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I'm friends with the monster that's under my bed [dara]

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I'm friends with the monster that's under my bed [dara] | Sam 19 Sep - 21:35
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DARA & NORIKO
I'm friends with the monster that's under my bed

An extra mile across the line, I kiss my Judas one more time, I die for your sin. Life is simple, life is sweet. The perspective from down on your knees will kill you from ▬ marilyn manson


my clothes –  Je ne savais pas bien ce que je faisais là. C'était... Déprimant. Et je ne me voyais pas le moindre point commun avec toutes ses personnes. Pourquoi? Encore une fois parce que ma vie s'apparentait à un conte de fée des temps modernes. Que je n'avais pas de problèmes. Que je savais à peine ce que c'était être triste. Parce que j'avais réussit à faire abstraction de ma conscience et que je résonnais comme une gamine de six ans. Du coup je n'avais pas leur problèmes "d'adultes". Mon addiction ne me posait pas vraiment de problème parce qu'elle ne nuisait encore a personne d'autre qu'à moi-même. Et qu'en clair, malgré mon ego démesuré, et mes caprices de divas, ma petite personne ne m'intéressait guère. Et puis bon, je ne savais même pas si je pouvais parler d'addiction. C'était peut-être le cas, peut-être pas. Je faisais toujours ce que j'avais envie quand j'en avais envie, et quoique cela soit. Alors était-ce moi ou l'addiction qui avait de se faire un joint? Aucune idée. Donc quand j'écoutais ces "vrais" drogués, j'avais un peu honte. J'avais un peu honte de moi, mais je les trouvais stupides aussi. Mais ça... Je trouvaient tous les humains stupides. Juste parce qu'ils réfléchissaient à des choses auxquelles ils ne devraient pas et qui les bouffaient. Moi je glissais juste. Je n'avaient pas d'attentes, pas d'espérances, je faisais ce que je voulais, comme je le pouvais. Pas de rêves, pas d'espérances. Alors je n'avais pas de problèmes. Au final, je ne savais plus qui était le plus pitoyable entre eux et moi. Enfin. Tant que je ne parasitais personne, mon existence ne me dérangeait pas. Je soupirais et restais assise, écoutant d'une oreille un peu distraite les dernières prises de paroles de la soirée. Moi je n'avais rien dit a personne et refusé de participer. Je n'aurais jamais su quoi dire qui n'aurait heurté la sensibilité de personne. Donc je me tue et attendue la fin, puis sortie discrètement de là toujours sans ouvrir le bec. Je rejoins ma bagnole garée sur le parking derrière le bâtiment et en ouvrit le coffre pour récupérer une bière. Une bière. Et l'alcool? A vrai dire ma petite tête avait du mal à voir comment on pouvait devenir dépendant à cela. Surtout à une pauvre bière. Peut-être que je l'étais. Je n'en savais rien du tout. Je m'appuyai contre le coffré dos à la porte de sortie, histoire de éviter quand même de mettre une bière sous le nez de ces pauvres gens. Je sortis une clope aussi et sautai pour poser mes fessés sur l'arrière de ma voiture. Oué, j'allais finir bière et clope ici, je verrai bien ce que j'allais faire, ce que j'aurais envie de faire, après. C'est comme ça que ça marchait avec moi.


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Re: I'm friends with the monster that's under my bed [dara] | Dim 20 Sep - 10:39
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noriko & dara

Dara n’était pas obligée de se rendre toutes les semaines à cette réunion qu’elle trouvait aussi stupide qu’inutile. Pourtant, ce rendez vous était devenu une habitude et quand elle loupait une de ces réunions, elle se sentait mal. L’université lui avait bourré le crâne en lui disant qu’elle devait absolument participer à ces réunions de dépendances. Cependant, Dara ne comprenait pas pourquoi elle continuait à venir étant donné qu’elle avait arrêté quand elle avait perdu sa dernière compétition en Thaïlande, c’est-à-dire, il y a plus de cinq ans. Dara n’était pas bête et elle savait très bien que ce qu’elle avait fait à l’époque, elle ne le recommencerait pas. Pourtant, ces réunions avaient beau être chiantes à mourir, Dara se sentait réconforté dans sa nouvelle mentalité. On n’a pas besoin de tricher pour gagner. La jeune femme était assise silencieusement et regardait les gens autour d’elle. Elle se sentait terriblement désolée pour certains d’entre eux qui semblaient être vraiment en danger. Plus d’une fois, la Thaïlandaise tapota l’épaule de sa voisine de droite qui passait son temps à renifler. Parfois, Dara grimaçait en écoutant tel ou tel histoire. Elle ne comprenait pas comment un homme, ou une femme d’ailleurs, pouvait tomber dans un tel désarroi. Pourquoi se droguaient-ils se demandait-elle. Pour la jeune femme, la drogue était tout ce qu’il y avait de plus néfaste au monde. Pour une sportive comme elle, la drogue, le tabac et l’alcool était de réellement démons.

Au bout d’un moment, Dara souffrait de cet ennui qui commençait à se faire de plus en plus intense. Elle se demandait de plus en plus souvent ce qu’elle faisait là et comptait bien parler au doyen des termes de leur « arrangement ». Cela faisait des années qu’elle ne s’était plus dopée, il pouvait désormais avoir confiance en elle. Alors pourquoi continuait-il a la faire souffrir comme ça. Parce que ces réunions, c’était de la torture pour la jeune femme qui ressortait toute triste à chaque fois qu’elle s’y rendait. Elle qui était de nature si souriante et optimiste. Elle fut alors soulagée lorsque la réunion se termina. La jeune femme n’attendu pas très longtemps avant de sortir de la salle qui commençait à l’angoisser. Dara traversa le parking, comme elle le faisait tous les jours puis elle remarqua de la fumée non loin de l’une des voitures garées. Elle soupira, se sommant intérieurement qu’elle n’avait rien à voir avec la personne qui était en train de se pourrir la santé et qu’elle devait continuer tout simplement son chemin. Seulement, Dara n’écoutait jamais ce que son esprit disait et suivait constamment ce que son instinct et son cœur lui disait. La jeune femme s’approcha alors de la voiture et elle découvrit alors une jeune femme qui tenait d’une main une cigarette et d’une autre, une bière. Elle se reprocha alors à elle-même, oubliant qu’elle parlait à voix haute « Pourquoi est-ce que je dois toujours faire ça ? » Elle soupira longuement avant de se montrer à la jeune femme qui soufflait de la fumée. « Excuse moi, tu étais bien à la réunion tout à l’heure, je me trompe ? » Tout en douceur, Dara ne voulait pas énerver la fille qu’elle ne connaissait pas. Elle préférait discuter calmement et demander à la jeune femme pourquoi, en sortant d’une telle réunion, elle s’était sentie obligée d’ouvrir une canette et de fumer.


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Re: I'm friends with the monster that's under my bed [dara] | Dim 20 Sep - 21:46
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my clothes –  Je sursautai comme une puce en entendant une voix derrière moi. Mes ischions cognèrent contre la carrosserie de mon coffre. Aie. C’était ça de ne pas avoir de graisse au cul. Je grimaçai, avant de me retourner vers la source de la voix, curieuse. Je souris à la jeune fille, un peu gênée avec ma picole à la main. Je la regardai, regardai ma canette, puis ma clope, puis elle. - Tu vas pas m’agresser pour me piquer un des deux hein. Parce que je te préviens, je suis ceinture noire de nullité en karaté. Humour, humour. Je lui souris un peu plus franchement et sautai sur mes petons et écrasai ma cigarette sur la jante d’une roue. Oué je venais de la commencer, mais je n’avais plus vraiment envie de la finir. Je réouvrai le coffre et collai mon mégot dans ma poubelle portable. Oui ma bagnole était un garde mangé et une poubelle portable. Et puis je cachai la canette dans mon dos. - Disparissions des preuves madame. Je ne m’inquiétais pas des masses de son avis à mon sujet, mais je préférai éviter de lui mettre de l’alcool sous le nez, si c’était pour ça qu’elle était venue à la réunion. Oué, je l’avais vu. Et elle n’avait pas ouvert le bec non plus. Donc elle ne devait pas venir pour me faire la morale. J’inclinai la tête sur le côté avec un petit sourire et m’assise sur le bord de mon coffre ouvert. - Je t’ai vu là-bas. Tu avais l’air aussi ravie que moi d’y être. Ça va ? Je m’inquiétais soudain de son état émotionnel. Si elle ne venait pas me disputer et si elle avait tiré la tronche tout le long, elle voulait peut-être juste parler. Même si c’était juste parler du dernier album d’un groupe de k-pop dont j’ignorais l’existence, why not. - Tu veux boire un truc ? du soda ? Je tirai la glacière vers moi et l’ouvris, elle était blindée de canette sucrée en tout genre et de fruits. Oué je bouffai H24 et j’étais plus maigre qu’une momie. Life will never have any sens. J’attrapai une pèche et l’entamai, avant de reporter mon attention sur la jeune femme.


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Re: I'm friends with the monster that's under my bed [dara] | Dim 20 Sep - 23:00
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noriko & dara

Dara souriait en voyant qu’elle avait réussi à surprendre la blonde. Ce n’était pas du tout son intention, mais il fallait bien avouer que sa réaction était plutôt amusante. Dara ne s’attendait certainement pas à ce que la jeune femme qu’elle venait d’interpeler serait aussi vive. La Thaïlandaise secoua vivement la tête quand elle lui demandait si elle n’allait pas lui piquer sa cigarette ou sa canette. Elle voulu lui dire qu’elle faisait de la boxe depuis qu’elle avait huit ans, mais elle se tue, lui disant simplement. « Je n’ai pas envie de mourir d’un coup de pieds à la Chuck Norris ! Je te laisse tes … choses. » Dara n’était pas du tout fan de cigarette. Elle devait par contre avouer que la bière, ça la faisait bien rire. Elle se souvenait qu’une fois, elle avait fait un concours de rot après avoir bu une bière. Les gars qui étaient avec elle étaient tous sur le cul. C’était une nouvelle fois, une preuve de sa grande féminité. Dara secoua la tête en repensant à cette soirée là où on lui avait une fois de plus demandé si elle n’avait pas un pénis. Ce à quoi elle avait répondu qu’il pouvait toucher pour vérifier. La jeune femme observait la blonde s’activer à cacher ce qu’elle avait dans les mains ce qui fit rire Dara. « Non mais je ne suis pas de la police. Tu fais ce que tu veux. » Enfin, même si au fond d’elle, elle avait envie de dire à la jeune fille que le tabac, c’était très mauvais pour le corps. Mais Dara et ses principes à la con devaient parfois se taire. Quand la jeune fille que Dara venait de rencontrer lui demandait si elle allait bien, Dara ne put s’empêcher de faire la moue. « J’ai à ce point là une sale tête ? Je pensais que je cachais bien mes émotions. » Elle se pinça la lèvre inférieur puis soupira. Elle ne savait pas trop quoi répondre à cette question. « En fait, cette réunion… je ne sais pas trop pourquoi je continue à y aller. » Dara s’approcha de la voiture et elle attrapa une canette choisie au hasard. La blonde lui avait proposé, et Dara s’était servie, comme ci elle était chez elle. Elle hocha simplement la tête pour la remercier de lui avoir proposé à boire. « Et toi, t’es là pour quoi ? » Si elle lui disait qu’elle était là juste par plaisir, Dara partirait sur le champ. Elle qui se faisait chier à venir une fois par semaine à ces réunions à deux balles qui ne servaient pas à grand-chose, elle en était convaincue, elle ne comprendrait pas qu’on soit venue juste pour écouter les autres et leurs malheurs.


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Re: I'm friends with the monster that's under my bed [dara] | Sam 26 Sep - 20:02
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my clothes –  Chuck Norris ! Ah ah ! Mon maître. (Ou pas.) Tu sais, les enfants ont des pyjamas Spiderman. Et bah Spiderman, il a un pyjama Chuck Norris ! OK MAGGLE. Mais je l’aimais bien. Non pas Chuk Norris. I don’t damn a shit de Chuckychuk. La miss je l’aimais bien, à vu de nez comme ça. Bref. En tout cas, même si elle était la police, j’aurais fait ce que je voulais (ou presque, oui oui). J’avais juste une conscience étrange et aléatoire. Bref. Je repris alors quelques gorgées de mon jus de pomme à moi, observant la miss. Elle avait l’air dans le mal. Oui, nan, elle ne devait pas si bien cacher ses émotions, en tout cas pas à cette heure-ci, parce que j’étais l’une des personnes les moins empathiques du monde. Sauf devant les films de miarde avec les violons, et avec les bestiaux. Ans doute parce que je n’avais juste pas envie de méler mon pauvre cœur aux problèmes des autres. Oué, j’étais plus dans du décodage de comportement que dans le partage d’émotions. Bref, elle était dans le mal et ne le niait pas. Mais ce n’était pas pour autant qu’elle me disait pourquoi. Pas clairement en tout cas. Azy je n’étais absolument pas le genre à tirer les vers du nez des gens. Ni avec mes amis, ni avec qui que ce soit. Sauf si c’était pour des histoires de qui couche avec qui bien sûr. Enfin bon, j’allais adopter la même stratégie que celle que j’appliquais à chaque moment de ma vie. Je dis c’que j’veux dire, ils disent ce qu’ils veulent dire. Donc j’hochai la tête, compréhensive, à ses dires, n’instant pas. Pourquoi j’étais là ? Bonne question. Je souris vaguement, et soupirai. - Good question. Je sais pas. Pour voir. Pour comprendre. Pour… me situer. Par rapport à ça, et mes jokes. Je levai ma canette et la regardai un instant avant de grimacer. J’attrapai une bouteille en plastique vide dans mon coffre et transvasai la bière à l’intérieure. - Je sais pas trop comment dire ça. J’ai pas l’impression d’être accro. Ça ne nuit à rien sinon à mon porte-monnaie. Et mon haleine. Et quelques organes mais ça… J’haussai les épaules. Je faisais partie de cette partie de la nouvelle génération qui n’était pas si attachée à sa vie que ça. Qui préférait du court bien que du long chiant. Qui n’avait ni Dieu ni diable et pour qui la mort n’existait pas. T’existes ou t’existes pas. Point. La mort est un concept de vivants.


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Re: I'm friends with the monster that's under my bed [dara] | Dim 4 Oct - 9:06
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noriko & dara

Dara avait beau aimer mettre son nez dans les affaires des autres, elle n’avait pas vraiment envie d’imposer ses avis aux autres. Elle aimait conseiller, ça c’était sur, mais jamais elle n’imposait ses choix. Elle savait combien ça pouvait être lourd et insupportable, alors elle ne le faisait pas. C’est pour cela qu’elle ne disait pas à la jeune femme blonde qu’elle ne devait pas fumer et boire. Dara avait déjà fait son petit avis sur elle, mais comme d’habitude, elle ne pouvait pas se contenter de ce qu’elle apercevait. Elle avait besoin de parler avec cette fille pour confirmer ou non ses idées sur elle. Au final, Dara s’installa à côté d’elle et pris une canette de jus de fruit. Elle l’ouvrit avec précaution, ne souhaitant pas salir les vêtements que lui avaient prêtés une fois de plus ses amies. Elles ne supportaient plus de voir Dara habillé « comme un garçon » et elles essayaient par tous les moyens de la féminiser un tant soit peu. Seulement, Dara ne pouvait pas changer en deux secondes et elle continuait de parler comme un camionneur et à jurer à tout va. Quand la jeune femme avec qui elle parlait lui répondait qu’elle non plus ne savait pas vraiment pourquoi elle était là, Dara ne put s’empêcher d’avoir un petit sourire aux coins des lèvres. Après tout, elle ne répondait pas non plus à sa question. Ca commençait bien. Aucune des deux ne semblaient vouloir vraiment dire pourquoi elles étaient là, mais pourquoi ? Est-ce qu’elle cachait un problème de drogue ? Oh et puis, ça faisait quoi ? Dara s’en foutait complètement. Surtout que si elle venait dans ce genre de réunion, ça voulait dire qu’elle voulait arrêter non ? Dara lui répondit alors, l’air un peu perdu « Pardon, mais tu veux dire quoi par jokes ? » Dara ne comprenait pas tellement l’anglais, et elle devait avouer qu’il y avait quelques mots Coréens qu’elle ne connaissait pas, bien que ça fasse plus de 6 ans qu’elle était en Corée. Dara suivait la blonde du regard et observait ses moindres faits et gestes pour mieux la comprendre mais elle ne comprenait rien. « C’est que l’alcool que tu prends ? Ou tu prends des substances … comment dire … de la drogue quoi. » La curiosité de Dara prenait à nouveau le dessus. Et elle était contente de voir que la jeune femme se dévoilait un peu. La Thaïlandaise se mordait alors la lèvre inférieur, pas vraiment prête à dire ce qu’elle allait annoncer. « Tu sais, je n’ai aucun jugement à porter. Je suis loin d’être clean. Bien que je n’ai jamais touché à la drogue et que l’alcool, ce n’est pas mon délire. Je ne suis pas vraiment un modèle de ce côté-là. » Dara disait tout ça pour que la blonde soit un peu plus ouverte avec elle. Dara prit alors un nouveau sourire un peu gêné, il fallait l’avouer et elle dit. « Au fait, moi c’est Dara. » Même si c’était une réunion d’anonymes, Dara avait bien le droit de divulguer son prénom non ? Et puis, elle était persuadée d’avoir déjà vu la jeune femme quelque part.


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Re: I'm friends with the monster that's under my bed [dara] | Sam 10 Oct - 19:01
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my clothes –  - Des joints, si tu préfères. Cannabis. Je lui souris. Je ne savais pas bien pourquoi exactement, mais je trouvais ça chou qu’elle ne sache pas ce que ça voulait dire. Peut-être parce que ça faisait innocent. Mais je me doutais bien que si elle était ici, elle ne devait pas l’être tant que ça. Quoique. J’étais une scientifique. Alors pour moi tout restait possible tant que l’inverse n’était pas prouvé. Et encore… Je finis mon bazar et rangeais le tout dans mon coffre. Mes cheveux allaient avoir droit à un masque à la bière sous peu. Je faisais des tonnes de masques étranges à mes tifs, mais c’était bien le minimum syndical si je ne voulais pas finir chauve. Vive les décolorations. Je re réinstallai tranquillement sur le bord de mon coffre et en sortie, comme du fin fond du monde, une boite de Granola. Je n’osais pas vraiment regarder la date de péremption. Et l’entamait directement. - Je bois beaucoup d’alcool oui. Pas souvent mais beaucoup. Enfin si les bières c’est souvent. Les joints aussi oué… en fait… Je soupirai mais haussait les épaules avec un sourire et ses… « excuses ». Je ne m’inquiétais pas de grand-chose sur l’avis d’autrui. Sinon je n’aurais pas la tronche là dans cette fac-là. J’étais une anti-k-pop par excellence. Le style qui semblait régner en maitre ici. La miss me surprise. Ni drogue ni alcool ? Quoi alors ? Médocs ? Sexe ? Je la voyais mal accro au sexe. Mais personne ne voyait le fond de mon âme. Alors bon. Je souris. - Moi c’est Noriko. Je finis mon granola en silence, en peu perdue dans mes pensées. C’était un peu compliqué en fait pour moi. Ces histoires de dépendances, et de nocivité des trucs que j’ingurgitais. Je le savais. Mais j’en avais pas conscience. Un peu comme les petits africains qui crèvent la dalle. Ça ne t’empêche pas de bouffer à l’œil et d’en jeter la moitié aux ordures. J’étais un cas à part. - En fait si tu veux… pour moi l’alcool et la drogue ne m’ont jamais été présentés comme des problèmes. J’ai grandis dans ce milieu. Mon père vis dans un bus la plupart du temps, avec son groupe de rock. Donc tu connais le refrain : drogues, alcool, sexe et rock’n roll. Je vis dans ce milieu depuis que je suis née. En vrai, j’ai appris dans des séries télévisées que ces trucs pouvaient engendrer des problèmes. Vraiment. J’aurais été occidentale, je m’en serais peut-être rende compte plus tôt. Mais même si c’était un groupe de rock, celui de mon père restait nippon. Donc les excès restaient rares. Le seul truc que ça avait engendré était le divorce de mes parents. Et à l’époque, je pensais juste que c’était parce que ma mère était chiante (ce qu’elle restait).  


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