Let me open up the discussion with, I'm not impressed with any mother fucking word I say. See I lied that I cried when he came inside and now I'm burning a highway to Hades. Shut the fuck up!When I'm trying to think. I got to keep my concentration, give me one more drink. And then I'll try to remember all the advice that my good book told me.
And all the lost souls say...
Every day I wake up. Every day I wake up alone. Kill me, just kill me. Or get me out of the sun...
Je me laisse glisser contre la barrière, le cul par terre sur le sol de la terrasse. J'arrête de chanter, lève doucement une main tenant fermement une bouteille de rhum vers mes lèvres. Je suis seule. Ou pas vu la silhouette que mes yeux embués capte vers la baie vitrée. Mais seule quand même pour l'instant. En débardeur à l'air frais de la nuit. Vegas by night. C'est le désert, ça se rafraîchit la nuit. Je devrais avoir froid, mais c'est pas possible. Je suis trop anesthésiée pour ça. Même si j'ai toujours cette idée qui me bat violemment dans les tympans. Mon taux d'alcoolémie n'avait peut-être jamais totalement redescendu depuis que j'avais quitté le sol de Séoul, mais il n'avait sans doute encore jamais été aussi élevé. Mais je vais trop mal. Je fais ce que je peux pour continuer à respirer. Je suis fatiguée. - Salut beau gosse. bafouillai-je avec un faible sourire en voyant Yankai approcher. Je lui tends ma bouteille comme pour l'inviter à me tenir compagnie. J'avais fait faut bon à tout le monde parti a casino, mais je n'avais pas forcément envie de rester seule quand même.

And maybe a happy ending doesn't include a guy. Maybe it's you, on your own, picking up the pieces and starting over, freeing yourself up for something better in the future. Maybe the happy ending is just moving on.
Cette nuit était étrangement calme. L'hôtel, les rues. Un silence presque reposant avait pris place quand les autres scorpions s'étaient tous accordés du bon temps au casino, à jouer leur argent, à se laisser séduire par cette ville lumineuse aussi. A faire ce qui leur semblaient être une sorte de pèlerinage dès l'instant où ils posèrent un pied sur le sol américain. Yan Kai, cependant, n'était pas dans cet état d'esprit, il ne l'a jamais vraiment été en vérité, préférant la tranquillité à se laisser tenter par tout ce que cette ville avait à offrir. Étrange, peut-être. Mais il ne s'en plaignait pas pour autant, Seoul avait déjà son lot à donner et rien que d'y penser suffit à le faire lâcher un soupir. Il n'avait pas hâte de rentrer, il n'avait pas envie d'affronter cette nouvelle routine qui s'était installée dans sa vie, il ne voulait pas non plus voir une certaine personne mais il savait aussi que ces espoirs étaient en vain. Alors autant profiter au maximum, se vider l'esprit, se laisser aller comme bon lui semblait avant de redresser la tête et se retrouver mélanger à cette masse de négativité qui l'attendait dans son pays adoptif. Sa main glissa sur la baie vitrée après que son regard ait croisé celui de Noriko, un sourire presque imperceptible tracé sur ses lèvres. Il se laissa glissa à ses côtés, acceptant volontiers la bouteille qu'elle lui tendit pour en prendre une gorgée. « T'as pas voulu partir avec les autres? » Elle avait été l'une des plus extatique depuis leur arrivée et la voir là, toute seule, avait quelque peu surpris le Taïwanais. Sa question pouvait donc sembler futile vu les circonstances mais sa curiosité parlait d'elle-même quant aux possibles raisons qui trottinaient dans la tête de la belle Japonaise. Son regard vint alors à courir sur elle, analysant sa tenue avec une attention particulière et, presque naturellement, il vint à retirer sa veste pour la glisser sur ses épaules. « Tu risques de tomber malade si tu restes en débardeur, No'. Et crois-moi, si ça arrive, ça risque de casser l'ambiance. »

- J'aime pas les autres. Une réponse venue d'une autre dimension. Genre. Hideki Noriko qui n'aime pas les autres. Genre la blondinette un peu conne là, qu'aile pas les gens. Du jamais vu. Mais oué, là non tout de suite, j'aime pas les autres. Surtout lui et puis tous les autres qui l'aiment bien. J'vais le taper. Le lancer par-dessus la rambarde de la terrasse. Ou me lancer par-dessus la rambarde de la terrasse, ça reviendra à peu près au-même. Je pouffe. Les autres. Les autres qui me demandent si ça va quand, pour une fois dans ma life, j'arrête de sourire. J'vous baise. Franchement. Laissez-moi. Mais pas lui. Yan Kai se pose à côté de moi, je le laisse me rhabiller et attrape son bras libre, le serrant dans mes bras comme une petite fille. Lui il va pas bien non plus, et il fait chier personne avec ça. J'aime bien les gens comme lui. Comme nous. - Aaaah attends c'est le repos du guerrier un peu. Y a que des les rpgs que les gens vont toujours bien, sont toujours en forme. En vrai des fois tu dors. Tu vas aux chiottes. Ou tu pleures. Tu vois le délire? C'était pas vraiment une question. Je récupère ma boutanche et en avale une nouvelle gorgée qui ne brûle même plus ma gorge anesthésiée. Je tourne la tête vers le taïwanais et lui souris, lasse. Le Noriko Show bat de l'aile ce soir. _ Je kiffe tellement tes tattoos. Hors sujet, mais mon cerveau n'est pas en état de se stabiliser sur une même ligne de pensées. Je passe mes doigts sous son t-shirt et lui chatouille les côtes. - Ça fait yakuza t'sais. Un yakuza à Vegas. Je pouffe à nouveau. N'importe quoi.

And maybe a happy ending doesn't include a guy. Maybe it's you, on your own, picking up the pieces and starting over, freeing yourself up for something better in the future. Maybe the happy ending is just moving on.
Il ne pu empêcher un sourire de se former sur ses lèvres. Petit, mais là, bien présent, illuminant son visage alors que les propos de la belle ne prêtait en rien à ce genre de réponse. Pourtant c'est ce qu'il faisait, il souriait timidement. Parce qu'il la trouvait adorable à se justifier. A donner une réponse qu'il trouvait honnête. Pourtant il ne pouvait s'empêcher d'imaginer une autre raison cachée derrière tout ça, une qui serait bien réelle. Possible, envisageable mais était-ce pourtant le cas? Noriko n'était pas ce genre de personnes prévisibles, non. Elle était loin de tout ça. Elle pouvait dire une chose et faire le contraire la minute suivante. Tu penses la connaître, mais au fond que sais-tu réellement? Elle s'appelle Hideki Noriko. C'est tout ce que  tu peux affirmer. Et bon sang, ça faisait bien d'être avec elle. T'attends rien d'elle, et elle pareille. Elle est juste là, à te parler, à te surprendre, à t'avouer des choses puis agir comme si rien ne s'était passer la minute suivante. Elle est elle. Point barre. « .... Pendant que d'autres noient le reste de dignité qu'ils possèdent dans l'alcool. Un peu comme nous, maintenant. » Lamentable. On dit que l'alcool ne résout pas les problèmes, l'eau et le lait non plus, d'ailleurs. Et pourtant on est là, à continuer, à penser que peut-être on est cette exception qui confirme la règle, puis au réveil on se retrouve avec un mal de crâne à s'en fracasser la tête contre le bitume et, en plus, les regrets qui remontent à la surface, les uns après les autres, et qui vont en adéquation avec tous tes problèmes. Ouais, tout ça ensemble, dans ton petit crâne, ça fait mal. Il ne pu légèrement sursauter quand il sentit le bout de ses doigts frôler ses côtes, un léger frisson courant le long de sa peau à mesure qu'elle remonter son tee shirt pour voir un peu plus en détail l'encre emprisonné dans sa peau. Et il la regardait. Il la regardait simplement quand son corps s'était habitué à ce soudain contact. Il la regardait, analysant ses traits, la forme de son visage, la courbe délectable de ses lèvres, le léger creux formés entre ses clavicules. Son regard courait ici et là, jusqu'à se poser sur la bouteille qu'elle serrait d'une main. Bouteille qu'il se décida à saisir, la portant à ses lèvres, et avalant quelques gorgées tout en replongeant son regard sur elle. Puis il se pencha vers elle, glissant par la même occasion la bouteille entre ses doigts. « t'aimes? J'en ai d'autres ailleurs, tu sais. » Murmurait-il simplement, comme s'il s'agissait d'un secret qu'il ne partageait qu'avec elle. Et il lâcha un doux rire, sonnant plus comme un léger soupir alors qu'il sourit, dévoilant la ligne parfaite de sa dentition. « Un yakuza? Et qui te dit que je n'en suis pas un? » C'est vrai. Il avait le charisme pour. Il ne lui manquait plus que les couleurs. Mais ça, c'était trop pour lui. Il préférait cent fois ce qu'il avait maintenant, à une vie trop brutale à rôder ici et là.