Il faut souffrir pour y croire [Ft Park Byeol]
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Il faut souffrir pour y croire [Ft Park Byeol] | Mer 7 Oct - 16:23 Citer EditerSupprimer
Il faut souffrir pour y croire
"Ecoute moi ..."
Assis sur les gradins du gymnase, la tête baissée sur mon téléphone entre mes mains, je consultais mes messages, la plupart venant de In Ha, qui commentait notre dernière soirée, de Miharu, qui me posait des questions sur notre prochain concert, ou de Noriko, qui me harcelait avec les derniers potins du campus.
Je souris pour chacun d'entre eux. Je les adore et j’espère vivement que notre groupe sera enfin au complet bientôt. L’arrivé d'un batteur se fait de plus en plus pressant pour nous. Je ferme mes sms et regarde l'heure. 14h20. Mes sourcils se fronce légèrement de mécontentement. J'avais donné rendez vous à 14h à Byeol pour notre entrainement quotidien.
Cela me frustre d'autant plus que je n'aime pas quand on me fait attendre de la sorte. Lassé d’attendre immobile dans les gradins, je pose mon sac au sol et dévale à toute vitesse les escaliers pour me retrouver sur le terrain. Je traverse celui ci pour me diriger vers la réserve à ballon de l’école et attrape un ballon de basket bien rebondit.
Je retire ma veste de sport et me retrouve en débardeur noir et jogging blanc sur le terrain. Je fais tourner lentement le ballon entre mes mains avant de me mettre à jongler doucement avec. Progressivement, j’accélère la cadence et c'est à toute vitesse que je me lance sur le panier. Un pas, deux pas je saute et lâche le ballon juste au dessus du panier.
Celui ci passe entre le filet et retombe en plusieurs rebonds. Un sourire ravi prend place sur mon visage et, alors que je me retourne pour le récupérer, je vois Byeol debout face à moi, le dit ballon dans les mains. Je lui souris et me plante devant elle."-Salut. Alors tu as perdu ta montre ?" Je récupère mon ballon et m’éloigne d'elle en dribblant vers le milieu du terrain.
"-Tu sais que je n'aime pas quand on me fait attendre. Alors pour la peine, on va travailler deux fois plus dur aujourd’hui. Ça sera ta punition." Je fini ma phrase par un grand sourire. J'adorais l’embêter, surtout quand j'avais une bonne excuse pour le faire. Et la, j'avais une excellente excuse.
Je retourne vers la réserve pour reposer mon ballon avant de revenir vers elle, attrapant ma veste de sport au passage. J'y tiens à celle là. Je m'avance vers Byeol qui en a profité pour se préparer."-Alors, est ce qu'il y a quelque chose que tu veux faire en particulier ?"
Il faut souffrir pour y croire
Ft Byeol
"Ecoute moi ..."
Assis sur les gradins du gymnase, la tête baissée sur mon téléphone entre mes mains, je consultais mes messages, la plupart venant de In Ha, qui commentait notre dernière soirée, de Miharu, qui me posait des questions sur notre prochain concert, ou de Noriko, qui me harcelait avec les derniers potins du campus.
Je souris pour chacun d'entre eux. Je les adore et j’espère vivement que notre groupe sera enfin au complet bientôt. L’arrivé d'un batteur se fait de plus en plus pressant pour nous. Je ferme mes sms et regarde l'heure. 14h20. Mes sourcils se fronce légèrement de mécontentement. J'avais donné rendez vous à 14h à Byeol pour notre entrainement quotidien.
Cela me frustre d'autant plus que je n'aime pas quand on me fait attendre de la sorte. Lassé d’attendre immobile dans les gradins, je pose mon sac au sol et dévale à toute vitesse les escaliers pour me retrouver sur le terrain. Je traverse celui ci pour me diriger vers la réserve à ballon de l’école et attrape un ballon de basket bien rebondit.
Je retire ma veste de sport et me retrouve en débardeur noir et jogging blanc sur le terrain. Je fais tourner lentement le ballon entre mes mains avant de me mettre à jongler doucement avec. Progressivement, j’accélère la cadence et c'est à toute vitesse que je me lance sur le panier. Un pas, deux pas je saute et lâche le ballon juste au dessus du panier.
Celui ci passe entre le filet et retombe en plusieurs rebonds. Un sourire ravi prend place sur mon visage et, alors que je me retourne pour le récupérer, je vois Byeol debout face à moi, le dit ballon dans les mains. Je lui souris et me plante devant elle."-Salut. Alors tu as perdu ta montre ?" Je récupère mon ballon et m’éloigne d'elle en dribblant vers le milieu du terrain.
"-Tu sais que je n'aime pas quand on me fait attendre. Alors pour la peine, on va travailler deux fois plus dur aujourd’hui. Ça sera ta punition." Je fini ma phrase par un grand sourire. J'adorais l’embêter, surtout quand j'avais une bonne excuse pour le faire. Et la, j'avais une excellente excuse.
Je retourne vers la réserve pour reposer mon ballon avant de revenir vers elle, attrapant ma veste de sport au passage. J'y tiens à celle là. Je m'avance vers Byeol qui en a profité pour se préparer."-Alors, est ce qu'il y a quelque chose que tu veux faire en particulier ?"
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Re: Il faut souffrir pour y croire [Ft Park Byeol] | Ven 9 Oct - 19:16 Citer EditerSupprimer
Il faut souffrir pour y croireAnd you're taught to cry in your pillow. But I'll survive. I'm still breathing. I'm alive.
Décidément, tu ne sais pas ce qu’il t’arrive en ce moment. Toi qui n’arrivait jamais en retard, où que ce soit, en une semaine, ça faisait deux fois que tu loupais l’heure du rendez-vous. Enfin là, t’avais au moins une bonne excuse, autre que celle tu n’avais pas les minutes passées. Cette fois, c’est ta mère. Elle n’avait pas pour habitude de t’appeler en plein milieu de l’après-midi, encore moins en semaine. Ses coups de fils, tu les recevais le weekend en début de soirée, le seul moment où elle semblait s’accorder un peu de répit. Tu n’as jamais réellement compris l’acharnement de ta mère.
Elle comme ton père, est un bourreau de travail. Moins que ton père en tout cas. Lui était capable de passer des journées à l’hôpital sans rentrer à la maison. C’est d’ailleurs pour ça que ta mère te téléphonait le soir : parce qu’elle se sentait seule dans cet appart trop grand pour une seule personne.
Mais cette fois-ci, elle appelle pour savoir comment tu vas, si tes études se passent bien et bien évidemment, savoir si tu as rencontré quelqu’un d’autre. La question habituelle que tu détournes à chaque fois en parlant shopping ou du nouveau drama qui passe sur sa chaîne favorite. Ta maman, tu l’adores. Y a juste des interrogations que tu préfères laisser sans réponses. Alors quand tu lui dis qu’elle va te mettre en retard, la première idée qui lui vient à l’esprit est que tu as un rendez-vous galant. Alors pour qu’elle raccroche le plus rapidement, tu acquiesces chaque de ses élucubrations et lui raccroches au nez après le premier au revoir. Oui tu l’aimes ta maman. Mais parfois, elle est pire qu’une moule à son rocher.
Tu attrapes ton sac de sport, enfiles tes baskets et en moins de deux, tu te diriges vers le gymnase. Tu sais que Seung Jun t’y attend et ce, depuis un moment. Trop même. Et il va te le faire savoir. Et pas qu’un peu. En même temps, si c’était toi, tu lui ferais subir la même chose. Tu n’aimes pas être en retard, mais tu aimes encore moins les gens qui le sont. Pareil pour lui. Tu vas souffrir, tu le sens déjà.
Quelques minutes plus tard, tu mets enfin les pieds sur le terrain de sport pour trouver un Seung Jun dans la peau d’un grand joueur de basket. Tu as horreur du basket. Allez savoir pourquoi ! Tu le regardes dribbler, puis shooter du premier coup. Le ballon t’arrive au pied et le ramasses en attendant qu’il s’aperçoive de ta présence. Chose faite et les premières petites remarques piquantes arrivent.
« Désolée, ma mère m’a retenue. Plus bavarde qu’elle, y’a pas ! ». Tes lèvres s’étirent pour répondre à son sourire, mais tu déchantes très vite quand il annonce les hostilités. Merci Maman ! Ton visage se tord dans une moue peu ravie avant de soupirer d’un air las. « Oublies pas que j’ai une jambe défectueuse ! » lui dis-tu pour tenter de l’amadouer. Tu ne sais jamais si ça fonctionne avec lui, mais bon, autant tenter le tout pour le tout non ?
Tu retires ta veste puis noues tes cheveux dans une queue-de-cheval toujours parfaitement attachée. Tu fais mine de réfléchir à sa question alors que tu cherches simplement à glaner quelques minutes en plus. Pas que tu n’aimes pas faire du sport, mais y’a des jours sans. Mais autant que ta présence serve à quelque chose.
« Travailler les jambes ? C’est pas encore ça niveau force. J’aimerais être capable de tenir plus de dix minutes debout sans avoir les genoux qui flageolent … ». S’il y a bien une personne envers laquelle tu es la plus exigeante, c’est envers toi-même. Et ça n’a pas disparu après l’accident. Au contraire.
« Bon, je suis prête ! Vas-y doucement au début, sinon j’te fais une syncope après 100 mètres ! ». Tu le regardes avec toute la détermination du monde pour lui faire comprendre que tu es bel et bien sérieuse. Mais ça, il le sait. On apprend pas à un vieux singe à faire la grimace !© groggy soul
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Re: Il faut souffrir pour y croire [Ft Park Byeol] | Mar 20 Oct - 12:15 Citer EditerSupprimer
Il faut souffrir pour y croire
"Ecoute moi ..."
Je savais que mes "remontrances" la faisait légèrement bouder. Mais tant pis, fallait arriver à l'heure.
Alors les jambes ... Je commence à réfléchir à un programme pouvant la faire travailler sans la casser. Ce n'était pas mon but non plus de trop la secouer. Elle le fait très bien toute seule sans que j'ai besoin de rajouter quoi que ce soit. C'était quelque chose que j'admirais beaucoup chez elle, sa détermination et sa droiture envers elle-même. Même si elle pouvait se montrer bien trop dur envers elle même.
Je lance ma veste sur les gradins, à côté de mon sac, et attrape u chrono. Je le passe autour de mon cou et le remet à zéro. Puis je me tourne vers elle." Bon on va commencer en douceur, pour pas te perdre. Tu va courir sept minutes, à ton rythme". Je la regarde se mettre ne place puis j'active le chrono, ajoutant un petit "top" pour la faire démarrer. Pendant qu'elle commence l'exercice, je prend le temps de la détailler, comme à chaque fois qu'elle s'échauffe. Ça me permet de savoir si elle a quelques difficultés.
Mon regard se concentre un peu plus précisément sur ses jambes, cherchant la moindre faiblesse qui me forcerai à arrêter immédiatement l'exercice. Pour le moment, la jeune femme semblait bien tenir la longueur, courant tranquillement. Mes yeux restèrent sur ses jambes et une pensée me vînt soudain.*Elle a de très belles jambes*. Je resta donc bloqué un moment, admirant la ligne de ses mollets de patineuse, tout en rondeur. Sans faire attention à l'instant présent.
Perdu dans mes pensées, je me mis à remonter légèrement le long de sa cuisse quand un bruit sourd me fit sursauter et me sortit de mes pensée. Il s'agissait du chronomètre qui annonçait la fin de l'exercice. Un peu rouge, je me racla la gorge pour reprendre une contenance et éteignis l'engin rapidement. Il fallait que je sois plus prudent à l'avenir. Manquerais plus qu'elle me grille !!
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"Ecoute moi ..."
Je savais que mes "remontrances" la faisait légèrement bouder. Mais tant pis, fallait arriver à l'heure.
Alors les jambes ... Je commence à réfléchir à un programme pouvant la faire travailler sans la casser. Ce n'était pas mon but non plus de trop la secouer. Elle le fait très bien toute seule sans que j'ai besoin de rajouter quoi que ce soit. C'était quelque chose que j'admirais beaucoup chez elle, sa détermination et sa droiture envers elle-même. Même si elle pouvait se montrer bien trop dur envers elle même.
Je lance ma veste sur les gradins, à côté de mon sac, et attrape u chrono. Je le passe autour de mon cou et le remet à zéro. Puis je me tourne vers elle." Bon on va commencer en douceur, pour pas te perdre. Tu va courir sept minutes, à ton rythme". Je la regarde se mettre ne place puis j'active le chrono, ajoutant un petit "top" pour la faire démarrer. Pendant qu'elle commence l'exercice, je prend le temps de la détailler, comme à chaque fois qu'elle s'échauffe. Ça me permet de savoir si elle a quelques difficultés.
Mon regard se concentre un peu plus précisément sur ses jambes, cherchant la moindre faiblesse qui me forcerai à arrêter immédiatement l'exercice. Pour le moment, la jeune femme semblait bien tenir la longueur, courant tranquillement. Mes yeux restèrent sur ses jambes et une pensée me vînt soudain.*Elle a de très belles jambes*. Je resta donc bloqué un moment, admirant la ligne de ses mollets de patineuse, tout en rondeur. Sans faire attention à l'instant présent.
Perdu dans mes pensées, je me mis à remonter légèrement le long de sa cuisse quand un bruit sourd me fit sursauter et me sortit de mes pensée. Il s'agissait du chronomètre qui annonçait la fin de l'exercice. Un peu rouge, je me racla la gorge pour reprendre une contenance et éteignis l'engin rapidement. Il fallait que je sois plus prudent à l'avenir. Manquerais plus qu'elle me grille !!
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Re: Il faut souffrir pour y croire [Ft Park Byeol] | Lun 26 Oct - 21:09 Citer EditerSupprimer
Il faut souffrir pour y croireAnd you're taught to cry in your pillow. But I'll survive. I'm still breathing. I'm alive.Quand il annonce le programme, tu commences à te dire que tu aurais préféré que ta mère continue de te tenir la jambe. Parce que, soyons honnête, la course à pieds, c'est pas trop ton dada. Surtout maintenant. Tu avais plus l'air d'un poulain boiteux que d'un pur sang gambadant fièrement. Mais tu faisais confiance à Seung Jun. S'il te faisait faire ce genre d'exercice, c'était pour ton bien et non pas pour t'embêter. Il ne rigolait pas sur ces choses là et c'est quelque chose que tu admirais beaucoup chez lui. Son sérieux et l'application qu'il mettait pour te faire travailler du mieux possible sans t'affaiblir encore plus.
« Chef, oui chef ! ». Tu pestes un coup en faisant tourner tes chevilles pour t'échauffer un peu avant de te mettre à trottiner à ton rythme. Sept min qu'il a dit. Il a encore augmenter le temps d'une minute le fourbe. Bon allez, au trot ! Tu fais le tour du terrain en prenant ton temps, essayant de ne pas prendre de trop forts appuies sur ta jambe droite. C'est celle qui avait subit le plus dégât. Tu ne comptes plus le nombre d'opérations que tu avais subi rien que sur ta rotule pour lui redonner un semblant de vie.
Mais tu l'avoues, tu n'avais pas joué très fair play puisque tu loupais la plupart du temps tes séances de kiné. Pas faute d'avoir essayer pourtant, mais tu avais beaucoup de mal à supporter les discussions de ton kiné. Alors au lieu de ça, tu avais demandé à l'un de tes camarades de frat de t'entraîner. C'était beaucoup plus agréable et tu lui faisais confiance. Et puis quand tu lui disais que tu avais mal, lui au moins t'écoutait.
Tu es perdue dans tes pensées quand la sonnerie du chrono te ramène sur Terre. Pour une fois que le temps passait vite. Tu fais des petites foulées jusqu'à Seung Jun qui semble perplexe. « Qu'est-ce qu'il y a ? Y'a un truc qui va pas avec ma jambe ? » lui demandes-tu. Après tout, il est en médecine alors son regard t'inquiète un peu.
« Bon okay, j'ai pas été à ma séance de kiné cette semaine, pas le temps », lui avoues-tu. Tu sais qu'il va t'engueuler pour ça, mais tu enchaînes avant qu'il n'en ait le temps. « Alors, c'est quoi la suite du programme, coach ? » lui fais-tu avec un sourire aux lèvres.© groggy soul
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