Pride & Desire (ft. Eliott)
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Pride & Desire (ft. Eliott) | Lun 19 Oct - 1:49 Citer EditerSupprimer
Pride & Desire
Elliot & Sora
Avec assurance, j'entrai en scène. Silence dans la salle, seul le son de mes talons claquants le sol avec ferveur captivaient l'attention de la foule. Je m'arrêtai devant le rideau transparent qui laissait entrevoir mon ombre, parfaitement dessiné, sans aucun oubli. La musique s'enclencha, et je m'amusai à jouer avec mon profil, me cambrant avec sensualité, laissant le tissu dévoiler le contour de mes formes. Déhanchements, voix chaude, et le rideau s'abaissa. Je le traversai avec aisance, sourire séducteur aux lèvres, avant de me prendre au jeu du rythme qui commençait à s'installer, m'avançant d'une démarche féline le long de la scène. Je me mis à chanter, lançant des œillades, des regards fiers, une vraie diva, glissant mes doigts sur mes bas résilles qui laissaient entrevoir ma peau claire. Admirez. On m'a toujours dit que je devais laisser transparaître ce mot quand j'étais sur scène, l'admiration et le désir. Car le Burlesque était un art, un spectacle divertissant, et cela devait être avant toute chose, un vrai show. Et croyez-moi que je m'assurais qu'ils retiennent tous bel et bien mon nom et ma partie du spectacle à la fin de la soirée ! Je laissai mon index glisser sur mon décolleté, me mordillant la lèvre inférieure, avant de m'asseoir sur une chaise en plein milieu de la scène, écartant brusquement les jambes avant de les recroiser en une seconde. Je me relevai, m'aidant d'une main avec la chaise, je gardai aisément mon équilibre alors que l'une de mes jambes s'étira en arrière, plus haut, toujours plus haut. Je continuai à tourner autour de cette chaise, les regards envieux des hommes sur cet objet, mais personne n'aura le droit à cette place. Et c'était ça qui était frustrant pour eux, mais amusant pour moi dans ce jeu de séduction. C'était beau, sexy, sensuel, d'une énergie folle, des femmes splendides, sûres d'elles comme je les avais si souvent admiré en Amérique et tout cela, sans jamais être vulgaire. Follement attrayant.
Applaudissements. J'étais plutôt fière, mon nouveau numéro avait plu, je descendis dans la foule, laissant place à la suite du show. Je laissai les regards glisser sur moi, habillée d'un body en cuir, d'un maquillage sombre, de bas en résille, et de talons vertigineux. Mes longs cheveux blonds retombaient le long de mon dos nu, alors que je quémandai un cocktail à la barman. Je m'appuyai sur le comptoir, soufflant un coup, avant de sentir tout d'un coup une main se poser sur ma taille. Je me redressai, posant mes yeux sur l'intrus, entouré de deux autres hommes. « Salut mon ange ! Wahou... on peut dire que tu sais le remuer ton joli petit cul ! Dis-moi ça te dirait... » lança t-il, étonnamment sobre d'ailleurs. « Retire ta main. Tu te crois où, dans un club de strip-tease ? » l'avais-je interrompu, ce qui le coupa net dans son discours de don juan à deux balles, avant de se mettre à rire, en intensifiant sa prise cette fois-ci sur ma hanche. « ça vaaa, on peut discuter ! Et puis après... » Ma main se posa aussitôt en un mouvement rapide sur son poignet, lui tordant en arrière, jusqu'à qu'il finisse par lâcher un petit gémissement de douleur, ce qui fît rire ses potes. « Pas intéressée. Passez une bonne soirée. » Je fis un clin d'oeil à la barman qui me tendit ma boisson, avant de disparaître en coulisses, sans le moindre coup d'oeil à l'homme derrière moi, qui pestait à travers la musique.
J'enfilai une simple robe noire, je savais que ma voiture était pas loin, j'allais résister niveau froid jusque là. Je rangeai ma tenue de scène sur un cintre, avant de passer la porte de sortie, à l'arrière du Nymphéa. J'étirai mes bras, avant de chercher après mon briquet, histoire de m'en griller une. Ahhhh je savais que je devais arrêter, mais une fois par jour, ça allait non ? J'allumai la flamme, une fine cigarette entre les lèvres, alors que j'avançai dans la ruelle. « Tiens ! Mais... ça ne serait pas la malpolie de tout à l'heure ? » Je relevai les yeux vers les trois hommes, qui étaient dans la rue un peu plus loin, venant aussitôt dans ma direction. J'arquai un sourcil, eeeet merde. Je sentais à 3 km les gros lourds de service. Le plus grand qui m'avait accosté s'arrêta devant moi. « Ouuuh on s'est changé à ce que j'vois... C'est pas mal aussi ! Allez viens suis-nous, c'est... » « Non merci, j'ai fini ma journée alors je m'en vais. Désolée, bonne soirée. » répondis-je d'un air un peu détaché, passant à côté d'eux sans demander mon reste, avant que sa main ne se posa sur mon épaule. « Non, mais tu ne comprends pas... Tu vas venir avec nous et puis c'est tout. » Je sentis son souffle dans ma nuque, les deux hommes quant à eux restaient devant à trois mètres. Ok, je sentais les ennuis... Manière douce out, manière forte ? Je n'aimais pas beaucoup les ordres.
Mon coude s'enfonça profondément dans les côtes de celui qui me maintenait, relâchant sa prise. Je me retournai pour lui asséner un coup sous la mâchoire qu'il n'avait pas eu le temps de parer. Un second arriva lui aussi dans mon dos, la rapidité était ma seule arme. J'attrapai son bras qui essayait de m'entourer, puis je profitai de sa surprise qui lui fît perdre ses repères au niveau de son équilibre, pour le passer au-dessus de moi et le faire retomber sur le dos, sans ménagement. Mon équilibre non plus n'était pas à son maximum, juchée sur mes talons. Mais le troisième en avait profité pour m'attraper par les cheveux, avant de me pousser violemment contre le mur. La cigarette glissa de ma bouche, laissant échapper un bref cri de surprise. Ma tête tapa contre le ciment, me faisant froncer les sourcils un instant, lâchant un juron. Quels enflures ! « Quelle salope... Quelle salope... » Le premier homme se releva, frappant brusquement ses poings sur le mur de part et d'autre de ma tête. « Putin, tu me plais... Tu me plais vraiment... Je te veux. » Il m'embrassa avec force et je lui asséna une morsure à la lèvre inférieure qui le fît gémir en deux temps trois mouvements. Il se recula d'un bond, je sentais le goût du sang sur ma langue. « C'est beau de rêver. » lui lançai-je, un sourire des plus arrogants aux lèvres, ce qui fît à nouveau rire ses comparses. Mais ce fût moins drôle quand je brandis mon poing en avant pour cogner aussi violemment que possible sa mâchoire. Un bruit, un craquement qui me fît frémir. La rage se lisait dans son regard quand à nouveau il se releva, alors que les deux autres lui disaient de laisser tomber. La gifle s'était abattue sur ma joue sans que je m'y attende, les doigts se resserrant autour de ma gorge, mes griffes s'enfonçant dans la chair de son cuir. Les hommes étaient si stupides, mais l'on partageait bien une chose : l'orgueil. Et aucun de nous deux ne semblaient vouloir faiblir...
Applaudissements. J'étais plutôt fière, mon nouveau numéro avait plu, je descendis dans la foule, laissant place à la suite du show. Je laissai les regards glisser sur moi, habillée d'un body en cuir, d'un maquillage sombre, de bas en résille, et de talons vertigineux. Mes longs cheveux blonds retombaient le long de mon dos nu, alors que je quémandai un cocktail à la barman. Je m'appuyai sur le comptoir, soufflant un coup, avant de sentir tout d'un coup une main se poser sur ma taille. Je me redressai, posant mes yeux sur l'intrus, entouré de deux autres hommes. « Salut mon ange ! Wahou... on peut dire que tu sais le remuer ton joli petit cul ! Dis-moi ça te dirait... » lança t-il, étonnamment sobre d'ailleurs. « Retire ta main. Tu te crois où, dans un club de strip-tease ? » l'avais-je interrompu, ce qui le coupa net dans son discours de don juan à deux balles, avant de se mettre à rire, en intensifiant sa prise cette fois-ci sur ma hanche. « ça vaaa, on peut discuter ! Et puis après... » Ma main se posa aussitôt en un mouvement rapide sur son poignet, lui tordant en arrière, jusqu'à qu'il finisse par lâcher un petit gémissement de douleur, ce qui fît rire ses potes. « Pas intéressée. Passez une bonne soirée. » Je fis un clin d'oeil à la barman qui me tendit ma boisson, avant de disparaître en coulisses, sans le moindre coup d'oeil à l'homme derrière moi, qui pestait à travers la musique.
J'enfilai une simple robe noire, je savais que ma voiture était pas loin, j'allais résister niveau froid jusque là. Je rangeai ma tenue de scène sur un cintre, avant de passer la porte de sortie, à l'arrière du Nymphéa. J'étirai mes bras, avant de chercher après mon briquet, histoire de m'en griller une. Ahhhh je savais que je devais arrêter, mais une fois par jour, ça allait non ? J'allumai la flamme, une fine cigarette entre les lèvres, alors que j'avançai dans la ruelle. « Tiens ! Mais... ça ne serait pas la malpolie de tout à l'heure ? » Je relevai les yeux vers les trois hommes, qui étaient dans la rue un peu plus loin, venant aussitôt dans ma direction. J'arquai un sourcil, eeeet merde. Je sentais à 3 km les gros lourds de service. Le plus grand qui m'avait accosté s'arrêta devant moi. « Ouuuh on s'est changé à ce que j'vois... C'est pas mal aussi ! Allez viens suis-nous, c'est... » « Non merci, j'ai fini ma journée alors je m'en vais. Désolée, bonne soirée. » répondis-je d'un air un peu détaché, passant à côté d'eux sans demander mon reste, avant que sa main ne se posa sur mon épaule. « Non, mais tu ne comprends pas... Tu vas venir avec nous et puis c'est tout. » Je sentis son souffle dans ma nuque, les deux hommes quant à eux restaient devant à trois mètres. Ok, je sentais les ennuis... Manière douce out, manière forte ? Je n'aimais pas beaucoup les ordres.
Mon coude s'enfonça profondément dans les côtes de celui qui me maintenait, relâchant sa prise. Je me retournai pour lui asséner un coup sous la mâchoire qu'il n'avait pas eu le temps de parer. Un second arriva lui aussi dans mon dos, la rapidité était ma seule arme. J'attrapai son bras qui essayait de m'entourer, puis je profitai de sa surprise qui lui fît perdre ses repères au niveau de son équilibre, pour le passer au-dessus de moi et le faire retomber sur le dos, sans ménagement. Mon équilibre non plus n'était pas à son maximum, juchée sur mes talons. Mais le troisième en avait profité pour m'attraper par les cheveux, avant de me pousser violemment contre le mur. La cigarette glissa de ma bouche, laissant échapper un bref cri de surprise. Ma tête tapa contre le ciment, me faisant froncer les sourcils un instant, lâchant un juron. Quels enflures ! « Quelle salope... Quelle salope... » Le premier homme se releva, frappant brusquement ses poings sur le mur de part et d'autre de ma tête. « Putin, tu me plais... Tu me plais vraiment... Je te veux. » Il m'embrassa avec force et je lui asséna une morsure à la lèvre inférieure qui le fît gémir en deux temps trois mouvements. Il se recula d'un bond, je sentais le goût du sang sur ma langue. « C'est beau de rêver. » lui lançai-je, un sourire des plus arrogants aux lèvres, ce qui fît à nouveau rire ses comparses. Mais ce fût moins drôle quand je brandis mon poing en avant pour cogner aussi violemment que possible sa mâchoire. Un bruit, un craquement qui me fît frémir. La rage se lisait dans son regard quand à nouveau il se releva, alors que les deux autres lui disaient de laisser tomber. La gifle s'était abattue sur ma joue sans que je m'y attende, les doigts se resserrant autour de ma gorge, mes griffes s'enfonçant dans la chair de son cuir. Les hommes étaient si stupides, mais l'on partageait bien une chose : l'orgueil. Et aucun de nous deux ne semblaient vouloir faiblir...
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Re: Pride & Desire (ft. Eliott) | Mer 21 Oct - 1:05 Citer EditerSupprimer
❝ pride & desire ❞ eliott & sora Il avait bu, et fumé. Un peu. Rien de bien fort. Juste assez pour se sentir mieux, pour oublier les problèmes que son cerveau avait l'habitude de créer de toutes pièces ; pas assez pour partir en vrille, comme il avait déjà eu l'occasion de le faire, à de nombreuses reprises. Il avait du mal à rester lui-même longtemps, puisqu'il ne se supportait pas. La soirée était déjà bien entamée, et un ennui profond commençait à le ronger, doublé d'une humeur pourrie, prémices d'une nuit d'insomnie longue et peu appréciable. Vêtu d'un débardeur baillant et d'un jean noir déchiré, il errait sans réel but dans la rue, un joint à la main - c'était censé le détendre mais il ignorait si l'effet était toujours existant - , icône même de la productivité. Il devait s'avouer qu'il n'avait rien de prévu, que de toute façon, rien ne l'intéressait. Pourtant, il était censé s'améliorer, ces temps-ci, devenir de plus en plus stable, de plus en plus normal. Il avait repris des études, il avait trouvé de quoi travailler, il sortait, il rencontrait des gens. Il avait tout essayé : les mois d'abstinence au sexe, qui l'avaient forcé à arrêter les rencontres d'un soir sans intérêt ni profondeur, les mois d'abstinence à l'alcool... En revanche il n'avait jamais pu se passer de la nicotine. Et bien, en quelques heures seulement, il avait eu l'impression de recommencer à chuter. Oh, rien de bien dramatique. Il n'avait encore rien fait qui aurait pu l'amener à regretter. Mais il sentait que ça ne tarderait pas. Il s'apprêtait à tourner au coin d'une rue lorsqu'il entendit une voix qui lui semblait familière, dans le brouillard de ses pensées floues. Une voix qu'il reconnaissait pour avoir eu le mérite de l'entendre à maintes reprises, dans des situations beaucoup plus... intimes, à coup sûr. Un seul regard dans la direction d'où venait le bruit confirma ses suppositions. Une belle femme se trouvait contre un mur, vêtue d'une simple robe qui laissait pourtant entrevoir ses formes avantageuses. Ses longues jambes étaient mises en valeur par de hauts talons. Il l'aurait reconnue entre mille, sans vraiment savoir pourquoi : So Ra. Des inconnus l'encerclaient, bien trop près à son goût. Non pas qu'il était jaloux ; pourquoi le serait-il ? Ils s'étaient rencontrés, ils avaient baisé, rien de plus. Mais elle avait laissé dans ses souvenirs une trace qui ne s'était pas effacée, et voir des hommes qu'il jugeait dégoûtants la convoiter de cette façon lui donnait envie d'intervenir. _ Vous faites quoi au fait ? grogna-t-il en attrapant l'épaule de l'un deux, qui levait sa main pour gifler sa proie._ On frappe pas les femmes. C'était lui qui se permettait de dire ça, alors qu'il n'aurait sûrement eu aucun scrupule à le faire, en temps normal. Assénant un coup de poing plus violent qu'il ne l'avait prévu dans le visage du type, il jeta un coup d’œil aux deux autres qui le regardaient d'un air abasourdi. Eliott haussa les épaules, secouant sa main maculée de sang. Rien de bien dramatique, il avait dû lui casser le nez, pas de quoi en faire un drame. Mais apparemment, les agresseurs n'avaient pas besoin d'en voir plus pour détaler comme des lapins. _ Vos mères vous ont pas appris le respect ?! leur cria-t-il en riant légèrement, avant qu'ils ne disparaissent dans la pénombre. Il avait dû boire plus qu'il ne le pensait, pour se retrouver à débiter des âneries aussi sarcastiques et dégradantes, lorsqu'on savait ce qu'il en advenait de sa propre mère. Il passa une main dans ses cheveux désordonnés qui retombaient en mèches rebelles sur son front, essuyant celle qu'il avait utilisée pour asséner un coup de façon négligée sur son pantalon. Reportant son attention sur So Ra, un sourire troublant flottant sur ses lèvres, comme à moitié effacé. _ Tu vas bien ? Ça fait un bail. murmura-t-il, son regard la détaillant de haut en bas. Il n'avait aucune idée de la façon dont il devait se comporter avec elle. Ils avaient couché ensemble, mais depuis, tant de choses avaient changé. Notamment sa rencontre avec Dara. Pensée qu'il chassa comme on retirerait de la poussière d'un revers de main. Il n'avait pas sa chance, et son joint ainsi que le goût de l'alcool dans sa bouche étaient là pour lui rappeler à quel point il était irrécupérable. |
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Re: Pride & Desire (ft. Eliott) | Dim 25 Oct - 1:07 Citer EditerSupprimer
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Elliot & Sora
Obéir ? Suivre docilement ? Non mais on était où là, ils se croyaient le sexe fort ? Comme si je n'avais pas autre chose à faire que satisfaire leurs envies de faire la fête, ou de simplement les suivre en un claquement de doigts. Je n'étais pas intéressée, j'étais restée polie, j'ai même fini par hausser un peu plus le ton. Une fois, deux fois, trois fois... Non mais sérieusement, je devais faire quoi avec des abrutis pareils ? Vous auriez fait la même chose non ? Même avec une cervelle de moineau, on pouvait comprendre que c'était perdu d'avance, que je n'avais pas envie, point. Point final. Pourquoi fallait-il toujours aller plus loin avec certain ? Cela me dépassait complètement, et je rêvais à cet instant même de gueuler un bon coup, parce-qu'ils me cassaient les pieds, parce-que j'avais bossé une bonne partie de la journée, j'avais envie de rentrer, d'être tranquille, et voilà qu'on me faisait chier pour rien ! Des insultes en anglais me venaient en tête, les pires, les plus vulgaires même, alors que je sentais les mains de l'homme se refermer un peu plus sur ma gorge. Il commençait à légèrement me soulever, alors que mes griffes creusaient désormais sa peau avec animosité, ce qui avait fini par le faire grimacer. Presque déséquilibrée, je trouvais tout de même le moyen de soulever ma jambe, enfonçant mon talon dans sa cuisse avec force. La douleur le fît resserrer un peu plus sa prise, alors que les deux autres hommes l'agrippaient par l'épaule pour tenter de le calmer. Encore un peu plus sur le côté, et les bijoux de famille allaient aussi en pâtir... Mais étonnamment, l'idiot m'avait vu venir, se reculant au dernier moment. Il ôta l'une de ses mains de mon cou, j'inspirai un instant avant de voir sa paume se figer en l'air...
« Vous faites quoi, au fait ? On frappe pas les femmes. » Un homme l'avait interrompu, et j'avais dû mal à discerner son visage, le contre jour était mauvais. Mais le coup de poing qu'il asséna à celui qui me tenait, avait fini de me surprendre, même que ça me plaisait plutôt pas mal que cet abruti soit de nouveau à terre. Je me mis à légèrement tousser, observant l'homme assis et son visage maculé de sang. Un éclair traversa mes yeux alors que je m'avançais vers lui, plaquant mon talon contre son torse pour le faire tomber en arrière sur le dos. Je me penchai en avant, enfonçant violemment mon pied dans sa cage thoracique, ce qui lui fît lâcher une plainte. « Si j'te revois au Nymphéa, j'appelle les flics, t'as compris ? Et si tu me touches encore une fois... » lâchai-je avec assurance. Mon talon glissa jusqu'à son entrejambe, ce qui le fît aussitôt s'agiter, jusqu'à ce que j'appuie fermement dessus, le raidissant en un instant. « Je m'assurerai que tu n'aies plus aucune notion du plaisir, aussi solitaire qu'il soit. J'ai été claire ? » Il secoua la tête comme l'idiot qu'il était, avant d'être relevé par ses deux acolytes, déguerpissant aussi vite que des rats. « Vos mères vous ont pas appris le respect ?! » cria le nouveau venu à mes côtés. Sa voix m'était familière... Je me retournai vers lui, la lumière éclairait un peu mieux son visage, son teint pâle, son regard perçant, son sourire ironique. « Tu vas bien ? Ça fait un bail. »
Eliott, l'ange déchu. Ça a toujours été l'image que j'avais gardé de lui, ne me demandez pas pourquoi, c'était comme ça. Je massai doucement ma gorge. « Je suis en forme, et toi ? D'ailleurs, j'aurais bien pu me débrouiller seule, mais ton intervention était assez plaisante à voir, alors je te remercie du spectacle. » lui lançai-je, un sourire en coin plein d'arrogance. Fierté, toujours de la fierté. Biensûr que j'aurais pu les avoir, ça aurait juste pris un peu plus de temps. Je réajustai ma robe d'un geste élégant, remettant mes cheveux en place, tentant de cacher les marques rouges qui chauffaient mon cou et ma joue enflammée. Je ne laissai pourtant rien paraître, ce n'était pas grand chose d'ailleurs. Aucune plaie ouverte, même si je remarquai une petite brûlure sur l'une de mes mains, comment la cigarette de ce mec avait-elle pu me toucher ? Je ne m'en étais pas aperçue, et je lâchai un soupir, agacée. « Je déteste ce genre de fin de soirée... » murmurai-je, passant ma main dans mes cheveux blonds. Je me retournai vers Elliot, attirée par l'odeur de la fumée. Je m'avançai lentement vers lui, assez près, récupérant la cigarette qu'il avait entre les doigts pour la porter à mes lèvres. Je le fixai un instant, comme si je cherchai quelque chose dans ses yeux, comme des réponses inconnues, la teinte blanchâtre s'envolant de ma bouche. Mon regard se reporta sur son autre main, celle qui avait frappé. « Si tu es blessé, vaudrait mieux aller soigner tout ça. Si ce n'est que le sang de l'autre, je te conseille d'aller vite te les laver, ne va pas être infecté par sa stupidité, ça serait dommage. » murmurai-je, en penchant ma tête sur le côté, toujours ce sourire accroché à mon visage. « Tu rentrais chez toi ? »
« Vous faites quoi, au fait ? On frappe pas les femmes. » Un homme l'avait interrompu, et j'avais dû mal à discerner son visage, le contre jour était mauvais. Mais le coup de poing qu'il asséna à celui qui me tenait, avait fini de me surprendre, même que ça me plaisait plutôt pas mal que cet abruti soit de nouveau à terre. Je me mis à légèrement tousser, observant l'homme assis et son visage maculé de sang. Un éclair traversa mes yeux alors que je m'avançais vers lui, plaquant mon talon contre son torse pour le faire tomber en arrière sur le dos. Je me penchai en avant, enfonçant violemment mon pied dans sa cage thoracique, ce qui lui fît lâcher une plainte. « Si j'te revois au Nymphéa, j'appelle les flics, t'as compris ? Et si tu me touches encore une fois... » lâchai-je avec assurance. Mon talon glissa jusqu'à son entrejambe, ce qui le fît aussitôt s'agiter, jusqu'à ce que j'appuie fermement dessus, le raidissant en un instant. « Je m'assurerai que tu n'aies plus aucune notion du plaisir, aussi solitaire qu'il soit. J'ai été claire ? » Il secoua la tête comme l'idiot qu'il était, avant d'être relevé par ses deux acolytes, déguerpissant aussi vite que des rats. « Vos mères vous ont pas appris le respect ?! » cria le nouveau venu à mes côtés. Sa voix m'était familière... Je me retournai vers lui, la lumière éclairait un peu mieux son visage, son teint pâle, son regard perçant, son sourire ironique. « Tu vas bien ? Ça fait un bail. »
Eliott, l'ange déchu. Ça a toujours été l'image que j'avais gardé de lui, ne me demandez pas pourquoi, c'était comme ça. Je massai doucement ma gorge. « Je suis en forme, et toi ? D'ailleurs, j'aurais bien pu me débrouiller seule, mais ton intervention était assez plaisante à voir, alors je te remercie du spectacle. » lui lançai-je, un sourire en coin plein d'arrogance. Fierté, toujours de la fierté. Biensûr que j'aurais pu les avoir, ça aurait juste pris un peu plus de temps. Je réajustai ma robe d'un geste élégant, remettant mes cheveux en place, tentant de cacher les marques rouges qui chauffaient mon cou et ma joue enflammée. Je ne laissai pourtant rien paraître, ce n'était pas grand chose d'ailleurs. Aucune plaie ouverte, même si je remarquai une petite brûlure sur l'une de mes mains, comment la cigarette de ce mec avait-elle pu me toucher ? Je ne m'en étais pas aperçue, et je lâchai un soupir, agacée. « Je déteste ce genre de fin de soirée... » murmurai-je, passant ma main dans mes cheveux blonds. Je me retournai vers Elliot, attirée par l'odeur de la fumée. Je m'avançai lentement vers lui, assez près, récupérant la cigarette qu'il avait entre les doigts pour la porter à mes lèvres. Je le fixai un instant, comme si je cherchai quelque chose dans ses yeux, comme des réponses inconnues, la teinte blanchâtre s'envolant de ma bouche. Mon regard se reporta sur son autre main, celle qui avait frappé. « Si tu es blessé, vaudrait mieux aller soigner tout ça. Si ce n'est que le sang de l'autre, je te conseille d'aller vite te les laver, ne va pas être infecté par sa stupidité, ça serait dommage. » murmurai-je, en penchant ma tête sur le côté, toujours ce sourire accroché à mon visage. « Tu rentrais chez toi ? »
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Re: Pride & Desire (ft. Eliott) | Dim 25 Oct - 19:06 Citer EditerSupprimer
❝ pride & desire ❞ eliott & sora Les types ont détalé, les laissant seuls. So Ra n'était pas en trop mauvais état, mais Eliott remarqua instantanément les marques rouges sur sa gorge. Il se contenta de tirer sur son joint une nouvelle fois, soufflant lentement la fumée vaporeuse qui se dissipa dans l'obscurité en moins de temps qu'il n'en aurait fallu pour le dire. Il laissa son regard se balader sur elle. De façon indiscrète. Ostensible. Sans pour autant être vulgaire, comme le faisaient ces idiots. Il avait oublié à quel point elle était belle. _ Je suis en forme, et toi ? D'ailleurs, j'aurais bien pu me débrouiller seule, mais ton intervention était assez plaisante à voir, alors je te remercie du spectacle. Il haussa les épaules, se contentant d'un sourire en coin presque cynique, et d'un bref clin d’œil. _ Tu t'es pas mal débrouillée non plus. Il devait tout de même admettre qu'elle s'était bien défendue. De toute façon, cette femme avait du caractère et il en avait parfaitement conscience : c'était une partie de son charme, une des choses qui la rendaient si attirante. Et le jeune homme se rendit compte qu'il ne savait plus comment se comporter avec elle. Ils étaient si familiers l'un envers l'autre, tout en se montrant réservé, par leur fierté respective. Mais les choses avaient énormément changé depuis la dernière fois qu'ils s'étaient vus, et alors qu'il la dévorait du regard, Eliott se rendit compte qu'elle le rendait presque confus. Rien qu'en étant comme ça, devant lui. _ Je déteste ce genre de fin de soirée... Il jeta un coup d’œil à son joint avec un soupir. Il les détestait tout autant, ces fins de soirées durant lesquelles il avait l'impression de n'être plus qu'un déchet et rien d'autre. Ridicule. Il secoua légèrement la tête, la laissant faire lorsqu'elle lui prit la cigarette des mains pour en prendre une bouffée. Il sentait son regard, et il lui rendit avec tout autant d'insistance. Indéchiffrable, sans pour autant être sérieux ou impassible. Il aimait ce jeu. Oui, clairement, il avait toujours aimé jouer avec elle. Esquissant un léger sourire en coin, cynique, lorsqu'elle lui conseilla de se désinfecter, il se contenta d'essuyer le sang qui restait sur son pantalon noir. _ Ouais. Je rentrais chez moi. Toi aussi j'imagine. Pourquoi ? Tu veux peut-être que je t'accompagne, histoire que tu te fasses pas violer sur le chemin du retour ? Il avait utilisé un ton faussement compatissant, empreint d'ironie à la dernière question. En réalité, c'était juste que même sans rien faire de spécial, So Ra lui donnait envie. Tout simplement. Il pensait toujours à Dara, dans un coin de son esprit. Sauf qu'il n'était pas en couple pour autant. Ce n'était même pas réciproque. Il s'approcha de la jeune femme bien trop attirante en face de lui, pour venir lentement lui répondre le joint d'entre ses lèvres pulpeuses. _ A moins que tu sois celle qui veut me raccompagner. Il plaisantait et taquinait à moitié. Un peu des deux en fait. Soufflant une dernière la fumée épaisse de sa réserve du soir de nicotine, il restait juste en face d'elle, à quelques centimètres seulement sans pour autant entreprendre quoi que ce soit. |
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Re: Pride & Desire (ft. Eliott) | Dim 25 Oct - 22:26 Citer EditerSupprimer
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Elliot & Sora
J'avais remarqué le regard de Eliott vagabonder sur moi. Il avait toujours eu cette façon de regarder, que je ne savais plus si il y avait une différence ou non. Comme l'homme qu'il était, il glissait sur les formes qui l’intéressaient, mais étonnamment, la sensation ne m'était pas désagréable puisque je le laissai faire, pendant que je relâchai un instant la pression. Un punching-ball, ici et maintenant, serait vraiment le bienvenue, pensai-je en souriant dans le vide. Je tirai un peu plus sur le poison de l'homme devant moi, détaillant son regard si sombre, fatigué et torturé. Allez savoir ce qui pouvait traverser son esprit, je n'en savais rien, je ne le connaissais pas. Si, un peu, son corps. Les dessins de son torse, la finesse de ses jambes musclées, la courbure de son dos, la sensibilité de son cou, sa violence et sa sensualité que j'avais apprécié de dompter, et ses cris rauques qui déformaient sa bouche en un sourire d'extase. Le mien s'étira à l'évocation de ce souvenir, tentant de lui transmettre mes pensées par mon regard qui glissait sur lui. Allez savoir si il n'avait pas les même à ce moment précis...
« Ouais. Je rentrais chez moi. Toi aussi j'imagine. Pourquoi ? Tu veux peut-être que je t'accompagne, histoire que tu te fasses pas violer sur le chemin du retour ? » Je fronçai les sourcils un bref instant, avant de souffler la fumée sur lui. « Pas besoin. » Ma voiture était garée dans le coin, et puis de toute façon, je n'étais pas du genre à faire les yeux doux pour être ramener, et protéger sur le chemin du retour, en piaillant pour le moindre bruit qui s'échapperait d'un recoin sombre. Je l'observai toujours, calmement, sa présence imposante et mystérieuse n'avait pas changé, ni son caractère on dirait bien. J'en étais presque arrivée à en venir aux mains la première fois que je l'avais rencontré, tellement il avait été odieux avec la barman du Nymphéa. On aurait dit qu'il avait ses phases, ses changements d'humeur qui avaient ce jour-là, rendus notre fin de soirée, inattendue, tumultueuse, et particulièrement intense... Je ne savais plus comment on en était arrivé à là. Le lendemain, je ne voulais même pas y penser, à cette première rencontre où j'avais eu la violente envie de le gifler sur place, alors que la suite de la nuit s'était enchaînée dans un tout autre genre de corps à corps. Il se pencha, récupérant le joint avec lenteur, et je le laissai faire sans broncher. « A moins que tu sois celle qui veut me raccompagner. » rajouta t-il. Là, tu m’intéresses. Je laissai un silence s'installer, songeuse, avant de lentement me hisser sur la pointe des pieds, réduisant les centimètres qui nous séparaient à néant. Ou presque. Mes lèvres vinrent simplement effleurer les siennes, caressant sa peau et sa bouche entrouverte, sans pour le moins faire de ce toucher un baiser. Avec envie, et une trace de dominance, je fixai son regard sombre, avant de me reculai d'à peine quelques centimètres pour effacer du bout des doigts une trace de sang sur l'une de ses pommettes. Je souriai doucement, avant de me reculer, remettant l'une de mes mèches blondes en place. Me détournant de lui, je fis quelques pas décidés en direction de la route principale, avant de m'arrêter, et de pivoter légèrement vers lui. « ça te dit de marcher un peu ? On verra bien si nos pas nous dirigeront vers chez toi, vers ma voiture ou ailleurs... » le titillai-je à mon tour pour qu'il me suive. « Mais si t'as autre chose à faire, je peux très bien allée directement à ma voiture pour rentrer chez moi. » Ou aller voir quelqu'un d'autre, pensai-je pour moi-même, en lui souriant d'un air mi-arrogant, mi-séducteur, à lui de voir la nuance...
« Ouais. Je rentrais chez moi. Toi aussi j'imagine. Pourquoi ? Tu veux peut-être que je t'accompagne, histoire que tu te fasses pas violer sur le chemin du retour ? » Je fronçai les sourcils un bref instant, avant de souffler la fumée sur lui. « Pas besoin. » Ma voiture était garée dans le coin, et puis de toute façon, je n'étais pas du genre à faire les yeux doux pour être ramener, et protéger sur le chemin du retour, en piaillant pour le moindre bruit qui s'échapperait d'un recoin sombre. Je l'observai toujours, calmement, sa présence imposante et mystérieuse n'avait pas changé, ni son caractère on dirait bien. J'en étais presque arrivée à en venir aux mains la première fois que je l'avais rencontré, tellement il avait été odieux avec la barman du Nymphéa. On aurait dit qu'il avait ses phases, ses changements d'humeur qui avaient ce jour-là, rendus notre fin de soirée, inattendue, tumultueuse, et particulièrement intense... Je ne savais plus comment on en était arrivé à là. Le lendemain, je ne voulais même pas y penser, à cette première rencontre où j'avais eu la violente envie de le gifler sur place, alors que la suite de la nuit s'était enchaînée dans un tout autre genre de corps à corps. Il se pencha, récupérant le joint avec lenteur, et je le laissai faire sans broncher. « A moins que tu sois celle qui veut me raccompagner. » rajouta t-il. Là, tu m’intéresses. Je laissai un silence s'installer, songeuse, avant de lentement me hisser sur la pointe des pieds, réduisant les centimètres qui nous séparaient à néant. Ou presque. Mes lèvres vinrent simplement effleurer les siennes, caressant sa peau et sa bouche entrouverte, sans pour le moins faire de ce toucher un baiser. Avec envie, et une trace de dominance, je fixai son regard sombre, avant de me reculai d'à peine quelques centimètres pour effacer du bout des doigts une trace de sang sur l'une de ses pommettes. Je souriai doucement, avant de me reculer, remettant l'une de mes mèches blondes en place. Me détournant de lui, je fis quelques pas décidés en direction de la route principale, avant de m'arrêter, et de pivoter légèrement vers lui. « ça te dit de marcher un peu ? On verra bien si nos pas nous dirigeront vers chez toi, vers ma voiture ou ailleurs... » le titillai-je à mon tour pour qu'il me suive. « Mais si t'as autre chose à faire, je peux très bien allée directement à ma voiture pour rentrer chez moi. » Ou aller voir quelqu'un d'autre, pensai-je pour moi-même, en lui souriant d'un air mi-arrogant, mi-séducteur, à lui de voir la nuance...
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Re: Pride & Desire (ft. Eliott) | Dim 1 Nov - 1:28 Citer EditerSupprimer
❝ pride & desire ❞ eliott & sora Elle était tellement provocante. Rien que par sa façon de lui répondre, presque insolente. Il aimait ça. C'est d'ailleurs ce trait de son caractère qui avait attiré Eliott, qui avait transformé leur chamailleries dans un bar en une nuit mouvementée au lit, la première fois. Il s'humecta les lèvres alors qu'elle s'approchait de lui pour l'effleurer, lui volant presque un baiser. Il avait envie de l'attraper par les hanches et de la ramener contre lui pour l'embrasser avec fougue et désir. _ Ça te dit de marcher un peu ? On verra bien si nos pas nous dirigeront vers chez toi, vers ma voiture ou ailleurs... Mais si t'as autre chose à faire, je peux très bien aller directement à ma voiture pour rentrer chez moi. Il faillit tiquer. Rentrer chez elle ? Il n'avait étrangement pas envie de la laisser faire. Se contentant de hausser un sourcil, il passa une main nonchalante dans ses cheveux décolorés, l'air de vouloir dire : "et bien justement, je n'ai rien d'autre à faire". De toute façon elle savait très bien qu'il allait la suivre. Il ne se gêna pas plus que ça pour passer un bras autour de sa taille, la ramenant plus près de lui alors qu'il commençait à marcher. Prenant tout son temps. Il ne faisait pas attention à l'endroit vers lequel il se dirigeait. Peut-être qu'au final ils n'iraient nulle part, tous les deux. De toute façon, Eliott allait toujours nulle part. _ Alors princesse ? Comment va la vie ? demanda-t-il d'un air distrait, le nez levé vers le ciel d'un noir d'encre. Les amis, la famille, les amours, les emmerdes, tout ça. Il demandait ça comme ça. Une sorte de prétexte pour lui faire la conversation. Non pas qu'il n'en avait rien à faire de Sora, mais bon. Fixant les nuages, il s'apprêtait à sortir un deuxième joint mais il pensa qu'il devait se détendre. Et se calmer avec la nicotine. Il était déjà en suffisamment mauvais état. Il ne savait pas trop où il marchait, toujours est-il qu'ils se retrouvèrent bien vite dans la rue où il avait garé sa voiture. Elle était juste à coté après tout. Il n'empêche qu'il ne savait pas du tout si Sora voulait aller chez lui. Et puis, il aimait ce petit jeu. De frustration. De désir, d'orgueil. Ne pas aller trop vite. Il se mordit la lèvre, lui adressant un regard presque condescendant. _ Tu montes ? Il l'avait dit sur un ton convaincant. Mais il espérait presque qu'elle prendrait les devants. Ou qu'il devrait insister, qu'elle ne se laisse pas embarquer aussi facilement. En fait, il voulait qu'elle le surprenne. En général, elle était plutôt douée pour ça. |
© Pando |
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Re: Pride & Desire (ft. Eliott) | Lun 2 Nov - 21:55 Citer EditerSupprimer
Pride & Desire
Eliott & Sora
J'observai l'homme du coin de l'oeil. J'aguichai l'homme que j'avais délaissé derrière moi d'une lente démarche féline, prédatrice. Veux-tu jouer avec moi ? Si tu ne veux pas, je passerai mon chemin, peu importe, même sans toi, ma soirée se portera bien. Elle sera moins excitante, mais je n'en mourrai pas. Un regard, une invitation. Je ne me mettrais pas à tes pieds, je ne ferais pas ma mielleuse, je ne te suivrais pas sagement, je m'enfuirais comme un courant d'air au gré de mon désir si j'en ai envie. Ne crois pas que tu m'as, comme je ne t'aurais jamais. C'est éphémère, je vis sur le moment, sur mes impulsions, l'impulsion de titiller ta patience, tes faiblesses d'homme si faciles à stimuler... Alors ?
Eliott avait fini par approcher, passant sa main autour de ma taille, peu d'hésitation dans son geste, ce qui me fît sourire. La plupart des hommes avait peur de m'approcher, à vrai dire ils ne savaient pas s'y prendre, ou me craignait parce-que je n'étais pas comment dire... facile à dominer. Que voulez-vous, j'étais forgée avec un esprit d'américaine, le mariage et les rendez-vous arrangés n'étaient pas ma priorité et plutôt crever que de me faire entretenir par un homme. Alors évidemment, ça pouvait impressionner certains, ou en séduire d'autres. Je n'allais pas changer pour autant. « Alors princesse ? Comment va la vie ? Les amis, la famille, les amours, les emmerdes, tout ça. » lança t-il tout d'un coup. Je levai les yeux dans sa direction. « T'es sérieux ? » lui répondis-je du tac au tac, d'un air amusé. Ses paroles étaient lancées en l'air, comme ça, à moi de décider si je voulais les attraper ou non. Je levai les yeux vers le ciel, peu certaine que cela l’intéresse vraiment. « Mise à part les emmerdeurs éméchés, je dirais que ma soirée a été bonne. Nouvelle tenue, nouvelle chorégraphie, toutes deux appréciées, sans doute pour les même raisons... » avais-je fini par dire, un sourire arrogant aux lèvres. Charisme, élégance et provocation. Le body lui aurait certainement plu, je doutais qu'il me fasse mentir sur ce point. « Et toi ? Qu'est-ce que tu fais à errer comme un fantôme, jouant les chevaliers noirs ? » Ses pas étaient peu assurés, je sentais ses doigts se crisper légèrement sur ma taille, son regard planait, était-il vraiment là ? Telle était la question.
Finalement, il s'arrêta devant une voiture, certainement la sienne. Je ne me souvenais même plus comment on était arrivé chez lui la première fois... Je m'embarquais dans de ces fins de soirée moi parfois ! « Tu montes ? » Je détaillai la portière d'un bref coup d'oeil, arquant un sourcil, avant de me détacher de lui en silence. M'aidant de mes bras, je m'asseyai sur le rebord du capot, face à lui, ma robe remontant un peu plus sur mes cuisses dénudées. Je penchai ma tête sur le côté, observant Eliott. « Hmm.. Je ne sais pas si ça va se faire. » lui lançai-je, d'un ton convaincu à mon tour, mais surtout joueur. Je tendis ma jambe contre la sienne, la caressant légèrement, l'incitant à se rapprocher. Finalement, je la crochetai pour le forcer à avancer. « Je devrais peut-être te laisser aller dormir, t'as l'air fatigué... » murmurai-je, en fixant ses yeux, le coin de ma bouche s'étirant avec séduction. Je reportai mon attention sur son tee-shirt, me promenant lentement, du bout des ongles, sur son ventre puis sur son torse. « Je vais te laisser dans la nuit noire, je vais te laisser dans le froid automnal.. » Je tirai sur son col pour rapprocher son visage du mien, frôlant sa gorge de mon souffle, sa mâchoire de mes lèvres. « Garde tes yeux vers les étoiles, je vais garder ma chaleur pour moi ce soir. » susurrai-je, avec un brin de détermination et de provocation, avant de le rejeter en arrière, sans violence. Non, j'avais souri de plus belle. Je ponctuai ma réplique en glissant de la voiture, mes talons claquant sur le sol. Je passai ma main dans mes cheveux blonds, balayant du regard la rue dans laquelle j'étais, ignorant un bref instant Eliott pour savoir où pouvait se trouver ma voiture. Je le titillai parce-qu'il semblait avoir la tête ailleurs, hagard. Si il n'était pas concentré, il ne me servirait pas à grand chose, voilà pourquoi je le provoquais à ma manière. Allait-il me laisser partir ?
Eliott avait fini par approcher, passant sa main autour de ma taille, peu d'hésitation dans son geste, ce qui me fît sourire. La plupart des hommes avait peur de m'approcher, à vrai dire ils ne savaient pas s'y prendre, ou me craignait parce-que je n'étais pas comment dire... facile à dominer. Que voulez-vous, j'étais forgée avec un esprit d'américaine, le mariage et les rendez-vous arrangés n'étaient pas ma priorité et plutôt crever que de me faire entretenir par un homme. Alors évidemment, ça pouvait impressionner certains, ou en séduire d'autres. Je n'allais pas changer pour autant. « Alors princesse ? Comment va la vie ? Les amis, la famille, les amours, les emmerdes, tout ça. » lança t-il tout d'un coup. Je levai les yeux dans sa direction. « T'es sérieux ? » lui répondis-je du tac au tac, d'un air amusé. Ses paroles étaient lancées en l'air, comme ça, à moi de décider si je voulais les attraper ou non. Je levai les yeux vers le ciel, peu certaine que cela l’intéresse vraiment. « Mise à part les emmerdeurs éméchés, je dirais que ma soirée a été bonne. Nouvelle tenue, nouvelle chorégraphie, toutes deux appréciées, sans doute pour les même raisons... » avais-je fini par dire, un sourire arrogant aux lèvres. Charisme, élégance et provocation. Le body lui aurait certainement plu, je doutais qu'il me fasse mentir sur ce point. « Et toi ? Qu'est-ce que tu fais à errer comme un fantôme, jouant les chevaliers noirs ? » Ses pas étaient peu assurés, je sentais ses doigts se crisper légèrement sur ma taille, son regard planait, était-il vraiment là ? Telle était la question.
Finalement, il s'arrêta devant une voiture, certainement la sienne. Je ne me souvenais même plus comment on était arrivé chez lui la première fois... Je m'embarquais dans de ces fins de soirée moi parfois ! « Tu montes ? » Je détaillai la portière d'un bref coup d'oeil, arquant un sourcil, avant de me détacher de lui en silence. M'aidant de mes bras, je m'asseyai sur le rebord du capot, face à lui, ma robe remontant un peu plus sur mes cuisses dénudées. Je penchai ma tête sur le côté, observant Eliott. « Hmm.. Je ne sais pas si ça va se faire. » lui lançai-je, d'un ton convaincu à mon tour, mais surtout joueur. Je tendis ma jambe contre la sienne, la caressant légèrement, l'incitant à se rapprocher. Finalement, je la crochetai pour le forcer à avancer. « Je devrais peut-être te laisser aller dormir, t'as l'air fatigué... » murmurai-je, en fixant ses yeux, le coin de ma bouche s'étirant avec séduction. Je reportai mon attention sur son tee-shirt, me promenant lentement, du bout des ongles, sur son ventre puis sur son torse. « Je vais te laisser dans la nuit noire, je vais te laisser dans le froid automnal.. » Je tirai sur son col pour rapprocher son visage du mien, frôlant sa gorge de mon souffle, sa mâchoire de mes lèvres. « Garde tes yeux vers les étoiles, je vais garder ma chaleur pour moi ce soir. » susurrai-je, avec un brin de détermination et de provocation, avant de le rejeter en arrière, sans violence. Non, j'avais souri de plus belle. Je ponctuai ma réplique en glissant de la voiture, mes talons claquant sur le sol. Je passai ma main dans mes cheveux blonds, balayant du regard la rue dans laquelle j'étais, ignorant un bref instant Eliott pour savoir où pouvait se trouver ma voiture. Je le titillai parce-qu'il semblait avoir la tête ailleurs, hagard. Si il n'était pas concentré, il ne me servirait pas à grand chose, voilà pourquoi je le provoquais à ma manière. Allait-il me laisser partir ?
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Tu veux ou tu veux pas ? Si tu veux pas, tant pis. Si tu veux pas, je n'en ferais pas une maladie.
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