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:: Défouloir :: 2015

nayi × scream

Invité

nayi × scream | Jeu 13 Aoû - 19:47

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scream

N A Y I

y a que toi et moi bébé, il n’y aura toujours que toi et moi.

cela faisait quelques semaines maintenant que cette cicatrice faisait partie de moi. quelques semaines que la personne pour qui j'avais essayé de mourir c'était volatilisé dans la nature, m'abandonnant lâchement tout en brisant la plus importante de nos progresses. j'avais finalement quitté le dortoir ainsi que la fraternité quelques jours après la disparition soudaine du jeune chinois. vivre dans cette chambre où du sang et des larmes avaient pris possession des lieux, c'était devenu chose impossible pour moi. j'ai donc rassemblé mes affaires, prenant le chien sous le bras avant de m'éloigner de cette endroit néfaste, pour ainsi regagner un appartement, loin de l'université. mes seuls amis étaient désormais cette douce et belle morphine, accompagnée de la boule de poil qui était le cadeau que le plus jaune avait reçu de ma part quelque temps après le début de notre relation. un véritable caprice pour le cadet auquel j'avais finis par faiblir, au final, elle aussi a été abandonnée. malgré l'espace et la luminosité de l'appartement, les cadavres de bouteilles trainaient sur le sol, se mêlant aux boites de pizza et vêtements que je changeais chaque jour. un véritable foutoir. je n'avais pas la tête à faire du rangement et encore moins à me nourrir, ci ce n'est d'alcool et de morphine. j'en viens souvent à me demander comment je ne suis pas encore mort. étendu sur le canapé, je dors encore. cela doit faire une bonne heure que je me suis injecté ma dernière dose, soulageant ainsi la douleur de tiraillement sur la cicatrice, mais surtout, pour me forcer à dormir. depuis presque un mois, mon sommeil était provoqué par ce liquide, rien de naturel, ce qui ne manquait pas de s'ajouter à mon manque de sommeil. affaiblis, amaigris, je n'avais envie de rien. mes journées, je les passaient à jouer avec la chienne, me piquer, dormir, boire, sortir la chienne, rien de bien glorieux. alors que mon sommeil commençait à se faire profond, les aboiements de la boule de poil venait à me tirer de mon coma, me forçant ainsi à me lever tout en me dirigeant, titubant même jusqu'à l'animal situé non loin de la porte. suivant du regard la direction dans laquelle elle poussait ses aboiement, je n'avais d'autre choix que d'ouvrir cette dernière, cependant, tomber nez à nez avec son vieux démons n'est pas forcément une bonne chose. « J'ai commandé chinois y a trois heure, pas UN chinois. » lâchai-je froidement, m'adressant à lui comme à un véritable inconnu. bang yibo, comment pouvais-tu venir jusque ici après ce que tu avais fais ? « T'es là pourquoi ? Pour que je fasse la nounou encore ? Désolé, j'ai démissionné, va voir ailleurs, vu que c'est ce que tu fais le mieux, ça ne devrait pas être si difficile pour toi. »

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Re: nayi × scream | Jeu 13 Aoû - 23:10

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T'aimer c'est souffrir, te perdre c'est mourir.

Je t'aime bordel. Si tu savais à quel point tu partirais en courant. Je t'aime plus loin que les étoiles, plus loin que le fin fond de l'univers, et si un jour tu venais à me demander si je t'aime vraiment, je te dirais que je t'aime encore plus loin que tes pensées ne pourront jamais l'imaginer.

✖ Vingt-huit jours. Cela fait exactement vingt-huit jours que je suis loin de l'homme que j'aime. Chaque heure, chaque minute était déchirante. Chaque instant passé sans lui m'a prouvé qu'à l'inverse de ce qu'on m'avait toujours dit, je suis capable d'aimer. Et je l'aime à en crever, j'ai tellement souffert de son absence, de le savoir seul et blessé par ma faute, de l'imaginer agoniser, à le revoir dans cette chambre que l'on partageait et dans laquelle son sang avait coulé à cause de moi. Les chinois m'ont retrouvé, ou plutôt ils avaient retrouvé l'endroit où je vivais, mais c'était Nathys qui était là à ce moment. C'est lui qu'ils ont essayé de tuer à défaut de pouvoir m'exécuter moi. Alors je suis parti. J'ai disparu, sans prévenir personne, sans laisser la moindre trace. J'ai menti à ma tutrice pour qu'elle n'alerte pas les autorités puisque je suis placé sous protection, et je suis retourné en Chine. Parce qu'ils vont revenir, encore et encore, jusqu'à me retrouver. Ils s'en prendront à ceux que j'aime pour pouvoir m'atteindre, et plus personne ne doit souffrir par ma faute. Je suis parti pour me rendre, une fois qu'ils m'auront moi ils ne feront plus de mal à Nathys ou aux autres. Voilà ce à quoi j'ai pensé le jour où j'ai quitté la Corée, mais je n'ai pourtant pas réussi à oublier ma vie là bas. Mon ancien rôle de passeur et d'informateur au sein de la mafia chinoise m'aura au moins servi à ce qu'aujourd'hui, même en ayant totalement disparu, je puisse me renseigner sur mes proches, pour m'assurer que tout va bien pour eux. L'état de l'homme que j'aime m'inquiétait énormément, sa blessure était profonde et il avait refusé d'aller à l'hôpital, malgré mes supplications. Et si la cicatrisation se déroulait mal ? Et si la plaie s'infectait ? Tout ça me terrorisait. Et cette peur s'est aggravée dès l'instant où j'ai su qu'il avait quitté le dortoir. Pour aller où ? Faire quoi ? Mon inquiétude me rongeait de l'intérieur et c'est pour cette raison que je suis à présent là, devant la porte de l'endroit où il vit à présent. Trouver cette adresse m'avait pris un certain temps et je suis terrorisé à l'idée de découvrir ce qui se cache derrière cette porte contre laquelle je toque faiblement. Mes jambes tremblent et une boule se forme dans ma gorge lorsque j'entend un aboiement familier de l'autre côté. Elle est avec lui, il n'est pas totalement seul. J'ai envie de fuir encore tant la peur me dévore et pourtant je reste immobile, me figeant lorsque la porte s'ouvre. Il a tant changé. Sa peau est livide, il semble si épuisé, si maigre, comme s'il était en train de se décomposer à vue d'oeil. Je suis à peu de choses près dans le même état que lui, mais ma santé à moi m'importe peu. J'ai envie de me blottir dans ses bras, et m'excuser jusqu'à ne plus avoir de voix, de pleurer tant que mon corps possède de l'eau, mais son ton me pousse à ne pas bouger, et mon regard fuit le sien. Ses mots m'assassinent, et mes doigts tremblants se posent sur la porte, au cas où il déciderait de la fermer. « Nathys je.. » Je quoi ? Quel idiot, c'est bien beau de venir, mais je ne sais même pas quoi lui dire. J'espérais sans doute naïvement qu'il comprendrait, qu'il ne m'en voudrait pas. J'ai été stupide. « Il faut qu'on parle, laisse moi entrer je.. je vais changer ton pansement. » Et sans lui laisser le temps de réagir, je me glisse à l'intérieur de l'appartement, attrapant doucement sa main. « J'ai jamais voulu tout ça, laisse moi t'expliquer s'il te plait. »

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Re: nayi × scream | Ven 14 Aoû - 13:54

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N A Y I

y a que toi et moi bébé, il n’y aura toujours que toi et moi.

un regard sombre et dur le fusillait. rejetant tout contact avec lui, je viens à retire violemment ma main de son emprise avant de lui tourner le dos, silencieusement. d'un geste de la main, je fais signe à la chienne de me suivre jusqu'au salon, m'avançant jusqu'au canapé avant de m'installer dessus, attrapant une bière sur mon passage. je riais nerveusement, intérieurement, secouant la tête négativement tout en me disant que tout ça est simplement ridicule. je n'arrivais pas à comprendre comment pouvait-il se tenir debout, ici, chez moi, après avoir subitement disparu, sans compter qu'il cherche en plus s'expliquer, chose qui a forcément le don de me faire entrer dans une colère noire. reposant ma bière sur la table basse, celle-ci raisonne contre le verre suite à la violence de mon geste avant que je ne me relève pour finalement faire face à mon cadet. « C'est maintenant que tu penses à t'expliquer ? C'est maintenant que tu pointes comme une fleur en faisant comme si il y avait rien eu ? » M'approchant progressivement jusqu'à lui, criant de plus en plus fort, cherchant à le faire reculer jusqu'à la porte d'entrée, je ne pouvais me résoudre à lui en vouloir. « Tu voulais pas que je t'abandonne et je l'ai pas fais, contrairement à toi ! TU as voulu faire cette promesse, que TU as brisé ! Et tu oses encore venir ici et te pointer devant moi.. » le faisant reculé jusqu'au mur, criant sans arrêt, je finis par laisser ma colère prendre le dessus en infligeant un coup de la mur à l'aide de mon poing, frôlant ainsi son visage tout en le fixant droit dans les yeux. « J'aurais pu crever pour ta gueule et toi, tu te barres comme si t'avais rien ni personne derrière toi ! Je me fiche de savoir ce que tu as fais, j'en ai rien foutre ! La seule chose que je sais maintenant c'est qu'il est trop tard, t'as eu ta chance. »

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Re: nayi × scream | Ven 14 Aoû - 19:34

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T'aimer c'est souffrir, te perdre c'est mourir.

✖ Je suis incapable d'affronter son regard si froid, si distant alors qu'avant je pouvais passer des heures à me noyer dedans. Nous nous sommes disputés de nombreuses fois, mais cette fois-ci c'est bien différent, et si en venant jusqu'ici j'avais espoir que peut-être on arriverait une fois de plus à oublier nos différends, maintenant que je suis en face de lui j'en suis beaucoup moins certain. Il rompt le contact que j'avais essayé d'établir avant de s'éloigner et la boule déjà présente dans ma gorge m'étouffe un peu plus. Je ne lui en veux pas d'être en colère, je suis conscient qu'à ses yeux ma façon d'agir était stupide mais pour moi c'était la seule chose à faire. Il ne se rend pas compte de la gravité de la situation, il ne comprend pas que ce cauchemar ne prendra jamais fin et que je refuse de le mêler à tout ça, parce qu'il a déjà failli perdre la vie une fois par ma faute et qu'il est absolument hors de question que je laisse une telle chose se produire de nouveau. Alors je le suis timidement, le regard rivé au sol recouvert de déchets qui suffisent à me faire comprendre quelle vie il a mené depuis mon départ. Nathys va mal, et c'est de ma faute. Ma mâchoire se serre lorsqu'il se redresse, et je suis contraint à reculer face à ses mots qui retranscrivent sa colère. Il semble furieux, et peu enclin à écouter ce que j'ai à lui dire. Je lève doucement mes mains devant moi, il me fait peur et je me tiens prêt à le repousser s'il décide de s'en prendre à moi. Mon dos percute bien rapidement la paroi froide du mur et lorsqu'il évoque notre promesse, c'est tout mon être qui se brise. Je ne voulais pas rompre cet engagement, mais avais-je vraiment le choix ? Pas vraiment non. Mes paupières se chargent de gouttes salées et je sursaute lorsque son poing frappe à quelques centimètres à peine de mon visage, fermant les yeux comme une chien apeuré. J'ose à peine respirer et secoue la tête en appuyant mes mains sur mes oreilles pour ne plus entendre ses reproches en vain. Non il ne peut pas être trop tard, je refuse d'abandonner, de nous abandonner. Mes mains tremblantes se posent sur ses joues pour tenter de le calmer mais je reste cependant collé au mur, mettant un maximum de distance entre nous tant il me fait peur. « Dis pas ça, s'il te plait dis pas ça t'as pas le droit.. » Nathys revient rarement sur ses décisions, alors le faire changer d'avis risque d'être extrêmement compliqué et c'est bien ce qui m'angoisse. « Je pouvais pas tu comprends ! Je pouvais pas risquer de te voir mourir pour moi ! Qu'est ce que je pouvais faire d'autre ? Ils vont revenir, ils reviendront toujours et si ils s'en prennent encore à toi je.. C'était la seule solution, si tu pars je pars aussi, y'a que toi qui compte pour moi je peux pas les laisser te faire du mal, essaye de me comprendre..»

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Re: nayi × scream | Dim 16 Aoû - 11:19

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N A Y I

y a que toi et moi bébé, il n’y aura toujours que toi et moi.

essayer de le comprendre ? est-ce que lui même, il a essayé de me comprendre avant de balancer cette phrase toute faite, qui au final n'est qu'une pitoyable excuse. il n'avait pas le droit de fuir de cette façon, m'abandonner ainsi alors que je vivais clairement pour lui. il savait à quel point je pouvais être dépendant de lui, alors pourquoi avoir fait ça ? pourquoi être parti sans rien dire, me laissant derrière lui comme si je n'étais rien ? ses mains sur ma peau étaient un véritable supplice, je venais encore une fois à repousser ce geste, le fixant agressivement et si je ne l'aimais pas autant, je serais certainement déjà à le ruer de coups sous la colère, lui faisant ainsi comprendre la douleur qu'il avait bien pu me faire en s'évaporant si soudainement et même ça, ça ne serait surement pas assez pour décrire la douleur que j'avais pu ressentir. « Je veux rien entendre. Je veux pas comprendre parce qu'il n'y a rien à comprendre. » je n'arrivais pas à comprendre pourquoi avait-il agit de la sorte ? à mes yeux, ce comportement avait été celui d'un lâche et le jeune garçon que j'avais face à moi aujourd'hui n'était certainement pas la personne que j'avais aimé ces derniers mois. Le Yibo que j'avais aimé ne m'aurait jamais abandonné, pas comme ça du moins. « Tu veux quoi ? Pourquoi t'es là ? Pour admirer le chaos que t'as créé ? » de l'amertume et du dégoût se mélangeait dans mes mots, essayant par n'importe quel moyen de lui faire comprendre ô combien il m'avait détruit. pour la première fois de ma vie, je regrettais amèrement d'avoir laissé quelqu'un s'introduire dans mon coeur, si on pouvait encore appeler ça ainsi. « Ta place aurait pu être ici si tu ne m'avais pas lâché dans cette chambre comme une vulgaire merde ! »

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Re: nayi × scream | Jeu 20 Aoû - 22:19

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T'aimer c'est souffrir, te perdre c'est mourir.

✖ Le voir énervé à ce point est vraiment douloureux, d'autant plus que c'est contre moi et de ma faute. J'aurais aimé que tout soit différent. J'ai toujours détesté ma situation et le fait que je ne sois pas normal, mais aujourd'hui c'est pire encore. Si j'avais été comme tout le monde, que j'avais grandi dans une famille et avais reçu une éducation normale, alors rien de tout ça ne serait arrivé. Je n'aurais pas eu besoin de faire toutes ces atrocités pour un maître tyrannique, je n'aurais pas connu la peur et l'esclavage; et tout aurait été plus simple. Mais ce n'est pas le cas, et ça ne le sera jamais. J'aurais toujours ce caractère craintif et soumis, et les chinois n'abandonneront pas, ils aiment trop le goût de la vengeance. Je m'en voulais trop d'infliger tout ça à Nathys, lui faire subir mon comportement d'enfant et un danger constant par ma faute. Et j'ai eu peur, tellement peur en le voyant couvert de sang alors que c'est moi qu'ils cherchaient. Celui qui aurait du être étalé au sol n'est autre que moi et je pense toujours que ma solution consistant à m'en aller loin de lui pour le protéger est la meilleure, cependant je n'y arrive pas. Il a mon coeur et tout le reste, et chaque jour passé loin de lui m'avait tué. Alors même si aujourd'hui je prétend être revenu seulement parce que je m'inquiétais, la vérité est que je ne suis qu'un gamin égoïste qui a besoin de son aîné pour ne pas dépérir. Mais lui ne veut plus de moi. Je l'ai abandonné, laissé seul alors qu'il était blessé, je suis parti sans prévenir car des adieux auraient été trop douloureux. Ma tutrice avait raison, je n'avais pas le droit de tomber amoureux car en faisant ça je mettais la vie de cette personne en danger. Mais je n'ai pas voulu tout ça, pas même décidé d'aimer Nathys, à l'époque je ne connaissais même pas la définition de ce mot. Ça m'est tombé dessus sans que je ne m'en rende compte, et a délicieusement volé et brûlé tout ce que je suis. L'espagnol est devenu mon oxygène et tout ce qui me permet de vivre, loin de lui je me détruit lentement. Et mon coeur se retrouve réduit en cendres lorsqu'il éloigne une fois de plus mes mains de sa peau et rejette ma proposition consistant à lui expliquer la raison de tout ça. Pourquoi je suis là ? Pour tant de raisons que je ne peux même pas expliquer, si bien que je reste muet, les lèvres pincées et tremblantes pour retenir mes sanglots, n'osant même pas le regarder dans les yeux . « Parce que ! Parce que je.. Je m'inquiétais trop, et que je peux pas me passer de toi ! » Mes mains se glissent de nouveau dans les siennes que je serre assez fort pour l'empêcher de se libérer « Je t'aime, je t'aime tellement ! J'ai jamais voulu tout ça, j'ai eu vraiment peur si tu savais.. Je peux pas vivre sans toi, mais je peux pas rester non plus c'est trop dangereux ! Ils vont me tuer Nathys, non, ils vont nous tuer tous les deux. » Et tout mon corps se met à trembler en prononçant ses mots, et je ne retiens plus mes sanglot bruyants et désordonnés.

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Re: nayi × scream | Ven 21 Aoû - 14:00

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scream

N A Y I

y a que toi et moi bébé, il n’y aura toujours que toi et moi.

c'était une évidence. à la seconde même où mes lèvres ont touchées les siennes pour la première fois, j'ai su que j'allais dépendre de lui pour le reste de ma vie. pour la première fois, je prenais conscience que j'avais besoin de quelqu'un, j'étais dépendant de quelqu'un, alors que dans mes anciennes habitudes, jamais j'aurais pris conscience de ça. cependant, il n'était pas n'importe qui. je l'aimais, envers et contre tout et malgré tout ce que je pouvais lui dire d'horrible me faisait mal, presque autant qu'à lui. je voyais sa souffrance et ses regrets, mais j'étais plus qu'en colère contre lui. en agissant comme un idiot, il avait détruit une partie de moi, emportant avec lui tout l'amour que je pouvais lui offrir, sans même prendre conscience qu'il me tuait de jour en jour. à ce moment là, debout face à lui, l'écoutant sans vraiment prêter attention à ses mots, je le fixais, restant silencieux durant un certains temps avant de défaire une nouvelle fois mes mains de son emprise. je restais toujours aussi silencieux, l'observant attentivement avant de finalement venir glisser l'une de mes mains dans ses cheveux, lui tirant doucement en arrière pour le forcer à relever la tête. « Je préfère mourir avec toi plutôt que sans toi, idiot. » Ni plus, ni moins. Je ne voulais pas lui dire que je l'aimais, il n'avait pas besoin de ça, il le savait très bien, même si je m'étais montrer odieux avec lui, le simple fait de l'avoir laissé entrer ici était une preuve de mon amour. Habituellement, je n'aurais pas attendu une seconde pour refermer sans même le laisser mettre un pied dans cet appartement. C'est toujours dans ce silence plutôt pesant que je venais à tirer sa tête légèrement en arrière, le forçant ainsi à croiser mon regard avant que je ne laisse mes lèvres venir rencontrer les siennes. « Tu restes un idiot. Un idiot dont je reste fou amoureux. »Un faible effleurement, un simple murmure entre elles avant de que je finisse par l'embrasser amoureusement, bien qu'au fond, il ne le méritait surement pas.

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Re: nayi × scream | Mer 26 Aoû - 23:56

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T'aimer c'est souffrir, te perdre c'est mourir.

✖ Je n'aurais pas du venir jusqu'ici. Je suis un traître, un lâche qui ne mérite même pas de le revoir. Égoïstement, j'ai choisi de revenir parce que rester éloigner de lui me tuait, mais visiblement dans le cas de Nathys, c'est clairement le fait que je sois là qui lui fait mal. J'aurais du rester là bas, les laisser volontairement me retrouver et me tuer, ainsi il aurait pu continuer sa vie normalement, m'oublier et trouver quelqu'un de bien, de mieux. Une personne qui serait capable de lui offrir tout ce dont il a besoin sans être un poids ou même une menace. Quelqu'un de différent de moi. Alors que dans mon cas, il est la seule et unique personne dont j'ai besoin. Seulement si je l'aime vraiment, j'aurais du faire ce qu'il y avait de mieux pour lui, c'est à dire ne jamais revenir et le laisser m'oublier. Mais je n'y arrive pas, son absence à mes côtés est bien plus douloureuse que n'importe quelle torture que les chinois auraient pu me faire subir.Voilà pourquoi je me retrouve à présent ici, en larmes une fois de plus devant lui, bloqué entre son corps et le mur, tentant tant bien que mal de lui faire comprendre la raison de mon départ, puis celle de mon retour. Il sait pourtant que je ne suis qu'un peureux qui fuis au moindre danger. Sauf que cette fois-ci, ma réaction était logique. Sa vie est en jeu, tant que je serais près de lui il ne sera pas en sécurité. Mais j'oublie tout ça dès l'instant où sa main se glisse dans mes cheveux, car c'était un geste qu'il répétait souvent, avant. Faiblement, j'obéis à son ordre indirect et relève très légèrement la tête, les épaules secouées par le chagrin. Ma lèvre inférieure se retrouve prisonnière de mes dents à ses mots que j'accepte difficilement. Non, il ne doit pas choisir de mourir avec moi. À cause de mes antécédents, je sais que je ne vivrais pas longtemps, je ne peux pas le laisser s'éteindre si tôt, il mérite une belle et longue vie. Mes doigts hésitants s'accrochent à son haut, comme pour l'empêcher de s'éloigner et seuls mes hoquets larmoyants comblent le silence qui s'est installé. Une fois de plus, je relève doucement la tête, affrontant une fraction de seconde son regard avant de couiner de surprise lorsque ses lèvres chaudes se posent sur les miennes. Trop perturbé pour réagir, je le laisse reprendre la parole, frissonnant à ses mots avant d'enfin répondre à son baiser avec une fougue encore jamais exprimée autant. Bordel, que ça m'avait manqué. Mon dos se décolle de la paroi froide pour que nos torses se retrouvent l'un contre l'autre, éliminant tout vide entre nos corps et mes bras s'enroulent autour de son cou pour l'empêcher de reculer. Un soupir de soulagement se fraye un chemin parmi nos lippes et je ne retiens plus mes larmes. Finalement je met à regret un terme à cet échange pour pouvoir respirer et enfouis mon visage dans le creux de son cou. « Je suis désolé, tellement désolé je t'aime pardon sans toi je suis rien du tout..» Je ne trouve même pas les mots pour expliquer à quel point je l'aime, pas même en chinois. « Je t'aime.. »

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Re: nayi × scream | Sam 29 Aoû - 16:07

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scream

N A Y I

y a que toi et moi bébé, il n’y aura toujours que toi et moi.

je l'écoute, bien que difficilement, je l'écoute dire ce qu'il a à me dire et bien que ses mots raisonnent comme un sous un aspect de facilité à mes yeux, je ne pouvais m'empêcher de glisser mes bras autour de lui, le serrant le plus possible contre moi. agrippant son fin t-shirt, je restais silencieux tout en le gardant durant de longues minutes contre moi. J'avais encore du mal à comprendre comment avait-il pu partir avec une telle facilité, beaucoup de pourquoi et de comment tournaient et envahissaient ma tête, cependant, plutôt que de me focaliser sur ce genre de questions dont je ne veux finalement pas avoir de réponses, je viens enfouir mon visage au creux de son cou durant quelques secondes avant de déposer un baiser contre la peau de ce dernier, relevant la tête, toujours silencieux, lui faisant face à nouveau avant de l'embrasser amoureusement. jamais je n'avais été si fou de quelqu'un avant lui, pas avec cette force et cette fougue. il était vraiment tout pour moi, peut être était-ce excessif ? puis même si c'était le cas, je m'en fichais royalement. il faisait mon bonheur tout comme mon malheur et pourtant, je ne pouvais me résoudre à l'aimer comme un fou. je crèverais pour lui, quoi qu'il puisse penser à ce sujet. ma vie ne sera jamais plus importante que la sienne après tout. chassant certaines de mes pensées, je viens à saisir sa main dans la mienne, glissant mes doigts entre les siens avant de l'attirer au salon. bien que ma plaie soit cicatrisée, elle m'offrait encore quelques douleurs lorsque je restais debout un peu trop longtemps, c'est donc avec difficulté, ou plutôt avec douleur que je viens à m'assoir sur ce canapé que j'avais quitté quelques minutes plus tôt, attirant le plus jeune sur mes genoux, face à moi. souriant faiblement, je viens déposer ma main sur sa joue avant de relever le tshirt de ce dernier, observant son torse avec attention. « Ca manque de muscles.. » non pas un reproche, mais une légère pique pour le provoquer et briser cette atmosphère pesante, presque déprimante. « Tu n'as pas été touché mh ? » bien que je ne voulais rien savoir de ce qu'il avait pu faire là bas, je m'inquiétais et m'assurer qu'il ne lui ai rien arrivé était important pour moi.

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Re: nayi × scream | Mar 8 Sep - 15:19

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T'aimer c'est souffrir, te perdre c'est mourir.

✖ Pouvoir enfin retrouver la chaleur de ses bras, son parfum imprimé sur chaque parcelle de sa peau, la douceur de ses lèvres et le ton de sa voix était comme une libération. Pendant tout ce temps passé loin de lui, je n'étais pas moi-même, pas vivant. Je ne suis rien sans Nathys, ma vie se réduit à lui et lui seul et j'avais naïvement cru que je pourrais rester éloigné de lui dans le but de le protéger. Mais c'est totalement impossible, la preuve dès que j'ai appris qu'il avait quitté le dortoir, je suis immédiatement revenu en Corée pour le retrouver et m'assurer qu'il allait bien. Et me voilà maintenant blotti contre lui comme j'avais l'habitude de le faire avant tout ça. Mes bras entourant son cou dont le creux était comblé par mon visage bien enfoui, inondé par mes sanglots bruyants. J'ignore pendant combien de temps nous sommes restés ainsi immobiles à nous serrer l'un contre l'autre, mais assez longtemps pour calmer mon chagrin lentement, très lentement. Encore secoué par quelques hoquets et tremblements, je relève timidement ma tête pour lui faire face et me perdre une fois de plus dans son regard avant de répondre presque instantanément à son baiser, mêlant douceur et passion à cet échange, mes mains tremblantes glissant le long de son torse. Silencieusement, je le laisse me prendre la main et me guider dans cet appartement qui était apparemment son nouveau domicile après son départ de l'université. Mon regard explore les lieux, se posant sur le désordre qui régnait ici, sans doute similaire à celui qui faisait rage dans sa tête. Mon pied cogne faiblement contre une bouteille en verre vide et je ne peux m'empêcher de légèrement me mordre la lèvre, imaginant son mode de vie de ces dernières semaines. Lorsque les traits du visage de Nathys se crispent quand il s'asseoit, probablement sous la douleur, je dois me faire violence pour retenir mes larmes et hésite un instant à répondre à sa demande silencieuse avant de finalement obéir et ainsi m'asseoir sur ses genoux. J'ai peur de lui faire mal, mais je veux à tout prix éviter une nouvelle dispute alors je ne dis rien et rougis de gêne et de honte à sa remarque. Depuis cette histoire, j'ai cessé de faire du sport et de m'alimenter correctement alors forcément mes muscles ont fondu et mon torse ressemble à celui d'un gamin pré-pubère. Évitant son regard, je me contente de hocher la tête, jouant nerveusement avec le tissu de son haut. Je me fige à sa nouvelle question et rabaisse mon t-shirt, la tête baissée. « Non.. enfin si. » Instinctivement, j'attrape ses mains pour me donner assez de courage pour pouvoir reparler de ça et les serre un peu fort. « Je suis allé en Chine, mais quand j'ai su que tu avais quitté le dortoir je suis revenu et c'est là qu'ils m'attendaient.. » "Ils", c'est bien évidemment la mafia. « Ils allaient me tuer, et puis Kwang Ho est arrivé et.. Y'avait du sang partout, et pleins de morts et.. » Des images que j'aurais préféré oublier remontent à la surface et je cache mon visage dans le creux de son cou, comme pour ne plus les voir. « Qu'est ce qu'on va devenir maintenant ? »

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Re: nayi × scream |

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