KuanSu x Please mind the gap between the train and the plateform
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KuanSu x Please mind the gap between the train and the plateform | Ven 4 Sep - 23:09 Citer EditerSupprimer
You're my good reason
INSU & KUAN YI
Tenue x
C’est comme tous les matins. J’attends mon train. Sur le quai. Les écouteurs enfoncés dans les oreilles. Je pourrais y aller en skate, et profiter du soleil au lieu de m’enfermer dans la grisaille des sous terrains de la ville. Mais j’ai trouvé une bonne raison pour descendre. Comme tous les jours, à la même, heure, au même endroit. Je me mets toujours en bout de quai. Tout à la fin. Pour voir le train arriver. Pour pouvoir zieuter à l’intérieur du mieux que je peux. Juste pour être sûre d’être dans le bon train. C’est bête surement. Je monte dans le train, et j’avance, de wagon en wagon, fouillant les passagers avec un sourit presque … impatient. Je m’assois dans le même coin que d’habitude et j’attends. J’attends que ma bonne raison arrive. Mes écouteurs toujours je n’écoute pourtant pas de musique. Je me contente de faire semblant, laissant mon regard trainer ici et là sur les différentes stations de la ville. Je n’arrive pas à m’empêcher de sourire. Je devrais pourtant afficher le même air maussade que les autres passagers. Si à la prochaine station je ne vois pas ce que je cherche je descendrais. Je me lève déjà. Guettant autour de moi. J’ai sûrement un comportement étrange, mais je m’en moque. Je descends sur le quai. Et j’attends le prochain train. Je vais finir par être en retard au boulot si je continue mais connerie, mais qui s’en fou ? C’est moi le patron, je n’ai personne qui m’attend. Et c’est rare de voir des clients se pointer dès l’ouverture du magasin pour acheter des skates. J’avais donc encore du temps devant moi. Pianotant sur mon téléphone pour passer le temps, je ne fis pas gaffe au train qui arriva en gare rapidement. « Merde. » grognais-je en ratant l’avant du train. Tant pis. Je regarde mon téléphone à nouveau et enregistre ma partie avant de le ranger dans la poche arrière de mon jean. Je relève la tête au moment où les portes s’ouvrent. Et je la vois. Ma bonne raison de prendre le métro. Je ne peux retenir un sourire que j’avale bien vite, et sortant de ma torpeur à la sonnerie qui annonce la fermeture des portes, je saute dans le wagon en me tenant à la même que lui. Lui. Je glisse ma main le long de l’acier en remontant à quelques centimètres de la sienne. Je n’ose pas le regarder de face, je me contente de fixer son reflet, l’air de rien, en détaillant son visage un peu déformé dans la vitre qui me fait face. Les secousses du métro me poussent parfois vers lui et pour une fois je suis bien content. Un siège se libère. Un à côté de moi. Je pourrais le prendre aisément, mais ça voudrait dire m’éloigner. Je préfère encore rester debout. Assez pour que ma main prise sur la barre frôle la sienne. Je ne sais pas à quoi je joue mais j’y joue.
electric bird.
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Re: KuanSu x Please mind the gap between the train and the plateform | Mar 15 Sep - 16:03 Citer EditerSupprimer in su & kuan yi MADE BY LIGHTLESS.TCHI
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S'il y a une chose que tu es obligé de faire chaque jour, plusieurs fois par jour. C'est de prendre le métro. Parce que c'est un de tes moyens de déplacements. Parce que tu peux pas faire toute la ville en skate quand t'es pressé, que tu dois aller en cours ou quand tu dois aller bosser. C'est devenu une habitude, une routine un peu maussade c'est vrai. tu descends les marche ton skate à la main. Ton monte dans le train et tu te tiens histoire de pas tomber, évitant le contact avec les autres. Parce que t'aime pas franchement ça, les gens qui te collent dans le métro. Tu t'assoie rarement, parce qu'il y a toujours une vieille pour te demander la place deux minutes après. Et ça t'énerve de devoir te relever alors que tu viens de poser ton cul. Du coup, tu restes debout. Face à une porte. C'est con, tu pourrais te mettre dans un coin, éviter de te prendre les flux de gens. Mais non. Tu reste là, parce que tu vois les quais en passant. Parce que tu ne voudrais pas le rater. Non, surtout pas. Pourquoi ? T'en sais rien. C'est juste, que de croiser son regard te fait du bien. C'est comme si ça rendait ta routine plus agréable. Et chaque matin tu attends de le croiser. Chaque maint tu prends le train à une heure particulière, une ligne particulière. Parce que tu sais que c'est le même que lui. Tu le guette lorsque le train s'arrête. Pourquoi n'est il pas là ? Au quai habituel ? Tu pourrais descendre et attendre, mais s'il est monté dans celui d'avant ? Et s'il s'en fout ? S'il ne te remarque pas, au fond. Pourtant vos regards se croise, tu le sens t'observer parfois. Tu le vois. Vous vous attendez. Alors tu descendras au prochain. Tu t'appuies un peu à la barre et tu attends d'arriver au prochain quai. Alors que le train s'arrête à nouveau tu te redresses, prêt à sortir. Mais tu t'arrêtes. Et un léger sourire étire tes lèvres.Tu n'as pas besoin de descendre, parce qu'il monte. Tu le suis un peu du regard avant de fixé la vite face à toi, une fois les portes refermées. tu te sens mieux. Tu te sens mieux parce qu'il est là, juste à côté. Mais tu ne l'avoueras pas, pas tout de suite. Pas maintenant. Pas ici. Tu lèves les yeux vers les arrêts affiché, il est bientôt temps pour toi de descendre. Encore quatre arrêts. Seulement quatre. tu soupires sans vraiment t'en rendre compte. Oui, ça te paraît court, trop court. Est ce que tu dois faire durer ? Est ce que tu dois continuer à rester silencieux, à faire comme s'il n'y avait rien. A ignorer cette attirance qui vous pousse l'un vers l'autre. Tout ça te rend dingue, tu ne sais pas quoi en penser. C'est difficile de réfléchir alors qu'il est aussi prêt. Le métro s'arrête alors qu'il n'est pas à quai. tu arques un sourcil essayant de voir dehors. Mais on ne voit rien. Tu ne peux rien voir, t'es dans les sous terrains. Est ce une blague, une hallucination, une chance ? Tu ne sais pas trop. Une vieille dame se met à râler et à en faire profiter tout le monde. Tu lui jettes un coup d’œil, à lui. Et tu ne peux empêcher un faible rire s'enfuir d'entre tes lèvres. Parce qu'elle te fait sourire. Parce que la situation est presque trop magique. Il faut croire que le destin t'aime bien, de temps en temps. Tu pourrais lâcher la barre de métro mais ça voudrait dire éloigner ta main de la sienne. Et tu n'en as pas envie. Une autre dame te demande pour combien de temps il y en as. Qu'est ce que tu en sais. Tu hausse les épaules. « Je n'en sais rien madame. Ils vont bien passer une annonce pour expliquer la situation.. » Elle râle et tu hausses les épaules. Tu n'y es pour rien dans tout ça, toi.
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Re: KuanSu x Please mind the gap between the train and the plateform | Mer 16 Sep - 15:43 Citer EditerSupprimer
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INSU & KUAN YI
Tenue x
Est-ce qu’on en devenait ridicule à agir de la sorte ? Je me demandais si j’étais le seul à jouer au même jeu ? Il n’y a aucune règle, et encore moins de but. J’agis par instinct, par envie. La vie devrait se résumer à ça. Agir parce qu’on en a envie. Monter dans ce wagon parce qu’on sait qu’on y trouvera une personne étrangère qui nous fera sourire. Parce que c’est un mec. Parce que j’aurais cru pouvoir agir comme ça un jour. Je tourne la tête dans sa direction pour l’observer à la dérober, c’est plus fort que moi, je devrais me faire plus discret, mais aujourd’hui j’ai le sentiment que les choses vont changer. Qu’on pourra … peut-être … j’en sais rien. Je ne sais même pas ce que j’attends de lui. Qu’il me remarque peut-être ? Qu’il n’arrête jamais d’échanger des sourires comme on le fait. J’ai toujours mes écouteurs dans les oreilles et pour me donner contenance je baisse mon regard vers l’écran de mon téléphone que j’ai sorti pour changer de chansons. Je les fais défiler une à une sans vraiment réfléchir à ce que je fais. Je suis trop concentré sur ma main, celle qui se tient à la barre et qui monte doucement vers la sienne. J’ai l’impression de pouvoir le sentir tellement il est près de moi. Je trébuche légèrement au moment où le métro se met à freiner en pleine voie. J’aurais pu pousser un soupir d’agacement mais c’est un sourire radieux qui ourle mes lèvres. Malgré moi je tourne mon regard vers cet inconnu qui s’est mis, lui aussi à sourire. Est-ce que j’ai le droit de rêver ? De penser à au plus impensable ? Au plus improbable ? Je gratte ma nuque en me redressant avant de me rendre compte que dans ma pseudo perte d’équilibre ma main s’est collée à la sienne. D’ordinaire j’aurais surement lâché la barre et j’aurais reculé pour m’appuyer contre la porte, mais j’étais bien trop content d’avoir enfin l’occasion de le toucher. Putain, j’en deviens ridicule … être heureux pour un simple contact aussi infime soit-il. Je tente de cacher mon sourire derrière ma main en faisant mine de me gratter la joue. Je ne sais pas quel petit jeu on joue mais il me plait bien. Je retire mes écouteurs d’une main pour être t’entendre l’annonce qui tarde à venir. Et là je l’entends, pour la première fois je crois bien. Il parle. Et sa voix est plus grave que je l’imaginais, mais bon sang qu’est-ce qu’elle me plait … Je le fixe, pour être sûr de bien le comprendre. Comme j’aurais pu m’en douter, même le son de sa voix est attirant. Je pince mes lèvres en détournant le regard, cherchant le courage et l’audace de lui parler. Je racle ma gorge histoire de ne pas me mettre à bafouiller et de me ridiculiser. « Ça ne devrait pas prendre trop de temps. » lançais-je à la dame qui gonfla ses joues excédée. J’ai manqué l’occasion de m’adresser à lui directement, mais c’était une sensation trop bizarre. Mordillant ma lèvre je tentais de prendre un air détaché et lui lança « Remarque ça fait longtemps qu’ils nous ont pas fait le coup de la panne. » A l’instant où mes mots sortent de ma bouche j’ai envie de me jeter du train. Putain, j’avais un milliard de phrase d’accroche beaucoup stylées et intéressantes que celle-là … et il a fallu que mon cerveau pervers et complètement con nous sorte le cliché du mec gros lourd qui tente de faire de l’humour … Il va me prendre pour un demeuré putain. Je tente de sourire genre j’assume cette blague de merde mais ressent l’envie irrépressible de crever.
Est-ce qu’on en devenait ridicule à agir de la sorte ? Je me demandais si j’étais le seul à jouer au même jeu ? Il n’y a aucune règle, et encore moins de but. J’agis par instinct, par envie. La vie devrait se résumer à ça. Agir parce qu’on en a envie. Monter dans ce wagon parce qu’on sait qu’on y trouvera une personne étrangère qui nous fera sourire. Parce que c’est un mec. Parce que j’aurais cru pouvoir agir comme ça un jour. Je tourne la tête dans sa direction pour l’observer à la dérober, c’est plus fort que moi, je devrais me faire plus discret, mais aujourd’hui j’ai le sentiment que les choses vont changer. Qu’on pourra … peut-être … j’en sais rien. Je ne sais même pas ce que j’attends de lui. Qu’il me remarque peut-être ? Qu’il n’arrête jamais d’échanger des sourires comme on le fait. J’ai toujours mes écouteurs dans les oreilles et pour me donner contenance je baisse mon regard vers l’écran de mon téléphone que j’ai sorti pour changer de chansons. Je les fais défiler une à une sans vraiment réfléchir à ce que je fais. Je suis trop concentré sur ma main, celle qui se tient à la barre et qui monte doucement vers la sienne. J’ai l’impression de pouvoir le sentir tellement il est près de moi. Je trébuche légèrement au moment où le métro se met à freiner en pleine voie. J’aurais pu pousser un soupir d’agacement mais c’est un sourire radieux qui ourle mes lèvres. Malgré moi je tourne mon regard vers cet inconnu qui s’est mis, lui aussi à sourire. Est-ce que j’ai le droit de rêver ? De penser à au plus impensable ? Au plus improbable ? Je gratte ma nuque en me redressant avant de me rendre compte que dans ma pseudo perte d’équilibre ma main s’est collée à la sienne. D’ordinaire j’aurais surement lâché la barre et j’aurais reculé pour m’appuyer contre la porte, mais j’étais bien trop content d’avoir enfin l’occasion de le toucher. Putain, j’en deviens ridicule … être heureux pour un simple contact aussi infime soit-il. Je tente de cacher mon sourire derrière ma main en faisant mine de me gratter la joue. Je ne sais pas quel petit jeu on joue mais il me plait bien. Je retire mes écouteurs d’une main pour être t’entendre l’annonce qui tarde à venir. Et là je l’entends, pour la première fois je crois bien. Il parle. Et sa voix est plus grave que je l’imaginais, mais bon sang qu’est-ce qu’elle me plait … Je le fixe, pour être sûr de bien le comprendre. Comme j’aurais pu m’en douter, même le son de sa voix est attirant. Je pince mes lèvres en détournant le regard, cherchant le courage et l’audace de lui parler. Je racle ma gorge histoire de ne pas me mettre à bafouiller et de me ridiculiser. « Ça ne devrait pas prendre trop de temps. » lançais-je à la dame qui gonfla ses joues excédée. J’ai manqué l’occasion de m’adresser à lui directement, mais c’était une sensation trop bizarre. Mordillant ma lèvre je tentais de prendre un air détaché et lui lança « Remarque ça fait longtemps qu’ils nous ont pas fait le coup de la panne. » A l’instant où mes mots sortent de ma bouche j’ai envie de me jeter du train. Putain, j’avais un milliard de phrase d’accroche beaucoup stylées et intéressantes que celle-là … et il a fallu que mon cerveau pervers et complètement con nous sorte le cliché du mec gros lourd qui tente de faire de l’humour … Il va me prendre pour un demeuré putain. Je tente de sourire genre j’assume cette blague de merde mais ressent l’envie irrépressible de crever.
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Re: KuanSu x Please mind the gap between the train and the plateform | Mer 11 Nov - 23:45 Citer EditerSupprimer in su & kuan yi MADE BY LIGHTLESS.TCHI
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Tu te sens un peu stupide au fond. C'est vrai, s'il t'attire pourquoi ne pas lui adresser la parole ? Peut être parce qu'au fond t'en sais rien. De quelle attirance il s'agit. Peut être qu'au fond ce simple jeu te plaît. De simples regards échangés, des sourires discret. Rien de plus. Juste ce petit bonheur, chaque matin. Ce petit truc qui fait que la journée se passe bien ensuite. Il pourrait t'arriver n'importe quelle merde, dés que vous êtes dans le même wagon tout le reste n'a plus aucune importance. Tu oublierais même le pourquoi de ta présence dans ce métro. En dehors du fait qu'il le prend aussi. Oui, ça peut paraître stupide. Et tu n'as pas le temps d'y penser plus que ça, parce que tout s'arrête. Comme si le destin avait décidé qu'aujourd'hui vous seriez coincés, là, tous les deux. Comme si c'était écrit. Tu n'as pas le temps de trop te réjouir de cette occasion parce qu'un dame te demande combien de temps ça allait prendre, comme si tu travaillais là. Comme si t'étais devin, t'en sais rien pour qui elle t'a pris. Mais elle a bien cru que la réponse, tu l'avais. Tu réponds à la négative, t'en sais rien. Tu arques un sourcil alors qu'elle râle avant d'entendre une voix que tu rêves d'entendre depuis.. un moment. Enfin, tu en rêves sans vraiment le savoir. Peu importe. Tu tournes finalement le regard vers lui. Un sourire étire tes lèvres à nouveau, avant qu'elles ne laissent échappé un faible rire. Le coup de la panne, c'est pas plutôt en voiture que ça se fait ? Tu pourrais démentir, le contredire, mais tu n'en as pas envie. Son sourire te trouble. Il n'a pas l'air à l'aise. Peut être qu'il s'est saoulé tout seul avec ses mots ? T'en sais rien en réalité. Pourtant t'as envie de le rassurer, sans savoir comment faire. T'es comme un con maintenant. Tu finis par répondre. « C'est vrai.. Histoire qu'on rate tout ce qu'on était censé faire » Ok super. T'avais rien de mieux. Tu retiens un soupire, tu voudrais pas qu'il croit qu'il te gonfle ou quoi. C'que tu viens de dire n'a aucun sens. Mais, si vous perdez trop de temps tu sera sen retard, lui aussi, peut être ? Tu ne sais pas. Tu ne sais même pas où il va en réalité, tu l'as jamais suivit une fois sorti du métro. S'il est en retard peut être qu'il n'ira pas, toi non plus. Peut être que vous continuerez à discuter ? Peut être que.. Tu ne sais pas. Tu ne sais même pas ce que tu as envie de faire avec lui, en réalité. Et peut être que si vous vous parlez, ça cassera tout ? Le jeu sera-t-il terminé ? As-tu envie que ça se termine. Tu ne sais pas. Tu ne sais plus, là d'un coup. Après un moment de blanc tu finis par racler ta gorge avant de rajouter. « je m'appelle Kuan Yi. » Au fond, il s'en fiche surement, sans doute. Sans doute pas ? Au pire c'est trop tard, tu t'es présenté. Tu souris maladroitement, parce que t'es pas franchement à l'aise. Et les personnes autour de toi n'ont plus d'intérêt, tu n'essaie même pas de te renseigner sur ce qu'il se passe, non. Tu n'as pas envie de manquer cette opportunité. T'aurais même envie d'arrêter le temps, pour que le problème du métro ne se règle pas. Juste pour avoir un peu plus de temps.
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