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my happy little pills (ji hoon)
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Re: my happy little pills (ji hoon) | Lun 28 Sep - 2:00 Citer EditerSupprimer
Mes tremblements se multiplient. Ils sont plus intenses et de plus en plus difficiles à dissimuler. Si tant est que j'ai réussi à les dissimuler à un moment donné. Garder la boite de pilules coincée entre mes cuisses est désormais un défi. Et je me sens sur le point de perdre la bataille contre mon corps au fur et à mesure que le temps s'égraine. Le temps, impitoyable toujours. Lui qui nous éloigne des événements qui nous ont détruit sans pourtant atténuer la tristesse. Lui le bourreau des âmes humaines. Je culpabilise tellement d'en être réduite à une telle dépendance. Presque autant que je m'en veux pour les faits dont je suis à l'origine et qui m'ont en quelque-sorte poussée dans ces retranchements sombres. La négligence de la douleur, la manière dont on se persuade qu'on peut la tenir à distance, nous conduit souvent à commettre nos plus grosses erreurs.
Je sens des mains qui m’attrapent vivement les épaules. Je ne comprends pas grand-chose à ce qui est en train de se passer. Ni à la direction que mon corps est en train de prendre, dirigé à travers les rangées de tables et jusqu'à la sortie par JiHoon. De toute manière je vois tout trop flou. A croire que mon cerveau est déjà prêt à abandonner la bataille. Je sens la boite de cachets qui m'échappe. Je suis trop embrouillée pour me demander pourquoi elle s'en va. Pourquoi elle aussi m'abandonne comme ça. Elle qui me conforte dans ma lâcheté et qui m'aide presque à me sentir vivante...même elle a fini par se rendre compte que je suis lamentable. Non je suis stupide, les boites de médocs ne pensent pas. Et moi je pense vraiment trop. J'ai mal à la tête ; tellement que je pourrais l'éclater contre le premier mur qui passe à ma portée pour que tout cesse. Tout arrêter comme on éteint un interrupteur. Le noir total. Mais je me retrouve dans les toilettes. Les lumières artificielles du lieu m'agressent la cornée alors je papillonne des yeux à n'en plus finir. « Je me tue pas...Je me maintiens en vie. Je crois... » Raisonnement qui ne se tient que dans ma tête. Les poings serrés, je peux presque sentir l'envie qu'ont mes ongles de lacérer ma peau tellement je suis au comble de l'angoisse. Mon tuteur m'indique une porte de toilettes. Je titube et rentre, mais reste complètement interdite face à ce qu'il vient de me demander. « Je...je peux pas faire ça. C'est horrible...Vous pouvez pas me demander de faire ça. Je vous en supplie... » Pleurnicheries de gamine triste, effrayée. Je n'ai plus aucun repère. J'ai peur. Cette situation me fait peur. Et par-dessus tout j'ai peur de moi-même, de là ou j'en suis arrivée. Mon cœur bat tellement fort qu'il pourrait aussi bien exploser la seconde d'après. « Je n'ai rien pris depuis ce matin alors...ça va finir par quitter mon système...J'en reprendrais plus, c'est juré ! » Ce n'est même pas une vraie promesse et je le sais. Alors je fonds en larmes. Je veux juste oublier.
haewon&jihoon ◮ my happy little pills, take me away.
J'ai envie de hurler très fort. De me déchirer les poumons jusqu'à ce qu'il n'en reste plus que des lambeaux. De gueuler après la vie autant qu'après la mort. Mais mes pensées s'étouffent les unes les autres. Et même crier je n'en suis pas capable. Les mots m'oppressent, m'étranglent. Tétanie. État presque léthargique. La droguée qui n'a pas pris sa « dose » depuis trop longtemps. Elle est là la triste réalité. Celle que j'essaye de fuir depuis bien trop longtemps et que je cache maladroitement aux autres. En désespoir de cause je voulais juste que tous croient à cette parodie de bonheur. Je me suis perdue dans ce gros mensonge. Désormais je chute ; je chute de bien trop haut. Je sens que je suis sur le point de me casser la gueule avec une telle violence que se relever, si jamais je me relève, va être particulièrement dur. Les illusions c'est beau et lisse, mais ça finit toujours par se fissurer puis se briser complètement. Et ça fait mal. Suffisamment pour qu'à l'envie de crier se mêle celle de pleurer. Ça me rend malade. Je voudrais arracher de mes yeux toutes ces larmes et les enfermer au loin pour toujours. Devenir incapable de pleurer. Parce qu'il y a déjà eu trop d'eau versée, et que sans mentir je trouve ça pathétique. Je suis l'allégorie du pitoyable et ça me donne presque envie de partir dans un grand rire nerveux. L'absurde de cette situation semble tout droit sorti d'une très mauvaise blague. Mes tremblements se multiplient. Ils sont plus intenses et de plus en plus difficiles à dissimuler. Si tant est que j'ai réussi à les dissimuler à un moment donné. Garder la boite de pilules coincée entre mes cuisses est désormais un défi. Et je me sens sur le point de perdre la bataille contre mon corps au fur et à mesure que le temps s'égraine. Le temps, impitoyable toujours. Lui qui nous éloigne des événements qui nous ont détruit sans pourtant atténuer la tristesse. Lui le bourreau des âmes humaines. Je culpabilise tellement d'en être réduite à une telle dépendance. Presque autant que je m'en veux pour les faits dont je suis à l'origine et qui m'ont en quelque-sorte poussée dans ces retranchements sombres. La négligence de la douleur, la manière dont on se persuade qu'on peut la tenir à distance, nous conduit souvent à commettre nos plus grosses erreurs.
Je sens des mains qui m’attrapent vivement les épaules. Je ne comprends pas grand-chose à ce qui est en train de se passer. Ni à la direction que mon corps est en train de prendre, dirigé à travers les rangées de tables et jusqu'à la sortie par JiHoon. De toute manière je vois tout trop flou. A croire que mon cerveau est déjà prêt à abandonner la bataille. Je sens la boite de cachets qui m'échappe. Je suis trop embrouillée pour me demander pourquoi elle s'en va. Pourquoi elle aussi m'abandonne comme ça. Elle qui me conforte dans ma lâcheté et qui m'aide presque à me sentir vivante...même elle a fini par se rendre compte que je suis lamentable. Non je suis stupide, les boites de médocs ne pensent pas. Et moi je pense vraiment trop. J'ai mal à la tête ; tellement que je pourrais l'éclater contre le premier mur qui passe à ma portée pour que tout cesse. Tout arrêter comme on éteint un interrupteur. Le noir total. Mais je me retrouve dans les toilettes. Les lumières artificielles du lieu m'agressent la cornée alors je papillonne des yeux à n'en plus finir. « Je me tue pas...Je me maintiens en vie. Je crois... » Raisonnement qui ne se tient que dans ma tête. Les poings serrés, je peux presque sentir l'envie qu'ont mes ongles de lacérer ma peau tellement je suis au comble de l'angoisse. Mon tuteur m'indique une porte de toilettes. Je titube et rentre, mais reste complètement interdite face à ce qu'il vient de me demander. « Je...je peux pas faire ça. C'est horrible...Vous pouvez pas me demander de faire ça. Je vous en supplie... » Pleurnicheries de gamine triste, effrayée. Je n'ai plus aucun repère. J'ai peur. Cette situation me fait peur. Et par-dessus tout j'ai peur de moi-même, de là ou j'en suis arrivée. Mon cœur bat tellement fort qu'il pourrait aussi bien exploser la seconde d'après. « Je n'ai rien pris depuis ce matin alors...ça va finir par quitter mon système...J'en reprendrais plus, c'est juré ! » Ce n'est même pas une vraie promesse et je le sais. Alors je fonds en larmes. Je veux juste oublier.
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Re: my happy little pills (ji hoon) | Lun 28 Sep - 2:17 Citer EditerSupprimer
My happy little pills
Moon Ji Hoon & Choi Hae Won
After the gates of prophecies A million light years away from me Straight for the eye of destiny Reaching the point of tears. ▬ WOODKID
« Bullshit. » Voici la seule chose que je rétorquai du tac-au-tac face à la détresse et au mensonge de Hae Won. Elle était en pleine crise de manque et de délire, et j'étais le seul repère de sa réalité désormais. C'était impressionnant comme son état s'était dégradé en quelques secondes, depuis l'instant où je l'avais levée de sa chaise jusqu'à après l'avoir traînée aux toilettes. Il n'y avait personne pour nous voir, personne pour nous juger, et j'étais seul maître de la tournure des choses. Hae Won aurait beau me supplier, vouloir me faire oublier son travers, mais c'était quelque chose qui me tenait beaucoup trop à coeur pour que je la laisse avec ce tel danger. J'y étais passé, moi aussi, par la case overdose, il y avait de cela deux mois même pas. J'avais énormément souffert de cet événement, et j'avais causé le chagrin et la colère de mes proches. J'avais vidé ma boîte d'anti-dépresseurs en quelques heures à peine et j'avais fini étendu par terre, dans le salon, en fibrillation ventriculaire. In Ha et Moeko s'en souviendraient encore longtemps, les pauvres. Aujourd'hui encore je regrettais énormément ce que j'avais fait, et je ne pouvais pas m'empêcher de transposer ma situation à celle que vivait Hae Won actuellement.
Je ne savais ce qu'elle avait comme problème dans sa vie, et je ne chercherais probablement jamais à savoir les raisons de sa consommation excessive d'anti-dépresseurs, mais j'étais un "survivant" de cette dépendance, et il était de mon devoir de la ramener dans le droit chemin. Je n'étais plus le tuteur gentil dans sa salle de classe, à lui apprendre la grammaire anglaise à mes heures perdues. Je n'étais pas devenu non plus son psychologue, où elle pouvait pleurer sur mon épaule librement. Pour l'heure, j'étais tout simplement son sauveur, si j'extrapolais la chose, et si elle refusait de m'écouter, rien ne m'empêcher de le faire moi-même. Ainsi, en la voyant rechigner devant la cuvette des toilettes, je levai les yeux au ciel et je regardai autour de nous, pour vérifier que personne n'était encore dans les parages, et je pliai mon genoux sur ceux de la jeune femme pour la faire tomber à genoux. Puis, je la saisis sèchement par la base de ses cheveux à la nuque, et je lui fis basculer sa tête en arrière. « Ouvre la bouche. Ouvre la bouche Hae Won ! » C'était absolument affreux, abominable, mais je n'avais pas le choix. Je devais aller contre cette réalité distordue dans laquelle elle s'était plongée. Je forçai ainsi ses lèvres de mes doigts pour enfoncer ses derniers jusqu'au fond de sa bouche, pour pouvoir provoquer une réation naturelle de son corps que celle de la régurgitation. En sentant son corps convulser par l'effort déployé, je retirai rapidement mes doigts humides de sa salive, et je plaquai rapidement sa tête par-dessus la cuvette des toilettes, ceci avant de détourner ma tête dans une grimace de dégoût en entendant Hae Won vomir. Elle ne l'avait pas fait de son plein gré. Je l'avais probablement traumatisée. Mais j'avais fait ça pour son bien. Et lorsqu'elle retrouvera ses esprits, elle se rendra compte que je venais tout juste de lui sauver la vie.
Je ne savais ce qu'elle avait comme problème dans sa vie, et je ne chercherais probablement jamais à savoir les raisons de sa consommation excessive d'anti-dépresseurs, mais j'étais un "survivant" de cette dépendance, et il était de mon devoir de la ramener dans le droit chemin. Je n'étais plus le tuteur gentil dans sa salle de classe, à lui apprendre la grammaire anglaise à mes heures perdues. Je n'étais pas devenu non plus son psychologue, où elle pouvait pleurer sur mon épaule librement. Pour l'heure, j'étais tout simplement son sauveur, si j'extrapolais la chose, et si elle refusait de m'écouter, rien ne m'empêcher de le faire moi-même. Ainsi, en la voyant rechigner devant la cuvette des toilettes, je levai les yeux au ciel et je regardai autour de nous, pour vérifier que personne n'était encore dans les parages, et je pliai mon genoux sur ceux de la jeune femme pour la faire tomber à genoux. Puis, je la saisis sèchement par la base de ses cheveux à la nuque, et je lui fis basculer sa tête en arrière. « Ouvre la bouche. Ouvre la bouche Hae Won ! » C'était absolument affreux, abominable, mais je n'avais pas le choix. Je devais aller contre cette réalité distordue dans laquelle elle s'était plongée. Je forçai ainsi ses lèvres de mes doigts pour enfoncer ses derniers jusqu'au fond de sa bouche, pour pouvoir provoquer une réation naturelle de son corps que celle de la régurgitation. En sentant son corps convulser par l'effort déployé, je retirai rapidement mes doigts humides de sa salive, et je plaquai rapidement sa tête par-dessus la cuvette des toilettes, ceci avant de détourner ma tête dans une grimace de dégoût en entendant Hae Won vomir. Elle ne l'avait pas fait de son plein gré. Je l'avais probablement traumatisée. Mais j'avais fait ça pour son bien. Et lorsqu'elle retrouvera ses esprits, elle se rendra compte que je venais tout juste de lui sauver la vie.
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Re: my happy little pills (ji hoon) | Mer 7 Oct - 0:53 Citer EditerSupprimer
Je ne peux pas empêcher les tremblements de mes mains de s'accentuer encore d'avantage et mes ongles labourent mes paumes avec entrain. J'ai l'impression que mon cerveau ne transmet plus l'information de la douleur comme il a l'habitude de le faire. Toutes les communications sont coupées et je dérive sur ce long fleuve d'incompréhension. Je me laisse porter par la vie. Ou du moins ce qu'il en reste. Alors que je perds presque totalement pieds Jihoon exerce une pression suffisante sur mes articulations pour me faire tomber à genoux. Je vois venir l'aboutissement de tout ça et j'ai d'ors et déjà l'impression que mon cœur rate un millier de battements. Je ne veux pas faire ça. Il n'a pas le droit de m'y obliger. Je lui en voudrais pour toujours ! Est-ce que c'est important pour lui de toute façon ? Est-ce qu'il se rend compte des images qui vont me rester à vie dans la tête s'il fait ça ? Mon dieu je veux juste sortir d'ici...Je veux que ma tête arrête de tourner. Je vois le monde en nuances de flou. Une dernière supplication quitte mes lèvres alors que je saisis frénétiquement les rebords de la cuvette pour ne pas m'affaisser encore plus. Je m'acharne du mieux possible pour que ma bouche demeure close alors qu'il insiste pour que je l'ouvre. Je ne veux pas. Il n'a pas le droit. Pitié tout mais pas ça. C'est effroyable, pathétique, affligeant. Tout ce que je ne veux pas être encore plus que je ne le suis déjà. N'était-ce pas plus simple de me laisser me détruire dans mon coin ? Il fait basculer ma tête en arrière et j'avale difficilement ma salive. Maman j'ai peur. Me laisse pas ici. J'ai terriblement peur. Il introduit ses doigts entre la barrière de mes lèvres. Je veux être partout ailleurs qu'ici. Donnez-moi le pouvoir de disparaître et d'oublier jusqu'à l'existence du monde. Je sens déjà ce liquide corrosif qu'est la bile remonter mon tube digestif. Ça fait tellement mal. Arrêtez...arrêtez...arrêtez...Je me courbe violemment sur les toilettes alors que je ne peux plus tenir plus longtemps et régurgite tout le (très maigre) contenu de mon estomac dans un concert de bruits tout simplement écœurants. Aux vomissements se mêlent les larmes. Elles sont tout aussi acides qu'eux. Épuisée, vidée, je m'essuie la bouche du dos de la main et me retourne pour m'adosser à l'un des murs sans esquisser le moindre effort pour me relever. Trop faible. Un mot pour définir ma vie entière. « Pourquoi ?... » Un simple petit mot qui s'échappe de ma gorge. Cette voix éraillée je ne la reconnais même pas comme la mienne. Pourquo a-t-il interféré ? Pourquoi a-t-il fait ça ? « Je pourrais très bien vous détester pour toujours pour avoir commis un tel acte. » Nouvelle salve de larmes. Papa j'ai tellement mal.
haewon&jihoon ◮ my happy little pills, take me away.
Tout bascule autour de moi. Le monde entier. Laissez-moi sortir d'ici par pitié. Laissez-moi respirer. Je me sens claustrophobe, limite sur le point de crever. Je sens un énorme poids qui m'opprime la cage thoracique. Je crois bien que tout ça c'est dans ma tête mais dans ce cas pourquoi ça fait si mal ? Aidez-moi, je crois que je déraille. J'ai plus les idées claires, je veux fermer les paupières et ne plus les rouvrir avant un très long moment. J'ai besoin d'échapper à ce monde qui me broie puis me noie encore et encore, continuellement. Il faut que je prenne ces putain de cachets. Voilà à quoi j'en suis réduite : à ne plus rien être sans eux. Si ça ce n'est pas la définition d'être misérable...Moi je voulais juste voir le monde plus beau. J'utilise les pilules pour tout embellir comme on le fait en rajoutant des paillettes sur un dessin terne. Je suis un gros gribouillage gris et ce depuis des années déjà.Je ne peux pas empêcher les tremblements de mes mains de s'accentuer encore d'avantage et mes ongles labourent mes paumes avec entrain. J'ai l'impression que mon cerveau ne transmet plus l'information de la douleur comme il a l'habitude de le faire. Toutes les communications sont coupées et je dérive sur ce long fleuve d'incompréhension. Je me laisse porter par la vie. Ou du moins ce qu'il en reste. Alors que je perds presque totalement pieds Jihoon exerce une pression suffisante sur mes articulations pour me faire tomber à genoux. Je vois venir l'aboutissement de tout ça et j'ai d'ors et déjà l'impression que mon cœur rate un millier de battements. Je ne veux pas faire ça. Il n'a pas le droit de m'y obliger. Je lui en voudrais pour toujours ! Est-ce que c'est important pour lui de toute façon ? Est-ce qu'il se rend compte des images qui vont me rester à vie dans la tête s'il fait ça ? Mon dieu je veux juste sortir d'ici...Je veux que ma tête arrête de tourner. Je vois le monde en nuances de flou. Une dernière supplication quitte mes lèvres alors que je saisis frénétiquement les rebords de la cuvette pour ne pas m'affaisser encore plus. Je m'acharne du mieux possible pour que ma bouche demeure close alors qu'il insiste pour que je l'ouvre. Je ne veux pas. Il n'a pas le droit. Pitié tout mais pas ça. C'est effroyable, pathétique, affligeant. Tout ce que je ne veux pas être encore plus que je ne le suis déjà. N'était-ce pas plus simple de me laisser me détruire dans mon coin ? Il fait basculer ma tête en arrière et j'avale difficilement ma salive. Maman j'ai peur. Me laisse pas ici. J'ai terriblement peur. Il introduit ses doigts entre la barrière de mes lèvres. Je veux être partout ailleurs qu'ici. Donnez-moi le pouvoir de disparaître et d'oublier jusqu'à l'existence du monde. Je sens déjà ce liquide corrosif qu'est la bile remonter mon tube digestif. Ça fait tellement mal. Arrêtez...arrêtez...arrêtez...Je me courbe violemment sur les toilettes alors que je ne peux plus tenir plus longtemps et régurgite tout le (très maigre) contenu de mon estomac dans un concert de bruits tout simplement écœurants. Aux vomissements se mêlent les larmes. Elles sont tout aussi acides qu'eux. Épuisée, vidée, je m'essuie la bouche du dos de la main et me retourne pour m'adosser à l'un des murs sans esquisser le moindre effort pour me relever. Trop faible. Un mot pour définir ma vie entière. « Pourquoi ?... » Un simple petit mot qui s'échappe de ma gorge. Cette voix éraillée je ne la reconnais même pas comme la mienne. Pourquo a-t-il interféré ? Pourquoi a-t-il fait ça ? « Je pourrais très bien vous détester pour toujours pour avoir commis un tel acte. » Nouvelle salve de larmes. Papa j'ai tellement mal.
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Re: my happy little pills (ji hoon) | Mer 7 Oct - 1:39 Citer EditerSupprimer
My happy little pills
Moon Ji Hoon & Choi Hae Won
After the gates of prophecies A million light years away from me Straight for the eye of destiny Reaching the point of tears. ▬ WOODKID
Elle était sonnée. Sonnée et perdue. J'avais agi contre son gré et il était normal qu'elle puisse réagir comme ça. J'avais provoqué une réaction naturelle de son organisme, et ce n'était pas de tout repos. Elle salivait. C'était normal. Elle appuya sa tête contre la paroi opaque qui séparait les deux toilettes. Je restai debout, droit, ma tête penchée vers elle. Ses yeux étaient vitreux et fatigués. Hors de question de reprendre le cours après tout ça. Je fis rouler mes yeux discrètement vers le contenu maigre que Hae Won avait régurgité dans la cuvette. C'était blanc et mousseux. Combien de cachets avait-elle ingéré au juste ? C'était énorme... Et il fallait qu'elle atterrisse. C'était fini de planer comme ça, de se détruire sans s'en rendre compte. Pour avoir connu ça, je savais qu'on n'avait pas envie d'en ressortir. On était bien, dans cette bulle qui nous tenait inconscients de tout danger, de tout mal. Mais c'était un bien pour un immense mal, au final. Et il n'y avait que des personnes extérieures pour nous sauver. Pour Hae Won, j'étais devenu ce sauveur miraculeux qu'elle foudroyait actuellement du regard, même si je n'y prêtais pas plus attention que ça. Je savais que plus tard, elle me remercierait. Comme moi quand je m'étais réveillé à l'hôpital après mon overdose qui avait mal tourné. J'avais remercié mon cousin, mes amis, pour m'avoir ouvert les yeux. Et à présent, c'était au tour de Hae Won d'ouvrir les yeux.
« Déteste-moi si tu veux. Mais je t'ai fait éviter le pire. » Ma voix se fit tranchante dans l'air ambiant. Un air lourd et pensant. Chaud. Désagréable. J'appuyai doucement sur la chasse d'eau pour évacuer le résidu de bile que Hae Won avait régurgité, et j'abaissai la cuvette, mettant ainsi de côté cet incident. Je lui avais forcé la main, c'était vrai, mais maintenant que c'était terminé, elle ne courait plus aucun danger. Les larmes coulaient le long de ses joues rouges, et ses yeux étaient boursoufflés. Hae Won avait besoin d'aide, encore plus maintenant. La réalité faisait énormément mal et il lui fallait un tremplin. Je me mis à sa hauteur, m'agenouillant devant elle, puis je tendis ma main pour dégager son visage angélique de ses cheveux décoiffés par la faible lutte qu'elle avait exercé sur moi pour que je lui empêche de vomir. Mon pouce redessina sa pommette avec douceur et tendresse. Je voulais lui montrer que je ne lui voulais aucun mal, et que je faisais tout ça pour son bien. « C'est fini maintenant, Hae Won. Je suis là. » Je tendis mes bras, le visage serré mais le regard très expressif. Généreux, compatissant, il ne restait plus qu'à Hae Won de faire son choix. Si elle se réfugiait dans mes bras, elle acceptait mon aide. Au contraire, si elle se dégageait de mon approche, alors elle s'enfoncerait encore plus loin qu'avant. Elle sombrerait dans la solitude et le désespoir, et je ne pourrais plus rien faire pour elle.
« Déteste-moi si tu veux. Mais je t'ai fait éviter le pire. » Ma voix se fit tranchante dans l'air ambiant. Un air lourd et pensant. Chaud. Désagréable. J'appuyai doucement sur la chasse d'eau pour évacuer le résidu de bile que Hae Won avait régurgité, et j'abaissai la cuvette, mettant ainsi de côté cet incident. Je lui avais forcé la main, c'était vrai, mais maintenant que c'était terminé, elle ne courait plus aucun danger. Les larmes coulaient le long de ses joues rouges, et ses yeux étaient boursoufflés. Hae Won avait besoin d'aide, encore plus maintenant. La réalité faisait énormément mal et il lui fallait un tremplin. Je me mis à sa hauteur, m'agenouillant devant elle, puis je tendis ma main pour dégager son visage angélique de ses cheveux décoiffés par la faible lutte qu'elle avait exercé sur moi pour que je lui empêche de vomir. Mon pouce redessina sa pommette avec douceur et tendresse. Je voulais lui montrer que je ne lui voulais aucun mal, et que je faisais tout ça pour son bien. « C'est fini maintenant, Hae Won. Je suis là. » Je tendis mes bras, le visage serré mais le regard très expressif. Généreux, compatissant, il ne restait plus qu'à Hae Won de faire son choix. Si elle se réfugiait dans mes bras, elle acceptait mon aide. Au contraire, si elle se dégageait de mon approche, alors elle s'enfoncerait encore plus loin qu'avant. Elle sombrerait dans la solitude et le désespoir, et je ne pourrais plus rien faire pour elle.
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Re: my happy little pills (ji hoon) | Dim 18 Oct - 22:34 Citer EditerSupprimer
J'ai envie de me lever, de le frapper, de lui hurler dessus à m'en briser la voix (même si il me faudrait sûrement très peu de mots pour qu'elle me lâche de toute façon) mais je ne fais rien. Je reste statique avec la mine quasi ahurie d'un lapin pris dans les phares. Évidement que je suis traumatisée et que je lui en veux mais est-ce que pour autant je le déteste ? Je crois bien que non. Je comprends un peu son motif. Il m'a forcé la main pour m'éviter le pire, pour ne pas que ça dégénère. C'est une sorte de forme brutale de protection. Je ne la tolère en rien mais je peux me mettre à sa place et faire des efforts pour appréhender sa vision des choses. J'arrive à me mettre à sa place. Mais parvient-il à se mettre à la mienne ? Sait-il à quel point ce qu'il vient de me faire vivre est difficile et répugnant ? Je n'arrive pas à déceler quoique ce soit sous son ton dur et dans ses prunelles sérieuses dardées sur moi. « Qui, si ce n'est les dieux, peuvent prétendre décider qui doit vivre ou mourir ? » Ma voix n'est qu'un mince filet rauque qui s'échappe difficilement de ma gorge. Une voix rauque mais cependant suffisamment sarcastique. J'ai l'impression de vivre un lendemain de gueule de bois ou d'avoir une grippe carabinée. C'est la même sensation de corps cotonneux, de tête malade et d'un grand ralenti dans lequel tout va pourtant trop vite. Il s'agenouille auprès de moi et caresse ma joue du bout des doigts. J'attrape sa main pour l'arrêter. Je ne suis pas un animal blessé. Je n'ai pas besoin qu'on m’apaise ou qu'on essuie mes larmes. D'autant plus que mon état actuel est entièrement de sa faute. J'ai très envie de croire que c'est entièrement de sa faute. Je ne lâche pas sa main lorsqu'il ouvre les bras. Hésitant sérieusement à m'y réfugier. « T'as forcé tes doigts dans ma gorge alors que je suppliais littéralement pour que tu ne le fasses pas...Comment est-ce que je suis supposée te faire confiance maintenant ? » Envolé le jolie vouvoiement poli, je suis trop en rogne. Et puis sur le sol de ces chiottes crasseuses après un truc aussi dingue, nous ne sommes plus que deux êtres humains n'est-ce pas ? Je me rapproche un peu sans pourtant participer à l'étreinte. Mais je me raccroche à sa main. Je comprends son intention mais je lui en veux pour ça. Je suis anéantie psychologiquement mais je ne le déteste pas. Je n'accepte pas son aide mais je ne la refuse pas. Je suis perdue.
haewon&jihoon ◮ my happy little pills, take me away.
Je suis atterrée. Choquée par la vitesse à laquelle la situation a dégénéré. Profondément choquée. Je n'aurais jamais imaginé que mon tuteur d'anglais aurait un tel comportement à mon égard, même pour m'aider voir me sauver la vie. Ce sont des choses qui ne se font pas et je crois bien que je lui en veux vraiment beaucoup. Me voilà donc appuyée contre la frêle paroi de la cabine de toilettes. Je déteste cet endroit. Déjà que je n'aime pas particulièrement les toilettes publiques à l'origine, alors là il est fort probable que j'en sois traumatisée pour de bon. J'enfouis ma tête le plus possible dans mon haut. L'odeur qui nous entoure est tellement détestable. Ce mélange âpre de relents d'urine et de vomi. Je respire le plus calmement possible pour ne pas tourner de l’œil. Je voudrais juste quitter les lieux mais je suis trop épuisée et déstabilisée pour me lever comme si de rien n'était et sortir. Je ne sais même pas si mes jambes peuvent me porter à l'heure actuelle. Je soupire bruyamment ce qui m'arrache une plainte et une petite quinte de toux. J'ai l'impression que ma gorge entière a été arrosée d'acide. A cette douleur s'ajoute des crampes d'estomac. Maintenant qu'il est vide je sens qu'il s'indigne. Il réclame quelque-chose pour le sustenter mais j'ai envie de tout sauf de manger. J'ai surtout envie d'oublier les dernières minutes. Je veux pouvoir fermer les yeux pour effacer ces événements pour toujours. Mais tout ce qu'il me reste c'est la figure de JiHoon qui me fait face. Sa silhouette que je vois un peu flou car mes yeux sont embués par les larmes. Je suis comme la somnambule qui émerge d'un douloureux rêve bien trop réel. Sauf que C'EST réel. Et ça j'ai encore du mal à le réaliser. J'ai envie de me lever, de le frapper, de lui hurler dessus à m'en briser la voix (même si il me faudrait sûrement très peu de mots pour qu'elle me lâche de toute façon) mais je ne fais rien. Je reste statique avec la mine quasi ahurie d'un lapin pris dans les phares. Évidement que je suis traumatisée et que je lui en veux mais est-ce que pour autant je le déteste ? Je crois bien que non. Je comprends un peu son motif. Il m'a forcé la main pour m'éviter le pire, pour ne pas que ça dégénère. C'est une sorte de forme brutale de protection. Je ne la tolère en rien mais je peux me mettre à sa place et faire des efforts pour appréhender sa vision des choses. J'arrive à me mettre à sa place. Mais parvient-il à se mettre à la mienne ? Sait-il à quel point ce qu'il vient de me faire vivre est difficile et répugnant ? Je n'arrive pas à déceler quoique ce soit sous son ton dur et dans ses prunelles sérieuses dardées sur moi. « Qui, si ce n'est les dieux, peuvent prétendre décider qui doit vivre ou mourir ? » Ma voix n'est qu'un mince filet rauque qui s'échappe difficilement de ma gorge. Une voix rauque mais cependant suffisamment sarcastique. J'ai l'impression de vivre un lendemain de gueule de bois ou d'avoir une grippe carabinée. C'est la même sensation de corps cotonneux, de tête malade et d'un grand ralenti dans lequel tout va pourtant trop vite. Il s'agenouille auprès de moi et caresse ma joue du bout des doigts. J'attrape sa main pour l'arrêter. Je ne suis pas un animal blessé. Je n'ai pas besoin qu'on m’apaise ou qu'on essuie mes larmes. D'autant plus que mon état actuel est entièrement de sa faute. J'ai très envie de croire que c'est entièrement de sa faute. Je ne lâche pas sa main lorsqu'il ouvre les bras. Hésitant sérieusement à m'y réfugier. « T'as forcé tes doigts dans ma gorge alors que je suppliais littéralement pour que tu ne le fasses pas...Comment est-ce que je suis supposée te faire confiance maintenant ? » Envolé le jolie vouvoiement poli, je suis trop en rogne. Et puis sur le sol de ces chiottes crasseuses après un truc aussi dingue, nous ne sommes plus que deux êtres humains n'est-ce pas ? Je me rapproche un peu sans pourtant participer à l'étreinte. Mais je me raccroche à sa main. Je comprends son intention mais je lui en veux pour ça. Je suis anéantie psychologiquement mais je ne le déteste pas. Je n'accepte pas son aide mais je ne la refuse pas. Je suis perdue.
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Re: my happy little pills (ji hoon) | Dim 18 Oct - 23:05 Citer EditerSupprimer
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Moon Ji Hoon & Choi Hae Won
After the gates of prophecies A million light years away from me Straight for the eye of destiny Reaching the point of tears. ▬ WOODKID
C'était toujours ça qu'on essayait de faire, quand on se voilait la face. On rejetait la faute sur l'autre, et on se déchargeait de toute responsabilité. Parce qu'on était incapable de supporter le poids de notre propre culpabilité. Hae Won était victime de faiblesse. Tout comme moi je le fus avant elle. C'était si facile de blâmer les gens, quand on allait mal. On faisait de notre mal-être le meilleur des boucliers face à la dure réalité que les autres nous renvoyaient à la figure. Je l'attaquais dans son malheur. Je l'attaquais, je ne lâchais pas prise, parce que je savais très bien ce que ça faisait, que d'être au fond du trou. Mais Hae Won devait se rendre compte qu'elle n'était pas seule, et qu'elle ne portait pas tout le malheur du monde sur ses épaules. Elle n'était pas incompréhensible. Elle n'était pas mourante. Elle était vivante, bien là devant moi, à me réprimander. Des piques que je ne prenais pas sérieusement, parce qu'elle était encore aveugle. Pour toute réponse, j'étouffai un petit rire désabusé, et je baissai la tête pour me décaler un peu sur le côté. Hae Won s'était rapprochée de moi sans pour autant s'abandonner dans mes bras. Je les ramenai sur mes genoux pliés. Ses paroles n'avaient pas de sens, tant qu'elle ne donnait pas un sens à sa vie. Et ce n'était pas en se rendant malade et en se mettant en danger qu'elle en trouverait un.
Je serrai ses doigts dans les miens. Elle avait beau vouloir m'échapper, elle s'accrochait à ma main comme à la dernière chose précieuse sur cette terre. Son corps trahissait son regard noir. Ses lèvres se pinçaient. Ses mots flûtaient de sa gorge comme un rossignol en quinte de toux. Hae Won était faible, et pas encore sûre de la tournure des choses. Elle n'avait pas conscience que ce qu'elle avait fait était mal. Mon devoir était de lui ouvrir les yeux. Je l'avais fait de la manière forte, mais à présent je pouvais user de la douceur pour apaiser son cœur fatigué. Pourrait-elle apprendre de ses erreurs si je lui faisais part des miennes ? Je me redressai et m'agenouillai correctement devant elle. « Ecoute Hae Won, si je m'obstine à vouloir te venir en aide, c'est parce que moi, je l'ai faite l'erreur. » Je pris une grande inspiration. C'était encore très dur pour moi d'en faire part, mais je savais que ça ne tomberait pas dans l'oreille d'un sourd. « On n'a pas eu de cours de tutorat en Juillet parce que j'ai fait une overdose. Comme toi tu t'apprêtais à le faire dans la salle de classe. » Je ramenai ma main libre sur son autre main, et je serrai ses doigts fermement, le regard dur et les sourcils légèrement froncés. « J'ai fini à l'hôpital parce que mon cœur a lâché. Mon cousin a été obligé de me ranimer, tu te rends compte Hae Won ? Sérieusement, tu aurais voulu te pourrir la vie avec ces merdes ?! » Je levai vivement ma tête vers elle, afin de lui ouvrir davantage les yeux et lui faire prendre conscience de la gravité de son acte. Je lui avais épargné le pire. Elle devait le réaliser et se reprendre en main. Je ne savais pas pourquoi elle prenait ces cachets, mais elle ne devait plus continuer. Car ce n'était pas la solution à ses problèmes.
Je serrai ses doigts dans les miens. Elle avait beau vouloir m'échapper, elle s'accrochait à ma main comme à la dernière chose précieuse sur cette terre. Son corps trahissait son regard noir. Ses lèvres se pinçaient. Ses mots flûtaient de sa gorge comme un rossignol en quinte de toux. Hae Won était faible, et pas encore sûre de la tournure des choses. Elle n'avait pas conscience que ce qu'elle avait fait était mal. Mon devoir était de lui ouvrir les yeux. Je l'avais fait de la manière forte, mais à présent je pouvais user de la douceur pour apaiser son cœur fatigué. Pourrait-elle apprendre de ses erreurs si je lui faisais part des miennes ? Je me redressai et m'agenouillai correctement devant elle. « Ecoute Hae Won, si je m'obstine à vouloir te venir en aide, c'est parce que moi, je l'ai faite l'erreur. » Je pris une grande inspiration. C'était encore très dur pour moi d'en faire part, mais je savais que ça ne tomberait pas dans l'oreille d'un sourd. « On n'a pas eu de cours de tutorat en Juillet parce que j'ai fait une overdose. Comme toi tu t'apprêtais à le faire dans la salle de classe. » Je ramenai ma main libre sur son autre main, et je serrai ses doigts fermement, le regard dur et les sourcils légèrement froncés. « J'ai fini à l'hôpital parce que mon cœur a lâché. Mon cousin a été obligé de me ranimer, tu te rends compte Hae Won ? Sérieusement, tu aurais voulu te pourrir la vie avec ces merdes ?! » Je levai vivement ma tête vers elle, afin de lui ouvrir davantage les yeux et lui faire prendre conscience de la gravité de son acte. Je lui avais épargné le pire. Elle devait le réaliser et se reprendre en main. Je ne savais pas pourquoi elle prenait ces cachets, mais elle ne devait plus continuer. Car ce n'était pas la solution à ses problèmes.
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