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" - god's dead, i say baby that's alright with me" ft. YuGo
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" - god's dead, i say baby that's alright with me" ft. YuGo | Sam 19 Sep - 19:05 Citer EditerSupprimer
« - Câlin ? » le sango relisait ce message plusieurs fois, ses yeux glissant du texte au nom du destinataire. Il connaissait Yujin, il savait à quel point il avait peur d’être oublié. Cette faiblesse, Bago avait appris à l’utiliser comme un avantage. En effet, le garçon prenait plaisir à offrir à son ami, toute la tendresse et l’innocence du monde. Ensemble, ils formaient un peu le couple de bras cassés des requins. De petits êtres brisés qui se protégeaient mutuellement, veillant l’un sur l’autre à longueur de journée. Très souvent, le brun allait rejoindre son camarade dans sa chambre et se glissait délicatement dans son lit, cherchant un contact doux sans en être malsain ou ambigu. Car si l’enfant savait que sa maladie le salissait, il se sentait des plus purs lorsqu’il était en compagnie de Yujin. Se redressant sur son matelas et se levant de son lit, le petit escalada les marches qui le séparaient de la chambre de son ami. Aussi léger que furtif, Bago ne craignait pas de se faire incendier par un quelconque colocataire, car, il savait que l’étudiant en droit était seul dans sa chambre, et que c’était certainement la raison pour laquelle ils s’étaient rapprochés et comptaient l’un sur l’autre pour les moments de tendresse. Le bébé requin poussa enfin la porte de sa chambre et y entra sans bruit, tirant la couverture pour lui faire comprendre qu’il était enfin arrivé, et, sans attendre, le philosophe se glissa sous la couette, dévisageant tendrement le bel homme en face de lui. « - Coucou. » lança-t-il un sourire pendu aux lèvres.
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Re: " - god's dead, i say baby that's alright with me" ft. YuGo | Sam 19 Sep - 20:25 Citer EditerSupprimer
god's dead, i say baby that's alright with me
Avoir une chambre faites pour quatre personnes pour soi-même c'est pratique, mais ça devient vite ennuyant. Au moins, je n'emmerde personne avec mes problèmes d'insomnies, sauf que le temps ce fait long et je crois avoir fait le tour du net au moins six fois pour une énième fois. Je roule sur le dos, tenant mon téléphone au-dessus de mon visage et fini par craquer en envoyant un message à Bago. Avec un peu de chance, il ne dort pas encore et répondra à mon pauvre appel de type solitaire. J'admets que ça peut sembler ambigu, mais c'est devenu une sorte de routine. Puis, j'adore la compagnie de mon cadet. Je patiente quelques minutes, continuant de trainer sur le web jusqu'à entendre la porte s'ouvrir et se refermer. Un sourire étire mes lèvres tandis que j'abandonne mon téléphone sous mon oreiller, tirant le coin des draps grand ouvert pour faire de la place. « Hello. » D'instinct, je passe un bras à sa taille pour le rapprocher et câliner - l'excuse que le lit est petit tient difficilement dans notre cas puisqu'on rentre aisément dedans. « Qu'est-ce que tu fais encore debout à cette heure ? » J'espère au moins ne pas l'avoir réveillé puisqu'il y a des gens qui ne ferment pas le son de leur téléphone en allant au lit et râlent ensuite quand un message les tirent des bras de Morphée. À ça je réponds que le mode silencieux n'a pas été inventé que pour faire un joli icône.
YUJIN & BAGO
Avoir une chambre faites pour quatre personnes pour soi-même c'est pratique, mais ça devient vite ennuyant. Au moins, je n'emmerde personne avec mes problèmes d'insomnies, sauf que le temps ce fait long et je crois avoir fait le tour du net au moins six fois pour une énième fois. Je roule sur le dos, tenant mon téléphone au-dessus de mon visage et fini par craquer en envoyant un message à Bago. Avec un peu de chance, il ne dort pas encore et répondra à mon pauvre appel de type solitaire. J'admets que ça peut sembler ambigu, mais c'est devenu une sorte de routine. Puis, j'adore la compagnie de mon cadet. Je patiente quelques minutes, continuant de trainer sur le web jusqu'à entendre la porte s'ouvrir et se refermer. Un sourire étire mes lèvres tandis que j'abandonne mon téléphone sous mon oreiller, tirant le coin des draps grand ouvert pour faire de la place. « Hello. » D'instinct, je passe un bras à sa taille pour le rapprocher et câliner - l'excuse que le lit est petit tient difficilement dans notre cas puisqu'on rentre aisément dedans. « Qu'est-ce que tu fais encore debout à cette heure ? » J'espère au moins ne pas l'avoir réveillé puisqu'il y a des gens qui ne ferment pas le son de leur téléphone en allant au lit et râlent ensuite quand un message les tirent des bras de Morphée. À ça je réponds que le mode silencieux n'a pas été inventé que pour faire un joli icône.
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Re: " - god's dead, i say baby that's alright with me" ft. YuGo | Sam 19 Sep - 22:35 Citer EditerSupprimer
En quelques secondes, Bago s’enfonça dans le lit de son ainé, douillet, au chaud, se collant contre le corps du garçon qui était face à lui. Jamais cette proximité ne les avait dérangés, et ce soir plus encore, le petit sango trouvait son compère beaucoup plus attirant qu’à son habitude. Son visage angélique lui plaisait, et pour la première fois, l’enfant n’était ni en quête de souffrance, ni en désir du danger. Il était simplement là, allongé en compagnie de quelqu’un qu’il avait appris à chérir. Lui offrant un sourire radieux, les bras de Yujin sur sa taille le firent soudainement frémir, il se rapprocha, parlant tout bas, comme pour ne pas se faire entendre et afin d’installer une sorte d’intimité entre eux, à quelques centimètres du bout du nez de l’autre sango. Le petit se mit alors à rire et haussa les épaules. « - J’arrivais pas à dormir seul hyung. Plus depuis que j’ai l’habitude de dodo avec toi. » C’était une sorte d’aveu sans gêne que Bago avait avoué à son voisin. Car oui, il avait pris goût à être avec lui, dans n’importe quelle situation, de jour comme de nuit. « - Et toi ? Tu m’as demandé un câlin, tout va bien ? » A ses mots, l’enfant porta ses mains sur les joues de Yujin et il les écrasa en riant, avant d’appuyer un doigt sur son nez pour l’embêter.
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Re: " - god's dead, i say baby that's alright with me" ft. YuGo | Sam 19 Sep - 22:56 Citer EditerSupprimer
god's dead, i say baby that's alright with me
Malgré les apparences, je sélectionne longuement les gens qui peuvent trainer dans mon lit pour tenir compagnie à mes longues nuits. Bago est l'une des deux personnes vers qui je me tourne pour obtenir de l'attention à des heures inimaginables, ayant développé cet attachement pour mon cadet. Puis, ce n'est pas comme si cela pouvait déranger la chambre vide que j'occupe avec quelques boules de poussières qui se forment entre la visite hebdomadaire de ma femme de chambre - faut pas croire que je fais le ménage, eh oh. Nous pourrions parler à voix haute avec les lumières allumées que pas un requin ne râlerait, mais ça casserait l'ambiance relaxante. Je ris franchement à sa réponse, ne pouvant trouver cela que des plus mignons. « T'es trop adorable, une vraie peluche. » Affirmer le contraire reviendrait à commettre un horrible crime. L'instant suivant, mon visage est écrasé entre deux paumes et je grommelle un charabia de protestations plus ou moins sérieuses. Mon bras paisiblement calé contre sa taille se mut pour me permettre d'enfoncer un doigt dans son flanc en guise de légère vengeance. « Tout va bien, c'est juste beaucoup trop silencieux quand y'a personne d'autre. C'est triste. Tu devrais prendre l'habitude de venir dormir directement ici plutôt que d'attendre que je me décide à te texter. » C'est vrai ça. Ce n'est pas comme si j'avais habitude de ramener de la visite et au final ça terminait relativement souvent de cette manière. Je repose doucement la main contre sa taille, en profitant pour me redresser un peu en plaçant mon coude sur mon oreiller et écrasant le profil de ma mâchoire dans ma paume.
YUJIN & BAGO
Malgré les apparences, je sélectionne longuement les gens qui peuvent trainer dans mon lit pour tenir compagnie à mes longues nuits. Bago est l'une des deux personnes vers qui je me tourne pour obtenir de l'attention à des heures inimaginables, ayant développé cet attachement pour mon cadet. Puis, ce n'est pas comme si cela pouvait déranger la chambre vide que j'occupe avec quelques boules de poussières qui se forment entre la visite hebdomadaire de ma femme de chambre - faut pas croire que je fais le ménage, eh oh. Nous pourrions parler à voix haute avec les lumières allumées que pas un requin ne râlerait, mais ça casserait l'ambiance relaxante. Je ris franchement à sa réponse, ne pouvant trouver cela que des plus mignons. « T'es trop adorable, une vraie peluche. » Affirmer le contraire reviendrait à commettre un horrible crime. L'instant suivant, mon visage est écrasé entre deux paumes et je grommelle un charabia de protestations plus ou moins sérieuses. Mon bras paisiblement calé contre sa taille se mut pour me permettre d'enfoncer un doigt dans son flanc en guise de légère vengeance. « Tout va bien, c'est juste beaucoup trop silencieux quand y'a personne d'autre. C'est triste. Tu devrais prendre l'habitude de venir dormir directement ici plutôt que d'attendre que je me décide à te texter. » C'est vrai ça. Ce n'est pas comme si j'avais habitude de ramener de la visite et au final ça terminait relativement souvent de cette manière. Je repose doucement la main contre sa taille, en profitant pour me redresser un peu en plaçant mon coude sur mon oreiller et écrasant le profil de ma mâchoire dans ma paume.
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Re: " - god's dead, i say baby that's alright with me" ft. YuGo | Sam 19 Sep - 23:11 Citer EditerSupprimer
Depuis qu’il était revenu d’Angleterre, Bago n’avait pas encore fait la rencontre d’un homme qui n’avait pas pris peur en sachant qui il était vraiment et ce que son corps pouvait porter comme marques. L’enfant était rentré en faisant à peine 40 kilos, et lorsqu’il a connu Yujin, il s’était enfin senti humain malgré les apparences trompeuses. Peut-être que le sango avait réussi à voir qui il était et que c’était pour cette raison qu’il s’était autant attaché à lui. Maintenant, le bébé requin avait repris quelques kilos, sortant pas à pas vers une possible guérison et il avait donc besoin de calme. De calme oui, et de tendresse, et d’amour que personne à part certains amis proches, n’avait su lui offrir encore une fois. Bago pourrait voir en Yujin son sauveur. L’enfant se surpris à ronronner sous ses mots, sous ses compliments qui lui faisaient le plus grand bien, et, il baissa les bras pour arrêter de l’embêter, accroché à ses lèvres sur lesquelles il s’était mis à loucher. « - J’y penserai. J’aimerai même m’installer ici vu que je suis dans un lit provisoire. » Oui, avant Bago vivait avec Jina, Aidan et Tasyr, mais au départ de ce dernier, il voulut retrouver les autres requins et vivre de nouveau avec eux. Le petit brun observa son hyung se redresser et une folle pulsion d’amour vint l’envahir au moment même où il posa sa main sur sa taille dégarnie de graisse. Le gamin grimaça. « - Mon corps ne te fait pas peur ? » osa-t-il demandé finalement, ayant l’impression que sa réponse serait comme un déclic.
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Re: " - god's dead, i say baby that's alright with me" ft. YuGo | Sam 19 Sep - 23:32 Citer EditerSupprimer
god's dead, i say baby that's alright with me
La pièce serait moins solitaire avec Bago, aucun doute sur le sujet. Peut-être que je pourrais acheter un aquarium et acheter suffisamment de poissons pour les nommer selon les membres de la fraternité ? Ce serait une idée ça aussi, tiens. Je crois avoir une faiblesse pour mon cadet parmi mon cercle d'amis, une véritable corde sensible qui me donne la rare impression que je me dois d'en prendre soin. Je n'en ai pas l'habitude, ayant pris le pli de me faire dorloter plutôt que de dorloter, mais avec Bago j'y arrive assez bien. « J'ai trois lits de surplus rien que pour toi et même la moitié de mon lit en prime. Ramène tes boîtes quand tu veux. » Il a ce sentiment de tranquillité lorsque je suis avec Bago, de sécurité. Je connais ses insécurités aussi bien qu'il connait les miennes et c'est réconfortant. Certes, il y aura toujours Sian pour me servir d'appuis, mais elle reste une femme qui ne peut tout saisir à mon sujet. En posant ma main contre sa taille, je ne m'attendais certainement pas à cette question qui me fait froncer les sourcils d’inquiétude. « On t'as encore dit quelque chose ? » Inconsciemment, je presse un peu plus les doigts dans le tissu de son vêtement en fouillant son regard pour y trouver une ombre de réponse avant d'enchainer. « Je t'ai déjà dit des centaines de fois que rien chez toi ne me dérange d'une quelconque façon. Ne laisse pas l'opinion des autres te rabaisser. » Ma main migre vers sa joue où elle se pose dans une gestuelle qui se veut rassurante, n'aimant pas l'entendre sous-entendre des choses face à son propre corps. Je sais que je peux empêcher ces réflexions de traverser son esprit, mais je peux au moins tenter de les apaiser quand elle font surface. Je vais même déposer un bisou contre son front. « Moi je t'aime en toute circonstance. »
YUJIN & BAGO
La pièce serait moins solitaire avec Bago, aucun doute sur le sujet. Peut-être que je pourrais acheter un aquarium et acheter suffisamment de poissons pour les nommer selon les membres de la fraternité ? Ce serait une idée ça aussi, tiens. Je crois avoir une faiblesse pour mon cadet parmi mon cercle d'amis, une véritable corde sensible qui me donne la rare impression que je me dois d'en prendre soin. Je n'en ai pas l'habitude, ayant pris le pli de me faire dorloter plutôt que de dorloter, mais avec Bago j'y arrive assez bien. « J'ai trois lits de surplus rien que pour toi et même la moitié de mon lit en prime. Ramène tes boîtes quand tu veux. » Il a ce sentiment de tranquillité lorsque je suis avec Bago, de sécurité. Je connais ses insécurités aussi bien qu'il connait les miennes et c'est réconfortant. Certes, il y aura toujours Sian pour me servir d'appuis, mais elle reste une femme qui ne peut tout saisir à mon sujet. En posant ma main contre sa taille, je ne m'attendais certainement pas à cette question qui me fait froncer les sourcils d’inquiétude. « On t'as encore dit quelque chose ? » Inconsciemment, je presse un peu plus les doigts dans le tissu de son vêtement en fouillant son regard pour y trouver une ombre de réponse avant d'enchainer. « Je t'ai déjà dit des centaines de fois que rien chez toi ne me dérange d'une quelconque façon. Ne laisse pas l'opinion des autres te rabaisser. » Ma main migre vers sa joue où elle se pose dans une gestuelle qui se veut rassurante, n'aimant pas l'entendre sous-entendre des choses face à son propre corps. Je sais que je peux empêcher ces réflexions de traverser son esprit, mais je peux au moins tenter de les apaiser quand elle font surface. Je vais même déposer un bisou contre son front. « Moi je t'aime en toute circonstance. »
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Re: " - god's dead, i say baby that's alright with me" ft. YuGo | Sam 19 Sep - 23:44 Citer EditerSupprimer
Trois lits en plus et c’est pourtant dans celui de Yujin que Bago dormira s’il en venait à venir s’installer directement ici. Il ne pouvait pas s’assoupir seul désormais, trop habitué à ce qu’une personne se tienne tout près de lui pour le rassurer ou le réconforter. L’enfant se prend souvent à faire des cauchemars, et, il a besoin de quelqu’un pour lui faire comprendre que désormais son périple est terminé et qu’il est maintenant entouré de personnes qui lui veulent du bien. Le petit papillonna des cils avant de rougir doucement à la question de son hyung à laquelle il répondit par une grimace. Oui, oui, on lui avait fait une remarque tout à l’heure, dans les douches après son entrainement de cheerleading, oui, on lui a demandé s’il avait mangé, s’il était malade, ou dit qu’il était trop maigre. Filles, garçons, tous en vérité bloquaient sur son apparence à part peut-être Tasyr ou Jae. Yujin était différent, son regard le faisait se sentir mieux. Et ses mots, ses mots sincères et rassurants arrachèrent un sourire au jeune homme qui frotta sa joue contre la paume de sa main comme pour le remercier de tout ce qu’il fait pour lui. Le cœur de l’enfant se mit à accélérer aux dernières paroles du blond. Ces mots qu’on ne lui avait pas prononcés depuis des mois, et depuis presque un an. Bago entrouvrit les lèvres et dévisagea l’homme un moment. « - Redis le seulement si tu le penses hyung. » A cette demande, le brun se blottit contre le torse du requin et posa chastement ses lèvres dans son cou, priant secrètement pour qu’il répète de groupe nominal, encore et encore.
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Re: " - god's dead, i say baby that's alright with me" ft. YuGo | Dim 20 Sep - 0:10 Citer EditerSupprimer
god's dead, i say baby that's alright with me
Oui, médicalement parlant Bago n'est peut-être pas au mieux de sa forme. Et alors ? Moi non plus. Personne n'est parfait et ce sont ces détails qui forgent une personnalité, un côté intéressant que l'on désire découvrir en creusant sous l'écorce. Sa grimace veut tout dire à elle seule et j'expire par le nez, irrité par le comportement des autres élèves. Je ne suis pas médecin, mais je doute que le reste entier du campus soit dans leur poids santé, alors qu'ils aillent tous se faire voir pour râler contre quelque chose qui ne les concernent même pas. Qu'est-ce que cela vient changer dans leur vie ? Absolument rien et je me ferais un plaisir de le rappeler si seulement je pouvais un jour assister à une telle scène. Ce n'est pas ma petite taille qui viendra m'empêcher de prendre la défense d'une personne qui me tient à coeur. Je les emmerde tous personnellement jusqu'au dernier de me pousser à devoir réconforter une nouvelle fois - non pas que cela me dérange, ce qui m'énerve est la raison première derrière les tracas de mon cadet. Mes doigts glissent contre son dos, remuant mentalement ses dernières paroles tandis qu'il trouve refuge contre mon torse. Pourquoi ne serais-je pas sincère dans mes paroles ? Oh. Je crois comprendre le sens de ces mots avec le contact de ses lèvres contre ma peau. Peut-être suis-je plus attaché que je ne le pense. Peut-être cela explique à quel point je peux parfois prendre personnel les remarques qu'on lui fait. Tant d'autres raisonnements pour l'heure actuelle, mais je le sers un peu plus contre moi en silence. Je ne voudrais pas lui donner un faux espoir sans au moins d'abord tenter de tirer quelques trucs au clair de mon côté. Or, je n'ai aucun doute face à mes paroles précédentes. « Ça fait un peu creepy... » Difficile de tout trier dans le vif du moment, mais peut-être que mon subconscient est plus vite que moi à comprendre ce qui me fait tant apprécier de passer la majorité de nos nuits ensemble. « Mais oui, je t'aime comme tu es. » Alors là, je ne m'étais pas préparé à ce genre de tournant.
YUJIN & BAGO
Oui, médicalement parlant Bago n'est peut-être pas au mieux de sa forme. Et alors ? Moi non plus. Personne n'est parfait et ce sont ces détails qui forgent une personnalité, un côté intéressant que l'on désire découvrir en creusant sous l'écorce. Sa grimace veut tout dire à elle seule et j'expire par le nez, irrité par le comportement des autres élèves. Je ne suis pas médecin, mais je doute que le reste entier du campus soit dans leur poids santé, alors qu'ils aillent tous se faire voir pour râler contre quelque chose qui ne les concernent même pas. Qu'est-ce que cela vient changer dans leur vie ? Absolument rien et je me ferais un plaisir de le rappeler si seulement je pouvais un jour assister à une telle scène. Ce n'est pas ma petite taille qui viendra m'empêcher de prendre la défense d'une personne qui me tient à coeur. Je les emmerde tous personnellement jusqu'au dernier de me pousser à devoir réconforter une nouvelle fois - non pas que cela me dérange, ce qui m'énerve est la raison première derrière les tracas de mon cadet. Mes doigts glissent contre son dos, remuant mentalement ses dernières paroles tandis qu'il trouve refuge contre mon torse. Pourquoi ne serais-je pas sincère dans mes paroles ? Oh. Je crois comprendre le sens de ces mots avec le contact de ses lèvres contre ma peau. Peut-être suis-je plus attaché que je ne le pense. Peut-être cela explique à quel point je peux parfois prendre personnel les remarques qu'on lui fait. Tant d'autres raisonnements pour l'heure actuelle, mais je le sers un peu plus contre moi en silence. Je ne voudrais pas lui donner un faux espoir sans au moins d'abord tenter de tirer quelques trucs au clair de mon côté. Or, je n'ai aucun doute face à mes paroles précédentes. « Ça fait un peu creepy... » Difficile de tout trier dans le vif du moment, mais peut-être que mon subconscient est plus vite que moi à comprendre ce qui me fait tant apprécier de passer la majorité de nos nuits ensemble. « Mais oui, je t'aime comme tu es. » Alors là, je ne m'étais pas préparé à ce genre de tournant.
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Re: " - god's dead, i say baby that's alright with me" ft. YuGo | Dim 20 Sep - 0:25 Citer EditerSupprimer
Les paroles de son ami avaient chamboulé l’esprit et le cœur de l’enfant. Lui, qui depuis son retour en Corée avait cherché, par tous les moyens, quelqu’un qui pourrait l’aimer à nouveau, encore plus brisé qu’avant par cette mésaventure, il n’avait même pas pris conscience qu’en réalité, la personne qui pouvait lui donner cet amour était juste devant lui. Bago avait quémandé la compagnie d’hommes plus grands, plus vieux, violents, et sans respect pour lui, durant toute sa vie et maintenant, il s’enivrait des sérénades et des étreintes de Yujin. Il était beau, il était doux, et il le connaissait peut-être pas mieux que quiconque, mais suffisamment pour qu’il n’ait plus besoin de se mettre à nu. Le petit brun déglutit, serrant le haut de son ainé entre ses doigts comme pour lui montrer une approbation. Il n’aurait pas pensé, alors qu’il a longtemps cherché, que l’amour ? lui tomberait dessus. Et pourtant il aime ça, et pourtant cette surprise lui plait. Et ce soir, il porte un regard différent sur cet homme face à lui. Oui c’est certainement étrange, mais son cœur s’était toujours serré quand il le voyait, sa peau frissonnait quand il le touchait maintenant, ces mots lui faisaient comme un coup de massue. Bago se dégagea, dévisagea avec un nouvel air amoureux son ami, et posa le plus innocemment du monde ses lèvres sur le coin des siennes. Il voulait goûter, goûter à cet être doux qu’il était. Les mains posées sur ses épaules, le corps basculant sur le sien, et le visage légèrement penché sur lui, son ventre papillonnait d’un sentiment nouveau, un sentiment de renaissance.
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Re: " - god's dead, i say baby that's alright with me" ft. YuGo | Dim 20 Sep - 1:41 Citer EditerSupprimer
god's dead, i say baby that's alright with me
En général, j'enchaine les histoires sans suite pour la simple et bonne raison que c'est plus simple. Ne s'attendre à rien évite de se voiler le regard d'illusions et s'enivrer dans des espoirs qui se retrouveront brisés. À vrai dire, je ne suis pas fanatique de l'amour avec un grand A, voire même incertain d'y croire. Le concept me parait trop utopique pour s'avérer réel d'une quelconque façon, mais la vie aime bien mettre quelques surprises sur la route de ses pantins. Si j'ai du mal avec ce sentiment, je suis davantage familier avec celui de l'affection. J'ignore où précisément se dresse la ligne entre ces deux notions, sauf que je suis à peu près certain que Bago se situe à mi-chemin entre les deux. C'est cliché de dire qu'un petit je ne sais quoi me pousse à m'intéresser à lui, à vouloir le côtoyer, à le tirer sous mes draps quand pratiquement n'importe qui aurait profité à fond d'une chambre vide pour milles et une activités moins chastes. À dire vrai, je ne m'étais jamais réellement arrêté sur la signification de mon comportement avec Bago, ayant toujours repoussé mon affection pour lui sur ma personnalité envahissante au besoin constant d'être rassuré. Or, il est évident qu'il n'y a pas que ça, en y repensant bien.
Je scrute son visage dans les moindres détails lorsqu'il se détache, laissant mes doigts glissés vers le contour de ses côtes que je devine sous son haut. Peut-être que je l'aime et que j'ai mis du temps à saisir cette information. Il joue prudemment, se contentant du fantôme d'un baiser auquel je m'oppose en venant presser le revers de ma main libre contre contre sa mâchoire afin de ramener ses lèvres contre les miennes. Rien de pressé, un simple instant de douceur pendant lequel je ferme les yeux pour profiter pleinement.
YUJIN & BAGO
En général, j'enchaine les histoires sans suite pour la simple et bonne raison que c'est plus simple. Ne s'attendre à rien évite de se voiler le regard d'illusions et s'enivrer dans des espoirs qui se retrouveront brisés. À vrai dire, je ne suis pas fanatique de l'amour avec un grand A, voire même incertain d'y croire. Le concept me parait trop utopique pour s'avérer réel d'une quelconque façon, mais la vie aime bien mettre quelques surprises sur la route de ses pantins. Si j'ai du mal avec ce sentiment, je suis davantage familier avec celui de l'affection. J'ignore où précisément se dresse la ligne entre ces deux notions, sauf que je suis à peu près certain que Bago se situe à mi-chemin entre les deux. C'est cliché de dire qu'un petit je ne sais quoi me pousse à m'intéresser à lui, à vouloir le côtoyer, à le tirer sous mes draps quand pratiquement n'importe qui aurait profité à fond d'une chambre vide pour milles et une activités moins chastes. À dire vrai, je ne m'étais jamais réellement arrêté sur la signification de mon comportement avec Bago, ayant toujours repoussé mon affection pour lui sur ma personnalité envahissante au besoin constant d'être rassuré. Or, il est évident qu'il n'y a pas que ça, en y repensant bien.
Je scrute son visage dans les moindres détails lorsqu'il se détache, laissant mes doigts glissés vers le contour de ses côtes que je devine sous son haut. Peut-être que je l'aime et que j'ai mis du temps à saisir cette information. Il joue prudemment, se contentant du fantôme d'un baiser auquel je m'oppose en venant presser le revers de ma main libre contre contre sa mâchoire afin de ramener ses lèvres contre les miennes. Rien de pressé, un simple instant de douceur pendant lequel je ferme les yeux pour profiter pleinement.
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