sombre


    :: Défouloir :: 2015

you are serious ?! avec

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you are serious ?! avec | Mar 1 Sep - 22:00
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you are serious ?! feat. seok heun bae
« oh my god. i want die. »
tenue ☇ Aujourd'hui, pas cours. La tranquillité à l'état pure. Jae ne travaillait pas, cela faisait toujours un bien fou d'avoir du temps pour sois. Affalé sur son lit, un cahier devant lui à moitié affalé sur le draps, un stylo en main, il grattait. Bah oui, pour maintenir ses résultats fantastiques sans en branler une - ou presque, fallait travailler un minimum. Un petit joint bien sympathique coincé entre les lèvres, tirant une grosse latte en récupérant ensuite sa petite gourmandise entre ses doigts, il souffla doucement la fumée blanchâtre. Soupirant un peu, il termina rapidement, jetant ensuite allègrement le bloc de feuille agrafé non loin de son bureau, le stylo suivant. Se laissant tomber sur son lit, prenant son téléphone, il eut un grand sourire. Il se sentait bien là. Seul, dans le calme - putain de posé. Un truc de fou. Le blondinet laissa son bras retomber, il fixait le plafond... Ouais, un peu stone sur les bords parce que carburer seulement au shit voir un peu plus que ça c'était pas fameux. Pourtant, il n'était même pas midi. Ah, faire la larve, c'était tellement parfait. Il n'avait pas eut envie de sortir - que se soit avec  hyeon joo, son meilleur ami ou encore le cher kwang. non, trop fatigué de faire soirée sur soirée, il avait besoins de reposer son esprit au moins pour une journée. - Ouais enfin, c'était vite dit. Il entendit quelqu'un frapper à la porte. Pourquoi fallait-il qu'il soit toujours emmerdé ? Soupirant fortement, le basketteur descendit, le pas lent, les mains dans les poches de sa grosse veste après avoir écrasé son bédo terminé  ; un chewing-gum dans la bouche parce qu'il aimait ça. Sous un style extravagant, son débardeur blanc au semblant grand pour le style, laissait voir ses tatouage dont celui qui se trouvait sur son buste. Belle croix, n'est-ce pas ? Trainant un peu des pieds dans ses vans, il ouvrit donc la porte en faisant une grosse bulle. quoi ? Ok. Le mec que t'as en face de toi Jae il a pas l'air d'être là pour rigoler. Et puis pourquoi il a ses valises ... ? Non. C'est pas sérieux. Tu va pas te taper un colocataire quand même alors que t'es seul depuis que t'es arrivé ? Et bien si. Putain mais quelle vie de merde. Soupirant un peu, il ouvrit un peu plus la porte afin de laisser entrer le nouveau venu, ne se présentant même pas. Pas la peine, de toute manière il s'en bâtait les couilles. Retournant sur le haut de la pièce ; son perchoir quelque part, il se remit sur son lit. Non c'était pas sérieux putain, quelqu'un allait vivre avec toi. Mais c'était quoi leur délire dans cet établissement ? Tout le monde savait qu'il n'aimait pas la compagnie. Tout le monde savait qu'il n'aimait pas être dérangé - même ses aînés. Et encore, ils trouvaient le moyen de lui foutre quelqu'un dans les pattes. - Ah, quelle poisse.
MADE BY PANIC!ATTACK
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Re: you are serious ?! avec | Mer 2 Sep - 9:57
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Tenue Entre la bonne femme du secrétariat pas foutue de remplir un dossier et ses sacs lourd comme des barils de pétrole plein, Heunbae en avait plein le cul. Il ne savait pas ce qui était le pire: se taper l'armée coréenne et les joies de la corruption, ou bien revenir dans cet endroit où demain il allait encore devoir ramasser deux trois gamins en mal d'existence. Est-ce que la moitié d'entre savaient au moins ce que c'était le vrai malheur, non parce qu'il se souvenait avoir eu envie des milliers fois envie d'en entarter dans les murs, tous ces gosses en complexe d'infériorité qui se faisaient passer pour des victimes. Bon ok, pour certains, c'était pas la joie, mais franchement, vous trouvez pas ça complètement débile de ruiner son unique vie, juste qu'on se dit qu'elle est trop injuste et sa voisine à une manucure plus belle, un cul moins gros ou un pénis moins long? Des conneries tout ça, des trucs de gamins trop pourris gatés pour beaucoup. Alors pourquoi il revenait ici...? Parce qu'il aime la vie. Paradoxal, stupide, mais c'était dans ce foutu dortoir qui puait l'alcool et la baise les soirs de fêtes qu'on voyait la véritable image de l'humain, et c'était pour ça qu'il s'attelait à remonter la barre un peu plus haut. Et puis, il se mentirait s'il ne disait pas qu'il avait aussi une certaine utilité de ce "bled". C'est un des plus anciens, et même s'il s'était absenté une petite année, à coup sûr que certains frôleraient les murs en le croisant. Ça en calmerait peut-être certains. Cet endroit lui rappelait chaque jour pourquoi sa sœur était tombée, et c'était aussi un genre de punition? Non, il était là parce que c'était sa place. Il savait qu'il était peut pire que tout ces gamins qui essayaient de savoir qui avait la plus grosse, parce que lui, savait que probablement, il leur mettrait la misère. Il était là parce que monsieur est un connard qui aime l'alcool pour se cacher de son propre merdier intérieur, qu'il aime s'envoyer en l'air aussi mais dans les règles de l'art voyons (comme un barbare. What?) et aussi parce que faut avouer qu'il les aime ces petits baby shark... L'ordre dans le chaos. Un genre de loi du plus fort où il faisait la nique à tout le monde, et ça lui plaisait. Et aujourd'hui, il allait taper un peu plus fort pour son retour. Son colocataire... Ah. Forcément. Dans son souvenir, personne ne pouvait le supporter, chiant, infernal, grande gueule, baiseur et paresseux. Tout pour plaire, avec des couilles qui enflent et qui s'énervent si on touche à sa petite beauté. Tout son contraire, excepté une chose: on venait pas le faire chier. Ça l'arrangeait lui non plus, n'aimait pas être emmerder, et puis qui d'autre que lui pourrait le supporter? Il s'était tapé un an d'armée hardcore, c'était pas cette tarlouze qui allait lui faire peur.

Il lâche ses deux énormes sacs de voyage sur le sol devant la porte et frappe calmement. Non monsieur, on casse pas la porte de suite. Il attend, clope éteinte au bec, histoire de pas tout enfumer le couloir pour commencer. Et là, forcément, l'autre ouvre. Hey, bah, il est encore plus frais que dans son souvenir dis donc. Il le regarde de haut en bas, et l'autre le jauge aussi. La politesse connard, ça va pas t'étouffer. Tu fais quoi là, une promotion pour les vaches laitières? Le grand brun hausse un sourcil. Putain, ça va être joyeux avec cette tête à claque... Il le laisse entrer? Oh, trop d'honneur, il a pas à le fracasser tout de suite. Il attrape ses sacs et passe sans douceur, repérant son lit, du moins son coté de chambre. Ce mec est un hamster ou un truc du genre, non plus un gros chinchilla. Tu lui fous de la litière dans sa cage, il se démerde pour en foutre partout autour. Il pose les sacs sur le pieu qui a juste une sale tête et observe autour pour finalement, poser son cul sur le sac en lui meme et rallumer sa clope et se masser.
"Heunbae. Peu m'importe que tu t'en foutes. Que tu m'repproches pas à l'avenir de pas t'l'avoir dit et je sais qui t'es, pas la peine de me le dire. Je me fous aussi qu'tu sois d'mauvaise humeur, ça c'est mon pieu maintenant, et y'a tes fringues dessus. T'as le choix, soit tu les vires, soit ça passe par la fenêtre. On m'a foutu ici uniquement parce que personne peut vivre avec toi et que je sors d'un an d'armée. J'suppose qu'ils ont pensé que j'pourrais faire avec ... Mais franchement j'aurais préféré avoir un bon petit cul pour chauffer mes nuits que... "

ça? Il s'arrête et le scrute. Ok, il a une belle gueule d'ange, mais il est aussi chiant qu'il est beau dans ses souvenirs. Le parfait gateau impoisonné dans tous les sens du terme, parce que vu l'odeur qu'il y a dans la chambre. Il grimace et se lève pour ouvrir la fenêtre. "Et putain si tu veux pas m'contrarier, aères bordel. T'es pas en Jamaïque, ça pue le fennec et la beuh dans ste piaule." Et c'est quoi ça aussi... Il passe un grand coup de main sur le rebord de la fenêtre, récupérer des mégots, et des cendres pour tout foutre dehors. Putain... un grand coup de ménage s'impose, il va t'y jeter un saut d'eau la dedans, ça va pas trainer si l'autre se bouge pas le cul. Et ouais chéri, t'es plus tout seul, et Bae c'est pas un porc, donc on range! il sent que cette journée va être très longue. Il se retourne et s'approche de son nouveau colo. Près. Bien près, leur visage à une trentaine de centimètres lui approchant sa clope du nez: "Mettons les choses au point toi et moi... Y'a deux trucs que je déteste: le bordel sonore, et la crasse. Si j'vois un seul cafard se faufiler dans tes déchets de débauche, je te les fais bouffer."

 


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