Verbal Boxing.

Ju Kan & Choi Min Ri

TENUE -Il était un peu près trois heure du matin alors que je piétinais devant le kurss, attendant qu’on daigne venir m’ouvrir. Les mains dans les poches, le menton rentré au fond de ma veste, j’étais assis sur le bord du trottoir, les genoux ramenés contre mon ventre. J’avais harcelé Kan par message pour le prévenir de ma venue. Il m’avait clairement demandé de ne pas venir. Si il pensait que ca allait m’arrêter, c’était loin me connaitre. Plus il me disait non, et plus j’avais envie d’aller dans le sens inverse. Quand j’avais décidé quelque chose, c’était difficile de m’arrêter. Et si il se bornait à ne pas venir m’ouvrir, je défoncerais la porte de service. J’avais déjà fait face à un kan énervé et ca ne me faisait pas peur. Il en fallait bien plus. Ce qui me gênait en ce moment, c’était la fraîcheur de la nuit. Je me relevais, venant me planter devant la porte, impatiente. Ce bougre ne se décidait pas à ouvrir malgré le nombre de message envoyé. Sortant les mains de mes poches, j’entrepris de tambouriner à la porte. « Kan ! Grouilles de venir m’ouvrir, je me les gèle dehors ! » Je tirais sur mon bonnet pour cacher mes oreilles rougis par le froid. Bon sang ! Qu’est ce qu’il pouvait bien foutre pour prendre tant de temps ? Il baisait une meuf dans l’arrière-boutique ou bien ? Je pris la peine de fumer une clope avant de revenir à l'assaut. Tremblante de froid, je rangeais mes mains dans les poches, commençant à donner des coups de pied dans la porte. « Si tu n’ouvres pas je te la défonce ! » hurlais-je de plus bel. S’il ne se dépêchait pas, un voisin allait appeler la police pour tapage nocturne. Et une visite en garde à vue m’avait plus que suffit. Alors que je perdais espoir, j’entendis un déclic à la porte. Au garde à vous, je me précipitais à travers la porte à peine ouverte, bousculant mon sauveur. « C’est pas trop tôt, il doit bien faire -10 dehors ! »

Verbal Boxing.

Ju Kan & Choi Min Ri

TENUE -Je ne lui avais guère laissé le choix, c’était un fait. Je n’atteignais pas rarement mon but. Avec des efforts, on pouvait toujours parvenir à ses fins. C’était donc le sourire aux lèvres et soulagée que je passais la porte à toute vitesse. La chaleur de la pièce me réchauffait instantanément. « Je sais, c’est ce qui fait que tu t’es décidé à ouvrir cette fichue porte. » lancais-je le sourire aux lèvres. Alors que ces deux molosses de chiens, tournaient autour de moi, je tentais de les caresser. Je sais que je n’aurais pas du, mais j’aimais tellement les animaux. Sans doute avaient-ils senti l’odeur de Garfield, mon gros chat roux sur moi. Je l’avais recueilli alors qu’il pleuvait des cordes, cette pauvre bête. J’avais également une tortue dénommée Sushi dont je m’occupais. Je désespérais mes frères de recueillir les animaux abandonnées. « Encore chaud ? C’est toi qui fout les radiateurs à plein régime oui ! » Lâchais-je en le regardant soudainement, me rendant compte qu’il était en bas de jogging. « Je te dérangeais ? » Il était vrai qu’il faisait une chaleur intenable au kurss. Je tirais mon bonnet, le jetant sur le bar. « Mmmh … Je ne sais pas ! Quand c’est toi qui parle, j’entends le contraire de ce que tu dis. » Dis-je simplement en haussant les épaules. « Aish ! » criais-je en me frottant l’arrière de la tête. « Ca va pas non ? » Je fus tenté de répliquer à grands de coups de pied au cul. Surtout qu’il était bien mis pour ce geste, mais je me retins, me disant qu’il fallait mieux ne pas l’énerver toute de suite. Je n’avais pas envie de me faire foutre à la porte si vite. Je le suivis dans la seconde salle du Kurss où j’avais établis ma salle d’entrainement de boxe. Je le regardais tomber comme une patate molle dans son fauteuil avant de lever un sourcil amusé. J’enlevais ma veste en jeans pour me retrouver en t’shirt trop grand pour moi. Déjà, j’effectuais de petits sauts devant le sac de boxe, prête à me défouler. J’assainis deux-trois coups dans le sac, le faisant tourner sur lui-même avant d’être interrompu par Kan qui se prélassait. Je m’arrêtais pour venir me planter devant lui. « Tu viens taper avec moi ou tu fais le cachalot échoué dans le divan ? »