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let's have fun at the supermarket (ft. haewon)
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let's have fun at the supermarket (ft. haewon) | Sam 19 Sep - 23:06 Citer EditerSupprimer
Ce salopiot de Chungsu allait payer pour ça. On était censé se retrouver après mon job dans sa chambre au dortoir avec Haewon pour faire une petite soirée cinéma mais il venait de m’envoyer un texto pour me demander d’aller faire les courses avant d’y aller parce qu’il avait oublié. Sérieusement. C’est bien la dernière chose que j’ai envie de faire après m’être sorti de mon costume de poulet géant mais bon, dans un sens, une soirée film sans bouffe ni rien à grignoter c’est pas le fun non plus. Alors je prends sur moi et décide de passer chercher Haewon à son dortoir, vu que c’est sur mon chemin de toute façon. Et puis je vais pas cracher sur une paire de bras en plus pour m’aider. Je lui envoie donc un court message pour lui expliquer la situation, histoire qu’elle flippe pas de me voir débarquer dans la baraque rose.
« J’espère que t’es prête pour la soirée parce que je projette de te kidnapper dans quelques minutes là. Chungsu me doit de l’argent alors j’ai décidé j’allais le récupérer en demandant une rançon pour toi. ( ͡° ͜ʖ ͡°) »
Quelques minutes sont passées, comme je l’avais prédit, et je récupère tout joyeux ma jolie noona pour une folle soirée au supermarché. « Votre carrosse est avancé, milady ! » Faisant une jolie révérence, je pointe du bout de la main mon vélo garé à l’arrache et dans un piteux état. On arrive alors rapidement au combini du coin et après quelques explications vite faites, on se lance tous les deux dans les rayons pour en finir au plus vite avec cette corvée. Démotivé, je lance un peu tout et n’importe quoi dans mon caddie, ne regardant pas vraiment les prix vu que, de toute façon, j’avais dans l’intention de voler Chungsu pour ça. Après l’avoir à moitié rempli avec principalement de la junk food, je cherche activement Haewon dans le magasin pour l’emmener à la caisse. Le problème, c’est que je n’ai pas envie de rentrer tout de suite, histoire de faire un peu poireauter Chungsu. Regardant frénétiquement autour de moi, je m’approche discrètement d’Haewon et lui chuchote à l’oreille avec un grand sourire sur les lèvres. « Eh ! Cap de faire une course de caddies ? A moins que t’es trop la trouille… ? » Hehe.
Ce salopiot de Chungsu allait payer pour ça. On était censé se retrouver après mon job dans sa chambre au dortoir avec Haewon pour faire une petite soirée cinéma mais il venait de m’envoyer un texto pour me demander d’aller faire les courses avant d’y aller parce qu’il avait oublié. Sérieusement. C’est bien la dernière chose que j’ai envie de faire après m’être sorti de mon costume de poulet géant mais bon, dans un sens, une soirée film sans bouffe ni rien à grignoter c’est pas le fun non plus. Alors je prends sur moi et décide de passer chercher Haewon à son dortoir, vu que c’est sur mon chemin de toute façon. Et puis je vais pas cracher sur une paire de bras en plus pour m’aider. Je lui envoie donc un court message pour lui expliquer la situation, histoire qu’elle flippe pas de me voir débarquer dans la baraque rose.
« J’espère que t’es prête pour la soirée parce que je projette de te kidnapper dans quelques minutes là. Chungsu me doit de l’argent alors j’ai décidé j’allais le récupérer en demandant une rançon pour toi. ( ͡° ͜ʖ ͡°) »
Quelques minutes sont passées, comme je l’avais prédit, et je récupère tout joyeux ma jolie noona pour une folle soirée au supermarché. « Votre carrosse est avancé, milady ! » Faisant une jolie révérence, je pointe du bout de la main mon vélo garé à l’arrache et dans un piteux état. On arrive alors rapidement au combini du coin et après quelques explications vite faites, on se lance tous les deux dans les rayons pour en finir au plus vite avec cette corvée. Démotivé, je lance un peu tout et n’importe quoi dans mon caddie, ne regardant pas vraiment les prix vu que, de toute façon, j’avais dans l’intention de voler Chungsu pour ça. Après l’avoir à moitié rempli avec principalement de la junk food, je cherche activement Haewon dans le magasin pour l’emmener à la caisse. Le problème, c’est que je n’ai pas envie de rentrer tout de suite, histoire de faire un peu poireauter Chungsu. Regardant frénétiquement autour de moi, je m’approche discrètement d’Haewon et lui chuchote à l’oreille avec un grand sourire sur les lèvres. « Eh ! Cap de faire une course de caddies ? A moins que t’es trop la trouille… ? » Hehe.
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Re: let's have fun at the supermarket (ft. haewon) | Lun 21 Sep - 12:35 Citer EditerSupprimer
La soirée s'annonce bien. Forcément puisque ChungSu et HakKun ont décidé de m'inclure dans une petite soirée cinéma tranquille entre potes. Le genre de trucs que je n'ai pas fait depuis un moment et qui, je l'avoue, me manque carrément. Du coup je suis de super bonne humeur. J'ai juste hâte de les rejoindre pour bien m'amuser. D'ailleurs j'ai enfin fini de me préparer et je m'apprête à sortir. Mais lorsque je passe l'encadrement de la porte de ma chambre des vibrations viennent me perturber. Celles de mon portable resté DANS la chambre, SUR la table de nuit évidemment. J'entre de nouveau et le déverrouille rapidement pour voir ce qu'on me veut alors que pour une fois j'étais dans un super timing. Ah bah justement c'est un message d'HakKun. Sûrement une connerie, comme d'hab'. Ah bah qu'est-ce que je disais. Je pouffe tout en envoyant une réponse.
« J'DOIS M'ATTENDRE A UNE CAMIONNETTE NOIRE BLINDÉES AUX VITRES TEINTÉES AUSSI ? OUUUUH J'AI PEUR :P »
Mais je sors quand-même du bâtiment pour être visible plus facilement. Et il finit par arriver quelques minutes plus-tard. Quand il me montre son vélo et me le présente comme une carrosse je ne me sens vraiment pas comme Cendrillon qui va au bal, mais j'éclate de rire. Et ça je peux dire que ça fait du bien. « Carrosse, carrosse...c'est la deux chevaux qui se fout d'la batmobile si tu veux mon avis mais... » Mon sourire s'élargit encore. Souvent il n'y a qu'avec HakKun et ChungSu que je me sens naturelle quand j'agis ainsi. Même si avec HakKun ça a mis un peu plus de temps, je crois pouvoir dire qu'aujourd'hui je lui fais confiance et qu'on est devenu de vrais bons amis. Je monte sur le vélo et nous voilà lancés pour de folles aventures, comme toujours. Enfin, si atterrir au combini pour faire des courses parce que l'autre boulet a complètement zappé est une aventure, bien sûr. On tourne en rond dans pleins de rayons. On met un peu tout et n'importe quoi dans les caddies. Même si moi j'essaye de faire en sorte que ce ne soit pas QUE n''importe quoi. Quand mon ami me rejoint je vois que visiblement ce n'est pas le cas pour lui. Je pouffe et mets ma main devant ma bouche pour atténuer ce bruit dégueu. « Avoue tu veux nous engraisser. » Je lui fais un clin d’œil en lui tirant la langue. Je redeviens une vraie gamine quand je suis avec lui. Qu'est-ce que ça fait du bien. Tout à coup il me propose un truc complètement loufoque. Et j'adore ça ! Une course de caddies, pourquoi pas après tout. ChungSu a bien mérité qu'on le fasse attendre. Et il est hors de question pour moi de perdre un pari comme ça face à HakKun. Je ne me démonterais pas. J'ai envie de lui montrer que j'ai fait des progrès depuis qu'on se connaît et qu'aujourd'hui je ne suis plus la fille qui ne rit presque jamais. C'est à mon tour de m'approcher de mon oreille pour chuchoter sur un ton cachottier. « Me tente pas, tu sais bien que tu vas perdre. » Je lui fais mon plus beau clin d’œil avant de me diriger vers la sortie d'un pas tranquille. Je sais qu'il y a un amoncellement de caddies derrière le combini. Ce sera d'ailleurs plus pratique et manœuvrable pour rouler là-bas qu'ici. « Le dernier arrivé sur le parking est une soupe de poisson pas fraîche ! » Et je me mets à courir comme si ma vie en dépendait. Comme il m'avait manqué ce sentiment de liberté.
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Re: let's have fun at the supermarket (ft. haewon) | Ven 2 Oct - 18:16 Citer EditerSupprimer
L’estomac dans les talons, je dois avouer que même ce tas de calories et de graisse qui s’amassent dans mon caddie me fait drôlement envie. Après tout, j’avais pas eu l’occasion de grignoter quoique ce soit depuis que j’avais terminé mon boulot et, mine de rien, ça creuse l’appétit de faire le poulet-mascotte pour amuser la galerie. Jetant un coup d’œil au caddie de la demoiselle, je me rends compte qu’elle, elle a fait un effort et a fait attention à ne pas prendre n’importe quoi. Alors qu’elle se met à rire pour je ne sais quelle raison (ce qui me vexe un peu parce qu’à mes blagues de Toto, elle se marre jamais), je me dis que je préfère largement la Haewon en face de moi que celle d’il y a quelques temps et qui avait un balai coincé dans le cul. Bon après, je suis pas au courant de tout ce qu’elle a vécu même si j’ai cru comprendre que ça avait pas toujours été fun pour elle. Mais bon… Les blagues de Toto quoi, quand même ! « T’as tout compris ma belle ! Si je veux pouvoir te vendre pour quelques chameaux, faut que tu prennes du gras un peu ! Là, comme ça… Tu me rapporterais une chèvre miteuse, c’est tout ! Inadmissible… I-NAD-MI-SSI-BLEUH. » Et comme si je tâtais de la marchandise, je lui pince le ventre et lui lance un regard désapprobateur tout en secouant la tête et en murmurant : « Juste une chèvre... »
Puis, contre toute attente, Haewon répond favorablement au petit pari que je viens de lui lancer. Je ressens alors un sentiment d’étonnement mêlé à une joie un peu sournoise et je me frotte les mains en faisant mon plus beau rire de méchant dans l’intérieur de mon moi-même. J’avais bien besoin de me défouler et une bonne course de cad- OH ! LA GOURGANDINE ! J’ai même pas le temps de me faire un plan diabolique dans la tête qu’elle est déjà en train de se faire la malle du combini pour aller sur le parking. « HAN ! Tu m'as pris pour un jambon ou quoi ? Ça va pas se passer comme ça ! » Et à mon tour de me mettre à courir comme si j'avais le feu au cul, abandonnant nos caddies pleins de bouffe dans les rayons de la supérette. Mais c'est qu'elle court vite la bougresse... J'en aurai presque du mal à la rattraper. Mais c'est pas pour rien qu'on m'appelle Hakkusain Bolt ! Au prix d'un grand effort (chut), j'arrive à la dépasser et pour fêter mon triomphe, je me retourne pour lui lancer un magnifique « HAHA ! » et, comme un débile, je fais pas attention aux caddies qui s'étaient dangereusement rapprochés comme je continuais de courir et m'en prend un de plein fouet dans la gueule. Outch. Séché, au sol, on dirait que je suis en train d'accoucher tellement je suis essoufflé et à cause de mes petits gémissements de douleur. Mais je vois Haewon arriver vers du coin de l’œil et je tends les bras en l'air pour qu'elle m'aide à me relever. « Infirmière, j'ai besoin d'aide. » Comme si j'allais rester par terre à pleurer comme une pucelle alors que le pari venait tout juste de commencer.
L’estomac dans les talons, je dois avouer que même ce tas de calories et de graisse qui s’amassent dans mon caddie me fait drôlement envie. Après tout, j’avais pas eu l’occasion de grignoter quoique ce soit depuis que j’avais terminé mon boulot et, mine de rien, ça creuse l’appétit de faire le poulet-mascotte pour amuser la galerie. Jetant un coup d’œil au caddie de la demoiselle, je me rends compte qu’elle, elle a fait un effort et a fait attention à ne pas prendre n’importe quoi. Alors qu’elle se met à rire pour je ne sais quelle raison (ce qui me vexe un peu parce qu’à mes blagues de Toto, elle se marre jamais), je me dis que je préfère largement la Haewon en face de moi que celle d’il y a quelques temps et qui avait un balai coincé dans le cul. Bon après, je suis pas au courant de tout ce qu’elle a vécu même si j’ai cru comprendre que ça avait pas toujours été fun pour elle. Mais bon… Les blagues de Toto quoi, quand même ! « T’as tout compris ma belle ! Si je veux pouvoir te vendre pour quelques chameaux, faut que tu prennes du gras un peu ! Là, comme ça… Tu me rapporterais une chèvre miteuse, c’est tout ! Inadmissible… I-NAD-MI-SSI-BLEUH. » Et comme si je tâtais de la marchandise, je lui pince le ventre et lui lance un regard désapprobateur tout en secouant la tête et en murmurant : « Juste une chèvre... »
Puis, contre toute attente, Haewon répond favorablement au petit pari que je viens de lui lancer. Je ressens alors un sentiment d’étonnement mêlé à une joie un peu sournoise et je me frotte les mains en faisant mon plus beau rire de méchant dans l’intérieur de mon moi-même. J’avais bien besoin de me défouler et une bonne course de cad- OH ! LA GOURGANDINE ! J’ai même pas le temps de me faire un plan diabolique dans la tête qu’elle est déjà en train de se faire la malle du combini pour aller sur le parking. « HAN ! Tu m'as pris pour un jambon ou quoi ? Ça va pas se passer comme ça ! » Et à mon tour de me mettre à courir comme si j'avais le feu au cul, abandonnant nos caddies pleins de bouffe dans les rayons de la supérette. Mais c'est qu'elle court vite la bougresse... J'en aurai presque du mal à la rattraper. Mais c'est pas pour rien qu'on m'appelle Hakkusain Bolt ! Au prix d'un grand effort (chut), j'arrive à la dépasser et pour fêter mon triomphe, je me retourne pour lui lancer un magnifique « HAHA ! » et, comme un débile, je fais pas attention aux caddies qui s'étaient dangereusement rapprochés comme je continuais de courir et m'en prend un de plein fouet dans la gueule. Outch. Séché, au sol, on dirait que je suis en train d'accoucher tellement je suis essoufflé et à cause de mes petits gémissements de douleur. Mais je vois Haewon arriver vers du coin de l’œil et je tends les bras en l'air pour qu'elle m'aide à me relever. « Infirmière, j'ai besoin d'aide. » Comme si j'allais rester par terre à pleurer comme une pucelle alors que le pari venait tout juste de commencer.
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Re: let's have fun at the supermarket (ft. haewon) | Mer 7 Oct - 23:45 Citer EditerSupprimer
J'ai tellement faim là tout de suite maintenant. J'avoue que j'ai assez hâte de dévorer tout ce qu'on est sur le point d'acheter. Pour une fois que j'ai de l’appétit c'est à marquer d'une pierre blanche sur le calendrier les gars moi je vous le dis. En général j'ai plus tendance à sauter les repas qu'à espérer qu'ils arrivent vite vite vite. D’où mon manque d'épaisseur. Mais au moins je peux frauder le métro sans trop galérer pour passer entre les barrières. Et ça je vous assure que c'est un super avantage dans la vie ! Bref, pour l'instant je suis pas prête d'avaler quoique ce soit de toute façon puisque je suis juste morte de rire à cause d'Hakkun. Ce morfal a mis QUE de la bouffe grasse dans son caddie. Et je suis sûre qu'en plus il a du se forcer à se limiter sur la quantité parce que sinon ça aurait débordé. Puis moi à côté j'ai pris pleins de trucs plutôt diététiques parce que j'envisageais de cuisiner un petit truc à mes deux potes. Soirée tranquille quoi. Même si en y réfléchissant bien c'est pas trop possible de toute façon. Je me vois mal squatter la cuisine des Gumi en clandestine. Tant pis, je leur laisserais tout ce qui est légumes, ils en auront au moins à caser au frigo pour ne pas se noyer dans une overdose d'huile et de sucre. Heureusement que je suis là pour veiller sur eux. Je me calme doucement et lui offre mon plus beau sourire Colgate. Ce que ça fait du bien de sourire sans se soucier de rien d'autre à côté. Le quotidien, les soucis, les hauts et les bas, rien à foutre. Il n'y a rien de comparable au bonheur d'être en compagnie de quelqu'un qu'on apprécie à rire et à faire des conneries. J'ai mis tellement de temps à l'apprendre. D'ailleurs il y a peu de temps encore j'étais pas forcément hyper enthousiaste en présence d'Hakkun. Il me laissait indifférente, comme beaucoup d'autres gens. Et puis il avait cette manie de vouloir me faire sourire ! Sauf que bien sûr il a fini par réussir, et ce jour là tout a changé. Je l'ai vu sous un autre jour et j'ai commencé à énormément l'apprécier. Je me suis laissée une chance d'être heureuse. C'est simple, aujourd'hui je n'imagine plus ma vie sans cet enfant perdu et son meilleur pote. « La chèvre elle t'emmerde très cher. » Je lui dis avec un sourire mièvre poussé à l'extrême et un doigt d'honneur furtif avant de repartir dans un bruyant éclat de rire. Les employés du supermarché doivent me détester à l'heure qu'il est, je m'auto-file la migraine quand je ris comme ça. « Eh ! Ôte donc tes sales pattes de ma chèvre personne mécréant ! » Ouais ça veut rien dire, et alors ? De toute façon j'ai à peine terminé ma phrase que je cours déjà comme une folle vers le parking pour rejoindre les caddies qui vont nous servir pour notre petit défi.
Je me retourne pour me foutre ouvertement de la tête de mon poursuivant en essayant de ne pas me vautrer comme une quiche. « ALLEZ COURS HAKKUN ! C'TE HONTE DE SE FAIRE DEGOMMER PAR UNE CHEVRE ! » Je saute avec agilité (comprenez ici avec la grâce d'un hippopotame unijambiste) au-dessus d'un caillou qui menaçait de me déséquilibrer dans ma course et me retrouve bien vite en plein milieu du parking. Je m'assois en tailleurs par terre pas trop loin des caddies en attendant qu'il me rejoigne. Et alors qu'il était sur la bonne voie...bah visiblement il l'était pas tant que ça en fait. Je le vois arriver super vite droit sur les caddies. Il a pas été fourni avec l'option freins à la naissance je crois, alors il s'en mange un magistralement et il s'écroule sur le sol. Moi (pas compatissante pour un sous) j'arrive pas à m'empêcher d'éclater de rire même si je me lève quand-même immédiatement pour marcher dans sa direction et vérifier si tout va bien. « Mais quel kassos ce gosse... » Je murmure en riant. J'arrive rapidement à sa hauteur. Bon il est vivant, on dirait bien que c'est pas trop grave. Je regarde son bras tendu vers moi et esquisse une moue d'enfant. « Hm je sais pas... » Je tire la langue. « Tu me donnes quoi en échange si je t'aide à te relever ? » De vrais enfants. Mais ça fait tellement du bien de pouvoir se comporter comme ça pour une fois. Bon, j'espère quand-même qu'il a rien de cassé hein.
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Re: let's have fun at the supermarket (ft. haewon) | Dim 11 Oct - 23:06 Citer EditerSupprimer
Non mais. J’y crois pas. Je suis à moitié en train de rendre l’âme par terre et l’autre, elle ose me rire au nez et ne pas m’aider ?! Couché sur le dos, je gesticule mes bras et mes jambes dans tous les sens en poussant de « gni ! gni ! gni ! » étranges pour lui montrer à quel point son comportement me contrarie puis, laissant retomber mes membres sur le sol et fixant le ciel lugubrement sombre d’un regard perdu, je réfléchis sérieusement à ce que je pourrais lui donner pour qu’elle m’aide finalement à me relever. « Hm… J’ai bien une idée mais… Allez. En échange, je te donne l’opportunité de passer une folle nuit avec moi, si tu vois ce que je veux dire… Honhonhon. » Haussant plusieurs fois mes sourcils pour appuyer la lourdeur de mes propos, je ne lui laisse pas le temps de réagir, m’agrippe à ses bras et avec une impulsion, je me redresse tout en grimaçant. Soulevant mon tee-shirt, j’essaye d’évaluer les dégâts et face à mon ventre tout rouge, je laisse un gémissement m’échapper. J’allais avoir des putains d’hématomes sur tout le corps, ça c’est sûr. « HAN ! Haewon regarde ! J'suis tout abîmé... Va falloir tu m’étales de la pommade sur le corps pour faire passer la douleur quand on sera rentré ! » Et pour le coup, j’étais sérieux. J’allais sûrement pas laisser Chung Su me tripoter mon corps de rêve… Il était tellement doué qu’il était capable de me faire encore plus de mal sans le vouloir. Enfin bref. Fixant un regard éploré sur mon amie, j'essaye de la faire culpabiliser un peu. « Parce qu'en plus c'est un peu ta faute si je regardais pas devant moi... T'es tellement jolie ça m'a fait tourner la tête. » Ew. Putain. J'ai dû chopper un sacré coup sur le crâne pour me comporter comme ça moi. Pas que je pensais pas ce que je disais, mais surtout qu'en temps normal je lui aurais pas sorti comme ça. Partant d'un grand éclat de rire pour m'empêcher de dire autre chose, je recouvre mon corps divin et sort activement deux caddies de leur emplacement. Alors que j'en fais glisser un vers Haewon, je teste un peu le mien pour m'assurer qu'il n'est pas cassé et, d'un regard plein de défi, j'agrippe la poignée et fait semblant d'accélérer. « Vroom vroom ! Bon, t'es prête à te lancer ? Le premier qui arrive à l'entrée du combini à gagner. Ça te va ? »
Non mais. J’y crois pas. Je suis à moitié en train de rendre l’âme par terre et l’autre, elle ose me rire au nez et ne pas m’aider ?! Couché sur le dos, je gesticule mes bras et mes jambes dans tous les sens en poussant de « gni ! gni ! gni ! » étranges pour lui montrer à quel point son comportement me contrarie puis, laissant retomber mes membres sur le sol et fixant le ciel lugubrement sombre d’un regard perdu, je réfléchis sérieusement à ce que je pourrais lui donner pour qu’elle m’aide finalement à me relever. « Hm… J’ai bien une idée mais… Allez. En échange, je te donne l’opportunité de passer une folle nuit avec moi, si tu vois ce que je veux dire… Honhonhon. » Haussant plusieurs fois mes sourcils pour appuyer la lourdeur de mes propos, je ne lui laisse pas le temps de réagir, m’agrippe à ses bras et avec une impulsion, je me redresse tout en grimaçant. Soulevant mon tee-shirt, j’essaye d’évaluer les dégâts et face à mon ventre tout rouge, je laisse un gémissement m’échapper. J’allais avoir des putains d’hématomes sur tout le corps, ça c’est sûr. « HAN ! Haewon regarde ! J'suis tout abîmé... Va falloir tu m’étales de la pommade sur le corps pour faire passer la douleur quand on sera rentré ! » Et pour le coup, j’étais sérieux. J’allais sûrement pas laisser Chung Su me tripoter mon corps de rêve… Il était tellement doué qu’il était capable de me faire encore plus de mal sans le vouloir. Enfin bref. Fixant un regard éploré sur mon amie, j'essaye de la faire culpabiliser un peu. « Parce qu'en plus c'est un peu ta faute si je regardais pas devant moi... T'es tellement jolie ça m'a fait tourner la tête. » Ew. Putain. J'ai dû chopper un sacré coup sur le crâne pour me comporter comme ça moi. Pas que je pensais pas ce que je disais, mais surtout qu'en temps normal je lui aurais pas sorti comme ça. Partant d'un grand éclat de rire pour m'empêcher de dire autre chose, je recouvre mon corps divin et sort activement deux caddies de leur emplacement. Alors que j'en fais glisser un vers Haewon, je teste un peu le mien pour m'assurer qu'il n'est pas cassé et, d'un regard plein de défi, j'agrippe la poignée et fait semblant d'accélérer. « Vroom vroom ! Bon, t'es prête à te lancer ? Le premier qui arrive à l'entrée du combini à gagner. Ça te va ? »
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Re: let's have fun at the supermarket (ft. haewon) | Mar 13 Oct - 22:57 Citer EditerSupprimer
Non je ne me fous pas de sa gueule. Pas du tout. Bon ok si, juste un peu. Un peu beaucoup même. Mais faut me comprendre aussi ! C'est tellement drôle de le voir agiter tous ses membres en gémissant comme s'il essayait de faire un ange des neiges dans le béton. Comment ne pas mourir de rire devant ça ? Bah c'est tout simplement pas possible alors je suis pliée en deux juste à côté de lui à essayer de me souvenir comment on respire normalement. Bon les petits gémissements qu'ils poussent quand il bouge m'inquiètent quand-même un peu...Mais je ne lui dis rien parce que ce serait faiblir et m'attendrir. La situation est trop drôle pour que je me mette à gazouiller et à l'aider. Je vais même jusqu'à m'asseoir en tailleurs à côté de lui le sourire aux lèvres pendant qu'il réfléchit à ce qu'il peut m'offrir en échange de son sauvetage. Le pire c'est qu'il a l'air de réfléchir vachement sérieusement le gars. Je ne le quitte pas des yeux, à moitié noyée dans mon rire. Jusqu'à ce que je m'étrangle presque. Mais pas à cause de mes gloussements cette fois-ci. Plutôt à cause de ce qu'il vient de dire. Non pas que ce ne soit pas drôle ça aussi, mais le naturel avec lequel il a sorti ça m'a vachement désarçonnée. « Évidemment que je vois ce que tu veux dire ! L'évidence même. Tu parles d'une nuit affalés sur ton lit à bouffer toute sorte de chips. J'adore l'idée. Je dis oui. » Je le nargue en tirant la langue. Évidemment que j'ai compris son sous-entendu. Très bien même. Mais franchement vu la manière dont il a sorti j'ai juste envie de rire encore plutôt que de l'aider. Je me mets à jouer avec une mèche de cheveux mais je suis stoppée dans mon atelier coiffure lorsqu'il s'accroche à mes bras pour se redresser. On est désormais à la même hauteur et je peux me foutre de sa gueule en face, mouhahaha. « C'est vrai que tu t'es pas raté... » Je constate en évaluant l'étendue des dégâts du regard. Je grimace un peu. Il s'est bien bien râpé la peau en quand-même. Mes doigts s'égarent sur la peau autour de la blessure. Je l'effleure histoire de voir jusqu’où s'étendent les éraflures. Je dessine leurs contours avec précaution et douceur pour ne pas lui faire encore plus mal. « T'en as de la pommade au moins ? » Ouais j'ai pas dit non. C'est un ami qui souffre, je vais pas le laisser crever avec sa douleur dans son coin. Ce serait tellement méchant et négligeant. Surtout que je me sens un peu responsable quand-même. Après tout c'est vers moi qu'il courait quand il est tombé. S'il m'avait pas rejoint il serait peut-être encore debout et fringant ce boulet. Mes doigts se détachent lentement de sa peau et je rougis un peu alors qu'il remet son haut en place. Mais qu'est-ce qui lui prend de dire des trucs comme ça sérieux ? C'est trop pas son genre. Ça a vraiment du lui retourner le cerveau de se manger le sol. Je ris pour chasser ma gêne et passe une main dans mes cheveux. Ouais c'est une attitude clichée quand on se sent mal à l'aise, et alors ? « Jolie ou pas..., ça ne change rien au fait que t'aurais vraiment pu te faire super mal...Je suis quand-même contente que tu sois en vie. » Je lui souris. C'est vrai que j'aurais été hyper mal s'il s'était blessé gravement. Je survis comment après moi sans mon binôme de conneries ? Mon shot de bonne humeur quotidien ? Bah je survis pas surement. Tiens j'y avais jamais pensé à ça pour le coup, à la vie sans Hakkun maintenant que je me suis vraiment beaucoup attachée à lui. C'est vrai que je l'ai si souvent envoyé bouler auparavant et maintenant il est devenu si essentiel à ma vie. Comme quoi, les surprises font partie du lot quotidien de l'existence humaine hein. Ah bah voilà, il est debout cet enfant ! Je me redresse aussi d'un coup et me saisis du caddie qu'il fait glisser vers moi. Que les choses sérieuses commencent n'est-ce pas ? Je m'appuie sur mon nouveau véhicule pour en tester un peu la résistance. « Allez, quand faut se lancer ! » Mais je m'arrête au dernier moment, me tournant vers lui. « Non, wait ! J'ai une idée ! On rajoute un gage au perdant. » Je lui fais un clin d’œil un brin mesquin et tirant la langue. Une vraie gosse. Je suppose qu'on s'est bien trouvé.
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Re: let's have fun at the supermarket (ft. haewon) | Sam 17 Oct - 23:00 Citer EditerSupprimer
Offusqué, je glisse de grands yeux ronds sur Haewon. Une nuit passée affalés sur mon lit, à manger des chips ? C’est tout ce qui ça lui inspire ? J’ai bien envie de lui rétorquer que j’ai un gros Curly à grignoter dans mon pantalon mais je préfère éviter de passer pour un gros lourd. Et puis c’était le genre de réplique qui allait me valoir un gros rire bien gras de sa part et qui me vexerait après, pour sûr. Mais ma mine boudeuse s’efface rapidement quand je sens ses doigts froids s’attarder sur ma peau. Je réprime rapidement un frisson et tourne la tête sur le côté, déglutissant bruyamment, observant sans vraiment les voir les gens à l’intérieur du combini. Hochant hâtivement la tête en guise de réponse à sa question, j'en profite pour me remettre les idées en place, comme si de rien n'était.
« Un gage au perdant ? Ça c'est une sacré bonne idée ma chère Haewon... Je sais pas encore ce que je vais bien pouvoir te donner mais crois moi, tu vas te mordre les doigts d'avoir eu cette idée ! » Un petit clin d'œil, un sourire en coin et, prenant appui sur mon caddie en attendant, j'attends quelques brèves secondes qu'elle ai le temps de se préparer à prendre la dérouillée de sa vie. Puis, levant une main où trois doigts étaient dressés, je les baisse un à un, calmement, lentement, avant de donner la première impulsion à mon caddie. Sans jeter un œil sur mon adversaire, je cours comme un dératé, la langue limite pendante sur le côté comme un chien, puis avec un petit bond je saute à l'intérieur du caddie, criant comme un gamin, riant à gorge déployée. Technique pas très pratique dans les virages mais heureusement le chemin était presque en ligne droite. Et bien que l'issue de ce défi soit évidente et en ma faveur, quelque chose me dérange. Soit Haewon est une brêle totale pour courir avec un caddie, soit elle fait exprès de perdre. Si elle pensait que je n'allais pas m'en rendre compte... C'est assez vexant, dans un sens, que je passe pour un idiot à ses yeux. Mon cerveau est bien plus développé que celui de cette nouille pas cuite de Chungsu. Mais bon. Une victoire, c'est une victoire. Si j'étais perdu dans mes pensées, mon caddie, lui, ne s'était pas arrêté. Alors qu'il arrive à la fin de sa course et que je me vois dans l'impossibilité de freiner, assis en son sein et les bras ballants sur les parois, je remercie le ciel pour avoir construit un trottoir le long du parking. Avec un choc plutôt violent qui manque de renverser mon chariot, les roues foncent dans la bordure en béton. Debout dans mon caddie, les poings sur les hanches, j'observe ma noona traîner la pâte et venir se garer à mes côtés. Sans trop savoir comment, j'arrive à sauter hors de mon bolide sans me viander et je la fixe, un grand sourire aux lèvres. « Bah alors ma cocotte ? Je t'avais dis que tu regretterais ton idée de gage non ? » Tout fier de moi, je me mets à courir en cercle autour d'elle en poussant de petits cris de joie puis, je m'arrête soudain, le visage sérieux. « Prête pour ton gage ? Bien. Alors ferme les yeux. Tu pourras les rouvrir quand je te le dirais, et pas avant. » C'était le moment. Le moment de faire quelque chose de terriblement idiot. Sûrement la chose la plus bête et irréfléchie que j'avais jamais faite jusqu'à présent. Immobile devant Haewon, une étrange sensation commence à m'envahir. Et je sais que, si je ne fais rien rapidement, maintenant, jamais je n'aurai le courage de le retenter un jour. Alors je prends son visage dans mes mains, laisse mon regard glisser sur ses pupilles closes et, lentement, pose mes lèvres sur les siennes. Et ce n'est pas le genre de baiser que l'on ferait à une amie pour rire, non... Mais celui que l'on donnerait à la femme qu'on aime.
Offusqué, je glisse de grands yeux ronds sur Haewon. Une nuit passée affalés sur mon lit, à manger des chips ? C’est tout ce qui ça lui inspire ? J’ai bien envie de lui rétorquer que j’ai un gros Curly à grignoter dans mon pantalon mais je préfère éviter de passer pour un gros lourd. Et puis c’était le genre de réplique qui allait me valoir un gros rire bien gras de sa part et qui me vexerait après, pour sûr. Mais ma mine boudeuse s’efface rapidement quand je sens ses doigts froids s’attarder sur ma peau. Je réprime rapidement un frisson et tourne la tête sur le côté, déglutissant bruyamment, observant sans vraiment les voir les gens à l’intérieur du combini. Hochant hâtivement la tête en guise de réponse à sa question, j'en profite pour me remettre les idées en place, comme si de rien n'était.
« Un gage au perdant ? Ça c'est une sacré bonne idée ma chère Haewon... Je sais pas encore ce que je vais bien pouvoir te donner mais crois moi, tu vas te mordre les doigts d'avoir eu cette idée ! » Un petit clin d'œil, un sourire en coin et, prenant appui sur mon caddie en attendant, j'attends quelques brèves secondes qu'elle ai le temps de se préparer à prendre la dérouillée de sa vie. Puis, levant une main où trois doigts étaient dressés, je les baisse un à un, calmement, lentement, avant de donner la première impulsion à mon caddie. Sans jeter un œil sur mon adversaire, je cours comme un dératé, la langue limite pendante sur le côté comme un chien, puis avec un petit bond je saute à l'intérieur du caddie, criant comme un gamin, riant à gorge déployée. Technique pas très pratique dans les virages mais heureusement le chemin était presque en ligne droite. Et bien que l'issue de ce défi soit évidente et en ma faveur, quelque chose me dérange. Soit Haewon est une brêle totale pour courir avec un caddie, soit elle fait exprès de perdre. Si elle pensait que je n'allais pas m'en rendre compte... C'est assez vexant, dans un sens, que je passe pour un idiot à ses yeux. Mon cerveau est bien plus développé que celui de cette nouille pas cuite de Chungsu. Mais bon. Une victoire, c'est une victoire. Si j'étais perdu dans mes pensées, mon caddie, lui, ne s'était pas arrêté. Alors qu'il arrive à la fin de sa course et que je me vois dans l'impossibilité de freiner, assis en son sein et les bras ballants sur les parois, je remercie le ciel pour avoir construit un trottoir le long du parking. Avec un choc plutôt violent qui manque de renverser mon chariot, les roues foncent dans la bordure en béton. Debout dans mon caddie, les poings sur les hanches, j'observe ma noona traîner la pâte et venir se garer à mes côtés. Sans trop savoir comment, j'arrive à sauter hors de mon bolide sans me viander et je la fixe, un grand sourire aux lèvres. « Bah alors ma cocotte ? Je t'avais dis que tu regretterais ton idée de gage non ? » Tout fier de moi, je me mets à courir en cercle autour d'elle en poussant de petits cris de joie puis, je m'arrête soudain, le visage sérieux. « Prête pour ton gage ? Bien. Alors ferme les yeux. Tu pourras les rouvrir quand je te le dirais, et pas avant. » C'était le moment. Le moment de faire quelque chose de terriblement idiot. Sûrement la chose la plus bête et irréfléchie que j'avais jamais faite jusqu'à présent. Immobile devant Haewon, une étrange sensation commence à m'envahir. Et je sais que, si je ne fais rien rapidement, maintenant, jamais je n'aurai le courage de le retenter un jour. Alors je prends son visage dans mes mains, laisse mon regard glisser sur ses pupilles closes et, lentement, pose mes lèvres sur les siennes. Et ce n'est pas le genre de baiser que l'on ferait à une amie pour rire, non... Mais celui que l'on donnerait à la femme qu'on aime.
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Re: let's have fun at the supermarket (ft. haewon) | Dim 18 Oct - 1:26 Citer EditerSupprimer
Un léger sourire vient grignoter mon visage lorsque je le vois détourner la tête alors que mes doigts parcourent les contours de sa blessure pour être sûre que ce n'est pas grave. Consciencieuse, je le suis toujours quand il s'agit des personnes auxquelles je tiens. Et encore plus depuis quelques années. Une fois ma main de nouveau loin de lui, j'en profite pour l'observer en silence, toujours plongée dans mes réflexions. L'une d'entre elles retient mon attention plus que les autres. Je me dis que si j'ai envie que rien ne lui arrive c'est aussi parce que c'est Hakkun tout simplement. Une pensée fugace comme ça mais qui en me traversant me laisse une impression étrange. Parce que je n'avais jamais pensé à ça avant. Il a souvent été le mec qui me faisait clairement chier et là tout de suite je me rends compte de l'importance qu'il a pour moi désormais. Je lui ai donné ma confiance, mon amitié, mes rires. Je lui ai offert tout ça comme on offre un cadeau lorsqu'il a réussi à me faire sourire pour la toute première fois ; et je ne regrette rien.
Je pense encore à ça lorsque je me mets en position avec mon caddie, ce qui entraîne mon retard dans la course dès le départ. Je lui lance à la volée un « M'en mordre les doigts, moi ? T'as cru babe, mais jamais de la vie. T'as intérêt à rouler très très vite je te jure parce que tu vas vraiment prendre cher sinon ! » Tu parles, j'ai l'impression que je suis super loin derrière. Il a déjà sauté dans son caddie et s'est élancé tel une fusée. Moi je monte à peine dans le mien. Puis de toute façon je décide de ne pas spécialement accélérer. Le pauvre s'est déjà méchamment vautré alors ce n'est pas trop grave après tout si je le laisse gagner, si ? Il ne s'en apercevra sûrement pas. Enfin j'espère. Bon le truc qui me perturbe un peu (beaucoup) plus c'est cette histoire de gage. Non parce que ça me semblait être la meilleure idée du siècle quand je m'étais mise en tête de tout faire pour gagner mais maintenant j'ai de gros doutes. On a l'esprit aussi tordu l'un que l'autre alors je peux m'attendre à tout. A absolument tout. Du coup je flippe carrément, à la traîne dans mon super caddie. Je le vois s'approcher de ce qui nous sert de ligne d'arrivée. Je ne suis plus aussi loin de lui que tout à l'heure mais je fais quand-même bien gaffe à rester derrière. Tant pis, on va dire que je suis prête à payer le prix de ma gentillesse. Les battements de mon cœur s'accélèrent un peu quand son véhicule s'approche rapidement du trottoir. J'ai pas envie qu'il se renverse et qu'il se casse la gueule une deuxième fois. Les running gags c'est pas mon truc. Puis j'ai pas envie de jouer deux fois plus les infirmières les gars ! Bon ok, peut-être que je m'inquiète un peu. Un tout petit peu. Mais ça va de toute façon puisqu'il s'en sort indemne. J'arrive quelques secondes plus-tard, bien plus lentement pour éviter de me retrouver parterre. Je ne suis pas aussi suicidaire qu'Hakkun hein. Je saute le plus gracieusement possible -c'est à dire pas vraiment- hors de mon truc pour lui faire face. Je soupire bruyamment. « Ouais voilà c'est ça allez, jubile bien. » Je ris. Ouais, cette situation me fait plus rire qu'autre chose. On est vraiment des enfants lorsqu'on est tous les deux mais ça fait tellement de bien. C'est tellement salvateur de sortir des soucis pour vivre comme ça, avec insouciance. Ouais, sa compagnie me fait vraiment du bien. Il me fait du bien. Il fait partie de ceux qui m'ont réappris à sourire. Il est de ceux pour qui je ne voudrais jamais cesser de sourire. Mais bon, j'ai peur du gage quand-même. Au moins un peu. « Tsss. Non je suis pas prête. » Je ris nerveusement. Moi et mes idées à la con, franchement. « Mais vas-y balance, qu'on en finisse. » Et là il me demande de fermer les yeux alors je flippe mille fois plus. Non sérieux il va faire quoi ? J'ai horreur de ne pas savoir ce qu'il se passe, et d'être dans le noir sans repères...J'espère que ça ne va pas durer trop longtemps. Il est ou déjà ? Génial, je suis perdue.
Mes paupières sont toujours closes mais désormais je sais ou se trouve Hakkun. Je sens ses mains doucement posées contre mon visage. J'ai l'impression que tous les millimètres de peau qui sont en contact avec ses doigts se sont doucement réchauffés. Je crois que je rougis. Et la sensation que je ressens est très étrange, mais pourtant pas désagréable. C'est juste que je ne l'ai pas expérimenté depuis longtemps. Voir même depuis trop longtemps. Alors c'est surprenant. Et ça le devient encore plus lorsque ses lèvres se posent délicatement sur les miennes. Je retiens ma respiration quelques minutes, le temps d'essayer de comprendre ce qu'il se passe. Mais...oh, wow, je. Je m'attendais à absolument tout. Mais pas à ça. Vraiment pas. Je n'ouvre pas les yeux. Je ne bouge pas d'un centimètre. Je ne réalise qu'à moitié. J'ai l'impression que tout se passe si lentement alors que dans ma tête tout va à toute vitesse. Les lèvres d'Hakkun contre les miennes...et ce qui ressemble à des papillons dans mon ventre. Malgré son toucher mes repères semblent disparaître de nouveau. Mais ce n'est plus aussi désagréable que lorsque j'ai fermé les yeux il y a quelques secondes dans l'air froid de la nuit. D'ailleurs cet air je ne le ressens même plus. J'ai l'impression de bien mieux prendre conscience de tout ce qui m'entoure, c'est étrange. Alors dans un élan de courage, de liberté, dans une certaine frénésie, j'appuie un peu plus mes lèvres contre les siennes. Ce baiser a toute la saveur d'un vrai premier baiser. Parce qu'il est innocent mais à la fois léger et tendre. Et je réalise tout doucement qu'on ne donne pas ce genre de baiser à n'importe qui. Sans être un baiser d'amants ce n'est pas non plus un baiser d'amis. Ça ressemble étrangement à la première étreinte de deux amoureux qui se découvrent, qui réalisent que les sentiments ont toujours été là dans un coin, bien enfouis. Je suis complètement perdue. Mais je passe spontanément une main dans ses cheveux pour qu'on ne rompe pas l'étreinte tout de suite. Pour l'attirer un tout petit peu plus près de moi alors que nos lèvres ne se quittent pas. Je ne sais pas à quoi on joue mais c'est loin d'être ce qu'on appelle un « gage » pour moi. Un gage ça doit plutôt être déplaisant. Je m'éloigne finalement doucement de lui, souriante et rougissante une main toujours perdue dans ses cheveux et caresse distraitement des des mèches éparses. Une main perdue, tout comme moi. Je murmure dans la nuit presque noire. « Dis, c'était quoi ça ? » Pourquoi c'était si doux, si différent de tout ? Pourquoi maintenant ? Pourquoi nous ? Pourtant j'ai envie de sourire encore et encore. Et mes yeux détaillent périodiquement ses lèvres. Parce que je n'arrive pas à y croire complètement. C'était si réel mais tellement soudain.
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Re: let's have fun at the supermarket (ft. haewon) | Sam 7 Nov - 14:34 Citer EditerSupprimer
Alors que je réalise enfin ce que je viens de faire, c’est comme si le sol se dérobait sous mes pieds. Et peut-être que ce n’est pas qu’une impression, peut-être suis-je vraiment en train de tomber dans un trou, peut-être suis-je réellement en train de mourir. Sinon, pourquoi tous les moments les plus importants de ma vie se mettraient-ils à défiler ainsi sous mes paupières ? Les membres crispés, l’esprit vidé de tout, j’essaye de me focaliser sur les battements de mon cœur et sur ma respiration pour ne pas perdre tous mes moyens. A tout instant je m’attends à ce qu’elle me repousse et me gifle, à ce qu’elle me juge, à ce qu’elle me déteste. Mais je ne suis pas prêt à affronter les conséquences de mes actes. Pas par regret, mais par peur. Peur qu’à cause de ce baiser, elle ne veuille plus me voir. Peur qu’à cause d’une impulsion, notre amitié en pâtisse. Et pourtant il fallait bien que j’assume, j’étais le seul en faute. Mais elle me prend par surprise. Tout à coup, la pression de nos lèvres se fait plus insistante. Je sens mon cœur battre à tout rompre dans ma poitrine et, un bourdonnement étrange dans les oreilles, mes mains lâchent son visage pour glisser le long de sa taille et la serrer un peu plus près contre moi. Notre étreinte est de plus en plus étroite mais toutes les bonnes choses ont une fin. Presque à bout de souffle, je plonge un regard d’enfant perdu dans celui de Haewon. Qu’est-ce que c’était ? Qu’est-ce qu’on venait de faire ? Fronçant légèrement les sourcils, je tente de reprendre mes esprits et de trouver une réponse adéquate, si jamais une telle réponse existe. Perplexe, je passe ma langue sur mes lèvres, tiraillé entre l’envie de m’emparer de nouveau de sa bouche et entre celle de la lâcher et partir en courant, loin, très loin. « Je. Euh. Bah… » Déglutissant avec peine, je laisse retomber mes mains le long de mon corps et fais un pas en arrière tout en passant une main dans mes cheveux. Un frisson me parcoure, j’ai encore l’impression de sentir ses doigts contre ma nuque. Prenant une grande inspiration, je pose un regard que moi-même je ne pourrais définir sur Haewon. Je suis déjà allé trop loin avec ce baiser, alors autant continuer dans cette direction. Ma poitrine me fait mal, mes mains sont moites. Ma lèvre inférieure tremble imperceptiblement puis, d’un coup d’un seul, je lâche la bombe. « Je t’aime, Haewon. » Et c'est comme si j'étais libéré d'un poids, un poids auquel je m'étais habitué au cours des dernières semaines. Immobile, j'attends qu'elle se moque de moi, j'attends qu'elle me dise que jamais rien ne se passera entre nous, que je ne suis qu'un ami et que cela ne changera jamais. Mais c'est trop pour moi, le silence m'oppresse. Je lâche alors un petit rire gêné, et je me retourne rapidement pour me diriger vers le combini, comme si rien ne c'était passé. « Ah... ah. Je t'ai bien eu hein ? Je suis sûr que tu as tout gobé... Mais t'inquiètes pas, c'est pas vrai. » Les mots étaient comme restés coincés dans ma gorge. J'aurai aimé être convaincant mais mon talent de comédien était encore à parfaire... Il était maintenant évident que je l'aimais trop pour lui mentir.
Alors que je réalise enfin ce que je viens de faire, c’est comme si le sol se dérobait sous mes pieds. Et peut-être que ce n’est pas qu’une impression, peut-être suis-je vraiment en train de tomber dans un trou, peut-être suis-je réellement en train de mourir. Sinon, pourquoi tous les moments les plus importants de ma vie se mettraient-ils à défiler ainsi sous mes paupières ? Les membres crispés, l’esprit vidé de tout, j’essaye de me focaliser sur les battements de mon cœur et sur ma respiration pour ne pas perdre tous mes moyens. A tout instant je m’attends à ce qu’elle me repousse et me gifle, à ce qu’elle me juge, à ce qu’elle me déteste. Mais je ne suis pas prêt à affronter les conséquences de mes actes. Pas par regret, mais par peur. Peur qu’à cause de ce baiser, elle ne veuille plus me voir. Peur qu’à cause d’une impulsion, notre amitié en pâtisse. Et pourtant il fallait bien que j’assume, j’étais le seul en faute. Mais elle me prend par surprise. Tout à coup, la pression de nos lèvres se fait plus insistante. Je sens mon cœur battre à tout rompre dans ma poitrine et, un bourdonnement étrange dans les oreilles, mes mains lâchent son visage pour glisser le long de sa taille et la serrer un peu plus près contre moi. Notre étreinte est de plus en plus étroite mais toutes les bonnes choses ont une fin. Presque à bout de souffle, je plonge un regard d’enfant perdu dans celui de Haewon. Qu’est-ce que c’était ? Qu’est-ce qu’on venait de faire ? Fronçant légèrement les sourcils, je tente de reprendre mes esprits et de trouver une réponse adéquate, si jamais une telle réponse existe. Perplexe, je passe ma langue sur mes lèvres, tiraillé entre l’envie de m’emparer de nouveau de sa bouche et entre celle de la lâcher et partir en courant, loin, très loin. « Je. Euh. Bah… » Déglutissant avec peine, je laisse retomber mes mains le long de mon corps et fais un pas en arrière tout en passant une main dans mes cheveux. Un frisson me parcoure, j’ai encore l’impression de sentir ses doigts contre ma nuque. Prenant une grande inspiration, je pose un regard que moi-même je ne pourrais définir sur Haewon. Je suis déjà allé trop loin avec ce baiser, alors autant continuer dans cette direction. Ma poitrine me fait mal, mes mains sont moites. Ma lèvre inférieure tremble imperceptiblement puis, d’un coup d’un seul, je lâche la bombe. « Je t’aime, Haewon. » Et c'est comme si j'étais libéré d'un poids, un poids auquel je m'étais habitué au cours des dernières semaines. Immobile, j'attends qu'elle se moque de moi, j'attends qu'elle me dise que jamais rien ne se passera entre nous, que je ne suis qu'un ami et que cela ne changera jamais. Mais c'est trop pour moi, le silence m'oppresse. Je lâche alors un petit rire gêné, et je me retourne rapidement pour me diriger vers le combini, comme si rien ne c'était passé. « Ah... ah. Je t'ai bien eu hein ? Je suis sûr que tu as tout gobé... Mais t'inquiètes pas, c'est pas vrai. » Les mots étaient comme restés coincés dans ma gorge. J'aurai aimé être convaincant mais mon talent de comédien était encore à parfaire... Il était maintenant évident que je l'aimais trop pour lui mentir.
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Re: let's have fun at the supermarket (ft. haewon) | Sam 7 Nov - 21:44 Citer EditerSupprimer
J'ai l'impression que mon corps tout entier s'est arrêté de fonctionner. Le cœur ne fait plus son boulot correctement, pas plus que les artères, les poumons ou même les articulations. La situation est tout bonnement irréaliste. Tout a basculé si rapidement que je n'ai rien vu venir. C'est comme se prendre un mur. Enfin non, c'est pas vraiment comparable parce que là ce n'est pas de la douleur mais...C'est quoi déjà cette sensation ? Je suis sûre qu'il y a des années j'arrivais facilement à mettre des mots là-dessus. Sur ces papillons qui tapent le sprint de leur vie dans mon ventre, sur mon cœur qui a visiblement calé ses battements sur la vitesse du métro de Séoul, sur mes jambes qui chancellent presque car devenues aussi solides que du coton. Mais les mots ne me viennent pas. Mon esprit reste vide d'idées pendant tout le temps que dure ce baiser. Il n'y a que les sensations, et elles sont des milliers, comme décuplées encore et encore à chaque seconde qui passe. Comment ça s'appelle quand on oublie le monde entier parce qu'un seul être vient tout embraser de sa simple présence ? J'ai la gorge sèche et même la tête qui tourne un peu. Mais ce n'est pas douloureux. C'est même assez grisant. Je me sens tourbillonner de l'intérieur. Au moins c'est déjà ça, je suis sûre et certaine de ressentir de la joie. Est-ce que c'est bizarre de penser que je pourrais rester comme ça pour l'éternité ? Est-ce que c'est pas un peu niais au point d'être ridicule ? Je crois bien que j'en ai rien à faire. Je suis bien. Il y a ses mains qui glissent jusqu'à ma taille et me rapprochent encore un peu plus de lui. Mes doigts continuent de se perdre contre sa nuque et dans ses cheveux. Là tout de suite j'ai l'impression que tout est à sa place. J'ai l'impression d'être entière pour la première fois depuis très longtemps. Quand nous nous séparons parce qu'à bout de souffle l'une de mes mains descend chercher l'une des siennes pour entrelacer nos doigts doucement. Je ne sais pas ce que je fais. Je n'ai aucune idée d'à quoi rime ce qu'on vient de faire. Jusqu'à ces sept lettres qui me font l'effet d'une décharge électrique. Du genre si violente que sur le coup je n'arrive même pas à savoir ce que j'en pense. Je suis complètement déboussolée et là ce n'est plus un mur que je me prends mais un immeuble entier. Il a dit "je t'aime". Puis mon prénom. Je ne comprends pas. Les liens logiques refusent de se faire dans ma tête. Qui aime une dépressive lunatique qui jusqu’il y a encore quelques mois avait oublié comment sourire ? Qui s'attache à ce point aux causes quasi perdues ? Un faible sourire éclaire mes lèvres mais j'ai la vague impression que mon expression est plus dubitative que je ne le voudrais. Pourtant je n'ai pas lâché sa main. Je m'y accroche comme le naufragé à sa planche de bois au beau milieu d'une tempête. Ou bien peut-être bien que c'est moi la tempête. Née pour semer la discorde et tout d'un coup perturbé par un rayon de soleil si brillant qu'il parvient à éclaircir l'ombre menaçante des nuages. Est-ce que je viens juste de comparer Hakkun au soleil ? Je ne sais même pas ce que je suis supposée répondre en plus de ça. J'ai l'impression d'être devenue muette. « Je... » Balbutiement de gamine que son amoureux a prise au dépourvu à la récréation en lui disant les mêmes petits mots. Mais l'impact n'est pas du tout le même. Puis le voilà qui rit, qui se retourne et qui s'éloigne. J'ai l'impression de regarder impuissante de l'eau qui me coule entre les doigts. L'impression est la même, mais l'amertume que je ressens en dit bien plus que mon silence ou mes pensées indistinctes. Quelle conne. Et puis il raconte des conneries. Je sais bien qu'il dit des conneries, j'en suis sûre. Je veux que ce soit le cas. Je veux que ça ne compte pas pour du beurre. Même si j'ai rien dit je suis sérieuse maintenant. Je ne joue plus, je ne ris plus. Je reste juste là, à le regarder s'éloigner. « Moi aussi. » Je murmure simplement. Je sais bien qu'il ne peut pas m'entendre vu la distance qu'il a déjà parcouru. J'ai presque envie de pleurer. Je me jetterais même des cailloux si je pouvais. J'ai tout oublié des sentiments, c'est pas de ma faute. Ça fait trop mal à chaque fois que j'ouvre mon cœur. Je suis sûre que de toute façon il est barré partout d'énormes cicatrices. Je reste un moment immobile à m'insulter mentalement. Puis je finis par soupirer et me mettre à courir jusqu'à arriver à la hauteur de Hakkun. Je l'attrape par le poignet et le tourne doucement vers moi. « Tu mens très mal tu le sais ça ? » Un petit sourire fleurit sur mes lèvres. Évidemment que sa petite tirade d'excuses n'était pas crédible du tout. « Je suis désolée, tu dois vraiment croire que je suis un mur ou un truc du genre mais...Je sais pas aimer. Je veux dire...je sais plus. Ouais c'est très con, ça je sais. » C'était il y a longtemps, les sentiments. « Mais ce baiser c'était pas rien. Je le sais. C'était différent de pleins de choses que j'ai vécu avant. » Je me suis sentie vivante. Tellement que j'ai envie de recommencer, encore et encore jusqu'à ce qu'on soit essoufflé, jusqu'à ce que la terre tourne si vite autour de nous qu'on perde pied pour de vrai. Ma main retrouve instantanément la sienne. « Je suis désolée d'être aussi compliquée Hakkun. » Et je me mets sur la pointe des pieds pour déposer un nouveau petit baiser sur les lèvres. Ça veut dire excuse-moi, ça veut dire oublions que la vie est compliquée ensemble, ça veut dire aime-moi surtout, je crois.
If people were rain, he was drizzle and I was a hurricane.
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