Kelea cherchait la merde. Kelea voulait jouer, comme d'habitude, parce que notre relation nous demande de jouer, nous l'ordonne même. cap ou pas cap? ils jouaient depuis plus de trois jours et kouji commençait à en avoir vraiment marre. Alors quand kelea se dirigea vers les douches/salle de bains pour... on ne sait pas trop quoi, kouji la suivis, l'air de rien, à distance. Le japonais vérifia qu'il n'y avait personne dans la pièce, ferma la porte derrière lui et fondit sur sa princesse, glissant ses doigts sur ses hanches, et ses lèvres dans son cou, collant son corps au siens. Il lui mordit la peau du cou alors que ses mains remontaient sur son ventre. Rien que d'être en contact avec elle, kouji soupira de bonheur, comme un drogué en manque. Il vint, au contraire de ses gestes possessifs, poser un baiser sur sa joue, tout doux, et murmura dans son oreille. cap ou pas cap de me faire l'amour là maintenant? c'était évidemment interdit, et ils allaient évidemment pas le faire, à cause des caméras, mais kouji voulait provoquer son amoureuse, provoquer le manque, la pousser à stopper son cap ou pas cap précédent.

Lassée de ne faire que me prélasser au bord de la piscine je m’étais mise à prendre soin des fleurs dans le jardin. Pour tout dire c’était surtout pour me donner une bonne image de fille active qui prenait soin de la nature. Mais après avoir arrachée trois mauvaises herbes ça m’énervait déjà. J’affichais un sourire qui se voulait enjouée et avenant mais au fond de moi je pestais contre mes idées à la con. L’air de rien je finis par laisser tomber et préféra ranger le salon. Après 15 jours passé dans cette foutue maison le bordel commençait à s’accumuler. Et mine de rien on se retrouvait vite perdu avec ces fringues et ces trucs de bouffes qui trainaient partout. Mais encore une fois je fis bonne figure, nettoyant la table basse et récupérant les fringues qui trainaient. (Le fait est que ma la plus part était à moi.) Jetant tout en vrac dans la chambre je poussais un soupire de lassitude avant de me diriger vers la salle de bain pour prendre une bonne douche. Jouer les femmes parfaites d’intérieure c’était épuisant. Surprise par les mains de mon petit ami sur mes hanches je ne peux retenir un sourire en voyant son reflet. On jouait au même petit jeu que d’habitude, et c’était exacerbé depuis que nous étions enfermés ici. Je frissonne en sentant ses doigts fins sur ma peau, et ses lèvres dans mon cou m’obligent à retenir un gémissement. Face à lui j’ai envie de lui bouffer les lèvres. Serrant les dents je m’approche de ses lèvres et soupire contre en venant l’embrasser avidement.  Assez pour réveiller ses envies je le sais. « Cap. » murmurais-je simplement me moquant bien que ce soit interdit ou non. J’aurais peut-être dû penser à ma famille avant. Je l’attire déjà avec moi dans la douche, nos vêtements sur le dos, enfin Kouji a perdu son t-shirt on ne sait où encore. Et je veux juste qu’il se brule à son propre jeu.