Tenue x Mon sac sur l’épaule je fixais ce bâtiment avec un sourire mauvais aux lèvres. Il vivait dans le luxe et n’avait l’air de se privée de rien. Ça changeait de l’appartement dans lequel j’ai vécu pendant plus de 4 ans. Miteux, insalubre pour la plus part des pièces, je vivais avec le peu d’argent que j’arrivais à gagner en vendant mes photos. J’aurais pu devenir n’importe quoi d’autre, enchainer les petits boulots, rapporter de l’argent coute que coute, mais je préférais faire ce que j’aimais quitte à vivre comme un minable. J’avais cette tendance à ne rien respecter des règles. Cette tendance à ne vouloir en faire qu’à ma tête. J’avais besoin de rien, si ce n’est de vivre pour ce que j’aimais. Il arrivait que parfois je ne mange pas à ma faim. Il arrivait parfois qu’on me menace d’expulsion. Il m’arrivait souvent de me battre avec le locataire. Mais la plus part du temps je vivais comme je l’entendais. Une dégaine à en faire pâlir toutes les femmes riches de ce quartier. Je replaçais ma casquette à l’envers et ajuste la position de mon sac sur mon épaule. Ils ne savaient pas l’erreur qu’ils venaient de commettre en me recontactant. Je nourrissais pour cette famille qui était la mienne une haine sans nom. Ce n’était pas seulement que je les détestais pour ce qu’ils m’avaient fait, mais je les haïssais pour être ce qu’ils sont. Pour se croire supérieure aux autres parce qu’ils ont de l’argent, pour avoir ce pouvoir de vie et de mort sur les autres … je les détestais pour ce cœur qu’ils avaient laissé faner. Je les détestais pour ce qu’ils étaient et pour ce qu’ils seront. Et ni ce luxe, ni cette image de la famille parfaite n’avait su me convaincre de revenir, ce n’était que la vengeance, ce n’était que l’envie, qui me pourrissait le cœur, de tous les détruire qui m’avait fait mettre les pieds ici. Au fond de moi un certain stress me tiraillait le ventre. J’allais le revoir lui. Celui qui s’était laissé corrompre, celui qui m’avait pourri depuis que j’étais né. Il n’avait pas seulement volé ma vie, il m’avait écrasé. Que  personne ne vienne me dire qu’il y a toujours un lien avec les jumeaux. La seule relation qu’on ait pu avoir nous a toujours poussé à notre détruire. Après de longues minutes je finis par entrer dans l’immeuble avec le double de mes clés. Ma génitrice m’en a passé un double jugeant normal de me faire entrer dans la vie de mon frère ainsi. Il est au courant de ma venue, mais s’attend à me voir que d’ici quelques jours. J’étais prêt pour lui faire une surprise. Ricanant en sortant de l’ascenseur une bouffée d’adrénaline me fit frissonner alors que je faisais tourner la clé dans la serrure. Je mis un pied dans l’appartement de mon frère, je mis un pied dans sa vie, sans qu’il sache à quel point j’allais tout ruiner.

Tenue x

J’avais à peine mis un pied dans cet appartement que je sentais quelqu’un me tirer en avant et attraper mes lèvres avec fougues. Mon sac tomba  à mes pieds alors que mes mains se perdaient déjà sur ses hanches. Fallait bien que je me rattrape quelque part. Me reculant un instant pour jauger la femme qui me faisait face il ne me suffit que d’un coup d’œil pour la trouver terriblement sexy dans cette tenue. Faisant peu attention à son visage je revins l’embrasser en savourant la pression de sa poitrine sur mon torse. Quel accueil. C’est qu’il a la belle vie mon frère. La décence voudrait que je le repousse et que je lui explique ce malentendu. Mais c’était bien trop tentant. Commencer de cette façon, c’était comme ouvrir une pièce de théâtre avec un final explosif. Je me mets à sourire contre ses lèvres si douces. Son gloss a un goût  envoutant et son parfum a quelque chose d’attirant. Ma main se perd dans ses cheveux et j’appuie doucement sur sa nuque pour approfondir notre baiser. Elle semble en feu, et impatiente, ça serait un crime de repousser une telle femme. Empoignant ses fesses je vins plaquer mon bassin contre le sien, elle peut à loisir sentir l’effet qu’elle me fait. Me décalant de la porte d’un coup de bassin, j’inverse nos positions. Depuis un long moment je  n’ai pas tenu de femme entre mes bras comme ça. Enfin disons trois semaines. Je fais déjà glisser une de ses bretelles le long de son épaules et vient dévorer son cou de baisers. Elle est tellement bonne dans cette tenue. Mon connard de frère a tout … tout pour rêver la vie parfaite. Un appartement de rêve et une femme canon. Je l’envie, je le jalouse même, tellement fort, que sentir sa petite amie dans mes bras me fait péter un plomb. Si je voulais juste jouer avec elle un peu, je suis rapidement pris au piège. Je n’ai pas envie de la repousser et je trouve dans ses bras, une belle occasion de commencer ma vengeance. Je la chope par les cuisses et la soulève du sol en la plaquant contre la porte, assez haut pour que je puisse dévorer sa poitrine que je dévoile en tirant un coup sec sur son ensemble. Elle est tellement bien foutue. «  Putain t’es tellement bonne. » lâchais-je dans un soupire rauque sans m’en rendre compte avant de la décoller de la porte en bouffant ses lèvres avec envie, je vire ce qu’il y avait sur le meuble de l’entrée pour l’y poser. Je la presse contre moi en continuant de l’embrasser, me tenant au mur, la serrant contre moi.

Tenue x

Ses courbes, son parfum, son sourire, elle vibre entre mes doigts, et je peux sentir son plaisir dans chacun de ses soupirs. La tendresse de sa voix me ferait grimacer si je n’avais pas compris qu’elle rôle je devais jouer. Je n’ai jamais couché avec une femme qui aime. Elle me prend pour Jae. Elle me prend pour un autre, cet autre qu’elle aime à se donner si ouvertement, à s’inquiéter presque tendrement de ce qu’il peut en penser … Quel homme censé pourrait repousser une telle beauté. Ses tatouages qui se dérobent sous sa peau me font sombrer. Je les caresses du bout des doigts. C’est fugace, c’est rapide, c’est pressé. Elle parle, beaucoup mais bon sang que sa voix un brin coquine me colle des frissons. « T’es plus qu’à mon goût. » sifflais-je avec cette insolence qui me caractérise. Oh oui elle est à mon goût. Une belle femme, élancée, tatouée, sûre d’elle, audacieuse … c’est tout ce que j’aime. Et cette poitrine qui rebondit à chacun de mes mouvements m’hypnotise. Elle me vire ma veste avec une phrase qui me fait rire. Presque vexé par ses mots de bourgeoise dans sa tour doré qui ne semble pas connaitre le monde j’attrape son visage pour plonger mon regard dans le sien. «  Mes fringues sont très bien. » Je contrôle assez ma voix pour ne pas paraitre agressif et ajoute un sourire indécent aux lèvres « Tu ne sais pas à quel point j’ai envie de jouer ce rôle ce soir … » D’un geste brusque je l’attire à moi, posant ses fesses sur le bord du meuble l’obligeant à s’allonger en arrière. Je lui vire cette culotte qui est, elle, de trop. Dans ma fougue je lui arrache et la déchire. J’aurais surement du m’arrêter pour m’excuser ou trouver une excuse, mais je me contente de m’agenouiller pour venir lui faire du bien avec ma langue. Des pressions humides sur son entre jambes déjà bien excité. D’ailleurs je ne manque de lui faire remarquer en jouant avec un doigt. « Tu m’as l’air déjà bien excitée … bébé » Je n’ai pas la moindre foutue idée de la façon dont il l’appelle, mais je prends le risque. Et ca m’amuse. Perdant mon visage entre ses cuisses je viens la taquiner de ma langue pour la rendre dingue de plaisir. A-t-il l’habitude de lui en faire ? J’en doute fort et c’est avec cette fierté mal venue que j’ai envie de lui prouver ce que c’est que de vraiment s’envoyer en l’air. Après de longue minutes à la torturer, jouant aussi avec ses seins, je me redresse et la soulève sans ménagement pour l’emmener à la chambre … je n’ai juste pas la moindre idée d’où la chambre se trouve, alors j’avance doucement, dévorant ses lèvres de ma bouche humide de son plaisir. « Guide moi … je ne vois rien. » murmurais-je dans un mensonge pour qu’elle m’emmène là où mon frère à l’habitude de la sauter. Rendons ce moment inoubliable, pensais-je, insolent.

Tenue x

Elle se brûle, elle se consume entre mes bras et se perds sous mes doigts. Je vais la faire disparaitre, et la dévorer comme le méchant garçon qu’elle voulait que je sois. Je la serre un peu plus contre moi, son ton si insolent fait écho au mien et elle me fait un peu plus craquer. Putain cette femme sort d’où. Hum. Son visage m’est si familier. Son corps est tellement … parfait ? Ouais parfait. Elle joue avec moi sans se douter qu’elle me déroute. Tant pis pour elle. La première pièce que je trouve, sera l’endroit où elle se fera prendre. Mes mains se perdent sur ses fesses que je sers avec force en avançant. Elle m’excite beaucoup trop et dans un grognement je finis par lâcher « Putain mon jean me serre trop. » La plaquant contre le mur du couloir je m’arrange pour faire sauter les pressions de mon jean pour replacer mon membre excité correctement. J’aurais bien envie de la prendre là tout de suite, mais le jeu doit durer encore. Quitte à ce que mon frère nous surprenne …  Un sourire carnassier aux lèvres je la décolle du mur en ouvrant toutes les portes qui s’offrent à nous. Je m’en fou si elle ne comprend rien de ce que je fais. Je cherche le lieu idéal. Devinant où se trouve la cuisine, j’ai bien envie de faire une halte. La table est dressée. Si joliment que ça me ferait presque mal au cœur de tout virer. « C’est beau ce que tu as fait. » la complimentais-je avant de tirer d’un coup sec sur la nappe pour tout faire tomber. « Mais ce soir j’ai pas envie de ça. Tu te souviens. Je dois jouer mon rôle à fond hum … » murmurais-je contre la peau de son cou alors que je l’allonge déjà sur la table. « Laisse-moi t’enlever ça. » D’une main habile et experte je délasse son corset rapidement avant de le tirer pour le faire glisser le long de ses jambes. « Garde le pour la prochaine fois … c’est vraiment sexy sur toi. » je souriais en coin et tout en parlant je fis sauter mes chaussures. Mes chaussettes et je jetais sur elle mon t-shirt. Torse nu, la braguette ouvert, je la regardais, et si je prenais un risque ? Et si mon frère était moins musclé que moi, il l’était forcément, de ce que j’ai pu voir … mais dans la pénombre de la cuisine, ferait-elle vraiment la différence. Je viens me pencher sur elle pour lui bouffer les seins et caresser son ventre si plat et si parfait. Je dévore ses lèvres de baisers fougueux avant de murmure contre sa bouche «  Et si tu m’aidais à me retirer mon jean pour me faire du bien avec ça … » ma voix rauque et suave avait pour but de la faire succomber alors que je lui volais un dernier baiser pour lui faire comprendre de quel ca je parlais.

Tenue x

Elle parait si douce et si tendre en apparence, mais cette lueur que je vois dans son regard me souffle qu’il n’y a pas que ça. Que sa tendresse n’est pas tout ce qu’elle a donné. Que son côté princesse n’était qu’une façade, que derrière tout ça il y avait une femme brûlante. Je voulais la voir cette femme-là, cette femme qui, je le crois, saura se donner entièrement à moi. La façon qu’elle de m’embrasser le visage, de jouer avec mes cheveux, c’est à ça que ressemble l’amour ? Ce n’est pas désagréable. Enfin pour un temps j’imagine. La stupeur qui se lit sur son visage me plaît, et le sourire qui remplace son air choqué bien plus. Elle semble prendre son pied et se plaire dans ce rôle qu’on joue tous les deux. Si elle savait à quel point ce rôle est juste l’histoire de ma vie. Plus elle me regarde, plus son regard brille. Si je suis allée à la musculation ? Je ricane en imaginant le torse de mon frère bien trop frêle à son goût. Je me contente d’acquiescer et de lâcher un « Surprise. » qui se voulait rieur mais qui sonnait maladroit de ma bouche. Qu’importe ça me donnait un petit air gêné qui ne pourrait que la faire craquer. Frémissant d’impatience en la laissant se glissant à genoux devant moi, je me penche légèrement en avant pour m’appuyer sur la table. Je creuse mon ventre et soupire d’aise en la laissant jouer comme elle le fait. Elle sait bien s’y prendre bon sang. Ça fait un moment qu’on ne m’a pas sucé avec autant d’envie. La plus part le font par corvée, parce qu’elles savent que ça me plait,  elles font ça à l’arrache, sans grande conviction. Mais là c’était différent, là elle voulait me donner du plaisir, elle voulait me plaire … Roulant des hanches pour onduler contre ses lèvres je lâche un soupire rauque en passant une main dans ses cheveux. J’ajoute un brin de tendresse, je tente de penser comme Jae le ferait. Caressant sa joue, je relève son visage vers moi en continuant de bouger entre ses lèvres. Le creux de sa joue me fait sourire, et je la trouve tellement érotique ainsi soumise. Je dégage une mèche de cheveux de son visage et prends le temps d’admirer son visage. Elle est si belle putain. Comment ce connard peut-il s’en tirer à si bon compte. Et plus je l’observe, plus j’ai une sensation bizarre dans le creux de ventre. Je la connais … ? Je serre les dents chassant toutes ces questions. Je continue de passer une main dans ses cheveux et fini par l’attirer à moi. « J’ai envie de toi putain. » grognais-je contre ses lèvres en la hissant sur la table. Je baisse mon regard sur son corps que je découvre pour la première fois et le caresse avec douceur. Je prends juste mon temps. Jouant à Jae. Elle aura bien le temps de goûter à Bom ce soir. Je marche sur mon jean pour le retirer et frissonne en ancrant mon regard au sien avant de l’allonger sur la table pour venir entrer en elle avec douceur. Je veux voir l’expression de son visage en me sentant en elle … je veux voir sa réaction, je veux pouvoir m’en délecter …