❝ video games destroyed my life, but I still have two left. ❞ KWANG HO
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❝ video games destroyed my life, but I still have two left. ❞ KWANG HO | Ven 25 Sep - 10:47 Citer EditerSupprimer
❝ video games destroyed my life, but I still have two left. ❞ eliott & kwangho _ Putain de merde... Les mots, à peine murmurés, résonnèrent pourtant dans le silence de la pièce. Eliott se mordit la lèvre, fixant son écran d'un œil sombre, alors que celui-ci restait bloqué sur l'inscription RÉSEAU INTROUVABLE. _ Fait chier ! rajouta-t-il, furibond, avant de se lever pour faire les cent pas dans sa chambre. Internet avait planté, et lui, il était au bord de la crise de nerfs. Pourquoi est-ce que ce genre de choses survenait-il toujours au pire moment ? Il tenta une nouvelle fois, presque désespérément, de se connecter à son compte Skype, en vain. Tout d'un coup, à présent que son ordinateur n'était plus en état de lui tenir compagnie, l'obscurité ambiante en devenait angoissante ; sa solitude l'oppresseur et lui retournait l'estomac, lui donnait la nausée. Il savait qu'il était accro, mais à ce point-là... Précipitamment, il se dirigea vers son lit, attrapant un débardeur au hasard et un jeans ; ainsi que de quoi recharger son pc, faisant au passage tomber des affaires qui dégringolèrent avec un bruit sourd. Il n'y prêta pas vraiment attention, et sortit rapidement de sa chambre après avoir saisi tout ce dont il avait besoin. Il choisit un café pas trop loin de chez lui, avec le wifi gratuit et sans code de sécurité. De toute manière, même s'il avait dû payer, ce n'était pas une petite somme d'argent ridicule qui le dissuaderait de quoi que ce soit. Il s'assit à une place libre tout au fond, sa capuche rabattue, sans prêter attention au jeune homme qui se trouvait déjà à cette table. Il ne manqua pas, d'ailleurs, de le servir d'un mauvais regard qui signifiait clairement me fais pas chier, je me mets là et c'est tout. Sans attendre, il ralluma son ordinateur, lâchant un soupir de soulagement lorsque le chargement de la page web se remit en marche. Après s'être reconnecté sur le serveur de son jeu en ligne du moment, il envoya un message à Kwang Ho, son cyberfriend le plus fidèle, assurément. Ils s'étaient rencontrés sur un MMORPG des années auparavant et étaient restés en contact, bien qu'ils ne se soient jamais vus en vrai. ❝ hey, désolé de m'être déco. Internet avait planté, du coup j'ai dû me déplacer dans un café, urgh. ❞ |
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Re: ❝ video games destroyed my life, but I still have two left. ❞ KWANG HO | Sam 26 Sep - 1:53 Citer EditerSupprimer
You do shit, babe.
La journée avait été éprouvante. La matinée, du moins. Balafres datant d’une semaine, imprimées dans la peau par faute d’inattention, la douleur, cuisante, se réveillait par frappantes secousses, mordant ma chair sans que je ne puisse rien y faire pour m'y soustraire. Dérangeantes et brutales. Je ne crois pas au mauvais œil, encore moins au Karma mais force est de croire que le destin ne me portait pas dans son cœur, si bien que, serrant les dents, j’tentais tant bien que mal, de faire abstraction de ceci en espérant que le déni saura effacer l’existant, jusqu’à annihilation. Et je l’espère de cette manière, la plus totale.
La matinée fut longue. Trop. Les cours, c’est déjà une torture mais la théorie et philosophie dans le droit, c’est à peine si je n’avais pas pensé à m’frapper la tête contre un mur, d’autant plus lorsque de récentes cicatrices de balles prises, crient de mécontentement, furieuses de tomber dans le néant, l’oubli.
Fallait que je prenne l’air. Que je fasse prendre l’air à ces putains de blessures de merde, histoire de pas m’en prendre à un des élèves, faute de pas pouvoir cogner sur un des bâtards qui m’servait d’ennemis. MacBook soigneusement rangé dans sa pochette (on dit que j’ai le don de dépenser mon argent connement), c’est d’un pas presque bancal que je me dirige vers un café, poussant la porte d’entrée avant de m’assoir à une des tables. La même que d’habitude. Eliott sera p’têtre là.
-Et j’ai un d’ses putain de mal de dos, sérieux !
Adossé contre le dossier du siège, pas assez cependant afin de pas aggraver mon cas, ça faisait des heures que je discutais avec un cyberpote. Le deuxième de ma liste. La première étant devenue une de mes conquêtes réelles –et faut dire qu’elle était sacrément bonne à regarder-, j’avais jamais vraiment pensé à l’avenir de ma relation avec l’autre pignouf.
-Surtout que j’crois que j’ai oublié de changer mon pansement du coup, j’suis dans la merde T.T
*Déconnection de Eliott*
What ?! D’où il se déconnecte quand j’lui parle ?
*Eliott est hors connexion*
-Wesh mec, t’fais quoi srx ?
*Eliott est hors connexion*
-Putain, t’es ou ?
*Eliott est hors connexion*
-Wesh !
*Eliott est hors connexion*
-C’pas drôle !
*Eliott est hors connexion*
-Mec, j’suis au bout d’ma vie , là !
*Eliott est hors connexion*
Tch. Lâchant de vue le site duquel, je pouvais parler à mon pote pour passer sur quelques pages pornos, je me délectais de la vue de ces femmes plus ou moins à poils. Passant ma langue sur le pourtour de mes lèvres, je matais sans vergogne jusqu’à ce qu’un sale gosse ne vienne à ma table, me rendais un regard aussi noir que je venais de lui lancer. P’tit con. Un grognement étouffé sort de ma gorge avant que mes yeux ne se reposent sur l’écran. Mieux vaut pour lui que je l’ignore sinon ça va se finir comme ce jour-là dans l’entrepôt avec l’ancien chef de Yibo, dans l’sang.
-❝ hey, désolé de m'être déco. Internet avait planté, du coup j'ai dû me déplacer dans un café, urgh. ❞ »
Je souris, désabusé.
« Et t’as sauté dans le premier café sur ta route pour continuer à me parler ? Comme c’est mignon. ».
Je devrais être grossier, désagréable, comme le salopard que je devrais être. Que je me devais d’être. Pourtant, quedal. En sa présence, sur le web, depuis toutes ces années, depuis que l’on se connaissait, j’étais gentil, de bon conseils, presque normal. Pas normal, en somme. Tu m'fais chier.
« Au fait, j’ai commencé un nouveau drama, il pourrait te plaire. Mais, j’ai oublié son nom enfaite….>.< »
La matinée fut longue. Trop. Les cours, c’est déjà une torture mais la théorie et philosophie dans le droit, c’est à peine si je n’avais pas pensé à m’frapper la tête contre un mur, d’autant plus lorsque de récentes cicatrices de balles prises, crient de mécontentement, furieuses de tomber dans le néant, l’oubli.
Fallait que je prenne l’air. Que je fasse prendre l’air à ces putains de blessures de merde, histoire de pas m’en prendre à un des élèves, faute de pas pouvoir cogner sur un des bâtards qui m’servait d’ennemis. MacBook soigneusement rangé dans sa pochette (on dit que j’ai le don de dépenser mon argent connement), c’est d’un pas presque bancal que je me dirige vers un café, poussant la porte d’entrée avant de m’assoir à une des tables. La même que d’habitude. Eliott sera p’têtre là.
Ϟ ○ Ϟ ○ Ϟ
-Et j’ai un d’ses putain de mal de dos, sérieux !
Adossé contre le dossier du siège, pas assez cependant afin de pas aggraver mon cas, ça faisait des heures que je discutais avec un cyberpote. Le deuxième de ma liste. La première étant devenue une de mes conquêtes réelles –et faut dire qu’elle était sacrément bonne à regarder-, j’avais jamais vraiment pensé à l’avenir de ma relation avec l’autre pignouf.
-Surtout que j’crois que j’ai oublié de changer mon pansement du coup, j’suis dans la merde T.T
*Déconnection de Eliott*
What ?! D’où il se déconnecte quand j’lui parle ?
*Eliott est hors connexion*
-Wesh mec, t’fais quoi srx ?
*Eliott est hors connexion*
-Putain, t’es ou ?
*Eliott est hors connexion*
-Wesh !
*Eliott est hors connexion*
-C’pas drôle !
*Eliott est hors connexion*
-Mec, j’suis au bout d’ma vie , là !
*Eliott est hors connexion*
Tch. Lâchant de vue le site duquel, je pouvais parler à mon pote pour passer sur quelques pages pornos, je me délectais de la vue de ces femmes plus ou moins à poils. Passant ma langue sur le pourtour de mes lèvres, je matais sans vergogne jusqu’à ce qu’un sale gosse ne vienne à ma table, me rendais un regard aussi noir que je venais de lui lancer. P’tit con. Un grognement étouffé sort de ma gorge avant que mes yeux ne se reposent sur l’écran. Mieux vaut pour lui que je l’ignore sinon ça va se finir comme ce jour-là dans l’entrepôt avec l’ancien chef de Yibo, dans l’sang.
-❝ hey, désolé de m'être déco. Internet avait planté, du coup j'ai dû me déplacer dans un café, urgh. ❞ »
Je souris, désabusé.
« Et t’as sauté dans le premier café sur ta route pour continuer à me parler ? Comme c’est mignon. ».
Je devrais être grossier, désagréable, comme le salopard que je devrais être. Que je me devais d’être. Pourtant, quedal. En sa présence, sur le web, depuis toutes ces années, depuis que l’on se connaissait, j’étais gentil, de bon conseils, presque normal. Pas normal, en somme. Tu m'fais chier.
« Au fait, j’ai commencé un nouveau drama, il pourrait te plaire. Mais, j’ai oublié son nom enfaite….>.< »
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Re: ❝ video games destroyed my life, but I still have two left. ❞ KWANG HO | Mar 20 Oct - 21:07 Citer EditerSupprimer
❝ video games destroyed my life, but I still have two left. ❞ eliott & kwangho Eliott lâcha un soupir de soulagement lorsque son jeu en ligne se remit en marche après de longues minutes d'attente sans internet, tel un junkie qui reprendrait sa dose. Il enfila sa capuche, faisant bien sentir à l'autre assis à la même table qu'il ne bougerait pas, tenté de lui sortir un je t'emmerde sans aucune raison, juste pour l'effet anti-stress de pouvoir insulter quelqu'un, de façon totalement gratuite et injustifiée. Reportant son attention sur son écran, il fronça les sourcils en voyant la réponse de son cyber-friend. Il n'avait pas sauté dans le premier café juste pour lui parler, oh que non. Il avait juste tellement besoin de sa dose quotidienne de procrastination en ligne, alors qu'il savait très bien à quel point ça lui était nuisible. ❝ très drôle. ❞ envoya-t-il quelques secondes plus tard, après avoir pris le temps de rebrancher son casque. ❝ un mec assis juste à côté m'a tellement mal regardé oml, je sais pas ce qu'il me veut. ❞ Il se tortilla légèrement sur sa chaise, lâchant un soupir plus bruyant qu'il ne l'aurait souhaité. Les dernières nuits avaient été comme d'habitude, dénuées de tout sommeil. La plupart du temps, Eliott savait gérer son insomnie, répartissant des heures de sommeil incongrues dans la journée. Mais depuis qu'il s'était remis en contact avec le monde extérieur - les études, les jobs, les gens, tout ça - il avait du mal. Il se frotta les yeux, étouffant un bâillement discret. S'il ne prenait pas les mesures nécessaires, il allait tomber endormi devant son écran, et il ne comptait pas se le permettre, alors qu'il venait tout juste de s'installer dans un endroit béni : chauffé, avec internet. ❝ sinon tu penses pas qu'on devrait penser à se rencontrer toi et moi un de ces jours ? ❞ Il pianotait sur son clavier sans vraiment y penser. Il y avait déjà réfléchi, puisqu'il appréciait, enfin, au moins un minimum, son partenaire de MMORPG. Après tout, il avait fait sa rencontre lorsqu'il n'était qu'un adolescent enfermé dans son monde, qui ne sortait jamais de sa chambre, et qui venait de perdre sa mère, accessoirement. Il commanda un café, noir. HRP : je pense qu'avec ce qu'a dit Eliott sur "le mec assis à côté qui le regarde trop mal" va mettre la puce à l'oreille de Kwangho xD Désolé c'est court, nul, et je suis en retard. |
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Re: ❝ video games destroyed my life, but I still have two left. ❞ KWANG HO | Mer 28 Oct - 0:37 Citer EditerSupprimer
You do shit, babe.
Komainu. Lion en Japonais ; combien en ce monde pourraient me dire que ce nom me scie comme aucun autre ? De nombreuses personnes. Ô oui, Komainu. Mon pseudonyme d’internet ainsi que des jeux en lignes, en harmonie, indirectement, avec cette personnalité qui est la mienne. Qui aurait pu croire, me connaissant enfant, que je choisirais un nom signifiant un animal si brutal ? Tellement. Mais, pourtant, pas abandonné de tous sentiments, je le pense, malgré moi, pas entièrement. Et, chaque fois, lui ou certains autres, sans le savoir, me le crache au visage.
-Bawui, c’est drôle, chaaaaaton ! huhuh »
Un rire s’étire sur mes lèvres. Non pas, un de ceux douloureusement sarcastiques, ou dénué de lucidité ; seulement de la joie, nullement de folie. Et c’te putain d’euphorie m’arrache un gémissement. Ça n’faisait plus mal, j’avais oublié ses plaies. Rah, quelle plaie !
La rencontre ? C’était pas prévu. Pas du tout. Absolument pas. Certes, même en y ayant songé, jamais nous en avons parlé clairement, encore moins d’une aussi brutale façon. Pour ainsi, dire, faut croire que j’étais choqué et assez pour ne rien répondre l’espace de quelques minutes, trop longues pour lui, sans doute. J’y songe ; pourquoi pas, après tout. Ceci mais plus encore c’gars qui commence sérieusement à m’gonfler avec ses soupires et ses regards à deux balles. Oh connasse ! Tu crois qu’tu m’fais peur ? Tch.
-Nié ? Un mec à côté ? »
J’arque un sourcil, sans pour autant relever. « Qu’est-ce t’as face d’anchois, tu veux ma photo ? », lançais-je à l’autre con en face de moi, foutrement agacé par ses regards insistants envers ma royale personne. « Tch. Mal baisé », murmurais-je, davantage pour moi-même que pour lui.
-Idem. Il comm…. »
Non.
-Euuuuh, mec ? »
J’ai quand même pas la poisse à c’point ?
Grinçant des dents, je redresse mon visage à sa hauteur afin de chercher son regard. Quoi donc ? Rien, je n’s’avais pas. Une preuve, un indice. Frottant ma crinière noire avec énergie, c’est avec violence que j’me relève afin de me poster face à son écran « TOI ! Are you serious ? ». Refermant son ordinateur pour avoir toute son attention pour moi seul, je m’approche de lui, bien plus encore, avant de l’observer de bas en haut « J’vois qu’on prend ses aises avant d’me rencontrer, chaaaaaton !"
-Bawui, c’est drôle, chaaaaaton ! huhuh »
Un rire s’étire sur mes lèvres. Non pas, un de ceux douloureusement sarcastiques, ou dénué de lucidité ; seulement de la joie, nullement de folie. Et c’te putain d’euphorie m’arrache un gémissement. Ça n’faisait plus mal, j’avais oublié ses plaies. Rah, quelle plaie !
La rencontre ? C’était pas prévu. Pas du tout. Absolument pas. Certes, même en y ayant songé, jamais nous en avons parlé clairement, encore moins d’une aussi brutale façon. Pour ainsi, dire, faut croire que j’étais choqué et assez pour ne rien répondre l’espace de quelques minutes, trop longues pour lui, sans doute. J’y songe ; pourquoi pas, après tout. Ceci mais plus encore c’gars qui commence sérieusement à m’gonfler avec ses soupires et ses regards à deux balles. Oh connasse ! Tu crois qu’tu m’fais peur ? Tch.
-Nié ? Un mec à côté ? »
J’arque un sourcil, sans pour autant relever. « Qu’est-ce t’as face d’anchois, tu veux ma photo ? », lançais-je à l’autre con en face de moi, foutrement agacé par ses regards insistants envers ma royale personne. « Tch. Mal baisé », murmurais-je, davantage pour moi-même que pour lui.
-Idem. Il comm…. »
Non.
-Euuuuh, mec ? »
J’ai quand même pas la poisse à c’point ?
Grinçant des dents, je redresse mon visage à sa hauteur afin de chercher son regard. Quoi donc ? Rien, je n’s’avais pas. Une preuve, un indice. Frottant ma crinière noire avec énergie, c’est avec violence que j’me relève afin de me poster face à son écran « TOI ! Are you serious ? ». Refermant son ordinateur pour avoir toute son attention pour moi seul, je m’approche de lui, bien plus encore, avant de l’observer de bas en haut « J’vois qu’on prend ses aises avant d’me rencontrer, chaaaaaton !"
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