some friendship are worth more than gold

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Re: some friendship are worth more than gold | Mer 26 Aoû - 16:39

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bobae&yegi

Bien sûr que dans l’idéal, je préférais la voir heureuse, avec Shin. Mais s’il y avait des obstacles à leur bonheur, je le comprenais aussi totalement. Ca ne servait à rien de forcer les choses, pour finalement se retrouver dans le mur. L’amour c’était une chose, mais ça ne faisait pas tout. S’il suffisait d’aimer pour être heureux en couple, ça se saurait depuis longtemps. Shin et Bo Bae en était d’ailleurs l’exemple vivant. Je ne doutais pas de leur amour l’un envers l’autre. Je la croyais quand elle me répétait à plusieurs reprises qu’elle l’aimait, qu’elle n’aimait que lui. Mais ce n’était pas leur amour que je remettais en cause ici... Non, c’était plus profond que ça. Elle même me le disait, c’est compliqué. Mais c’était mon rôle de l’aider à essayer d’y voir plus claire... si je ne le faisais pas, qui le ferait ? Je voulais lui faire comprendre que pour être avec Shin, elle devait oublier tous les autres. Mais elle mettait en avant un argument auquel je ne pouvais répondre. Son absence était le gros point noir dans leur relation, en j’en avais conscience. Pourtant, je ne voulais pas le lui montrer. « Le temps, la distance... c’est des éléments qu’on doit supporter, Bae. » C’est long, mais on n’a pas toujours le choix. Je la voyais sortir du lit, s’éloigner. Je ne voulais pas la voir pleurer, je voulais la consoler. Mais d’un autre côté, je ne voulais pas l’oppresser non plus. Alors je la regardais faire, sans la suivre. La voir me lancer à la figure tout ces faits, ça me faisait mal. Ca me faisait mal de la voir aussi perdue, et surtout de voir que je n’avais aucun remède miracle pour l’aider. J’étais juste une oreille impuissante, et presque inutile. Dans un sens, je la comprenais. Son mec n’était pas là, et de l’autre côté, elle se retrouve avec un autre, avec qui elle s’est toujours bien sentie. Elle veut avancer, mais elle a juste l’impression de faire du surplace. Il n’y avait rien de pire dans une relation, que d’avoir l’impression de ne pas avancer. Mais elle devait prendre sur elle, du moins essayer.

Quand elle me dit que Shin se faisait battre pendant 5 ans, je fus complètement scotchée. Je ne savais pas quoi dire. Mais je réalisais que lui aussi avait son lot de problème, et je pensais sincèrement que s’il le pouvait, il serait là, plus présent pour elle. J’étais partagée. Je voulais lui dire que je la comprenais, et que ça devait horrible d’attendre sans jamais savoir où l’attente allait mener. Mais d’un autre côté, je voulais aussi lui faire comprendre qu’en amour il fallait parfois faire des concessions, aussi douloureuses pouvaient-elles être. Je finis par me lever pour aller en sa direction. Je la pris dans mes bras, caressant son dos comme une mère caresserait le dos de son enfant. « Tu es tout sauf égoïste. ». Elle réagissait juste comme n’importe qu’elle autre fille l’aurait fait à sa place. Non, elle faisait même mieux. « Je ne sais pas si j’aurais eu ta patience, ton courage... » Et ce que je disais, je le pensais réellement. « Oui, t’as merdé, c’est un fait.... mais t’as tellement encaissé pendant toutes ses années, que c’est normal qu’à un moment donné, tu dérapes.» Je desserrai légèrement l’étreinte, pour pouvoir enfin voir son visage. Puis, je pris soin d’essuyer avec ma main son visage encore un peu humide. « Bae, il a souffert. Et il souffre encore. S’il ne t’a rien dit, c’est qu’il a ses raisons. Il a peut-être merdé lui aussi, mais tu dois lui pardonner, comme lui devra te pardonner à son tour. Je sais que tu n’en peux plus, que tu es à bout. » Je fis une pause, avant de reprendre. « Ca ne peut plus continuer. J’en ai marre de te ramasser à la cuillère à chaque dois qu’on parle de lui. Tu dois lui poser un ultimatum. Vous devez vous parler les yeux dans les yeux, être franc l’un envers l’autre. Sans ça, vous n’irez nulle part... » La vérité pouvait parfois blesser, mais je préférais être totalement franche avec elle, comme je l’avais toujours été. « J’aime pas te voir dans cet état là... »

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Re: some friendship are worth more than gold | Mer 26 Aoû - 17:53

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bobae&yegi

Tenue x
Je n’aurais pas su trouver meilleure endroit que de me réfugier dans ses bras. J’ai envie d’éclater en sanglot mais ça ruinerait la soirée. Je vais me contenir et chasser ma peine. Je ne sais plus quoi faire. Enfin … si je sais ce que je dois faire. Mais je dois trouver le courage de le faire. J’ai déjà tout avoué à Shin à mon propos. La drogue, les deals, les dettes, comment je me suis retrouvée à la rue, comment je m’en suis sortie. Les hommes qui me poursuivaient, la raison de mes bleus, la raison du sang qu’il trouvait parfois sur mes t-shirts. J’ai craqué parce que sans lui je n’arrive à rien. J’ai l’impression de me mener toute seule à ma propre mort. Je suis fatiguée. Lassée. Vidée. Je ne sais plus j’ai envie d’avancer. Je ne sais même pas si j’ai la force de rester à la même place. Shin, Kan, Benjen, Jae Mi. Ces noms tournent dans ma tête dans une danse interminable et ça me donne le vertige. Taz se rajoute doucement à ma folie et j’ai envie de craquer. De tout envoyer chier. J’ai envie de partir. De partir loin. De tout recommencer à zéro. Mais je sais, je sais que je serais incapable de vivre sans eux le temps d’une journée. Alors je me laisse étouffer. Ce n’est pas vraiment de leur faute. C’est surement la mienne, bien que j’aie souvent du mal à comprendre … et Hwan Baek. Je ferme les yeux un peu plus forts en m’accrochant à la seule relation stable et normale que j’ai. Sans Ye Gi je crois que j’aurais pété les plombs depuis longtemps. J’aurais lâché l’affaire, j’aurais … non j’en sais rien. J’aurais juste passée mes nuits à pleurer parce que c’est tout ce que je sais faire. J’aimerais pouvoir contrôler les choses, me rendre plus forte, savoir prendre les BONNES décisions. Mais j’y arrive pas, je suis une fragile, le cœur tout mou. J’ai l’impression de sans cesse couler. Et j’ai peur de perdre ceux que j’aime. Et c’est cette peur panique qui domine ma vie. J’aimerais pouvoir m’en débarrasser mais c’est viscéral. J’écoute les conseils de Ye Gi en la laissant me sécher mes larmes. Je renifle. Je la regarde. Elle n’a pas l’air en colère, elle semble juste aussi perdue que moi. Je prends une longue inspiration en levant les yeux vers le ciel pour chasser l’énième sanglot qui menaçait de secouer mes épaules. « Tu as raison … » soufflais-je en essuyant mes joues. Je baisse mon regard vers elle et vient me blottir entre ses bras. « Je dois lui parler … je ne lui en veux pas je crois … pas beaucoup mais c’est surtout que je veux … que je veux juste être là pour lui. Je sais que j’ai l’air faible, non … je sais que je le suis, mais … mais pour lui je serais capable de déplacer des montagnes. Et je suis sûre qu’à deux on serait beaucoup plus fort. » Ça oui, j’en étais persuadée. Je m’écartais doucement en soupirant pour chasser mes larmes qui se tarissaient enfin. « Je veux juste être là putain … » c’était là le souci. Je voulais juste être là, dans sa vie, et quand il était là, j’étais incapable de lui dire ou de le montrer. J’étais même persuadée qu’il me trouvait distante … parce que je l’étais à trop me poser de question. Secouant la tête je relevais le visage vers ma meilleure amie « Je suis désolée de toujours ramener ma relation sur le tapis quand on est ensemble … mais t’es la seule à qui je peux en parler. » Déposant un baiser sur sa joue, je la pris une dernière fois dans mes bras pour savourer sa chaleur et me détache enfin. « J’ai acheté des masques et des produits de soins la dernière fois … je les ai gardé pour quand on se verrait. Tu veux qu’on en mette. » J’avais le bout du nez rougi, et les yeux encore humide. J’avais l’air d’une enfant. Mais mon sourire doux donnait à un mon visage des airs moins pathétique. Ouvrant mon tiroir je lui montrais deux masques pour la peau, un tigre et un panda, qui seront aussi amusant que bien faiteur pour notre peau.

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Re: some friendship are worth more than gold | Jeu 27 Aoû - 13:03

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bobae&yegi

Je voyais là où elle voulait en venir. Je la comprenais à 100%. Mais c’était peut-être ça le problème. Si j’arrivais à penser comme un mec, comme Shin, peut-être que j’aurai pu être plus utile dans cette situation. Mais bon, j’étais déjà satisfaite qu’elle arrive à mettre des mots sur ses sentiments. Je savais qu’elle était prête à tout pour lui, et en retour, j’espérais que lui était aussi prêt à tout pour elle. Mais elle marquait un point : à deux, ils seraient capable de tout surmonter. J’espérais de tout cœur qu’ils arriveraient enfin à se retrouver totalement. Cependant, je me doutais aussi que ce serait difficile. « Juste... prends-toi moins la tête, réfléchis-moins, sois plus spontané, et ça roulera bien, enfin mieux. » Il n’y avait pas de recette miracle. Je ne pus m’empêcher de rire nerveusement quand elle s’excusa. Elle n’avait pas à être désolée, elle ne me dérangeait pas du tout, au contraire. C’est plutôt si elle ne se confiait pas à moi, si elle ne se plaignait pas à moi, que je me sentirais lésée. Je détestais la voir pleurer, mais je me plaisais à pouvoir lui donner mes conseils. J’ai toujours eu tendance à faire la ‘maman’ avec les gens qui m’entouraient, et j’aimais les conseiller. C’était tout particulièrement le cas avec Bo Bae et Bo Ja, même si la dernière était beaucoup plus têtue. J’avais tendance à écouter plus que parler. En même temps, j’étais plus réticente à m’épancher sur mes états d’âme, c’était surement un trait de caractère qui me ferait défaut un jour. Bref, je tenais absolument à la rassurer sur le fait que jamais l’écouter ne me dérangerait, et que je serai toujours là pour elle. « Heeey, ne redis jamais ça ! Je serai toujours là pour t’écouter, tu le sais très bien. Si ce n’était pas pour toi, je ne serai même pas là ce soir. ».

J’aurai encore pu écouter ses confidences pendant des heures, mais il est vrai que s’attarder et s’attrister dessus n’arrangerait pas les choses. Et quoi de mieux qu’une petite séance relaxation pour essayer de se changer les idées. « Très bonne idée ! » C’est vrai que ça me ferait le plus grand bien, vu la tête de zombi que je me trainais depuis plusieurs jours. « Laisse, c’est moi qui m’occupe de toi ce soir. » Je lui pris les masques des mains, et la laissait se rasseoir, me plaçant en face d’elle. Je la laissais attacher ses cheveux, pendant que je sortais le masque de son emballage. « On va réveiller la tigresse qui sommeil en toi ! » Je lui posais donc délicatement le masque en forme de tête de tigre sur le visage, en faisant bien attention à ne laisser aucun pli sur sa peau. Ce qui était bien avec ce genre de masque, c’est qu’ils étaient faciles à appliquer par soi-même, mais ça faisait toujours plaisir de se le faire appliquer. Une fois le mien aussi appliqué, je jetais un coup d’œil vers mon sac avant d’y prendre mon téléphone « J’ai besoin d’un nouveau fond d’écran. » lui dis-je en riant. Je m’amusais donc à prendre quelques clichés où nous enchainions les poses à la fois mignonnes et plus bizarres... « Ca plus un massage, et tu vas être déjà un peu plus détendue, laisse-moi faire. » Je me plaçai derrière elle et commençai à lui masser le creux de son cou. Je voulais que mon bébé soit détendue, qu'elle se relâche, qu'elle soit moins crispée, bref, qu'elle oublie l'espace d'un moment tous ces démons qui la hantaient.

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Re: some friendship are worth more than gold | Ven 4 Sep - 18:18

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bobae&yegi

Tenue x

Moins me prendre la tête ? Est-ce que c’était seulement possible. Moins me prendre concernant Shin c’était impossible. Improbable. Irréalisable. J’analysais tout. Je repensais à tout. Je ressassais tout. Je passais en boucle et en boucle la moindre de nos dispute, le moindre mot qu’il a pu prononcer. C’était mon genre de me faire des films et de me monter la tête toute seule. Alors j’avais bien besoin de ma meilleure amie pour me faire redescendre et me calmer. J’étais vraiment … une hystérique putain. Surtout dès que ça concernait Shin. J’avais déjà du mal à réfléchir en temps normal mais alors quand on parlait de mon petit ami … je partais en live total. Relevant mon visage vers ma meilleure amie je ne pus qu’accepter qu’elle prenne soin de moi. Je lâchais un petit rire qui se voulait confiant et la suivit alors qu’elle m’appliqua le masque. J’avais attaché mes cheveux n’importe comment, enfin suffisamment haut pour qu’ils ne viennent ne pas se perdre sur mon visage et gêner la pose du masque. Je fixais ma meilleure amie pendant qu’elle le faisait et me retint de sourire quand je lui chatouillais les cuisses. J’avais envie de la taquiner et de la faire rire. L’embêter était une de mes occupations préféré. Je fermais les yeux en savourant la douceur de ma Ye Gi. Je lâchais un soupir de bien être en murmurant les lèvres serrées « On t’a déjà dit que tu étais parfaite bébé ? » Je tentais de bouger le moins possible mais j’avais soudain envie de parler. La texture agréable du masque sur ma peau me fit frissonner et je la regardais le mettre à son tour et lui lança amusée « T’es sexy en lionne amour » avant de rire malgré moi. Je pris des poses ridicules devant son téléphone, éclatant de rire en cachant mon sourire. Les photos n’avait aucun sens mais nous étions mignonne dessus et c’était agréable de passer du bon temps comme ça. Je l’attirais à moi et fit semblant de poser un baiser sur sa joue alors qu’elle prenait des photos. « Oh non regarde celle-là ! » j’éclatais de rire assez pour que mon masque bouge. Putain, faut que j’arrête. Mordillant ma lèvre je fis signe à ma meilleure amie que je ne bougeais plus et que je ne parlais plus ! Me laissant tomber sur le lit je l’attirais à moi. Allongés sur le dos, je regardais le plafond. Puis, prise d’une pulsion, j’attrapais mon marqueur noir qui s’en allait à l’eau facilement, et souleva le t-shirt de ma meilleure amie pour dévoiler son ventre. Il ne suffit que d’un regard et un sourire complice pour qu’elle sache ce que j’allais encore faire. J’avais pris l’habitude de toujours dessiner sur son ventre, comme une fresque vide que j’adorais redessiner encore et encore. Je traçais des arabesques sur son ventre que j’entre coupais de point noir. Ça avait son charme et sa peau si bronzée ne faisait que ressortir d’avantage mes dessins. Je glissais sur son bas ventre, la chatouillant surement un peu, et remontait sur ses hanches. Je traçais autour de son nombril un soleil inca. Je déposais un baiser sur son ventre une fois mon chef d’œuvre finis et lui sourit. « Fini bébé ! On va retirer nos masques ? »

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Ce moment détente me faisait le plus grand bien. Il nous faisait le plus grand bien. Je pense qu’on avait bien besoin de ça toutes les deux, pour des raisons différentes, mais c’était une nécessité. Et qui de mieux que ma meilleure amie pour passer un tel moment ? C’était bon délire, léger, sans prise de tête, et en ce moment, elle comme moi, avions besoin de passer des moments comme ça. J’allais précieusement garder les photos que j’avais prise sur grâce à mon téléphone. Je pense que ça allait bien me faire rire de les revoir sur le chemin pour aller à l’université ou au boulot. Ou même dans les moments où elle allait me manquer parce que l’on se voyait peu. Bref, c’était une initiative dont je profiterai bien plus tard. « On est parfaites toutes les deux bébé, mais on est les deux seuls à le savoir pour l'instant. » Oui, oui je n’étais pas objective mais qu’importe. Mon bébé et moi étions les filles les plus parfaites du monde et tant pis pour ceux qui ne l’avaient pas encore remarqué. Des fois il m’arrivait d’avoir juste envie de m’enfuir loin avec elle pour, l’espace d’un instant, tout oublier, se faire oublier, et ne penser à rien. C’était bien utopique comme idée mais je sourirai rien qu’en y pensant. Enfin, j’essayais de ne pas trop bouger le visage pour ne pas détruire mon masque, même si Bo Bae avait un peu plus de mal que moi. Puis, allongée sur le lit, le regard perdu à regardé le plafond, je senti le haut de mon top se lever. Projetant mon regard vers le bas, je vis Bo Bae s’attaquer à mon petit bidon. Elle avait l’habitude de faire des petits dessins sur mon ventre, et j’adorais ça. J’avais l’impression d’être une princesse arabe avec des tatouages au henné sur le ventre. Je ne pus m’empêcher de rire à chaque fois que les chatouilles me faisaient frissonner. « Tu vas finir par devenir une pro!». Puis le temps d’enlever était arrivé. J’avoue, il m’arrivait d’avoir la flemme et de les gardes pendant des heures, mais on allait essayer de bien faire les choses là. Je me levai donc avec elle, pour enlever nos masques et ensuite rincer nos visages. J’en profitai d’ailleurs pour mieux voir ses dessins au miroir. Pour rire, je m’amusais à mimer une petite danse du ventre en murmurant une petite mélodie de danse orientale. « Appelle moi princesse Yasmine » dis-je en pouffant de rire. Puis, je lançai toujours sur le temps de la rigolade « T’imagines si un jour on pouvait partir dans un pays du Moyen-Orient, ou même autre part... ça serait énorme. » Je savais que c’était impossible pour le moment vu comment nous étions hyper occupées et surtout bien fauchées, mais on avait le droit de rêver non ? Je savais que c’était impossible maintenant, mais pourquoi pas plus tard, quand nos situations auront changés. Il était difficile de se projeter dans le futur au niveau relationnel, mais avec Bo Bae c’était différent. Dans cinq, dix, quinze ans, je me voyais toujours à ses côtés. « Bébé, promet moi que quoi qu’il se passe dans le futur, rien ne changera entre nous. » Les relations avaient des hauts et des bas, mais avec Bo Bae, il n’y avait eu que des hauts, et j’espérais que ça resterait comme cela pour toujours.

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Tenue x

J’aimais ça, dessiner sur son corps. Si ce n’était pas le ventre c’était les cuisses. Et si ce n’était pas les cuisses, c’était ses bras. Elle était ma toile et j’utilisais ce feutre comme seul outils. Elle était déjà une œuvre d’art à elle toute seule. Souriant en coin j’avais fini mon œuvre avec une pointe de malice et l’entrainait déjà à travers les couloirs pour nous engouffrer dans la salle de bain. On retira rapidement nos masques et je me rinçais le visage abondamment. Ca me donnait toujours un teint de bébé c’est fou. J’adorais ce genre de produit pour ma peau. Je ne le faisais malheureusement pas assez souvent mais ça faisait un bien fou ! Surtout de pouvoir le faire avec Ye Gi, ca rendait le moment tout de suite beaucoup plus intéressant et amusant. Essuyant mon visage dans une serviette un peu rèche, je la regardais s’amuser à faire une danse du ventre. Elle était magnifique. Les princesses du Moyen Orient avaient tout à lui envier. Elle était belle ma Ye Gi, vraiment belle. Et dès qu’elle souriait mon cœur lâchait. J’aurais pu tomber amoureuse d’elle, j’en suis sûr. Je souris attendri en approuvant « Princesse Yasmine te va super bien mon bébé. » assurais-je en m’asseyant sur le rebord de la baignoire. « T’es belle ma princesse. » murmurais-je les yeux dans le vague, un sourire doux aux lèvres, la serviette tapotant sur mes joues. Je relevais mes yeux vers elle, un peu surprise, mais fini par me prendre au jeu. « C’est vrai … mais je préfère la côte ouest des états unis bizarrement. Ou bien … l’Australie ! Ouais l’Australie ça me tente bien ! » Je me mets à rêver de ses pays chauds et de cette vie qui parait toujours plus simple au soleil. Un jour on pourra rêver de s’envoler loin. Loin de Séoul, loin de la Corée. Loin de mes problèmes. Et qui sait … peut-être qu’au bout du monde une famille m’attend. Cette pensée me surprend et je finis par secouer la tête en souriant. Famille de quoi ? Je l’ai déjà ma famille. Shin, Ye Gi. Ma famille. Je me relève et m’approche d’elle pour essuyer les quelques gouttes qui coulent dans son cou et lève mon regard surpris vers elle. Sa question me déroutait parce que, bizarrement, je n’y ai jamais pensé. Je me glisse alors dans son dos et l’enlace tendrement en posant mon menton sur son épaule. « Comment je suis supposée quitter la femme de ma vie hm ? » murmurais-je, les lèvres posés sur sa peau par pudeur. Je n’osais pas vraiment la regarder en disant ça, mais je finis par croiser son regard avec un sourire presque timide. « Ye Gi t’es la seule personne qui a toujours su rester à mes côtés, qui m’a jamais déçu et que, il me semble, je n’ai jamais déçu. » je dépose un baiser sur sa joue et la tourne vers moi. « Pourquoi tu me demandes ça soudainement ? » je caressais sa joue avec une moue inquiète, je replaçais quelques-unes de ses mèches de cheveux qui masquaient son visage. « Je te le promets mon bébé. » murmurais-je en déposant un baiser sur son nez, je voulais la rassurer et qu’elle ne s’inquiète pas. « Rien ne pourra ne nous séparer je te le promets. » et j’étais si sûre de moi à cet instant qu’elle pouvait le voir dans mon regard assuré que je plantais dans le sien. « J’ai quelque chose pour toi. » lui murmurais-je malicieuse. Je me mis dos à elle et retira mon t-shirt. Elle pouvait d’ores et déjà admirer le tatouage qui prenait une large partie de mon dos, mais ce que je voulais lui montrer était tout aussi captivant. Plaquant mes mains sur mes seins je me tournais vers elle pour lui montrer mon dernier tatouage en date ! Je voulais lui faire la surprise, et surtout voir sa tête pour avoir sa vraie réaction. Dans le fond j’espérais que ca lui plaise, et quand bien même j’ai fait ce tatouage pour moi, il n’en restait pas moins que son avis comptait de toutes les façons. « Tu aimes ?! » demandais-je soudain toute excitée.

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bobae&yegi

Les Etats-Unis... je n’y étais jamais allé et pourtant c’était bien une destination qui m’intéressait aussi. En fait, pas mal de destinations me faisaient rêver, juste la simple énonciation de l’idée de partir m’enjouait déjà. L’Australie était aussi une destination à laquelle j’avais pensé à maintes reprises, aussi bien pour le tourisme que professionnellement. Et puis à ce qu’il paraît, il y avait un gros contingent de coréens en Australie, alors c’était assez intéressant pour ceux qui avaient peur du dépaysement... enfin ce n’était pas vraiment mon cas, étant donné le fait que j’étais plutôt adepte du dépaysement et de la déconnexion total. Enfin bref, tout ça pour dire que, qu’importe la destination, je serai chaude Mirelle ! « Tant qu’on est ensemble, on pourra rendre dingue la plus pourrie des destinations » lui répondis-je en riant. Au quatre coins du monde, ce qui m’intéressait aussi principalement c’était de profiter de sa présence. Je n’imaginais décidément plus ma vie sans elle, et c’est pour ça que je lui avais posé cette question. L’entendre dire ces mots me fit grandement chaud au cœur, et dire que c’était réciproque serait un euphémisme total. Elle ne m’avait encore jamais déçu, et je me disais qu’elle n’allait jamais le faire. Il m’est souvent arrivé d’avoir peur des relations trop fusionnelles, mais avec nous, c’était différent. On l’était, sans trop l’être. On était à la fois similaires et complémentaires. Bref, c’était à la fois inexplicable et si compréhensible... seules nous deux pouvions vraiment comprendre les tenants et les aboutissants de notre relation. « Tu ne m’as jamais déçue non plus, et je sais que si je ne devais compter que sur quelqu’un, se serait toi ». Elle et Bo Ja étaient ce que j’avais de plus précieux au monde, et ce que je voulais garder à tout prix. Mais chacun avait ses défauts et ses travers, et nous y compris. Alors, je ne pouvais m’empêcher de penser qu’à un moment ou un autre, une sorte de rupture pouvait se poser. On se connaissait par cœur, et je savais où est-ce que les points de contentieux pouvaient même se poser. Mais je me faisais peut-être des idées. « Pour rien, t’inquiète... c’est juste une idée comme ça qui m’est passée par l’esprit. » Je la pris dans mes bras à mon tour en ajoutant « Je sais... ».

J’étais plutôt rassuré. Et puis, cela étant dit, je pouvais passer à quelque chose un peu plus sereinement. Je ne pus m’empêcher de lâcher un petit « C’est pas possible ! » en la voyant face à moi, m’exposant ce qui était censée être son nouveau tatouage. « Ca t’as pas fait trop mal j’espère ? » Ca avait dû, vu la grosseur de celui-ci. J’avais toujours admiré les personnes qui arrivaient à sauter le pas et faire des tatouages. Personnellement, j’avais toujours eu peur d’avoir mal ou de regretter. Mais j’étais la première à trouver ça très beau sur les autres. « Il envoie vraiment du lourd... » finis-je par ajouter, en guise de dernier commentaire. « Un jour peut-être je me lancerai pour en faire un. » Elle savait déjà tout sur ma supposé réticence à ce sujet, et même si elle avait essayé de me convaincre à maintes reprises, je n’avais toujours pas sauté le pas. « On devrait en faire un toutes les deux limite, ça me boosterait un peu plus ! ». Ouais, c’était carrément cliché l’image des deux meilleures copines qui se faisaient un tatouage ensemble, mais j’en avais tellement rien à battre de l’avis des autres que ça me passait un peu au dessus de la tête. « Mais bon tu me connais, je vais surement changer d’avis la semaine prochaine » dis-je en tirant légèrement la langue.

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Tenue x

Je l’aime vraiment cette fille. Je n’ai qu’à la regarder pour retrouver le sourire. Je me demande souvent pourquoi elle perd son temps avec moi … mais quand je la vois me sourire comme elle le fait, je sais, je sais qu’elle m’aime vraiment elle aussi. Et je sais qu’elle ferait n’importe quoi pour moi … la serrant dans mes bras je profite de notre proximité. Je sais que j’ai toujours été tactile, que j’ai toujours un geste, une caresse pour faire exprimer ce que je ressens quand les mots me manquent, mais avec elle c’est différent. J’ai les mots, j’ai le temps, mais j’ai besoin de la toucher, comme si je puisais en elle la force qui me manquait. Ça me fait du bien de l’avoir, vraiment, et elle m’a sauvé bien plus de fois qu’elle ne le pense … sa question me fait un peu peur, elle réveille des craintes en moi, comme si j’allais la voir disparaitre du jour au lendemain, comme si notre amitié pourrait un jour finir. Est-ce vraiment possible ? Je renifle doucement en lui souriant et me recule pour lui montrer mon tatouage. Je savais qu’elle aimerait, je savais qu’elle avait les mêmes goûts que moi et la voir s’extasier sur ce tatouage me faisait rire. C’était tout ce que je voulais. Excitée comme une puce j’éclate de rire en approuvant chacun de ses mots « Mais oui !! C’est une putain de bonne idée bébé !! » M’écriais-je les yeux brillants. L’idée qu’on puisse avoir un tatouage en commun me plait. Me plait vraiment. « On peut s’en fait un tout petit ma chérie pour commencer tu sais ! » assurais-je en imaginant déjà un endroit du corps qui ne fasse pas mal. « Ça prendra à tout casser 10 minutes ! C’est largement faisable bébé. » Lui souriais-je avant d’attraper un débardeur pour le mettre sur mon dos. Il est si large sous les bras qu’on peut voir mes côtes, le galbe de mes seins que l’on devine. Je n’ai plus aucune pudeur pour elle, à quoi bon vouloir se cacher. J’entremêle mes doigts aux siens et l’attire à nouveau vers la chambre. « Vernis time ? » proposais-je avec un sourire doux. « J’ai de nouvelles couleurs en plus ! » j’avais fait une folie, enfin, le genre de folie qui consiste à simplement se faire plaisir pour quelques bouteilles de vernis. « Tu choisis bébé je reviens. » lui lançais-je avant de filer vers la cuisine pour nous faire des petits trucs à manger. C’est que j’ai un petit creux mine de rien. Alors je prépare des gâteaux, du lait, du jus d’orange qu’on pourra toujours mélanger à la bouteille qu’elle avait ramené. Et je reviens avec un plateau, sur ma route je croise Kan qui me sourit comme à son habitude, et moi je rougis, gênée de la situation mais il continue son chemin, il se contente de sortir ses chiens. Je referme bien vite la porte de ma chambre, le rouge aux joues et pose tout sur la table de chevet. Je saute sur le lit où je m’assois en tailleur et lance à ma meilleure amie « Bon allez sérieusement, raconte-moi ! Y a pas un garçon qui te plait ?! Au moins un … ? T’as pas eu de pseudo rendez-vous galant ou quoique ce soit ces derniers temps ? » J’étais curieuse, parce qu’il était impensable pour moi qu’une telle beauté n’attire pas le regard des hommes. J’étais au moins persuadée qu’elle s’était faite draguée. Au moins une fois !

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bobae&yegi

Je savais qu’elle allait adorer l’idée du tatouage. Et plus on en parlait et plus je me disais que j’allais finir par me laisser tenter. Après tout, comme elle le disait, commencer par un petit ne pourrait que peu me faire mal. Et puis parfois il fallait savoir supporter la douleur. En plus, l’idée d’avoir quelque chose de vraiment unique qui nous appartenait à toutes les deux me motivaient encore plus. Même si ce n’était pas à ce genre d’heure que l’on prenait ce type de situation, l’idée germait de plus en plus dans mon esprit de manière positive. Enfin, on en reparlait surement plus tard, mais ça me faisait bien plaisir de l’avoir évoqué. « On verra, on verra ! Mais oui, un petit truc pour commencer, ça me paraît déjà raisonnable... A voir ! » lui dis-je en tirant la langue malicieusement, comme pour lui montrer que j’étais toujours susceptible de me déchauffer au dernier moment à cause de ma frousse légendaire. Bref, mes doigts dans les siens, je la suivis de nouveau dans la chambre. En y repensant, on n’avait vraiment rien fait de productif de toute la soirée, mais ça faisait tellement du bien de se laisser aller comme ça. Et ce n’était pas terminé étant donné le fait qu’elle me proposait une petite séance de vernis. C’est vrai que ça me ferait le plus grand soin, parce que niveau manucure, j’étais loin d’être au top en ce moment. Avec le boulot de serveuse, je ne faisais pas vraiment attention à mes ongles qui se cassaient constamment, alors que j’ai toujours été de nature assez précautionneuse. Lui faisant signe de la tête, je la laisser aller à la cuisine pendant que je regardais les multiples flacons de vernis qu’elle m’avait laissé. Il y avait du choix, et c’était donc d’autant plus difficile de se décider. Je pris une lime à ongle dans mon sac, attendant son retour pour continuer. La voyant, les lèvres légèrement rosées, je ne pus m’empêcher de la taquiner « A voir ton teint on aurait pu croire que tu avais commencé la bouteille dans le couloir ! ». Je ne savais pas vraiment ce qui avait pu provoquer cette réaction chez elle, mais ce n’était surement pas l’alcool vu que la bouteille était encore fermée...

Je la laissais revenir vers moi, écoutant ce qu’elle avait à me dire. A ma grande surprise, il semblait que le sujet allait s’orienter sur ma vie amoureuse alors que... comment dire... ça a toujours été un sujet compliqué ? J’ai toujours eu pas mal de relations qui n’ont pas vraiment abouties à ce que j’espérais, sachant que j’ai toujours été une fervente supportrice des relations sérieuses. « Tu sais que je travaille beaucoup en ce moment... j’ai pas vraiment le temps de sortir, et encore moins avec des mecs qui vont me faire perdre mon temps. » Je cherchais quelque chose de sérieux, je ne voulais plus tourner en rond, faire du surplace. Si j’étais intéressée par un garçon ? Non, je ne me sentais pas amoureuse pour le moment, mais oui j’avais commencé à me rapprocher de quelqu’un, dont je ne comptais pas lui parler. On se disait tout, on partageait tout, mais je ne voulais pas lui dire que j’avais vaguement commencé à fréquenter Benjen, sachant tout ce qu’il s’est passé entre eux. Je ne l’avais vu que quelques fois, je n'avais rien fait de mal. C'était juste les premières fois que je le voyais sans avoir à parler de Bo Bae et de Bo Ja, donc c'était assez étrange. Ca ne m'avait engagée à rien, c'était juste que bizarrement, ces rencontres avaient été plus intéressantes et plus agréables que je ne me l'avais imaginé... Mais je ne voulais pas l’évoquer, pas maintenant, et pas avec elle. « Et tu sais que je suis compliquée en matière de garçons... considère que je vais finir vieille fille, ça ira plus vite. ». Ma voix était légèrement tremblante, et mon regard était évasif ; je ne voulais pas croiser le sien. Je voulais à tout prix changer de sujet, ce que je fis donc immédiatement. « Sinon pour le vernis, un rouge vermillon fera l’affaire... ça ira avec ton teint de tout à l’heure. » fini-je par dire avec un rire taquin. « Chacune s’occupe de l’autre, comme d’habitude ? Ca sera plus facile. »

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Tenue x

Je réfléchissais déjà au tatouage que l’on pourrait se faire, quelque chose de discret, de petit, quelque chose qu’elle supportera et qu’elle voudra bien faire. En somme j’avais le choix à une infinité de choses, mais je vouais quelques chose de spéciale, qui nous corresponde toutes les deux. Alors tout en discutant et m’occupant d’elle je continuais de réfléchir et de noter des idées dans un coin de ma tête. Ma bouteille en main j’aurais préféré qu’elle ne remarque pas mon expression que je tentais pourtant de cacher. Mais il ne fallait pas grand-chose à ma meilleure pour comprendre ce qui se passait dans ma tête. Kan passait dans ma tête. J’haussais les épaules en lâchant un petit rire et bu une gorgée à la bouteille. Bien vite j’oriente la conversation vers sa vie amoureuse, je ne doute pas que s’il y avait la moindre info elle m’en aurait déjà parlé … mais ça ne coutait rien d’essayer. Ye Gi me dit toujours tout et c’est en ça que j’apprécie notre relation. Je suis à l’aise de tout lui avouer, tout comme je sais qu’elle est capable de tout me dire. Et ça depuis un moment. Rare sont les femmes que j’aime, et plus encore celle que j’appelle mon amour, ou mon bébé, des surnoms d’ordinaire réservé à Shin. Mais Ye Gi faisait exception à la règle. Elle restait ma femme. Sortant tous les vernis que j’avais, je glissais la bouffe et les bouteilles en nous deux sur le lit. J’affichais une moue déçue qu’elle n’ait pas d’info plus appétissante à me donner. J’aimerais qu’un jour elle vienne me voir en me disant qu’elle a rencontré quelqu’un, que c’est sérieux et qu’elle est heureuse … Je me demande quel genre d’homme saurait prendre soin d’elle … J’imagine un coréen, grand, ténébreux, le genre de mec sur qui on se retourne dans la rue, musclé, avec une barbe de quelques jours sur les joues. Ouais un mec sexy et qui dégage un putain de charisme. En somme je veux ce qu’il y a de mieux pour ma meilleure amie. « Tu finiras avec un mec que la terre entière t’enviera bébé crois-moi ! » assurais-je avec une pointe de défi dans la voix. Je souris en approuvant sa proposition et à sa remarque sur le rouge de mes joues je lui donnais un coup de coussin. J’avais très bien saisie le sous-entendu. Forte heureusement pour elle je n’étais pas trop violente, juste de quoi la décoiffer en riant. « Donne ta main au lieu de dire des conneries. » riais-je en attrapant ses doigts fins. Je m’appliquais à lui mettre du rouge soigneusement. Je voulais faire ça bien. On avait beau être au beau milieu de la nuit, ça ne changeait rien. Nous avions au moins la chance d’avoir des rythmes de vies décalées, mais décalées en même temps. C’était un peu plus facile pour la voir. Elle a des ongles longs que je lui envie, vraiment. Tout comme ses abdos, non mais vous avez vu son ventre ? C’est une beauté ! « Si je dépasse ce n’est pas grave, il y a du dissolvant dans la salle de bain ! » assurais-je comme à chaque fois d’ailleurs. Elle allait finir par en avoir l’habitude à force. Concentrée je finis d’abord une main avant d’attraper mon téléphone pour lancer un peu de musique. « Tu l’as connais celle-là ? » lui demandais-je distraitement en montant le son du téléphone. « Je l’écoute tout le temps en ce moment ! » Je souriais doucement en attaquant sa deuxième main lui laissant le loisir de souffler sur ses doigts si elle souhaitait.

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