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SanYi x I fell under your spell
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SanYi x I fell under your spell | Mar 29 Sep - 19:08 Citer EditerSupprimer
it happens. Just like this.
BANG WEN YI & BANG SAN
Tapotant mon crayon sur mes notes de cours je suivais distraitement le prof. Tout le monde bavait sur lui, enfin, surtout les filles, elles ne cessaient de glousser et ça les rendait un brin pathétique. Mordillant le haut de mon crayon entre mes dents je tentais de zieuter sur mon téléphone discrètement. Malgré les années qui passaient je continuais de suivre l’actualité de mon ancien groupe … Elles me manquent. Je ne manque jamais de les encourager et de les féliciter à chaque comeback sans pouvoir m’empêcher de penser que ça aurait pu être moi … que j’aurais pu chanter leur chanson, danser avec elle … Juste après mon mariage, je m’entêtais à apprendre leur chorégraphie par cœur et de chanter les parties qui étaient chantée par ma remplaçante. C’était la seule chose à laquelle je pouvais me raccrocher jusqu’à ce que je me rende compte que j’étais ridicule. Je pensais impressionner qui en chantant dans mon salon luxueux, une brosse de cheveux à la main. Je n’étais qu’une adolescente envieuse de plus. Je n’étais pas ce genre de fille. Ce n’était pas moi. Non, moi j’étais faite pour ce métier. J’avais sacrifié mon adolescence pour ça. Les premiers flirts, les premiers amours, j’avais renoncé à la vie d’une jeune fille normale pour briller au sommet. Et on m’avait plaqué au sol sans prévenir. Du jour au lendemain j’ai cessé de les imiter, tentant de garder en un seul morceau le peu de fierté qu’il me restait. Je passais une main dans mes cheveux en souriant à la vue de leurs nouvelles photos sur tumblr. Elles sont toujours aussi jolies … Je verrouille mon téléphone ne supportant rarement très longtemps de les regarder. Calant mon menton dans le creux de ma paume je tournais la tête vers l’extérieure. Je m’asseyais toujours à la même place, près de la fenêtre pour pouvoir m’évader comme je le voulais pendant les cours. Je fermais les yeux pour savourer le soleil sur mon visage, c’est qu’il commençait à se faire rare ces derniers jours … alors j’en profitais dès qu’il pointait le bout de son nez. Croisant les jambes je reportais mon attention sur le cours. Enfin disons plutôt sur le jeune non loin de moi. J’essayais toujours de prendre un air détaché quand il était dans les parages mais je rougissais chaque fois que mon regard croisait le sien et c’était bien plus souvent qu’on ne pouvait le penser. Mordillant le gloss que j’avais mis sur mes lèvres justes avant le court, je levais mon regard vers lui pour l’observer à le dérobée. Il avait la tête penchée vers son cahier mais de là où j’étais je n’arrivais pas à voir ce qu’il faisait. San. J’avais appris son prénom en menant une petit enquête. Je m’étais sentie ridicule de prêcher le faux pour le vrai mais j’avais terriblement envie de savoir comment il s’appelait et allait savoir pourquoi mais même son prénom me plaisait … je le trouvais vraiment beau garçon et j’avais du mal à ne pas le regarder … Sans m’en rendre compte j’étais en train de le fixer depuis une bonne minute avant de croiser son regard. M’empourprant dans la seconde je détournais le regard rapidement en fixant le professeur, le cœur battant à tout rompre. Il m’arrivait parfois de trainer après les cours pour le voir, juste le voir, sans avoir le courage d’aller lui parler … de toute façon pour dire quoi ? « Salut je suis Wen Yi, j’aime bien ton sourire. » il me prendrait pour une folle … déglutissant et tentant de prendre un air détaché je fixais mes feuilles de cours que je noircissais pour faire semblant d’écrire. Et c’est dans ce genre de moment que je me maudis de ne pas avoir les cheveux long pour pouvoir me cacher derrière.
electric bird.
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Re: SanYi x I fell under your spell | Jeu 1 Oct - 10:37 Citer EditerSupprimer
La première fois que je l’ai vu c’était il y a de ça quelques semaines. Je ne sais pas ce qui m’a le plus frappé, son regard ou son sourire ? Peut-être un peu des deux, qui sait ?
Au début de mon année scolaire, je n’avais pas prévu de prendre une option. Pas que je sois fainéant mais je n’ai jamais été un acharné du travail non plus. Non, la seule raison qui m’avait poussé à ce cours, se prénommait : points. Il me fallait des points, coute que coute je devais avoir mon année et mettre toutes les chances de mon côté pour que cela se fasse. Alors pourquoi ne pas prendre un cours facultatif ? C’est vrai, je n’ai que ça à faire de ma fin d’après-midi. Quand je pense que mes amis sont partis se détendre au café du coin… ce que je déteste le plus ? Les entendre me dire : « Hey San, ramène ton cul on va au café ! Aah c’est vrai merde t’es coincé avec ton option. Bon bah rejoins-nous plus tard ! » Autant dire, quand tout est terminé ! Je ne me souviens pas d’une seule soirée qui ait continué après avoir mis les pieds là-bas. Alors j’ai décidé depuis quelques temps ne plus y aller, je reçois des tas de messages, des reproches mais à quoi bon ? Je commençais à en avoir ras-le-bol de pointer le bout de mon nez pour cinq minutes avant de les voir se lever pour payer l’addition. Le simple fait d’y penser me fait lâcher un soupir, à moins que ça ne soit une fois de plus la même et éternelle question ? Qu’est-ce que je fous là ? Je ne sais pas pourquoi je m’obstine toujours à rester planter devant cette porte en portant tous les malheurs du monde sur mon dos. A bien y regarder, je n’ai pas grand-chose à fiche ici. Le cours est ennuyeux, le professeur bien trop nombriliste et les élèves, en majorité des filles ne sont là que pour baver devant ses yeux noisette ! La barbe ! Et c’est toujours le même rituel, je suis là à tourner en rond en attendant qu’un esprit vienne troubler mon quotidien. Bah quoi ? Je me dis souvent que si un démon sorti de nulle part venait à faire son apparition, c’est toute l’université entière qui en souffrirait. Et qui dit université apocalyptique, dit semaine de vacances avancées pour la plupart des élèves. Oui la plupart, parce-que dans ce chaos ambiant, j’imaginais toujours que les forces du mal ne laisseraient pas de pauvres humains seuls rentrer chez eux pour les laisser regarder la télé. Il y aurait deux camps, ceux qui se font manger et ceux qui courent plus vite. Duquel je ferais partis ? Du deuxième bien évidement.
Hum ? je divague encore, comme à chaque fois avant qu’elle n’apparaisse à quelques mètres de là… Elle a toujours ce petit air intimidé quand nos regards se croisent, ce léger sourire qui nait à la commissure de ses lèvres… Elle ? Elle c’est la raison qui me pousse à ne pas sécher ce cours idiot. Je ne sais pas son prénom, j’ai eut beau cherché, tenté de lui voler un cahier, je n’ai rien trouvé de très fluctuant. A moins que je ne sois simplement pas doué pour le vol ? A chaque fois c’est le même refrain, j’ai beau savoir qu’elle va être là, mon cœur s’accélère doucement dans ma poitrine, tandis que je cherche désespérément une posture qui me donnera de l’allure. Mais à quoi bon ? J’ai l’air d’une asperge mal à l’aise entourée d’un champ de patate. Elle ? Oh elle, elle serait surement le piment ! Vous savez ce joli piment bien rouge qui grandit à l’abri des regards malsains et qui quand vous le cueillerez vous donnera toutes ces sensations que vous espérez tant… fais chier, je me suis encore laissé emporté. Et si j’avais eut le courage, ce jour là je lui aurais dit un pauvre « Salut ». Mais rien, pas un seul mot n’a franchit mes lèvres. J’ai même tant trainé, que ma place si stratégiquement choisie m’avait été dérobée. Une vraie plaie cette boulette aux faux ongles ! J’étais énervé, bien assez pour avoir envie de lui dire de dégager, mais je suis quelqu’un de tranquille. Je ne cherche jamais l’embrouille pour rien, alors bien sur je n’ai rien fait ! Et je suis resté comme un pauvre idiot à trois rangées de ma place habituelle. Autant dire que ce jour là le cours m’avait paru interminable. J’avais beau avoir tenté tout pour la regardé je n’étais pas plus doué pour ça que pour le vol. Et quand je dis tout, je dis bien tout ! L’observer sur le reflet de mon téléphone, emprunter un miroir à une fille trop hypnotisé par le professeur, jeter mon crayon pour aller le ramasser, j’avais absolument tout foiré ! Zéro pointé, sur toute la ligne !
Alors aujourd’hui j’étais décidé à faire quelque chose. C’est vrai quoi, pourquoi je passe mon temps à l’observer sans oser lui parler ? J’ai peur de quoi ? Je parle bien coréen, je sais m’exprimer même si parfois mon esprit délirant prend le dessus, je sais maitriser mes émotions. Ouais c’est ça ! Je me suis donné du courage avant de franchir les portes de l’amphi. Mon crayon en main, j’avais déjà esquissé quelques traits de son joli visage sur une feuille encore vierge la semaine dernière. Cette fois je suis à ma place, là où il faut pour pouvoir l’observer et la dessiné. Je ne sais pas de quoi j’ai l’air, mais je me suis tellement appliqué que je n’ai rien suivis du cours. Je suis perdu, je lève souvent les yeux vers elle, et quelques fois nos regards viennent à se croiser. Mais j’ai cette faculté à ne pas me laisser déconcentrer quand j’ai décidé quelque chose. Pas une seule fois je me suis dis que je laisserai tomber, que si elle me surprenait elle me trouverait bizarre. La fin du cours est proche, j’ai tout dans mes poches, mon courage, ma virilité, ma volonté et surtout ce dessin d’elle que je glisse soigneusement entre les pages de mon carnet. Motivé et déterminé, je m’avance vers elle, le cœur battant avant de saisir le bout de ma feuille entre mes doigts… puis soudain tout me manque. Le temps, le courage, l’ambition… je ne suis qu’un dégonflé, elle passe déjà le pas de la porte et je reste là comme un con tandis que tous les autres d élèves me dépassent… « Et merde San, t’es vraiment qu’un pauvre idiot ! »
Au début de mon année scolaire, je n’avais pas prévu de prendre une option. Pas que je sois fainéant mais je n’ai jamais été un acharné du travail non plus. Non, la seule raison qui m’avait poussé à ce cours, se prénommait : points. Il me fallait des points, coute que coute je devais avoir mon année et mettre toutes les chances de mon côté pour que cela se fasse. Alors pourquoi ne pas prendre un cours facultatif ? C’est vrai, je n’ai que ça à faire de ma fin d’après-midi. Quand je pense que mes amis sont partis se détendre au café du coin… ce que je déteste le plus ? Les entendre me dire : « Hey San, ramène ton cul on va au café ! Aah c’est vrai merde t’es coincé avec ton option. Bon bah rejoins-nous plus tard ! » Autant dire, quand tout est terminé ! Je ne me souviens pas d’une seule soirée qui ait continué après avoir mis les pieds là-bas. Alors j’ai décidé depuis quelques temps ne plus y aller, je reçois des tas de messages, des reproches mais à quoi bon ? Je commençais à en avoir ras-le-bol de pointer le bout de mon nez pour cinq minutes avant de les voir se lever pour payer l’addition. Le simple fait d’y penser me fait lâcher un soupir, à moins que ça ne soit une fois de plus la même et éternelle question ? Qu’est-ce que je fous là ? Je ne sais pas pourquoi je m’obstine toujours à rester planter devant cette porte en portant tous les malheurs du monde sur mon dos. A bien y regarder, je n’ai pas grand-chose à fiche ici. Le cours est ennuyeux, le professeur bien trop nombriliste et les élèves, en majorité des filles ne sont là que pour baver devant ses yeux noisette ! La barbe ! Et c’est toujours le même rituel, je suis là à tourner en rond en attendant qu’un esprit vienne troubler mon quotidien. Bah quoi ? Je me dis souvent que si un démon sorti de nulle part venait à faire son apparition, c’est toute l’université entière qui en souffrirait. Et qui dit université apocalyptique, dit semaine de vacances avancées pour la plupart des élèves. Oui la plupart, parce-que dans ce chaos ambiant, j’imaginais toujours que les forces du mal ne laisseraient pas de pauvres humains seuls rentrer chez eux pour les laisser regarder la télé. Il y aurait deux camps, ceux qui se font manger et ceux qui courent plus vite. Duquel je ferais partis ? Du deuxième bien évidement.
Hum ? je divague encore, comme à chaque fois avant qu’elle n’apparaisse à quelques mètres de là… Elle a toujours ce petit air intimidé quand nos regards se croisent, ce léger sourire qui nait à la commissure de ses lèvres… Elle ? Elle c’est la raison qui me pousse à ne pas sécher ce cours idiot. Je ne sais pas son prénom, j’ai eut beau cherché, tenté de lui voler un cahier, je n’ai rien trouvé de très fluctuant. A moins que je ne sois simplement pas doué pour le vol ? A chaque fois c’est le même refrain, j’ai beau savoir qu’elle va être là, mon cœur s’accélère doucement dans ma poitrine, tandis que je cherche désespérément une posture qui me donnera de l’allure. Mais à quoi bon ? J’ai l’air d’une asperge mal à l’aise entourée d’un champ de patate. Elle ? Oh elle, elle serait surement le piment ! Vous savez ce joli piment bien rouge qui grandit à l’abri des regards malsains et qui quand vous le cueillerez vous donnera toutes ces sensations que vous espérez tant… fais chier, je me suis encore laissé emporté. Et si j’avais eut le courage, ce jour là je lui aurais dit un pauvre « Salut ». Mais rien, pas un seul mot n’a franchit mes lèvres. J’ai même tant trainé, que ma place si stratégiquement choisie m’avait été dérobée. Une vraie plaie cette boulette aux faux ongles ! J’étais énervé, bien assez pour avoir envie de lui dire de dégager, mais je suis quelqu’un de tranquille. Je ne cherche jamais l’embrouille pour rien, alors bien sur je n’ai rien fait ! Et je suis resté comme un pauvre idiot à trois rangées de ma place habituelle. Autant dire que ce jour là le cours m’avait paru interminable. J’avais beau avoir tenté tout pour la regardé je n’étais pas plus doué pour ça que pour le vol. Et quand je dis tout, je dis bien tout ! L’observer sur le reflet de mon téléphone, emprunter un miroir à une fille trop hypnotisé par le professeur, jeter mon crayon pour aller le ramasser, j’avais absolument tout foiré ! Zéro pointé, sur toute la ligne !
Alors aujourd’hui j’étais décidé à faire quelque chose. C’est vrai quoi, pourquoi je passe mon temps à l’observer sans oser lui parler ? J’ai peur de quoi ? Je parle bien coréen, je sais m’exprimer même si parfois mon esprit délirant prend le dessus, je sais maitriser mes émotions. Ouais c’est ça ! Je me suis donné du courage avant de franchir les portes de l’amphi. Mon crayon en main, j’avais déjà esquissé quelques traits de son joli visage sur une feuille encore vierge la semaine dernière. Cette fois je suis à ma place, là où il faut pour pouvoir l’observer et la dessiné. Je ne sais pas de quoi j’ai l’air, mais je me suis tellement appliqué que je n’ai rien suivis du cours. Je suis perdu, je lève souvent les yeux vers elle, et quelques fois nos regards viennent à se croiser. Mais j’ai cette faculté à ne pas me laisser déconcentrer quand j’ai décidé quelque chose. Pas une seule fois je me suis dis que je laisserai tomber, que si elle me surprenait elle me trouverait bizarre. La fin du cours est proche, j’ai tout dans mes poches, mon courage, ma virilité, ma volonté et surtout ce dessin d’elle que je glisse soigneusement entre les pages de mon carnet. Motivé et déterminé, je m’avance vers elle, le cœur battant avant de saisir le bout de ma feuille entre mes doigts… puis soudain tout me manque. Le temps, le courage, l’ambition… je ne suis qu’un dégonflé, elle passe déjà le pas de la porte et je reste là comme un con tandis que tous les autres d élèves me dépassent… « Et merde San, t’es vraiment qu’un pauvre idiot ! »
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Re: SanYi x I fell under your spell | Jeu 1 Oct - 15:55 Citer EditerSupprimer
it happens. Just like this.
BANG WEN YI & BANG SAN
Ça sert à quoi de passer tout le cours à zieuter dans sa direction ? Je crois que de toute façon il se moque pas mal de moi … je veux dire, il reste tellement … sérieux. J’ai beau avoir esquissé un sourire il a tout de suite reporté son attention sur son cahier. Il prend tellement de note. Je me sens ridicule de toujours chercher son regard, je vois bien qu’il s’en fiche. Gonflant mes joues dans une moue déçue je finis par écouter le cours simplement, surprise de le voir aussi sérieux aujourd’hui … je crois que je suis dégoutée. Mais dans le fond à quoi ça rime tout ça ? Je n’ai pas le droit de chercher son regard, d’attendre qu’il me fasse un sourire ou qu’il vienne me parler. Je me sens idiote … je suis mariée après tout. Je grimace à cette pensée et raye son prénom que j’avais bêtement écrit sur mon cahier. Je ne m’en étais même pas rendu compte à vrai dire. Machinalement j’avais écrit l’idéogramme chinois de son prénom. J’avais l’air d’une adolescente vivant son premier crush. Mais j’avais tout sauf le droit de me laisser aller à ce genre de connerie. Le reste du cours me parut bien long et ennuyant. Ce professeur n’apportait rien de concret à son cours et ne nous parlait que de ce que lui pensait, comme si on en avait quelque chose à fiche. Je soupirais longuement avant de me surprendre à fixer l’heure toutes les secondes … J’arrivais toujours à ce cours avec impatience, je mettais toujours une touche de gloss pour rosir mes lèvres. Comme si je cherchais à être jolie à ses yeux … et pour quoi au final ? Pas grand-chose. Perdant mon regard par la fenêtre. La fin du cours arriva finalement avec une lenteur exaspérante. C’est surtout le bruit des élèves qui s’agitaient soudain qui me tira de mes pensées. Je rassemblais mes affaires et fourra tout dans mon sac pour être dans les premières à sortir. Je n’ai pas envie de prendre mon temps aujourd’hui. Je me sens presque honteuse de l’avoir fait les précédents jours. Fouillant dans mon sac mon portefeuille je mis quelques secondes avant de me souvenir qu’il était tombé par terre. J’avais eu la brillante idée de me dire oh tant pis je le ramasserais après. Résultat, je me retrouvais à faire demi-tour pour entrer dans la salle que je pensais vide. Mais à l’instant où je passais la porte je me cognais contre quelqu’un. Persuadée qu’il s’agissait du professeur je m’inclinais respectueusement en baissant la tête. « Pardon professeur je ne vous ai pas v… » San. Je déglutis en croisant son regard me rendant compte que je n’ai jamais été aussi proche de lui … Je rougis en le voyant avant de lui offrir un petit sourire gênée. « Pardon San … je ne t’ai pas vu. » murmurais-je en m’inclinant à nouveau mais de façons beaucoup moins formelles. Je pinçais mes lèvres soudainement en me maudissant d’avoir prononcé son prénom … comment j’étais censé savoir qu’il s’appelait San hein … si ce n’est passer pour une hystérique … « J’ai … oublié mon portefeuille » bafouillais-je soudain pour faire diversion. J’aurais voulu entrer dans la pièce mais il bouchait le passage, le pas que je fis n’eut pour effet que de me coller à lui, pratiquement. Je relevais la tête vers lui, en déglutissant, me rendant compte qu’il sentait vraiment bon … son parfum légèrement boisé et corsé me montait à la tête. On était bien loin de l’eau de toilette écœurante de mon mari … Quand je sentis son souffle, ça me fit l’effet d’un électrochoc et je reculais subitement faisant voler les papiers que tenais cette autre première année dans ses bras. « Oh je suis désolée ! » couinais-je mortifiée et morte de honte. Putain pourquoi fallait-il que je sois aussi maladroite et nerveuse quand il était là … m’accroupissant rapidement je ramassais les feuilles en ayant la désagréable impression de jouer dans un mauvais dramas à l’eau de rose. C’était d’un ridicule comme situation.
electric bird.
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Re: SanYi x I fell under your spell | Ven 2 Oct - 8:49 Citer EditerSupprimer
Je suis un crétin ! Tu l’as toujours su San, les filles et toi, c’est compliqué. Je n’ai pas la réputation d’un tombeur, je peux compter le nombre de mes petites amies sur les doigts d’une seule main. Je pensais qu’avec le temps ça s’améliorait, que peut-être je deviendrais plus sur de moi et plus habile. Mais rien n’y fais… je ne sais même pas ce que je fabrique de toute façon. Je cherche quoi ? Une remplaçante ? Un moyen de l’oublier vraiment ? Aller bon sang San, ça rime à rien tout ça. Tu te fais du mal. Reste humble ! Même si tu n’es pas capable de lui donner un vulgaire dessin, tu trouveras bien une autre occasion de l’aborder. Je ne cherche rien, du moins je ne crois pas. Est-ce qu’elle m’attire ? Pff, question idiote, je cherche le seul mec qui ne serait pas attiré par cette fille. Oh je ne dis pas qu’elle est parfaite, si ça se trouve elle zeuzeute quand elle parle ou… Bon aller stop les conneries ! Bien sur qu’elle est parfaite. Je le vois de là où je suis placé à chaque fois. Elle a tout là il faut. Et non, ce n’est pas parce-que je suis un homme que je pense ça mais plutôt mon regard de dessinateur. Ses proportions sont symétriques, ses courbes bien formées et… et bordel sa peau ! Elle a l’air si lisse, si blanche… Et merde ! Maudit soit ces putains de pensées. Je ne suis qu’un con de toute façon. Et je soupir à nouveau, détournant le regard tout en cherchant mon casque que j’accroche toujours à mon sac. Il n’y a rien qui pourrait consoler mon égo à part de la musique. En ce moment je n’ai pas de lubie particulière. J’écoute souvent les mêmes morceaux, des classiques comme des nouveaux. Je m’arme de mon téléphone, vais dans le répertoire « rock » et fait défiler les titres tandis que de mon autre main je tiens encore mon casque que j’ai payé une fortune soit dit en passant. Une mauvaise idée selon mon père, la meilleure selon Monsieur Snow. A cette idée je souris, bien décidé à quitter cette salle de malheur et laisser mon échec derrière moi. Quand enfin mon doigt pointe vers la musique espérer, c’est à ce moment là que tout s’ébranle. Le choc est plutôt rude mais surtout surprenant. Je relève les yeux aussitôt avant que mon cœur ne rate un battement…. Oh… c’est… elle… J’ai le souffle coupé, pas par le choc mais parce qu’elle est près si près… et… bon sang est-ce que je rêve ou elle vient de prononcer mon prénom ?
« Pardon ? T’as dit quoi là ? San ? Tu sais comment je m’appelle ? » C’est ce que j’aurais aimé lui dire mais rien ne sors de ma bouche. J’ai la gorge sèche soudainement, sa voix résonne dans ma tête comme un rythme de batterie lourd et écrasant. Ok ok, calme-toi. Ce n’est rien ! Et… Elle est revenue pour me voir ? Oh non, son portefeuille… super, et moi qui pendant un cours instant ait espéré qu’elle venait me dire quelque chose. Je suis idiot ou quoi ? On ne se parle jamais pourquoi est-ce qu’elle ferait demi-tour pour le faire. J’avale ma salive, baisse les yeux agacé par moi-même avant de la regarder. Elle est si proche que ça me fait perdre la notion du temps. J’ai l’impression que tout s’éternise, que rien ne s’arrête. Je crois que je m’apprête à dire quelque chose quand elle fout un coup à une pauvre élève qui laissa tomber toutes ses affaires. Je ne sais pas pourquoi j’ai eut la brillante idée de me lancer pour les rattraper, parce-que évidement ce sont les miennes qui sont allées s’écraser aussi. Quel boulet je vous jure ! Je me maudis déjà quand je me baisse pour l’aider à ramasser. Je regroupe toutes les feuilles qui ne m’appartiennent pas, c’est même presque machinalement que je les tends à l’autre étudiante en me souciant peu de ce qu’elle peut raconter ou penser. Je me suis un peu penché, juste assez pour sentir l’odeur de ma blondinette titiller mes narines. Ah bon sang ! C’est qu’elle sent bon. Un parfum léger et doux, tout comme je l’imaginais. Je déglutis difficilement en baissant les yeux vers elle… quand je suis nerveux je me mordille toujours la lèvre du côté droit, là où j’ai eut la bonne idée de me faire percer. Je dis ça, parce-que depuis que j’ai ce petit anneau à ma bouche, je joue tout le temps avec, ce qui agace profondément mon frère quand il me fait l’honneur de partager un moment avec moi. Je suis gêné, assez pour venir me reculer subitement avant de lui sourire embarrassé « Pardon. » Je ne sais pas pourquoi je m’excuse en réalité. Si c’est parce-que je suis trop proche, ou parce-que je la regardais avec insistance ? Je n’en sais rien, mais je me souviens que mes affaires sont elles aussi tombées et me penche pour les ramasser. Dans ma maladresse, j’ai laissé m’échapper mon téléphone des mains et mon casque. Il ne me faut pas beaucoup de temps pour m’apercevoir que ce dernier est cassé. J’attrape l’objet dans ma paume et l’autre partie avant de lâcher un râle contrarié. Pourquoi est-ce que j’ai voulus jouer au super héro ? « Il est cassé… fais chier… » j’ai mis la moitié de ma petite paye dans ce petit bijou. Le faire réparer me coutera surement une fortune.
Puis je me rends compte que j’ai parlé tout haut. Je redresse la tête vers elle, l’espace d’une seconde elle me semble contrariée elle aussi. Peut-être pense-t-elle que c’est sa faute ? « Oh non, t’inquiète pas. Je vais le réparer… » Avec du scotch surement je pourrais le bidouiller. Au pire il me restera toujours l’oreille droite… Je suis vraiment agacé, mais je n’ai pas envie de lui montrer. Après tout ce n’est pas sa faute. Je lui souris gentiment, remet la partie cassé comme je peu sur l’oreillette et me remet debout en me pressant de le cacher vite dans mon sac. Et là… c’est le drame. Je suis face à elle, elle est là, je suis là… et je fous quoi ? Je ne sais pas, en fait je n’ai pas la moindre idée de ce qui me prend, mais je me mets brusquement à fouiller dans mon carnet pour en sortir ma feuille de papier. Je ne réfléchis pas, je lui tends mon dessin et lâche « Tiens je l’ai fais pour passer le temps ! » Quoi ?! C’est quand je vois mon canson dans ses mains que je m’aperçois de la connerie que je viens de faire. Un court moment je me demande si je ne dois pas lui arracher pour lui reprendre, je prétexterais que je suis fou que de toute façon je change d’avis comme de chemise et qu’elle n’a rien à me dire sur ça. Mais je ne suis pas si dingue que ça, alors je cherche une échappatoire. N’importe quoi qui pourrait me sortir de là ! Et c’est à ce moment que j’entends mon téléphone sonner. Oui ! Je bénis les dieux tout en me jetant sur l’occasion pour éviter son regard. Ce sont mes potes qui m’appellent… Même si je n’ai pas envie de les entendre, je décroche « Ouais ?! » je lui adresse un petit sourire qui se veut assuré et la frôle à peine avant de me jeter vers la sortie pour m’évader… C’est décidé la semaine prochaine je sèche ce cours.
« Pardon ? T’as dit quoi là ? San ? Tu sais comment je m’appelle ? » C’est ce que j’aurais aimé lui dire mais rien ne sors de ma bouche. J’ai la gorge sèche soudainement, sa voix résonne dans ma tête comme un rythme de batterie lourd et écrasant. Ok ok, calme-toi. Ce n’est rien ! Et… Elle est revenue pour me voir ? Oh non, son portefeuille… super, et moi qui pendant un cours instant ait espéré qu’elle venait me dire quelque chose. Je suis idiot ou quoi ? On ne se parle jamais pourquoi est-ce qu’elle ferait demi-tour pour le faire. J’avale ma salive, baisse les yeux agacé par moi-même avant de la regarder. Elle est si proche que ça me fait perdre la notion du temps. J’ai l’impression que tout s’éternise, que rien ne s’arrête. Je crois que je m’apprête à dire quelque chose quand elle fout un coup à une pauvre élève qui laissa tomber toutes ses affaires. Je ne sais pas pourquoi j’ai eut la brillante idée de me lancer pour les rattraper, parce-que évidement ce sont les miennes qui sont allées s’écraser aussi. Quel boulet je vous jure ! Je me maudis déjà quand je me baisse pour l’aider à ramasser. Je regroupe toutes les feuilles qui ne m’appartiennent pas, c’est même presque machinalement que je les tends à l’autre étudiante en me souciant peu de ce qu’elle peut raconter ou penser. Je me suis un peu penché, juste assez pour sentir l’odeur de ma blondinette titiller mes narines. Ah bon sang ! C’est qu’elle sent bon. Un parfum léger et doux, tout comme je l’imaginais. Je déglutis difficilement en baissant les yeux vers elle… quand je suis nerveux je me mordille toujours la lèvre du côté droit, là où j’ai eut la bonne idée de me faire percer. Je dis ça, parce-que depuis que j’ai ce petit anneau à ma bouche, je joue tout le temps avec, ce qui agace profondément mon frère quand il me fait l’honneur de partager un moment avec moi. Je suis gêné, assez pour venir me reculer subitement avant de lui sourire embarrassé « Pardon. » Je ne sais pas pourquoi je m’excuse en réalité. Si c’est parce-que je suis trop proche, ou parce-que je la regardais avec insistance ? Je n’en sais rien, mais je me souviens que mes affaires sont elles aussi tombées et me penche pour les ramasser. Dans ma maladresse, j’ai laissé m’échapper mon téléphone des mains et mon casque. Il ne me faut pas beaucoup de temps pour m’apercevoir que ce dernier est cassé. J’attrape l’objet dans ma paume et l’autre partie avant de lâcher un râle contrarié. Pourquoi est-ce que j’ai voulus jouer au super héro ? « Il est cassé… fais chier… » j’ai mis la moitié de ma petite paye dans ce petit bijou. Le faire réparer me coutera surement une fortune.
Puis je me rends compte que j’ai parlé tout haut. Je redresse la tête vers elle, l’espace d’une seconde elle me semble contrariée elle aussi. Peut-être pense-t-elle que c’est sa faute ? « Oh non, t’inquiète pas. Je vais le réparer… » Avec du scotch surement je pourrais le bidouiller. Au pire il me restera toujours l’oreille droite… Je suis vraiment agacé, mais je n’ai pas envie de lui montrer. Après tout ce n’est pas sa faute. Je lui souris gentiment, remet la partie cassé comme je peu sur l’oreillette et me remet debout en me pressant de le cacher vite dans mon sac. Et là… c’est le drame. Je suis face à elle, elle est là, je suis là… et je fous quoi ? Je ne sais pas, en fait je n’ai pas la moindre idée de ce qui me prend, mais je me mets brusquement à fouiller dans mon carnet pour en sortir ma feuille de papier. Je ne réfléchis pas, je lui tends mon dessin et lâche « Tiens je l’ai fais pour passer le temps ! » Quoi ?! C’est quand je vois mon canson dans ses mains que je m’aperçois de la connerie que je viens de faire. Un court moment je me demande si je ne dois pas lui arracher pour lui reprendre, je prétexterais que je suis fou que de toute façon je change d’avis comme de chemise et qu’elle n’a rien à me dire sur ça. Mais je ne suis pas si dingue que ça, alors je cherche une échappatoire. N’importe quoi qui pourrait me sortir de là ! Et c’est à ce moment que j’entends mon téléphone sonner. Oui ! Je bénis les dieux tout en me jetant sur l’occasion pour éviter son regard. Ce sont mes potes qui m’appellent… Même si je n’ai pas envie de les entendre, je décroche « Ouais ?! » je lui adresse un petit sourire qui se veut assuré et la frôle à peine avant de me jeter vers la sortie pour m’évader… C’est décidé la semaine prochaine je sèche ce cours.
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Re: SanYi x I fell under your spell | Ven 2 Oct - 17:23 Citer EditerSupprimer
it happens. Just like this.
BANG WEN YI & BANG SAN
Tout s’est passé si vite que j’ai encore du mal à réaliser ce qu’il d’arriver. Des feuilles qui volent, des excuses, des rougissements. Il se penche pour nous aider et j’aperçois son casque cassé. Et ça semble réellement le toucher. Je le regarde mortifiée ne sachant plus où me mettre … j’aimerais m’excuser lui dire quelques choses mais j’ai la gorge serrée. Je le fixe désolée en me contentant de tenir les feuilles de l’étudiant qui souhaiterait pouvoir continuer son chemin. Mes yeux sont posés sur son casque qu’il emboite maladroitement avant de le fourrer dans son sac. Putain, je suis vraiment trop maladroite, c’est un carnage. Déroutée je m’apprête à lui dire quelque chose quand je le vois se mettre à fouiller dans son sac de façon pressé. Surprise j’attrape la feuille canson qu’l me tend sans vraiment réaliser que c’est un portait de moi. J’écarquille les yeux en me rendant compte que ses yeux de chats, que cette bouche fine qu’il a faite légèrement glossé, que ses cheveux courts, que se visage fin et malicieux, que ses courbes sont les miennes … j’ai du mal à comprendre, j’ai du mal à réagir. Mon cerveau tourne à mille à l’heure et moi je suis là, incapable de faire le moindre mouvement. Je suis estomaquée de la précision de son coup de crayon, mais ce qui me trouble le plus reste le fait que ce soit moi sur ce dessin. Qu’il ait décidé de me dessiner moi ... parmi toutes les filles de cette université, c’est sur moi que son regard s’est posé. Je rougis en me demandant pourquoi … ? Pourquoi est-ce qu’il a tracé mon visage sur cette feuille canson. Il a su si bien capturer la malice de mon sourire qu’il a dû m’observer un nombre de fois incalculable … je n’ai pas le temps de le remercier qu’il s’enfuit déjà au bout du couloir au téléphone. Presque déçue de le voir disparaitre déjà je me mets bêtement à sourire en serrant le dessin dans mes bras par pudeur. Je ne veux pas que les autres ne le voit … « Merci San. » murmurais-je en rougissant. J’ai le cœur fou et des papillons dans le ventre. J’ai envie de rire sans raison apparente et si mon humeur était maussade, elle est désormais enjouée. Je cours récupérer mon portefeuille en riant, sautillant presque sur place. Je m’empresse d’aller ranger précieusement son dessin dans mon casier, redoutant que Hae Hyuk ne tombe dessus. Je ne voulais pas qu’il le déchire ou qu’il puisse dénigrer ce travail. Zieutant encore le dessin longuement je le rangeais enfin dans une pochette pour être sûre qu’il ne s’abime pas. Un sourire troublé sur les lèvres je savais ce que j’allais faire du reste de ma journée.
Les jours avaient passés, trop lentement à mon goût. J’avais bien tenté d’aller lui parler dans les couloirs mais il était toujours entouré de ses amis avec qui il riait. Je restais parfois, de loin à le regarder rire, perdue dans mes pensées, avant de ne me rendre compte que j’étais surement très étrange. Il m’arrivait parfois de le croiser dans les couloirs. Je lui adressais un sourire timide et un petit signe de la main sans jamais m’arrêter, serrant contre moi mes classeurs et pressant le pas pour ne pas entendre les ricanements de ses amis. J’avais honte de moi, de réagir comme une adolescente vivant son premier amour. J’avais dépassé tout ça … j’aurais dû en tout cas. Aujourd’hui me semblait être un bon jour. J’avais soigneusement choisi ma tenue, j’avais placé dans mes cheveux un serre tête en diamant et lissé ma jupe plutôt courte qui me donnait un air d’écolière. J’avais remonté mes bas jusqu’à mi-cuisse et mis au pied une paire de doc martin blanche. Je serrais un sac plastique contre moi qui contenait un nouveau casque. Je ne pouvais pas le laisser avec un casque abîmé. Et c’est d’ailleurs à ce moment-là que je le vis arriver au bout du couloir, son casque sur les oreilles, rafistolé maladroitement avec du scotch … mon cœur se pinça et je le regardais dépitée, honteuse d’avoir abîmé son casque de cette façon. J’avais repéré la marque, connu de toute façon, et avait décidé de lui prendre le meilleur. La plus haute gamme de cette marque. C’était peut-être trop mais l’argent je l’avais. Enfin mon mari l’avais … que dirait-il s’il savait que j’achetais des objets aussi futile –selon lui- pour quelqu’un d’autre … manquant de courage avant de le voir entrer en cours je me résignais à le suivre. Comme je me connaissais, je savais que j’aurais du mal à aligner deux mots devant lui, alors je lui avait rédigé une petite carte à l’intérieure. Je tenais à m’excuser d’avoir cassé ton casque aussi maladroitement, je sais que ca ne remplacera sûrement pas celui que tu avais mais je tenais à t’en racheter un. J’espère qu’il te conviendra, le vendeur m’a assuré que c’était ce qui se faisait de mieux. Je suis sincèrement désolée. Wen Yi. J’avais ajouté un petit cœur au-dessus du i de mon prénom et j’avais dessiné un smiley mignon à côté. Je trouvais ça terriblement gamin, mais je ne voulais pas paraitre enfantine.
Remontant l’allée le cours tambourinant je finis par m’approcher de lui. « S..san ? » Je tendis une main vers lui pour l’interpeler et frôlant son épaule. Putain, c’était Presque irréelle de lui parler comme je le faisais. Déglutissant j’affichais un sourire doux et lui tendis le sac plastique. « C’est pour toi … pour m’excuser … pour ton casque. » j’avais du mal à faire une phrase correcte, et je bégayais un peu. Mais au moins je pu lui dire ce que je voulais. M’inclinant rapidement je me détournais pour aller m’asseoir à ma place habituelle qui se trouvait occupée par une jeune fille en pleine conversation téléphonique. Ne jugeant pas utile de la déranger pour récupérer ma place je me tournais pour chercher des yeux une place libre. A deux ranger au dessus de San une place me fit de l’œil mais avant même que je ne puisse y aller un garçon me doubla, se dépêchant d’aller s’y installer pour, je le suppose, pouvoir draguer tranquillement la jeune fille qui se trouvait à côté. Réalisant que la seule place qui me restait était tout devant ou à côté de San, je descendis quelques marches avant de me raviser. Des occasions comme celle là je n’en aurais surement pas beaucoup … il devait me trouver ridicule à jouer les girouettes qui ne savait ni ou s’asseoir, ni comment avoir une place avant les autres. Accrochant mes deux mains à la hanse de mon sac, je remontais l’allée en gardant les yeux baissé vers les marches et remonta au niveau de San « Je peux m’asseoir ? » lui demandais-je presque hésitant avant de me glisser sur la chaise à côté de lui, si près que je frôlais son épaule de la mienne. Et c’était plus fort que moi, je ne pouvais m’empêcher de zieuter dans sa direction en souriant bêtement.
electric bird.
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Re: SanYi x I fell under your spell | Ven 2 Oct - 20:21 Citer EditerSupprimer
« Tu me lâches un peu bordel ? Est-ce que j’ai une tête à vouloir aller à ta soirée ? » « Mais tu fais chier San, ça fait déjà la deuxième à laquelle tu ne viens pas. Tu vas faire quoi ce soir hein ? » « Des trucs… » « Quoi ? Aller donne moi une bonne raison. » « Je… je dois faire mes devoirs. » « Non mais… tu te fous de ma tronche ? » Est-ce que c’est une vrai question ? Parce-que je ne suis pas certain qu’il apprécie la réponse. Je détourne les yeux, de toute façon je n’ai pas besoin de lui dire il l’a compris dans mon regard. Oui je me fiche de lui, je ne compte pas lui donner la vrai raison de mon absence à sa soirée ce soir. J’adore mon pote, comme tous les autres avec qui je traine mais ce soir je suis occupé. « Ooooh attend c’est la blonde super bien gaulée ? T’as rendez-vous avec elle ? » Qui ça ? De quelle blonde parle-t-il ? Je fronce les sourcils, l’interrogeant du regard sans trop réellement comprendre pourquoi il continue à me faire chier. « Bon, Jae t’es relou à la fin. Laisse moi tranquille. » « Pourquoi tu me racontes jamais tes histoires de cul ? Tu sais bien que ça m’intéresse. » Oui je le sais, je le connais depuis assez longtemps pour savoir qu’il est passionné par ce genre de récit. Malheureusement pour lui je n’ai jamais été très bavard sur le sujet. Oh pas parce-que je manque d’expérience, mais parce-que je déteste ça. Ça ne regarde que moi, peut-être mon meilleur ami aussi… mais pas Jae. Il est gentil, juste un peu lourd et trop insistant. Je devrais savoir qu’il suffirait simplement que je lui donne une bonne excuse pour qu’il aille voir ailleurs, mais je n’aipas envie. Non je n’ai pas envie qu’il sache que ce soir j’ai promis à monsieur snow d’aller le visiter pour jouer aux cartes avec lui. A quoi bon ? Il ne comprendrait pas, pour lui ça serait une perte de temps que de voir un vieux qui raconte de veilles histoires plutôt que d’aller à une soirée déjantée avec pleins de jolies filles. Et dans un sens je ne pourrais pas lui en vouloir. Seulement avec monsieur Snow je ne peux pas. J’adore cet homme, sans lui je ne serais surement pas là où je s’en suis. C’est grâce à lui que j’ai pu apprendre à jouer de la guitare, que je connais le solfège comme si il s’agissait de ma quatrième langue et c’est justement aussi grâce à lui que je parle parfaitement bien l’anglais. Monsieur Snow est américain, il a tout quitté pour venir avec sa femme coréenne il y a de ça plus de quarante ans. J’ai toujours aimé l’entendre me parler de ses histoires, le voir sourire quand il me parlait d’elle, mais j’ai toujours détesté voir ses yeux fixer le vide quand il pensait à elle… Ils n’ont jamais eut d’enfants, un regret qu’ils ont toujours eut et depuis mon plus jeune âge je l’entends me dire « Ce n’est pas grave, je t’ai eut toi » Je ne peux pas dire que je le considère comme un père de substituions, en réalité il est plutôt le grand père que je n’ai jamais eut. Ma famille ? Oh à part mon père et mon frère je n’ai personne. La raison ? Une grosse dispute, des désaccords… la famille de mon père détestait ma mère, alors évidement ils ont refusés leur mariage et tout le tralala. Quant à ma mère elle avait fuit le foyer familiale quand elle était adolescente. Elle n’a jamais jugé bon de reprendre contact avec ses parents. Je crois qu’elle leur a juste envoyé une photo de moi et mon frère quand nous étions gamin, mais rien de plus. Et en parlant de photo, j’en connais un qui en possède des tas de moi au dessus de sa cheminée.
Cette idée me fait sourire, Jae ne m’a toujours pas lâché, je crois bien même qu’il va me suivre jusqu’à mon prochain cours si je ne me débarrasse pas de lui tout de suite. « Bon ok, je dois voir Woori ce soir. On a prévu des trucs ensembles ». Est-ce qu’il sait ? Oh non ! La seule chose qu’il sache c’est qu’elle et moi sommes très proches. Assez pour posséder le même tatouage sur le doigt, ou pour passer la plupart de notre temps ensembles. Je n’ai pas besoin d’en dire plus, Jae sait que je serais capable de tout laisser tomber si Woori avait besoin de moi. Alors oui, même face à une soirée avec des minettes en short, je choisirais Woori et son pyjama douillet si il le fallait. Je hausse les épaules, lui adresse un petit sourire satisfait et me met à rire quand il tourne les talons. Ma musique tourne encore dans l’oreillette de mon casque tandis que je cherche du regard ma place habituelle. Et merde ! Encore raté. Jae m’a fait perdre du temps. Replaçant mon sac sur l’épaule, je me fis surprendre par une apparition que je n’aurais espérée. Elle était là devant moi, à bégayer mon prénom tandis que je ne savais déjà plus quoi dire. Depuis que je lui ai donné le dessin je ne lui ai pas reparlé. On s’est souvent croisé dans les couloirs, des sourires comme d’habitude mais jamais rien de concret. Je ne suis pas comme Jae moi, je ne fonce pas tête baissé simplement parce qu’une fille me plait. J’ai envie de bredouiller quelque chose, mais elle me prend de court en venant me tendre un sac. Je ne suis pas sur d’avoir bien compris, machinalement j’attrape la hanse sans avoir le temps de lui dire quoique ce soit. Je fronce lentement les sourcils, intrigué par ce qu’elle m’a apporté tout en passant le pas de la porte. Je trouve rapidement une place, je laisse mes affaires tomber et entrouvrir la poche pour apercevoir une boîte et un petit mot… C’est un casque… un casque cher, super cher bordel ! J’en crois pas mes yeux, comment est-ce qu’elle a pu payer ça ? Je ne peux pas… c’est… Wen Yi ? Bon sang cette fille s’appelle Wen Yi ? Trop d’informations arrivent à mon cerveau. Je n’ai même pas le temps de les enregistrer ni de les gérer que quelqu’un m’interrompt. Hey ça ne se voit pas que je suis en train de sauvegarder là ? Je fronce les sourcils, presque agacé avant de me radoucir en voyant… Wen Yi ? Près de moi. Elle veut s’assoir… Ok ok, tout va bien. Je suis en train de rêver c’est pour ça. Pas la peine de s’affoler mon réveil va bientôt sonner. Quoique... son épaule frôlant la mienne me parait plus que réel. Et son parfum… son si doux parfum.
Wen Yi… c’est joli Wen Yi. Ça lui va bien je trouve. Ça à l’air aussi doux et pétillant qu’elle. Est-ce que j’ai parlé de sa tenue ? Non parce-que je la trouve vraiment ravissante. Elle a l’air d’une fille sage mais pas trop. Juste ce qu’il faut, juste assez pour attirer mon regard. Mais bordel San tu fixes quoi là ? Pourquoi tu mates ses cuisses dénudées. Il faut que je me reprenne ! Le cadeau ! Oui bon sang le cadeau ! « Euh je bah… ». Ok try again ! Je me racle la gorge, un peu gêné avant de glisser plus en avant sur ma chaise et prendre un air plus assuré « Le… casque. Je peux pas accepter c’est beaucoup trop. » Je n’ai même pas les moyens de m’en payer un comme ça. J’ai parlé tout haut parce-que le court n’avait pas encore commencé. Mais bien rapidement le prof fait son apparition avant que tout le monde ne se taise. Seulement je n’ai pas envie de rester muet. Je veux dire pas cette fois. C’est ta chance San, ne la laisse pas passer. Je reste pourtant quelques minutes sans rien dire, cherchant mes mots ou un sujet. « Wen… Wen Yi c’est ça ? Tu… tu n’étais pas obligé de m’en acheter un autre. C’était ma faute. » Je n’ai pas voulu qu’elle se sente responsable. Je suis maladroit ça n’a rien à voir avec elle. J’ai murmuré doucement, je parle bas en espérant ne pas faire trop de bruit. Lui souriant, je détourne les yeux avant d’ouvrir mon cahier remplis de feuille aux marges dessinées. Si je prends des notes ? Bof j’écris le titre et le reste du temps je griffonne. Soudain, cela me fait penser à celui que je lui ai donné. Est-ce qu’elle l’a gardé ? Est-ce qu’elle a trouvé ça étrange ? J’ai peur qu’elle soit déjà concentré sur le cours, alors je me rapproche doucement vers elle pour me pencher et lui murmuré « Est-ce que… le dessin… tu as aimé ? Tu ne me trouve pas trop bizarre j’espère ». Puis comme je suis nerveux, je me mets à jouer avec mon crayon en le faisant tourner entre mes doigts. Je me mets à rigolé, surement pour avoir l’air de plaisanté mais je ne suis pas très à l’aise. J’ai l’impression d’aller trop vite tout d’un coup. Comme si je n’avais pas encore eut le temps de tout comprendre et que je courais après quelque chose. Et si tout ça pouvait paraitre innocent, j’avais cette sensation que je m’embarquais déjà sur une pente glissante.
Cette idée me fait sourire, Jae ne m’a toujours pas lâché, je crois bien même qu’il va me suivre jusqu’à mon prochain cours si je ne me débarrasse pas de lui tout de suite. « Bon ok, je dois voir Woori ce soir. On a prévu des trucs ensembles ». Est-ce qu’il sait ? Oh non ! La seule chose qu’il sache c’est qu’elle et moi sommes très proches. Assez pour posséder le même tatouage sur le doigt, ou pour passer la plupart de notre temps ensembles. Je n’ai pas besoin d’en dire plus, Jae sait que je serais capable de tout laisser tomber si Woori avait besoin de moi. Alors oui, même face à une soirée avec des minettes en short, je choisirais Woori et son pyjama douillet si il le fallait. Je hausse les épaules, lui adresse un petit sourire satisfait et me met à rire quand il tourne les talons. Ma musique tourne encore dans l’oreillette de mon casque tandis que je cherche du regard ma place habituelle. Et merde ! Encore raté. Jae m’a fait perdre du temps. Replaçant mon sac sur l’épaule, je me fis surprendre par une apparition que je n’aurais espérée. Elle était là devant moi, à bégayer mon prénom tandis que je ne savais déjà plus quoi dire. Depuis que je lui ai donné le dessin je ne lui ai pas reparlé. On s’est souvent croisé dans les couloirs, des sourires comme d’habitude mais jamais rien de concret. Je ne suis pas comme Jae moi, je ne fonce pas tête baissé simplement parce qu’une fille me plait. J’ai envie de bredouiller quelque chose, mais elle me prend de court en venant me tendre un sac. Je ne suis pas sur d’avoir bien compris, machinalement j’attrape la hanse sans avoir le temps de lui dire quoique ce soit. Je fronce lentement les sourcils, intrigué par ce qu’elle m’a apporté tout en passant le pas de la porte. Je trouve rapidement une place, je laisse mes affaires tomber et entrouvrir la poche pour apercevoir une boîte et un petit mot… C’est un casque… un casque cher, super cher bordel ! J’en crois pas mes yeux, comment est-ce qu’elle a pu payer ça ? Je ne peux pas… c’est… Wen Yi ? Bon sang cette fille s’appelle Wen Yi ? Trop d’informations arrivent à mon cerveau. Je n’ai même pas le temps de les enregistrer ni de les gérer que quelqu’un m’interrompt. Hey ça ne se voit pas que je suis en train de sauvegarder là ? Je fronce les sourcils, presque agacé avant de me radoucir en voyant… Wen Yi ? Près de moi. Elle veut s’assoir… Ok ok, tout va bien. Je suis en train de rêver c’est pour ça. Pas la peine de s’affoler mon réveil va bientôt sonner. Quoique... son épaule frôlant la mienne me parait plus que réel. Et son parfum… son si doux parfum.
Wen Yi… c’est joli Wen Yi. Ça lui va bien je trouve. Ça à l’air aussi doux et pétillant qu’elle. Est-ce que j’ai parlé de sa tenue ? Non parce-que je la trouve vraiment ravissante. Elle a l’air d’une fille sage mais pas trop. Juste ce qu’il faut, juste assez pour attirer mon regard. Mais bordel San tu fixes quoi là ? Pourquoi tu mates ses cuisses dénudées. Il faut que je me reprenne ! Le cadeau ! Oui bon sang le cadeau ! « Euh je bah… ». Ok try again ! Je me racle la gorge, un peu gêné avant de glisser plus en avant sur ma chaise et prendre un air plus assuré « Le… casque. Je peux pas accepter c’est beaucoup trop. » Je n’ai même pas les moyens de m’en payer un comme ça. J’ai parlé tout haut parce-que le court n’avait pas encore commencé. Mais bien rapidement le prof fait son apparition avant que tout le monde ne se taise. Seulement je n’ai pas envie de rester muet. Je veux dire pas cette fois. C’est ta chance San, ne la laisse pas passer. Je reste pourtant quelques minutes sans rien dire, cherchant mes mots ou un sujet. « Wen… Wen Yi c’est ça ? Tu… tu n’étais pas obligé de m’en acheter un autre. C’était ma faute. » Je n’ai pas voulu qu’elle se sente responsable. Je suis maladroit ça n’a rien à voir avec elle. J’ai murmuré doucement, je parle bas en espérant ne pas faire trop de bruit. Lui souriant, je détourne les yeux avant d’ouvrir mon cahier remplis de feuille aux marges dessinées. Si je prends des notes ? Bof j’écris le titre et le reste du temps je griffonne. Soudain, cela me fait penser à celui que je lui ai donné. Est-ce qu’elle l’a gardé ? Est-ce qu’elle a trouvé ça étrange ? J’ai peur qu’elle soit déjà concentré sur le cours, alors je me rapproche doucement vers elle pour me pencher et lui murmuré « Est-ce que… le dessin… tu as aimé ? Tu ne me trouve pas trop bizarre j’espère ». Puis comme je suis nerveux, je me mets à jouer avec mon crayon en le faisant tourner entre mes doigts. Je me mets à rigolé, surement pour avoir l’air de plaisanté mais je ne suis pas très à l’aise. J’ai l’impression d’aller trop vite tout d’un coup. Comme si je n’avais pas encore eut le temps de tout comprendre et que je courais après quelque chose. Et si tout ça pouvait paraitre innocent, j’avais cette sensation que je m’embarquais déjà sur une pente glissante.
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Re: SanYi x I fell under your spell | Lun 5 Oct - 14:34 Citer EditerSupprimer
it happens. Just like this.
BANG WEN YI & BANG SAN
Assise à côté de lui je ne sais pas trop comment me comporter, j’aimerais qu’il sache venir à moi, mais je ne suis même pas sûre qu’il en ait envie. C’est la première fois que je lui parle et c’est comme une évidence. J’aime tout chez lui. La façon qu’il a de s’habiller. Ses yeux de chat brillant et malicieux, sa nonchalance et son sourire. Le son de sa voix déclenche des chatouilles dans le creux de mon ventre, je suis bien contente qu’il ne puisse pas entendre mes pensées, il me prendrait surement pour une folle. Je ne sais même pas pourquoi je continue de venir le voir. Je craque pour lui, réellement, et je me sens comme si je pouvais me moquer de tout. Comme s’il me donnait assez d’audace pour avoir le courage de le regarder dans les yeux sans me sentir coupable. C’était naturel avec lui, persuadée que rien n’irait jamais plus loin qu’un simple sourire, je me détendais. Je ne cherchais rien avec lui mais l’attraction que j’éprouvais pour lui était bien trop importante pour que je l’ignore. Et je ne me risquais à pas grand-chose en m’asseyant à côté de lui, une fois par semaine, pendant quelques heures. Oui, je ne risquais pas grand-chose. Je tournais mon visage vers lui avec un sourire doux, il semblait aussi gêné que moi ce qui eut le mérite de me détendre. Si vraiment je le dérangeais je supposais qu’il me repousse. Ou tout du moins qu’il affiche un air blasé, mais au lieu de ça il cherchait ses mots et moi comme une idiote je le dévorais du regard, lorgnant sur son piercing à sa lèvre. Je me demandais quel effet ça pouvait faire de l’embrasser … je m’imaginais déjà me pencher vers ses lèvres pour frôler ce bijou. Perdue dans mes pensées je pouvais imaginer déjà la fraicheur de l’acier. Ou alors était-il chaud, comme ses lèvres ? C’était plutôt hypnotisant de le voir jouer avec elle. Mes yeux ne pouvaient se détacher de ce petit bijou. Je mordillais ma lèvre au même endroit sans même rendre compte. Ce n’est que lorsqu’il me parla du casque je sortie de mes pensées en rougissant. Qu’est-ce que je faisais là … ? Déglutissant j’acquiesçais rapidement sans avoir réalisé tout de suite ce qu’il venait de me dire. J’étais encore bien trop attiré par son piercing pour comprendre qu’il venait de refuser mon cadeau. Ce n’est que lorsque le prof entra que je me rendis compte de ce que venait me dire San. Non … il refuse mon cadeau ? Est-ce seulement une formule de politesse. J’étais un peu déçue je dois l’avouer … je déglutissais, ne sachant quoi lui dire. Je fixais mon cahier que j’avais ouvert devant moi, un regard à la fois triste et contrarié. Il parle tout bas maintenant, il s’est approché de moi et mon cœur, lui, s’est énervé tout seul dans ma poitrine. Mes deux mains passent sous la table pour jouer avec mon stylo que je fais rouler distraitement sur mes cuisses que j’ai croisé.
J’aimerais avoir l’audace de lui coller le cadeau entre les bras et lui dire de simplement le garder. Ou le donner à qui il veut … mais je me contente de garder la tête baissée. Je ne peux pas m’empêcher de me dire qu’l y a quelque temps j’aurais eu le courage de le faire, mon tempérament enjoué et hyperactif a été lourdement bridé par des années de mariages et d’obligation. J’avais fini par devenir docile et passive. Je relevais les yeux vers lui quand il me parla du dessin et un sourire lumineux ourla mes lèvres. « Non pas du tout ! Il est vraiment magnifique même, tu as un talent fou ! Mais tu m’as embelli un peu non ? » Souriais-je taquine avant de lui donner un petit coup d’épaule amusée. J’avais agis sans réfléchir, comme je l’aurais fait avec un ami, sans penser à cette attirance qui devient une gêne. Je rougi légèrement en m’en rendant compte et lâcha un petit rire nerveux en détournant le regard. Je dois avouer que j’espérais dans le fond qu’il me dise qu’il n’avait rien embelli du tout, que j’étais comme ça, tout du moins à ses yeux … je ne sais pas d’où ça me venait mais j’avais envie qu’il me fasse des compliments détournés. Qu’il me trouve jolie. Tirant sur ma chaussette je la remontais à mi-cuisse alors qu’elle glissait de façon agaçante. Je lorgnais sur ses gestes, savoir ce qu’il faisait. Le cours n’avait rien d’intéressant à mes yeux. Pour m’occuper j’attrapais un chewing gum à la passion et en déposa un devant lui. « Tiens … si tu veux. Et tu sais … pour le casque, ca m’a fait plaisir de te l’acheter … sans ma maladresse il ne serait pas tombé donc … en somme je suis aussi responsable … mais sinon tu n’as qu’à voir ça comme un … cadeau. » J’affichais un petit sourire en coin sans vraiment oser le regarder dans les cheveux et glissa mes mains tremblantes sous mes cuisses. Je trouvais ça con ce que je disais, vraiment je veux dire. Il allait me prendre pour une stalkeuse qui lui offrait des cadeaux hors de prix. Alors j’ajoutais maladroitement « Ou alors tu peux le donner à un de tes amis. » je m’insultais mentalement avant de rire faussement amusée. Mais quelle conne je fais. Je n’ai pas envie qu’il donne mon premier cadeau à quelqu’un d’autre. Et puis même pourquoi refuserait-il, on est quitte. Il m’a offert un dessin, je lui ai offert un casque. Voilà. C’est tout. J’allais plaisanter en lui disant qu’il n’aura qu’à m’inviter à boire un café, mais ça faisait définitivement trop pour moi. La drague et moi ça fait deux … Je veux bien que les filles prennent les devant au 21ème siècle mais il n’en restait pas moins que c’était dur de trouver le juste milieu. Ne pas avoir l’air d’une fille en manque ni une coincé. Comment j’étais supposée m’y retrouver moi ? Je regardais les deux jeunes filles devant nous qui discutaient tout bas en trainant sur leur GNS. Je pouvais voir leur page s’afficher sur l’écran de leur ordinateur. « Tu en as un ? » demandais-je machinalement et donnant un petit coup de menton en direction des deux jeunes filles. J’avais ouvert un GNS l’année dernière suite aux recommandations des Pyo, mais je ne postais pas beaucoup dessus … peut-être parce que je n’avais rien d’intéressant à montrer. Mais je ne serais pas contre, pouvoir regarder les photos de San …
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Re: SanYi x I fell under your spell | Mar 6 Oct - 9:13 Citer EditerSupprimer
Tu sais Wen Yi, ça fait un moment que je te regarde. Ne me demande pas pourquoi, tu as quelque chose… d’hypnotisant…d’interdit…
J’ai encore du mal à croire qu’elle soit assise à côté de moi, mais soit. Je vis ma vie au jour le jour, alors prenons cette occasion pour me rapprocher d’elle. Malheureusement pour moi, mes mots ont du mal à franchir mes lèvres. Je suis nerveux, j’aurais beau vouloir le cacher, le simple fait que je m’amuse avec mon crayon ou mon piercing prouvent le contraire. Est-ce qu’elle me trouve idiot ? Bon sang, je ne cesse de me poser la question en la regardant. Encore plus quand j’ai osé lui parlé du dessin. Un moment je crains sa réponse, puis me détend doucement en l’entendant me complimenter. Je suis soulagé, mais un poil contrarié qu’elle puisse se voir plus laide qu’elle n’est. Sérieusement ? Je ne sais pas, c’est un truc de fille de toujours se dénigrer. Peut-être attend-t-elle de moi un mot gentil ? Je n’ai pas vraiment besoin de réfléchir avant de lui lancer « Je ne dessine que ce que mes yeux voient. » Et j’aimerais lui dire à quel point mon dessin est loin de la réalité, mais je me ravise en lui adressant un petit sourire malicieux. Est-ce que je la drague ? Bordel, on dirait bien oui ! Je paniquerais presque à l’idée, mais je tente de la chasser pour profiter et ne rien gâcher. Je relève les yeux vers le prof, pas réellement intéressant mais je refuse de laisser aller mon regard sur ses jambes. Sans déconner, y’a d’autres trucs à regarder chez elle, pourquoi est-ce que je m’obstine à lorgner ici ? Je toussote, fais semblant de fouiller dans ma trousse toute trouée et en sort un taille crayon. Je n’ai pas vraiment besoin de ça, mais ça m’occupe. Puis je vois apparaitre devant moi un chewing-gum que je prends instinctivement tout en détournant les yeux vers elle. Un cadeau ? Vraiment ? Je trouve ça un peu… trop. Et puis on ne se connait pas. Pourtant l’idée qu’elle ait pu m’offrir quelque chose me plait. Je souris un peu embarrassé en déchirant le papier de mon bonbon. « Je ne suis pas assez fou pour le donner à un ami. Mais… c’est beaucoup… » J’avais vraiment l’air mal à l’aise. Surement parce-que je suis un étudiant qui ne peut pas se payer ce genre de trucs. Comment a-t-elle fait ? « Il a dut te couter une fortune. Je n’ai pas les moyens pour ça… » Oh je ne veux pas qu’elle s’apitoie sur mon sort loin de là. Je cherchais juste à être franc avec elle. « Laisse-moi t’offrir un repas au fastfood du coin de la rue au moins. » Ok ? San ?! Allo la terre ! Est-ce que tu entends ce que tu viens de dire ? J’aimerais pouvoir revenir ce que j’ai fais mais c’est impossible. Je détourne les yeux balançant mon taille crayon dans ma trousse en jurant dans un anglais inaudible. Très bien… si elle accepte je lui propose à la fin du cours. Quoi ? Je ne sais plus ce qui se passe dans ma tête, heureusement pour moi deux filles devant nous font diversions avec leur GNS.
« Oui, j’en ai un. Et toi ? » Je ne suis pas certain que le mien soit le meilleur. Je poste souvent des photos de mes amis et moi ou seulement de mes amis d’ailleurs. Parfois des trucs que je vois dans la rue et qui me plaisent, mais rien d’intéressant. J’étais curieux de savoir si elle en possédait un elle aussi et ce qu’on pourrait trouver dessus. Je ne sais pas si je l’imaginais se prendre en photos sous tous les angles ou si au contraire elle était du genre réservée. Souriant, je me mets à ouvrir mon cahier et déchire un morceau de papier avant d’y inscrire « @rocknsan » pas très original je vous l’accorde. « Tiens ! Mon pseudo. » Bah quoi ? Si elle m’a posé la question c’est surement qu’elle le voulait, pas vrai ? Je vais surement trop vite. Mais je ne veux pas regretter. Je me détends un peu, remonte les manches de mon t-shirt long et sourit. Ainsi mes tatouages aux avant bras sont apparents. J’en ai deux, un au poignet gauche et un sur l’avant bras droit. Je ne retire jamais mon bracelet de force du côté droit sauf quand je dors… je déteste voir mes cicatrices… C’est un mauvais souvenir auquel je n’aime pas penser. Je suis plutôt fier du boulot exécuter par mon tatoueur, celle du côté gauche ne se voient quasiment plus avec le recouvrement de l’encre. Il avait eut un peu peur que la couleur soit moins intense à ces endroits mais il faut se pencher vraiment dessus pour les apercevoir. Soudain je me demande ce que pense Wen Yi de tout ça. Je veux dire mes tatouages, mes piercings… Elle a l’air si lisse, si… sage. Oui voilà en fait nous avons l’air d’être deux opposés. Elle si pure avec ses cheveux blonds et sa peau blanche. Moi si sombre avec mes cheveux noir et mes tatouages. Ça me fait sourire, les contraires m’ont toujours amusé. « Est-ce que tu aimes ce cours ? » je me demande pourquoi elle l’a choisit. Est-ce que comme moi elle n’a pas eut le choix ? « Tu es en quoi ? » Parce-que je ne l’ai jamais vu dans aucun de mes cours. Je sais pertinemment que nous ne sommes pas dans la même section. « En ce qui me concerne je te laisse deviner ! » Je me mets à rire, prenant mon carnet de dessin dans les mains tout en mettant mon crayon derrière l’oreille. Peut-être aurais-je l’air d’un idiot mais j’avais envie d’être naturel. J’ai beau avoir l’air un peu « dark », je suis quelqu’un qui s’amuse et blague à longueur de temps.
J’ai encore du mal à croire qu’elle soit assise à côté de moi, mais soit. Je vis ma vie au jour le jour, alors prenons cette occasion pour me rapprocher d’elle. Malheureusement pour moi, mes mots ont du mal à franchir mes lèvres. Je suis nerveux, j’aurais beau vouloir le cacher, le simple fait que je m’amuse avec mon crayon ou mon piercing prouvent le contraire. Est-ce qu’elle me trouve idiot ? Bon sang, je ne cesse de me poser la question en la regardant. Encore plus quand j’ai osé lui parlé du dessin. Un moment je crains sa réponse, puis me détend doucement en l’entendant me complimenter. Je suis soulagé, mais un poil contrarié qu’elle puisse se voir plus laide qu’elle n’est. Sérieusement ? Je ne sais pas, c’est un truc de fille de toujours se dénigrer. Peut-être attend-t-elle de moi un mot gentil ? Je n’ai pas vraiment besoin de réfléchir avant de lui lancer « Je ne dessine que ce que mes yeux voient. » Et j’aimerais lui dire à quel point mon dessin est loin de la réalité, mais je me ravise en lui adressant un petit sourire malicieux. Est-ce que je la drague ? Bordel, on dirait bien oui ! Je paniquerais presque à l’idée, mais je tente de la chasser pour profiter et ne rien gâcher. Je relève les yeux vers le prof, pas réellement intéressant mais je refuse de laisser aller mon regard sur ses jambes. Sans déconner, y’a d’autres trucs à regarder chez elle, pourquoi est-ce que je m’obstine à lorgner ici ? Je toussote, fais semblant de fouiller dans ma trousse toute trouée et en sort un taille crayon. Je n’ai pas vraiment besoin de ça, mais ça m’occupe. Puis je vois apparaitre devant moi un chewing-gum que je prends instinctivement tout en détournant les yeux vers elle. Un cadeau ? Vraiment ? Je trouve ça un peu… trop. Et puis on ne se connait pas. Pourtant l’idée qu’elle ait pu m’offrir quelque chose me plait. Je souris un peu embarrassé en déchirant le papier de mon bonbon. « Je ne suis pas assez fou pour le donner à un ami. Mais… c’est beaucoup… » J’avais vraiment l’air mal à l’aise. Surement parce-que je suis un étudiant qui ne peut pas se payer ce genre de trucs. Comment a-t-elle fait ? « Il a dut te couter une fortune. Je n’ai pas les moyens pour ça… » Oh je ne veux pas qu’elle s’apitoie sur mon sort loin de là. Je cherchais juste à être franc avec elle. « Laisse-moi t’offrir un repas au fastfood du coin de la rue au moins. » Ok ? San ?! Allo la terre ! Est-ce que tu entends ce que tu viens de dire ? J’aimerais pouvoir revenir ce que j’ai fais mais c’est impossible. Je détourne les yeux balançant mon taille crayon dans ma trousse en jurant dans un anglais inaudible. Très bien… si elle accepte je lui propose à la fin du cours. Quoi ? Je ne sais plus ce qui se passe dans ma tête, heureusement pour moi deux filles devant nous font diversions avec leur GNS.
« Oui, j’en ai un. Et toi ? » Je ne suis pas certain que le mien soit le meilleur. Je poste souvent des photos de mes amis et moi ou seulement de mes amis d’ailleurs. Parfois des trucs que je vois dans la rue et qui me plaisent, mais rien d’intéressant. J’étais curieux de savoir si elle en possédait un elle aussi et ce qu’on pourrait trouver dessus. Je ne sais pas si je l’imaginais se prendre en photos sous tous les angles ou si au contraire elle était du genre réservée. Souriant, je me mets à ouvrir mon cahier et déchire un morceau de papier avant d’y inscrire « @rocknsan » pas très original je vous l’accorde. « Tiens ! Mon pseudo. » Bah quoi ? Si elle m’a posé la question c’est surement qu’elle le voulait, pas vrai ? Je vais surement trop vite. Mais je ne veux pas regretter. Je me détends un peu, remonte les manches de mon t-shirt long et sourit. Ainsi mes tatouages aux avant bras sont apparents. J’en ai deux, un au poignet gauche et un sur l’avant bras droit. Je ne retire jamais mon bracelet de force du côté droit sauf quand je dors… je déteste voir mes cicatrices… C’est un mauvais souvenir auquel je n’aime pas penser. Je suis plutôt fier du boulot exécuter par mon tatoueur, celle du côté gauche ne se voient quasiment plus avec le recouvrement de l’encre. Il avait eut un peu peur que la couleur soit moins intense à ces endroits mais il faut se pencher vraiment dessus pour les apercevoir. Soudain je me demande ce que pense Wen Yi de tout ça. Je veux dire mes tatouages, mes piercings… Elle a l’air si lisse, si… sage. Oui voilà en fait nous avons l’air d’être deux opposés. Elle si pure avec ses cheveux blonds et sa peau blanche. Moi si sombre avec mes cheveux noir et mes tatouages. Ça me fait sourire, les contraires m’ont toujours amusé. « Est-ce que tu aimes ce cours ? » je me demande pourquoi elle l’a choisit. Est-ce que comme moi elle n’a pas eut le choix ? « Tu es en quoi ? » Parce-que je ne l’ai jamais vu dans aucun de mes cours. Je sais pertinemment que nous ne sommes pas dans la même section. « En ce qui me concerne je te laisse deviner ! » Je me mets à rire, prenant mon carnet de dessin dans les mains tout en mettant mon crayon derrière l’oreille. Peut-être aurais-je l’air d’un idiot mais j’avais envie d’être naturel. J’ai beau avoir l’air un peu « dark », je suis quelqu’un qui s’amuse et blague à longueur de temps.
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Re: SanYi x I fell under your spell | Jeu 8 Oct - 3:02 Citer EditerSupprimer
it happens. Just like this.
BANG WEN YI & BANG SAN
« Je ne dessine que ce que mes yeux voient. » j’affiche un sourire que je cache dans le creux de ma paume en prenant appui sur la table. Je lui jette un regard malicieux en plissant des yeux. Un bon point pour lui. Ça me plait de savoir qu’il peut me trouver jolie. Je mordille ma lèvre en reportant mon attention sur le professeur pour ne pas avoir l’air trop niaise face à lui. Putain je n’arrive pas à le quitter des yeux plus de quelques secondes. Il lui suffit juste de fouiller dans sa tous pour que je lorgne sur lui comme si j’attendais la moindre seconde d’inattention qu’il pourrait avoir … Passant une main dans mes cheveux court je le regardais sortir son taille crayon et pinça doucement mes lèvres en acquiesçant. Mon cadeau semblait vraiment être trop et je n’arrivais pas trop à savoir si ça lui plaisait vraiment … il devait me trouver conne. J’aurais dû lui prendre un casque moins cher ... Je pensais bien faire mais de toute évidence j’avais tort. J’étais même prête à reprendre le cadeau de peur que ce soit vraiment trop … Je ne voulais pas qu’il me prenne pour une psychopathe de stalkeuse. Je dois avouer que j’étais un peu déçu mais je comprenais sa réaction. Me résignant à avoir fait un cadeau trop cher j’acquiesçais à sa dernière remarque en haussant les épaules pour toutes réponses. J’aurais pu lui acheter quelque chose avec mon propre argent … mais je n’en avais plus. Enfin, mon compte était approvisionné tous les mois par ma mère sous l’aval de mon mari … j’avais peu de liberté et clairement une restriction budgétaire. Mais j’avais tellement eu envie de lui faire plaisir … mais je me rendais compte que mon geste était surement déplacé. La surprise pu se lire sur mon visage quand il me proposa de m’emmener manger … genre tous les deux. Le lieu m’importe peu tant que je peux passer un peu de temps avec lui … je me force à ne pas répondre tout de suite et compte jusqu’à 5 dans ma tête avant de répondre. Mais à 3 je craque déjà et je lui lance « avec plaisir ! » je me retenais d’en dire plus pour ne pas avoir l’air trop enjoué pour un simple fastfood …
Je me demande ce que dirait mon mari si j’ouvrais un GNS. Lui qui est jaloux au possible … mais si … j’en ouvre un et que je poste peu de photo ou alors que j’utilise un nom qu’il ne pourrait jamais trouvé … j’aurais peut-être la chance de pouvoir en avoir un … au moins pour voir les photos de San … je me fais peur quand je pense comme ça, j’ai l’impression d’être une fan qui veux guetter le moindre de ses faits et gestes. Mais c’est juste que … je ne sais pas, je crois que ça se fait quand même non ? Puis c’est fait pour ça ? Avant même que je ne lui réponde je le vois me glisser un papier vers moi. Je trouve ça mignon et je l’attrape doucement « Rocknsan ? » lisais-je tout haut en veillant à ne pas me faire entendre par le prof. Je souris en coin avant de lâcher à San « original. » le taquinais-je. Je me sentais bien à plaisanter avec lui, comme si ça venait naturellement. Pliant le papier pour le coincer sous l’élastique de mon cahier je tourne ma tête vers lui au moment où il remonte ses manches. Si je peux l’avouer, j’ai un petit, gros, faible pour les gens tatouer. J’ai toujours admiré ça mais on m’a toujours interdit d’en avoir un. Encore plus maintenant que je suis mariée. Ecoutant à peine ses questions je regarde ses tatouages en me demandant quelle signification ils peuvent avoir. Retroussant légèrement mon nez je me rends compte qu’il attend une réponse. Faisant un effort pour me souvenir de ce qu’il venait de me dire je secoue la tête « Sans plus … mais ça fait des points en plus alors c’est au moins ca ! » souriais je en coin. « Je suis en art de la scène. » souriais-je doucement avant de prendre une mine concernée. En intense reflexion je détaillais les quelques indices qu’il me laissait pour que je devine sa section. « Art appliqués ? » me risquais-je sans trop me tromper au vu de sa main dont le bout des doigts était noircie par le charbon de sa mine. J’attrapais d’ailleurs sa main sans trop réfléchir et porta ses doigts à la hauteur de mes yeux « et je dirais même que tu dessines à longueur de temps » riais-je doucement en caressant le bout de ses doigts. Sa main me paraissait si grande par rapport à la mienne. Et avec un naturel déconcertant je posais ma paume contre la sienne pour faire la taille « c’est fou tu me dépasses d’une phalange ! » je ris légèrement ne plissant mes yeux et reposa sa main doucement sur la table. Le cours avançait bien trop vite à mon gout maintenant que j’avais trouvé le courage de venir lui parler. « Et je n’ai aps de GNS mais je pourrais toujours en ouvrir un … » ma phrase sonnait plus comme une question, comme si j’attendais son avis … peut-être qu’après tout il se moquait bien de savoir si j’avais un GNS ou non. En ce qui me concernait je savais déjà quel profil j’allais regarder en premier.
electric bird.
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Re: SanYi x I fell under your spell | Ven 9 Oct - 9:25 Citer EditerSupprimer
« Avec plaisir… » Sa voix avait résonné sur la paroi de mon crâne comme une bombe qui venait d’exploser. J’avais dut mal entendre. Moi, Bang San qui invitait une si jolie fille et qui… Woh deux minutes ! Des jolies filles j’en ai connu, ce n’est pas la première fois que ça m’arrive. A quoi je pense ? Ce n’est rien, juste une proposition amicale. Pourquoi est-ce qu’il faut que je m’enflamme autant ? Je n’en sais rien… Wen Yi est… bizarre. A moins que ça ne soit moi qui le soit. C’est vrai, je ne suis pas si timide que ça avec les filles. Je ne suis certes pas très doué pour la drague mais je suis avenant, sympathique et je pense avoir de la conversation. C’est surement ça qui me porte défaut, je suis trop « gentil »… et pourtant si elles savaient. Il m’arrive parfois d’avoir mes moments noirs, ceux où j’ai l’impression d’étouffer, où plus rien n’a de sens à mes yeux jusqu’à ma propre existence. Parfois je me sens comme perdu, pas à ma place… j’ai envie de tout envoyer chier, de dire au monde entier que je l’emmerde lui et ses principes. Mais je dois manquer d’audace, ou de courage qui sait. Quoiqu’il en soit mes émotions finissent toujours sur papiers sous forme de paroles ou de dessins. Je suis un artiste, c’est peut-être pour cette raison que j’ai la sensation de ne pas être toujours compris. Mais cette fois là je suis heureux, alors je lui souris et regarde hâtivement ma montre pour voir le temps passé plus vite. Encore trente minutes, autant dire que c’est court mais à la fois si long. Je suis impatient de pouvoir passer un instant avec elle, mais j’ai peur qu’il s’écourte. Je suis un peu surprit en apprenant qu’elle est en art de la scène. Surement parce-que je l’avais imaginée plus discrète qu’elle n’est. Je pensais qu’elle était réservée, timide… Est-ce une fausse idée que j’ai d’elle ? Mes questions me poussent à la regarder longuement sans m’en rendre compte. Je suis un peu perdu dans mes pensées, me demandant bien qui peut être cette fille qui me perturbe tellement. Gentille ? Manipulatrice ? Jalouse ? Envieuse ? Adorable ? Douce ? Il y a tellement de possibilités. J’aimerais parier sur l’une d’elles, mais je crois qu’importe le choix que je ferais je me tromperais. Parce-que j’aime à me dire que cette fille peut me surprendre, qu’elle peut être différente. Je ne veux pas qu’elle soit comme tout le monde… c’est la réflexion que je me fais lorsqu’elle m’interrompt en venant attraper ma main. Je déglutis, un peu surprit en écarquillant les yeux lentement. Qu’est ce qu’elle fait ? Nos peaux sont trop proches, la pulpe de mes doigts trop sensibles à son contact…
Est-ce qu’elle me drague ? Non, pas forcément ! Il faut que je me sorte cette idée de la tête. Elle est peut-être juste tactile. Oui voilà, seulement elle aurait dut y penser avant que ma main ne fourmille. J’ai presque peur de trembler alors je serre mon poing pour faire passer cette sensation étrange. Je n’écoute plus le cours depuis longtemps, je me concentre sur elle, sur ses gestes et parfois je surprends mon regard à fixer ses lèvres pendant qu’elle murmure doucement. Elles sont bien faites… ses lèvres je veux dire. Elles me paraissent douces, légèrement brillantes et rosées. Leurs lignes sont fines, bien tracées… Hum ? Un GNS ? Ah oui ! C’est vrai je me souviens. « Hum… » J’aurais dut répondre autre chose mais je me sentais un peu égaré tout d’un coup. Je ne comprends pas vraiment pourquoi elle me demande ça. Je pensais qu’elle en avait déjà un sinon pourquoi me poser la question ? Quel intérêt aurais-je à lui dire « oui ». « C’est toi qui vois ! » et voilà que je détourne les yeux en me remettant bien face à mon bureau. Est-ce que j’ai l’air étrange ? Surement oui. Si vous me demandiez ce qui m’arrive, je vous répondrais simplement que je suis « moi ». Et aussi soudain que cela puisse paraitre, je me tourne vers elle avant de lui balancer « Si t’as un kakao tu peux me filer ton ID. » Et voilà ça au moins c’était dit. J’étais surement un peu barge sur le coup. Je n’avais pas réfléchit à ce que je disais mais j’en mourrais d’envie. « Un peu trop spontané ? » Je ne sais pas si le regard qu’elle me jette me dit : ok c’est cool ou alors un : il est idiot ? « Désolé ! J’ai juste pensé que ça serait une bonne idée. T’es la seule que je croise régulièrement dans ce cours. Ça pourrait nous être utile… » Est-ce que je tente de me cacher derrière une excuse bidon ? Oui tout à fait ! Et ça se voit vu mon regard que je me presse de détourner. Et parce-que je crains qu’elle me prenne pour un fou je me dépêche de changer de sujet en disant « En Art de la scène alors ? Tu veux être actrice ou un truc comme ça ? » Ma question est bête ! Parce-que je pense qu’on ne se retrouve pas forcément dans une filière parce qu’on rêve de quelque chose en rapport. Regardez-moi ! Comme si mon rêve était de dessiner. Bien sur j’adore ça, mais c’est un passe temps, rien de plus. Ma vraie passion c’est la musique. Ce que je rêve de faire c’est monter sur scène, vendre des disques, chanter mes chansons, écrire des paroles jusqu’à la fin de ma vie. Mais non ! Je suis là à dessiner mes héros et créer des histoires pour passer le temps.
Je n’ai pas le temps d’ajouter quelque chose de plus que la sonnerie se met à retentir. Un soulagement ? Pas vraiment. Je haussais légèrement les épaules et vint me pencher pour attraper mon sac en réunissant toutes mes affaires. D’ordinaire je prenais mon temps, cette fois là aussi je n’étais pas vraiment pressé. Je me redresse, range mes crayons, tasse un peu mes livres tout en attrapant le casque qu’elle m’a donné. Je lève les yeux vers elle, elle non plus n’a pas l’air de se presser à sortir. Est-ce qu’elle ferait durer le temps pour qu’on puisse être plus tranquille ? J’aimerais bien me dire que oui et cette idée me fait sourire. « Je suis mal barré je n’ai rien écouté du cours. » Je me mets à rigoler tout en la regardant l’air pas franchement attristé par cette remarque. Attrapant mon téléphone, j’ai souvent l’habitude de chercher ma musique pour sortir du cours. Cette fois je n’en aurais pas besoin. Alors que je m’apprêtais à le mettre dans ma poche, je le sens vibrer entre ma paume. Fronçant les sourcils j’esquisse un sourire en voyant le nom de M. Snow apparaitre sur mon écran, je décroche tout en mettant mon sac sur mon épaule. « Est-ce que vous avez peur que je vous oublie ? » j’ai parlé en anglais. Lui et moi discutons toujours dans cette langue, pour maintenir mon niveau s’amuse –t-il me dire. « Vous m’avez dit vingt heure… non non, pas une minute de plus comme d’habitude. Un cookie ? Je croyais que vous n’aviez pas le droit… » Je suis Wen Yi dans l’allée, jette un coup d’œil à ma place pour m’assurer de ne rien avoir oublié puis sors de la salle. J’ai brusquement peur qu’elle pense qu’elle me dérange, alors avant qu’elle ne fasse un pas de plus je me saisie de son avant bras et l’arrête dans sa marche. Je lui fais un petit signe du doigt en lui indiquant le chiffre un. J’en ai pour une minute… je ne veux pas qu’elle s’en aille ou je ne sais quoi d’autre. « Ok ok ! Cookie au chocolat blanc. Je vous ramène ça oui. » Je rigole à sa plaisanterie, puis raccroche le sourire aux lèvres avant de lever les yeux vers ma blondinette. « Hum, toujours partante pour le fastfood ? Je meurs de faim. » Je me rends compte que j’aimerais bien lui parler de monsieur Snow. A part ma famille et Woori, je ne parle de lui à personne. Pas parce-que c’est un secret, mais parce qu’il compte beaucoup trop à mes yeux. Puis je tourne les talons et viens lui attraper la main sans réfléchir « Et puis tu n’as pas le choix en fait ! Tu as déjà accepté. » je la trainerais même de force si il fallait.
Est-ce qu’elle me drague ? Non, pas forcément ! Il faut que je me sorte cette idée de la tête. Elle est peut-être juste tactile. Oui voilà, seulement elle aurait dut y penser avant que ma main ne fourmille. J’ai presque peur de trembler alors je serre mon poing pour faire passer cette sensation étrange. Je n’écoute plus le cours depuis longtemps, je me concentre sur elle, sur ses gestes et parfois je surprends mon regard à fixer ses lèvres pendant qu’elle murmure doucement. Elles sont bien faites… ses lèvres je veux dire. Elles me paraissent douces, légèrement brillantes et rosées. Leurs lignes sont fines, bien tracées… Hum ? Un GNS ? Ah oui ! C’est vrai je me souviens. « Hum… » J’aurais dut répondre autre chose mais je me sentais un peu égaré tout d’un coup. Je ne comprends pas vraiment pourquoi elle me demande ça. Je pensais qu’elle en avait déjà un sinon pourquoi me poser la question ? Quel intérêt aurais-je à lui dire « oui ». « C’est toi qui vois ! » et voilà que je détourne les yeux en me remettant bien face à mon bureau. Est-ce que j’ai l’air étrange ? Surement oui. Si vous me demandiez ce qui m’arrive, je vous répondrais simplement que je suis « moi ». Et aussi soudain que cela puisse paraitre, je me tourne vers elle avant de lui balancer « Si t’as un kakao tu peux me filer ton ID. » Et voilà ça au moins c’était dit. J’étais surement un peu barge sur le coup. Je n’avais pas réfléchit à ce que je disais mais j’en mourrais d’envie. « Un peu trop spontané ? » Je ne sais pas si le regard qu’elle me jette me dit : ok c’est cool ou alors un : il est idiot ? « Désolé ! J’ai juste pensé que ça serait une bonne idée. T’es la seule que je croise régulièrement dans ce cours. Ça pourrait nous être utile… » Est-ce que je tente de me cacher derrière une excuse bidon ? Oui tout à fait ! Et ça se voit vu mon regard que je me presse de détourner. Et parce-que je crains qu’elle me prenne pour un fou je me dépêche de changer de sujet en disant « En Art de la scène alors ? Tu veux être actrice ou un truc comme ça ? » Ma question est bête ! Parce-que je pense qu’on ne se retrouve pas forcément dans une filière parce qu’on rêve de quelque chose en rapport. Regardez-moi ! Comme si mon rêve était de dessiner. Bien sur j’adore ça, mais c’est un passe temps, rien de plus. Ma vraie passion c’est la musique. Ce que je rêve de faire c’est monter sur scène, vendre des disques, chanter mes chansons, écrire des paroles jusqu’à la fin de ma vie. Mais non ! Je suis là à dessiner mes héros et créer des histoires pour passer le temps.
Je n’ai pas le temps d’ajouter quelque chose de plus que la sonnerie se met à retentir. Un soulagement ? Pas vraiment. Je haussais légèrement les épaules et vint me pencher pour attraper mon sac en réunissant toutes mes affaires. D’ordinaire je prenais mon temps, cette fois là aussi je n’étais pas vraiment pressé. Je me redresse, range mes crayons, tasse un peu mes livres tout en attrapant le casque qu’elle m’a donné. Je lève les yeux vers elle, elle non plus n’a pas l’air de se presser à sortir. Est-ce qu’elle ferait durer le temps pour qu’on puisse être plus tranquille ? J’aimerais bien me dire que oui et cette idée me fait sourire. « Je suis mal barré je n’ai rien écouté du cours. » Je me mets à rigoler tout en la regardant l’air pas franchement attristé par cette remarque. Attrapant mon téléphone, j’ai souvent l’habitude de chercher ma musique pour sortir du cours. Cette fois je n’en aurais pas besoin. Alors que je m’apprêtais à le mettre dans ma poche, je le sens vibrer entre ma paume. Fronçant les sourcils j’esquisse un sourire en voyant le nom de M. Snow apparaitre sur mon écran, je décroche tout en mettant mon sac sur mon épaule. « Est-ce que vous avez peur que je vous oublie ? » j’ai parlé en anglais. Lui et moi discutons toujours dans cette langue, pour maintenir mon niveau s’amuse –t-il me dire. « Vous m’avez dit vingt heure… non non, pas une minute de plus comme d’habitude. Un cookie ? Je croyais que vous n’aviez pas le droit… » Je suis Wen Yi dans l’allée, jette un coup d’œil à ma place pour m’assurer de ne rien avoir oublié puis sors de la salle. J’ai brusquement peur qu’elle pense qu’elle me dérange, alors avant qu’elle ne fasse un pas de plus je me saisie de son avant bras et l’arrête dans sa marche. Je lui fais un petit signe du doigt en lui indiquant le chiffre un. J’en ai pour une minute… je ne veux pas qu’elle s’en aille ou je ne sais quoi d’autre. « Ok ok ! Cookie au chocolat blanc. Je vous ramène ça oui. » Je rigole à sa plaisanterie, puis raccroche le sourire aux lèvres avant de lever les yeux vers ma blondinette. « Hum, toujours partante pour le fastfood ? Je meurs de faim. » Je me rends compte que j’aimerais bien lui parler de monsieur Snow. A part ma famille et Woori, je ne parle de lui à personne. Pas parce-que c’est un secret, mais parce qu’il compte beaucoup trop à mes yeux. Puis je tourne les talons et viens lui attraper la main sans réfléchir « Et puis tu n’as pas le choix en fait ! Tu as déjà accepté. » je la trainerais même de force si il fallait.
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