are we really working ? (minri)
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are we really working ? (minri) | Jeu 27 Aoû 2015 - 23:58 Citer EditerSupprimer
Je cherche du regard un indice sur comment ouvrir jusqu'à trouver un gros bouton. Ça doit être une sorte de sonnette. Je tente ma chance et m'en approche pour appuyer dessus. J'espère que je n'ai pas fait une connerie et que ce n'était pas une alarme incendie externe d'urgence ou un truc comme ça. Oh mon dieu non, je pars trop loin. Ça n'existe pas les systèmes comme ça. Ou peut-être bien que si. Mais de toute manière je suis quand-même partie trop loin. Je reste là patiemment en attendant qu'on vienne m'ouvrir. Pendant ce temps là j'ouvre rapidement mon sac, attrape ma boite d'anti-dépresseurs et avale un cachet par réflexe avant de refermer le tout. Je ne suis même pas particulièrement angoissée. C'est un simple réflexe. Un réflexe stupide qui à la longue pourrait bien me coûter cher. Mais on est jeune n'est-ce pas ? On pensera plus-tard aux conséquences parfois terribles de nos actions foireuses. Je sors une clope du paquet qui se trouve dans ma poche de jean et l'allume à la flamme de mon vieux zippo. Je recrache doucement la fumée et appuie une deuxième fois sur la sonnette du bout des doigts. Juste au cas ou.
(pardonne-moi parce que c'est hyper court, mais promis c'est juste parce que c'est le début ).
haewon&minri ◮ are we really working ?
Je n'étais pas supposée me pointer si tard. Mais je bossais sur un devoir de philo', depuis un bon moment. Quelle idée de me rajouter volontairement du boulot en assistant aux cours de philo ! Mon envie de toucher à pleins de trucs différents me tuera un jour... Bref, je n'ai pas vu le temps passer. Du coup c'est déjà la fin d'après-midi, je crois. Ou peut-être même le début de soirée. J'ai carrément laissé ma notion du temps disparaître entre le beau et le laid alors que je planchais sur ma dissertation -qui avait pour thème l'art- tout à l'heure. Bravo, félicitations, je suis une super quiche. J'espère que je n'ai quand-même pas fait attendre MinRi trop longtemps et qu'elle ne va pas m'en vouloir d'être aussi en retard. Je soupire, remets mon sac à dos bien en place sur mes épaules et fais craquer mes doigts qui sont vraiment douloureux après des heures entières passées à écrire sans relâche. Je m'approche du portail de la maison de mon amie. Il est vraiment immense ce portail ! Je vous jure, je n'ai jamais vu des grilles aussi grosses que ça. Bon c'est peut-être aussi parce que chez moi on s'est toujours contenté d'une banale porte. Ceci dit c'était pas plus mal dans le sens ou c'était bien moins compliqué à ouvrir. Et puis j'allais rarement chez mes amis avant, ce qui me donnait très peu d'occasions de voir la façade de chez eux. Non pas que ça m'intéressait particulièrement de toute façon. Je cherche du regard un indice sur comment ouvrir jusqu'à trouver un gros bouton. Ça doit être une sorte de sonnette. Je tente ma chance et m'en approche pour appuyer dessus. J'espère que je n'ai pas fait une connerie et que ce n'était pas une alarme incendie externe d'urgence ou un truc comme ça. Oh mon dieu non, je pars trop loin. Ça n'existe pas les systèmes comme ça. Ou peut-être bien que si. Mais de toute manière je suis quand-même partie trop loin. Je reste là patiemment en attendant qu'on vienne m'ouvrir. Pendant ce temps là j'ouvre rapidement mon sac, attrape ma boite d'anti-dépresseurs et avale un cachet par réflexe avant de refermer le tout. Je ne suis même pas particulièrement angoissée. C'est un simple réflexe. Un réflexe stupide qui à la longue pourrait bien me coûter cher. Mais on est jeune n'est-ce pas ? On pensera plus-tard aux conséquences parfois terribles de nos actions foireuses. Je sors une clope du paquet qui se trouve dans ma poche de jean et l'allume à la flamme de mon vieux zippo. Je recrache doucement la fumée et appuie une deuxième fois sur la sonnette du bout des doigts. Juste au cas ou.
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(pardonne-moi parce que c'est hyper court, mais promis c'est juste parce que c'est le début ).
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Re: are we really working ? (minri) | Ven 28 Aoû 2015 - 19:13 Citer EditerSupprimer
J’étais si concentrer sur ce qui m’occupait que je n’entendis pas la première sonnerie qui indiquait que quelqu’un attendant devant le portail. Je continuais en donnant quelques coups de pieds. Quelques minutes plus tard, essoufflée, je pris une pause pour me reposer un peu après une série rapide et intensive de coups. J’attrapais un essuie pour éponger la sueur perlant sur mon front et l’abandonnait autour de mon cou pour attraper une bouteille d’eau que je descendis d’une traite. Puis, j’entendis la sonnette retentir une seconde fois. Je posais la bouteille et remontais à l’étage pour décrocher le parlophone. « Oui ? Hae Won, c’est toi ? Je trouve. Entre. » Sans attendre une seconde, j’appuyais sur le grand bouton qui ouvrait le portail à distance avant de raccrocher le combiné. Je finis d’enlever mes gants de boxe, tout en ouvrant la porte d’entrer, faisant de grands signes de l’entrée à la jeune femme que je voyais au loin. En attendant qu’elle parcourt le chemin qui nous séparait, j’attrapais mon paquet de cigarette et en grillait une. Joong Hoon m’aurait vu, j’aurais au droit à une sacré lecon de moral. La clope ca tue et blablablabla.
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J’avais du retrouver Hae Won dans l’après-midi pour bosser un de ces projets photos dont elle m’avait demandé de l’aide. Elle devait m’avoir rejoint chez moi il y a plus d’une heure, mais elle n’était toujours pas là. Sans doute avait-elle eu un empêchement ou un léger retard sur son emploi du temps. En l’attendant, je tournais en rond dans cette grande maison vide. Les parents étant en voyage d’affaires, Oppa étant dans ses obligations de travail et le cadet en sortie avec ses amis, je me retrouvais seule. J’avais commencé par ouvrir la télévision pour regarder un film sur le grand écran plat, mais je m’ennuyais bien vite. Je décidais alors de me défouler. Je me changeais pour enfiler quelque chose de plus décontracter, dans lesquels je bougeais facilement. En débardeur, je descendis dans les sous-sols où j’avais installé mon QG. C’était mon espace à moi où j’avais installé ma salle d’entrainement de boxe. Enfin, ce n’était pas bien grand et je ne disposais pas de tout l’équipement d’une professionnelle. Il y avait ici que quelques punchy Ball par ici par là. Soit attachés à une poutre, soit à pied. Tout dépendait de ce que je voulais faire. Au milieu de la pièce, un énorme sac de frappe noir trônait. Il avait déjà vécu avec le nombre de coups dont je l’avais assaini, et cela se voyait par endroit. J’attrapais mes gants de boxe que j’enfilais. Je commençais à sautiller sur place pour entrainer mon jeu de jambe avant de partir sur une suite de petites séries au punchyball accroché au plafond. Mes gestes étaient rapides et précis. Je n’avais aucune pitié pour ce ballon rembourré qui était mon ennemi à cet instant. Je me sentais déjà mieux après cet exercice. Du à mon hyperactivité, je ne savais rester en place que très peu de temps avant d’avoir la bougeotte. Je passais vite au gros sac, donnant des coups plus lents, mais plus puissants. J’étais si concentrer sur ce qui m’occupait que je n’entendis pas la première sonnerie qui indiquait que quelqu’un attendant devant le portail. Je continuais en donnant quelques coups de pieds. Quelques minutes plus tard, essoufflée, je pris une pause pour me reposer un peu après une série rapide et intensive de coups. J’attrapais un essuie pour éponger la sueur perlant sur mon front et l’abandonnait autour de mon cou pour attraper une bouteille d’eau que je descendis d’une traite. Puis, j’entendis la sonnette retentir une seconde fois. Je posais la bouteille et remontais à l’étage pour décrocher le parlophone. « Oui ? Hae Won, c’est toi ? Je trouve. Entre. » Sans attendre une seconde, j’appuyais sur le grand bouton qui ouvrait le portail à distance avant de raccrocher le combiné. Je finis d’enlever mes gants de boxe, tout en ouvrant la porte d’entrer, faisant de grands signes de l’entrée à la jeune femme que je voyais au loin. En attendant qu’elle parcourt le chemin qui nous séparait, j’attrapais mon paquet de cigarette et en grillait une. Joong Hoon m’aurait vu, j’aurais au droit à une sacré lecon de moral. La clope ca tue et blablablabla.
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Re: are we really working ? (minri) | Dim 30 Aoû 2015 - 17:13 Citer EditerSupprimer
Je lui offre mon sourire le plus désolé en baissant légèrement la tête. « Pardon...Je suis vraiment en retard. Je sais que ça ne se fait pas. Désolée... » Je relève finalement la tête et éteins ma cigarette désormais consumée jusqu'au filtre à l'aide de la semelle de ma chaussure. Je lui tire la langue, taquine. « C'est pas bien de fuuuumer ! » J'éclate de rire devant l'absurde de ma remarque. Ne suis-je donc pas celle qui vient de terminer sa clope, et en un temps record en plus ? Mais bon, d'un autre côté je suis quand-même un peu sérieuse. Ça ne me dérange aucunement de détruire ma propre santé, de me cramer les poumons ou de me détruire le foi, voir le cerveau, mais je suis plus réticente à l'idée que les personnes auxquelles je tiens fasse de même. Et j'apprécie beaucoup MinRi, alors je n'ai pas envie que ses poumons entiers finissent noir charbon. Même si après tout chacun fait bien ce qu'il veut, je ne peux pas m'empêcher d'avoir toujours cet instinct de protection. Cet instinct que j'avais et que j'ai utilisé pendant très longtemps...Quand mon frère était encore en vie. Faut croire que cet instinct s'est complètement planté à un moment donné. Et moi je suis la reine des connes, et le pire être humain de la Terre. Mais c'est une autre histoire. Tout ça pour dire que j'ai besoin que ceux que j'aime aillent bien et le demeurent. Je souris à MinRi. « Je bossais sur une dissertation de philo'. Un truc sur l'art. Le sujet en lui-même est super intéressant, mais à traiter c'est l'enfer ! Puis tu connais le prof, je vais me ramasser dix à peine pour des heures de boulot... » Je soupire et secoue la tête. « Désolée je raconte ma vie. » Décidément je n'arrête pas de m'excuser pour tout et rien aujourd'hui. C'est vraiment n'importe quoi. Bon heureusement, dans ma précipitation j'ai quand-même réussi à ne pas oublier le matériel qui m'est nécessaire pour bosser. Je redresse mon sac à dos -bah ouais c'est du matériel fragile donc j'ai moins peur en le transportant comme ça que dans une besace ou un sac à main- sur mes épaules. « Et toi, tu faisais quoi en m'attendant pendant mille ans ? » Nouveau rire. J'aime bien passer du temps avec MinRi. Puis bon je ne peux pas être toujours la seule qui raconte sa vie. Elle a les joues un peu rouges, peut-être qu'elle a couru. Si c'est le cas je l'envie d'être aussi sportive. Moi je n'arrive jamais à me motiver pour quoique ce soit de physique.
haewon&minri ◮ are we really working ?
La grande porte finit tout de même par s'ouvrir. Ouf, elle m'a attendue et me laisse entrer malgré mon super retard ! Heureusement, je me sentais un peu seule devant cette immense portail fermé quand-même. Franchement je me sens mal d'avoir mis autant de temps. C'est pas spécialement poli, sachant qu'en plus MinRi m'a gentiment invitée et m'aide toujours pour mes projets lorsque j'en ai besoin. Elle est toujours là pour moi quand j'ai besoin d'elle et moi je suis même pas fichue d'être ponctuelle. Quelle amie exemplaire...J'espère qu'elle ne m'en veut pas trop malgré tout. Je marche le long de l'allée en tirant de petites lattes rapprochées sur ma cigarette, histoire de ne pas perdre encore plus de temps en la fumant pendant des heures. C'est donc un peu essoufflée que je viens me poster à côté de mon amie. Ah bah elle fume aussi. J'aurais pu prendre plus mon temps, j'aurais eu moins mal à la gorge. Je lui offre mon sourire le plus désolé en baissant légèrement la tête. « Pardon...Je suis vraiment en retard. Je sais que ça ne se fait pas. Désolée... » Je relève finalement la tête et éteins ma cigarette désormais consumée jusqu'au filtre à l'aide de la semelle de ma chaussure. Je lui tire la langue, taquine. « C'est pas bien de fuuuumer ! » J'éclate de rire devant l'absurde de ma remarque. Ne suis-je donc pas celle qui vient de terminer sa clope, et en un temps record en plus ? Mais bon, d'un autre côté je suis quand-même un peu sérieuse. Ça ne me dérange aucunement de détruire ma propre santé, de me cramer les poumons ou de me détruire le foi, voir le cerveau, mais je suis plus réticente à l'idée que les personnes auxquelles je tiens fasse de même. Et j'apprécie beaucoup MinRi, alors je n'ai pas envie que ses poumons entiers finissent noir charbon. Même si après tout chacun fait bien ce qu'il veut, je ne peux pas m'empêcher d'avoir toujours cet instinct de protection. Cet instinct que j'avais et que j'ai utilisé pendant très longtemps...Quand mon frère était encore en vie. Faut croire que cet instinct s'est complètement planté à un moment donné. Et moi je suis la reine des connes, et le pire être humain de la Terre. Mais c'est une autre histoire. Tout ça pour dire que j'ai besoin que ceux que j'aime aillent bien et le demeurent. Je souris à MinRi. « Je bossais sur une dissertation de philo'. Un truc sur l'art. Le sujet en lui-même est super intéressant, mais à traiter c'est l'enfer ! Puis tu connais le prof, je vais me ramasser dix à peine pour des heures de boulot... » Je soupire et secoue la tête. « Désolée je raconte ma vie. » Décidément je n'arrête pas de m'excuser pour tout et rien aujourd'hui. C'est vraiment n'importe quoi. Bon heureusement, dans ma précipitation j'ai quand-même réussi à ne pas oublier le matériel qui m'est nécessaire pour bosser. Je redresse mon sac à dos -bah ouais c'est du matériel fragile donc j'ai moins peur en le transportant comme ça que dans une besace ou un sac à main- sur mes épaules. « Et toi, tu faisais quoi en m'attendant pendant mille ans ? » Nouveau rire. J'aime bien passer du temps avec MinRi. Puis bon je ne peux pas être toujours la seule qui raconte sa vie. Elle a les joues un peu rouges, peut-être qu'elle a couru. Si c'est le cas je l'envie d'être aussi sportive. Moi je n'arrive jamais à me motiver pour quoique ce soit de physique.
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Re: are we really working ? (minri) | Mer 2 Sep 2015 - 0:44 Citer EditerSupprimer
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Je la vis pénétrer dans la propriété au loin. La cigarette au bec. Je souris en la voyant se dépêchant en fumant, la fumée formant un petit nuage de brume autour de sa tête. Si je fumais comme un pompier, je ne savais pas ce qu’elle était. J’attrapais la mienne du bout des doigts, rejetant la fumée de nicotine vers le haut, alors que Hae won s’excusait de son retard, la mine tristounette. Je lui relevais le menton du bout des doigts pour qu’elle cesse de faire le chien battu, le sourire aux lèvres. « T’en fais pas pour cela ! Tu m’as déjà vu arriver à l’heure quelque part ? Je ne vais pas blâmer quelqu’un qui me ressemble sur le manque de ponctualité. » Je la regardais, un sourcil amusé, soulevé. « Et c’est pas bien de laisser ses mégots devant l’entrée de quelqu’un. » répliquais-je tout en rigolant, emportée par ses éclats de rire. Je finis également ma clope, l’écrasant dans le cendrier géant qui se trouvait sur le pas de la porte, derrière une plante. Ma mère en avait eu marre de retrouver des mégots un peu partout dans les grenailles de l’entrée et avait alors décidé d’installer cette immense cendrier rien que moi. si ce n’était pas gentil ? Je soupirais d’exaspération rien qu’en entendant la jeune femme faire allusion à notre prof de philosophie. L’un des rares cours que nous avions en commun. « M’en parle pas ! Je n’ai même pas encore commencé. Et puis, de toute manière, quoi que je fasse, je n’aurais pas la moyenne pour ma part. Le prof m’a dans le collimateur. » Ce qui avait le don de m’énerver. Je repensais aux nombres de fois que j’avais pris la parole en cours, dans ce grand amphi pour répondre à une thématique qui m’inspirait. Et à chaque fois, même si mes hypothèses tenaient la route et résultaient de bons arguments, Yusuke me disait que j’avais tort et que je n’y comprenais rien. Je commençais à croire qu’il ne m’aimait pas, tout simplement. Qu’il n’aimait pas mon franc parler et mon côté trop désinvolte. Tout ce que je demandais, c’était avoir la moyenne, mais vu l’individu, son truc était de saquer les étudiants. « Entres, on sera mieux à l’intérieur. » Pas que je n’aimais pas l’extérieur, mais faire des photos avec la nuit tombante allait devenir dur dehors. Je poussais la porte pour la laisser pénétrer la maison avant de refermer à double tour derrière nous. Non ! Je n’avais pas peur dans cette immense maison seule. C’est pas vrai ! Enfin peut être un peu … « Moi ? » Je regardais la serviette pendant toujours autour de mon cou et les gants de boxe posés sur le grand meuble. Je ris doucement, un peu gênée. « Je me défoulait au sous-sol sur un grand sac de sable qui me sert de défouloir. Je suis désolé, je suis en sueur du coup. » J’attrapais ma serviette et essuyais mon front avant de le lancer sur le meuble, à côté de mes gants. « Je suis désolé, je ne dois pas sentir la rose. » déclarais-je en faisant semblant de sentir mes dessous de bras. Voilà que c’était moi qui m’excusais à présent. Peut être devais-je prendre une douche ? « J’ai la chambre noir au sous-sol avec mon studio photo, sinon on peut aller dans ma chambre pour travailler. C’est comme tu préfères, je ne sais pas trop ce que tu dois faire pour ton travail… » demandais-je naïvement, me passant une main dans les cheveux emmêles. ©clever love.
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Re: are we really working ? (minri) | Jeu 10 Sep 2015 - 23:47 Citer EditerSupprimer
haewon&minri ◮ are we really working ?
MinRi relève mon menton du bout des doigts et son simple sourire suffit à déclencher le mien. Elle est rayonnante cette fille je vous jure. C'est presque impossible d'être triste lorsqu'on passe du temps avec elle. Disons qu'elle est plus que l'amie qui m'aide dans mes études, elle est pour moi comme la lumière du soleil. Brillante et rassurante. « C'est vrai ça ! C'est peut-être pour ça qu'on s'entend bien alors, parce qu'on a les mêmes soucis avec les horaires. » Je ris et mon éclat de rire redouble d'intensité quand elle se joint à moi. Même si mes yeux se teintent d'une lueur un peu coupable d'avoir fait si peu gaffe à la présence d'un cendrier tout près de nous. Je reprends mon souffle tant bien que mal après avoir ri comme une idiote je ne sais combien de temps et me dirige vers mon déchet que je récupère pour le jeter dans l'endroit prévu à cet effet cette fois-ci. Je reviens vers elle avec un petit sourire. « Désolée...Tu me connais hein, la palme de la fille hyper tête en l'air qui ne fait pas trop gaffe à ce qui l'entoure. » La conversation dérive ensuite sur notre professeur de philosophie. Le seul que nous avons en commun toutes les deux. Le genre de personne qu'on peut appeler un « personnage atypique ». « Tu voudras que je te file deux trois idées ? Enfin c'est pas forcément juste, mais bon. D'habitude je m'en sors avec tout juste la moyenne. Même si cette fois-ci je le sens vraiment mal... » J'arque un sourcil interrogateur. « Comment ça il t'a dans le collimateur ? T'es pas dans le genre perturbatrice qui bosse pas du tout pourtant, si ? » Faut dire qu'il a une notation très stricte Yusuke quand-même. Je ne suis même pas sûre qu'il existe un seul étudiant suivant son cours qui échappe à ses sales notes. C'est quand-même bizarre d'être aussi stricte non ? C'est du à quoi, un traumatisme dans la petite enfance ? Non sérieusement c'est bizarre. Même si je ne raterais pourtant ses cours pour rien au monde vu que j'aime ses idées et sa manière d'enseigner. Il ne prend pas de gants avec nous. C'est assez ambivalent (pour les notes par exemple), mais le reste du temps c'est cool. Même si j'ai quand-même probablement foiré cette dissertation. MinRi me propose alors d'entrer. Ah bah ça c'est une bonne idée ! Le soleil est progressivement en train de se coucher alors on va très vite se retrouver dans le noir si on reste ici. Bosser sans lumière serait complètement stupide. Je la suis pour entrer dans cette belle grande maison pendant qu'on poursuit notre conversation. « Tu fais de la boxe ? Je ne savais pas. » Je ris à sa réaction et à la manière dont elle s'inspecte, se rendant compte qu'elle est en sueur. Elle me fait souvent rire MinRi. Elle est tellement spontanée. C'est agréable de côtoyer quelqu'un comme ça. « Va prendre une rapide douche pendant que je m'installe si tu veux ? » je lui propose avec un sourire bienveillant. Je n'ai pas envie qu'elle se sente mal à l'aise à cause de ça durant tout le temps que nous allons passer ensemble. « Ta chambre ça devrait être parfait pour aujourd'hui. J'ai surtout besoin que tu jettes un coup d’œil à mes clichés et que tu m'aides à en choisir certains pour mon prochain projet. » Je trouve qu'elle a toujours un regard objectif et un avis pertinent. C'est pour ça que j'aime tant travailler avec elle. ©clever love.
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Re: are we really working ? (minri) | Sam 3 Oct 2015 - 3:18 Citer EditerSupprimer
haewon&minri ◮ are we really working ?
Il était vrai qu’on faisait la paire, toutes les deux, à toujours être en retard à nos rendez-vous. Même quand j’avais un shooting photo important, j’arrivais avec une dizaine de minutes avec à chaque fois une excuse différente. Je n’y suis pour rien si le destin s’acharne sur moi. Je subissais. Ce n’était donc en rien ma faute. Nos éclats de rire donnaient de la chaleur à cet endroit si grand et trop vide à mon gout qu’était la demeure parentale. Je culpabilisais presque quand elle retournait ramasser le mégot qu’elle avait écrasé sur le sol, le ramenant dans la poubelle, s’excusant. Elle était mignonne de s’en faire autant pour un tel détail. « Tu pouvais le laisser là, tu sais. » me dépêchais-je de continuer. A part ma mère qui risquait de pester en rentrant demain matin, je ne risquais pas grand-chose. Je souriais, la remerciant de sa proposition de me passer une ou deux idées pour philosophie, étant en retard aussi pour ce cours. « Si tu arrives à avoir la moitié, c’est que le prof t’apprécie un minimum. » déclarais-je en la taquinant, bien que je fusse sérieuse. J’avais beau lui pondre des sujets de philosophiques qui méritaient largement au-dessus de la moyenne et pourtant, c’était un véritable miracle quand il me mettait un cinq. Il arrivait souvent que j’ai des débats avec lui en amphithéâtre, ayant des opinions complètement différentes. Je commençais à croire qu’il le faisait exprès juste pour m’embêter. « Mais je veux bien de tes idées, si je pouvais tomber au moins une fois d’accord avec lui sur l’année, ca m’arrangerait. » Ca sauverait peut être ma note de l’année également. Je ris à sa question. « Non, je ne suis pas perturbatrice, mais j’ose être d’avis opposé au sien, et je pense que ca lui plait guère. » Malgré ces inconvénients, son cours restait des plus intéressants. Qui plus est, il avait cette manière de captiver le publique quand il parlait que ca en devenait fascinant. Juste pour ca, je ne raterais pas son cours. « Et puis … » ajoutais-je sur le ton d’un secret. « il faut avouer qu’il est carrément craquant comme prof… » Hors son caractère ce cochon, il avait un physique des plus attirants, on ne pouvait pas lui retirer cela. Je crois que si mon meilleur ami m’entendait parler de la sorte d’un autre homme, il serait capable de me faire la gueule un petit temps, voir même de me confisquer sa réserve de sucettes au pomme et ca, je n’en survivrais pas. Une fois à l’intérieur, Haewon m’interrogea sur ma pratique de la boxe. « Je suis hyperactive. J’ai besoin de me défouler sinon j’ai trop la bougeotte et je deviens vite invivable. » Commençais-je par lui expliquer. « De ce fait, la boxe me permet de canaliser mon trop plein d’énergie. » Un sport qui était vite devenue une vraie passion pour moi, prenant une place importante dans ma vie, au point d’avoir ma propre salle d’entrainement à côté de ma chambre noir. Ce que j’aimais avec Haewon, c’était qu’elle ne s’offusquait pas pour si peu. Elle me proposait de prendre une douche alors qu’elle venait à peine d’arriver. Elle n’était pas prise de tête. Une qualité que j’appréciais beaucoup. « Tu sais où est ma chambre, tu peux déjà t’y installer et défaire tes affaires. Il y a des boissons dans le mini frigo en dessus du bureau. Sers-toi ! » Je l’accompagnais jusqu’à l’étage, la laissant devant la porte de ma chambre. « Je reviens vite. » je lui fis un signe de la main, avant de trottiner vers la salle de bain. J’allumais l’eau de la douche pour la mettre à bonne température. Pendant ce temps, je me déshabillais, laissant mes vêtements sur le sol. Je pris une douche rapide. Cinq minutes chronos. De toute manière, je ne prenais pas une douche pour me laver, mais juste pour me rafraichir et enlever cette sueur qui me collait à la peau. J’attrapais un essuie, me roulant dedans, avant d’attraper un boxer d’un de mes frères. Si ils le savaient, j’allais sans doute me faire tuer, mais on était tellement à l’aise dans ces trucs que je ne pouvais résister de me balader dedans que je me trouvais chez moi. Je ne ris pas la peine de remettre mon soutien-gorge, me sentant bien plus à l’aise sans. J’enfilais un t-shirt d’In Su qui trainait toujours ici, bien trop grand pour moi, il me tombait sur les hanches. J’avais cette sale manie d’emprunter les vêtements de mes colocataires, ou de mes frères et d’en faire miens. Séchant précairement les cheveux, y donnant qu’un coup de peigne, je me rendis vers ma chambre où se trouvait la pyo. J’entrais les cheveux encore mouillés. « Désole d’avoir été si longue… » ©clever love.
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Re: are we really working ? (minri) | Mar 13 Oct 2015 - 20:59 Citer EditerSupprimer
haewon&minri ◮ are we really working ?
Le club des joyeuses retardataires, voilà ce qu'on pourrait aisément former. Nous nous retrouvons bien sur ce point là il n'y a aucun doute. Mais il faut nous comprendre, ce n'est pas de notre faute. Nous n'avons pas choisi d'être en retard en permanence dans la vie, c'est plutôt le retard qui nous a choisi. Il a fait de nous ses victimes favorites. Vive le destin ! Bref, en gros ce n'est pas si grave finalement si je suis un peu en retard chez MinRi aujourd'hui. Après avoir jeté mon mégot dans le cendrier je reviens joyeusement vers elle en souriant. J'ai fait ça consciencieusement pour ne pas souiller le sol de la propriété de ses parents. Ça ne se fait pas spécialement d'être invitée chez les gens et de dégueulasser leur sol. C'est assez irrespectueux. « Non mais t'en fais pas, c'est la moindre des choses vu que je suis pas chez moi tu sais. » Puis nous continuons de parler gaiement (lol) de philosophie. Évidemment je lui propose de lui filer quelques idées pour la dissertation que nous avons à rendre bientôt. De toute manière c'est un cours au sein duquel les élèves ont plutôt intérêt à se soutenir quand on connaît le professeur. C'est limite si obtenir -tout juste- la moyenne ne relève pas nécessairement d'un travail d'équipe. On fait comme on peut n'est-ce pas. De toute manière aide ou pas c'est impossible d'avoir d'excellentes notes avec Yusuke et ça peu importe la quantité de travail fournie. C'est limite une règle d'or. « Je sais pas s'il m'apprécie vraiment hein, mais peut-être qu'il me déteste juste un peu moins que les autres. » Je ris de ma connerie. C'est vrai que je suis loin d'être persuadée que notre professeur de philo m'apprécie. Tout ce que je sais c'est que j'aime bien discuter, voir débattre, avec lui lorsque j'en ai l'occasion. Et je crois que ça ne lui déplaît pas non plus. Mais ce n'est pas un élément qui joue dans mes notes je crois. En tout cas j'aime à croire que je parviens à obtenir la moyenne grâce à mon travail. « Bah y a pas de soucis, je te laisserais piocher les grandes idées de ma dissert'. Même si comme d'hab' je suis pas sûre à l'avance que ce soit bon. J'aurais bossé au moins, c'est déjà ça. » Ce qui m'énerve le plus c'est que malgré le mauvais caractère de notre enseignant je ne me vois pas abandonner ce cours. Il est intéressant lorsqu'il ouvre la bouche. Fascinant dans sa manière d'exposer les arguments. Captivant dans sa manière de les défendre. Alors impossible de laisser tomber malgré les échecs. « Oh mon dieu, il est même carrément sexy. » Je glousse comme une idiote. C'est vraiment rare quand je dis spontanément ce genre de trucs. Je suis plus souvent du genre sérieuse que du genre à raconter ce genre de trucs en riant. C'est une des raisons qui me fait tant apprécier la présence de MinRi. Je me sens bien plus légère quand je suis avec elle. Nous entrons ensuite chez mon amie. Je jette des coups jette des coups d’œil curieux autour de moi, c'est vachement grand ici, tout en l'interrogeant sur sa pratique de la boxe. « Ouais je comprends. C'est pas plus mal de pratiquer un sport comme ça quand on peut pas rester en place. Au moins c'est constructif. » Je lui fais un clin d’œil. « Je ne savais pas non plus pour ton hyperactivité en fait. Pourquoi je passe à côté de trucs si importants ? Quelle amie je fais... » Je soupire lascivement. J'ai souvent l'impression de passer à côté des choses importantes et ça me tue. MinRi m'accompagne jusqu'à la porte de sa chambre pour que je puisse m'y installer pendant qu'elle prend sa douche. « Bien sûr que je sais tout ça, c'est limite mon lieu de travail secondaire ici. » Le premier étant ma chambre ou tout simplement l'université du coup. Mais c'est vrai que c'est loin d'être la première fois que je viens demander de l'aide à mon amie concernant mes travaux photo'. J'ai de la chance de l'avoir rencontrée et que ça ne la dérange pas de me prodiguer son avis et ses conseils. Grâce à elle j'avance en disposant toujours d'une critique objective. J'entre donc dans sa chambre alors qu'elle me quitte momentanément. Je pose mon sac sur le sol et commence à en sortir mon matériel que je dépose sur son bureau. J'attrape ensuite le premier soda qui vient en ouvrant le mini-frigo et je m'installe à terre, trifouillant différents boutons de mon réflexe. Puis MinRi finit par revenir. « Mais non t'as pas été longue arrête. » Je désigne de la tête mon matériel étalé un peu plus loin. « On commence ? Tu veux que je t'explique ce que j'ai à faire d'abord ? » ©clever love.
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Re: are we really working ? (minri) | Dim 22 Nov 2015 - 3:39 Citer EditerSupprimer
haewon&minri ◮ are we really working ?
Je ris à sa remarque alors qu’elle se rabaissait. « T’en fais pas pour cela ! Peu de gens le save. D’ailleurs, quand on ne le sait pas, on peut me trouver un peu bizarre. » Je me passais une dans les cheveux, un peu gênée de cette révélation. Je repensais brièvement aux rumeurs qui pouvaient courir sur moi. Elles n’étaient pas toutes très bonnes. Je ne comprenais pas d’ailleurs d’où certaines sortaient ou qu’est-ce que j’avais bien pi faire pour mériter de tels dires comme par exemple que j’offrais mes services en échange d’argent. Ok, je n’étais pas pudique, mais de la à dire que j’étais une trainée… Je l’accompagnais ensuite jusqu’à ma chambre pour qu’elle puisse se mettre à l’aise alors que j’allais prendre une douche, souriant à l’entente de ses paroles. Sa deuxième maison, ca faisait plaisir à entendre. Vraiment. J’avais peu d’amis à l’époque, et j’avais un mal fou à m’entendre avec les autres filles. Je crois que je devais être trop garçon manqué à leur gout, n’étant pas une adepte du make-up. Alors avoir une amie comme HaeWon aujourd’hui, c’était comme prendre ma revanche sur toutes ces filles qui n’avaient pas voulu de moi, car on n’allait pas se mentir : Cette fille était une vraie perle. Et notre passion commune pour la photo nous avait plus que rapprocher. Il m’arrivait souvent de lui donner des conseils et qu’elle me donne son avis sur mon travail. Je pris une douche rapide et rejoignis ma partenaire dans la pièce, une serviette sur les épaules, me séchant toujours doucement les cheveux. J’observais le matériel qu’elle avait étalé sur mon tapis, s’approprier quasiment l’entièreté de mon sol. Je ne pus m’empêcher de sourire à cette vue. « Je suis à toi tout de suite. » Je slalomais entre ses affaires pour ne pas les écraser en traversant la pièce pour atteindre mon armoire où j’attrapais un mini short en jeans et que j’enfilas par-dessus le boxer de mon frère pour me sentir plus à l’aise, glissant les pans de mon t-shirt trop grand à l’intérieur. Je lançais ma serviette sur mon lit avant de venir m’installer à ses côtés, en tailleur. « Je suis prête. Explique moi ce que tu dois faire, je ferais ce que je peux pour t’aider ou te conseiller. » L’encourageais-je tout en me penchant vers l’avant pour attraper un coca dans le mini réfrigérateur sous le bureau. ©clever love.
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