Eun Bi caressait ses cheveux avec tendresse et compassion, un petit sourire sur les lèvres, elle hocha négativement la tête « C’est bon. » dit-elle à son attention concernant le bisou qu’il venait de lui faire. C’était un mensonge, un de plus parmi tout les autres, mais elle ne voulait pas lui avouer qu’elle avait ressentis quelque chose, l’espace d’une seconde. Lui avouer reviendrai à se l’avouer à elle-même et le reconnaitre, hors la Wonsungi se persuadait du contraire. Elle ne devait pas, elle ne pouvait pas. Pourtant, la curiosité était bien là, pourquoi maintenant ? Pourquoi Young Ja ? Elle ne savait pas et ne comprenait pas. Elle ne couchait pas avec lui, n’avait aucune relation ambiguë comme avec d’autres hommes. Pourtant, c’était la première fois qu’elle se sentit aussi étrange l’espace d’une micro seconde. Eun Bi préféra ne plus y penser, elle se focalisa sur Young Ja qui semblait se sentir beaucoup mieux. Ou presque. La Wonsungi ne se fit pas prier, lorsqu’elle le vit poser sa main sur son cœur, avec une respiration légèrement plus faible, elle comprit tout de suite. Young Ja eu à peine le temps d’ouvrir la bouche pour lui préciser ou était ses médicaments, qu’Eun Bi se rua dessus. Accroupis sur le sol, elle ouvrit le premier tiroir, la boite rouge en son centre était parfaitement visible. Eun Bi la prit elle et lorsqu’elle se redressa, son attention fut captée par une bouteille d’eau qu’elle prit aussi avec elle. Ses yeux s’ouvrirent légèrement de surprise lorsqu’elle entendit un étrange rire provenir de Young Ja. Elle s’asseya à nouveau à ses côtés, légèrement étonné, ne sachant pas très bien si c’était un effet de son cœur ou s’il était devenu fou. « Young Ja ? » demanda-t-elle en lui tendant la boite rouge et la bouteille d’eau. Eun Bi était réellement inquiète pour lui, malgré le temps, elle n’avait jamais pu s’habituer à la maladie. La vue de son frère fonctionnait en dent de scie et le cœur de Young Ja faisait des siennes lui aussi, mais non, elle n’arrivait pas à ne pas être inquiète pour eux. Tout ce qu’elle pouvait faire c’était oublié au point d’être choqué une nouvelle fois lorsque la maladie nous offre une piqûre de rappel mensuel. Elle posa sa main sur l'épaule du Gumiho, prêt de lui, l'inquiétude se lisait sur son visage et elle espérait que les médicaments fassent rapidement effet.