Mihabae x I won't be mad, I just want the truth.
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Mihabae x I won't be mad, I just want the truth. | Lun 24 Aoû - 17:14 Citer EditerSupprimer
I won't be mad, pretty please, tell me
miharu&bobae♥
Allongée dans l’herbe je regarde le ciel en me demandant combien de temps il pourra rester bleu comme ça. Quelques nuages se forment déjà dans le ciel. Ils ont annoncé de la pluie pour aujourd’hui à la météo, pourtant depuis ce matin il fait un soleil magnifique. Mais qui sait, la fin de journée nous réserve peut-être une surprise. Tapotant sur mon ventre avec mon crayon je suis pensive. Inquiète aussi, beaucoup même. Je réfléchis depuis des jours, je retourne le problème dans tous les sens sans être capable de trouver de solution. Enfin … je sais que je devrais surtout lui parler. Lui parler mais pour dire quoi ? Je n’ai pas la moindre idée de comment aborder le sujet. J’aimerais pouvoir lui en parler simplement mais depuis le début de notre relation j’avais pris soin de ne jamais en parler, de toujours lui faire confiance, comme si je pouvais ignorer son problème jusqu’à le faire disparaitre. Mais ce n’était pas agir en amie que de laisser les choses évoluer comme ça. Je priais toujours pour que des gens de son groupe lui tendent la main. Pour que des gens de son groupe s’en rendent compte et lui disent d’arrêter ses conneries. Parce qu’il faut qu’il le fasse. Maintenant. Comme un pansement qu’on arrache. Ça fait mal, très mal, mais après ça va mieux …. Et je veux qu’il aille mieux. Fixant le ciel, j’arrive pas à me détendre. Je n’arrive pas à ne pas penser à lui. J’ai mal au ventre. J’ai la gorge nouée. Je lâche un soupire parce que j’arrive plus à penser à autre chose. J’étais venue dessiner dans le parc, près du petit lac que je trouve reposant et relaxant, mais au final je ne fais que me prendre la tête. Encore et encore. Et encore. Et je tourne en rond. J’ai envie de l’engueuler, et l’instant d’après je veux juste lui faire un câlin. J’ai envie d’aller le trouver pour l’embrouiller et lui gueuler dessus comme jamais, et dès que je fais un pas pour y aller, je me sens coupable et j’ai envie de la cajoler. Il m’énerve cet idiot, et ce qui m’énerve le plus c’est qu’il ne doit pas se douter une seule seconde que je me fou en l’air juste par inquiétude pour lui.Me redressant rageusement j’attrape mon téléphone pour lui envoyer un sms. Je commence, mes doigts fusent sur l’écran tactile et avant que je n’aie pu réaliser ce que j’écrivais, j’avais déjà rédigé un sms incendiaire. Espèce d’idiote. L’attaquer de front comme ça servirait à rien. Strictement à rien si ce n’est le faire fuir. Je soupire alors que mon bras retombe le long de mon bras. J’efface le message sans regarder l’écran et porte le téléphone à mno visage. Le visage de Miharu apparait sur mon écran et je soupire. « espèce d’idiot va. » hésitant une demi seconde, je finis par rouler sur le côté et l’appelle, sans perdre de temps. Quand il décroche je tente de prendre une voix qui se veut enjouée. « Hé coucou toi, je te dérange pas ? » entendre sa voix à quelques choses de rassurant, au moins je sais qu’à cet instant il va bien. « Dit je t’embête peut-être mais … tu m’as bien dit que t’avais pas cours cette aprem hm ? Ca te dit de me rejoindre au parc pas loin du Kurss ? Je suis près de l’étang … On pourrait passer la fin d’après-midi ensemble … j’ai fait du gâteau ! » C’était là mon dernier recours pour l’attirer. J’avais besoin de lui parler, et je ne pouvais pas le faire au téléphone. J’avais besoin de le voir pour ça. Attendant sa réponse je souriais quand il accepta et roula sur le dos sans pouvoir retenir un soupir de soulagement. « A tout à l’heure alors, je t’attends. » Je souriais à présent mais le stress me pesait. Allongée sur le dos je fixais à nouveau le ciel le téléphone posé sur mon ventre. Je n’avais plus qu’à l’attendre maintenant. Un bras posé sur mes yeux je soufflais doucement pour chasser mes idées. Me redressant je posais ma joue sur mes genoux en fixant le lac. J’allais devoir trouver une façon … une façon simple de lui dire les choses. J’avais besoin de savoir la vérité. Qu’il me parle, qu’il se sorte de là. Les yeux fermés je cherchais inlassablement une phrase qui pourrait convenir sans réussir à me satisfaire d’une seule. « Miharu … tu me rends dingues. » soupirais-je dans un gémissement avant de basculer en arrière.
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Re: Mihabae x I won't be mad, I just want the truth. | Jeu 27 Aoû - 14:44 Citer EditerSupprimer
I won't be mad, I just want the truth.Miharu & Bo Bae ♥ La journée avait mal commencée. Le soleil qui perçait déjà au travers des volets de la chambre l’avait réveillé à une heure particulièrement matinale, le rendant incapable de se rendormir et de profiter des quelques heures qui lui restaient avant de devoir se rendre en cours. Miharu avait donc traîné un long moment dans la salle commune, écouteurs dans les oreilles et assis en tailleur sur le canapé avec une petite moue impatiente, attendant qu’il fusse l’heure de s’en rendre en cours. Mais quand il s’y rendit, il réalisa qu’il aurait finalement dû rester sous sa couette et se forcer à dormir. Il n’avait cours que la matinée, mais ceux-ci s’étaient révélés être d’un ennui mortel, semblant durer une éternité. Et comme d’habitude, il réalisait à quel point il pouvait détester les études ; il n’était simplement pas fait pour cela, qu’on le veuille ou non. Puis, comme pour l’énerver davantage, il avait fini par rater le bus qui le ramenait en direction du dortoir, le prochain n’arrivant que quelques heures plus tard. Fatigué et dépité, le jeune homme sentait un début de migraine le prendre. La journée commençait vraiment mal, oui. En cet instant, il éprouvait l’envie furieuse de retourner se blottir dans ses draps et dormir durant tout l’après-midi afin de que celui-ci s’écoule rapidement. Il en avait assez pour la journée complète et espérait sincèrement que le reste de celle-ci ne lui réservait pas de nouvelles surprises : il ne se sentait plus apte à les affronter.
Quand son téléphone sonna, il ne put s’empêcher d’avoir une légère appréhension, se demandant bien ce qui pouvait encore lui tomber dessus comme mauvaise nouvelle. Cependant, en voyant le contact s’afficher sur l’écran de son téléphone, il ne put s’empêcher d’esquisser un sourire. Dès qu’il décrocha et entendit sa voix, toute la fatigue et l’énervement qui s’étaient accumulés en lui venaient de disparaître subitement. Bae. Son remède à lui, la seule personne au monde pouvant le calmer en un claquement de doigt, le faire sourire en un battement de cils. La seule personne qui, en une nuit seulement, avait fait basculer une petite partie de son monde, avait réussi à lui transmettre une chaleur qu’il avait toujours ignorée et dont il avait ardemment besoin. Son appel le surprit mais, néanmoins, lui fit incroyablement plaisir, effaçant sa mauvaise humeur. Elle souhaitait le voir aujourd’hui ? Son sourire ne faisait que croître un peu plus, à la manière dont pouvait le faire celui d’un enfant à qui on promettait une tonne de cadeaux. Cela faisait depuis déjà un petit moment qu’ils se connaissaient -depuis sa dernière crise, en y réfléchissant bien- et tentaient de se voir un maximum lorsqu’ils en avaient le temps. Miharu aimait passer la voir de temps en temps au Kruss, appréciant l’ambiance et la chaleur de cet endroit qui, inévitablement, lui rappelait des souvenirs poignants. Plus généralement, il aimait passer du temps avec elle, peut importe l’endroit. Bae était l’une des rares personnes en dehors de son groupe, si ce n’était la seule, avec qui il avait pu tisser des liens aussi forts. C’était même plutôt ironique de voir à quel point il pouvait s’attacher à ces quelques personnes, lui qui s’était pourtant promis de ne jamais être proche de quiconque. En raccrochant, il eut malgré tout un air triste. Il y avait bien une raison derrière cette promesse. Et même s’il tentait de faire comme si de rien n’était, cette raison restait inchangée. Immuable. Jusqu’à lors, personne ne la connaissait. Personne hormis lui. Le jeune homme se demandait parfois vaguement ce qu’ils pourraient tous bien en penser, s’ils la connaissaient, cette fichue raison. Ce que Bae en penserait. Il était intimement persuadé qu’elle savait que quelque chose n’allait pas avec lui. Ce à quoi elle pouvait bien penser lui échappait totalement, mais il était évident qu’elle soupçonnait quelque chose. Elle avait toujours pris soin de ne jamais aborder ce sujet, mais il lisait dans certains de ses silences, certains de ses regards, de ses hésitations, qu’elle était tracassée. Il l’avait deviné et comprenait totalement ses doutes : elle l’avait veillé durant toute une nuit, une nuit éprouvante, avait vu ses bras décharnés, son regard ravagé...elle avait vu bien trop de choses pour les ignorer. Il s’en était rendu compte, parfaitement même, mais avait toujours feint l’ignorance. Le japonais agissait comme s’il ne se doutait de rien, voulant éviter cette conversation qui, inévitablement, finirait bien par tomber. Leur relation ne pouvait continuer à ce développer si tous les non-dits qu’il y avait entre eux n’étaient pas prononcés. C’était évident. Mais il ne faisait que repousser le problème. Même si, un jour, il allait y être confronté. Haussant les épaules avant de ranger son portable dans la poche de son pantalon, il s’étira un instant, contemplant le ciel nimbé de lumière. Il espérait que le temps allait resté ensoleillé pour tout l’après midi.
Miharu la distingua sans grand mal, affichant un sourire en coin alors qu’il s’empressait de la rejoindre. Bae était allongée dans l’herbe, les yeux fermés. Il s’accroupit doucement à son niveau puis tendit la main vers elle, dégageant délicatement quelques mèches brunes qui tombaient sur son front. « Hello » prononça-t-il d’une voix douce, comme pour ne pas la brusquer, ne sachant si elle était assoupie ou non. « Tu es fatiguée ? » Il avait posé cette question sans vraiment réfléchir, se rappelant de l’air enjoué qu’elle avait alors qu’elle lui parlait au téléphone. Etait-ce alors parce que quelque chose venait de la contrarier ? Il s’assit silencieusement dans l’herbe, à ses côtés, la fixant avec intérêt ; il avait hâte de pouvoir contempler pleinement ce visage qu’il aimait tant.
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Re: Mihabae x I won't be mad, I just want the truth. | Jeu 27 Aoû - 15:26 Citer EditerSupprimer
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Assise dans l’herbe je l’attendais et le temps semblait jouer avec moi. Les secondes me paraissaient durer des heures et je ne savais pas combien de temps il mettrait pour venir. 15 minutes ? 1 heure ? Alors je l’attendais, patiemment, m’assoupissant sûrement un peu. J’ai du mal à dormir en ce moment. Et ce n’est pas seulement à cause de Miharu. Il y a trop de choses dans ma tête. Il y a eu trop de chose dans ma tête depuis toujours. Et j’ai du mal à m’en défaire. Mais c’est dans mon caractère, le genre de nana à se prendre la tête pour la moindre chose, à tout vouloir analyser, comprendre, expliquer, excuser … ça en devenait maladif je crois. Et je dois avouer que pour le coup je gardais ça pour moi depuis bien trop longtemps. Et je n’avais d’ailleurs toujours pas trouvé comment lui demander … mais j’avais une idée de comment amorcer les choses. J’avais une simple idée et j’aviserais en fonction de ses réactions. Je n’avais pas peur qu’il se mette en colère, ou qu’il parte, mais je ne voulais pas le brusquer … Parce qu’il était ce genre de caractère à se renfermer sur lui-même. Il était douceur et gentillesse. Mais il y avait cette part d’ombre en lui que je n’arrivais jamais a chasser. Et je le voyais à son regard, à ses sourires, à ses expressions parfois anxieuses. Et je détestais toujours quand il se mettait à regarder ses mains comme si dans leur paume il y avait une réponse. C’était d’ailleurs souvent à ce moment-là qu’il partait. Et moi je voudrais le retenir. Lui dire de rester. Et moi je voudrais l’empêcher d’aller se faire du mal. Je voudrais l’empêcher de se détruire comme ça. Mais j’ai pas les mots qu’il faut, je n’ai pas la force qu’il faut, et on le sait, j’ai beau tenir à lui, ça ne suffira pas. Parce que ce n’est pas l’amour qui l’empêchera de mourir. Ce n’est pas ça non plus qui l’empêchera de partir … et je connais assez les drogués pour savoir que la plus part sans dans le déni, pour savoir que la plus part refuse d’admettre la vérité. Et ceux qui y réussissent, ce sont ceux qui se laissent crever. Ceux qui s’empêchent de vivre. Ceux qui n’y arrivent plus. Et on a beau paraitre heureux, et on a beau avoir tout ce qu’on veut dans la vie, il y a toujours comme un sentiment noir et douloureux qui les empêche de vivre heureux. Comme si quelques choses s’étaient brisés en eux … Et je veux découvrir ce qui s’est cassé chez Miharu. J’aimerais tout connaitre de son passé, de ce qu’il a vécu, mais je ne sais que les bribes qu’il veut bien me dire … et je ne sais pas comment faire. Je ne sais pas comment l’atteindre … mais j’ai décidé d’essayer aujourd’hui. D’essayer de toutes mes forces. Je rouvre les yeux délicatement quand je sens une main douce écarter une mèche de cheveux. Je relève mon regard encore un peu trouble vers Miharu et lui sourit. « Hello » lui répondis-je simplement la voix cassée. Je secoue la tête « Non, ça va. » mentis-je. Je n’étais pas vraiment fatiguée, j’étais un peu inquiet, surtout ça en fait. Quand il s’assit à côté de moi tous les mots que j’avais préparés restèrent bloqués dans ma gorge. Je pinçais mes lèvres dans un sourire gêné en rougissant et lui donna un petit coup d’épaule amusée. Le silence qui régnait n’était ni lourd, ni pesant. Il était là, comme pour nous tenir compagnie et moi je souriais. Finalement j’étais bien là, avec lui, pourquoi irais-je tout gâcher ? Et pendant une seconde, je sentis mon courage s’envoler et mon esprit me convaincre que de toute façon je ne pouvais rien faire. Mais si … si je pouvais faire quelque chose pour lui. Posant ma tête sur son épaule par manque de mot, je finis par simplement fixer le lac devant moi. « Je voulais te voir. Tu m’as manqué. » Murmurais-je en toute simplicité. Relevant ma tête vers lui pour mieux le regarder, je vins frotter mon œil distraitement, un peu à la manière d’un enfant qui vient de se réveiller, le poing fermé. « Tu as passé une bonne journée jusqu’à maintenant ? » lui demandais-je. Je ne sais pas vraiment ce que j’attendais comme réponse. Un oui ? Mais je redoutais de lui gâcher. Un non ? Mais je redoutais de lui gâcher encore plus. Prenant mon courage à deux, et ne sachant comment lui dire, je préférais tout balancer d’un coup, enfin tout … le début au moins. Baissant mon regard vers mes pieds nus qui chatouillaient l’herbe je lui murmurais d’un air coupable et d’une voix pas fière « Je t’ai déjà dit que j’ai dealé de la drogue pendant 2 ans ? » Ca sort de nulle part, et je sais que je ne lui ai jamais dit. Je ne l’ai jamais dit à personne. Enfin presque si on oublie juste Shin, Kan ou encore Ye Gi. C’était maladroit, ce n’est pas très futé, c’était surtout grillé à des kilomètres … mais j’avais besoin de savoir. Savoir si ça va.
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Re: Mihabae x I won't be mad, I just want the truth. | Ven 28 Aoû - 5:23 Citer EditerSupprimer
I won't be mad, I just want the truth.Miharu & Bo Bae ♥ Lorsqu’elle ouvrit les yeux pour les poser sur lui, le regard encore un peu hagard, il lui décrocha un petit sourire. Sa voix un peu éraillée par son état de semi-somnolence quand elle lui rendit son salut était juste trop mignonne. Elle sembla vouloir parler sans pour autant le faire, se mettant à rougir très légèrement, avant de lui décocher un petit coup d’épaule qu’il devinait amusé. Il regarda le ciel un bref instant, apaisé. Qu’il était bon de pouvoir partager des moments aussi simples en compagnie de la jeune femme. Même le silence qui venait de s’installer entre eux deux avait quelque chose de réconfortant. Comme si l’unique présence de Bae suffisait à changer le monde. A le rendre, en quelque sorte, plus doux. Elle posa la tête sur son épaule, fixant le lac qui se trouvait face à eux d’un air songeur. En entendant ses mots, il ne put que se sentir attendri. A lui aussi, elle lui manquait. Elle lui manquait cruellement, dès l’instant même où ils se séparaient, simplement lorsqu’elle n’était pas avec lui. Autrement dit : souvent. Il frotta doucement sa joue contre le haut de sa tête avec affection. « Toi aussi.» lui répondit-il avec la même simplicité, l’ébauche d’un sourire planant sur ses lèvres. Miharu l’observa avec attention alors qu’elle relevait le visage vers lui, se frottant les yeux à la manière d’un enfant. Il réfléchit un instant à la question qu’elle venait de lui poser, passant une main dans ses cheveux décolorés. S’il avait passé une bonne journée ? Pas vraiment non : on pouvait même dire que celle-ci avait été particulièrement mauvaise. Mais dès son appel, il l’avait déjà oubliée. « On peut dire qu’être ici suffit à rendre tout ma journée agréable. » lâcha-t-il sur un ton léger. Il voulu rajouter quelque chose, mais se retint, observant l’air soucieux de Bae. Il s’en voulait de ne pas l’avoir remarqué plutôt, mais depuis qu’il était arrivé, la jeune femme était comme légèrement absente. Le japonais voulu l’interroger du regard mais elle se mit à regarder le sol, murmurant quelques mots qui semblaient chargés de culpabilité et, s’il ne se trompait pas, d’une pointe de honte. Il la regarda d’abord sans comprendre puis un tic nerveux agita le coin de sa lèvre avant que celle-ci ne se mette à trembler de façon presque imperceptible. Non, elle ne le lui avait jamais dit. Et, d’une certaine façon, cela lui semblait tout bonnement impensable. Ce genre de chose ne lui seyait pas. Bae, sa Bae, était incapable de faire ça. Mais, paradoxalement, cela ne le choqua pas autant qu’il l’aurait cru. Il avait déjà aperçu ce voile de tristesse sur son visage, cette sensation indescriptible dans certains de ses regards. Elle aussi devait garder tout un tas de blessures, certaines cicatrisées et d’autres non, encore ouvertes et douloureuses. Elle aussi semblait avoir eu un passé difficile, vécu une multitude de choses qu’il ne pouvait s’imaginer et que, peut-être, ne le pourrait-il jamais. Malgré lui, il ne put cependant s’empêcher de sentir un goût amer dans sa bouche ; la rancœur. Dealer. Vendre de la drogue à de pauvres gens tout en sachant pertinemment que cela ne ferait rien de plus que les détruire. Les transformer en véritables déchets. Intoxiqués. Tremblant faiblement, il passa une main fébrile sur son front. Non, il n’avait pas à penser de la sorte. Rejeter sa colère et sa frustration sur ces personnes était ridicule. Immature. Ce n’était pas de leur faute, ni à Bae, ni aux autres. Juste de la sienne. De cette personne. Il ferma un court instant les yeux. Au final, et au plus profond de lui même, cela ne changeait rien. Pour lui, la jeune femme était un condensé de douceur et de pureté. Et elle aurait beau eu faire un meurtre ou d’autre crime, cela n’aurait rien changé pour le jeune homme ; il lui aurait tout pardonné. Son visage se détendit alors qu’il posait une nouvelle fois les yeux sur elle, abordant cette fois-ci un air soucieux. Pourquoi lui avait-elle parlé de cela, lui confiant ce genre de chose de but en blanc ? Avait-elle à présent des ennuis par rapport à cela ? Des répercutions par rapport à ce genre de « travail » ?... Lui prenant la main avec douceur, il se décida à parler. « Non, tu ne me l’avais jamais dit... » L’étreinte de sa main se resserra un peu plus autour de la sienne. Et voilà qu’il s’inquiétait, à présent. « Il...il y a quelque chose dont tu voudrais me parler, Bae ?... » lui demanda-t-il doucement, une certaine inquiétude faisant vibrer sa voix. Il s’arrêta un instant de parler, hésitant, puis reprit finalement sur un ton encore plus bas. « ...Tu as des ennuis ? » Il la regarda droit dans les yeux, attendant avec appréhension sa réponse. Il y avait quelque chose qui tracassait la jeune femme, il en aurait mis sa main à couper.
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Re: Mihabae x I won't be mad, I just want the truth. | Lun 7 Sep - 14:31 Citer EditerSupprimer
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Malgré tout … J’ai peur de le décevoir. Peur qu’il me voit différent. J’assume rarement mes actes, j’ai toujours tendance à fuir, à trouver des problèmes ailleurs, chez les autres. C’est mon défaut, je ferme les yeux comme si les problèmes allaient disparaitre juste comme ça. Mais ils ne disparaissent jamais. Ils s’enfouissent tout au plus. Ils peuvent se faner mais disparaitre jamais. Et c’était bien là tout le problème. Je regardais Miharu du coin de l’œil en reniflant doucement. Il semble tellement en confiance avec moi … Il semble heureux de me voir, content. Comme si, le simple faire d’être avec moi, rendait sa journée soudain plus agréable et plus supportable. Je lui souris en coin, discrètement. J’ai aps envie qu’il ait une mauvaise image de moi … mais peut-être que si je lui confie mes travers, mes erreurs, mes faux pas du passé, alors peut-être qu’à ce moment-là, il me dira les siens. Je resserre un peu plus autour de mes bras et rapproche mes jambes de ma poitrine. Je pose mon menton sur mes avant-bras avant de libérer une main pour jouer avec l’herbe. Il semble … surpris. Peut-être un peu déçu ? J’ose à peine tenir son regard plus de quelques secondes, les mots se bousculent dans ma tête mais aucun son ne sort de mes lèvres. J’appréhende tellement se réaction. Je n’ai pas envie de le faire fuir. Ni de l’énerver. Je veux juste … je veux juste qu’il sache que je suis là pour lui et que je veux l’aider … vraiment … J’inspire longuement avant de finalement lui répondre. « J’en avais oui … mais je crois qu’aujourd’hui ça va. » je ne veux pas devoir lui parler de ces mecs à ma poursuite, ni des états sales et tristes dans lequel je rentrais au Kurss en trébuchant. Pour des raisons qui sont pourtant différentes, je ne veux pas qu’il sache que moi aussi je me suis retrouvée dans cette ruelle. Que moi aussi j’ai merdé. Je veux qu’il garde l’image qu’il a de moi …. Même si à cet instant elle me parait si fausse. Fermant les yeux subitement pour cacher mon mal être je détourne le visage et inspire longuement. Je finis par me redresser maladroitement et vient m’assoir devant lui sur les genoux. Je pose mes fesses sur mes fesses au moment où je croise son regard. J’attrape ses mains pour l’empêcher de fuir. Et les gardes serrées dans les miennes en les posant sur mes cuisses. Je fixe nos doigts. Les siens paraissent si grand comparés aux miens. « Je … » je retiens un soupire avant de lui murmurer « Depuis que je te connais j’ai l’impression de sortir du gouffre dans lequel je sombrais depuis des semaines, depuis des mois. » Je relève mon visage vers lui pour qu’il comprenne que je le pense sérieusement et ajoute « T’es tellement … particulier et unique. Et c’est une bonne chose ! » Finissais-je rapidement de peur qu’il ne se méprenne. « Je tiens vraiment beaucoup à toi Miharu … plus que tu ne peux le penser. » j’étais maladroite et ma prise sur ses mains se raffermissaient un peu plus. « Et je ne veux pas que tu vois de moi l’image d’une femme … toute blanche qui bosse juste dans un petit bar de quartier. J’ai fait des choses dont je ne suis pas fière, des choses que j’aurais aimé n’avoir jamais faites … » je pinçais mes lèvres maladroitement et repris « Et je … et je voulais juste que tu saches que je … je serais près de toi quoiqu’il arrive. » Dit le Bae putain. Dit lui. « Tu … tu voudrais me dire quelques choses … du même style ? » tentative désespérée et franchement ridicule. Lui laisser une chance de me le dire avant de poser la question sans détour. « Tu as des trucs … que tu caches ? » ajoutais-je à voix basse. Je m’étais rapproché de lui sans m’en rendre compte. « Tu peux le dire … je ne serais pas fâchée tu sais … je veux juste … savoir. » Si avec ça il ne fuit pas … c’est d’un ridicule … vraiment … Je suis désolée Miharu, désolée d’être une amie si peu douée.
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Re: Mihabae x I won't be mad, I just want the truth. | Sam 12 Sep - 18:07 Citer EditerSupprimer
I won't be mad, I just want the truth.Miharu & Bo Bae ♥ Bae évitait son regard. Ces subites révélations semblaient lui faire honte, lui peser profondément sur la conscience. Le regard de Miharu, posé sur elle, ne fit pourtant que s’adoucir de secondes en secondes. Il ne pouvait pas la juger. Peut-être parce qu’il en était incapable. Ou qu’il l’aimait trop. Oui, cela devait être le cas. Le jeune homme devait trop tenir à elle pour que cela n’influence son jugement. Elle aurait très bien pu ne pas lui dire. Mais elle se montrait honnête, allant même jusqu’à lui dévoiler certains pans d’obscurité qui voilaient son passé. Lorsqu’elle lui répondit enfin, une ombre passa dans son regard. Cela semblait avoir laissé d’autres cicatrices chez la jeune femme qu’il commençait lentement à percevoir. Bae lui était toujours apparue comme une personne particulièrement forte, une source de réconfort inépuisable. Une personne qui ne pouvait pas faillir. Et pourtant...en cet instant, elle lui paraissait si fragile. Elle ferma les yeux, détournant une nouvelle fois le visage. Sa propre gorge se serra. La voir dans cet état, si peu habituel, le peinait. Elle se leva avec maladresse avant de s’asseoir sur les genoux face à lui. Il fut presque surprit lorsqu’il la sentit attraper ses mains pour les garder entre les siennes. Essayait-elle de se donner davantage de courage ? Au fond de lui, une alarme se mit à retentir. Quelque part, les choses semblaient devenir bien plus graves et complexes que cela. Jusqu’à ce qu’elles finissent par lui échapper. Les mots sortirent faiblement de sa bouche, presque murmurés du bout des lèvres. Miharu l’écouta parler, fixant son regard qui, à présent, était rivé vers lui. Ses paroles le touchaient. Véritablement. Et ce d’autant plus qu’il comprenait à quel point elle était sincère. Elle s’ouvrait à lui. Parce qu’elle ne voulait pas qu’il se méprenne à son sujet. Parce qu’elle voulait qu’il la connaissait dans sa totalité, sans artifices, sans faux semblants. Sans mensonges. Aussitôt, il se sentit défaillir. Lui aussi, il tenait à elle. Bien plus qu’à beaucoup d’autres personnes. Bien plus que sa « famille ». Mais lui, pouvait-il être aussi sincère que l’était Bae en ce moment ? Ses dernières paroles le figèrent sur place, et il ne put s’empêcher de tressaillir malgré lui, évitant cette fois-ci son regard. Des choses du même style ? Des secrets à lui avouer, à partager avec elle ? ...il en avait. Tellement. Et il devait lui en faire part, il le savait. Mais en était-il capable ? Il ne pouvait plu lui mentir définitivement, prétendre que tout allait pour le mieux. Derrière les paroles de son amie, maladroites, il devinait très clairement le message qui coulait. La jeune femme savait que quelque chose se tramait. Elle l’avait deviné depuis un certain temps, même s’il s’était donné tout le mal du monde pour faire comme s’il ne l’avait jamais remarqué. Mais à présent, le moment fatidique était arrivé. Elle ne cherchait pas à le coincer, le mettre dos au mur, mais simplement « savoir ». Pour essayer de comprendre. De le connaître, lui et ce qu’il était dans sa totalité. Sûrement pour l’aider. Cela aussi, il l’avait compris. Subitement, il se sentit perdu ; les mains qui entouraient les siennes lui semblaient soudainement comme un étau pesant, l’empêchant à fuir alors qu’il en ressentait le besoin. « M-moi aussi... je tiens vraiment à toi, Bae... Vraiment... Et... » commença-t-il avant de se stopper. Il ne pouvait pas lui mentir. Il ne pouvait pas. Car cela n’aurait fait que détruire la relation qui s’était peu à peu installée entre eux. Effilocher les liens qui les liaient. « Je ... » sa voix s’éteignit avant même d’avoir pu formuler quoi que ce soit. Il avait le choix, bien que cela lui semblait être un véritable dilemme peut importe ce qu’il choisissait, la situation serait amenée à changer. Nier briserait leur relation. Avouer la changerait. Car, si Bae savait, le regarderait elle avec les mêmes yeux que ceux qu’ils avaient rencontré quelques secondes auparavant ? Pourraient-ils toujours partager des moments aussi simples ? Pourraient-ils, ensemble, agir comme si de rien n’était ? Comme si le temps ne leur était pas compté... Sa lèvre frémit. C’était dans ce genre de moment qu’il venait à regretter de faillir à ses multiples promesses. Avec ce que lui avait dit la jeune femme, il réalisait à présent qu’il la ferait souffrir. Miharu baissa la tête avant de la secouer faiblement, dissimulant son visage. Se murer dans le silence semblait être la seule chose qu’il était capable de faire en ce moment. Et si je te disais que bientôt, peut-être même demain, je ne serais plus ici ?
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