vachement élevé). Mais le pire du pire dans tout ça, c'est qu'ils ME CALCULENT A PEINE ces salopiauds ! Alors je les méprise encore plus fort pour me venger. Na.

Je suis donc installé sur une table de la bibliothèque, seul avec mes bouquins de cours, concentré sur ce que je lis. En fait, j'espère être tellement bon qu'on finisse par me proposer de sauter une classe. Comme ça, je passerai une année de moins dans cet enfer et c'est tout ce que je demande. Le problème, c'est qu'à quelques tables de la mienne, une bande de marauds habillés comme des clochards (ils ont pas honte de porter du Celio franchement ? Pfff) a décidé de parler comme si ils étaient dans un boudoir. Sauf qu'on est dans une bibliothèque et que moi JE VEUX TRAVAILLER ! Très énervé d'être dérangé comme ça, je pousse un grognement pas content et me lève, prêt à les menacer de faire virer leurs pères de l'usine si ils ne se taisent pas tout de suite. Je ne suis plus qu'à deux tables d'eux quand ce que dit l'un d'eux me saute à l'oreille :

« Moi j'me ferai bien MinRi, la bleue tu sais ? Elle a un d'ces culs putain, un truc de malade... »

Je fronce les sourcils. Je la connais MinRi, elle est dans la même fraternité que moi. C'est même l'une des seules dont j'ai retenu le prénom parce que je la déteste encore plus que les autres. Mais en même temps, ça m'énerve d'entendre des gueux débrailler parle d'elle comme ça. Parce que quand on insulte un Gumi, on m'insulte un peu moi aussi vu que je suis de la même maison qu'eux, que je le veuille ou non. Je fronce donc les sourcils, pas content.

« J'ai entendu dire que c'était une vraie salope, enchaîne un autre en se bidonnant comme un troll dont il a la tête d'ailleurs. J'suis sûr que tu lui files 10 balles et elle te fait la totale entre deux cours ! »

Ok, là c'est trop, ça m'énerve vraiment vraiment beaucoup. Je me poste droit devant leur table et leur jette à tous le regard le plus dédaigneux que j'ai dans mon répertoire : c'est celui du SUPRÊME DEDAIN GOLD LIMITED EDITION OF THE LIFE. Tout de suite ça jette un froid à la table des 3 débiles. Que le show commence. Je remets lentement mes cheveux en place, pour les mettre archi mal à l'aise avec mon silence puis je sors mon porte-monnaie et je regarde un peu à l'intérieur avant de dire :

« Rien qu'avec ce que j'ai dans mon porte feuille là maintenant, je suis capable de vous rendre chômeur pour le restant de vos jours, même si vous sortez d'ici avec le plus beau diplôme du monde. Alors si vous vous voulez pas que vos familles finissent à mendier sous un pont pour les 15 prochaines générations, je vous conseille petit 1 : de fermer vos sales gueules de gueux ignares et étrangers aux règles de l'hygiène parce qu'on est dans une bibliothèque ici et qu'il y en a qui bossent et petit 2 : de ne plus JAMAIS insulter un membre de ma fraternité. Chacun d'eux vaut mille fois plus que vous alors maintenant, cassez vous avant que je n'appelle mon garde du corps pour qu'il vous refasse le portrait et rectifie l'angle de vos jambes ! »

Les 3 clodos se lèvent précipitamment et se barrent de la bibliothèque sans demander leur reste. Je fais un petit sourire, super fier de moi et sors mon portable pour prendre un selfie (je suis beau quand je suis satisfait) et le poster sur mon blog en écrivant « Moi après avoir achevé 3 attardés. ». Mais en regardant de plus près la photo que je viens de prendre, je remarque qu'il y a un truc en plus sur la photo... Je me retourne et là...

« HO MON DIEU LA GUEUSE ! je m'écris en voyant MinRi. Tu m'as fait peur, on a pas idée d'effrayer les gens comme ça avec une tête pareille ! »

'Manquait plus qu'elle soit là celle-là. Mais quelle journée nulle mon dieu...

         
AVENGEDINCHAINS


PS:
Invité
Invité
avatar
 
Re: vos gueules les gueux :: feat. Minri | Lun 10 Aoû - 2:16
Citer EditerSupprimer
Vos gueules les gueux.
Wu Yi Ming & Choi Min Ri

Il était rare de me trouver à la bibliothèque. Une fois n’est pas coutume comme on dit. Je préférais cent fois me défouler à l’extérieur, sur les terrains de sports. Mais j’avais repris mes études pour une seule chose : apprendre les langues. Ce qui me permettrait de réaliser mon rêve de voyager dans le monde. Vous avez déjà vu une petit coréenne partir à l’étranger ? A part prendre des photos de tout et de rien, elle ne savait pas faire grand-chose. Moi, je voulais bien plus que cela. Hormis gagner assez d’argent pour m’y rendre, il fallait savoir communiquer avec les gens des différents pays. Et pour cette raison, je me devais d’apprendre les langues. C’était dans cette optique que je m’étais rendu à la bibliothèque à la recherche de bouquins sur la grammaire et le vocabulaire anglais. Ma plus grande hantise. J’avais appris le français sans trop grande difficulté, ainsi que l’italien en autodidacte, mais l’anglais… Je ne comprenais pas pourquoi j’avais tant de difficultés avec cette langue. Peut-être à cause de la prononciation un peu particulière ? Je n’en savais rien. Les bras remplis d’une dizaine de livres, je me dirigeais vers une table de libre. Alors qu’en passant à côté d’une bande de petits merdeux, je les entendis parler de moi. Encore que me dire que j’avais un de ces culs, je pouvais le prendre comme un compliment. A la limite, qu’il aimerait me sauter aussi. Mais me traiter de salope, voire de pute que l’on pouvait fourrer entre deux cours, c’était inacceptable. Déjà, j’avais jeté mes bouquins sur la table dans un gros boum, de rage. Bien décidé à leur dire ma façon de parler, je me dirigeais vers eux. Alors qu’il ne restait que quelques mètres, un jeune homme me recoupa, se plantant devant les trois idiots. Je m’arrête, l’observant. Il me fallut quelques secondes avant de le reconnaitre. N’était-ce pas le petit Wu Yi Ming arrogant et imbu de sa personne ? Que faisait-il ? Il aurait presque réussi à me faire oublier mon but premier avec son apparition digne d’un pokemon sauvage. Je me hissais sur la pointe des pieds, me tordant le cou espérant apercevoir ce qu’il pouvait bien fabriquer pour méduser ces trois couilles molles. Puis, en tendant l’oreille, je l’entendis. Il était entrain de régler le problème par l’argent. Un de ses défauts qui avait le don de m’énerver au plus haut point. Pourtant, pour une fois, je laissais cela de rigueur, car il avait pris ma défense. Malgré tout ce que le petit roi pouvait dire, il avait pris la défense de la pire gueuse de son royaume. Je souris d’un air satisfait. C’était qu’il pouvait être adorable le petit là ! La scène aurait pu être parfaite, tel un prince prenant la défense d’un pauvre innocente et faisant fuir les malfrats, et pourtant, il devait tout gâcher un prenant un selfie de lui-même qu’il posterait sans doute sur les réseaux sociaux. Je me postais derrière lui, prenant la pose moi aussi, sans oublier de tirer la langue et de lui faire les oreilles de lapin. Je sursautais, faisant un bond en arrière quand il se mit à hurler dans la bibliothèque silencieuse. Instinctivement, je lui donnais une tape sur la tête pour le faire taire, mettant un doigt devant la bouche. « chuuut ! Parles un peu moins fort, on se trouve dans une bibliothèque bon sang ! » Je l’attrapais pas le bras pour le tirer à ma suite, oubliant mes bouquins sur la table, un sourire taquin sur les lèvres. « Alors comme ca, on est d’humeur chevaleresque ? On court au secours de jeunes femmes en détresse ? »

Emi Burton
Invité
Invité
avatar
 
Re: vos gueules les gueux :: feat. Minri | Mar 11 Aoû - 16:58
Citer EditerSupprimer

         
Vos gueules les gueux
Minri & Yiming

         
         


J'aime déjà pas quand on me dit quoi faire, mais j'aime encore mois quand on me tape la tête comme si j'étais un gamin de 6 ans. Du coup, je suis MinRi qui me traîne derrière elle de très (mais alors VRAIMENT très) mauvaise grâce, en tirant une tête de 6 pieds de long pour bien lui faire comprendre (et faire comprendre au monde entier au passage) que j'ai pas envie de la suivre. J'espère pour elle que pendant qu'on sera loin de ma table, personne n'aura l'idée de me voler mes affaires parce que sinon, je lui demande de tout me rembourser ! Et compte tenu du fait que même mon cahier de brouillon a sensiblement le même prix que celui d'une Rolex, elle devra sûrement vendre sa maison et demander 2 crédits pour réussir à tout me rendre. Bien fait pour elle, cette sale mécréante. Je sais même pas pourquoi j'ai décidé de l'aider, je suis vraiment pas malin des fois... Sûrement un moment de faiblesse...

Une fois que nous sommes hors de portée des oreilles indiscrètes (ou pas) de la bibliothèque, elle se tourne vers moi, toute contente en me rappelant l'erreur que j'ai fait tout à l'heure. Je croise les bras sur ma poitrine et grogne en regardant dans une autre direction : son air enjoué là, il me donne envie de la désenjouer fissa.

« A la base, je te rappelle que j'étais pas allé les voir pour toi la gueuse, je voulais juste qu'ils la bouclent, je finis par lâcher avec toute la mauvaise foi que j'ai en stock (et j'en ai vraiment beaucoup). Tu as juste été... un prétexte pour les menacer encore plus sévèrement, j'ajoute en tapant nerveusement du pied. »

Je DÉTESTE cette situation : cet interrogatoire débile là, avec cette gueuse qui va croire maintenant que je leur porte un peu d'intérêt à elle et sa fraternité de malheur... Je me renfrogne encore plus et la préviens quand même, pour être sûr qu'elle se fasse pas d'idée et surtout qu'elle aille pas raconter cet épisode tragique de ma vie à tous les autres Gumi :

« Enfin ça sert à rien de te faire une montagne de tout ça hein, je te méprise toujours autant. C'est juste que je suis une personne qui aime pas les... le... la méchanceté dans le dos gratuite. »

Mais qu'est ce que je raconte moi ?! J'ai l'impression de devenir comme l'autre débile de ChungSu qui dit des choses sans queue ni tête à longueur de journée ! Bon, reprend toi YiMing, tu es un dieu vivant et cette fille n'est qu'une gueuse. Tu as été gentil avec elle, voilà, c'est un fait, maintenant fais lui comprendre qu'il faut qu'elle passe à autre chose.

« Toi et les autres Gumi, vous êtes des gueux mais même si ça me désole, je suis aussi un Gumi maintenant alors oui, PEUT ÊTRE que ça m'arrive PARFOIS sur un malentendu de prendre votre défense mais c'est vraiment parce que je sais que désormais, on me met dans le même sac que vous et que je veux pas que ce sac entache ma beauté, compris ? »

Bon, maintenant j'espère qu'elle apprendra jamais que c'est moi qui ai payé le meilleur plombier de la ville pour réparer les douches de notre dortoir parce que c'est probablement l'acte dont j'ai le plus honte. Mais en même temps, l'administration était tellement longue pour nous envoyer un réparateur ! Et moi, je peux pas passer une demie journée sans prendre de douche, c'est tout bonnement IMPOSSIBLE. Alors j'ai pris les devants. Bon, c'est vrai que j'étais pas obligé après de lui demander de s'occuper aussi des toilettes des filles qui fuyaient mais ça, c'était juste parce que... parce que... ho et merde, ça commence à m'énerver tout ça ! Il faut que je sois un peu désagréable avec elle pour compenser sinon je sens que je vais avoir une poussée d'urticaire.

« Je suis quand même surpris de te voir dans une bibliothèque la pouilleuse. J'avoue que j'étais persuadé que tu savais pas lire en fait... »

Voilà, là c'est mieux.

         
AVENGEDINCHAINS
Invité
Invité
avatar
 
Re: vos gueules les gueux :: feat. Minri | Ven 28 Aoû - 3:16
Citer EditerSupprimer
Vos gueules les gueux.
Wu Yi Ming & Choi Min Ri

Yiming avait vraiment le profil du stéréotype même du petit fils de riches que je détestais au plus haut point. Je crois qu’on était d’ailleurs d’accord sur ce point, vu la façon dont il avait d’arborer une mine de déterré pour le simple fait de devoir me suivre. Au fond, je ne sais pas vraiment pourquoi je l’avais tiré par le bras, me demandant de me suivre. Je crois que j’avais juste envie de quitter les lieux et de mettre le plus de distance entre ces étudiants et moi. J’avais beau faire celle que ca n’atteignait pas, j’étais une femme. Et ca nous touche les critiques, même si on dit le contraire. Je ne savais pas ce que j’avais bien pu dire ou faire pour qu’ils pensent cela de moi. Je m’en fichais bien au fond. Mais ils auraient pu éviter de parler ainsi alors que je pouvais aisément les entendre. Heureusement pour eux, j’avais assez d’amis pour me dire que ce n’était qu’une infime minorité qui pensait de la sorte. Enfin je l’espérais. Sincèrement. Alors, le sourire aux lèvres, je cachais que j’étais blessé, préférant lui montrer que tout allait bien et que je le remerciais de son aide. Je haussais les épaules en l’écoutant dire des âneries. « Que t’y ait allé pour moi ou pour toi, le résultat final est le même. Ça ne change rien à la donne. » Je lui enfonçais un de mes doigts manucuré dans les côtés en guise de mise en garde. « Cesses de m’appeler gueuse. Ou la roturière pourrait bien faire tomber le prince de son trône chéri. » Je détestais ses manières. Je détestais sa façon de parler et les mots qu’il utilisait pour me désigner. Pourtant, je me bornais à me dire qu’il y avait une autre personne la dessous. Que comme moi, à sa manière, il cachait ses faiblesses sous ses offensives de fils à papa. Je me forçais à ne pas m’arrêter aux apparences et à voir au-delà. Cependant, il fallait bien avouer qu’il ne me facilitait pas la tâche. Il m’insupportait vraiment. Mais son intervention d’un peu plus tôt prouvait qu’il avait bon cœur, mais qu’il ne voulait personne s’en apercevoir. « Tu as raison. Tu dois défendre ton peuple. Il ne faudrait pas que tes partisans se retournent contre toi n’est-ce pas ? Sinon il se pourrait qu’une seconde révolution française se passe ici, à Séoul. Et là, je ne donne pas cher de ta tête. » Je fis le geste avec mon doigts, suivant les courbes de mon cou, lui mimant la décapitation. « Couic ! » dis-je un peu plus fort comme pour lui faire peur avant d’éclater de rire sous ses yeux ébahis. Je m’arrêtais bien vite, soupirant d’exaspération. « Il est narcissique en plus de cela. On se croirait dans Nana de Zola version masculine. » Déclarais-je suis un ton agacé. Yuming De Zola. Mmmh. Ca sonnait drôlement bien. Un jour je lui payerais un miroir pour qu’il puisse s’admirer dedans toute la journée et puisse se dire à qu’elle point il s’aime. A moins qu’il ne le fasse déjà ? Bref. Je mis mains sur mes hanches, l’observant sévèrement. Ne sachant si je devais répondre à de telles provocations ou non. « Ce n’est pas parce que j’ai été élevé par ma grand-mère dans les faubourgs de la ville que je n’ai pas suivi des cours Monsieur Jesaistout. D’ailleurs je suis persuadé que je sais parler plus de langue que tu ne le sauras jamais. » Oui, je répondais. Je n’avais pas ma langue dans ma poche, je ne pouvais pas juste l’écouter et juste la fermer. Alors oui, je répliquais, même si ça avait plus l’air d’une bagarre de maternel que de deux étudiants à l’université. « Je voulais te dire merci, mais je crois que tu n’en as pas besoin vu ton attitude. » concluais-je enfin.

Emi Burton
Invité
Invité
avatar
 
Re: vos gueules les gueux :: feat. Minri | Jeu 17 Sep - 0:36
Citer EditerSupprimer
Vos gueules les gueux.
Wu Yi Ming & Choi Min Ri

ELLE M'A MENACÉ LA ! J'ai bien vu son petit geste de mort là, elle veut que je meurs ! La révolution dont elle parle, je suis persuadé que si un jour elle a lieu, ce sera elle qui la mènera. Elle serait capable de planter ma tête sur un pique cette sale gueuse, je suis sûr que c'est juste parce qu'elle est jalouse de ma magnificence. En même temps, je pense que je ne peux pas vraient lui en vouloir pour ça : qui ne serait pas mort de jalousie en voyant l'être parfait que je suis ? Je ne sais pas. Mais malgré sa tentative d'intimidation, je me ressaisie rapidement et hausse un sourcil en croisant les bras sur ma poitrine pour bien lui montrer que son petit sketch de pouilleuse rebelle ne m'impressionne PAS DU TOUT. Mais alors, vraiment vraiment pas.

« Avant de commencer une révolution contre moi la gueuse, n'oublie pas que la moitié de ceux qui ont fait couper la tête du roi ont fini par perdre la leur aussi. A ta place je ne ferai pas la maline comme ça, espèce de pseudo Robespierre. »

Bon, par contre je dois avouer que j'aime bien l'idée que le reste des Gumis soit mon peuple. Ils sont complètement débiles pour la plupart mais si il le faut je ferai l'effort de ne pas être trop regardant sur leurs capacités intellectuelles. Même pour ChungSu. Et ça vraiment, c'est un acte de conciliation à ne pas ignorer, preuve que je serai un bon souverain particulièrement tolérant. Par contre la comparaison avec Nana de Zola me plaît beaucoup moins. Est ce que j'ai vraiment l'air d'un acteur libertin pouvant pousser au suicide par méchanceté et prêt à faire le trottoir ? Non, sûrement pas. Il faut pas abuser non plus quand même non mais ho ! Je fronce les sourcils et réplique à mon tour :

« Je ne sais pas combien de langues tu parles et honnêtement je m'en moque comme de ma première tétine en or massif. Et tant mieux pour toi si tu as suivi des cours, peut être que si j'en avais quelque chose à faire d'une pouilleuse comme toi je serai rassuré ! En attendant, je m'en fiche de tes remerciements, je te l'ai dit, je n'ai pas fait ça pour toi. J'étais juste là au mauvais moment et ma conscience m'a poussé à agir point. Si j'avais su que je me ferai traiter de prostituée narcissique bon pour la guillotine en intervenant, crois moi que je les aurai laissé balancer leurs sales rumeurs à ton sujet sans bouger le petit doigt ! »

Non mais vraiment j'hallucine, les coréens sont vraiment un peuple d'ingrats qui ne savent même pas ce qu'ils veulent ! A quoi bon s'épuiser à prendre leur défense, franchement ! C'est vraiment dans ce genre de moment que j'ai qu'une envie, c'est de retourner en Chine chez moi. Au moins, il n'y a personne pour me contredire ou quoi, tout le monde est à mes ordres et je me fais jamais insulter ! Comme Minri m'a vraiment énervé, je brandis mon portable devant elle et prends une photo de sa tête de pouilleuse en mettant le flash pour l'éblouir, histoire qu'elle soit encore plus moche que d'habitude. Puis je pousse un ricanement et dis en montrant sur mon écran la sale face qu'elle a :

« Voilà, maintenant j'ai un gros dossier sur toi, si tu essaies de me faire chier, je montre ça à tout le dortoir et je détruis ta réputation vraiment pas légitime de nana la plus canon des Gumis ! »

Je suis vraiment fier de moi, ça c'est un coup de maître parce qu'à sa place, je serai déjà en train de me liquéfier de honte hinhinhin.. Elle va voir ce qu'il en coûte de me provoquer cette mocheté. Et comme je veux vraiment pas qu'elle efface la photo, je me barre en courant en direction des toilettes des hommes pour m'y enfermer, là où elle pourra jamais me suivre parce que toute fille qui a un minimum d'éthique et de pudeur n'irait pas dans les toilettes des hommes, c'est logique. Enfin, on parle de Minri alors je sais pas si je suis vraiment à l'abri ici en fin de compte...

Emi Burton
Invité
Invité
avatar
 
Re: vos gueules les gueux :: feat. Minri | Dim 1 Nov - 21:57
Citer EditerSupprimer
Vos gueules les gueux.
Wu Yi Ming & Choi Min Ri

J’étais sur le point d’éclater de rire en l’observant, certaine qu’il était en pleine réflexion intense sur ma personne, se demandant si mon geste n’avait pas une autre signification comme une quelconque rébellion. C’était certain que si je devais partir en guerre face à lui, c’était sans hésiter que je mènerais les troupes jusqu’à la victoire. Et comme pour me donner raison, il y fit référence. Un sourire narquois naissant sur le coin de mes lèvres, j’étais fière de ma connerie, et de l’avoir fait réagir si vite, m’amusant plus de la situation qu’autre chose. « Oui, mais moi, je ne ferais pas la même erreur qu’eux ! Je te ferais couper la tête tout en restant dans l’ombre. Jamais on ne pourra dire que c’est moi ! J’aurais ma gloire dans le silence. » Dis-je toute bas pour ne pas trop déranger ceux qui travaillaient derrière nous, ce qui donna à ma voix un ton plus théâtrale, presque menaçant. Regardez-moi ce petit fils à papa de gosse de riche, se vantant d’avoir une tetine en or massif. D’un côté, ca expliquait pas mal de choses. Je pouvais comprendre pourquoi il était si frustré. Une frustration due à son enfance pouvait rester longtemps des années plus tard. Il suffisait de me voir avec l’eau. J’en avais une peur bleue depuis que j’avais failli me noyer dans le lac lors de mon enfance. C’était pareil avec sa tétine. Avoir une chose dure et froide dans sa bouche lors de son enfance n’avait pu que le rendre pareil. Froid et distant. Pour la suite, mon geste partit seul. Ma main s’écrasait sur sa joue, provoquant un bruit sec contre sa peau. Quelques têtes se retournèrent vers nous sans oser dire quoi que ce soit, restant silencieux, ils attendaient de voir la suite, comme dans une de ces séries pour ado, contant de prendre une pause dans leur travail probablement. Je ne souriais plus. Et mon regard n’avait plus rien de chaleureux. Je n’avais rien fait pour qu’il mérite de me traiter de la sorte. Je voulais bien être patiente et supporter ses caprices de riches de mes deux, mais il y avait un moment où ma patience avait aussi des limites. Et il l’avait largement dépassé. Et pour ne pas arranger les choses, c’est le moment qu’il choisit pour sortir son portable, prenant une photo de moi avec le flash. Je fermais les yeux, éblouie et surprise. « Qu’est que tu fous ? » pestais-je, une main devant le visage, plus énervée que jamais. J’hallucine. Ce mec n’est vraiment qu’un gamin. « Waw. Quel dossier ! J’ai peur ! » lachais-je exaspéré par son comportement, n’ayant toujours pas digérée ce qu’il m’avait dit plutôt. Je jetais un coup d’œil à sa photo, et ne trouvait pas qu’elle était si moche que cela. Je le vois prendre la fuite sans vraiment comprendre ce qui lui prend d’un coup. N’ayant pas terminé de lui faire part de que j’avais à dire, je le poursuivis, m’arrêtant devant la porte qui donnait dans les toilettes des hommes. Osant les épaules, j’ouvris la porte pour pénétrer à mon tour dans la pièce. J’avais grandis avec deux frères, et squattais souvent l’appartement de mon meilleur ami et de son cousin, j’avais donc l’habitude de partager la salle de bain avec des hommes. Ce n’était franchement pas différent ici. Deux jeunes hommes étaient occupés à leur petite affaire à l’urinoir. Aucun des deux n’était Wiming. Ils firent une drôle de tête se rhabillant vite fait bien fait en m’apercevant, me jetant de drôles de regards. Ce n’était pas cette mésaventure qui allait arranger ma réputation, mais au fond, je m’en fichais bien. Cherchant le gumiho du regard, je trouvais ses pieds dépassant d’une cabine. Je m’approchais donnant un coup de pied dans la porte verrouillé. « Sale morveux ! Sors de là ! T’as assez joué avec ma patience. Si tu ne sors pas de là, je défonce la porte et je te fais bouffer tes mots de gosse de riche de mes deux. » Et dieu savait que j’en étais capable. La boxe m’avait appris à avoir conscience de ma pleine force. Je pouvais me montrer menaçante de mon petit mètre soixante. J’étais menue, mais j’étais une véritable boule de nerf. « Sors de là et assumes tes actes un peu dans ta vie ! Et surtout, apprends à écouter les autres un peu ! » Il fallait que quelqu’un lui montre la vérité en face, et je me portais volontaire pour cette corvée.



Emi Burton
Contenu sponsorisé
 
Re: vos gueules les gueux :: feat. Minri | 
Citer EditerSupprimer

Une petite réponse rapide

Aller en hautAller en bas