Are you a wizard ? x Ara
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Are you a wizard ? x Ara | Mar 8 Sep - 19:29 Citer EditerSupprimer
Are you a wizard ?
reira & aronne
« Kimchi ! » Armé de son appareil photo, de ses lunettes mouches et de son dictionnaire de poche italiano-coréen, la tête blonde déambulait dans les rues à la recherches de monts et monuments potentiellement acceptables dans l'album de vacances qu'il avait prévu d'envoyer à sa mère. Cette dernière avait lourdement insisté sur le fait que Katsuni n'habitait pas en Corée (foutaise, il l'avait rencontrée dans la rue tous les jours ! manque de chance, elle semblait dotée d'une cervelle de poisson et ne le reconnaissait qu'une fois sur 400, quand elle prétendait s'appeler Kelea ), et qu'il devait lui prouver que malgré ce petit aléa, il n'était pas là pour de simples vacances. Bien évidemment, il n'avait pas trop trop compris la subtilité de la chose. Lui-même possédant sa propre définition de « monts et merveilles », il s'était permis de photographier toutes les paires de seins et de jambes qui lui passaient sous le nez, l'objectif de son appareil au zoom maximal ( non pas qu'il se voyait pas demander la permission d'approcher, il venait simplement de saisir qu'en criant Kimchi, les gens ne comprenaient pas à 100% là où il voulait en venir ). Considérant que sa quête n'avançait pas incroyablement bien à son plus grand malheur, Aronne se retrouva face au dilemme cornélien de sa vie : droite ou gauche ? Arrêté devant une crotte de chien qu'il prenait en photo inlassablement pour X raisons, il tentait de se souvenir quel était le pied qui lui permettrait d'accéder au jackpot. Finalement, après un élan d'intelligence particulièrement fin, il décida de sauter à pied joints pour ne pas prendre le risque de se louper, et glissa pitoyablement sur le trottoir rendu peu accrochant par la bouillie maronnée collée à sa semelle. Heureusement qu'il avait quand même trouvé deux branches auxquelles se raccrocher pour éviter la chute. Les deux mains posées sur la poitrine d'une illustre inconnue, l'italien esquissa un sourire magistral. Visiblement c'était les deux pieds. « Are you a wizard ? » Parce que quand-même, pour qu'elle ai compris qu'il désirait cribler sa poitrine de clichés sans même qu'il n'ait eu à ouvrir la bouche, et pour qu'elle lui tende si généreusement ses nénés, elle devait bien l'être.
electric bird.
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Re: Are you a wizard ? x Ara | Sam 12 Sep - 18:30 Citer EditerSupprimer
« Ça fera 33 000 ₩, agashi. » Une mine renfrognée sur le visage (parce que ça fait cher les quelques paquets de chips tout ça), Reira tendît bien malgré elle son argent à la caissière, aimable et expressive comme une porte de prison. Elle la salua du bout des lèvres et en un coup de vent la voilà dehors, son sac plastique à la main, impatiente de rentrer au dortoir pour pouvoir passer le reste de l’après-midi dans son lit, sous ses draps, à fixer l’écran de son ordinateur et à laisser mourir son cerveau devant des absurdités à la télévision. Parfois ça lui faisait du bien, de ne penser à rien et de se laisser aller, comme une personne normale. Bon, elle aurait pu faire l’effort de se sortir les doigts du cul et d’aller en cours, pour une fois qu’elle en avait le temps, mais elle n’en avait vraiment pas l’envie. Comme toujours. Les études n’avaient jamais été son truc et son passage par la case prison n’avait pas arrangé les choses, c’était même plutôt le contraire. Enfin… Ce n’était pas bien important tout ça. Non, une seule chose comptait pour elle à cet instant : manger. Jetant un coup d’œil à son téléphone portable pour vérifier l’heure, Reira accélèra l’allure voulant éviter à tout prix de louper l’autocar du retour. Elle voyait d’ailleurs l’arrêt de bus, à quelques mètres d’elle et, du coin de l’œil, ledit bus qui se rapprochait dangereusement. Mais elle pouvait le faire. Elle pouv- … Est-ce que ce mec venait d’agripper sa poitrine pour ne pas tomber ? Immobile, muette, stupéfaite et choquée, elle observait d’un œil mauvais l’homme qui pendait à son sein avec son sourire de niais sur le visage. Le rouge lui montait aux joues et, incapable d’entendre ce qu’il baragouinait, elle finît par craquer. Un bon coup de genou dans les bijoux de famille et tout allait mieux d’un coup. Reira s’apprêtait à le contourner pour continuer son petit bout de chemin mais, anéantie, elle vît le bus démarrer et partir au loin, sur la route, sans elle. Serrant le poing qui tenait toujours son sac de nourriture, elle se retourna alors vers le jeune homme, des flammes dans les yeux, prête à l’assommer à coup de paquets de chips s’il osait reposer ses mains à un endroit inapproprié. « Tu mériterais pire que des noix brisées pour ça toi ! »
« Ça fera 33 000 ₩, agashi. » Une mine renfrognée sur le visage (parce que ça fait cher les quelques paquets de chips tout ça), Reira tendît bien malgré elle son argent à la caissière, aimable et expressive comme une porte de prison. Elle la salua du bout des lèvres et en un coup de vent la voilà dehors, son sac plastique à la main, impatiente de rentrer au dortoir pour pouvoir passer le reste de l’après-midi dans son lit, sous ses draps, à fixer l’écran de son ordinateur et à laisser mourir son cerveau devant des absurdités à la télévision. Parfois ça lui faisait du bien, de ne penser à rien et de se laisser aller, comme une personne normale. Bon, elle aurait pu faire l’effort de se sortir les doigts du cul et d’aller en cours, pour une fois qu’elle en avait le temps, mais elle n’en avait vraiment pas l’envie. Comme toujours. Les études n’avaient jamais été son truc et son passage par la case prison n’avait pas arrangé les choses, c’était même plutôt le contraire. Enfin… Ce n’était pas bien important tout ça. Non, une seule chose comptait pour elle à cet instant : manger. Jetant un coup d’œil à son téléphone portable pour vérifier l’heure, Reira accélèra l’allure voulant éviter à tout prix de louper l’autocar du retour. Elle voyait d’ailleurs l’arrêt de bus, à quelques mètres d’elle et, du coin de l’œil, ledit bus qui se rapprochait dangereusement. Mais elle pouvait le faire. Elle pouv- … Est-ce que ce mec venait d’agripper sa poitrine pour ne pas tomber ? Immobile, muette, stupéfaite et choquée, elle observait d’un œil mauvais l’homme qui pendait à son sein avec son sourire de niais sur le visage. Le rouge lui montait aux joues et, incapable d’entendre ce qu’il baragouinait, elle finît par craquer. Un bon coup de genou dans les bijoux de famille et tout allait mieux d’un coup. Reira s’apprêtait à le contourner pour continuer son petit bout de chemin mais, anéantie, elle vît le bus démarrer et partir au loin, sur la route, sans elle. Serrant le poing qui tenait toujours son sac de nourriture, elle se retourna alors vers le jeune homme, des flammes dans les yeux, prête à l’assommer à coup de paquets de chips s’il osait reposer ses mains à un endroit inapproprié. « Tu mériterais pire que des noix brisées pour ça toi ! »