easy, girl
Invité
Invité
easy, girl | Dim 23 Aoû - 22:18 Citer EditerSupprimer
Okay, mon sens de l'orientation n'est pas aussi top que je le pensais, il faut se rendre à l'évidence. Il se POURRAIT bien effectivement que ça fasse déjà une heure que je déambule dans telle ou telle rue sans trop savoir où je vais. Bon, l'un dans l'autre ce n'est pas très grave, je ne suis pas en terrain ennemi (que je crois) et je ne suis pas non plus en Syrie alors qu'est-ce qui peut m'arriver ? Eternel optimiste, je me dis que ça ne sers à rien de regarder mon portable, que je vais finir par trouver. Je commence à avoir quelques doutes, j'avoue tout, mais je n'ai pas encore tout à fait perdu espoir. Je vais bien finir par trouver un truc que je reconnais, non ? Non ? De toute façon, il ne peut rien se passer. Si, je peux marcher dans une merde ou me prendre un poteau si je ne regarde pas devant moi au bon moment, rien d'exceptionnel quoi ; je ne suis pas un mec à qui il arrive des trucs de fou moi, je me crée mes propres opportunités pour que ça bouge un peu, c'est bien pour ça que j'aime les challenges ! Enfin là n'est pas la question. Peut-être que je pourrais demander à quelqu'un et me faire passer pour un étranger pour éviter d'avoir l'air trop con. Je hausse les épaules et m'entraîne déjà à exagérer mon accent chinois et à parler en petit nègre. J'entends du bruit sur ma droite et tourne la tête en maltraitant particulièrement une consonne. Ah ben voilà, des gens ! Tout un petit groupe de mecs en plus, si c'est bien ma veine. Ils ont des têtes tellement sérieuses que je ricane sous cape. Le temps que j'arrive au niveau de la ruelle, ces cons sont entrés par une petite porte et m'ont laissé en plan sur les pavés. « Hé, attendez les gars ! » Je trottine comme la bête au poil brillant que je suis et sans prendre la peine de toquer, je pousse la porte d'un air tout enjoué et en oublie mon faux accent. « Salut la compagnie, oh ben je vois que vous êtes un beau petit comité ! Je me demandais si .. Hé pas de panique hein, on se détend, je vous veux pas de mal moi ! » Ils ont l'air un peu tendu, c'est le moins qu'on puisse dire. Je balaie la pièce du regard et je me dis que peut-être, il y a un truc qui cloche. Il y a des sacs au milieu, ouverts, bourrés d'armes. « Oh ben dites donc, vous devez pas faire des parties d'Airsoft de pédé avec ça hein ! » Je donne un petit coup de coude au plus proche dans un clin d'oeil.
EASY, GIRL
reira & dylan
Okay, mon sens de l'orientation n'est pas aussi top que je le pensais, il faut se rendre à l'évidence. Il se POURRAIT bien effectivement que ça fasse déjà une heure que je déambule dans telle ou telle rue sans trop savoir où je vais. Bon, l'un dans l'autre ce n'est pas très grave, je ne suis pas en terrain ennemi (que je crois) et je ne suis pas non plus en Syrie alors qu'est-ce qui peut m'arriver ? Eternel optimiste, je me dis que ça ne sers à rien de regarder mon portable, que je vais finir par trouver. Je commence à avoir quelques doutes, j'avoue tout, mais je n'ai pas encore tout à fait perdu espoir. Je vais bien finir par trouver un truc que je reconnais, non ? Non ? De toute façon, il ne peut rien se passer. Si, je peux marcher dans une merde ou me prendre un poteau si je ne regarde pas devant moi au bon moment, rien d'exceptionnel quoi ; je ne suis pas un mec à qui il arrive des trucs de fou moi, je me crée mes propres opportunités pour que ça bouge un peu, c'est bien pour ça que j'aime les challenges ! Enfin là n'est pas la question. Peut-être que je pourrais demander à quelqu'un et me faire passer pour un étranger pour éviter d'avoir l'air trop con. Je hausse les épaules et m'entraîne déjà à exagérer mon accent chinois et à parler en petit nègre. J'entends du bruit sur ma droite et tourne la tête en maltraitant particulièrement une consonne. Ah ben voilà, des gens ! Tout un petit groupe de mecs en plus, si c'est bien ma veine. Ils ont des têtes tellement sérieuses que je ricane sous cape. Le temps que j'arrive au niveau de la ruelle, ces cons sont entrés par une petite porte et m'ont laissé en plan sur les pavés. « Hé, attendez les gars ! » Je trottine comme la bête au poil brillant que je suis et sans prendre la peine de toquer, je pousse la porte d'un air tout enjoué et en oublie mon faux accent. « Salut la compagnie, oh ben je vois que vous êtes un beau petit comité ! Je me demandais si .. Hé pas de panique hein, on se détend, je vous veux pas de mal moi ! » Ils ont l'air un peu tendu, c'est le moins qu'on puisse dire. Je balaie la pièce du regard et je me dis que peut-être, il y a un truc qui cloche. Il y a des sacs au milieu, ouverts, bourrés d'armes. « Oh ben dites donc, vous devez pas faire des parties d'Airsoft de pédé avec ça hein ! » Je donne un petit coup de coude au plus proche dans un clin d'oeil.
electric bird.
Invité
Invité
Re: easy, girl | Dim 23 Aoû - 23:36 Citer EditerSupprimer
Figée telle une statue au milieu d'une ruelle plongée dans l'obscurité de la nuit, éclairée seulement par les faibles rayons d'une lune timide, Reira attend avec impatience l’arrivée de son client, encadrée par les visages sombres et tendus de ses hommes. C’était un soir important pour elle : une grosse transaction, fortement illégale bien évidement, était sur le point de se dérouler et cela faisait longtemps qu'un tel événement n'avait pas eu lieu. Elle avait souvent eu affaire, ses derniers temps, à des délinquants mineurs ou bien à de petits gangs mais vraiment rien de bien passionnant. Alors pour la première fois depuis longtemps, elle avait d’ailleurs tenu à faire le déplacement et à procéder elle-même à la vente de la marchandise. C’était contraire à ses habitudes, certes, mais ce client était bien trop important et influent pour qu’elle se permette qu’un bleu s’en occupe à sa place. Une seule erreur et tout était foutu en l'air. Elle avait néanmoins emportée avec elle quelques-uns de ses hommes les plus dignes de confiance, au cas où les choses viendraient à mal tourner. Il fallait être prêt à parer toutes sortes d’éventualités et malheureusement, parfois, les pires scénarios que l’on pourrait imaginer n'étaient pas les plus improbables. Les minutes passent et Reira a la désagréable impression qu’elles se transforment en heures, alors, fermant les yeux, elle se laisse aller contre le mur, les bras croisés, tentant de penser à autre chose qu’au retard de son client qui commence sérieusement à l’agacer au plus haut point. Un mouvement dans l’ombre et des bruits de pas lui font ouvrir les yeux, qu’elle pose –froids et sans émotion- sur le petit groupe qui vient d’arriver. Un sourire effleure ses lèvres mais, soudain, une vibration dans sa poche attire son attention. Grommelant des mots incompréhensibles dans sa barbe, elle reconnait immédiatement le numéro à peine son téléphone sorti. Bien sûr, il fallait que son beau-père appelle maintenant, alors qu’elle s’apprêtait à travailler. Chose dont il ne fallait absolument pas qu’il soit au courant. Soupirant, elle fait signe à son client et à tout ce petit monde qui se pressait dans l’allée de se diriger à l’intérieur tout en leur indiquant du bout du doigt son cellulaire. « Je dois prendre cet appel, rentrez avant moi et montrez leur la marchandise, je vous rejoindrai. » Portant son téléphone portable à son oreille, Reira s’éloigne de quelques mètres pour parler au calme, loin de tout soupçon. Et alors qu’elle est sur le point de raccrocher, quels instants plus tard, du bruit prêt du point de rendez-vous l’inquiète. En quelques grandes enjambées, elle rejoint le pas de la porte et, surprise, ne peut que voir cet intrus qui semble complètement idiot. Sans un mot, elle sort son Desert Eagle .44 magnum et l'abat d'un coup sec sur la tête de l'abruti qui s'affale sur le sol comme une poupée de chiffon. Celui-là, elle s'en occuperait plus tard. Pour l'instant, elle avait des choses bien plus importantes à faire.
Assise devant l'inconnu, ligoté sur sa chaise au beau milieu de la pièce, Reira l'observe d'un œil critique. Il n'avait rien d'un espion ni d'un quelconque voyou mais sait-on jamais, mieux valait être prudente. Attendre qu'il se réveille de lui-même pouvait prendre des heures et elle n'avait pas l'envie d'attendre jusque là. Lui balançant un seau d'eau glacé à la figure, elle se délecte de sa réaction avec un sourire amusé avant de l'aveugler à l'aide d'une lampe torche. « Ton nom ? » Sa voix est douce, bien trop pour que ce soit naturel, bien trop pour que ce ne soit pas effrayant...
Figée telle une statue au milieu d'une ruelle plongée dans l'obscurité de la nuit, éclairée seulement par les faibles rayons d'une lune timide, Reira attend avec impatience l’arrivée de son client, encadrée par les visages sombres et tendus de ses hommes. C’était un soir important pour elle : une grosse transaction, fortement illégale bien évidement, était sur le point de se dérouler et cela faisait longtemps qu'un tel événement n'avait pas eu lieu. Elle avait souvent eu affaire, ses derniers temps, à des délinquants mineurs ou bien à de petits gangs mais vraiment rien de bien passionnant. Alors pour la première fois depuis longtemps, elle avait d’ailleurs tenu à faire le déplacement et à procéder elle-même à la vente de la marchandise. C’était contraire à ses habitudes, certes, mais ce client était bien trop important et influent pour qu’elle se permette qu’un bleu s’en occupe à sa place. Une seule erreur et tout était foutu en l'air. Elle avait néanmoins emportée avec elle quelques-uns de ses hommes les plus dignes de confiance, au cas où les choses viendraient à mal tourner. Il fallait être prêt à parer toutes sortes d’éventualités et malheureusement, parfois, les pires scénarios que l’on pourrait imaginer n'étaient pas les plus improbables. Les minutes passent et Reira a la désagréable impression qu’elles se transforment en heures, alors, fermant les yeux, elle se laisse aller contre le mur, les bras croisés, tentant de penser à autre chose qu’au retard de son client qui commence sérieusement à l’agacer au plus haut point. Un mouvement dans l’ombre et des bruits de pas lui font ouvrir les yeux, qu’elle pose –froids et sans émotion- sur le petit groupe qui vient d’arriver. Un sourire effleure ses lèvres mais, soudain, une vibration dans sa poche attire son attention. Grommelant des mots incompréhensibles dans sa barbe, elle reconnait immédiatement le numéro à peine son téléphone sorti. Bien sûr, il fallait que son beau-père appelle maintenant, alors qu’elle s’apprêtait à travailler. Chose dont il ne fallait absolument pas qu’il soit au courant. Soupirant, elle fait signe à son client et à tout ce petit monde qui se pressait dans l’allée de se diriger à l’intérieur tout en leur indiquant du bout du doigt son cellulaire. « Je dois prendre cet appel, rentrez avant moi et montrez leur la marchandise, je vous rejoindrai. » Portant son téléphone portable à son oreille, Reira s’éloigne de quelques mètres pour parler au calme, loin de tout soupçon. Et alors qu’elle est sur le point de raccrocher, quels instants plus tard, du bruit prêt du point de rendez-vous l’inquiète. En quelques grandes enjambées, elle rejoint le pas de la porte et, surprise, ne peut que voir cet intrus qui semble complètement idiot. Sans un mot, elle sort son Desert Eagle .44 magnum et l'abat d'un coup sec sur la tête de l'abruti qui s'affale sur le sol comme une poupée de chiffon. Celui-là, elle s'en occuperait plus tard. Pour l'instant, elle avait des choses bien plus importantes à faire.
Assise devant l'inconnu, ligoté sur sa chaise au beau milieu de la pièce, Reira l'observe d'un œil critique. Il n'avait rien d'un espion ni d'un quelconque voyou mais sait-on jamais, mieux valait être prudente. Attendre qu'il se réveille de lui-même pouvait prendre des heures et elle n'avait pas l'envie d'attendre jusque là. Lui balançant un seau d'eau glacé à la figure, elle se délecte de sa réaction avec un sourire amusé avant de l'aveugler à l'aide d'une lampe torche. « Ton nom ? » Sa voix est douce, bien trop pour que ce soit naturel, bien trop pour que ce ne soit pas effrayant...
Invité
Invité
Re: easy, girl | Jeu 27 Aoû - 13:16 Citer EditerSupprimer
Ils ont quand même bien l'air de se payer, tous autant qu'il sont, un bon petit balais dans le .. dos. « Ouah ma parole, ça a pas l'air d'être une discipline très funky funky, hein, vu les têtes que vous faites. Je sais pas trop si c'est fait pour moi ce genre de trucs ! » Je me gratte le bout du menton, réfléchissant réellement au fait de me lancer là-dedans ou non vu l'ambiance du groupe. Peut-être qu'ils ne sont pas très à l'aise avec les petits nouveaux ? Hmm, toujours est-il que l'accueil n'est franchement pas des plus terribles. « Dites, j'ai la gorge qui me gratte un peu, vous n'auriez pas un petit verre de quelque chose ? Un Coca ? Un Sprite ? Si vraiment il faut je prends de l'eau aussi, je suis pas un crevard non plus ! » Bon, ben j'ai beau faire tout ce que je peux pour essayer de détendre l'atmosphère, ça ne marche pas top. Au contraire en fait, j'ai l'impression qu'ils étaient surpris avant et là, ils commencent à s'énerver un peu on dirait. Pourtant j'ai fait le mec sympa et avenant, j'ai pas trop de soucis d'habitude mais là, le comité d'accueil est quelque peu à revoir. C'est bizarre, il y en a quelques uns mêmes qui s'approchent de moi avec des têtes peu commodes. J'ai peut-être dit quelque chose qui les a froissés .. « Ah, c'est parce que je n'ai pas toqué, c'est ça ? C'est vrai j'aurais du mais l- » Je suis interrompu en plein milieu de mes excuses sans même m'en rendre compte, m'effondrant sous les yeux de tous, dans les vapes.
J'ouvre les yeux en grand d'un seul coup et ne comprends pas ce qui m'arrive, la bouche entrouverte comme un poisson. Je lève la tête vers le côté un peu trop vite et me sens pris d'une douleur à l'arrière du crâne. Je ferme les yeux dans une grimace. « La vache .. » Toujours aussi perdu, je relève ma tête une nouvelle fois, tout doucement, pour prendre conscience de mon environnement, regardant à ma gauche. Je ne sais pas où je suis et .. de l'eau ? Je réalise que je suis trempé et souffle de l'air par le nez pour laissez tomber la goutte qui y pend au bout et qui me chatouille sans avoir à secouer la tête. L'essai n'est pas très concluant. Ca ira plus vite si j'utilise mes .. mains ? Je tourne la tête vers l'arrière. Okay, c'est quand même bizarre. Je suis visiblement attaché à une chaise et trempé. Je ne sais pas ce qui se passe. Je ne me souviens pas qu'il ait été question de bizutage pour entrer à nouveau chez les Sango mais c'est peut-être le cas. Un rayon de lumière vive me rentre droit dans les yeux et je plisse mes paupières comme le chinois que je suis pour atténuer l'éclat aveuglant du machin. Une voix se fait entendre et je ne peux m'empêcher de laisser échapper un ricanement. « On va me la faire à l'interrogatoire alors ? N'empêche les gars, vous auriez pu y aller mollo sur la caboche, je sais que je suis solide mais vous n'y êtes vraiment pas allés de main morte là, hein ! » Je suis certainement une des rares personnes qui ne panique pas en se réveillant dans un endroit inconnu tout en étant attaché : la confiance !
EASY, GIRL
reira & dylan
Ils ont quand même bien l'air de se payer, tous autant qu'il sont, un bon petit balais dans le .. dos. « Ouah ma parole, ça a pas l'air d'être une discipline très funky funky, hein, vu les têtes que vous faites. Je sais pas trop si c'est fait pour moi ce genre de trucs ! » Je me gratte le bout du menton, réfléchissant réellement au fait de me lancer là-dedans ou non vu l'ambiance du groupe. Peut-être qu'ils ne sont pas très à l'aise avec les petits nouveaux ? Hmm, toujours est-il que l'accueil n'est franchement pas des plus terribles. « Dites, j'ai la gorge qui me gratte un peu, vous n'auriez pas un petit verre de quelque chose ? Un Coca ? Un Sprite ? Si vraiment il faut je prends de l'eau aussi, je suis pas un crevard non plus ! » Bon, ben j'ai beau faire tout ce que je peux pour essayer de détendre l'atmosphère, ça ne marche pas top. Au contraire en fait, j'ai l'impression qu'ils étaient surpris avant et là, ils commencent à s'énerver un peu on dirait. Pourtant j'ai fait le mec sympa et avenant, j'ai pas trop de soucis d'habitude mais là, le comité d'accueil est quelque peu à revoir. C'est bizarre, il y en a quelques uns mêmes qui s'approchent de moi avec des têtes peu commodes. J'ai peut-être dit quelque chose qui les a froissés .. « Ah, c'est parce que je n'ai pas toqué, c'est ça ? C'est vrai j'aurais du mais l- » Je suis interrompu en plein milieu de mes excuses sans même m'en rendre compte, m'effondrant sous les yeux de tous, dans les vapes.
J'ouvre les yeux en grand d'un seul coup et ne comprends pas ce qui m'arrive, la bouche entrouverte comme un poisson. Je lève la tête vers le côté un peu trop vite et me sens pris d'une douleur à l'arrière du crâne. Je ferme les yeux dans une grimace. « La vache .. » Toujours aussi perdu, je relève ma tête une nouvelle fois, tout doucement, pour prendre conscience de mon environnement, regardant à ma gauche. Je ne sais pas où je suis et .. de l'eau ? Je réalise que je suis trempé et souffle de l'air par le nez pour laissez tomber la goutte qui y pend au bout et qui me chatouille sans avoir à secouer la tête. L'essai n'est pas très concluant. Ca ira plus vite si j'utilise mes .. mains ? Je tourne la tête vers l'arrière. Okay, c'est quand même bizarre. Je suis visiblement attaché à une chaise et trempé. Je ne sais pas ce qui se passe. Je ne me souviens pas qu'il ait été question de bizutage pour entrer à nouveau chez les Sango mais c'est peut-être le cas. Un rayon de lumière vive me rentre droit dans les yeux et je plisse mes paupières comme le chinois que je suis pour atténuer l'éclat aveuglant du machin. Une voix se fait entendre et je ne peux m'empêcher de laisser échapper un ricanement. « On va me la faire à l'interrogatoire alors ? N'empêche les gars, vous auriez pu y aller mollo sur la caboche, je sais que je suis solide mais vous n'y êtes vraiment pas allés de main morte là, hein ! » Je suis certainement une des rares personnes qui ne panique pas en se réveillant dans un endroit inconnu tout en étant attaché : la confiance !
electric bird.
Invité
Invité
Re: easy, girl | Ven 11 Sep - 19:25 Citer EditerSupprimer
« On va me la faire à l'interrogatoire alors ? N'empêche les gars, vous auriez pu y aller mollo sur la caboche, je sais que je suis solide mais vous n'y êtes vraiment pas allés de main morte là, hein ! » Le doigt crispé sur le bouton on/off de sa lampe torche, dont le rayon de lumière est toujours dirigé droit dans les yeux de l'inconnu, Reira garde la bouche légèrement ouverte, cherchant quoi répondre et surtout... quoi faire. C'était la première fois qu'elle faisait face à une telle réaction car en général, le commun des mortels avaient tendance à paniquer, crier, pleurer, supplier pour avoir la vie sauve ou ce genre de chose, dans une situation comme celle-ci. Mais lui... Non. Visiblement, il n'avait pas l'air plus bouleversé que ça, à se plaindre qu'elle l'avait frappé trop fort alors qu'il était actuellement ligoté à une chaise, trempé jusqu'aux os. Soit c'était son mécanisme de défense qui le rendait ainsi, soit il était vraiment (vraiment) très con. Et pour le coup, Reira penche plus pour la deuxième option. Dans un soupir d'exaspération, elle se lève d'un bond et fait le tour du jeune homme, se positionnant derrière lui avant de répéter d'un ton sec sa première question à laquelle elle n'avait toujours pas eu de réponse. « Ton nom ? » Appuyant lentement sur la bosse de son otage du bout de sa lampe torche, elle cherche à tester la résistance à la douleur de son otage. Il fallait qu'elle sache quel est son point de rupture, histoire de ne pas le dépasser mais seulement de l'effleurer en cas de besoin, car elle n'avait pas le désir de le tuer. Pas pour l'instant. Faisant quelques pas sur le côté, Reira croise les bras et étudie en détails l'homme qu'elle vient de kidnapper. Son visage, ses vêtements, sa façon de parler, son attitude... En vain, elle cherche un élément qui pourrait lui dire qui il est, un espion envoyé par un concurrent, un flic sous couverture ou bien juste un civil ? Et plus elle y pense, plus elle regrette son geste. Se mordant les lèvres, elle commence à faire les cents pas devant lui, nerveuse à l'idée de compromettre son identité et son business. Elle ne pouvait pas se permettre de retourner en prison mais... Que faire ? Plusieurs choix s'offrent à elle mais aucun ne semble convenir. « Ça aurait été tellement plus simple si tu n'avais pas été là... Je dois faire quoi de toi maintenant ? En plus je ne suis pas sûre que tu comprennes vraiment dans quelle situation t'es là... et ça me donne envie de te frapper d'une force... » Une envie vite mise en pratique. A peine a-t-elle terminé sa phrase qu'elle s'approche vivement de lui et lui donne un bon coup de pied dans le tibia. La mâchoire crispée, Reira retourne s'asseoir en face de lui, les sourcils froncés (elle est pas restée calme longtemps dites donc). « Bon, t'as plutôt intérêt de me dire vite fait ce que tu faisais là sinon... la suite risque pas de te plaire. T'as dix secondes pour tout déballer. Un... » En général ce stratagème de donner un temps limité était plutôt efficace. « Deux... » Enfin... Dans les films ça avait l'air de marcher. « Trois... » Mais il y avait des chances pour que ça foire ici, tellement il avait l'air débile...
« On va me la faire à l'interrogatoire alors ? N'empêche les gars, vous auriez pu y aller mollo sur la caboche, je sais que je suis solide mais vous n'y êtes vraiment pas allés de main morte là, hein ! » Le doigt crispé sur le bouton on/off de sa lampe torche, dont le rayon de lumière est toujours dirigé droit dans les yeux de l'inconnu, Reira garde la bouche légèrement ouverte, cherchant quoi répondre et surtout... quoi faire. C'était la première fois qu'elle faisait face à une telle réaction car en général, le commun des mortels avaient tendance à paniquer, crier, pleurer, supplier pour avoir la vie sauve ou ce genre de chose, dans une situation comme celle-ci. Mais lui... Non. Visiblement, il n'avait pas l'air plus bouleversé que ça, à se plaindre qu'elle l'avait frappé trop fort alors qu'il était actuellement ligoté à une chaise, trempé jusqu'aux os. Soit c'était son mécanisme de défense qui le rendait ainsi, soit il était vraiment (vraiment) très con. Et pour le coup, Reira penche plus pour la deuxième option. Dans un soupir d'exaspération, elle se lève d'un bond et fait le tour du jeune homme, se positionnant derrière lui avant de répéter d'un ton sec sa première question à laquelle elle n'avait toujours pas eu de réponse. « Ton nom ? » Appuyant lentement sur la bosse de son otage du bout de sa lampe torche, elle cherche à tester la résistance à la douleur de son otage. Il fallait qu'elle sache quel est son point de rupture, histoire de ne pas le dépasser mais seulement de l'effleurer en cas de besoin, car elle n'avait pas le désir de le tuer. Pas pour l'instant. Faisant quelques pas sur le côté, Reira croise les bras et étudie en détails l'homme qu'elle vient de kidnapper. Son visage, ses vêtements, sa façon de parler, son attitude... En vain, elle cherche un élément qui pourrait lui dire qui il est, un espion envoyé par un concurrent, un flic sous couverture ou bien juste un civil ? Et plus elle y pense, plus elle regrette son geste. Se mordant les lèvres, elle commence à faire les cents pas devant lui, nerveuse à l'idée de compromettre son identité et son business. Elle ne pouvait pas se permettre de retourner en prison mais... Que faire ? Plusieurs choix s'offrent à elle mais aucun ne semble convenir. « Ça aurait été tellement plus simple si tu n'avais pas été là... Je dois faire quoi de toi maintenant ? En plus je ne suis pas sûre que tu comprennes vraiment dans quelle situation t'es là... et ça me donne envie de te frapper d'une force... » Une envie vite mise en pratique. A peine a-t-elle terminé sa phrase qu'elle s'approche vivement de lui et lui donne un bon coup de pied dans le tibia. La mâchoire crispée, Reira retourne s'asseoir en face de lui, les sourcils froncés (elle est pas restée calme longtemps dites donc). « Bon, t'as plutôt intérêt de me dire vite fait ce que tu faisais là sinon... la suite risque pas de te plaire. T'as dix secondes pour tout déballer. Un... » En général ce stratagème de donner un temps limité était plutôt efficace. « Deux... » Enfin... Dans les films ça avait l'air de marcher. « Trois... » Mais il y avait des chances pour que ça foire ici, tellement il avait l'air débile...
Contenu sponsorisé