▬ KOVA & NORIKO ▬

free sandwichs if u take off ur panties. Deal?

J’avais déjà change d’appart. Oui, j’étais impulsive comme fille. Mais franchement, je me faisais suer toute seule avec mon chachat. Et puis pas d’eau chaude pendant 3 semaines à cause d’un ptn de chauffe-eau et une agence qui traine les pieds, faut pas déconner hein. Oui, j’étais rageuse comme fille. Donc j’avais pilé bagages et cherché un nouveau coin ou poser mes fesses. Toujours dans les coins de Yonsei ouesh. Parce que c’était cool. Parce que je préférai rester près de la fac. Parce que j’aurais plus la flemme de revenir de Séoul pour bosser qu’aller à la capitale pour faire la chouille. Logique, logique. Donc j’avais cherché un bien que je pourrais partager avec un éventuel coloc’. Sauf que j’étais tombée amoureuse de l’appart sans doute le moins pratique au monde pour la loc’, vu qu’au lieu de deux chambres, il y en avait une, et une mezzanine ouverte. Mais oui, comme j’étais impulsive comme fille, et bah je l’avais pris quand même. Voilà, voilà. Donc j’avais posté une annonce du genre « recherche coloc’ pas trop exigeant ». Mais j’avais bonne espoir de trouver, je ne devais pas être la seule greluche un peu à côté de mes pompes du coin. Et pi’ j’avais mis ne petite photo de Stéphane Plaza dans l’annonce et tout. Je savais pas trop qui était ce dude mais apparemment il aidait à vendre et à acheter. Oué bon, j’étais une des rare coréenne qui matait des chaînes françaises parce que leur langue me faisait marrer, mais bon. Sait-on jamais. Et pis oui ! J’avais eu une réponse ! Un français stp. J’avais dû demander de l’aide à Kazuya, histoire qu’on puisse à peu près communiquer. Bref, on avait rendez-vos pour qu’il vienne voir les lieux et se décide. Du coup, j’avais invité Seo Jun la veille, pour boire un coup, et surtout pour qu’il range et nettoie tout. Du coup, c’était propre et rangé. Sauf ma chambre, mais franchement, vu son état habituel, elle était pref’. Fringues rangés, mégots jetés, litière changée, chat à sa place (au fond du panier de linge sale), bières dans le frigo, on était bon. Etalée sur le canap’ les pattes en l’air en mini short jean et débardeur un peu large sans soutif en dessous, tongs, ray-ban et chewing-gum, je jouais à candy crush sur mon tél en attendant l’arrivée du mec. Kova il m’avait dit. Oué, c’était toujours mieux de retenir. Ça sonnait à l’interphone, alors je me levai et décrochai le téléphone. - Visite appartement ? Demandai-je en français bancal. Oui, donc c’était lui. J’appuyai sur le bouton pour lui ouvrir en bas et allait ouvrir la porte d’entrée en grand et attendis Kova dans les deux petits mètres carrés servant d’entrée et de penderie pour vestes et godasses.