J'adore. Ambiance feutrée et propre cachant le malsain du jeu. Je me croirai presque dans Casino Royal. Je m’attendais à ce qu’à tout moment Hiro nous sortent un « Je m’appelle Bond. James Bond. » C'est d'ailleurs pour ça que j'ai sortis les gants en satins. Mais sinon, je n’ai pas mis de robe, nan. Trop risqué la robe dans ce genre de situation. J'étais même tenté de sortir le costume trois-pièces, mais faut pas déconner non plus. Il y aurait presque eu triche. - Pour toi je me coucherai bien mais pas comme ça. Je réponds avec une petit pointe d'insolence à Moeko, et lance mes jetons sur la table. On verra bien. Ce que tout ça donne. Je jette un dernier coup d’œil à mes cartes avant de la baisser et de jeter à œil à mon voisin dont c’est le tour. Mon regard dévie en direction de la nippone, et j’hausse les sourcils avant de tendre un pied sous la table pour atteindre les siens. C’était maladif cette manie de draguer tout ce qui bougeait chez moi. Enfin Moeko… c’était Moeko, quand même.

Torse nu, je m’appuyais sur la rambarde, observant les lumières de la ville depuis le toit du l’immeuble. Une clope au bec, je profitais de la chaleur des villes américaines et de cette vue imprenable. D’ici, on avait l’impression que tout était possible. Qui aurait cru que je serais revenu si vite à Vegas alors que j’en étais revenu marié il y a quelques mois à peine. Je respirais à plein poumon une fois ma cigarette terminée. Je fis demi-tour, pénétrant dans le bâtiment, me rendant dans une des chambres où les occupants étaient encore debout. Une surveillance rapprochée de Noriko s’imposait. Maintenant que nous étions dans la même fraternité, c’était un jeu d’enfant pour moi. J’ouvris la porte pour les découvrir entrain de jouer au strip poker d’après leur dire. Je fronçais les sourcils en voyant hiroji, mais souriait en voyant les deux jeunes femmes. Je pris place aux côtés de Moeko, regardant par-dessus son épaule pour voir son jeu. « Noriko, tu devrais l’écouter et te coucher où on pourra bientôt tous te voir en culotte danser sur la table basse ! » la taquinais-je, un brin provocateur avant d’attraper un des shoots et de l’avaler cul sec. Au fond, ca ne m’aurait pas déranger de la voir avec quelques vêtements en moins, et si il me fallait un poker comme excuse, je n’allais pas me gêner pour la plumer, et la déshabiller. « Je peux jouer ? » lancais-je soudain sur un ton joueur.

Si Hiroji devait être un jeu il serait le poker d'abord, forcément. Le strip poker ensuite tant qu'à faire, plus de tension, plus d'enjeux. Plus intéressant. Bluffer, miser, relancer, jouer sur les apparences. Un peu de mensonge, un peu de franchise, le tout bien dosé et c'est tout gagné. Le japonais regarde ses adversaires, c'est qu'il y a du niveau autour de la table. Un sourire en coin se dessine sur son visage en voyant les filles se livrer un petit duel puis c'est à son tour de jouer. Plusieurs regards sur ses cartes comme pour mettre le doute, comme s'il n'était pas sûr de son jeu alors que son jeu il le connaît par cœur. Et toutes les possibilités de main qui peuvent tomber. Alors qu'il regarde son jeu une dernière fois il y a Kazuya qui se joint à eux. « Fais toi plaisir. » Qu'il lui dit un brin provocateur en réponse à son regard. Hiroji souhaiterai presque que Noriko perde pour que ça devient encore plus intéressant. Il ne dit rien mais le pense peut être un peu trop fort. Le brun attrape le paquet de cartes et donne le bon nombre à Kazuya, ainsi que les jetons. « Je relance de 50. » Oui carrément pour une partie qui vient tout juste de commencer.

TG toi. Je ne dis rien mais n'en pense pas moins. Je suis trop concentrée sur ma tronche pour réagir physiquement à la réplique de Kazuya. Et à son arrivée surtout. Mes yeux se posent brièvement sur lui, et file vers les verres et je m'en enfile un à mon tour. Je réfléchis vaguement à mon taux d'alcoolémie actuel. Je ne savais pas si j'étais déjà redescendue à zéro depuis l'aéroport de Séoul. Voir depuis que je savais que j'allais passer un séjour entier à Vegas avec lui sans cesse dans les parages. Bref. Je détourne le regard vers Hiroji et lui sourit. - L'humilité n'est pas une qualité première chez nous semble-t-il. Je lui fait un clin d’œil. Ce n'était pas un reproche. Ils avaient tous de quoi s'y croire mes amours noirs. Et puis je suis Moeko, jetant mes jetons avec un soupire langoureux. - Je ne peux vous refuser cela mes petits chats. Je regarde Kazuya un instant haussant les sourcils, et tends le bas pour un deuxième verre. Je m'adosse à ma chaise et toise Moeko, pendant que mon pied remonte vers sa cuisse.

Sans même prendre la peine de regarder le jeu que je possédais après qu'Hiroji m'ait distribué les cartes, je lançais un jeton de 50 au milieu de la table. "Je te suis." Autant tenter le diable dés t'entrer de jeu. Si on était pas prêt à prendre des risques, autant s'abstenir et ne pas jouer. Et c'était mal me connaitre. Je ricane face à la réaction mécontente de Moeko de me voir bluffer sur ses propres cartes que je connais dés à présent. Il n'y avait pas de triche, juste de la coopération indiscrète. Et je répondis au regard qu'elle me lancait sur le même ton, lui laissant voir quel prédateur je pouvais être. Gosh ! Elles étaient remontée telle des tigresses. Je n'avais pas vu tant de tension sexuelle réuni dans une même pièce depuis un moment. Et le pied de noriko qui remontait le long de la jambe de Moeko ne m'avait pas échappé, je souris même, un peu mauvais, me demandant l'espace d'un instant comment allait finir cette soirée avec quatres de plus provocateurs de la fraté, de l'alcool et du jeu ... Je jetais un regard à Noriko par dessus mes cartes, un regard qui voulait dire beaucoup de choses, mais qui ne cachait en rien le fait qu'elle me plaisait...

(musique) + Elle s'est occupée de la musique, et elle a pris Gesaffelstein. Parce qu'il n'y a que ce français et sa tête de con pour faire des musiques aussi malsaines, et chargées de tension étrange. C'est Destinations qui passe tandis que Moeko et Noriko se chauffent, se toisant régulièrement du regard, et que Kazuya vient rejoindre Hiroji en tant que deuxième mâle de la table. Freya reste globalement silencieuse ; des relents de Reeva refont surface tandis que son esprit se met à penser tactique et que ses yeux prennent cette teinte dure et compétitrice.

Elle a joué au poker la veille de la mort de Rivael.
Avec ceux qui l'ont tuée.

Les mauvais souvenirs remontent tandis qu'elle crispe sa main aux ongles interminables autour d'une cigarette qu'elle sort tout juste de son paquet. Elle fume des Black Devil pour l'occasion. Noires, nocives. Et demande, plus pour la forme qu'autre chose : « Mind if I smoke ? ». En anglais, parce qu'elle n'est pas à Vegas que pour rigoler, elle est aussi là pour joindre l'utile à l'agréable et parfaire son accent et son vocabulaire. Personne ne semble d'y opposer alors elle lance son paquet sur la table pour ceux qui voudraient se servir, ça et son zippo. Dans la lumière saturée de la pièce, ses cheveux et sa bouche ressortent rouge sang tandis qu'elle pousse une pile de jetons devant elle comme d'autres l'ont fait avant.