Page 1 sur 2 • 1, 2
What are all these pills for ? (haewon&kyung)
Invité
Invité
What are all these pills for ? (haewon&kyung) | Dim 30 Aoû - 20:59 Citer EditerSupprimer
Impossible de dormir dans de telles conditions, je tournai en rond dans mon lit depuis une bonne heure. Voire plus. Je n'avais pas une horloge dans ma tête. Malheureusement. En plus, je faisais tout pour réussir à m'endormir. En effet, j'essayai de me laisser bercer par une musique dont le volume était très faible. La journée s'était avérée assez crevante et j'avais fini par hériter d'une grosse migraine. Sûrement à des conditions difficiles auxquelles je devais faire face lorsque je me trouvais à l'atelier de la boutique de skate. Pourtant, j'avais suivi les règles à la perfection mais entre l'odeur de la peinture, la poussière et la chaleur. Franchement, c'était à se demander si la boutique allait finir par me tuer un jour ou l'autre. En attendant, ma gorge était complètement desséchée. Décidément, j'avais de mauvaises ondes ce soir. Retirant alors les écouteurs, j'enfilai un débardeur blanc assez large pour éviter de me faire traiter d'exhibitionniste par certaines filles un peu trop pures à mon avis. Mais, il était hors de question de mettre un short alors qu'on crevait tout bonnement de chaud. Ils pouvaient toujours courir. Je poussai un léger soupir avant de quitter ma chambre pour pouvoir boire quelque chose de frais. Il devait bien rester un fond de bouteille au frigo. Prenant le chemin de la cuisine, la lumière automatique du dormir me fit légèrement mal aux yeux. L'avantage, c'était que je ne risquais pas de me heurter contre un mur, ni contre une personne. D'ailleurs, j'avais l'impression que le dortoir était bien vide ce soir. Peut-être que l'heure ne s'y prêtait pas. Nous étions pourtant un groupe plutôt actif. Peut-être qu'ils avaient tous fini par abandonner le navire pour profiter de la nuit. Ils n'avaient pas tout à fait tort. La température n'avait pas vraiment baissé mais c'était toujours plus agréable de se balader maintenant que le jour. Toutefois, j'aperçus une silhouette au niveau du salon. Arquant un sourcil, je m'approchai de cette dernière et reconnus finalement Hae Won...En train de prendre un bon nombre de cachets d'un seul coup. « Hae Won ? » demandai-je, un air surpris sur le visage. Qu'est-ce qu'elle faisait au juste avec cette boîte de comprimés à la main ?
Impossible de dormir dans de telles conditions, je tournai en rond dans mon lit depuis une bonne heure. Voire plus. Je n'avais pas une horloge dans ma tête. Malheureusement. En plus, je faisais tout pour réussir à m'endormir. En effet, j'essayai de me laisser bercer par une musique dont le volume était très faible. La journée s'était avérée assez crevante et j'avais fini par hériter d'une grosse migraine. Sûrement à des conditions difficiles auxquelles je devais faire face lorsque je me trouvais à l'atelier de la boutique de skate. Pourtant, j'avais suivi les règles à la perfection mais entre l'odeur de la peinture, la poussière et la chaleur. Franchement, c'était à se demander si la boutique allait finir par me tuer un jour ou l'autre. En attendant, ma gorge était complètement desséchée. Décidément, j'avais de mauvaises ondes ce soir. Retirant alors les écouteurs, j'enfilai un débardeur blanc assez large pour éviter de me faire traiter d'exhibitionniste par certaines filles un peu trop pures à mon avis. Mais, il était hors de question de mettre un short alors qu'on crevait tout bonnement de chaud. Ils pouvaient toujours courir. Je poussai un léger soupir avant de quitter ma chambre pour pouvoir boire quelque chose de frais. Il devait bien rester un fond de bouteille au frigo. Prenant le chemin de la cuisine, la lumière automatique du dormir me fit légèrement mal aux yeux. L'avantage, c'était que je ne risquais pas de me heurter contre un mur, ni contre une personne. D'ailleurs, j'avais l'impression que le dortoir était bien vide ce soir. Peut-être que l'heure ne s'y prêtait pas. Nous étions pourtant un groupe plutôt actif. Peut-être qu'ils avaient tous fini par abandonner le navire pour profiter de la nuit. Ils n'avaient pas tout à fait tort. La température n'avait pas vraiment baissé mais c'était toujours plus agréable de se balader maintenant que le jour. Toutefois, j'aperçus une silhouette au niveau du salon. Arquant un sourcil, je m'approchai de cette dernière et reconnus finalement Hae Won...En train de prendre un bon nombre de cachets d'un seul coup. « Hae Won ? » demandai-je, un air surpris sur le visage. Qu'est-ce qu'elle faisait au juste avec cette boîte de comprimés à la main ?
Invité
Invité
Re: What are all these pills for ? (haewon&kyung) | Jeu 3 Sep - 23:57 Citer EditerSupprimer
what are all these pills for ?
haewon & kyung
Il est assez tard. Plus de minuit si je me fie à ce qu'affichait mon réveil lorsque j'avais quitté mon lit pour me rendre dans la cuisine. Peut-être même une heure, après tout ça fait un moment que je suis plantée là. J'étais incapable de dormir. Terrorisée par le simple fait de fermer les yeux. Dans ma tête des milliers d'images de l'impact, des cris, des os qui se brisent. Je ressens encore une terrible douleur physique quand je me replonge dans les souvenirs par le biais de ces terribles crises d'angoisse. Et puis il y a le plus effroyable des flashs : le corps inerte de mon petit frère juste à côté de moi sur la banquette arrière. Ma main qui peut à peine effleurer la sienne ; un corps bien trop endolori pour m'approcher plus de lui. Tout à l'heure je me tournais et me retournais dans mon lit en pensant à tout ça. De grosses goûtes de sueur s'étaient mises à perler le long de mon front et la sensation d'étouffement s'était vite emmêlée. Comme à chaque fois j'avais eu l'impression de mourir. Des nombreux picotements s'étaient mis à parcourir mon corps, et quitter la chambre le plus vite possible n'était soudain plus une option. C'était une urgence absolue. Je m'étais alors retrouvée dans le salon, en short de pyjama et en sweat un million de fois trop grand. Je ne suis même pas sûre que ce soit le mien à vrai dire, je l'ai un peu attrapé dans le noir comme ça au saut du lit. A présent je suis incapable de dire depuis combien de temps je suis ici. Je me suis perdue dans la contemplation de la pièce. Tout ce que je sais c'est que ma boite de comprimés est dans ma main droite tandis que la gauche en est remplie. Enfin peut-être pas remplie mais disons qu'il y en a bien quatre quand je suis supposée en avaler un seul par jour. C'est mal je sais, mais j'en ai besoin. J'ai la sensation que si je ne m'occupe pas moi-même de ma médication je vais imploser, voir sombrer dans le profond gouffre de la dépression et ne plus jamais en sortir. Déjà que je dois me trouver très près du précipice à l'heure actuelle. Je souffle bruyamment et secoue les cachets dans ma main. Je vérifie que tout est bien désert autour de moi. Ça a l'air d'être le cas. Il faut croire que ce soir tout le monde est soit de sortie, soit déjà en train de dormir. Tant mieux. Je préfère pouvoir avaler mes petites pilules en paix. Presque personne n'est au courant de toute manière. Seuls mes plus proches amis le savent, et bien évidemment ils ignorent tout de mes dosages un peu « spéciaux ». Je ferme les yeux et rejette ma tête en arrière, la main placée au dessus de ma bouche ; prête à tout avaler d'un coup et même sans eau. Il faut dire que les cachets sont de petite taille et que je suis habituée. Mais des bruits de pas viennent interrompre mon geste. Je rouvre brutalement les yeux pour faire face à un JinKyung à l'air plus que surpris. « Je...Toi non plus t’arrives pas à dormir ? » Un rire nerveux s'échappe de mes lèvres et instinctivement je remets les anti-dépresseurs dans la boite que je cache derrière mon dos. C'est pathétique comme tentative de dissimulation. Je sais bien qu'il a tout vu. Mon regard glisse vers le sol. Pourtant je m'approche un peu de lui. « C'est pas du tout ce que tu crois. » Si ça l'est...ça l'est même totalement. Je suis une idiote. J'en ai conscience tu sais ? Mais je n'ai pas le choix. Si je ne continue pas, alors mon cœur explosera probablement pour de bon et mes nombreux remords m'écraseront comme jamais.
electric bird.
Invité
Invité
Re: What are all these pills for ? (haewon&kyung) | Lun 7 Sep - 17:36 Citer EditerSupprimer
Croiser quelqu’un à cette heure-ci n’avait rien d’exceptionnel. Pourtant, je ne pus m’empêcher d’afficher une mine surprise en voyant Hae Won. En fait, ma réaction émanait uniquement de son action. Même s’il était tard, je n’étais pas complètement aveugle. Je l’avais vue à deux doigts d’avaler une série de cachets bien trop importante pour une seule prise. Je savais très bien que la jeune femme avait certains problèmes mais à ce point ? La bouche légèrement entrouverte, je baissai la tête pour fixer la main coupable de ma camarade. Main qu’elle cacha derrière son dos pour dissimuler sa boîte de comprimés. Action qui me déclencha un rire nerveux. J’avais l’impression de faire face à une enfant qui tentait de dissimuler ses bonbons. Mais pour le coup, cette situation était beaucoup plus dangereuse. Je plongeai alors mon regard dans le sien et répondis finalement à sa première question, assez dérouté. « Je suis juste venu boire un peu. » Je n’avais pas besoin d’un quelconque somnifère pour m’endormir, même si je tournais dans mon lit depuis tout à l’heure. Puis, la brune aux frêles épaules s’approcha de moi. Je me demandais si ce rapprochement n’était qu’un moyen pour faire diversion ou pour me rendre plus docile. Et ainsi, me pousser à oublier ma vision précédente. Cependant, ça serait mal me connaître car j’avais toujours tendance à faire preuve d’altruisme envers mon prochain. Et puis, je m’entendais bien avec elle, même si nos débuts furent assez difficiles. Continuant alors de la fixer, la jeune femme laissa échapper une phrase qui avait le don de me faire mal aux oreilles. Pourquoi elle me disait ça ? Pas à moi, Hae Won. Pas à moi… Je poussai un énième soupir et finis par rétorquer, la voix un peu plus sévère à la fin: « Ah oui ? Dis-moi, Hae Won. Qu’est-ce que je crois ? » Parce que je n’étais pas certain de le savoir moi-même. Je ne comprenais pas son comportement. Est-ce que sa dépression était si importante ? Est-ce que c’était une espèce de drogue à la noix ? J’avais peut-être des yeux mais je ne pouvais pas tout identifier à plusieurs mètres non plus. N’avait-elle pas des amis à qui se confier ? Je ne demandais pas à être l’élu. Oh non, je ne pouvais pas faire preuve d’égoïsme dans un tel contexte. Et puis, j’avais beau avoir une oreille attentive, je ne pouvais pas la forcer à me parler et ce, malgré nos antécédents. Ne bougeant plus d’un poil, j’accordai une petite chance à la pyobeom. Sa réaction montrait qu’elle connaissait la ligne entre le bien et le mal. Et si, elle me disait le problème toute seule, j’en serais bien plus fier. Mais, si elle continuait de s’enfoncer, la situation risquait de ne pas rester agréable bien longtemps. Enfin, encore faut-il qualifier ce moment d’agréable…
Croiser quelqu’un à cette heure-ci n’avait rien d’exceptionnel. Pourtant, je ne pus m’empêcher d’afficher une mine surprise en voyant Hae Won. En fait, ma réaction émanait uniquement de son action. Même s’il était tard, je n’étais pas complètement aveugle. Je l’avais vue à deux doigts d’avaler une série de cachets bien trop importante pour une seule prise. Je savais très bien que la jeune femme avait certains problèmes mais à ce point ? La bouche légèrement entrouverte, je baissai la tête pour fixer la main coupable de ma camarade. Main qu’elle cacha derrière son dos pour dissimuler sa boîte de comprimés. Action qui me déclencha un rire nerveux. J’avais l’impression de faire face à une enfant qui tentait de dissimuler ses bonbons. Mais pour le coup, cette situation était beaucoup plus dangereuse. Je plongeai alors mon regard dans le sien et répondis finalement à sa première question, assez dérouté. « Je suis juste venu boire un peu. » Je n’avais pas besoin d’un quelconque somnifère pour m’endormir, même si je tournais dans mon lit depuis tout à l’heure. Puis, la brune aux frêles épaules s’approcha de moi. Je me demandais si ce rapprochement n’était qu’un moyen pour faire diversion ou pour me rendre plus docile. Et ainsi, me pousser à oublier ma vision précédente. Cependant, ça serait mal me connaître car j’avais toujours tendance à faire preuve d’altruisme envers mon prochain. Et puis, je m’entendais bien avec elle, même si nos débuts furent assez difficiles. Continuant alors de la fixer, la jeune femme laissa échapper une phrase qui avait le don de me faire mal aux oreilles. Pourquoi elle me disait ça ? Pas à moi, Hae Won. Pas à moi… Je poussai un énième soupir et finis par rétorquer, la voix un peu plus sévère à la fin: « Ah oui ? Dis-moi, Hae Won. Qu’est-ce que je crois ? » Parce que je n’étais pas certain de le savoir moi-même. Je ne comprenais pas son comportement. Est-ce que sa dépression était si importante ? Est-ce que c’était une espèce de drogue à la noix ? J’avais peut-être des yeux mais je ne pouvais pas tout identifier à plusieurs mètres non plus. N’avait-elle pas des amis à qui se confier ? Je ne demandais pas à être l’élu. Oh non, je ne pouvais pas faire preuve d’égoïsme dans un tel contexte. Et puis, j’avais beau avoir une oreille attentive, je ne pouvais pas la forcer à me parler et ce, malgré nos antécédents. Ne bougeant plus d’un poil, j’accordai une petite chance à la pyobeom. Sa réaction montrait qu’elle connaissait la ligne entre le bien et le mal. Et si, elle me disait le problème toute seule, j’en serais bien plus fier. Mais, si elle continuait de s’enfoncer, la situation risquait de ne pas rester agréable bien longtemps. Enfin, encore faut-il qualifier ce moment d’agréable…
Invité
Invité
Re: What are all these pills for ? (haewon&kyung) | Sam 12 Sep - 4:20 Citer EditerSupprimer
what are all these pills for ?
haewon & kyung
Je suis complètement perdue et prise au dépourvu. C'est la première fois qu'un truc comme ça m'arrive alors je n'ai aucune idée de comment réagir. On ne m'avait jamais prise sur le fait. Et parmi tous il fallait que ce soit lui...Notre « relation » a bien évolué depuis ses débuts chaotiques et il est l'une des personnes à qui je me confie le plus spontanément. Comment suis-je censée le regarder dans les yeux après ça ? Qu'est-il en train de penser de moi là tout de suite ? Est-ce qu'il me juge sévèrement ? Non, ça ne lui ressemble pas vraiment. Oh mon dieu, je me sens comme une enfant honteuse. Alors j'adopte automatiquement l'attitude la plus mature dans une situation comme celle-ci : je regarde mes pieds avec fascination. Mes joues doivent être écarlates de gêne car elles me brûlent légèrement. Je suis pitoyable ce soir. Je ne crois pas qu'il y ait d'autre mot pour décrire cette situation. Je lève un peu la tête lorsqu'il reprend la parole. « Y a...une bouteille d'eau fraîche dans le frigo je crois. » Je parle avec une timidité que je ne me connais pas, comme si j'avais peur d'affronter les mots. Ma voix n'est qu'un murmure. Je suis mortifiée à l'idée de passer pour ce que je ne suis pas. Je n'ai aucune envie que ce qu'il pense de moi change du tout au tout suite à ce qu'il vient de voir. J'ai toujours une main dans le dos, celle dans laquelle se trouve la boite de comprimés. De mon autre main je triture nerveusement mes cheveux, les enroulant et les déroulant compulsivement autour de mon doigt. Mon regard chavire de nouveau vers le plancher sans crier gare. J'ai envie de disparaître, que la terre s'ouvre et m'engloutisse ou encore d'être recouverte d'un épais voile de fumée. Je veux oublier que je suis cette personne ; celle qui s’empiffre de cachets sans compter quand ça ne va pas ; celle qui ne suscite que deux réactions : la pitié ou le rejet. Certains diront que je représente bien plus que ça pour eux, mais ma faible confiance en moi s'obstine à en douter. Je me mords durement les lèvres alors que sa voix s'élève à nouveau, plus sévère cette fois. Que dire après ça ? J'ai envie de courir le plus vite possible, de m'enfuir très loin. Je suis incapable d'affronter tout ça. Impossible pour moi d'affronter mes problèmes de front d'une telle manière. Je n'y suis pas du tout préparée psychologiquement. Je ne le serais sans doute jamais. Je me suis approchée de lui mais maintenant j'ai terriblement envie de reculer. Voir même de m'effondrer en larmes dans la foulée. Mais même si l'eau iodée s’amoncelle dans mes yeux et les pique comme jamais, rien ne s'échappe. Pourtant derrière mon dos je serre la main sur la boite à m'en exploser les phalanges. Je dois tenir. Je dois essayer. Je dois... « Tu dois crois que je suis une droguée ou un truc du genre non ? Que je me planque pour avaler ma dose discrètement quand je suis sûre que personne ne me regarde... » Je soupire et mes épaules se mettent à trembler un peu. J'ai froid tout d'un coup. Mais aussi peur ; peur d'assumer, de mettre des mots sur des choses que j'essaye d'ignorer la plupart du temps. « C'est pas moi tout ça...du tout...Je suis qu'une idiote. Je suis désolée. » Pourquoi je m'excuse ? Ça n'a aucun sens. Et j'ai l'impression que mes mots emboîtés les uns dans les autres ne sont pas beaucoup plus cohérent. Je suis complètement déboussolée. Je m'approche encore un peu comme si j'allais passer mon chemin et marcher à côté sans plus rien dire, mais au dernier moment je m'arrête et recule d'un pas ou deux pour lui faire face. Nouveau tremblement d'épaules. Je suis stupide. J'ai besoin d'aide. Je suis perdue.
electric bird.
Invité
Invité
Re: What are all these pills for ? (haewon&kyung) | Dim 13 Sep - 18:14 Citer EditerSupprimer
Mon visage dévoilait toutes mes émotions. Je ressentais une profonde tristesse pour elle. Peut-être que c’était un peu de la pitié. La vie de la jeune femme n’était pas de tout repos. Si elle s’amusait à prendre des cachets chaque soir, cela prouvait à quel point elle n’était pas bien dans sa peau. J’étais triste car c’était une de mes amies, une fille qui devrait réussir à aller de l’avant. Malheureusement, ce n’était pas le cas. Puis, un autre sentiment… Celui-ci pourrait s’apparenter à de la colère voire même de l’orgueil. Comme un gamin, je détestais les secrets et les mensonges. J’étais toujours honnête envers mes proches et malheureusement, en me cachant cette grosse difficulté, la demoiselle m’avait indirectement trahi. Je ne voulais pas un roman sur sa journée mais tout de même. Avec tout ce qu’on s’était dit, elle aurait pu faire un dernier effort. Alors, je ne pouvais pas m’empêcher d’être aussi en colère. Cette situation était également pathétique. Pathétique dans le sens où la pyobeom se contentait d’un geste des plus banals pour dompter le mal en elle. La vie a toujours eu son lot de malheur mais est-ce que c’était une solution ? Est-ce que c’était une solution de ne pas regarder dans les yeux car elle préférait prendre tout et n’importe quoi pour penser à autre chose ? Ça n’ira jamais mieux en agissant ainsi. Jamais… Parce qu’elle se contentait d’effacer sa douleur momentanément. Tant pis pour la bouteille d’eau. Elle attendra… Elle attendra les aveux de la part de l’asiatique. Parce que comme un gamin un peu trop mature, j’avais également besoin de savoir la vérité pour pouvoir sûrement la regretter plus tard. Combien de fois ce fut le cas lors de mes histoires de famille au Japon ? J’avais voulu connaître la vérité pour la mort de mon cousin au Japon et finalement. Bref. Là n’était pas le sujet. Le vrai débat semblait s’orienter sur mes pensées. Devrais-je lui raconter tout ça ? Honnêtement, cela serait faire preuve de franchise mais où était l’utilité ? Je veux dire… Qu’est-ce qu’elle pourrait faire de mes sentiments ou révélations ? C’était elle qui avait un problème et pas moi. Me contentant de l’écouter tout simplement, je restai impartial encore quelques secondes de plus. Hae Won finit même par s’excuser. A cet instant, je poussai un faible soupir contrarié. « Tu t’excuses pour quoi au juste ? » Des questions, encore des questions. Mais si elle s’excusait d’avoir été pris en flagrant délit, pas sûr que je lui accorde mon pardon, comprenez. « C’est toi qui devrait t’inquiéter. Tu sais dans quoi tu t’es foutue au moins ? » Si elle prenait deux cachets pour s’endormir, tout simplement, je n’aurais pas besoin de critiquer ce qu’elle faisait. Si elle ne se cachait pas de cette manière, je n’aurais rien soupçonné… « Tu en penses quoi ? Enfin, de cette situation ? » Comme d’habitude, je jouais au psy. J’avais l’impression d’avoir la même méthode qu’un professionnel. Qu’est-ce que vous en pensez ? Et niania. Ce n’était que du blabla et pourtant, j’étais certain d’y parvenir de cette manière. Parce qu’au fond, elle continuait de me faire confiance ? Je l’espérais… Vraiment. En agissant ainsi, Hae Won avait réussi à me faire douter.
Mon visage dévoilait toutes mes émotions. Je ressentais une profonde tristesse pour elle. Peut-être que c’était un peu de la pitié. La vie de la jeune femme n’était pas de tout repos. Si elle s’amusait à prendre des cachets chaque soir, cela prouvait à quel point elle n’était pas bien dans sa peau. J’étais triste car c’était une de mes amies, une fille qui devrait réussir à aller de l’avant. Malheureusement, ce n’était pas le cas. Puis, un autre sentiment… Celui-ci pourrait s’apparenter à de la colère voire même de l’orgueil. Comme un gamin, je détestais les secrets et les mensonges. J’étais toujours honnête envers mes proches et malheureusement, en me cachant cette grosse difficulté, la demoiselle m’avait indirectement trahi. Je ne voulais pas un roman sur sa journée mais tout de même. Avec tout ce qu’on s’était dit, elle aurait pu faire un dernier effort. Alors, je ne pouvais pas m’empêcher d’être aussi en colère. Cette situation était également pathétique. Pathétique dans le sens où la pyobeom se contentait d’un geste des plus banals pour dompter le mal en elle. La vie a toujours eu son lot de malheur mais est-ce que c’était une solution ? Est-ce que c’était une solution de ne pas regarder dans les yeux car elle préférait prendre tout et n’importe quoi pour penser à autre chose ? Ça n’ira jamais mieux en agissant ainsi. Jamais… Parce qu’elle se contentait d’effacer sa douleur momentanément. Tant pis pour la bouteille d’eau. Elle attendra… Elle attendra les aveux de la part de l’asiatique. Parce que comme un gamin un peu trop mature, j’avais également besoin de savoir la vérité pour pouvoir sûrement la regretter plus tard. Combien de fois ce fut le cas lors de mes histoires de famille au Japon ? J’avais voulu connaître la vérité pour la mort de mon cousin au Japon et finalement. Bref. Là n’était pas le sujet. Le vrai débat semblait s’orienter sur mes pensées. Devrais-je lui raconter tout ça ? Honnêtement, cela serait faire preuve de franchise mais où était l’utilité ? Je veux dire… Qu’est-ce qu’elle pourrait faire de mes sentiments ou révélations ? C’était elle qui avait un problème et pas moi. Me contentant de l’écouter tout simplement, je restai impartial encore quelques secondes de plus. Hae Won finit même par s’excuser. A cet instant, je poussai un faible soupir contrarié. « Tu t’excuses pour quoi au juste ? » Des questions, encore des questions. Mais si elle s’excusait d’avoir été pris en flagrant délit, pas sûr que je lui accorde mon pardon, comprenez. « C’est toi qui devrait t’inquiéter. Tu sais dans quoi tu t’es foutue au moins ? » Si elle prenait deux cachets pour s’endormir, tout simplement, je n’aurais pas besoin de critiquer ce qu’elle faisait. Si elle ne se cachait pas de cette manière, je n’aurais rien soupçonné… « Tu en penses quoi ? Enfin, de cette situation ? » Comme d’habitude, je jouais au psy. J’avais l’impression d’avoir la même méthode qu’un professionnel. Qu’est-ce que vous en pensez ? Et niania. Ce n’était que du blabla et pourtant, j’étais certain d’y parvenir de cette manière. Parce qu’au fond, elle continuait de me faire confiance ? Je l’espérais… Vraiment. En agissant ainsi, Hae Won avait réussi à me faire douter.
Invité
Invité
Re: What are all these pills for ? (haewon&kyung) | Jeu 17 Sep - 0:31 Citer EditerSupprimer
what are all these pills for ?
haewon & kyung
Les larmes existent encore. On ne tue pas la tristesse. Cette garce est aussi destructrice qu'invincible. Il existe toutes sortes de choses dont on peut se débarrasser facilement. Mais pas la tristesse. Encore moins quand la culpabilité vient la rejoindre sur la grande balance de la vie. Une culpabilité à bien des échelles. Cacher cette phase sombre de ma vie à celui qui pourtant m'écoute toujours lorsque j'en ai besoin, c'est m'enfoncer encore plus. J'ai deux poids aux pieds, une corde autour de l'âme et j'essaye de flotte. Pathétique. Mes poumons gorgés d'eau luttant pour résister à la noyade seraient sûrement moins douloureux que son regard dur braqué sur moi. Deux orbes inflexibles qui appuient mes erreurs. Je ne pleure même pas par peur d'attiser encore sa colère. Mais est-ce uniquement de la colère ? A elle se mêlent sûrement la déception, la désillusion. Peut-être la sensation d'être trahi ? Si c'est seulement de la trahison de vouloir avoir mal seule et en silence pour que les autres puissent dormir et vivre en paix. Moi ce que je veux c'est le voir sourire et non pas me regarder avec tant de consternation...Tout ce que je voulais c'était faire taire les voix dans ma tête. Celles qui murmurent des mots durs, des mots sales qui brûlent tout ce qui me reste de joie de vivre. Comment lui dire que ça va finir par me tuer de les entendre ? Que de toute façon la finalité sera la même. Je les entends tout le temps. Meurtrière. Traîtresse. Monstre. Voilà ce qu'elles disent. La voilà la vérité sans artifice. Parce qu'on sait bien qu'elles ont raison de toute façon. Dans la gentillesse des autres envers moi je vois se refléter la noirceur de mon âme et tout ce qui me répugne. Alors comment rester de marbre et ne pas chercher le réconfort ailleurs ? Là ou ça me paraît plus logique. Non, plus facile. J'ai choisi la solution de facilité bien sûr. Toujours. Lâche en plus d'être pathétique. Alors, écrasée sous le poids de ce grand tout, je m'excuse. Auprès de lui, auprès des autres. Des excuses murmurées qui s'adressent au monde entier. Peut-être bien que je m'excuse d'exister. C'est même plus triste vous savez. Quand on s'est résolu à l'idée et qu'on vit par automatisme. Les pilules aussi je pense que quelque-part c'est un automatisme. C'est comme le cancéreux qui continue d'enchaîner clope sur clope en sachant qu'il va crever. Moi j'avale les cachets par poignées en sachant que ça enlèvera pas la peine. C'est un palliatif bien fade. Mes yeux sondent les siens comme si j'avais espoir qu'il comprenne tout en un éclair et me pardonne une attitude si dangereuse en un simple regard. Mais je ne vois que cette contrariété. La lueur sombre qui me serre le cœur. « Pour le souci que je cause à tout le monde ? A toi notamment. Pour une attitude aussi irresponsable ? Moi je veux juste que les gens soient heureux autour de moi. » Je soupire en me mordant les lèvres. « Même si c'est en pensant que je le suis aussi quand ce n'est pas le cas...Tout. Je donnerais tout pour qu'eux gardent le sourire. Toi y compris. Je ne veux pas de ces yeux là... » Ma deuxième phrase n'est que l'ombre d'un murmure. Les mots franchissent difficilement la barrière de mes lèvres. Ma gorge est serrée à l'extrême. Mes yeux remplis de larmes qui ne coulent pas mais suffisent à me brouiller la vue. J'ai envie de me cacher, de me rouler en boule, de m'écrouler. Je ne veux plus voir ses yeux froids. « Je suis malade je pense. C'est une maladie tu crois...quand on se force à vivre comme ça ? » Ma voix se brise dans un sanglot et le tremblement de mes mains s'accentue, si bien que celle qui tient la boite la lâche. La voilà qui s'écroule et se répand sur le sol. Je sais déjà qu'il ne reste que quinze pilules sur les cinquante d'origine. Cette boitte date d'il y a seulement trois semaines. J'expire un grand coup et tente de me calmer pour que les larmes ne se mettent pas à dévaler mes joues. Je ne veux pas tomber encore plus bas. Je veux être forte. Lui montrer que je ne suis pas tombée si bas. Pas encore. Au moins pour une fois. « J'ai peur de moi-même. Quand je ferme les yeux. Quand je les ouvre. J'ai peur tout le temps. Parce que je suis un monstre tu sais. Et être monstrueuse ça fait bien plus de mal que ce qu'on croit. » Il ne sait même pas de quoi je parle et moi je balance des mots comme ça. Ils font sens pour moi là ou la vie est décousue en permanence. Ces mots je m'y raccroche. Ils sont ma stabilité au milieu de ce carnage qu'est mon esprit. Mais je n'y tiens plus et l'eau iodée qui perle le long de mes cils manifeste l'envie de s'échapper. Battement de paupières. Il n'est plus vraiment possible de les retenir. Je fais semblant de rester digne, comme toujours, alors je ne dissimule rien. Je reste stoïque comme si elles n'existaient pas. Les traîtresses. Je fuis vaguement le regard de Jun Kyung, encore. J'ai la dignité d'une épave désenchantée. Un leurre qui s'efface pour laisser place au cadavre décharné de ce qui fut autrefois la joie de vivre.
electric bird.
Invité
Invité
Re: What are all these pills for ? (haewon&kyung) | Jeu 1 Oct - 14:54 Citer EditerSupprimer
Que dire ? Je n’étais pas son père, son meilleur ami. J’avais retrouvé la jeune femme grâce à la fraternité des roses. Nous avions une relation plutôt sympathique et de confiance. Toutefois, la belle ne m’avait rien promis et je ne lui avais pas imposé certaines choses. Je ne pouvais pas lui en vouloir, ressentir une quelconque trahison. J’étais simplement déçu de savoir qu’elle n’avait pas eu le courage de me parler. Peut-être que j’aurais exprimé un léger mépris face à une telle situation mais j’aurais essayé de l’aider, comme je l’avais déjà fait parfois. Ce n’était pas non plus une habitude entre nous. De ce fait, ses excuses ne me concernaient pas. Evidemment, il était difficile de l’accepter mais nous n’étions sûrement pas assez proches pour se disputer à ce sujet. D’ailleurs, dans une autre situation, j’aurais pu m’énerver mais à mes yeux, je n’avais pas les cartes pour le faire ici. Du coup, je me contentai d’afficher une allure plus ou moins blasée par cette découverte. Ses paroles ne changeaient pas réellement la donne. Je ne voulais pas entendre ça venant d’elle. Hae Won était complètement libre et je n’avais aucune emprise sur elle. Je ne l’avais jamais souhaitée. « Tes proches ne te demandent pas de sourire tout le temps, Hae Won. Ils veulent juste être là pour t’aider. » Enfin, c’était ma conception personnelle de l’amitié. Bien sûr, partager des moments heureux avec ses amis était bien plus agréable mais la vie nous poussait à traverser des choses bien difficiles. Et parfois, accepter le soutien d’une personne qu’on aime était vraiment nécessaire. Peut-être que la demoiselle ne l’avait pas remarqué ? Mais vu la quantité, la brune était assez aveuglée. Et vu sa réaction, je soupçonnai une once de culpabilité chez elle. Je retins un nouveau soupir et observai la pyobeom bouleversée : « Tu devrais t’inquiéter pour toi d’abord. » Mais pour s’inquiéter, encore faut-il comprendre la situation. Pour cette raison, je finis par lui poser la question afin qu’elle réalise à quel point cette histoire pouvait mal finir. Si elle se soignait correctement, cela ne causerait aucun problème. Evidemment, ne pas prendre une dose de médicaments chaque soir était beaucoup plus sain mais parfois, nous n’avions pas réellement le choix. Toutefois, entre respecter une ordonnance donnée par un professionnel et n’en faire qu’à sa tête, vous vous doutiez bien qu’il y a une grosse différence, n’est-ce pas ? En attendant, je commençai à perdre le fil de la conversation. Arquant un sourcil, je me demandais de quoi elle parlait au juste ? Rendre les gens autour de soi heureux n’était pas une maladie excepté si on se tuait la santé pour y parvenir. Voilà à quoi je pensais dans un premier temps. Mais, la suite de ses paroles avait le don de me perdre encore plus. Quel était le rapport avec les monstres ? Hae Won était un cas complexe et malheureusement, je manquais de moyens. J’aimerais bien l’aider même si j’étais plutôt déçu. Contrairement à elle, je pouvais faire des efforts, étant donné que je n’avais pas de problèmes. Néanmoins, je ne possédais pas un décodeur. « Je ne comprends pas ce que tu dis. T’es un monstre parce que t’es accroc à tes pilules ? » Murmurai-je avant de poser ma main sur son épaule. « Viens, on va dehors. » Prendre l’air lui fera du bien. J’en étais certain.
Que dire ? Je n’étais pas son père, son meilleur ami. J’avais retrouvé la jeune femme grâce à la fraternité des roses. Nous avions une relation plutôt sympathique et de confiance. Toutefois, la belle ne m’avait rien promis et je ne lui avais pas imposé certaines choses. Je ne pouvais pas lui en vouloir, ressentir une quelconque trahison. J’étais simplement déçu de savoir qu’elle n’avait pas eu le courage de me parler. Peut-être que j’aurais exprimé un léger mépris face à une telle situation mais j’aurais essayé de l’aider, comme je l’avais déjà fait parfois. Ce n’était pas non plus une habitude entre nous. De ce fait, ses excuses ne me concernaient pas. Evidemment, il était difficile de l’accepter mais nous n’étions sûrement pas assez proches pour se disputer à ce sujet. D’ailleurs, dans une autre situation, j’aurais pu m’énerver mais à mes yeux, je n’avais pas les cartes pour le faire ici. Du coup, je me contentai d’afficher une allure plus ou moins blasée par cette découverte. Ses paroles ne changeaient pas réellement la donne. Je ne voulais pas entendre ça venant d’elle. Hae Won était complètement libre et je n’avais aucune emprise sur elle. Je ne l’avais jamais souhaitée. « Tes proches ne te demandent pas de sourire tout le temps, Hae Won. Ils veulent juste être là pour t’aider. » Enfin, c’était ma conception personnelle de l’amitié. Bien sûr, partager des moments heureux avec ses amis était bien plus agréable mais la vie nous poussait à traverser des choses bien difficiles. Et parfois, accepter le soutien d’une personne qu’on aime était vraiment nécessaire. Peut-être que la demoiselle ne l’avait pas remarqué ? Mais vu la quantité, la brune était assez aveuglée. Et vu sa réaction, je soupçonnai une once de culpabilité chez elle. Je retins un nouveau soupir et observai la pyobeom bouleversée : « Tu devrais t’inquiéter pour toi d’abord. » Mais pour s’inquiéter, encore faut-il comprendre la situation. Pour cette raison, je finis par lui poser la question afin qu’elle réalise à quel point cette histoire pouvait mal finir. Si elle se soignait correctement, cela ne causerait aucun problème. Evidemment, ne pas prendre une dose de médicaments chaque soir était beaucoup plus sain mais parfois, nous n’avions pas réellement le choix. Toutefois, entre respecter une ordonnance donnée par un professionnel et n’en faire qu’à sa tête, vous vous doutiez bien qu’il y a une grosse différence, n’est-ce pas ? En attendant, je commençai à perdre le fil de la conversation. Arquant un sourcil, je me demandais de quoi elle parlait au juste ? Rendre les gens autour de soi heureux n’était pas une maladie excepté si on se tuait la santé pour y parvenir. Voilà à quoi je pensais dans un premier temps. Mais, la suite de ses paroles avait le don de me perdre encore plus. Quel était le rapport avec les monstres ? Hae Won était un cas complexe et malheureusement, je manquais de moyens. J’aimerais bien l’aider même si j’étais plutôt déçu. Contrairement à elle, je pouvais faire des efforts, étant donné que je n’avais pas de problèmes. Néanmoins, je ne possédais pas un décodeur. « Je ne comprends pas ce que tu dis. T’es un monstre parce que t’es accroc à tes pilules ? » Murmurai-je avant de poser ma main sur son épaule. « Viens, on va dehors. » Prendre l’air lui fera du bien. J’en étais certain.
Invité
Invité
Re: What are all these pills for ? (haewon&kyung) | Mer 7 Oct - 22:57 Citer EditerSupprimer
what are all these pills for ?
haewon & kyung
J'ai l'impression d'être une enfant qu'on a surprise la main dans le pot de confiture. Sauf que moi je suis complètement bouleversée par la situation. Je sais bien que je n'ai signé aucun contrat m'engageant à être irréprochable mais...je me sens tout de même vraiment mal. Sachant qu'en plus j'ai tendance à me confier plutôt aisément à Jin Kyung sur pleins d'autres sujets depuis qu'on s'est retrouvé au dortoir après notre première rencontre désastreuse, je culpabilise encore plus. Il est pour moi bien plus efficace que ce stupide psy que je m'obstine à aller voir juste pour les médocs. Je me sens toujours en confiance lorsque je suis en compagnie du pyobeom d'ordinaire. Lorsqu'il m'écoute il est calme et apaisant avec moi, ce qui m'aide généralement à retrouver ma sérénité quand bien même ça ne dure jamais très longtemps. Mais pour toute cette histoire je n'ai pas su lui dire. Je ne l'ai d'ailleurs jamais dit à personne de mon plein gré. Les pilules ont toujours été mon jardin secret, mon refuge. Le truc qui me donne l'impression de tenir le coup et qui m'empêche de m'effondrer continuellement. Pas étonnant que je n'en parle pas ; aucune envie qu'on me gueule dessus ou qu'on me prenne en pitié. Les deux me rendent malade. J'aurais besoin qu'on m'aide, peut-être...Mais il existe tout un monde entre la reconnaissance de ce besoin et la démarche à entreprendre pour que les choses s'améliorent. Pendant ce temps des paillettes d'eau iodée continuent de consteller mes joues. Je le regarde dans les yeux, l'image un peu brouillée par les larmes. Je regrette maintenant. Tout ce courage que je n'ai pas eu ; car c'est bien par manque de courage que je n'aborde jamais tout ça. « Oui mais quand on tient à quelqu'un et qu'on sait qu'il va mal on s'inquiète théoriquement. J'ai pas envie d'inquiéter les autres...Ils ont déjà leur vie et leurs soucis. Si je me noie dans les miens en silence alors... » Alors quoi ? Je pourrais me laisser crever en espérant que personne ne remarque rien ? Pathétique Hae Won. Je marque une courte pause, brièvement secouée par un sanglot. « Laisse tomber, j'ai l'impression d'être en train d'essayer de justifier mes torts avec du vent. » Dire que tout ça est parti d'une médication tout à fait légitime. J'avais des problèmes dans lesquels je me perdais. J'ai consulté, on m'a prescrit des cachets, j'ai commencé à les prendre normalement. Puis je suis entrée à l'université et là tout s'est accéléré d'un coup. Les "liens sociaux" se sont vite imposés à moi et m'ont déstabilisée plus que de raison, rappelant à ma mémoire des démons dont j'aurais bien voulu oublier l'existence. Je me suis pris un mur gigantesque à ce moment là. Dès lors il ne s'agissait plus que de prétendre que j'allais bien pour que les autres y croient. « Je sais bien que je devrais me préoccuper plus de moi et moins des autres parfois. » Ce n'est pas facile à admettre mais évidemment que je le sais. Seulement entre savoir et agir il y a un vaste fossé. Et moi je continue de perdre pied. Je serre les poings encore plus à m'en éclater les phalanges. Ou tout du moins à rendre mes jointures livides. Je blesse un peu mes paumes avec mes longs ongles. Je voudrais m'évaporer et oublier cette entrevue mais je sais d'ors et déjà que c'est impossible. Des pensées se sont incarnées en mots et ces mots m'ont échappé. Je lui ai avoué être un monstre mais je ne veux pas qu'il sache à quel point c'est vrai. S'il comprend tout j'ai peur que sa déception dépasse celle qu'il a ressenti en apercevant mes cachets et qu'il se détourne de moi pour de bon. Je n'ai pas envie que les gens découvrent à quel point je suis un amas de culpabilité et de dégoût de moi-même. Mais pour l'heure dans les yeux de Jin Kyung je ne vois que de l'incompréhension. « Non c'est pas ça. C'est... » C'est autre chose. C'est ma responsabilité écrasante dans la mort de mon petit frère que je m'étais jurée de protéger. C'est ce que j'ai envie de dire mais je ne peux pas. C'est le point d'orgue de tous mes troubles. C'est sûrement ce qu'il me faudrait confier autour de moi pour aller de l'avant. Mais encore faudrait-il le vouloir vraiment. Et puis, est-ce qu'à lui je peux confier mon ultime secret sans avoir peur de perdre encore quelqu'un ? Il pose sa main sur mon épaule puis je le suis dehors. Mes sanglots se sont un peu taris. Je m'essuie le visage du bout des doigts et tente de respirer le plus calmement possible. Une fois à l'extérieur du dortoir je passe mes mains autour de mon corps pour me frictionner doucement. Faut dire que c'est la nuit et que je ne suis pas habillée bien chaudement. Pourtant je sens que l'air m'apaise déjà. Je me tourne doucement vers mon camarade pyobeom après avoir inspiré un grand coup. « Disons qu'il y a une raison à cet excès d'anti-dépresseurs. Et cette raison a fait de moi un monstre. » Depuis ce jour je fuis le jugement des miroirs et je me perds dans l'oubli. Ce jour d'il y a quatre ans ou tout s'est effondré.
electric bird.
Invité
Invité
Re: What are all these pills for ? (haewon&kyung) | Lun 12 Oct - 14:56 Citer EditerSupprimer
Elle avait raison sur ces points. Souvent, on a tendance à s’inquiéter lorsque nos proches sont concernés. Il faut savoir que certaines personnes avaient une passion pour dramatiser les situations. Ainsi, garder le silence était une des meilleures solutions dans ce cas. Bien sûr, cela risquait d’empirer notre cas au fil du temps mais quand on cherchait du soutien, voir une personne négative était une catastrophe. Finalement, il était difficile de trouver un juste milieu. Toutefois, je ne pouvais m’empêcher de passer à quel point elle avait fait le mauvais choix. Je n’étais pas du genre à être pessimiste, à pleurer dès qu’un ami avait un problème. J’étais habitué à me mettre dans des situations dangereuses et bizarrement, mon côté casse-cou m’aidait à relativiser. Alors, oui. Hae Won se justifiait avec du vent, comme elle le disait si bien. Si la pyobeom ne voulait pas inquiéter les autres, elle aurait pu se confier à moi. Comme toujours. Poussant un faible soupir, je n’arrivais pas à trouver les bons mots. Est-ce qu’ils allaient avoir un effet sur elle si je parvenais à les trouver ? Malgré son problème, j’avais l’impression que la brune savait ce qu’il lui arrivait. Elle était compréhensive et plutôt claire, bien qu’elle semble insinuer le contraire. L’asiatique était loin d’être idiote alors pourquoi se comportait-elle de cette manière ? Pourquoi se traitait-elle de monstre ? Pour le coup, j’étais complètement largué. Je ne me rappelais d’avoir entendu une raison pour se qualifier comme tel. A croire qu’elle avait volé les cadeaux des enfants lors des précédentes fêtes de Noël. Et encore, le mot serait beaucoup trop fort. Finalement, je décidai de l’inviter à prendre l’air. Je ne devais pas oublier de récupérer sa boîte de pilules. Ce n’était sûrement pas la meilleure chose à faire mais si elle me faisait confiance, je pourrais peut-être gérer ses dosages à sa place. Cependant, je ne devais pas oublier un tout autre élément. Si Hae Won était complètement accroc à ces cachets, elle risquait de s’en procurer ailleurs. Elle était sous ordonnance et cela pourrait la sauver… A moins qu’elle décide d’aller voir un délinquant de seconde zone. Je ne connaissais pas l’utilité de ce produit ? Et, apparemment, ce n’était pas le bon moment pour poser cette question. Toutefois, je finis par obtenir ma réponse indirectement. Alors qu’elle tentait de se confier, la jeune femme parla de ses antidépresseurs. « Tu cherches à te punir ? Qu’est-ce que tu as fait ? Tu sais… Tu auras beau dire tout ce que tu veux… Je ne pense pas qu’il y ait une raison légitime pour jouer avec sa vie. » Je toussai légèrement, me demandant si mon discours était correct. Après tout, j'avais déjà joué avec ma vie plus d'une fois et notamment à cause du parkour. Ma seule raison pour pratiquer une telle activité fut celle d’une envie incessante de sensations extrêmes. Mais, je savais pertinemment qu’elle était illégitime. Et Hae Won alors, qu’en pensait-elle ?
Elle avait raison sur ces points. Souvent, on a tendance à s’inquiéter lorsque nos proches sont concernés. Il faut savoir que certaines personnes avaient une passion pour dramatiser les situations. Ainsi, garder le silence était une des meilleures solutions dans ce cas. Bien sûr, cela risquait d’empirer notre cas au fil du temps mais quand on cherchait du soutien, voir une personne négative était une catastrophe. Finalement, il était difficile de trouver un juste milieu. Toutefois, je ne pouvais m’empêcher de passer à quel point elle avait fait le mauvais choix. Je n’étais pas du genre à être pessimiste, à pleurer dès qu’un ami avait un problème. J’étais habitué à me mettre dans des situations dangereuses et bizarrement, mon côté casse-cou m’aidait à relativiser. Alors, oui. Hae Won se justifiait avec du vent, comme elle le disait si bien. Si la pyobeom ne voulait pas inquiéter les autres, elle aurait pu se confier à moi. Comme toujours. Poussant un faible soupir, je n’arrivais pas à trouver les bons mots. Est-ce qu’ils allaient avoir un effet sur elle si je parvenais à les trouver ? Malgré son problème, j’avais l’impression que la brune savait ce qu’il lui arrivait. Elle était compréhensive et plutôt claire, bien qu’elle semble insinuer le contraire. L’asiatique était loin d’être idiote alors pourquoi se comportait-elle de cette manière ? Pourquoi se traitait-elle de monstre ? Pour le coup, j’étais complètement largué. Je ne me rappelais d’avoir entendu une raison pour se qualifier comme tel. A croire qu’elle avait volé les cadeaux des enfants lors des précédentes fêtes de Noël. Et encore, le mot serait beaucoup trop fort. Finalement, je décidai de l’inviter à prendre l’air. Je ne devais pas oublier de récupérer sa boîte de pilules. Ce n’était sûrement pas la meilleure chose à faire mais si elle me faisait confiance, je pourrais peut-être gérer ses dosages à sa place. Cependant, je ne devais pas oublier un tout autre élément. Si Hae Won était complètement accroc à ces cachets, elle risquait de s’en procurer ailleurs. Elle était sous ordonnance et cela pourrait la sauver… A moins qu’elle décide d’aller voir un délinquant de seconde zone. Je ne connaissais pas l’utilité de ce produit ? Et, apparemment, ce n’était pas le bon moment pour poser cette question. Toutefois, je finis par obtenir ma réponse indirectement. Alors qu’elle tentait de se confier, la jeune femme parla de ses antidépresseurs. « Tu cherches à te punir ? Qu’est-ce que tu as fait ? Tu sais… Tu auras beau dire tout ce que tu veux… Je ne pense pas qu’il y ait une raison légitime pour jouer avec sa vie. » Je toussai légèrement, me demandant si mon discours était correct. Après tout, j'avais déjà joué avec ma vie plus d'une fois et notamment à cause du parkour. Ma seule raison pour pratiquer une telle activité fut celle d’une envie incessante de sensations extrêmes. Mais, je savais pertinemment qu’elle était illégitime. Et Hae Won alors, qu’en pensait-elle ?
Invité
Invité
Re: What are all these pills for ? (haewon&kyung) | Sam 7 Nov - 20:27 Citer EditerSupprimer
what are all these pills for ?
haewon & kyung
Bien sûr que c'est le mauvais choix. Se morfondre, fuir la vie et les problèmes à tout prix, ça n'a jamais fait partie des solutions durables. Ce sont d'excellents palliatifs les premiers temps mais leurs effets s'atténuent bien vite. Comme les médicaments auxquels l'organisme s'habitue au point de ne plus en ressentir les effets. C'est exactement ça. J'ai tellement fui que je me suis perdue au détour d'un chemin, et depuis je galère à reprendre le fil de ma vie. Puis ma volonté aussi s'est émoussée au fil du temps. Mon envie de rire, puis mon envie de sourire tout simplement et même mon envie de vivre de manière générale. Tout est terni par le doute et la culpabilité. Tout est couvert d'un voile sombre et épais qui est déterminé à ne pas se dissiper. Et j'avoue que je ne fais rien pour l'aider à disparaître. Alors je suis forcée d'admettre que Jin Kyung a raison de réagir comme ça et de me secouer un peu. Parce que je ne suis pas excusable. Même la plus grosse peine du monde n'excuse pas vraiment qu'on se laisse aller comme ça. Ou du moins ce n'est jamais ce que les autres souhaitent pour nous. Sauf que le problème il est bien là. Ces "autres" qu'on ne veut pas décevoir, attrister, embêter. Ceux qui ont aussi une vie à côté et déjà suffisamment de raisons de faire la gueule. Alors pas besoin d'en rajouter. Pas besoin de souffrir à la face du monde. Par peur que ça ne change rien aussi, sans doute. Comme un semi abandon de l'espoir qu'on ne digère pas totalement soi-même.
Ce qu'il fait froid dehors à cette heure-ci. J'aurais vraiment du passer prendre un pull dans ma chambre avant qu'on aille discuter dehors. Enfin, c'est vrai qu'il ne m'a pas vraiment prévenue qu'on allait sortir mais bon...s'il l'avait fait je me serais prémunie contre la mini aire glacière qui semble s'être emparée de la ville. Je resserre un peu plus mes bras autour de moi et continue de les frotter mais un peu plus fort désormais. J'écoute diligemment Jin Kyung qui reprend la parole. Et là je me fige presque. Parce que je sais que j'ai déjà fait un grand pas en avant en lui avouant pour les anti-dépresseurs, et j'ignore si je me sens capable d'aller plus loin encore. Je sais que je peux lui faire confiance et qu'il est l'une des rares personnes à qui je peux me confier sans avoir peur d'être jugée ou même l'inverse, écrasée par le trop plein de compassion. Mais à ce jour il n'y a qu'une seule personne à qui j'ai trouvé le courage d'avouer la vérité pour mon frère. Suis-je capable d'ouvrir mon cœur à ce point une seconde fois pour jouer cartes sur table et en finir avec les non-dits qui pèsent sur cette conversation depuis le début ? « Ouais, je pense que c'est une forme de punition...C'est con n'est-ce pas ? » J'essaye de prendre un air un peu ironique et plaisantin mais je ne suis pas sûre que ce soit très crédible, car même si je feins d'être sereine je sais que mes traits tristes sont probablement visibles et ce même s'il fait nuit et que nous sommes à peine éclairés par les quelques réverbères un peu plus loin et par la lune. Est-ce que je peux continuer de fuir encore longtemps ? J'ai le cœur si lourd là tout de suite que je me dis que ce ne serait pas une si mauvaise idée de me délester momentanément du poids de ma faute. Quelques petits mots. Juste pour qu'il comprenne. Pas pour qu'il excuse, ça n'est pas excusable, mais au moins pour qu'il comprenne. Je prends une profonde inspiration et me mets à éviter son regard. Ça ne va pas être une partie de plaisir de balancer tout ça. Je sens déjà mon cœur se serrer dans ma poitrine. « C'est à cause de mon petit frère. Ou plutôt non, c'est à cause de moi, tout est à cause de moi. Mais ça implique mon petit frère. Je suis responsable de... » Les mots se bloquent momentanément dans ma gorge et des larmes viennent à nouveau me picoter les yeux. Impossible de ne pas pleurer en évoquant son souvenir. Difficile de ne pas m'en vouloir un million de fois plus à chaque fois que j'y repense. « Je suis responsable du décès de mon petit frère. » Ça y est, c'est dit. Les mots se sont libérés de ma bouche. Les dès sont jetés. Une larme s'est échappée de mon œil droit et court le long de ma joue. Maintenant c'est à lui de voir ce qu'il en pense. S'il va vouloir en savoir plus, s'il va simplement poursuivre son discours ou s'il va rester là, choqué pendant quelques minutes, comme la toute première (et unique) personne a qui j'ai tout avoué.
Ce qu'il fait froid dehors à cette heure-ci. J'aurais vraiment du passer prendre un pull dans ma chambre avant qu'on aille discuter dehors. Enfin, c'est vrai qu'il ne m'a pas vraiment prévenue qu'on allait sortir mais bon...s'il l'avait fait je me serais prémunie contre la mini aire glacière qui semble s'être emparée de la ville. Je resserre un peu plus mes bras autour de moi et continue de les frotter mais un peu plus fort désormais. J'écoute diligemment Jin Kyung qui reprend la parole. Et là je me fige presque. Parce que je sais que j'ai déjà fait un grand pas en avant en lui avouant pour les anti-dépresseurs, et j'ignore si je me sens capable d'aller plus loin encore. Je sais que je peux lui faire confiance et qu'il est l'une des rares personnes à qui je peux me confier sans avoir peur d'être jugée ou même l'inverse, écrasée par le trop plein de compassion. Mais à ce jour il n'y a qu'une seule personne à qui j'ai trouvé le courage d'avouer la vérité pour mon frère. Suis-je capable d'ouvrir mon cœur à ce point une seconde fois pour jouer cartes sur table et en finir avec les non-dits qui pèsent sur cette conversation depuis le début ? « Ouais, je pense que c'est une forme de punition...C'est con n'est-ce pas ? » J'essaye de prendre un air un peu ironique et plaisantin mais je ne suis pas sûre que ce soit très crédible, car même si je feins d'être sereine je sais que mes traits tristes sont probablement visibles et ce même s'il fait nuit et que nous sommes à peine éclairés par les quelques réverbères un peu plus loin et par la lune. Est-ce que je peux continuer de fuir encore longtemps ? J'ai le cœur si lourd là tout de suite que je me dis que ce ne serait pas une si mauvaise idée de me délester momentanément du poids de ma faute. Quelques petits mots. Juste pour qu'il comprenne. Pas pour qu'il excuse, ça n'est pas excusable, mais au moins pour qu'il comprenne. Je prends une profonde inspiration et me mets à éviter son regard. Ça ne va pas être une partie de plaisir de balancer tout ça. Je sens déjà mon cœur se serrer dans ma poitrine. « C'est à cause de mon petit frère. Ou plutôt non, c'est à cause de moi, tout est à cause de moi. Mais ça implique mon petit frère. Je suis responsable de... » Les mots se bloquent momentanément dans ma gorge et des larmes viennent à nouveau me picoter les yeux. Impossible de ne pas pleurer en évoquant son souvenir. Difficile de ne pas m'en vouloir un million de fois plus à chaque fois que j'y repense. « Je suis responsable du décès de mon petit frère. » Ça y est, c'est dit. Les mots se sont libérés de ma bouche. Les dès sont jetés. Une larme s'est échappée de mon œil droit et court le long de ma joue. Maintenant c'est à lui de voir ce qu'il en pense. S'il va vouloir en savoir plus, s'il va simplement poursuivre son discours ou s'il va rester là, choqué pendant quelques minutes, comme la toute première (et unique) personne a qui j'ai tout avoué.
electric bird.
Contenu sponsorisé
Page 1 sur 2 • 1, 2