qu'on lui coupe la tête! [qiu]
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qu'on lui coupe la tête! [qiu] | Ven 4 Sep - 15:32 Citer EditerSupprimer
▬ QIU & NORIKO ▬
sert ta reine et elle te rendra protection
Caviar and cigarettes, well versed in etiquette. Extraordinarily nice. She's a Killer Queen. Gunpowder, gelatin, dynamite with a laser beam, guaranteed to blow your mind. Anytime. ▬ queen
my clothes – Je regardai mon reflet par la fenêtre, circonspecte, les yeux plissés. Mais pourquoi donc avais-je les yeux plissés ? Cela n’avait pas de sens. J’étais à un mètre de la vitre et je n’étais absolument pas myope. Mais je me voyais vachement flou quand même. Plus que dans un reflet normal. Même le plastique autour de la fenêtre était flou. Ce n’était pas vraiment normal. Je m’approchai d’un pas de la fenêtre, et le monde tanga un peu. Mais oui bien sûr ! Ceci explique cela. J’avais fumé. Je me souvenais. Oh la la. Je m’étais enfilé deux clopes à la marie-jeanne d’affiler comme une clope lambda en lisant mon roman de philo métaphysique là. Que je retrouvais dans ma main gauche. Tu m’étonnes que j’avais un trou de mémoire, et la vision embuée. C’était déjà bien que je sois encore debout. Je pouffai en détaillant la trace de peinture rose qui me barrait le visage, juste sous les yeux, dans un horizontal parfait. Je m’épatais moi-même. J’arrivai à être douée même sous substances illicites. J’avais du talent que voulez-vous. Je lâchai mon bouquin et ouvris brusquement la fenêtre qui me faisait face. J’attrapai la cigarette posée sur mon oreille droite, dont j’avais oublié qu’elle était aussi à la weed. J’allumais la chose et me fumai mon joint, tranquillou appuyée sur le rebord de ma fenêtre, et jouant avec mes mèches de cheveux jaunasses. La vie est belle. Je ne savais pas vraiment quel jour on était, et encore moins l’heure, mais il faisait encore jour. Bon. Je me fichai bien de rater des cours, j’étais trop douée pour être en retard dans quoique ce soit. Par contre, j’espérais que je ne ratais rien de plus fun tu vois. M’enfin, on verra. Je fini ma cigarette et la jetai par la fenêtre. Je me redressai et commençai à craner, toute seule dans ma salle, effectuant de grands gestes cérémonieux, hissée sur la pointe des pieds. J’étais une vraie diva. Et un canon de toute façon. Je fredonnai, tournoyai et finis par me laisser tomber sur la chaise la plus proche. Pou ! J’étais raide. Je fermais les yeux un moment, et m’endormis en fait. Je ne me rendis compte que je m’étais assoupie que quand on vint me secouer doucement.
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Re: qu'on lui coupe la tête! [qiu] | Ven 4 Sep - 17:54 Citer EditerSupprimer
J'arpentais les couloirs, fouillant mon sac dans son intégralité à la recherche du précieux emploi du temps qui m'avait été fourni. J'avais beau être là depuis la rentrée, je me perdais sans cesse. N'en voyant pas la nécessité, je ne parvenais pas à retenir mon emploie du temps, ni même les salles où je devais me rendre pour assister aux cours, ce qui me faisait régulièrement arriver en retard.
Au lycée, je suivais ma classe, c'était plutôt simple, mais ici, il n'y avait pas vraiment de classe fixe, seulement une succession de cours choisis, et je ne parvenais jamais à m'y retrouver. Cet établissement était pour moi un véritable labyrinthe !
Tu me diras que j'aurai pu demander mon chemin aux quelques étudiants que je croisais, mais à cause de ma timidité sans pareille, je n'osais pas. J'avais peur de déranger, mais aussi peur qu'on l'on s'amuse à me chambrer dans tous les sens, comme pas mal de monde aimait à le faire ici. Je me laissais faire, trop craintif pour répliquer. Et puis après tout, peut-être était-ce une sorte d'intégration dans ce pays, embêter le nouveau pour lui dire qu'on l'aime bien ? Je ne savais pas vraiment, alors je me laissais faire.
Après maintes recherches, je trouvais finalement le fameux papier qui m'indiqua deux salles différentes, selon les semaines. A cause de mon habitude tête en l'air, je n'avais aucune idée de quelle semaine nous étions, et optais pour l'une des deux salles, celle qui m'inspira le plus. Je m'y rendis alors en courant dans les couloirs, mon sac à dos se balançant sur mes épaules au rythme de ma course, jusqu'à ce que je me stoppe, une fois devant la fameuse salle. J'inspirai discrètement et toquais deux coups discrets à la porte avant d'entrée. Alors que je m'attendais à voir tous les élèves tourner des yeux ronds vers moi, ce fut une intense fumée à l'odeur particulière qui m'accueillit. Je toussotais légèrement, peu habitué à ce genre de produit, et clignais un peu des yeux, ces derniers me piquant légèrement, avant de discerner la salle vide. Quoi que pas si vide que ça, puisqu'une silhouette semblait avachit contre l'une des chaises. Curieux et craignant pour la personne, je m'approchais alors, découvrant une jeune fille certainement plus âgée que moi. Elle tenait dans sa main un livre, et dans l'autre ce qui ressemblait à une cigarette roulée, d'où s'échappait l'épaisse fumée pour le moins étouffante.
- Mademoiselle ..?
Ma voix se faisait basse, comme si je craignais qu'elle ne prenne peur par ma présence. Elle ne répondit pas, et je retentais alors, posant timidement mes mains sur ses épaules et la secouant doucement.
- Mademoiselle ... ? Vous allez bien ... ?
Elle finit par ouvrir les yeux et je la lâchais soudainement, m'inclinant à 90° tout en déblatérant une tonne d'excuse.
- Je suis désolé de vous déranger, vraiment, je vous demande pardon, mais est-ce que vous sauriez où a lieu le cours de dessin .. ? Je me suis perdu et je suis arrivé ici, je pensais qu'il y avait le cours .. Je suis vraiment désolé de devoir vous déranger en vous demandant ça, pardon ... !
Je m'exprimais vite à cause de la gêne que je ressentais, et dans un coréen plutôt bancale, la pauvre ne devait pas comprendre grand chose à ce que je lui demandais ... Pourtant je restais incliné là en attendant sa réponse, n'osant pas relever la tête par peur de l'avoir mise en colère en l'importunant ainsi ...
Qu'on lui coupe la tête [Norikio]
J'arpentais les couloirs, fouillant mon sac dans son intégralité à la recherche du précieux emploi du temps qui m'avait été fourni. J'avais beau être là depuis la rentrée, je me perdais sans cesse. N'en voyant pas la nécessité, je ne parvenais pas à retenir mon emploie du temps, ni même les salles où je devais me rendre pour assister aux cours, ce qui me faisait régulièrement arriver en retard.
Au lycée, je suivais ma classe, c'était plutôt simple, mais ici, il n'y avait pas vraiment de classe fixe, seulement une succession de cours choisis, et je ne parvenais jamais à m'y retrouver. Cet établissement était pour moi un véritable labyrinthe !
Tu me diras que j'aurai pu demander mon chemin aux quelques étudiants que je croisais, mais à cause de ma timidité sans pareille, je n'osais pas. J'avais peur de déranger, mais aussi peur qu'on l'on s'amuse à me chambrer dans tous les sens, comme pas mal de monde aimait à le faire ici. Je me laissais faire, trop craintif pour répliquer. Et puis après tout, peut-être était-ce une sorte d'intégration dans ce pays, embêter le nouveau pour lui dire qu'on l'aime bien ? Je ne savais pas vraiment, alors je me laissais faire.
Après maintes recherches, je trouvais finalement le fameux papier qui m'indiqua deux salles différentes, selon les semaines. A cause de mon habitude tête en l'air, je n'avais aucune idée de quelle semaine nous étions, et optais pour l'une des deux salles, celle qui m'inspira le plus. Je m'y rendis alors en courant dans les couloirs, mon sac à dos se balançant sur mes épaules au rythme de ma course, jusqu'à ce que je me stoppe, une fois devant la fameuse salle. J'inspirai discrètement et toquais deux coups discrets à la porte avant d'entrée. Alors que je m'attendais à voir tous les élèves tourner des yeux ronds vers moi, ce fut une intense fumée à l'odeur particulière qui m'accueillit. Je toussotais légèrement, peu habitué à ce genre de produit, et clignais un peu des yeux, ces derniers me piquant légèrement, avant de discerner la salle vide. Quoi que pas si vide que ça, puisqu'une silhouette semblait avachit contre l'une des chaises. Curieux et craignant pour la personne, je m'approchais alors, découvrant une jeune fille certainement plus âgée que moi. Elle tenait dans sa main un livre, et dans l'autre ce qui ressemblait à une cigarette roulée, d'où s'échappait l'épaisse fumée pour le moins étouffante.
- Mademoiselle ..?
Ma voix se faisait basse, comme si je craignais qu'elle ne prenne peur par ma présence. Elle ne répondit pas, et je retentais alors, posant timidement mes mains sur ses épaules et la secouant doucement.
- Mademoiselle ... ? Vous allez bien ... ?
Elle finit par ouvrir les yeux et je la lâchais soudainement, m'inclinant à 90° tout en déblatérant une tonne d'excuse.
- Je suis désolé de vous déranger, vraiment, je vous demande pardon, mais est-ce que vous sauriez où a lieu le cours de dessin .. ? Je me suis perdu et je suis arrivé ici, je pensais qu'il y avait le cours .. Je suis vraiment désolé de devoir vous déranger en vous demandant ça, pardon ... !
Je m'exprimais vite à cause de la gêne que je ressentais, et dans un coréen plutôt bancale, la pauvre ne devait pas comprendre grand chose à ce que je lui demandais ... Pourtant je restais incliné là en attendant sa réponse, n'osant pas relever la tête par peur de l'avoir mise en colère en l'importunant ainsi ...
FICHE PAR CENTURY SEX
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Re: qu'on lui coupe la tête! [qiu] | Ven 11 Sep - 22:08 Citer EditerSupprimer
▬ QIU & NORIKO ▬
sert ta reine et elle te rendra protection
Caviar and cigarettes, well versed in etiquette. Extraordinarily nice. She's a Killer Queen. Gunpowder, gelatin, dynamite with a laser beam, guaranteed to blow your mind. Anytime. ▬ queen
my clothes – J'émerge doucement. Genre trèèès doucement. "C'est trop dur la vie" hurlent toutes les cellules de mon corps. Je veux dormir. Azy laissez-moi tranquille. Je suis tentée de me retourner pour m'enrouler dans ma couette, sauf que, non seulement je n'ai pas de couette, mais surtout je suis sur une ptn de chaise! Je sursaute doucement, ouvrant brusquement les yeux pour me re-stabiliser et puis les referme, zappant le type devant moi. Mais nan attend. Il fait quoi lui dans ma chambre, Je rouvre les yeux, sourcils froncés Ptn je ne suis absolument pas dans ma chambre. Je sursaute à nouveau en entendant le type débiter un haut flot de paroles. On dirait moi en temps normal. Sauf que je dis des trucs plus intéressants que ça. Ou du moins j’en étais persuadée. Je baille sans trop m’en rendre compte et puis tends une main pour tapoter la tête du petiot. Oué c’est un bébé ce type. Je suis encore un peu surprise. Je suis un vrai kinder. Ok, blague de merde. Je m’étire sans un mot et - Ouhaaaa… j’ai la bouche sèche ! Je grommelle et regarde autour de moi à la recherche d’un truc à boire. De la gouache ? Nan merci. Ayant déjà oublié ce que le pio m’avait demandé, j’avais pas écouté de toute façon, je me tourne vers lui : - Dis tu veux pas aller me chercher un truc à boire ? Un soda, une bière, n’importe… Je tâte mes cuisses, plus ou moins au niveau de mes poches, cherchant de l’argent quelque part. J’ai déjà oublié que je stocke ma monnaie dans mon soutif. Je n’ai toujours pas les yeux en face des trous. Je soupire. - AAaah !! S’te plait j’ai pas de tunes sur moi ! Promis je te rembourse plus tard ! Vaguement agacée, mais surtout droguée, je parle bien plus fort que ce que je le veux. Je me fais moi-même mal au crâne, et je grimace. C’est vraiment trop dur la vie.
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