ShinBae ❤ Like the first time babe
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ShinBae ❤ Like the first time babe | Lun 7 Sep - 17:05 Citer EditerSupprimer
We've got a second chance to make it right.
#ShinBae
Je fais sauter les clés dans ma main, ce même trousseau de clé que j’ai pris l’habitude d’avoir ces derniers temps. J’ai découvert cet appartement grâce au père de Shin. Cet homme qui m’arrache toujours un frisson quand je le vois. Il me déteste je peux le sentir, mais je crois que dans le fond il aime Shin … à sa façon, parce qu’il a beau me haïr, il n’empêche qu’il est là … à me laisser reprendre le contrôle de la vie de son fils pour le sauver. Pourquoi me laisse-t-il faire… ? Je n’en ai pas la moindre idée, mais je compte bien en profiter. A la sortie de Shin j’avais tout organisé pour qu’il soit bien chez lui. Sans vraiment savoir si c’était une bonne idée j’avais imprimé toutes les photos que nous avions pu faire au cours de notre vie et je les avais disposés un peu partout dans l’appartement. C’était ma façon à moi de lui rappeler au moins cette dernière année que nous avions vécu ensemble. Je lui préparais ses plats préférés, et qu’importent les kilos en trop qui pointaient le bout de leur nez. J’avais rassemblé une tonne de photo du japon ; dont celles que nous avions pris et que je n’ai pas eu le cœur de supprimer … Depuis sa sortie je vivais avec lui. C’était la vie qu’on pourrait avoir … Mais je ne sais pas pourquoi je complique tout. Un jour qu’il dormait pour reprendre des forces j’avais glissé dans son armoire toute une valise de vêtements à moi. Et il le sait … enfin il le savait, je n’ai JAMAIS défait le moindre sac. J’ai toujours gardé la majorité de mes vêtements dans ma valise. Comme si j’étais prête à partir d’un moment à l’autre. Et aujourd’hui j’étais prête à rester. Ce soir, j’avais prévu une petite séance d’exercice pour sa mémoire. Les médecins sont formels. Il sait compter, son âge, son nom, il connait ses tables de multiplication et sait utiliser un smartphone. Non la seule chose qu’il a oublié c’est son quotidien avant. Sa vie qu’il avait. La mauvaise, puis la bonne. Celle avec moi. Mais surtout, depuis sa sortie de l’hôpital j’avais recommencé à prendre soin de moi. Epilation, maquillage, sous-vêtements affriolant – même si pour l’instant l’occasion ne s’était pas présentée pour qu’il les voit – cheveux toujours lissé, bien coiffé. Je portais des jeans qui mettaient mes formes en valeurs. Et j’adorais montrer mon ventre qu’il semblait plus qu’adorer. Arrivée à l’appartement où je savais le trouver, j’entrais en tenant un gros sac de course « Bébé je suis rentrée ! » m’écriais-je avec une pointe de fierté. J’ai toujours rêvé de dire ça. Ça sonne si naturelle et si … romantique à la fois. Je retire mes chaussures à talon et enfile une paire de chaussons lapin. Me glissant dans la cuisine pour ranger tout ce que j’avais acheté en trainant des pieds, je chantonnais en cherchant des yeux Shin. S’il écoutait de la musique avec son casque j’étais foutue. Retirant ma veste en cuir je la fis sauter sur le dos du canapé en trainant des pieds dans l’appartement. « Bébé ? » je fouillais les pièces, prête à tomber sur lui. « J’ai un truc pour toi » en tenant à la maison, sa boisson préféré. Je le gâtais cet homme … mais il le méritais bien !
Emi Burton
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Re: ShinBae ❤ Like the first time babe | Mer 9 Sep - 22:54 Citer EditerSupprimer
We've got a second chance to make it right.
#ShinBae
Depuis peu, je m’étais mis à la guitare acoustique. Je m’étais mis en tête d’apprendre à en jouer. Quitte à apprendre en autodidacte, car ma surprotègeuse de petite amie…. Qu’est-ce que j’aimais dire ce mot : petite amie… m’empêchais de sortir seul à l’extérieur. J’avais peut être perdu la mémoire de ces 7 dernières années, ce n’était pas pour autant que j’étais incontinent. Elle se faisait du souci pour moi, je m’en apercevais bien, mais je m’en fichais moi, de retrouver la mémoire ou non. Tant que j’étais avec elle, c’était tout ce que je voulais. Elle tentait pourtant par tous les moyens de me rappeler ce que j’avais oublié. Bien que j’y accorde peu d’importance, tout ce que je voyais dans ces moments-là, c’était des instants de complicité à deux. Encore mieux que dans mes rêves les plus fous. Je profitais de se présence à mes côtés autant de fois qu’elle me permettait de la voir et d’être à ses côtés. J’avais encore du mal à réaliser parfois que l’on était ensemble. Un vrai couple. J’avais toujours pensé qu’elle finirait avec Francky qui arrivait toujours à la faire sourire alors qu’on était encore gamin. J’aimais ce sentiment qu’elle me procurait, sachant qu’elle était à moi. Tout à moi. Puis, elle prenait si soin de moi, ma petite femme. Oui. MA petite femme. Je souris niaisement à cette pensée. J’aimais penser qu’on était enfin parvenu à être comme tout le monde, de vivre en plein bonheur. C’était si bon. Je jetais un coup d’œil aux photos qui pendant un peu partout dans ma chambre, ainsi que dans l’appartement entier qu’elle avait pris l’initiative d’accrocher pour stimuler ma mémoire. Moi, ce que j’y voyais, c’était des moments heureux partagé avec la femme de ma vie. Je ne parlais même pas de tous ces petits plats maisons qu’elle me préparait. Elle en faisant tant pour moi, répondant aux moindres de mes caprices. Alors que j’étais là, comme un enfant perdu qui ne savait quoi faire pour se rendre utilise. Il y avait juste une chose qui me tracassait. C’était cette valise qu’elle avait déposé dans le dressing avec ses affaires, mais qu’elle ne prenait jamais la peine de défaire. Comme si elle pouvait partir à tout moment. Je sentais que quelque chose n’allait pas, mais je préférais me taire, de peur de briser cette idylle naissante. Alors j’avais décidé de lui faire une surprise en essayer d’apprendre de jouer sa chanson préférée à la guitare acoustique. Bien qu’il fût plus que certain que j’étais loin d’être doué, je me bornais. Le casque sur les oreilles, concentre sur le son que je produisais avec l’instrument, je n’entendis pas la jeune femme entrer dans l’appartement, me cherchant. J’y étais presque cette fois. J’étais presque arrivé au bout de la mélodie. Pinçant des lèvres, je m’appliquais de mon mieux, avant de sursauter et de laisser la guitare tomber sur le sol, enlevant les écouteurs comme si ils m’avaient brulé. « Merde ! » pestais-je. J’avais fait une erreur monumental sur la fin du morceau musical. Une fausse note qui me fit sursauter, me crispant les tympans. Soupirant, je ramassais la guitare pour la ranger dans un coin de la pièce, reposant mon casque sur le bureau. Me retournant, je tombais nez à nez avec Bobae. Paniqué, j’écarquillais les yeux, de peur qu’elle ait pu entendre quoi que ce soit de ma surprise. « Tu es là depuis longtemps, bébé ? »
Emi Burton
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Re: ShinBae ❤ Like the first time babe | Jeu 10 Sep - 0:26 Citer EditerSupprimer
Tenue x Une part de moi voulait désespérément qu’il retrouve la mémoire, parce qu’il avait besoin de savoir ce qu’était sa vie, ce qu’avait été son passé. Il avait besoin de savoir qui il était pour pouvoir avancer et devenir l’homme qu’il doit être. Une part de moi veut le voir être ce Shin que je croyais connaitre jusqu’à aujourd’hui. Ce Shin qui a 15 ans, celui qui m’aimait comme un dingue, celui que j’aimais comme une folle, ce Shin ado avec qui je suis depuis 15 jours, celui avec lequel je m’enfermais dans une bulle de bonheur. Ce même Shin qu’une autre part de moi voudrait pouvoir garder indéfiniment. Mais je sais que c’est impossible. Egoïstement, j’aimerais qu’on puisse rester ici tout le reste de notre vie. J’aimerais qu’on puisse vivre tous les deux, juste aussi simplement que ces quelques derniers jours. Mais le passé nous rattrape toujours, le présent ne dure jamais, et le futur arrive toujours quand on s’y attend le moins. Alors je voulais en profiter, en profiter le plus possible. Quand je le voyais perdre sa concentration, se mettre à rire, se mettre à m’embrasser, quand il faisait tout pour écourter ces séances pour lui raviver la mémoire, j’étais la première à le laisser faire. Je mettais vraiment de la bonne volonté pour qu’il retrouve la mémoire, mais comment lui résister quand il me regarde avec ses yeux là et qu’il me serre contre lui. Comment lui dire non ? Je n’ai jamais su. Je le cherche dans l’appartement et je l’entends jouer de la musique. Je souris attendri. J’ai l’impression d’avoir en face de moi un nouvel homme, un homme qui n’a plus de contrainte. Un homme qui ne vit que pour moi, que pour nous. J’ai même demandé à Kan un congé sans solde pour pouvoir vivre avec Shin. Pour pouvoir passer tout mon temps avec lui. M’endormir dans ses bras, me réveiller dans ses bras. J’ai passé les 15 meilleures nuits de vie. Hum, même si celle que j’ai passé avec un lui au Japon était surement la plus belle. Putain … Je l’aime. Ça m’oppresse tellement je l’aime. Je ne peux pas vivre sans lui … et quand bien même tous les secrets et les mensonges qui sont semés sur notre relation et qui la rendent difficile gâche notre bonheur. Je ne veux plus vivre sans lui … ça m’a fait trop de mal quand il est partie. Beaucoup trop. Je m’appuie contre le chambranle de la porte alors qu’il jette la guitare par terre. Je ne peux m’empêcher de rire légèrement. Il a toujours le même caractère en tout cas … je m’avance vers lui alors qu’il retire ses écouteurs et quand il s’aperçoit que je suis là il écarquille les yeux comme prit en flagrant délit. J’éclate de rire en venant nouer mes bras autour de son cou. « Assez longtemps pour savoir que tu as toujours le même caractère mon amour. » murmurais-je avant de me hisser sur la pointe des pieds pour venir l’embrasser doucement. J’ai l’impression de revivre le début de notre amour. C’était tellement fugace, et ce n’est vraiment que 7 ans après que nous avons pu vivre ce premier amour comme deux ados. A constamment se chercher pour s’embrasser. A constamment se prendre dans les bras. Ces gestes qui m’ont terriblement manqué. Ces gestes que je ne faisais plus assez avec lui … Aujourd’hui on a une seconde chance … une chance de faire ça bien. Frissonnant je me détache doucement de lui avant de venir coller mon front au sien. Il faut que je calme les émotions qui battent dans mon cœur. Elles sont trop folles pour moi et j’ai peur de le brusquer. « Shin … » lâchais-je dans un souffle rauque qui meurs en gémissement dans le creux de ma gorge. Je relève la tête pour croiser son regard et viens soupirer contre ses lèvres. « Je suis heureuse d’être avec toi, tu le sais ça ? » tant de mots que j’ai jamais su lui dire comme je le voulais. Aujourd’hui qu’il me regardait comme une simple femme, la femme de sa vie, je me sentais revivre. Plus de déception, plus de colère. Juste nous deux … nous deux amoureux. Caressant sa joue je finis par zieuter en direction de ma valise dans l’armoire et le tire avec moi jusqu’à elle. Je ne sais pas comment lui dire, j’ai pleins de mots qui me viennent, des phrases longues, des phrases jolies et romantiques, des phrases surement un peu niaises aussi mais des phrases qui trahissent mon amour. Alors, perdue, ne sachant comment faire, je tire la valise à moi et mordille ma lèvre en lui murmurant « tu m’aides … ? » tu m’aides à rester ? A rester dans ta vie pour toujours … ? Je l’ouvre et commence à sortir mes vêtements que je lui tends pour qu’il les mette juste à côté des siens dans l’armoire. Cette armoire qui nous appartient désormais. J’ai fini de lui tendre mes jeans et mes pull, t-shirt, mes jupes, mes débardeurs, mes shorts, mes gilets. C’est que j’en ai beaucoup des vêtements mine de rien … je ne peux m’empêcher de rire pendant qu’on le fait, de lui voler des baisers et de me blottir contre lui pour l’embêter. On est juste heureux. On est juste amoureux. Ne restant que les sous-vêtements je me tourne vers lui, en tenant quelques-uns à la main. « Et ça je peux les ranger où bébé ? » je le fixe de mes grands yeux de chats malicieux et lui sourit, mon humeur est tellement bonne que j’ai l’impression d’être au-dessus du monde. Que rien ne peut nous arriver. Rien.
We've got a second chance to make it right.
#ShinBae
Tenue x Une part de moi voulait désespérément qu’il retrouve la mémoire, parce qu’il avait besoin de savoir ce qu’était sa vie, ce qu’avait été son passé. Il avait besoin de savoir qui il était pour pouvoir avancer et devenir l’homme qu’il doit être. Une part de moi veut le voir être ce Shin que je croyais connaitre jusqu’à aujourd’hui. Ce Shin qui a 15 ans, celui qui m’aimait comme un dingue, celui que j’aimais comme une folle, ce Shin ado avec qui je suis depuis 15 jours, celui avec lequel je m’enfermais dans une bulle de bonheur. Ce même Shin qu’une autre part de moi voudrait pouvoir garder indéfiniment. Mais je sais que c’est impossible. Egoïstement, j’aimerais qu’on puisse rester ici tout le reste de notre vie. J’aimerais qu’on puisse vivre tous les deux, juste aussi simplement que ces quelques derniers jours. Mais le passé nous rattrape toujours, le présent ne dure jamais, et le futur arrive toujours quand on s’y attend le moins. Alors je voulais en profiter, en profiter le plus possible. Quand je le voyais perdre sa concentration, se mettre à rire, se mettre à m’embrasser, quand il faisait tout pour écourter ces séances pour lui raviver la mémoire, j’étais la première à le laisser faire. Je mettais vraiment de la bonne volonté pour qu’il retrouve la mémoire, mais comment lui résister quand il me regarde avec ses yeux là et qu’il me serre contre lui. Comment lui dire non ? Je n’ai jamais su. Je le cherche dans l’appartement et je l’entends jouer de la musique. Je souris attendri. J’ai l’impression d’avoir en face de moi un nouvel homme, un homme qui n’a plus de contrainte. Un homme qui ne vit que pour moi, que pour nous. J’ai même demandé à Kan un congé sans solde pour pouvoir vivre avec Shin. Pour pouvoir passer tout mon temps avec lui. M’endormir dans ses bras, me réveiller dans ses bras. J’ai passé les 15 meilleures nuits de vie. Hum, même si celle que j’ai passé avec un lui au Japon était surement la plus belle. Putain … Je l’aime. Ça m’oppresse tellement je l’aime. Je ne peux pas vivre sans lui … et quand bien même tous les secrets et les mensonges qui sont semés sur notre relation et qui la rendent difficile gâche notre bonheur. Je ne veux plus vivre sans lui … ça m’a fait trop de mal quand il est partie. Beaucoup trop. Je m’appuie contre le chambranle de la porte alors qu’il jette la guitare par terre. Je ne peux m’empêcher de rire légèrement. Il a toujours le même caractère en tout cas … je m’avance vers lui alors qu’il retire ses écouteurs et quand il s’aperçoit que je suis là il écarquille les yeux comme prit en flagrant délit. J’éclate de rire en venant nouer mes bras autour de son cou. « Assez longtemps pour savoir que tu as toujours le même caractère mon amour. » murmurais-je avant de me hisser sur la pointe des pieds pour venir l’embrasser doucement. J’ai l’impression de revivre le début de notre amour. C’était tellement fugace, et ce n’est vraiment que 7 ans après que nous avons pu vivre ce premier amour comme deux ados. A constamment se chercher pour s’embrasser. A constamment se prendre dans les bras. Ces gestes qui m’ont terriblement manqué. Ces gestes que je ne faisais plus assez avec lui … Aujourd’hui on a une seconde chance … une chance de faire ça bien. Frissonnant je me détache doucement de lui avant de venir coller mon front au sien. Il faut que je calme les émotions qui battent dans mon cœur. Elles sont trop folles pour moi et j’ai peur de le brusquer. « Shin … » lâchais-je dans un souffle rauque qui meurs en gémissement dans le creux de ma gorge. Je relève la tête pour croiser son regard et viens soupirer contre ses lèvres. « Je suis heureuse d’être avec toi, tu le sais ça ? » tant de mots que j’ai jamais su lui dire comme je le voulais. Aujourd’hui qu’il me regardait comme une simple femme, la femme de sa vie, je me sentais revivre. Plus de déception, plus de colère. Juste nous deux … nous deux amoureux. Caressant sa joue je finis par zieuter en direction de ma valise dans l’armoire et le tire avec moi jusqu’à elle. Je ne sais pas comment lui dire, j’ai pleins de mots qui me viennent, des phrases longues, des phrases jolies et romantiques, des phrases surement un peu niaises aussi mais des phrases qui trahissent mon amour. Alors, perdue, ne sachant comment faire, je tire la valise à moi et mordille ma lèvre en lui murmurant « tu m’aides … ? » tu m’aides à rester ? A rester dans ta vie pour toujours … ? Je l’ouvre et commence à sortir mes vêtements que je lui tends pour qu’il les mette juste à côté des siens dans l’armoire. Cette armoire qui nous appartient désormais. J’ai fini de lui tendre mes jeans et mes pull, t-shirt, mes jupes, mes débardeurs, mes shorts, mes gilets. C’est que j’en ai beaucoup des vêtements mine de rien … je ne peux m’empêcher de rire pendant qu’on le fait, de lui voler des baisers et de me blottir contre lui pour l’embêter. On est juste heureux. On est juste amoureux. Ne restant que les sous-vêtements je me tourne vers lui, en tenant quelques-uns à la main. « Et ça je peux les ranger où bébé ? » je le fixe de mes grands yeux de chats malicieux et lui sourit, mon humeur est tellement bonne que j’ai l’impression d’être au-dessus du monde. Que rien ne peut nous arriver. Rien.
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