all we need is somebody to lean on {beily
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all we need is somebody to lean on {beily | Ven 23 Oct - 10:11 Citer EditerSupprimer
all we need is somebody to lean on {beily
But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
Les mains plongées dans les poches avant de son jean, il attendait patiemment, adossé nonchalamment au mur du couloir. il attendait son dû, celle qui était à présent sienne et ce sans même le savoir. c'est ce qu'il avait toujours trouvé hilarant. ces businessmen qui mettait en jeux des membres de leur famille persuadé que les yamaguchi-gumi n'irait jamais jusque là, n'irait jamais kidnapper une jeune femme ou forcer celle-ci à devenir leur propriété. et ils se trompaient, royalement. une femme, était une femme. un plaisir, une délectation que kobei avait hâte de découvrir. juste pour effrayer ce père irresponsable, pour lui donner une bonne leçon. lui apprendre qu'il était très risquer de vouloir jouer avec la famille du jeune japonais. Kobei appréciait ce genre de mission, beaucoup plus divertissante que ne l'était les sanctions qu'il avait à mettre en oeuvre contre des dealers de drogues ayant pris leurs aises ou des prostitués persuadés de pouvoir lui faire fausse route. non, cette mission là était excitante, à croire qu'il ne tenait plus en place. il fallait l'avouer, kobei était un homme à femme et l'idée même de devoir en posséder une, au sens propre du terme était jouissif. son petit joujou, son jouet, sa propriété. si seulement elle se doutait de ce qui l'attendrait. pauvre petite chose, pauvre petite enseignante. il soupire légèrement, jetant un léger coup d'oeil à sa montre. il n'était pas aussi patient qu'il ne le laissait paraître, à vrai dire il n'aimait tout bonnement pas attendre quand bien même cela en valait réellement le coup. sortant sa main droite de sa poche, il en ressort avec une photo, celle de sa lilly. il ne la connait guère, il n'est pas du genre à réellement fréquenter le bâtiment de langues à moins de ne vouloir prendre quelques cours de linguistique et encore. il pose son regard sur la photo, un doux sourire dessiné sur ses lèvres. ce n'est pas réellement son genre de femmes, enfin disons que toutes femmes étaient actuellement son genre lorsqu'il s'agissait de baiser mais lorsqu'il parlait de genre c'était bel et bien celui qui le faisait craquer, le genre de fille douce et fragile. cette fille là avait l'air bien plus mâture, une veille tout comme lui. un peu plus de challenge probablement, peut-être lui donnera t'elle le temps de s'amuser un peu avant de ne tomber dans ses bras. la sonnerie retentit et c'est tout en fourrant la photo dans la poche avant de son jean qu'il pivote légèrement vers la porte de la salle de classe, bras croisés contre son torse. les élèves quittent la salle, les uns après les autres. tout juste sortis du lycée, il n'en doute guère. et cela le rendrait presque lunatique si son esprit n'était pas d'hors et déjà occupé par autre chose. une fois le dernier élève sortis, le jeune japonais s'humecte la lèvre inférieure d'un léger coup de langue, jubilant à l'idée de pouvoir accomplir sa mission. Mademoiselle Park ? prononce t-il tout en pénétrant dans la salle de classe, refermant la porte derrière lui, histoire d'être sur que personne ne vienne les déranger. elle, est là, innocente, inconsciente des plans du jeune homme. quel vilain père pourrait mettre en jeu sa fille. Insouciant, irresponsable, égoïste, lâche. Le genre d'homme que ne pouvait guère tolérer le jeune japonais et il allait bien le lui faire savoir, au travers de sa si jolie fillette. une fillette avec un très belle poitrine d'ailleurs. lorgnant légèrement sur celle-ci, il se rapproche délicatement du bureau avant de n'y poser ses mains, ancrant son regard dans celui de la jeune enseignante. bonjour mon amour. il lui adresse un doux sourire avant de continuer délicatement. je sais que tu ne me connais pas encore, mais je suis, ce que tu pourrais qualifier de futur mari, futur fiancé, futur amant, futur, maître, futur employeur, ton alpha, ton propriétaire. je te laisse choisir ce que tu préfères, dans tout les cas tu es à ..... moi. il rit légèrement tout en se redressant, ses mains quittant le bureau de la jeune enseignante. il est direct, sûrement bien trop mais c'est ainsi qu'il a toujours fonctionné, kobei n'est pas du genre à tourner autour du pot, il prend ce qu'il veut et quand il le veut. mmh why did you look so shock ? is there something wrong babe ? la questionnait-il dans un anglais parfait. peut-être était-elle devenus muette en voyant l'être parfaitement délectable qu'il était, qui sait.
acidbrain
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Re: all we need is somebody to lean on {beily | Sam 24 Oct - 15:44 Citer EditerSupprimer
Un nouveau semestre, de nouveau cours, un nouveau rythme. Tout se succédait sans qu'elle puisse réellement comprendre comment ni pourquoi. Ces derniers jours avaient été éprouvant, notamment avec le récent emménagement de son ami chez elle, mais aussi ses nouvelles résolutions qu'elle s'était tant bien que mal décidée à fixer et suivre au pied de la lettre et notamment le fait qu'elle devrait peut-être changer son mode de vie pour quelque chose qu'elle pourrait qualifier de plus "sain". A commencer par les cours. Lily n'était pas une personne sérieuse. Bien au contraire. Elle prenait tout pour un jeu et ça se reflétait dans sa manière de travailler. Si elle n'avait personne derrière elle pour la booster et lui rappeler qu'elle a des responsabilités à tenir, l'idée de se torturer en se réveillant bien trop tôt le matin pour enseigner à des jeunes les bases de sa langue maternelle et, de surcroît, perdre son temps enfermée dans une pièce n'aurait pas été une option envisageable. Surtout en sachant qu'elle pourrait être ailleurs -comme dans son lit à grignoter un magnifique croissant aux amandes. Pourtant, Lily n'aimait pas s'ennuyer et c'était là tout le complexe qu'elle représentait. Sa vie était toute tracée, elle savait ce qu'elle allait devenir et tout ça grâce à l'entreprise que son père possède, faisant de Lily sa légitime héritière. Mais pendant ce temps, elle n'avait d'autres choix que d'attendre sagement que son père finisse par lui céder la place. Alors c'était tout naturellement qu'elle enchaîna des boulots plus inutiles les uns que les autres, des boulots qui ne la ressemblaient pas et c'était même à se demander comment elle avait pu passer et réussir les entretiens d'embauches. Sans doute l'influence que son père avait sur son nom, qui sait.
Cela faisait maintenant quelques semaines qu'elle avait réussi à tenir un bon rythme, à enseigner, à être disponible pour ses élèves et, étrangement, elle commençait à apprécier ce changement. Ses bonnes résolutions commençaient à avoir une influence positive sur elle, et surtout sur sa manière de vivre. Certes, quand elle était chez elle, Lily restait cette jeune femme persuadée que la nourriture est son seul ami et le seul sport qu'elle s'autorise à faire étant ses balades nocturnes entre sa chambre et la cuisine, mais elle vivait, mieux qu'avant. une part d'elle voulait prouver au monde qu'elle pouvait se montrer responsable, et ça avait l'air de fonctionner, ou du moins elle avait réussi à se convaincre elle-même et c'est le principal. Mais pour combien de temps encore? Peut-être que ça allait faire comme ces bons vieux régimes que beaucoup s'obstinent à faire. Le premier jour on se sent fraîche et invincible et, arrivée au septième jour, on déprime pour retomber petit à petit dans nos vieilles habitudes jusqu'à l'excès. Il était encore trop tôt pour le dire, la Néo-Zélandaise considérait le temps comme une chose précieuse pour s'encombrer l'esprit de choses futiles. Alors oui, son choix de vie n'était pas des plus orthodoxe qu'il soit mais elle ne regrettait pas. Elle était qui elle était et elle s'assumait. « Don't forget that next week there will be an exam to take, okay? Please refer to the three previous lessons we have checked until today. » Offrant un sourire à sa classe, elle ferma ensuite ses bouquins et indiqua aux étudiants qu'ils pouvaient à présent disposer. Un soupir ne tarda d'ailleurs pas à être émit quand la dernière personne quitta la salle, la laissant ainsi seule pour ranger les affaires. Finalement, elle ne tenu pas bien longtemps avant de se demander pourquoi. Pourquoi elle se forçait à faire une chose aussi stupide que l'enseignement. Elle était douée dans son domaine, bien entendu, elle enseignait de la même manière qu'elle aurait aimé qu'on lui apprenne les choses mais au fond son bonheur se trouvait ailleurs. Tout ce qu'elle voulait maintenant c'était rentrer chez elle, manger un pain fourré aux raisins secs accompagné d'un délicieux moka surmonté d'une montagne de chantilly à la fraise et s'enrouler dans les couvertures en regardant la première saison de Malcolm. Et tout ça en espérant se faire oublier du monde. Une voix retentit brusquement, extirpant Lily de ses pensées. Son regard ne navigua cependant pas vers cette personne, bien trop occupée à lire les différents messages qu'elle reçu mais elle indiqua à l'individu de rentrer d'un signe de la main, persuadée que c'était un de ses élèves quémandant de plus amples explications quant au point grammatical qu'ils venaient d'étudier. Quand les pas se firent plus proches, elle se décida à ranger son téléphone afin de ne pas paraître pour plus malpolie qu'elle ne l'est en règle générale et se prépara à offrir un second sourire en levant la tête, croisant ainsi le regard de... Mon amour? Pardon? Son sourire s'écroula aussitôt, son expression se transformant en ce que l'on pourrait plus communément appeler de la surprise, bien qu'entremêler par une once de choc. Sourcils arqués, regard fixe, lèvres légèrement entre ouvertes. Elle resta ainsi, inerte, à le regarder comme s'il venait de lui débiter des mots dans une langue marsienne. Et dans un réflexe presque stupide, elle leva sa main pour se pointer du doigt, comme si elle cherchait une réelle vérification là dedans, bien qu'au final il n'y avait rien à justifier. Il s'était juste tromper, ou alors il était vraiment stupide. Puis il reprit ses explications avant de ponctuer son court monologue d'un rire. Ah ben oui tiens, c'est drôle. Tellement marrant que Lily en a même oublier de rire! Il était tombé sur la tête, ça ne pouvait pas être autrement. Comment pouvait-il oser la considérer comme sa promise sinon? « C'est quoi ton problème? » .... Et si ses parents étaient dans le coup? Cette révélation arracha un rire offusquée de la part de Lily, défaisant aussitôt son regard de lui pour regarder le plafond. « C'est mon père qui t'envoie, c'est ça? » Elle finit par le regarder du coin de l’œil, marquant une courte pause comme pour lui laisser le temps de lui avouer que ce n'était qu'une mauvaise blague, que son père ne la trouvait pas suffisamment désespérante pour la pousser encore et encore dans des rendez-vous arrangés, rendez-vous qu'elle finissait toujours par gâcher de toute façon, préférant sa liberté à un amour qu'il lui serait imposé. « Here's one thing you gotta know about me. Regardless the amount of money my father gave you, I ain't yours to marry okay? » Et lui, il pensait sérieusement qu'il allait pouvoir goûter au gâteau? Park Lily n'était pas un objet de collection, il fallait la mériter, oui oui. « Another thing... don't call me babe. Either. Again. »
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But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
(tenue)
Un nouveau semestre, de nouveau cours, un nouveau rythme. Tout se succédait sans qu'elle puisse réellement comprendre comment ni pourquoi. Ces derniers jours avaient été éprouvant, notamment avec le récent emménagement de son ami chez elle, mais aussi ses nouvelles résolutions qu'elle s'était tant bien que mal décidée à fixer et suivre au pied de la lettre et notamment le fait qu'elle devrait peut-être changer son mode de vie pour quelque chose qu'elle pourrait qualifier de plus "sain". A commencer par les cours. Lily n'était pas une personne sérieuse. Bien au contraire. Elle prenait tout pour un jeu et ça se reflétait dans sa manière de travailler. Si elle n'avait personne derrière elle pour la booster et lui rappeler qu'elle a des responsabilités à tenir, l'idée de se torturer en se réveillant bien trop tôt le matin pour enseigner à des jeunes les bases de sa langue maternelle et, de surcroît, perdre son temps enfermée dans une pièce n'aurait pas été une option envisageable. Surtout en sachant qu'elle pourrait être ailleurs -comme dans son lit à grignoter un magnifique croissant aux amandes. Pourtant, Lily n'aimait pas s'ennuyer et c'était là tout le complexe qu'elle représentait. Sa vie était toute tracée, elle savait ce qu'elle allait devenir et tout ça grâce à l'entreprise que son père possède, faisant de Lily sa légitime héritière. Mais pendant ce temps, elle n'avait d'autres choix que d'attendre sagement que son père finisse par lui céder la place. Alors c'était tout naturellement qu'elle enchaîna des boulots plus inutiles les uns que les autres, des boulots qui ne la ressemblaient pas et c'était même à se demander comment elle avait pu passer et réussir les entretiens d'embauches. Sans doute l'influence que son père avait sur son nom, qui sait.
Cela faisait maintenant quelques semaines qu'elle avait réussi à tenir un bon rythme, à enseigner, à être disponible pour ses élèves et, étrangement, elle commençait à apprécier ce changement. Ses bonnes résolutions commençaient à avoir une influence positive sur elle, et surtout sur sa manière de vivre. Certes, quand elle était chez elle, Lily restait cette jeune femme persuadée que la nourriture est son seul ami et le seul sport qu'elle s'autorise à faire étant ses balades nocturnes entre sa chambre et la cuisine, mais elle vivait, mieux qu'avant. une part d'elle voulait prouver au monde qu'elle pouvait se montrer responsable, et ça avait l'air de fonctionner, ou du moins elle avait réussi à se convaincre elle-même et c'est le principal. Mais pour combien de temps encore? Peut-être que ça allait faire comme ces bons vieux régimes que beaucoup s'obstinent à faire. Le premier jour on se sent fraîche et invincible et, arrivée au septième jour, on déprime pour retomber petit à petit dans nos vieilles habitudes jusqu'à l'excès. Il était encore trop tôt pour le dire, la Néo-Zélandaise considérait le temps comme une chose précieuse pour s'encombrer l'esprit de choses futiles. Alors oui, son choix de vie n'était pas des plus orthodoxe qu'il soit mais elle ne regrettait pas. Elle était qui elle était et elle s'assumait. « Don't forget that next week there will be an exam to take, okay? Please refer to the three previous lessons we have checked until today. » Offrant un sourire à sa classe, elle ferma ensuite ses bouquins et indiqua aux étudiants qu'ils pouvaient à présent disposer. Un soupir ne tarda d'ailleurs pas à être émit quand la dernière personne quitta la salle, la laissant ainsi seule pour ranger les affaires. Finalement, elle ne tenu pas bien longtemps avant de se demander pourquoi. Pourquoi elle se forçait à faire une chose aussi stupide que l'enseignement. Elle était douée dans son domaine, bien entendu, elle enseignait de la même manière qu'elle aurait aimé qu'on lui apprenne les choses mais au fond son bonheur se trouvait ailleurs. Tout ce qu'elle voulait maintenant c'était rentrer chez elle, manger un pain fourré aux raisins secs accompagné d'un délicieux moka surmonté d'une montagne de chantilly à la fraise et s'enrouler dans les couvertures en regardant la première saison de Malcolm. Et tout ça en espérant se faire oublier du monde. Une voix retentit brusquement, extirpant Lily de ses pensées. Son regard ne navigua cependant pas vers cette personne, bien trop occupée à lire les différents messages qu'elle reçu mais elle indiqua à l'individu de rentrer d'un signe de la main, persuadée que c'était un de ses élèves quémandant de plus amples explications quant au point grammatical qu'ils venaient d'étudier. Quand les pas se firent plus proches, elle se décida à ranger son téléphone afin de ne pas paraître pour plus malpolie qu'elle ne l'est en règle générale et se prépara à offrir un second sourire en levant la tête, croisant ainsi le regard de... Mon amour? Pardon? Son sourire s'écroula aussitôt, son expression se transformant en ce que l'on pourrait plus communément appeler de la surprise, bien qu'entremêler par une once de choc. Sourcils arqués, regard fixe, lèvres légèrement entre ouvertes. Elle resta ainsi, inerte, à le regarder comme s'il venait de lui débiter des mots dans une langue marsienne. Et dans un réflexe presque stupide, elle leva sa main pour se pointer du doigt, comme si elle cherchait une réelle vérification là dedans, bien qu'au final il n'y avait rien à justifier. Il s'était juste tromper, ou alors il était vraiment stupide. Puis il reprit ses explications avant de ponctuer son court monologue d'un rire. Ah ben oui tiens, c'est drôle. Tellement marrant que Lily en a même oublier de rire! Il était tombé sur la tête, ça ne pouvait pas être autrement. Comment pouvait-il oser la considérer comme sa promise sinon? « C'est quoi ton problème? » .... Et si ses parents étaient dans le coup? Cette révélation arracha un rire offusquée de la part de Lily, défaisant aussitôt son regard de lui pour regarder le plafond. « C'est mon père qui t'envoie, c'est ça? » Elle finit par le regarder du coin de l’œil, marquant une courte pause comme pour lui laisser le temps de lui avouer que ce n'était qu'une mauvaise blague, que son père ne la trouvait pas suffisamment désespérante pour la pousser encore et encore dans des rendez-vous arrangés, rendez-vous qu'elle finissait toujours par gâcher de toute façon, préférant sa liberté à un amour qu'il lui serait imposé. « Here's one thing you gotta know about me. Regardless the amount of money my father gave you, I ain't yours to marry okay? » Et lui, il pensait sérieusement qu'il allait pouvoir goûter au gâteau? Park Lily n'était pas un objet de collection, il fallait la mériter, oui oui. « Another thing... don't call me babe. Either. Again. »
acidbrain
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Re: all we need is somebody to lean on {beily | Jeu 29 Oct - 10:34 Citer EditerSupprimer
Son sourire s'élargissait de plus belle dévoilant ses dents blanches. il n'avait pas affaires à une femme facile et dénué de caractère et dieu, ce qu'il aimait cela. S'était tellement rare de nos jours qu'une femme lui parle de la sorte, il faut dire qu'il n'était pas habitué à ce qu'on lui tienne tête encore moins lorsqu'on le connaissait, chose qui était alors déconseillé. il n'était jamais bien bon de se mettre le jeune nippon à dos, à moins de ne chercher les ennuis. mais là maintenant, l'attitude de la jeune femme le divertissait, son air faussement outrée, le regard noir qu'elle posait sur lui et cette manière de lui parler. il en mangerait presqu'un morceau de cette institutrice dis donc. Il se fit d'ailleurs un réel plaisir à l'écouter, silencieusement, sans piper un mot. elle l'impressionnerait presque, si seulement elle n'avait pas cette bouille ronde si mignonne. un problème ? si il en avait un ? il en avait des milliers de problèmes, si seulement elle connaissait ne serait-ce qu'un dixième de ses problèmes, elle partirait probablement en courant tout en cherchant à appeler les flics. en soit il se demandait sincèrement pourquoi les femmes jouaient fréquemment les fausses outrées à chaque fois qu'un homme se montrait direct avec elles, comme si il était préférable de jouer les faux gentleman de sorte à les mettre au lit puis à les virer par la suite. non kobei n'avait pas de temps à perdre avec ce genre de subtilités, il aimait faire savoir ce qu'il attendait d'autrui, au moins il ne risquait guère d'être déçus par le résultat et si cela ne marchait guère il ne perdait ainsi pas son temps. il détestait perdre son temps.
" mon problème ? je dirais que la jeune femme qui m'attire vient de me mettre un vent commensurable et n'a su percevoir la subtilité de mes propos. depuis quand une femme est outrée de savoir qu'elle plaît ? vous me décevez sincèrement, moi qui était si heureux de pouvoir enfin m'adresser à vous. " il lui lançait un clin d’œil taquin avant de ne s'asseoir sur l'une des tables dédiées aux élèves. quelle âge lui avait-on dis qu'elle avait ? la trentaine, un peu moins. well, elle faisait plus jeune, une bonne chose pour lui, il n'avait jamais aimé devoir se faire une femme plus âgée que lui, ça avait quelque chose de déstabilisant et de perturbant. " votre père ? je suis sur qu'il n'aimerait pas savoir que j'essaie de vous séduire ! encore moins que je désire faire de vous ma propriété donc non ce n'est pas lui qui m'envoie, je suis maître moi-même, tout ce qui est mariage arrangé ce n'est pas de mon ressort. désolé ma belle. " visiblement ce n'était pas la première fois que ce très cher papa utilisait sa fille pour satisfaire ses besoins financiers, si seulement elle venait à se douter qu'il l'avait littéralement vendue à la mafia japonaise... pauvre petite chose, qu'elle ne s'inquiète guère, il s'occuperait convenablement d'elle voir très convenablement. enfin, il lui faudrait d'abord la dompter, cette femme ne semblait réellement pas sujette à devenir sienne bien au contraire et cela pourrait finir à l'agacer si elle ne se montrer pas plus docile. " i don't need dirty money so stop speaking 'bout your dad. alright ? " il appuyait sur le dernier mot, fronçant légèrement les sourcils tout en se penchant légèrement vers la jeune femme. de l'argent ce n'était guère ce qu'il lui manquait et si il était là aujourd'hui ce n'était pas pour récupérer l'argent que son escroc de père avait volé à la famille de kobei. non c'était pour maintenir la réputation de yamaguchi-gumi, pour menacer cet homme qui avait cru bon de jouer avec la famille du nippon et encore plus, d'avoir jouer avec la vie de sa propre fille. alors oui, il allait se donner un plaisir à fréquenter celle qu'il avait mis en jeu, pour lui montrer qu'il n'était guère acceptable de jouer avec les mauvaises personnes et qu'une promesse restait toujours une promesse. " je suis sûre que tu meurs de faim, ça doit être éreintant d'essayer de dompter des adolescents pré-pubères n'est-ce pas ? " les femmes étaient connue pour leur faiblesse lorsqu'il s'agissait de manger, que ce soit des petites douceurs ou de vrais repas et le jeune nippon savait en jouer. le premier pas restant de se faire accepter par la jeune femme, du moins le temps d'un repas.
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But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
Son sourire s'élargissait de plus belle dévoilant ses dents blanches. il n'avait pas affaires à une femme facile et dénué de caractère et dieu, ce qu'il aimait cela. S'était tellement rare de nos jours qu'une femme lui parle de la sorte, il faut dire qu'il n'était pas habitué à ce qu'on lui tienne tête encore moins lorsqu'on le connaissait, chose qui était alors déconseillé. il n'était jamais bien bon de se mettre le jeune nippon à dos, à moins de ne chercher les ennuis. mais là maintenant, l'attitude de la jeune femme le divertissait, son air faussement outrée, le regard noir qu'elle posait sur lui et cette manière de lui parler. il en mangerait presqu'un morceau de cette institutrice dis donc. Il se fit d'ailleurs un réel plaisir à l'écouter, silencieusement, sans piper un mot. elle l'impressionnerait presque, si seulement elle n'avait pas cette bouille ronde si mignonne. un problème ? si il en avait un ? il en avait des milliers de problèmes, si seulement elle connaissait ne serait-ce qu'un dixième de ses problèmes, elle partirait probablement en courant tout en cherchant à appeler les flics. en soit il se demandait sincèrement pourquoi les femmes jouaient fréquemment les fausses outrées à chaque fois qu'un homme se montrait direct avec elles, comme si il était préférable de jouer les faux gentleman de sorte à les mettre au lit puis à les virer par la suite. non kobei n'avait pas de temps à perdre avec ce genre de subtilités, il aimait faire savoir ce qu'il attendait d'autrui, au moins il ne risquait guère d'être déçus par le résultat et si cela ne marchait guère il ne perdait ainsi pas son temps. il détestait perdre son temps.
" mon problème ? je dirais que la jeune femme qui m'attire vient de me mettre un vent commensurable et n'a su percevoir la subtilité de mes propos. depuis quand une femme est outrée de savoir qu'elle plaît ? vous me décevez sincèrement, moi qui était si heureux de pouvoir enfin m'adresser à vous. " il lui lançait un clin d’œil taquin avant de ne s'asseoir sur l'une des tables dédiées aux élèves. quelle âge lui avait-on dis qu'elle avait ? la trentaine, un peu moins. well, elle faisait plus jeune, une bonne chose pour lui, il n'avait jamais aimé devoir se faire une femme plus âgée que lui, ça avait quelque chose de déstabilisant et de perturbant. " votre père ? je suis sur qu'il n'aimerait pas savoir que j'essaie de vous séduire ! encore moins que je désire faire de vous ma propriété donc non ce n'est pas lui qui m'envoie, je suis maître moi-même, tout ce qui est mariage arrangé ce n'est pas de mon ressort. désolé ma belle. " visiblement ce n'était pas la première fois que ce très cher papa utilisait sa fille pour satisfaire ses besoins financiers, si seulement elle venait à se douter qu'il l'avait littéralement vendue à la mafia japonaise... pauvre petite chose, qu'elle ne s'inquiète guère, il s'occuperait convenablement d'elle voir très convenablement. enfin, il lui faudrait d'abord la dompter, cette femme ne semblait réellement pas sujette à devenir sienne bien au contraire et cela pourrait finir à l'agacer si elle ne se montrer pas plus docile. " i don't need dirty money so stop speaking 'bout your dad. alright ? " il appuyait sur le dernier mot, fronçant légèrement les sourcils tout en se penchant légèrement vers la jeune femme. de l'argent ce n'était guère ce qu'il lui manquait et si il était là aujourd'hui ce n'était pas pour récupérer l'argent que son escroc de père avait volé à la famille de kobei. non c'était pour maintenir la réputation de yamaguchi-gumi, pour menacer cet homme qui avait cru bon de jouer avec la famille du nippon et encore plus, d'avoir jouer avec la vie de sa propre fille. alors oui, il allait se donner un plaisir à fréquenter celle qu'il avait mis en jeu, pour lui montrer qu'il n'était guère acceptable de jouer avec les mauvaises personnes et qu'une promesse restait toujours une promesse. " je suis sûre que tu meurs de faim, ça doit être éreintant d'essayer de dompter des adolescents pré-pubères n'est-ce pas ? " les femmes étaient connue pour leur faiblesse lorsqu'il s'agissait de manger, que ce soit des petites douceurs ou de vrais repas et le jeune nippon savait en jouer. le premier pas restant de se faire accepter par la jeune femme, du moins le temps d'un repas.
acidbrain
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Re: all we need is somebody to lean on {beily | Ven 30 Oct - 0:00 Citer EditerSupprimer
Ce n'était pas courant pour elle de se faire courtiser de la sorte. Elle avait plutôt l'habitude des faux compliments, ceux achetés tout fait quand un possible contrat de mariage était en jeu. Lily vivait dans ce genre de domaine, domaine qu'elle aurait préféré ne jamais connaître d'ailleurs tellement c'était surfait. La sincérité n'existait plus, pas chez elle, pas avec eux et au fil du temps elle en aurait presque oublié l'existence d'un tel sentiment qu'est l'amour, ou par définition un cœur qui palpite pour un autre. Elle n'eut pas beaucoup d'expériences, majoritairement par défaut en vu du travail que son père exerçait, poussant la jeune Lily à le suivre dans divers coloc ou rendez-vous à l'étranger ce qui, au final, ne lui laissait guère le choix que de rencontrer des personnes beaucoup plus matures qu'elle. Alors oui, elle se braquait, elle se sentait presque offusquée parce que, pour elle, ses paroles étaient fausses, dénuées de sens voire sans aucune valeur sentimentales. Elle ne le croyait pas, elle ne pouvait pas parce qu'elle ne pouvait juste pas comprendre pourquoi ni comment. Pour la jeune femme, il se jouait seulement d'elle, comme la majorité aurait tendance à le faire quand on savait d'où elle venait. Par nécessité, par dépit ou par cupidité. Alors elle se forge une carapace en se persuadant que, de toute façon, elle est bien mieux toute seule. Elle avait déjà du mal à gérer un colocataire (bien que c'est plus lui qui la gère mais soit), alors un potentiel petit ami? Mais là n'était pas la question. Ce type, elle ne le connaissait même pas et lui, il prétendait la connaître. D'où? Comment? Que sait-il exactement? Et mieux encore, pourquoi? « Tu débarques de nul part, et sur mon lieu de travail qui plus est, tout ça pour me dire d'une manière très peu orthodoxe que tu es soit-disant attiré par moi? Excuse moi mais c'est juste bizarre. » Il pouvait dire vrai, il pouvait être sincère, pensait ces mots qui sortaient de ses lèvres atrocement désirables. Il pouvait, oui, mais Lily n'arrivait pas à le croire, ou peut-être qu'elle ne le voulait simplement pas. Et quel drôle de manière que de dire à une femme qu'elle nous plaît. Il aurait pu être un peu plus romantique, sortir le grand jeu avec des fleurs et tout ce ramassis d'absurdité que ça aurait possiblement marché. Elle lui aurait sans doute même mangé dans la main s'il s'était ramené avec un wedding cake monté avec des muffins. Mais il n'avait rien de tout ça si ce n'est des paroles qu'elle n'arrivait pas à acheter. Alors, et en vu de son manque d'efforts, il se contentera d'une expression à la frontière entre "l'offense" et la surprise qui était largement mérité. « Et puis je ne sais même pas qui tu es... » Murmura-t-elle plus pour elle que pour soulever un détail qu'il aurait possiblement omit de préciser. La jeune femme joua avec ses feuilles comme pour s'occuper l'esprit pendant qu'il s'installait sur un des bureaux occupant la salle. Il se mettait visiblement à l'aise, pendant que Lily commençait à perdre son assurance, se sentant rapidement mal à l'aise face à cet individu dont elle désespérait à ne pas croiser le regard. Oui, elle n'était réellement pas habituée à ce genre de scénario, et ça se ressentait atrocement dans sa manière d'agir. Elle qui, de base, rayonne de part sa présence se retrouve d'ors et déjà avec un cruel désir de disparaître, de s'enfouir dans ses couettes et d'attendre jusqu'à ce que le monde ait oublié son existence. Sa voix résonna de nouveau, extirpant la jeune femme hors de ses pensées jusqu'à ce qu'un mot précisément finisse par vibrer dans son esprit. Soit il savait s'y faire soit il connaissait réellement le point faible de Lily ce qui, en soit, ne devait pas être bien difficile. Son envie de manger l'avait rappelé à l'ordre alors qu'il ne fit simple référence d'un repas, or elle se retrouvait dans l'inconfortable situation où elle ne savait si elle devait accepter son invitation ou décliner parce qu'elle trouvait tout cet ensemble louche, autant l'homme que la circonstance dans laquelle elle se trouvait. Alors elle mordilla simplement sa lèvre inférieure, son regard ambrée ancré dans celui du jeune homme, pendant que son corps luttait entre ce désir horrible que de céder à la tentation et ses valeurs de femme. « D'accord, mais tu paies. Je veux des hoppang. » Au diable les principes, on parle de nourriture gratuite là! Aussitôt, Lily saisit son sac qu'elle glissa sur son épaule avant de marcher d'un pas assuré vers la salle de classe, regardant rapidement par dessus son épaule. « Et je ne suis pas ta propriété! »
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But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
(tenue)
Ce n'était pas courant pour elle de se faire courtiser de la sorte. Elle avait plutôt l'habitude des faux compliments, ceux achetés tout fait quand un possible contrat de mariage était en jeu. Lily vivait dans ce genre de domaine, domaine qu'elle aurait préféré ne jamais connaître d'ailleurs tellement c'était surfait. La sincérité n'existait plus, pas chez elle, pas avec eux et au fil du temps elle en aurait presque oublié l'existence d'un tel sentiment qu'est l'amour, ou par définition un cœur qui palpite pour un autre. Elle n'eut pas beaucoup d'expériences, majoritairement par défaut en vu du travail que son père exerçait, poussant la jeune Lily à le suivre dans divers coloc ou rendez-vous à l'étranger ce qui, au final, ne lui laissait guère le choix que de rencontrer des personnes beaucoup plus matures qu'elle. Alors oui, elle se braquait, elle se sentait presque offusquée parce que, pour elle, ses paroles étaient fausses, dénuées de sens voire sans aucune valeur sentimentales. Elle ne le croyait pas, elle ne pouvait pas parce qu'elle ne pouvait juste pas comprendre pourquoi ni comment. Pour la jeune femme, il se jouait seulement d'elle, comme la majorité aurait tendance à le faire quand on savait d'où elle venait. Par nécessité, par dépit ou par cupidité. Alors elle se forge une carapace en se persuadant que, de toute façon, elle est bien mieux toute seule. Elle avait déjà du mal à gérer un colocataire (bien que c'est plus lui qui la gère mais soit), alors un potentiel petit ami? Mais là n'était pas la question. Ce type, elle ne le connaissait même pas et lui, il prétendait la connaître. D'où? Comment? Que sait-il exactement? Et mieux encore, pourquoi? « Tu débarques de nul part, et sur mon lieu de travail qui plus est, tout ça pour me dire d'une manière très peu orthodoxe que tu es soit-disant attiré par moi? Excuse moi mais c'est juste bizarre. » Il pouvait dire vrai, il pouvait être sincère, pensait ces mots qui sortaient de ses lèvres atrocement désirables. Il pouvait, oui, mais Lily n'arrivait pas à le croire, ou peut-être qu'elle ne le voulait simplement pas. Et quel drôle de manière que de dire à une femme qu'elle nous plaît. Il aurait pu être un peu plus romantique, sortir le grand jeu avec des fleurs et tout ce ramassis d'absurdité que ça aurait possiblement marché. Elle lui aurait sans doute même mangé dans la main s'il s'était ramené avec un wedding cake monté avec des muffins. Mais il n'avait rien de tout ça si ce n'est des paroles qu'elle n'arrivait pas à acheter. Alors, et en vu de son manque d'efforts, il se contentera d'une expression à la frontière entre "l'offense" et la surprise qui était largement mérité. « Et puis je ne sais même pas qui tu es... » Murmura-t-elle plus pour elle que pour soulever un détail qu'il aurait possiblement omit de préciser. La jeune femme joua avec ses feuilles comme pour s'occuper l'esprit pendant qu'il s'installait sur un des bureaux occupant la salle. Il se mettait visiblement à l'aise, pendant que Lily commençait à perdre son assurance, se sentant rapidement mal à l'aise face à cet individu dont elle désespérait à ne pas croiser le regard. Oui, elle n'était réellement pas habituée à ce genre de scénario, et ça se ressentait atrocement dans sa manière d'agir. Elle qui, de base, rayonne de part sa présence se retrouve d'ors et déjà avec un cruel désir de disparaître, de s'enfouir dans ses couettes et d'attendre jusqu'à ce que le monde ait oublié son existence. Sa voix résonna de nouveau, extirpant la jeune femme hors de ses pensées jusqu'à ce qu'un mot précisément finisse par vibrer dans son esprit. Soit il savait s'y faire soit il connaissait réellement le point faible de Lily ce qui, en soit, ne devait pas être bien difficile. Son envie de manger l'avait rappelé à l'ordre alors qu'il ne fit simple référence d'un repas, or elle se retrouvait dans l'inconfortable situation où elle ne savait si elle devait accepter son invitation ou décliner parce qu'elle trouvait tout cet ensemble louche, autant l'homme que la circonstance dans laquelle elle se trouvait. Alors elle mordilla simplement sa lèvre inférieure, son regard ambrée ancré dans celui du jeune homme, pendant que son corps luttait entre ce désir horrible que de céder à la tentation et ses valeurs de femme. « D'accord, mais tu paies. Je veux des hoppang. » Au diable les principes, on parle de nourriture gratuite là! Aussitôt, Lily saisit son sac qu'elle glissa sur son épaule avant de marcher d'un pas assuré vers la salle de classe, regardant rapidement par dessus son épaule. « Et je ne suis pas ta propriété! »
acidbrain
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Re: all we need is somebody to lean on {beily | Mar 3 Nov - 15:56 Citer EditerSupprimer
Les femmes avaient toujours besoin de belles paroles, que l'on se montre doux, attentionné et plus encore patient. Elle ne dérogeait en rien à la règle, le côté direct du jeune nippon ne semblant guère lui plaire. Il n'était pas réellement surpris, c'était toujours ainsi. Une perte de temps à séduire et courtiser, qui ne devrait en soit, guère être nécessaire. Les hommes, eux, se contentaient de beaucoup moins. Une paire de seins et les voici qui se montraient beaucoup plus dociles. Kobei, lui, n'avait jamais su y faire avec les femmes, il ne savait ni leur parler, ni les courtiser et encore moins se montrer docile. Il lui arrivait même très souvent de remercier le bon dieu de lui avoir offert une aussi belle gueule, doutant sincèrement de sa popularité si il n'avait guère eu le physique adéquate. La nature était bien faite, il n'en doutait guère et en jouait bien trop. Mais cette lilly, cette femme, allait lui compliquer les choses. De un, parce qu’elle ne semblait guère susceptible aux charmes du jeune nippon, de deux, parce qu’elle n'avait en rien l'air d'être une femme soumise et de trois parce qu'il semblait actuellement la faire bien plus chier qu'il ne l'aurait du. " ishii kobei, je m'appelle ishii kobei." prononçait-il de sa voix naturellement grave. il y avait ce petit côté joueur décelable sur ses douces lèvres lorsqu'il s'adressait à elle. peut-être était-il masochiste, suffisamment pour relever le challenge, suffisamment pour accepter de séduire cette enseignante bien trop caractérielle pour l'impatient qu'il était. Mais il aimait le challenge, il l'aimait autant qu'il détestait l'échec. Si elle le trouvait bizarre, cela ne pouvait qu'être une bonne chose. Elle ne l'oublierait ainsi pas de sitôt. il était nécessaire qu'elle se souvienne de lui, de son sourire, de ses yeux posés sur elle et de sa voix suavement grave. Il se moquait bien de ce qu'elle pouvait vouloir manger, en soit tout était parfait à ses yeux, dans la mesure où elle acceptait de passer du temps avec lui, suffisamment pour que son très cher père prenne les menaces de son clan au sérieux. suffisamment pour qu'il craigne le pire. une si jolie jeune femme courtisé par un si vilain jeune homme. qu'allait dire papa ?
" hoppang ? ça fait pas grossir ça ? " lançait t-il à la jeune femme la suivant en dehors de la salle de classe. il était mauvais et moqueur, c'est ainsi qu'il agissait avec la gente masculine et féminine. aucune distinction possible si ce n'est lorsqu'il s'agissait de procréer, là il se contentait seulement des femmes. puis il aimait tellement l'expression vexée d'une femme mécontente, cette expression si mignonne et si stupide à la fois. oui, parfois il avait ce côté attendris, même si au fond cela ne durait jamais bien longtemps. " viande, haricot rouge ou miel ? à moins que tu connaisses d'autres parfums, tu as l'air de t'y connaitre. d'ailleurs je te suis, j'ai pas l'habitude d'en manger mais pour toi je ferais un effort." les mains dans les poches avant de son jean, il se glisse subtilement à côté d'elle tout en lui adressant un petit clin d'oeil complice. pour tout dire il n'en avait jamais mangé, en japonais qui se respectait il ne mangeait quasiment que japonais et les douceurs ne le satisfaisaient guère, pour ne pas dire que cela le dégouttait. " mhh wait ! " s'arrêtant subitement, il retirait sa main droite de sa poche, de sorte à pouvoir consulter sa montre, un sourcil arqué avant de ne plonger son regard dans celui de la jeune asiatique. " mardi treize novembre deux mille quinze à 18h28 le jour où nous nous sommes rencontrés. " lui offrant un grand sourire dévoilant de nouveau ses dents blanches et joliment aligné, il avançait de nouveau, rangeant de nouveau sa main dans sa poche. elle allait se souvenir de lui, il comptait bien faire en sorte qu'elle ne puisse se l'effacer de l'esprit, quitte à ce qu'elle finisse par être obsédé par lui.
all we need is somebody to lean on {beily
But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
Les femmes avaient toujours besoin de belles paroles, que l'on se montre doux, attentionné et plus encore patient. Elle ne dérogeait en rien à la règle, le côté direct du jeune nippon ne semblant guère lui plaire. Il n'était pas réellement surpris, c'était toujours ainsi. Une perte de temps à séduire et courtiser, qui ne devrait en soit, guère être nécessaire. Les hommes, eux, se contentaient de beaucoup moins. Une paire de seins et les voici qui se montraient beaucoup plus dociles. Kobei, lui, n'avait jamais su y faire avec les femmes, il ne savait ni leur parler, ni les courtiser et encore moins se montrer docile. Il lui arrivait même très souvent de remercier le bon dieu de lui avoir offert une aussi belle gueule, doutant sincèrement de sa popularité si il n'avait guère eu le physique adéquate. La nature était bien faite, il n'en doutait guère et en jouait bien trop. Mais cette lilly, cette femme, allait lui compliquer les choses. De un, parce qu’elle ne semblait guère susceptible aux charmes du jeune nippon, de deux, parce qu’elle n'avait en rien l'air d'être une femme soumise et de trois parce qu'il semblait actuellement la faire bien plus chier qu'il ne l'aurait du. " ishii kobei, je m'appelle ishii kobei." prononçait-il de sa voix naturellement grave. il y avait ce petit côté joueur décelable sur ses douces lèvres lorsqu'il s'adressait à elle. peut-être était-il masochiste, suffisamment pour relever le challenge, suffisamment pour accepter de séduire cette enseignante bien trop caractérielle pour l'impatient qu'il était. Mais il aimait le challenge, il l'aimait autant qu'il détestait l'échec. Si elle le trouvait bizarre, cela ne pouvait qu'être une bonne chose. Elle ne l'oublierait ainsi pas de sitôt. il était nécessaire qu'elle se souvienne de lui, de son sourire, de ses yeux posés sur elle et de sa voix suavement grave. Il se moquait bien de ce qu'elle pouvait vouloir manger, en soit tout était parfait à ses yeux, dans la mesure où elle acceptait de passer du temps avec lui, suffisamment pour que son très cher père prenne les menaces de son clan au sérieux. suffisamment pour qu'il craigne le pire. une si jolie jeune femme courtisé par un si vilain jeune homme. qu'allait dire papa ?
" hoppang ? ça fait pas grossir ça ? " lançait t-il à la jeune femme la suivant en dehors de la salle de classe. il était mauvais et moqueur, c'est ainsi qu'il agissait avec la gente masculine et féminine. aucune distinction possible si ce n'est lorsqu'il s'agissait de procréer, là il se contentait seulement des femmes. puis il aimait tellement l'expression vexée d'une femme mécontente, cette expression si mignonne et si stupide à la fois. oui, parfois il avait ce côté attendris, même si au fond cela ne durait jamais bien longtemps. " viande, haricot rouge ou miel ? à moins que tu connaisses d'autres parfums, tu as l'air de t'y connaitre. d'ailleurs je te suis, j'ai pas l'habitude d'en manger mais pour toi je ferais un effort." les mains dans les poches avant de son jean, il se glisse subtilement à côté d'elle tout en lui adressant un petit clin d'oeil complice. pour tout dire il n'en avait jamais mangé, en japonais qui se respectait il ne mangeait quasiment que japonais et les douceurs ne le satisfaisaient guère, pour ne pas dire que cela le dégouttait. " mhh wait ! " s'arrêtant subitement, il retirait sa main droite de sa poche, de sorte à pouvoir consulter sa montre, un sourcil arqué avant de ne plonger son regard dans celui de la jeune asiatique. " mardi treize novembre deux mille quinze à 18h28 le jour où nous nous sommes rencontrés. " lui offrant un grand sourire dévoilant de nouveau ses dents blanches et joliment aligné, il avançait de nouveau, rangeant de nouveau sa main dans sa poche. elle allait se souvenir de lui, il comptait bien faire en sorte qu'elle ne puisse se l'effacer de l'esprit, quitte à ce qu'elle finisse par être obsédé par lui.
acidbrain
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Re: all we need is somebody to lean on {beily | Jeu 5 Nov - 16:46 Citer EditerSupprimer
Ishii Kobei. Un Japonais, donc. Elle n'aurait jamais deviné. En fait, elle n'avait pas réellement prêté attention à cela, encore moins à ce qu'il ressemblait. Tout ce qui lui avait importé, jusqu'à maintenant, c'était la manière dont il lui parlait. Ses mots avaient été sa seule préoccupation, les trouvant déplacés et sans aucune raffinerie. Ça lui coûtait quoi de faire quelques efforts? Ce n'était pas comme s'il devait faire ça toute sa vie, après tout. Et puis elle méritait bien une quelconque attention et non une masse de vulgarité. Qui irait voir une fille et la qualifier comme étant sa propriété, cette même fille qu'il ne connaît ni d’Ève ni d'Adam? Qui ferait ça? A moins d'être un crétin, personne ne se permettrait une telle chose parce qu'il y avait une certaine ligne directive à suivre, des choses à faire et d'autres qui étaient à proscrire. Ce type, soit il en avait juste rien à foutre soit il ne savait vraiment pas s'y prendre. Peut-être les deux. Ou peut-être pas. Mais ça, ce n'était pas de son ressort. Pour Lily, la partie était déjà terminée. S'il comptait avoir un morceau de la belle, il fallait qu'il revoit sa manière de faire. Elle avait beau être naïve, facile et sentimentale, elle n'en restait pas moins une femme avec des valeurs auxquelles elle tenait. Et ça, si il finirait bien par le comprendre. Elle avait peut-être accepté de manger en sa compagnie, il ne devait pour autant pas pour la prendre pour acquise. C'était même loin d'être le cas. Tout ce qu'il était à ses yeux, c'était rien d'autre que ce type bizarre qui allait lui offrir le repas du siècle. Rien de plus. Et ça ne changerait certainement jamais, qu'importe combien de fois il pourrait essayer. Elle ne céderait pas. Elle ne s'y risquerait pas, de toute façon. Non pas qu'il n'était pas son genre physiquement parlant, parce qu'à y prêter un peu plus attention, s'il ne lui avait rien proposé elle l'aurait certainement pris pour son hoppang et c'était suffisant pour dire que cet homme était béni par la grâce divine. Sauf qu'il lui suffisait d'ouvrir la bouche pour tout gâcher.
Son regard glissa sur le jeune homme dès l'instant où il osa ouvrir la bouche pour, apparemment, critiquer son choix de nourriture. Il se prenait pour sa mère maintenant? Malee et Eunhye remplissaient déjà suffisamment ce rôle à elles deux pour qu'une autre personne vienne se rajouter au tableau. Elle n'avait certainement pas besoin de ça. Et puis, n'étai-il pas celui qui lui avait proposé de manger un bout? Qu'il accepte en silence, Lily ne broncherait pas. « T'es au régime? » Demanda-t-elle simplement en laissant ses yeux l'analyser de haut en bas avant de revenir se plonger dans les siens. « Petite nature. » Et elle haussa les épaules comme si on venait de lui sortir une blague ridicule, regardant droit devant elle. « Si tu as si peur que ça de prendre un gramme, rien ne t'y forces. T'es en droit de préférer une salade avec des minis légumes dedans, si ça te chante. C'est certainement pas moi qui vais te juger. » Elle s'arrêta cependant en court, penchant la tête sur le côté avant de pivoter sur elle-même pour se retrouver face à lui et pointer ainsi son index dans sa direction. « Rappelle-toi juste une chose. Il n'y a pas de 'nous' dans la nourriture, donc viens pas pleurer après. » Et comme si rien ne s'était passé, elle lui flasha un sourire avant de reprendre sa route, remontant par la même occasion la lanière de son sac sur son épaule. Maintenant que c'était dit, elle pouvait partir l'esprit libre. Il savait à quoi s'attendre. Il est ce qu'il commande, qu'il ne compte donc pas sur Lily pour partager quoi que ce soit. Sa commande, sa nourriture. Point final. Elle était généreuse pour absolument tout, mais quand il s'agissait d'aliments, ce n'était même plus la peine de compter sur elle. Autant l'oublier, ça revenait au même. « Fromage.. Légumes... Patates douces.. En général je prend fromage, mais si tu fais un régime, je ne veux pas être la raison qui te pousse à sortir de tes sentiers battus par pure tentation. J'ai jamais testé légumes, c'est peut-être l'occasion pour, non? » Parce qu'elle voyait déjà le portrait. Il risquerait de l'accuser d'avoir faillit à son programme, d'avoir été la cause de ses quelques grammes qu'il aurait pris et j'en passe. Et elle ne voulait pas se sentir coupable pour quoi que ce soit. Tant pis pour le fromage, elle n'aura qu'à imaginer sa délicate saveur. Ou demander discrètement au cuisinier qu'il en mette dedans sans que personne ne voit quoi que ce soit. Vicieux, mais le fromage en valait la peine, croyez-la. Lily s'arrêta brusquement quand Kobei l'alerta, la faisant lâcher un léger "hm" interrogateur. Elle tourna légèrement sa tête sur le côté, tentant de voir ce qu'il pouvait bien l'avoir ralenti avant qu'il ne se mette à lui dicter l'heure ainsi que la date, faisant fleurir davantage de questions dans sa tête. La suite de sa phrase prit la jeune femme au dépourvue, la laissant stoïque, à le regarder comme s'il venait d'une autre galaxie avant qu'elle ne se mette à taper légèrement son avant bras avec l'aide du dos de sa main, un sourire quelque peu perturbé se retrouvant tracé sur ses lèvres. « What is this? » Elle secoua sa tête comme pour s'éviter de penser à ce qui venait de se produire. « T'es agaçant! » Elle souffla légèrement, faisant voler quelques mèches de sa frange avant qu'elle ne se remette à marcher, accélérant le pas pour le doubler. Jamais il ne cesserait de jouer à ce petit jeu, n'est-ce pas? Et elle avait accepté de manger avec lui.. Lui avait-il réservé autre chose de ce genre? Que comptait-il faire après? Lily commençait à douter d'à peu près tout, maintenant, au point où elle commençait à se demander si elle avait bien fait d'accepter, mais là était le soucis. L'appel de son ventre ayant été bien plus forte qu'elle, elle se retrouvait maintenant coincée, à devoir se laisser séduire par cet homme qu'elle ne connaissait même pas. Et elle craignait qu'il finisse par avoir ce qu'il veut. A ce rythme, il y arriverait même très rapidement.
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(tenue)
Ishii Kobei. Un Japonais, donc. Elle n'aurait jamais deviné. En fait, elle n'avait pas réellement prêté attention à cela, encore moins à ce qu'il ressemblait. Tout ce qui lui avait importé, jusqu'à maintenant, c'était la manière dont il lui parlait. Ses mots avaient été sa seule préoccupation, les trouvant déplacés et sans aucune raffinerie. Ça lui coûtait quoi de faire quelques efforts? Ce n'était pas comme s'il devait faire ça toute sa vie, après tout. Et puis elle méritait bien une quelconque attention et non une masse de vulgarité. Qui irait voir une fille et la qualifier comme étant sa propriété, cette même fille qu'il ne connaît ni d’Ève ni d'Adam? Qui ferait ça? A moins d'être un crétin, personne ne se permettrait une telle chose parce qu'il y avait une certaine ligne directive à suivre, des choses à faire et d'autres qui étaient à proscrire. Ce type, soit il en avait juste rien à foutre soit il ne savait vraiment pas s'y prendre. Peut-être les deux. Ou peut-être pas. Mais ça, ce n'était pas de son ressort. Pour Lily, la partie était déjà terminée. S'il comptait avoir un morceau de la belle, il fallait qu'il revoit sa manière de faire. Elle avait beau être naïve, facile et sentimentale, elle n'en restait pas moins une femme avec des valeurs auxquelles elle tenait. Et ça, si il finirait bien par le comprendre. Elle avait peut-être accepté de manger en sa compagnie, il ne devait pour autant pas pour la prendre pour acquise. C'était même loin d'être le cas. Tout ce qu'il était à ses yeux, c'était rien d'autre que ce type bizarre qui allait lui offrir le repas du siècle. Rien de plus. Et ça ne changerait certainement jamais, qu'importe combien de fois il pourrait essayer. Elle ne céderait pas. Elle ne s'y risquerait pas, de toute façon. Non pas qu'il n'était pas son genre physiquement parlant, parce qu'à y prêter un peu plus attention, s'il ne lui avait rien proposé elle l'aurait certainement pris pour son hoppang et c'était suffisant pour dire que cet homme était béni par la grâce divine. Sauf qu'il lui suffisait d'ouvrir la bouche pour tout gâcher.
Son regard glissa sur le jeune homme dès l'instant où il osa ouvrir la bouche pour, apparemment, critiquer son choix de nourriture. Il se prenait pour sa mère maintenant? Malee et Eunhye remplissaient déjà suffisamment ce rôle à elles deux pour qu'une autre personne vienne se rajouter au tableau. Elle n'avait certainement pas besoin de ça. Et puis, n'étai-il pas celui qui lui avait proposé de manger un bout? Qu'il accepte en silence, Lily ne broncherait pas. « T'es au régime? » Demanda-t-elle simplement en laissant ses yeux l'analyser de haut en bas avant de revenir se plonger dans les siens. « Petite nature. » Et elle haussa les épaules comme si on venait de lui sortir une blague ridicule, regardant droit devant elle. « Si tu as si peur que ça de prendre un gramme, rien ne t'y forces. T'es en droit de préférer une salade avec des minis légumes dedans, si ça te chante. C'est certainement pas moi qui vais te juger. » Elle s'arrêta cependant en court, penchant la tête sur le côté avant de pivoter sur elle-même pour se retrouver face à lui et pointer ainsi son index dans sa direction. « Rappelle-toi juste une chose. Il n'y a pas de 'nous' dans la nourriture, donc viens pas pleurer après. » Et comme si rien ne s'était passé, elle lui flasha un sourire avant de reprendre sa route, remontant par la même occasion la lanière de son sac sur son épaule. Maintenant que c'était dit, elle pouvait partir l'esprit libre. Il savait à quoi s'attendre. Il est ce qu'il commande, qu'il ne compte donc pas sur Lily pour partager quoi que ce soit. Sa commande, sa nourriture. Point final. Elle était généreuse pour absolument tout, mais quand il s'agissait d'aliments, ce n'était même plus la peine de compter sur elle. Autant l'oublier, ça revenait au même. « Fromage.. Légumes... Patates douces.. En général je prend fromage, mais si tu fais un régime, je ne veux pas être la raison qui te pousse à sortir de tes sentiers battus par pure tentation. J'ai jamais testé légumes, c'est peut-être l'occasion pour, non? » Parce qu'elle voyait déjà le portrait. Il risquerait de l'accuser d'avoir faillit à son programme, d'avoir été la cause de ses quelques grammes qu'il aurait pris et j'en passe. Et elle ne voulait pas se sentir coupable pour quoi que ce soit. Tant pis pour le fromage, elle n'aura qu'à imaginer sa délicate saveur. Ou demander discrètement au cuisinier qu'il en mette dedans sans que personne ne voit quoi que ce soit. Vicieux, mais le fromage en valait la peine, croyez-la. Lily s'arrêta brusquement quand Kobei l'alerta, la faisant lâcher un léger "hm" interrogateur. Elle tourna légèrement sa tête sur le côté, tentant de voir ce qu'il pouvait bien l'avoir ralenti avant qu'il ne se mette à lui dicter l'heure ainsi que la date, faisant fleurir davantage de questions dans sa tête. La suite de sa phrase prit la jeune femme au dépourvue, la laissant stoïque, à le regarder comme s'il venait d'une autre galaxie avant qu'elle ne se mette à taper légèrement son avant bras avec l'aide du dos de sa main, un sourire quelque peu perturbé se retrouvant tracé sur ses lèvres. « What is this? » Elle secoua sa tête comme pour s'éviter de penser à ce qui venait de se produire. « T'es agaçant! » Elle souffla légèrement, faisant voler quelques mèches de sa frange avant qu'elle ne se remette à marcher, accélérant le pas pour le doubler. Jamais il ne cesserait de jouer à ce petit jeu, n'est-ce pas? Et elle avait accepté de manger avec lui.. Lui avait-il réservé autre chose de ce genre? Que comptait-il faire après? Lily commençait à douter d'à peu près tout, maintenant, au point où elle commençait à se demander si elle avait bien fait d'accepter, mais là était le soucis. L'appel de son ventre ayant été bien plus forte qu'elle, elle se retrouvait maintenant coincée, à devoir se laisser séduire par cet homme qu'elle ne connaissait même pas. Et elle craignait qu'il finisse par avoir ce qu'il veut. A ce rythme, il y arriverait même très rapidement.
acidbrain
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Re: all we need is somebody to lean on {beily | Lun 16 Nov - 10:44 Citer EditerSupprimer
ô ce qu'il aimait taquiner les femmes, leurs réactions étaient toujours aussi jouissive. faussement outrée, boudeuse ou même légèrement énervée. c'est ce qu'il préférait. il aimait qu'on lui réponde, il aimait même, parfois, qu'on le renvoie chier. ô oui il les aimait caractérielles les femmes, du moins suffisamment pour qu'il n'ai guère à s'ennuyer. d'ailleurs cette fille, cette lily. il devait l'avouer, si elle n'était pas réellement son genre de femme, la manière qu'elle avait de plisser le nez et de gonfler ses joues avait quelques choses d'attirant. au fond kobei avait toujours préféré les femmes mignonnes et douces plutôt que les femmes trop faciles et extravertie. mais soit, après tout il n'était ici que pour faire le sale boulot, pour montrer à monsieur park que sa fille était entre de bonnes, très bonnes mains. et qu'il comptait biensûr en prendre soin. si elle le lui permettait, ce qui restait encore à jouer. il riait de ses paroles, de cette manière qu'elle avait de vouloir se moquer de lui, comme si cela la réconforter dans son choix d'avoir accepter de manger avec lui. ces paroles étaient amusantes, exactement ce qu'il aurait pu sortir si il avait eu à faire à l'une de ces femmes qui se préoccupaient plus de leurs poids que de ce qu'il y avait dans leur cervelles. mais non, il n'était pas au régime, d'ailleurs cela n'aurait jamais su lui passer par la tête. lui, il aimait trop la viande pour cela, la viande bien rouge, bien saignante. si seulement elle savait à quel point le terme "petite nature" ne lui collait guère à la peau. si seulement elle se doutait de toutes les choses, les horreurs qu'il avait commis par le passé. l'idée même qu'elle puisse l'apprendre le faisait rire. il imaginait déjà sa tête d'hamster, toute rouge et apeurée, prête à le frapper à coup de sac à main et le griffer de ses longs ongles manucurées avant de courir en hurlant à qui voudrait bien l'écouter, qu'il était un assassin, un psychopathe, un fou.
généralement ce sont les femmes qui sont chiantes non ? mais bon je dois l'avouer, je ne suis pas facile à vivre. je ferais des efforts, du moins le temps du repas, lily. il aimait prononçait son prénom, appuyer sur celui-ci, sa langue claquant contre le derrière de ses incisives. quittant le bâtiment, il sortait une cigarette de son paquet, la glissant entre ses fines lèvres. le tabac, son pêché mignon. c'est fou ce que cela pouvait le calmer, le soulager.il fait un peu froid non ? retirant sa veste, la cigarette entre les dents, il déposait celle-ci sur les épaules de la jeune femme avant de s'emparer de sa petite drogue du bout des doigts, inhalant une bouffée dont il recrachait subtilement la fumée dans les airs, veillant à ne pas polluer l'espace vital de la demoiselle. ô oui il se la jouait un peu plus gentleman, il suffisait de voir ses réactions pour savoir qu'il ne réussirait jamais à la séduire si il agissait de manière macho, ce qui en soit, il était habitué à faire. mmh quand tu dis fromage c'est quel genre ? le fromage de tapette ou le vrai fromage ? de l'emmental ou du bon gros chèvre ? parce que quitte à puer de la gueule autant que ce soit avec du chèvre ! bon ce n'était certes pas encore cela niveau vocabulaire mais il essayait de faire quelques efforts. il était toujours mauvais signe de contredire une femme et encore plus d'aller dans la direction opposé. si elle voulait manger des bidules chouettes au fromage soit, il suivrait le mouvement. d'ailleurs à force de parler de nourritures, il commençait sérieusement à avoir faim, genre vraiment faim. portant une énième fois sa cigarette à ses lèvres, il tirait une latte avant de ne venir l'écraser au sol, se stoppant dans l'optique de se repérer. il ne mangeait jamais autour du campus, il préférait d'ailleurs manger chez lui quitte à devoir commander un japonais et se le faire livrer. well, donc où sommes nous supposer aller ? perso je ne m'y connais pas donc il va falloir que tu me guides très cher professeur. un grand sourire dessiné sur ses lèvres, il se tournait vers la jeune femme. l'avantage de cette situation c'est qu'il était de bonne humeur, une humeur joueuse, bavard même lui qui habituellement se contentait d'écouter. il avait lu plusieurs choses sur la jeune femme, il ne partait jamais à la guerre sans connaître ses adversaires, toutefois se retrouver seul avec une femme qu'il ne connaissait guère avait ce petit côté extrêmement bizarre, du je ne sais pas du tout quoi dire. et si tu m'en disais plus sur toi ? t'as un copain ? toujours la même délicatesse, mais il fallait l'avouer, kobei n'aimait guère tourner autour du pot, il aimait être direct mais plus encore savoir ce qu'il voulait en temps et en heure. en l’occurrence aucune trace d'une éventuel petit ami n'avait été détecté mais il préférait en être sur, histoire de ne guère se retrouvait avec un mec dans les pattes.
all we need is somebody to lean on {beily
But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
ô ce qu'il aimait taquiner les femmes, leurs réactions étaient toujours aussi jouissive. faussement outrée, boudeuse ou même légèrement énervée. c'est ce qu'il préférait. il aimait qu'on lui réponde, il aimait même, parfois, qu'on le renvoie chier. ô oui il les aimait caractérielles les femmes, du moins suffisamment pour qu'il n'ai guère à s'ennuyer. d'ailleurs cette fille, cette lily. il devait l'avouer, si elle n'était pas réellement son genre de femme, la manière qu'elle avait de plisser le nez et de gonfler ses joues avait quelques choses d'attirant. au fond kobei avait toujours préféré les femmes mignonnes et douces plutôt que les femmes trop faciles et extravertie. mais soit, après tout il n'était ici que pour faire le sale boulot, pour montrer à monsieur park que sa fille était entre de bonnes, très bonnes mains. et qu'il comptait biensûr en prendre soin. si elle le lui permettait, ce qui restait encore à jouer. il riait de ses paroles, de cette manière qu'elle avait de vouloir se moquer de lui, comme si cela la réconforter dans son choix d'avoir accepter de manger avec lui. ces paroles étaient amusantes, exactement ce qu'il aurait pu sortir si il avait eu à faire à l'une de ces femmes qui se préoccupaient plus de leurs poids que de ce qu'il y avait dans leur cervelles. mais non, il n'était pas au régime, d'ailleurs cela n'aurait jamais su lui passer par la tête. lui, il aimait trop la viande pour cela, la viande bien rouge, bien saignante. si seulement elle savait à quel point le terme "petite nature" ne lui collait guère à la peau. si seulement elle se doutait de toutes les choses, les horreurs qu'il avait commis par le passé. l'idée même qu'elle puisse l'apprendre le faisait rire. il imaginait déjà sa tête d'hamster, toute rouge et apeurée, prête à le frapper à coup de sac à main et le griffer de ses longs ongles manucurées avant de courir en hurlant à qui voudrait bien l'écouter, qu'il était un assassin, un psychopathe, un fou.
généralement ce sont les femmes qui sont chiantes non ? mais bon je dois l'avouer, je ne suis pas facile à vivre. je ferais des efforts, du moins le temps du repas, lily. il aimait prononçait son prénom, appuyer sur celui-ci, sa langue claquant contre le derrière de ses incisives. quittant le bâtiment, il sortait une cigarette de son paquet, la glissant entre ses fines lèvres. le tabac, son pêché mignon. c'est fou ce que cela pouvait le calmer, le soulager.il fait un peu froid non ? retirant sa veste, la cigarette entre les dents, il déposait celle-ci sur les épaules de la jeune femme avant de s'emparer de sa petite drogue du bout des doigts, inhalant une bouffée dont il recrachait subtilement la fumée dans les airs, veillant à ne pas polluer l'espace vital de la demoiselle. ô oui il se la jouait un peu plus gentleman, il suffisait de voir ses réactions pour savoir qu'il ne réussirait jamais à la séduire si il agissait de manière macho, ce qui en soit, il était habitué à faire. mmh quand tu dis fromage c'est quel genre ? le fromage de tapette ou le vrai fromage ? de l'emmental ou du bon gros chèvre ? parce que quitte à puer de la gueule autant que ce soit avec du chèvre ! bon ce n'était certes pas encore cela niveau vocabulaire mais il essayait de faire quelques efforts. il était toujours mauvais signe de contredire une femme et encore plus d'aller dans la direction opposé. si elle voulait manger des bidules chouettes au fromage soit, il suivrait le mouvement. d'ailleurs à force de parler de nourritures, il commençait sérieusement à avoir faim, genre vraiment faim. portant une énième fois sa cigarette à ses lèvres, il tirait une latte avant de ne venir l'écraser au sol, se stoppant dans l'optique de se repérer. il ne mangeait jamais autour du campus, il préférait d'ailleurs manger chez lui quitte à devoir commander un japonais et se le faire livrer. well, donc où sommes nous supposer aller ? perso je ne m'y connais pas donc il va falloir que tu me guides très cher professeur. un grand sourire dessiné sur ses lèvres, il se tournait vers la jeune femme. l'avantage de cette situation c'est qu'il était de bonne humeur, une humeur joueuse, bavard même lui qui habituellement se contentait d'écouter. il avait lu plusieurs choses sur la jeune femme, il ne partait jamais à la guerre sans connaître ses adversaires, toutefois se retrouver seul avec une femme qu'il ne connaissait guère avait ce petit côté extrêmement bizarre, du je ne sais pas du tout quoi dire. et si tu m'en disais plus sur toi ? t'as un copain ? toujours la même délicatesse, mais il fallait l'avouer, kobei n'aimait guère tourner autour du pot, il aimait être direct mais plus encore savoir ce qu'il voulait en temps et en heure. en l’occurrence aucune trace d'une éventuel petit ami n'avait été détecté mais il préférait en être sur, histoire de ne guère se retrouvait avec un mec dans les pattes.
acidbrain
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Re: all we need is somebody to lean on {beily | Lun 16 Nov - 21:04 Citer EditerSupprimer
Et pourtant il était là, à lui parler comme il parlerait à une personne mature, éduquée. Comme à un adulte. La prenait-il vraiment au sérieux ou se foutait-il de sa gueule? « And men are like pantyhose. Either they run, cling or they don't fit right in the crotch. » Ses parents l'ont souvent demandé de surveiller son langage, pourtant elle continuait encore et encore à laisser ses pensées prendre formes pour s'évaporer aussitôt dans l'air. Et c'est généralement après avoir réalisée ce qu'elle venait de dire qu'elle se sentait embarrassée. Ce qui ne semblait pas être le cas maintenant, vu la manière dont elle ne portait guère attention à l'idée d'analyser ses mots, se contentant de glisser ses doigts dans ses cheveux de manière innocente et de les saisir en un semblant de queue de cheval avant de les relâcher derrière son dos. Non, tout semblait normal. Tout comme elle ne semblait pas plus que ça affectait par les paroles de Kobei. parce qu'il disait vrai, ou du moins c'était véridique concernant le cas Lily Park. Elle était chiante et râleuse. « J'ai lu quelque part que pour dresser un chien il fallait lui donner une récompense quand il se comportait bien et l'asperger d'eau quand il faisait l'exact opposé de nos attentes. Tu penses que ça s'applique aussi à l'Homme? » Son regard glissa naturellement sur lui, un semblant de sourire narquois incrusté sur ses lèvres. Oui, c'était une sorte de réponse indirecte à son commentaire. Il ferait des efforts, hm? On verra si à la fin il reçoit un carré de chocolat ou un sceau d'eau. Cet homme disait avoir craqué sur elle? Il n'allait pas être déçu. Mais pour le moment, c'était lui qui la surprenait plus qu'elle n'aurait pu le faire. Ses agissements étaient tous imprévisibles pourtant des actions qui semblaient toutes êtres inscrites dans ses gênes, ou un gentleman, parce que beaucoup semblaient apprécier les étiquettes. Elle aurait pu refuser la veste, bomber sa poitrine et agir comme une femme forte mais elle ne pouvait pas renier le fait que sa peau semblait réagir à la moindre friction avec l'air environnante. Alors elle se contenta de l'accepter, l'ajustant un peu mieux sur ses épaules. « Merci.. » Murmura-t-elle simplement. Lily releva aussitôt la tête quand la voix suave de Kobei brisa le semblant de silence qui s'était volontairement -ou non- installé entre eux. Et ce qui semblait être un rire glissa entre les lèvres de la belle, la forçant à secouer la tête. « Malheureusement, les coréens ne connaissent pas la vraie valeur du fromage, trouvant ça trop agressif pour leur papille, du coup ils préfèrent dépenser leur fric dans de l'industriel plutôt que de s'acheter une valeur sûre. Comme le chèvre. Ma réponse te convient? » Même elle était déçue mais après depuis son déménagement, elle avait appris à accepter ce qui n'existait plus, ou en denrée rare. Il fallait se rendre dans des endroits précis ce qui lui donnait un peu l'impression d'être une hors-la-loi en quête de sa dose quotidienne de. Matière grasse. « Désolée de te décevoir! » Elle finit par glisser son bras autour du sien, par pur réflexe, mais surtout parce qu'elle n'avait aucunement envie d'épuiser sa salive à lui donner des directions encore plus floues les unes que les autres, alors quitte à le traîner... C'est ce qu'elle ferait. Cependant, et parce qu'il semblait curieux concernant la destination, elle lui donna un vague indice en levant son doigt pour donner un aperçu grossier du trajet à prendre, lâchant par la même occasion un 'c'est par là'. Mais ça c'était sans compter le fait de croiser un vendeur ambulant de toppokki. Ou le snack préféré de Lily. Ce n'était d'ailleurs pas difficile à constater. Il suffisait de voir son visage s'éclairer à mesure que l'odeur leur parvenait, faisant gronder son estomac par la même occasion. Et comme une enfant dans un magasin de jouet, elle tapota le bras de Kobei avant de désigner l'objet de ses désirs. Puis le lâcher vulgairement pour trottiner vers le vendeur et s'offrir une jolie barquette de ce met particulièrement épicé, omettant sans réellement le vouloir, la question que Kobei venait de lui lancer. Son esprit était trop concentré sur la nourriture pour se rappeler qu'il était dans les alentours et ce n'est qu'après avoir remarqué son ombre sur le sol que son attention se reporta sur lui, les joues gonflées alors qu'elle mâchait, tendant naïvement la petite barquette et les baguettes dans sa direction. « T'en veux peut-être? » Elle avait dit quoi déjà au sujet du nous et de la nourriture? « Au fait, tu disais quoi tout à l'heure? » Son bras était revenu s'entrelacer à celui du Japonais, marchant à son rythme tout en grignotant une autre pâte de riz épicé, son regard glissant sur chacune des enseignes avant de s'arrêter sur une en particulier, la stoppant dans sa marche. « En fait j'ai plutôt envie d'un kalbi. Tu viens? » Les hoppang ne risqueraient sans doute pas de les caler, même si en manger trois ou quatre à la suite était sa manière à elle de manger sain, l'homme avait peut-être besoin de quelque chose de plus consistant. Et quoi de mieux que de le nourrir avec de la viande rouge?
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But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
(tenue)
C'est marrant comment ce stéréotype pouvait facilement être balancé d'un sexe à un autre. La femme est chiante disent les hommes, pourtant les femmes maintiennent l'idée que l'homme n'est pas plus agaçant qu'elles ne pourraient l'être en période de menstruation. Chacun avait son idée de la chose, mais si une personne devait se porter garant pour incarner ce cliché concernant la gente féminine, alors le vote serait unanime. Park Lily était l'animal spirituel des chiantes, ça ne faisait pas l'ombre d'un doute. Elle-même l'admettait. Elle pouvait être généreuse, attentive, tout ce que vous voulez mais Lily ne serait pas la personne qu'elle est sans cette incroyable montagne de railleries qu'elle pouvait sortir en une journée. Allez lui apprendre l'art de la politesse elle vous cracherait à la figure, osez lui rappeler qu'elle a un rôle à tenir au sein de l'université, elle finirait par faire la moue et citer au moins cinq raisons pour décrire ô combien cette journée allait être longue, pénible et douloureuse et que, à cause de ça, il valait mieux la laisser tranquille, l'oublier dans son lit et ne plus s'occuper d'elle. Quoi qu'il se passe, Lily arriverait toujours à se plaindre non pas parce qu'elle ne savait pas apprécier la valeur de la vie -bien au contraire- elle était juste à l'aise dans sa zone de confort et la forcer à en sortir résultait en une masse d'abomination. Voyez la comme une enfant unique, chose qu'elle est d'ailleurs, mais une gosse de six ans ne voulant se préoccuper de rien d'autres que de ce qui se passe dans son assiette en méditant sur ce qu'elle pourrait manger le soir-même. Une enfant, rien de plus, et c'était sans doute de cette façon qu'il valait mieux la considérer. Pourtant elle n'est pas que ça. Parce qu'elle semble immature au premier abord, beaucoup semble oublier qu'elle est avant tout une femme mature, connaissant ses responsabilités. Elle ne s'en préoccupe juste pas pour le moment parce que ce n'est pas encore l'heure. Alors elle profite du temps imparti qui lui reste avant le moment fatidique où elle devrait reprendre les rênes de l'entreprise familiale. Voilà la seule raison qui pousse Lily à se comporter comme une enfant gâtée. Chose qu'elle est loin d'être si on apprend à creuser davantage. Mais qui a songé à ne pas se contenter de ce qu'il a sur la surface? Qui a réellement pris le temps de la voir sous un autre angle? Personne. Cette part d'elle reste malheureusement secrète, une part qui risque de ne pas être prise au sérieux par beaucoup une fois qu'elle éclatera au grand jour.Et pourtant il était là, à lui parler comme il parlerait à une personne mature, éduquée. Comme à un adulte. La prenait-il vraiment au sérieux ou se foutait-il de sa gueule? « And men are like pantyhose. Either they run, cling or they don't fit right in the crotch. » Ses parents l'ont souvent demandé de surveiller son langage, pourtant elle continuait encore et encore à laisser ses pensées prendre formes pour s'évaporer aussitôt dans l'air. Et c'est généralement après avoir réalisée ce qu'elle venait de dire qu'elle se sentait embarrassée. Ce qui ne semblait pas être le cas maintenant, vu la manière dont elle ne portait guère attention à l'idée d'analyser ses mots, se contentant de glisser ses doigts dans ses cheveux de manière innocente et de les saisir en un semblant de queue de cheval avant de les relâcher derrière son dos. Non, tout semblait normal. Tout comme elle ne semblait pas plus que ça affectait par les paroles de Kobei. parce qu'il disait vrai, ou du moins c'était véridique concernant le cas Lily Park. Elle était chiante et râleuse. « J'ai lu quelque part que pour dresser un chien il fallait lui donner une récompense quand il se comportait bien et l'asperger d'eau quand il faisait l'exact opposé de nos attentes. Tu penses que ça s'applique aussi à l'Homme? » Son regard glissa naturellement sur lui, un semblant de sourire narquois incrusté sur ses lèvres. Oui, c'était une sorte de réponse indirecte à son commentaire. Il ferait des efforts, hm? On verra si à la fin il reçoit un carré de chocolat ou un sceau d'eau. Cet homme disait avoir craqué sur elle? Il n'allait pas être déçu. Mais pour le moment, c'était lui qui la surprenait plus qu'elle n'aurait pu le faire. Ses agissements étaient tous imprévisibles pourtant des actions qui semblaient toutes êtres inscrites dans ses gênes, ou un gentleman, parce que beaucoup semblaient apprécier les étiquettes. Elle aurait pu refuser la veste, bomber sa poitrine et agir comme une femme forte mais elle ne pouvait pas renier le fait que sa peau semblait réagir à la moindre friction avec l'air environnante. Alors elle se contenta de l'accepter, l'ajustant un peu mieux sur ses épaules. « Merci.. » Murmura-t-elle simplement. Lily releva aussitôt la tête quand la voix suave de Kobei brisa le semblant de silence qui s'était volontairement -ou non- installé entre eux. Et ce qui semblait être un rire glissa entre les lèvres de la belle, la forçant à secouer la tête. « Malheureusement, les coréens ne connaissent pas la vraie valeur du fromage, trouvant ça trop agressif pour leur papille, du coup ils préfèrent dépenser leur fric dans de l'industriel plutôt que de s'acheter une valeur sûre. Comme le chèvre. Ma réponse te convient? » Même elle était déçue mais après depuis son déménagement, elle avait appris à accepter ce qui n'existait plus, ou en denrée rare. Il fallait se rendre dans des endroits précis ce qui lui donnait un peu l'impression d'être une hors-la-loi en quête de sa dose quotidienne de. Matière grasse. « Désolée de te décevoir! » Elle finit par glisser son bras autour du sien, par pur réflexe, mais surtout parce qu'elle n'avait aucunement envie d'épuiser sa salive à lui donner des directions encore plus floues les unes que les autres, alors quitte à le traîner... C'est ce qu'elle ferait. Cependant, et parce qu'il semblait curieux concernant la destination, elle lui donna un vague indice en levant son doigt pour donner un aperçu grossier du trajet à prendre, lâchant par la même occasion un 'c'est par là'. Mais ça c'était sans compter le fait de croiser un vendeur ambulant de toppokki. Ou le snack préféré de Lily. Ce n'était d'ailleurs pas difficile à constater. Il suffisait de voir son visage s'éclairer à mesure que l'odeur leur parvenait, faisant gronder son estomac par la même occasion. Et comme une enfant dans un magasin de jouet, elle tapota le bras de Kobei avant de désigner l'objet de ses désirs. Puis le lâcher vulgairement pour trottiner vers le vendeur et s'offrir une jolie barquette de ce met particulièrement épicé, omettant sans réellement le vouloir, la question que Kobei venait de lui lancer. Son esprit était trop concentré sur la nourriture pour se rappeler qu'il était dans les alentours et ce n'est qu'après avoir remarqué son ombre sur le sol que son attention se reporta sur lui, les joues gonflées alors qu'elle mâchait, tendant naïvement la petite barquette et les baguettes dans sa direction. « T'en veux peut-être? » Elle avait dit quoi déjà au sujet du nous et de la nourriture? « Au fait, tu disais quoi tout à l'heure? » Son bras était revenu s'entrelacer à celui du Japonais, marchant à son rythme tout en grignotant une autre pâte de riz épicé, son regard glissant sur chacune des enseignes avant de s'arrêter sur une en particulier, la stoppant dans sa marche. « En fait j'ai plutôt envie d'un kalbi. Tu viens? » Les hoppang ne risqueraient sans doute pas de les caler, même si en manger trois ou quatre à la suite était sa manière à elle de manger sain, l'homme avait peut-être besoin de quelque chose de plus consistant. Et quoi de mieux que de le nourrir avec de la viande rouge?
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