I fucking hate you. But Damn, i wanna fuck you.
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I fucking hate you. But Damn, i wanna fuck you. | Mar 11 Aoû - 22:48 Citer EditerSupprimer
Une nouvelle dispute avait fini par me pousser à quitter le dortoir des gumiho sans même prendre la peine d’emporter quelques affaires avec moi. Pour des raisons que je ne parvenais pas à comprendre, Bago avait réussi à me mettre hors de moi en l’espace de quelques minutes, me poussant à fuir sa présence dans l’espoir d’aller trouver un peu de réconfort dans un des nombreux bars de la ville. Sans me soucier une seule seconde de ce qu’il pouvait ressentir en ce moment, je quittais le campus pour regagner la zone sud où je passais la plupart de mes soirées depuis plusieurs semaines, entrant d’un pas décidé dans un bar plutôt discret où j’espérais faire quelques rencontres agréables au cours des prochaines heures à venir.
« Un whisky »
Accoudé au bar, je commandais un verre tout en balayant la pièce du regard à la recherche d’éventuelles victimes jusqu’à ce que mes yeux ne se posent sur une silhouette dont je pouvais pas me décrocher. Que faisait-il là, tout seul, au plein milieu de la nuit ? Depuis sa sortie de prison, je l’avais croisé à maintes reprises sur le campus sans jamais trouver l’occasion d’exprimer ma colère. Au lieu de ça, je l’avais clairement fuit et maintenant que je me retrouvais dans ce bar, à quelques mètres à peine de lui, je ne pouvais pas m’empêcher de ressentir cette envie d’aller régler mes comptes avec lui. Le verre pris au piège entre mes doigts tremblants, je buvais son contenu d’une traite avant de prendre mon courage à deux mains pour me diriger jusqu’à sa table. Pour éviter qu’il ne prenne la fuite, je m’asseyais sur la même banquette que lui, à quelques centimètres à peine de sa personne avant de le dévisager ouvertement. « ça fait un bail…pas vrai Moon Kyu ? C’était comment la prison ? » Une part de moi n’arrivait pas à contenir cette haine que je ressentais à son égard pour m’avoir clairement abandonné du jour au lendemain sans me donner la moindre nouvelle tandis que l’autre ne pouvait pas s’empêcher de vouloir se rapprocher de lui encore une fois. Cela faisait trop longtemps que je n’avais pas eu le moindre contact avec lui, trop longtemps que je ne l’avais plus touché, trop longtemps que je n’avais plus senti son odeur qui me plaisait tant autrefois. Malgré les barrières que je voulais me fixer, je ne parvenais pas à contenir cette envie qui me bouffait de l’intérieur. Mon ton avait beau exprimer mon énervement face à la situation, je n’arrivais pas à retenir ma main de glisser sur sa cuisse alors que mes lèvres se rapprochaient de son cou pour se poser sur sa peau. Je le voulais autant que j’avais envie de le frapper. « J’imagine que c’était trop dur de m’en tenir informé, de me contacter. C’est tellement plus facile et lâche d’ignorer, pas vrai ? »
« I hate you but damn, i wanna fuck you »
Feat. #MoonKyu
Une nouvelle dispute avait fini par me pousser à quitter le dortoir des gumiho sans même prendre la peine d’emporter quelques affaires avec moi. Pour des raisons que je ne parvenais pas à comprendre, Bago avait réussi à me mettre hors de moi en l’espace de quelques minutes, me poussant à fuir sa présence dans l’espoir d’aller trouver un peu de réconfort dans un des nombreux bars de la ville. Sans me soucier une seule seconde de ce qu’il pouvait ressentir en ce moment, je quittais le campus pour regagner la zone sud où je passais la plupart de mes soirées depuis plusieurs semaines, entrant d’un pas décidé dans un bar plutôt discret où j’espérais faire quelques rencontres agréables au cours des prochaines heures à venir.
« Un whisky »
Accoudé au bar, je commandais un verre tout en balayant la pièce du regard à la recherche d’éventuelles victimes jusqu’à ce que mes yeux ne se posent sur une silhouette dont je pouvais pas me décrocher. Que faisait-il là, tout seul, au plein milieu de la nuit ? Depuis sa sortie de prison, je l’avais croisé à maintes reprises sur le campus sans jamais trouver l’occasion d’exprimer ma colère. Au lieu de ça, je l’avais clairement fuit et maintenant que je me retrouvais dans ce bar, à quelques mètres à peine de lui, je ne pouvais pas m’empêcher de ressentir cette envie d’aller régler mes comptes avec lui. Le verre pris au piège entre mes doigts tremblants, je buvais son contenu d’une traite avant de prendre mon courage à deux mains pour me diriger jusqu’à sa table. Pour éviter qu’il ne prenne la fuite, je m’asseyais sur la même banquette que lui, à quelques centimètres à peine de sa personne avant de le dévisager ouvertement. « ça fait un bail…pas vrai Moon Kyu ? C’était comment la prison ? » Une part de moi n’arrivait pas à contenir cette haine que je ressentais à son égard pour m’avoir clairement abandonné du jour au lendemain sans me donner la moindre nouvelle tandis que l’autre ne pouvait pas s’empêcher de vouloir se rapprocher de lui encore une fois. Cela faisait trop longtemps que je n’avais pas eu le moindre contact avec lui, trop longtemps que je ne l’avais plus touché, trop longtemps que je n’avais plus senti son odeur qui me plaisait tant autrefois. Malgré les barrières que je voulais me fixer, je ne parvenais pas à contenir cette envie qui me bouffait de l’intérieur. Mon ton avait beau exprimer mon énervement face à la situation, je n’arrivais pas à retenir ma main de glisser sur sa cuisse alors que mes lèvres se rapprochaient de son cou pour se poser sur sa peau. Je le voulais autant que j’avais envie de le frapper. « J’imagine que c’était trop dur de m’en tenir informé, de me contacter. C’est tellement plus facile et lâche d’ignorer, pas vrai ? »
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Re: I fucking hate you. But Damn, i wanna fuck you. | Mer 12 Aoû - 23:53 Citer EditerSupprimer
Just one more night × GUKKYU
Les coudes appuyés sur le bois de la table, mon visage calé contre la paume de ma main, je somnole devant mon verre vide pour la troisième fois. Ce soir encore je n'ai pas envie de rentrer au dortoir pour y voir les Pyobeom me dévisager comme ils le font depuis mon retour. Ils disent que j'ai changé, et sans doute ont-ils raison. J'ai perdu beaucoup de poids, mes iris éteintes surplombent de sombres cernes et mon apparence me rapproche plus de celle d'un mort que celle de quelqu'un en bonne santé. J'ai tout perdu, mais je le mérite certainement. J'ai perdu ma famille, mon meilleur ami et je l'ai perdu lui, celui pour qui aucun je n'ai aucun mot descriptif pour expliquer notre relation. Enfin si nous étions liés avant, maintenant nous ne sommes plus rien. Il m'ignore et se pavane avec ce petit con qu'il présente comme étant son petit-ami. Comme si j'étais invisible, comme si nous n'avions rien vécu ensembles. Après tout je n'avais aucune valeur à ses yeux, il ne restait avec moi que pour mon corps. Sombre connard. Plus que jamais je le déteste, et pourtant je n'arrive pas à l'oublier. Alors je reste là, devant mon verre, à moitié endormi à cause de ma maladie. Je glisse progressivement dans les bras de Morphée avant qu'un parfum familier ne me réveille. Mes cils papillonnent jusqu'à ce que mes muscles se crispent à l'entente de cette voix. Lui, ici. Pourquoi ? Pourquoi maintenant ? Pourquoi comme ça ? À la fois surpris et déstabilisé, je recule jusqu'à me coller au mur et reste silencieux, le dévisageant sans comprendre. Sa main suivie de ses lèvres qui se posent sur mon corps me font frissonner et je me mord discrètement la lèvre, le maudissant de me faire encore autant d'effet. Il m'a manqué, putain qu'il m'a manqué. Mais ses nouveaux mots me calment immédiatement et je chasse sans douceur sa main de ma cuisse. « Tu te fous de ma gueule ? » Pour une fois, ce n'est pas une question rétorique, je ne comprend pas sa réaction. « Pourquoi je te l'aurais dit ? Qu'est-ce que ça peut te foutre hein ?! Monsieur supporte pas quand ses jouets ne viennent pas quand il claque des doigts ? Je veux pas te voir, casse toi.» Le dos toujours collé au mur, je le fusille du regard, souhaitant secrètement vraiment avoir une arme pour pouvoir lui tirer dessus, et qu'enfin il comprenne la douleur que j'ai pu ressentir par sa faute. |
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Re: I fucking hate you. But Damn, i wanna fuck you. | Sam 15 Aoû - 2:00 Citer EditerSupprimer
Just one more night × GUKKYU
Lorsque j’avais appris qu’il était en prison, j’avais d’abord été persuadé qu’il s’agissait d’une mauvaise blague jusqu’à ce que l’on me mette des preuves sous les yeux. Dès lors, je m’étais enfermé sur moi-même en le haïssant chaque jour un peu plus de m’avoir laissé seul sans prendre la peine de me prévenir. Pourquoi avait-il fini en prison ? Comment avait-il fait pour être si peu prudent ? Cet idiot avait préféré prendre des risques stupides plutôt que de penser à moi et cette constatation m’avait tout simplement rendu fou de rage…Raison pour laquelle j’avais fini par rendre visite à Bago dans l’espoir d’y trouver un peu de réconfort. De fil en aiguille et surtout à force de passer mes nuits avec lui, nous avions terminé par officialiser notre « relation » aux yeux des autres tout en sachant pertinemment qu’il finirait par l’apprendre. Je l’avais peut-être fait exprès mais la colère que je ressentais à l’égard de Moon Kyu après avoir attendu toutes ces semaines sans avoir la moindre de ses nouvelles m’avait poussé à prendre des décisions dans le seul et unique but de lui rendre la monnaie de sa pièce. J’étais rancunier. Très. Et cela me poussait à me comporter comme le plus gros des connards à l’égard du décoloré qui n’avait au fond pas fait exprès de terminer en prison. Malgré toute cette haine que j’avais accumulé à son égard, me retrouver près de lui provoquait chez moi des réactions à la fois incontrôlables et contradictoires. J’avais envie de le toucher, de le prendre dans mes bras une nouvelle fois pour profiter de cette proximité qui m’avait tant manqué et à laquelle je n’avais jamais cessé de rêver toutes les nuits. Bien qu’il soit capable de me satisfaire, Bago remplaçait ce qui manquait, me permettait de pas sombrer à chaque fois que mes pensées se dirigeaient vers lui. A chaque fois que je ressentais le besoin de recevoir de l’affection, je me dirigeais automatiquement vers lui en espérant que cela puisse m’aider à combler ce vide qu’il avait créé en s’éloignant de moi aussi soudainement. Je n’étais pas fier d’avoir un tel comportement à l’égard de mon élève, de profiter aussi ouvertement de lui pour ne pas trop souffrir de l’absence d’un autre. Mais je ne pouvais pas faire autrement, je n’y arrivais pas. Lorsque Moon Kyu me repoussait, je grognais sans pouvoir m’en contenir. Après tout ce temps, il continuait à se montrer distant avec moi et je ne comprenais définitivement pas pourquoi il agissait de la sorte. « Qu’est-ce que ça peut me foutre…? » Je répétais sa question en me retenant de ne pas faire voler mon poing dans son joli minois. « T’es un putain d’idiot. Finir en taule, non mais t’es sérieux ? T’es aussi con que ça ? Et ouai j’attendais que tu viennes, ça t’a jamais dérangé avant ça, je me trompe ? » Il m’agaçait, me donnait envie de me défouler sur lui mais je me contenais, simplement parce que le lieu n’était pas approprié. Lui dire qu’il m’avait manqué ? Que son absence m’avait fait du mal ? Impossible, ma fierté me l’interdisait. A la place, je revenais à la charge en reglissant mes doigts sur l’intérieur de sa cuisse que je remontais vers son entrejambe contre laquelle j’exerçais une légère pression. Bordel ce que je le voulais. « me prends pas pour un con, t’as envie de moi je le sais. » |
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Re: I fucking hate you. But Damn, i wanna fuck you. | Dim 16 Aoû - 23:01 Citer EditerSupprimer
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Aussi étonnant que cela puisse paraître, je n'ai vraiment pas envie de revoir In Guk. Il m'a fait trop de mal, depuis le début de cette relation malsaine tout ce qu'il fait est me blesser autant physiquement que psychologiquement. Il me détruit, et même si je sais qu'une part de moi adore ça, je ne peux pas me résoudre à l'accepter. Mais là c'est trop. Comme un con je me suis laissé piéger dans son jeu et même si c'est difficile à admettre, je me suis attaché à lui. Parce que même s'il est le pire des connards, il trouve toujours les mots et les gestes pour me faire faiblir. Je pensais que, peut-être, cela signifiait quelque chose mais en réalité il voulait seulement mon corps. Cet hideux corps trop pâle, trop maigre et juvénile dont la peau abîmée et tatouée est à peu de choses près la seule chose qui recouvre mes os. Ou peut-être qu'il fait ça seulement pour s'amuser. Sauter des gamins naïfs qui finissent par développer des sentiments qui n'ont pas lieu d'être. Dans tous les cas, c'est ce qui m'est arrivé et je lui en veut trop pour vouloir le revoir. Du moins en apparence, la réalité est bien différente. J'avais attendu. Un message, un regard, quelque chose. Mais la seule chose à laquelle j'avais eu droit à ma sortie de prison, c'était de le voir avec l'autre petit merdeux dans les bras. Je n'ai jamais aimé Ba Go, trop proche de mon meilleur ami, de mon grand frère et maintenant même du Gumiho, à croire qu'il le fait exprès. Mais In Guk ne semble pas comprendre mon comportement actuel, comme s'il avait oublié ma jalousie maladive. Comment peut-il m'en vouloir de ne pas l'avoir prévenu pour la prison ? Pour commencer je n'ai même pas son numéro, et donc aucun moyen de le contacter; et surtout, quelle importance ? Je n'ai aucune valeur à ses yeux, je pourrais crever devant lui qu'il ne ferait rien. Il est juste frustré de ne pas avoir plein pouvoir sur moi, rien de plus et c'est pour cette raison que je ne me montre pas coopératif, crachant comme du venin le fond de ma pensée. Cette fois-ci je ne me laisserais pas berner par des paroles en l'air, c'est terminé j'ai arrêté d'espérer ce qui n'arrivera jamais, j'ai arrêté d'attendre In Guk. Fini. Le simple fait qu'il soit là me dégoûte autant qu'il me fait mal, et j'évite tout contact physique qui pourrait me faire faiblir. Il le sait, il connait chaque réaction de mon corps face à son toucher, il peut facilement distinguer mes points sensibles pour pousser mes hormones de gamin paumé à prendre le dessus sur ma raison. Alors malgré mon envie de m'en aller, je l'écoute, et je déteste ce que j'entend. Parce qu'il ment, je le sais. Et il me reproche des choses absurdes. Je marmonne un « Que des conneries » suivi d'un rire nerveux, bouffé par la haine. Il m'attendait ? Foutaises, il voulait juste mon cul et rien d'autre. Un instant d'inattention et sa main se retrouve de nouveau sur ma fine cuisse, remontant sans gêne cette dernière jusqu'à ma braguette. Je ne peux retenir un frisson ainsi que mouvement de recul, attrapant son poignet pour l'empêcher de continuer son petit jeu avant d'arquer un sourcil à sa remarque. Mon regard plonge dans le sien pour lui prouver que ce que je vais lui dire est sincère. « Honnêtement ? Non. Avant j'aurais été prêt à tout juste pour que tu me regardes, mais plus maintenant. Tu veux savoir pourquoi je te l'ai pas dit ? Seuls mes proches étaient au courant, mais si je me souviens bien, tu disais que toi et moi on était rien, pas vrai ? » Je repousse finalement sa main, le fusillant du regard. « Ah et arrête de faire comme si tu m'avais attendu. Tu m'as bien vite remplacé quand t'as vu que je revenais pas, amuse-toi bien avec ce connard. Maintenant pousse toi c'est fini je m'en vais. » |
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Re: I fucking hate you. But Damn, i wanna fuck you. | Lun 17 Aoû - 19:57 Citer EditerSupprimer
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Malgré tout ce qu’il s’était imaginé, tout ce dont il s’était persuadé à mon sujet, je continuais à croire qu’il allait finir par comprendre le fond de ma pensée. Du jour en lendemain et alors que notre relation s’était mise à évoluer, il avait disparu sans me donner aucune nouvelle, sans prendre le temps de se dire que son absence allait me paraître étrange, sans se douter que ce comportement allait me blesser et me pousser à me venger pour lui prouver une fois de plus que je ne dépendais pas de lui. Pourtant c’était le cas, sa présence m’était devenue indispensable à la seconde où nos regards s’étaient croisés quelques mois plus tôt et même si je ne l’avais jamais avoué, j’avais besoin de lui pour me sentir mieux. Je n’avais pas accepté le fait qu’il soit assez stupide pour finir en taule et qu’il n’ait, pas une seule fois, tenté de me joindre pour prévenir de ce pétrin dans laquelle il s’était fourré pour des raisons que je ne connaissais pas. Au lieu de ça, il m’avait poussé à aller voir ailleurs, à combler ce manque qui était vite devenu insupportable. Si aujourd’hui je m’affichais au bras d’un autre jeune homme avec qui le pyobeom avait déjà eu des différents par le passé, il ne pouvait que remettre la faute sur lui. Car s’il ne m’avait pas laissé, jamais je ne lui aurais couru après pour satisfaire mes besoins les plus intimes et jamais nous aurions fini par prendre goût à cette relation que nous avions débuté quelques semaines après qu’il entre en prison. Il aurait beau vouloir blâmer Ba Go, il n’y était pour rien. Les yeux braqués sur lui, j’écoutais attentivement chaque mot qui sortaient de ses lèvres en me renfrognant un peu plus. Moi qui venais d’avouer l’avoir attendu venais tout simplement de me prendre le plus gros vent que la terre ait connu, coupant toute envie que j’avais pu avoir de retrouver cette proximité qui m’avait tant manqué. Alors qu’il repoussait une fois de plus ma main, je restais silencieux pendant qu’il m’expliquait n’avoir même pas cherché à m’en tenir informé, utilisant mes propres remarques contre moi en s’imaginant que cela lui donnerait raison. Tendu et de plus en plus frustré de constater qu’il rejetait une fois de plus toute la faute sur moi, je terminais par esquisser un léger sourire lorsqu’il pointait le doigt sur ma relation avec Ba Go. Alors il était au courant. Le contraire m’aurait été à vrai dire… « C’est si facile d’avoir le beau rôle, pas vrai ? » Malgré son ordre, je ne bougeais pas d’un centimètre, lui bloquant le passage avant de reprendre sur un ton dénué de toute sympathie. « Je vais te dire un truc Moon Kyu. Ce qui arrive en ce moment, c’est de ta faute. Si tu avais pas disparu, je serais pas aller voir ailleurs. Si tu avais daigné décrocher ton téléphone pour m’en informer, tu ne m’aurais pas donné de raisons de me venger. Mais non, tu l’as pas fait. T’as préféré te dire que j’allais attendre bien sagement que tu ramènes ton cul, que j’allais rester enfermé chez moi et refuser de voir d’autres personnes alors que rien ne m’assurait que tu allais revenir. » Je marquais une pause en remarquant que l’un des serveurs s’était arrêté devant notre table et refusais de prendre une nouvelle commande pour me concentrer sur le décoloré. « Lui au moins il était là. Ironie du sort, j’ai appris que tu ne l’appréciais pas. ça tombe bien, pas vrai ? » J’étais ouvertement le connard que j’étais avant qu’il ne parte en prison mais il me poussait à sortir de mes gongs. Il m’avait manqué et oui, je l’avais attendu sauf qu’il ne me croyait pas. |
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Re: I fucking hate you. But Damn, i wanna fuck you. | Sam 22 Aoû - 21:05 Citer EditerSupprimer
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J'ai toujours été une contradition à moi seul, mais à cause de In Guk ce manque cruel de logique n'a fait qu'augmenter. Depuis le premier jour nous nous détestons et un simple regard de travers suffit à nous faire exploser, on passait notre temps à nous battre avant ce fameux jour dans les vestiaires de l'université, jour que je regrette souvent. Comment a-t-il fait pour me faire céder ainsi ? Je le détestais et surtout, j'ai peur des hommes car les seules expériences que j'ai pu vivre avec eux n'étaient en rien plaisantes. Je n'étais qu'un objet, un morceau de viande jeté dans la cage des lions pour satisfaire leur appétit sexuel, jamais depuis je n'avais laissé un autre homme s'approcher. Mais In Guk lui avait réussi. Il m'avait touché, embrassé, déshabillé et plus encore. Son parfum était resté sur ma peau marquée de ses dents et de ses ongles, chaque souvenir de ses mains sur mon corps m'avait hanté pendant des jours et l'absence de ses lèvres chaudes contre les miennes avait été insupportable. J'ai besoin de lui. Parce que même s'il me fait souffrir, même s'il use et abuse de ma naïveté pour obtenir ce qu'il veut de moi, même si c'est un connard que je rêve de tuer, avec lui je me sens différent, vivant. Et je le déteste, oh oui plus que n'importe qui. Parce que malgré tout ça il me rend dépendant, bien trop pour que je puisse me contenter de sexe de temps à autre. J'ai envie, non besoin de plus. Je veux pouvoir être le seul qu'il regarde et touche, et que ses lèvres se contentent des miennes. Il m'a rendu accro à lui, même à ses défauts. Sa violence, son désir de me faire mal, sa façon de toujours vouloir me rabaisser, ses mauvaises habitudes comme par exemple les marques violettes qu'il fixe dans mon cou si sensible et qui restent pendant des jours, ou même sa façon de tirer mes cheveux pour pouvoir croiser mon regard, son envie dévorante, ses gestes brusques, ses grognements rauques, même tout ça m'attire. Ce n'est pas qu'une attraction physique, du moins pas pour moi. C'est plus, bien plus que je n'ose l'admettre, et l'avoir en face de moi à l'écouter me faire des reproches m'écœure, parce que je n'arrive pas à l'imaginer autrement qu'avec Ba Go dans les bras et ça me tue. Mon manque de confiance en moi m'empêche de croire qu'il m'a vraiment attendu, mais le fait que je ne sois qu'un enfant me pousse à avoir une pointe d'espoir, et j'ignore ce qui est le plus douloureux. Le mensonge, ou l'espoir que ce n'en soit pas un ? Ma mâchoire se serre à ses mots et mon poing frappe le bois de la table avant que je ne me redresse, furieux. « Ma faute ? Tu crois que c'est de ma faute si on a fait un coup monté contre moi pour m'envoyer en taule alors que j'étais innocent ?! Tu crois que c'est de ma faute si je t'ai pas contacté ? Non. TU m'as dit que TU m'appellerais quand TU voudrais me sauter et qu'en dehors de ça on aurait aucun contact. Mais putain t'es tellement con, ouvre les yeux ! Je t'attend depuis le tout début, depuis la première fois, maintenant au moins tu vois ce que ça fait. » Sans lui laisser le temps de réagir, je grimpe sur la table pour redescendre de l'autre côté et ainsi ne plus être bloqué entre lui et le mur. « Au moins vous faites une bonne paire de connards nymphos remarque. Allez bye. » |
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