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Ma femme ♥ + 18 x It started just like this.
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Re: Ma femme ♥ + 18 x It started just like this. | Lun 9 Nov - 16:19 Citer EditerSupprimer
Tenue xElle est aussi féline que douce, comme un chaton parfois enragé qui avait appris à être docile. Sans tendresse et sa douceur sont deux choses qui me sont nouveau. Bon nombres de femmes ont tenté de se blottir contre moi après le sexe mais je n’ai jamais laissé faire. Parce que je ne supporte pas les sourires complices, les regards coulant d’amour et les marques d’affections pourtant ce soir je me laisse prendre au jeu. De toute façon ils ne sont pas pour moi alors je peux garder ce rôle encore un peu. Pendant une seconde je me surprends à me dire que c’est comme ça que ce comporte des gens amoureux. Pourquoi pas. Mais je ne pense pas pouvoir le supporter tous les jours. Je ricane malgré moi dans mes pensées et lève mon regard sur son corps parfait qu’elle exhibe devant moi avant d’aller nous chercher à manger. Je me rallonge un peu plus dans le lit en allumant la lumière de la table de chevet. Je soupire d’aise alors qu’un sourire malsain ourle mes lèvres. J’ai hâte de voir son expression quand elle réalisera … quand elle comprendra la supercherie. Putain je ne pensais que je pourrais commencer aussi fort. C’est grisant, tout foutre en l’air d’entrée de jeu. Pour tout dire je voulais juste l’embrasser, répondre à ce cadeau qu’elle m’avait offert dès mon arrivée. Je ne pensais pas que je finirais par la baiser et qu’elle aimerait autant ça. Mais j’avais grillé la limite dès mon arrivée sans qu’elle ne le sache. J’avais peut-être fait une grossière erreur à ne pas savoir me contrôler, mais cette femme si belle, si bonne, tatouée et en lingerie fine qui s’est mise en quête de posséder mon corps, comment j’étais supposé lui dire non ? Je retiens un soupire entre mes lèvres alors qu’elle entre dans la pièce un plateau en main. Que me vaux-t-il cet honneur ? Enfin qu’à fait mon frère pour mériter un tel plaisir de la part de sa femme ? Je me rassois correctement en la laissant grimper sur le lit. C’est quand même dingue qu’elle ne me reconnaisse pas … quand elle m’embrasse et me souhaite un anniversaire je comprends mieux. Putain baiser la copine de mon frère le soir de leurs 6 ans de vie commune c’est jouissif. Encore plus avec cette femme que j’ai sauvé il y a 6 ans. J’ouvre le cadeau avec un sourire amusé. C’est tout à fait le genre de truc que je peux porter. Au moins mon frère a les mêmes gouts que moi. J’enfile rapidement le bracelet avec un sourire qui se veut fier. « C’est parfait ! Regarde comme il me va bien ! J’adore. » Assurais-je en jouant le rôle du petit ami conquis. Fallait maintenant que je trouve une excuse pour n’avoir rien à lui offrir … c’est alors qu’un sourire mauvais pinça mes lèvres pendant une seconde. Je me redressais vers elle en lui murmurant « Ton cadeau devrait arriver dans la soirée. Je suis sûre que tu t’attends à tout sauf à ça. » Ricanais-je en venant embrasser ses lèvres ; « Mangeons ! Et on s’en fou de la porcelaine, ce ne sont que des assiettes très salement décoré. » Je me doute que mon frère ne parlerait jamais comme ça mais je continuais de laisser des indices discrets pour semer le doute dans son esprit.
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Re: Ma femme ♥ + 18 x It started just like this. | Lun 9 Nov - 16:46 Citer EditerSupprimer
TENUE
Je voulais que tout soit parfait pour nos six ans de vie commune. Je n’étais pas toujours la femme parfait qu’il aimerait que je sois, mais je voulais, juste le temps d’une soirée, ce soit le cas. Je voulais qu’il soit fier que je sois sa copine. Je voulais le rendre heureux, lui montrer que j’étais prête de faire plus d’efforts encore pour lui, qu’il était tout ce que j’avais de plus précieux. Mon sourire s’élargit quand il complimenta son cadeau. Je rougis légèrement, contente que ca lui plaise. « J’avais un peu peur que tu n’aimes pas la couleur ou que tu me dises que ce n’était pas ton style.. » souris-je timidement, rentrant ma tête dans les épaules, les mains à l’apprise entre mes cuisses. Je vins caresser le bracelet en cuir, trônant autour de son poignet, du bout des doigts. « Je l’ai fait spécialement pour toi.. » Oui, je l’avais fait et non l’avait fait faire… car c’était ma création. Il m’avait fallu du temps. Beaucoup de temps pour parvenir à un tel résultat. Je n’avais aucune compétence à la matière et j’avais appris auprès d’un artisan ces derniers mois. Il m’avait montré comment faire, comment travailler le cuir. Je m’étais blessé les mains plus d’une fois. J’avais du recommence une multitude de fois. Mais j’étais parvenu à un résultat concluant au final. Et j’étais fière qu’il l’apprécie, car il ne pouvait s’imaginer le nombre d’heures que j’avais passé dessus. Je fus surprise quand il se penchait sur moi pour m’annoncer que ma surprise arriverait dans la soirée. Ma curiosité piquée au vif, je me redressais sur les genoux, les yeux pétillant telle une petite fille. « Qu’est ce que c’est ? » Je lui fis ma moue de chien battu à laquelle il ne pouvait résister, penchant ma tête légèrement sur le côté. « Donnes moi juste un indice, honey… » Ronronnais-je. Que pouvait-il bien m’avoir offert pour que ca arrive ce soir et qu’il ne l’ait pas sur lui… Soit c’était gros, soit il le faisait amener par import-export… dans les deux cas, je n’avais aucune idée de ce que ca pouvait être…. Ce n’était pas le genre à m’offrir de la peinture ou de nouveaux pinceaux. Il préférait les bijoux de diamants, ou le genre de chose qui montrait que l’on était riche. D’une certaine façon, j’avais peur que mon bracelet soit trop modeste pour lui, mais je m’étais trompe. Comme beaucoup de choses ce soir… Je lui caressais la joue, riant à sa vulgarité. « Tu n’es plus obligé de jouer les mauvais garcons, oppa. » J’attrapais une paire de baguette, attrapant un bout de viande sur lequel je soufflais doucement avant de le lui tendre. « Aaaaah ! » Ca serait dommage de faire refroidir un repas sur lequel j’avais passé une bonne partie de la journée.
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Bolin
TENUE
Je voulais que tout soit parfait pour nos six ans de vie commune. Je n’étais pas toujours la femme parfait qu’il aimerait que je sois, mais je voulais, juste le temps d’une soirée, ce soit le cas. Je voulais qu’il soit fier que je sois sa copine. Je voulais le rendre heureux, lui montrer que j’étais prête de faire plus d’efforts encore pour lui, qu’il était tout ce que j’avais de plus précieux. Mon sourire s’élargit quand il complimenta son cadeau. Je rougis légèrement, contente que ca lui plaise. « J’avais un peu peur que tu n’aimes pas la couleur ou que tu me dises que ce n’était pas ton style.. » souris-je timidement, rentrant ma tête dans les épaules, les mains à l’apprise entre mes cuisses. Je vins caresser le bracelet en cuir, trônant autour de son poignet, du bout des doigts. « Je l’ai fait spécialement pour toi.. » Oui, je l’avais fait et non l’avait fait faire… car c’était ma création. Il m’avait fallu du temps. Beaucoup de temps pour parvenir à un tel résultat. Je n’avais aucune compétence à la matière et j’avais appris auprès d’un artisan ces derniers mois. Il m’avait montré comment faire, comment travailler le cuir. Je m’étais blessé les mains plus d’une fois. J’avais du recommence une multitude de fois. Mais j’étais parvenu à un résultat concluant au final. Et j’étais fière qu’il l’apprécie, car il ne pouvait s’imaginer le nombre d’heures que j’avais passé dessus. Je fus surprise quand il se penchait sur moi pour m’annoncer que ma surprise arriverait dans la soirée. Ma curiosité piquée au vif, je me redressais sur les genoux, les yeux pétillant telle une petite fille. « Qu’est ce que c’est ? » Je lui fis ma moue de chien battu à laquelle il ne pouvait résister, penchant ma tête légèrement sur le côté. « Donnes moi juste un indice, honey… » Ronronnais-je. Que pouvait-il bien m’avoir offert pour que ca arrive ce soir et qu’il ne l’ait pas sur lui… Soit c’était gros, soit il le faisait amener par import-export… dans les deux cas, je n’avais aucune idée de ce que ca pouvait être…. Ce n’était pas le genre à m’offrir de la peinture ou de nouveaux pinceaux. Il préférait les bijoux de diamants, ou le genre de chose qui montrait que l’on était riche. D’une certaine façon, j’avais peur que mon bracelet soit trop modeste pour lui, mais je m’étais trompe. Comme beaucoup de choses ce soir… Je lui caressais la joue, riant à sa vulgarité. « Tu n’es plus obligé de jouer les mauvais garcons, oppa. » J’attrapais une paire de baguette, attrapant un bout de viande sur lequel je soufflais doucement avant de le lui tendre. « Aaaaah ! » Ca serait dommage de faire refroidir un repas sur lequel j’avais passé une bonne partie de la journée.
Emi Burton
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Re: Ma femme ♥ + 18 x It started just like this. | Lun 9 Nov - 16:58 Citer EditerSupprimer
Quand elle m’annonça que c’était elle qui l’avait fait je portais un regard avec plus d’intérêt sur ce bijou. « C’est vrai ? » l’expression surprise de mon visage n’était pas feint. J’étais vraiment surprise qu’elle est pu avoir l’audace et le doigté de réaliser un tel bijou. Je le portais à mes yeux et l’examina d’un peu plus près. On pouvoir quelque maladresse sur le cuir et l’attache avait quelque défaut mais en soit c’était un bijou réussi. « T’as du te faire mal avec les pinces … » ajoutais-je une moue sur le visage. « Elles sont vraiment chiante à manipuler, le moindre faux pas et elles écrasent tout en broyant l’intérieure de ta paume. » Mes mains en étant la preuve vivante. « Je suis impressionnée que tu saches faire ce genre de choses. » ajoutais-je naturellement en me redressant un peu plus. « Il est vraiment bien réussi ! T’as pas eu des crampes à tendre le cuir avant la découpe ? » Ricanais-je un peu moqueur. Pendant quelques minutes j’ne oubliais mon rôle, je partageais avec elle mon expérience à demi-mot et je lui trouvais soudain un charme particulier avec son rose aux joues et son sourire timide. Une femme qui parait si sûre d’elle mais qui n’était bien peu de chose devant l’homme qu’elle aime. « Tu devrais en faire plus souvent » assurais-je avant qu’elle ne se mette à vouloir avoir des indices me ramenant à la réalité rapidement. Je passais une main sur le bas de mon visage pensif et lança un sourire en coin « Deux pour le prix d’un. » ricanais-je en lui lançant un regard provoquant. Quand elle me dit que je pouvais arrêter de jouer au mauvais garçon je pris sa remarque avec un rire. Si seulement elle savait. « Je ne joue pas. » me contentais-je de dire avant de manger la viande qu’elle me tendait. C’était putain de bain. Bien meilleur que ce que j’avais pu manger les 6 derniers mois. « Putain c’est super bon ! » m’exclamais-je. « Y a-t-il une chose que tu ne saches pas faire Lin Yao ? » lui lançais un sourire plaisant aux lèvres en détaillant son corps de mon regard avant de venir frôler un de ses tatouages du bout du doigt. Sans m’en rendre compte mon regard était soudain voilé d’une fine couche d’orage. Je cherchais où j’avais déjà vu se motif et je ne faisais pas attention à l’expression de mon visage qui paraissait plus sombre tout d’un coup. Replonger dans le passé ça avait quelque chose de déroutant.
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Re: Ma femme ♥ + 18 x It started just like this. | Lun 9 Nov - 18:27 Citer EditerSupprimer
TENUE
Son air surpris m’arrachait un sourire. Je pouvais donc encore le surprendre. Et il s’étira quand je le vis inspecter le bracelet de toute part. « Le scrute pas comme ca, tu vas voir tous les défauts et après, tu n’en voudras plus. » le taquinais-je, un peu gênée de le voir avoir un si grand intérêt face à un cadeau que je lui offrais. Il était loin d’être parfait, il y avait des maladresses pas ci par là, mais dans l’ensemble, il était convenable. Pourtant, je fus tout autant surpris en l’entendant continuer. Comment en connaissait-il autant sur la fabrication du cuir ? Je ne savais même pas qu’il en connaissait l’existence, ni même qu’il s’y intéressant. J’eus un mauvais pressentiment qui tirait comme une sonnette d’alarme dans ma tête, qui me disait que je ne connaissais pas cette personne qui se tenait face à moi. C’était Jae, physiquement, mais c’était comme si on avait revu l’entièreté de son continu pour en améliorer certains points et en laisser d’autres. Je laissais ce genre de penser de côté, me convainquant que je psychotais probablement pour rien. Je regardais la paume de mes mains encore un peu meurtris des mois passés. « J’ai eu les mains charcutées, c’était difficile de te les cacher… » Plaisantais-je à moitié, cachant subitement mes mains, honteuse qu’elles puissent être abimées. Je devais être une femme soignée, éduquée et douce. Et en aucun cas être une travailleuse qui se bousillait les mains. Il faudrait que je pense à essayer une de ses nouvelles crèmes qu’il m’avait payés, espérant qu’elles fassent des miracles. « L’artisan m’a beaucoup aidé pour cette partie-là. » ajoutais-je un peu gênée. J’enchainais sur l’indice de son cadeau de lui, trop malaise d’avoir autant d’attention sur ma personne. « Deux pour le prix d’un ?... » Répétais-je pensive, ne voyant pas du tout de quoi il pouvait bien parler. Passant outre, prenant mon mal en patience, je passais au repas. Quand il ouvrit encore la bouche, c’était pour me faire rougir de plus bel, sa vulgarité ne me choquant pour un rien. Si il avait envie de se lâcher ce soir, ce n’était pas moi qui allait l’en empêcher. « Je fais de mon mieux pour te plaire… » Susurrais-je doucement. Quand il se mit à toucher mon tatouage sur la cuisse, celui d’une épée protégée d’une paire d’ailes d’ange, je reculais ma jambe pour l’empecher d’y toucher. J’avais vu cette lueur dans son regard, celle qu’il avait quand il regardait mes tatouages et qu’il voulait parler de m’en faire enlever un nouveau. S’il te plait, non Jae … gaches pas cette soirée… Je détournais le regard. Il savait que je tenais à celui la particulièrement plus qu’aux autres. Il ne pouvait pas me demander de l’enlever. Pas maintenant….
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Bolin
TENUE
Son air surpris m’arrachait un sourire. Je pouvais donc encore le surprendre. Et il s’étira quand je le vis inspecter le bracelet de toute part. « Le scrute pas comme ca, tu vas voir tous les défauts et après, tu n’en voudras plus. » le taquinais-je, un peu gênée de le voir avoir un si grand intérêt face à un cadeau que je lui offrais. Il était loin d’être parfait, il y avait des maladresses pas ci par là, mais dans l’ensemble, il était convenable. Pourtant, je fus tout autant surpris en l’entendant continuer. Comment en connaissait-il autant sur la fabrication du cuir ? Je ne savais même pas qu’il en connaissait l’existence, ni même qu’il s’y intéressant. J’eus un mauvais pressentiment qui tirait comme une sonnette d’alarme dans ma tête, qui me disait que je ne connaissais pas cette personne qui se tenait face à moi. C’était Jae, physiquement, mais c’était comme si on avait revu l’entièreté de son continu pour en améliorer certains points et en laisser d’autres. Je laissais ce genre de penser de côté, me convainquant que je psychotais probablement pour rien. Je regardais la paume de mes mains encore un peu meurtris des mois passés. « J’ai eu les mains charcutées, c’était difficile de te les cacher… » Plaisantais-je à moitié, cachant subitement mes mains, honteuse qu’elles puissent être abimées. Je devais être une femme soignée, éduquée et douce. Et en aucun cas être une travailleuse qui se bousillait les mains. Il faudrait que je pense à essayer une de ses nouvelles crèmes qu’il m’avait payés, espérant qu’elles fassent des miracles. « L’artisan m’a beaucoup aidé pour cette partie-là. » ajoutais-je un peu gênée. J’enchainais sur l’indice de son cadeau de lui, trop malaise d’avoir autant d’attention sur ma personne. « Deux pour le prix d’un ?... » Répétais-je pensive, ne voyant pas du tout de quoi il pouvait bien parler. Passant outre, prenant mon mal en patience, je passais au repas. Quand il ouvrit encore la bouche, c’était pour me faire rougir de plus bel, sa vulgarité ne me choquant pour un rien. Si il avait envie de se lâcher ce soir, ce n’était pas moi qui allait l’en empêcher. « Je fais de mon mieux pour te plaire… » Susurrais-je doucement. Quand il se mit à toucher mon tatouage sur la cuisse, celui d’une épée protégée d’une paire d’ailes d’ange, je reculais ma jambe pour l’empecher d’y toucher. J’avais vu cette lueur dans son regard, celle qu’il avait quand il regardait mes tatouages et qu’il voulait parler de m’en faire enlever un nouveau. S’il te plait, non Jae … gaches pas cette soirée… Je détournais le regard. Il savait que je tenais à celui la particulièrement plus qu’aux autres. Il ne pouvait pas me demander de l’enlever. Pas maintenant….
Emi Burton
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Re: Ma femme ♥ + 18 x It started just like this. | Lun 9 Nov - 18:47 Citer EditerSupprimer
Elle cachait ses mains et ça me fit sourire, elle semblait même gênée, qui avait-il de mal à ça ? Au contraire je préférais la voir les mains abîmées pour quelque chose qu’elle avait fait elle-même que plutôt de la voir, poupée magique qui se tenait droite, parfaite, comme pouvait l’être toutes les filles de ma famille. Plus la soirée avançait et plus je me rendais compte que Lin Yao était devenu ce genre de femme qui désirait se tenir, parfaite, au côté de son mari, pour satisfaire des codes qu’elle ne devait même pas comprendre. Je trouvais ça pathétique mais l’emprise que mon frère avait sur elle depuis 6 ans avait dû la changer. Beaucoup trop pour qu’elle puisse encore avoir un quelconque intérêt à mes yeux. Je préférais voir la Lin sauvage d’il y a 6 ans plutôt que de l’entendre me dire qu’elle faisait tout pour me plaire, enfin pour plaire à mon frère. N’était-elle pas fatiguée de toujours vouloir leur plaire ? Mais comment la blâmée j’ai passé toute mon enfance à ça. Je relève mon regard vers elle, à la fois agacée de l’entendre me dire ça et perdu face à ce recule qu’elle a eu quand j’ai frôlé ses tatouages. Son air devint soudain triste, un brin paniqué et inquiet. Je ne comprenais pas et ne chercherait surement pas à comprendre mais ce fut plus fort que moi je la fixais en lâchant d’une voix provoquante « T’en a pas marre de toujours agir comme ça ? » J’aurais pu faire allusion au tatouage sans même le savoir, mais son comportement de femme docile parfaite avant tendance à m’agacer. Je n’arrivais pas à discerner la femme que j’avais en face de moi. Était-elle aussi soumise que ça ? Une grimace de dégout traversa mes traits alors que je secouais la tête. C’était typiquement le genre de comportement qu’il me donnait envie de fuir. Pourquoi ne pouvait-elle pas simplement assumer ce qu’elle était ? Continuant de manger ce plat, je levais un regard vers elle et murmura presque « Tu devrais agir comme tu aimes le faire. Au moins pour ce soir. » J’haussais les épaules en replongeant mon nez dans mon bol de riz pour en dévorer le contenu. « Tu vas manger toute ta viande ? » demandais-je presque innocemment tellement j’avais faim. Je tendu mon bol vers son assiette pour la convaincre de me laisser manger un peu plus. « Ce repas est comme ton corps. » Amorçais-je avec un sourire enjôleur pour calmer l’atmosphère. « Aussi beau que bon. Je pourrais en manger toute la nuit. »
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Re: Ma femme ♥ + 18 x It started just like this. | Lun 9 Nov - 20:05 Citer EditerSupprimer
TENUE
Ce regard qu’il avait. Ce regard qu’il prenait pour me fixer. Je ne l’aimais pas. Il était provocateur, accusateur, moqueur. Je détestais quand il me regardait de la sorte. J’avais l’impression d’être fautive, même quand je n’avais rien fais. J’avais parfois l’impression qu’il me jugeait encore pour mes fautes passées. Je m’affaissais sur moi-même face à ses paroles. Est-ce que j’en avais pas marre de me comporter de la sorte ? Je supposais qu’il parlait ma réaction que j’avais chaque fois qu’il tentait de me faire la moral sur mes tatouages. Détournant la tête, je détournais les yeux, et sa grimace ne m’échappait pas. Le dégoutais-je tant que cela ? « Pardon… » Murmurais-je presque inaudible. Je savais que je n’aurais pas dû avoir ce mouvement de recul, je savais que juste pour cela je pouvais tout gâcher. Je ravalais des larmes qui montaient, voulant couler seule le long de ma joue. Je n’avais pas le droit de pleurer. Il avait fait tant d’efforts pour moi ce soir que je n’avais pas le droit de le décevoir, de lui gâcher ce moment. Je cachais mes yeux humides et brillants derrière mes mèches rebelles. Pleurer en silence, j’étais passé maitre dans cet art. Je serrais les draps entre mes doigts pour me reprendre, pour qu’il ne remarque pas mon moment de faiblesse, ne voulant pas l’énervé inutilement. Il n’avait pas besoin de cela en plus du boulot. J’étais là pour le détendre, pas pour l’agacer plus qu’il ne devait déjà l’être après une journée de travail. Je relevais la tête vers lui, lui jetant un regard sous mes mèches l’observant se goinfrer du repas que je lui avais fait. Il aimait au moins quelque chose ce soir. Agir comme j’aime le faire ? Devais-je lui rappeler qu’il avait banni les deux tiers de ce que j’aimais faire ? Il n’y avait que la peinture qu’il tolérait, et comme hobby. En faire mon métier était proscrit, car un artiste ne devenait célèbre qu’après sa mort. C’était bien connu. Je regardais mon assiette à laquelle je n’avais pas encore touché, souriant tristement. Silencieusement, je l’attrapais, versant son contenu dans le bol du jeune homme. « Tu peux tout manger… j’ai pas faim… » murmurais-je l’air de rien, reposant le récipient sur le plateau, le fixant se goinfrer. Ces dernières paroles me firent frémir, me blessant, mais je n’en laissais rien paraitre. Était-ce de la sorte qu’il me voyait ? J’étais bonne qu’à rassasier son ventre et à combler sa libido ? Il ne l’avait jamais dit aussi clairement que ce soir. Et ca me faisait mal. Ca me touchait et il n’avait même pas l’air de s’en rendre compte. « Tu ne crois pas que tu ne vas pas un peu trop loin ? » finis-je par lâcher, ayant retrouvé un regard plus sur de moi, ne lui montrant en aucun cas à tel point il m’avait blessé avec ces simples paroles.
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Bolin
TENUE
Ce regard qu’il avait. Ce regard qu’il prenait pour me fixer. Je ne l’aimais pas. Il était provocateur, accusateur, moqueur. Je détestais quand il me regardait de la sorte. J’avais l’impression d’être fautive, même quand je n’avais rien fais. J’avais parfois l’impression qu’il me jugeait encore pour mes fautes passées. Je m’affaissais sur moi-même face à ses paroles. Est-ce que j’en avais pas marre de me comporter de la sorte ? Je supposais qu’il parlait ma réaction que j’avais chaque fois qu’il tentait de me faire la moral sur mes tatouages. Détournant la tête, je détournais les yeux, et sa grimace ne m’échappait pas. Le dégoutais-je tant que cela ? « Pardon… » Murmurais-je presque inaudible. Je savais que je n’aurais pas dû avoir ce mouvement de recul, je savais que juste pour cela je pouvais tout gâcher. Je ravalais des larmes qui montaient, voulant couler seule le long de ma joue. Je n’avais pas le droit de pleurer. Il avait fait tant d’efforts pour moi ce soir que je n’avais pas le droit de le décevoir, de lui gâcher ce moment. Je cachais mes yeux humides et brillants derrière mes mèches rebelles. Pleurer en silence, j’étais passé maitre dans cet art. Je serrais les draps entre mes doigts pour me reprendre, pour qu’il ne remarque pas mon moment de faiblesse, ne voulant pas l’énervé inutilement. Il n’avait pas besoin de cela en plus du boulot. J’étais là pour le détendre, pas pour l’agacer plus qu’il ne devait déjà l’être après une journée de travail. Je relevais la tête vers lui, lui jetant un regard sous mes mèches l’observant se goinfrer du repas que je lui avais fait. Il aimait au moins quelque chose ce soir. Agir comme j’aime le faire ? Devais-je lui rappeler qu’il avait banni les deux tiers de ce que j’aimais faire ? Il n’y avait que la peinture qu’il tolérait, et comme hobby. En faire mon métier était proscrit, car un artiste ne devenait célèbre qu’après sa mort. C’était bien connu. Je regardais mon assiette à laquelle je n’avais pas encore touché, souriant tristement. Silencieusement, je l’attrapais, versant son contenu dans le bol du jeune homme. « Tu peux tout manger… j’ai pas faim… » murmurais-je l’air de rien, reposant le récipient sur le plateau, le fixant se goinfrer. Ces dernières paroles me firent frémir, me blessant, mais je n’en laissais rien paraitre. Était-ce de la sorte qu’il me voyait ? J’étais bonne qu’à rassasier son ventre et à combler sa libido ? Il ne l’avait jamais dit aussi clairement que ce soir. Et ca me faisait mal. Ca me touchait et il n’avait même pas l’air de s’en rendre compte. « Tu ne crois pas que tu ne vas pas un peu trop loin ? » finis-je par lâcher, ayant retrouvé un regard plus sur de moi, ne lui montrant en aucun cas à tel point il m’avait blessé avec ces simples paroles.
Emi Burton
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Re: Ma femme ♥ + 18 x It started just like this. | Lun 9 Nov - 20:49 Citer EditerSupprimer
Je mangeais en silence, ne faisant que tinter les couverts sur les plats. Je souriais sans me soucier du soudain mal être de la jeune femme. Je zieutais dans sa direction en l’apercevant se renfermer sur elle-même. Elle restait silencieusement et moi je continuais de manger. Encore. C’est surement pour ça que je n’étais pas doué pour être en couple, je finissais toujours par lâcher quelque chose qui rendait les filles chiantes ou qui les faisait pleurer. Grattant ma joue je la fixais comme pour tenter de la comprendre mais elle se cachait derrière ses cheveux et j’étais incapable de comprendre ce qui pouvait se passer dans sa tête. Pourquoi faut-il qu’elle s’énerve alors que je lui ai fait deux compliments. Je lui dis qu’elle est jolie et qu’elle cuisine bien et elle se met à chialer. Putain mais c’est d’un pathétique. Je lève les yeux au ciel peut concerner par la situation et boit une longue gorgée d’eau en finissant d’une traite mon verre. Je ne demande même pas pour boire dans le sien, après tout elle n’a pas faim, je présume qu’elle n’a pas soif. Je frotte mon ventre pour faire passer le repas et regarde l’heure, pendant une seconde j’ai faillis lui demander à quelle heure rentrait Jae mais je me retiens de justesse. Me levant du lit nu comme un vers. J’ouvre les armoires pour découvrir des fringues toutes plus guindées les unes que les autres. J’ai fait exprès d’ignorer la remarque de la jeune femme, assez pour qu’elle s’énerve un peu. La voir chialer m’énerve déjà et le jeu ne m’amuse plus. Je sors les costumes et les essayes en les posant devant moi. Mon reflet dans la glace me renvoi celle de mon frère et je déteste ça. Je secoue la tête en soupirant et range le costard en fermant l’armoire. Un tiroir contient une quantité de montres astronomique, une pour chaque jour différent du mois. Je continue de fouiller un temps avant de me tourner vers la jeune femme et de m’approcher d’elle. je l’attrape par la main et l’attire dans mes bras avant d’afficher mon air désolé que je sais si bien imiter. « J’ai juste voulu te faire un compliment … j’ai été maladroit je suis désolé … t’as fait tellement d’effort pour moi ce soir, pour nos 6 ans, tu ne mérites pas que je te fasses pleurer. » ma voix est si grave, si suave que je colle moi-même des frissons. Je me penche pour l’embrasser pour l’empêcher de réfléchir et de parler et la serre contre moi. « T’as prévu un dessert ? » souriais-je la tête déjà perdu dans son cou.
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Re: Ma femme ♥ + 18 x It started just like this. | Lun 9 Nov - 21:35 Citer EditerSupprimer
TENUE
Je le regardais se comporter comme si je n’existais pas. Comme si ce que je pouvais penser lui importait peu. J’avoue que je m’étais déjà plaids une ou deux fois qu’il ne prenait pas assez ce que je voulais vraiment en considération, et qu’il ne pensait qu’égoïstement qu’à lui. Mais ce soir, il avait particulièrement fait fort. Je le fixais engloutir nos deux assiettes, buvant son verre d’eau, puis le mien, sans toucher au vin que j’avais choisi. Lui non plus n’était pas a son gout ? Sans doute devrais-je me sentir flatter d’etre celle qui l’avait choisi pour être à ses côtés et non pas une de ces femmes que sa mère essayait désespérément de caser avec lui. Il me le faisait parfois maladroitement remarquer en plaisantant, que j’avais de la chance d’etre là. Parfois, j’avais l’impression de pas être à ma place et qu’il ne m’aimait pas pour ce que j’étais vraiment, mais juste pour ce qu’il voulait lui. Une belle femme. Un bon corps pour répondre à ses désirs. Il le disait lui-même. Je restais assisse sur le lit, alors qu’il se levait pour fouiller après je ne sais quoi dans les armoires. Je tirais le plateau vers moi du bout des doigts, picorant dans les assiettes ce qu’il restait. Puis, je me versais un verre de vin en silence, buvant mon premier verre d’une seule traite avant de m’en resservir un, le buvant plus doucement, le scrutant se pavaner avec ses costumes. Si ca lui plaisait de faire comme si je n’étais pas là, de m’ignorer, que bon lui semble après tout. Je n’avais rien à dire. Je fis tourner le liquide rougeâtre dans mon verre avant d’un boire une nouvelle gorgée. Il dut s’ennuyer de son petit jeu, car après de longues minutes de fouilles, il avait l’air de se souvenir de ma présence. Il me tira de force de mon nouvel ami l’alcool pour m’attirer dans ses bras, s’excusant. Il avait l’air sincere. Je le fixais, finissant par lui sourire comme pour signifier qu’il était pardonné. Je le laissais m’embrasser, mais ce baiser n’avait aucune saveur pour ma part. Je ne pouvais pas lui en vouloir bien longtemps, étouffant ce que je ressentais, je rejetais mes pensées bien loin dans mon subconscient. Sois belle et tais-toi. C’était tout ce qu’on m’avais toujours appris depuis que j’etais entré dans son monde alors, c’est ce que je fis. Je lui souris. « Il y a de la tarte aux pommes dans le frigo. Tu en veux ? » J’avais retrouvé une expression normal, neutre…
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Bolin
TENUE
Je le regardais se comporter comme si je n’existais pas. Comme si ce que je pouvais penser lui importait peu. J’avoue que je m’étais déjà plaids une ou deux fois qu’il ne prenait pas assez ce que je voulais vraiment en considération, et qu’il ne pensait qu’égoïstement qu’à lui. Mais ce soir, il avait particulièrement fait fort. Je le fixais engloutir nos deux assiettes, buvant son verre d’eau, puis le mien, sans toucher au vin que j’avais choisi. Lui non plus n’était pas a son gout ? Sans doute devrais-je me sentir flatter d’etre celle qui l’avait choisi pour être à ses côtés et non pas une de ces femmes que sa mère essayait désespérément de caser avec lui. Il me le faisait parfois maladroitement remarquer en plaisantant, que j’avais de la chance d’etre là. Parfois, j’avais l’impression de pas être à ma place et qu’il ne m’aimait pas pour ce que j’étais vraiment, mais juste pour ce qu’il voulait lui. Une belle femme. Un bon corps pour répondre à ses désirs. Il le disait lui-même. Je restais assisse sur le lit, alors qu’il se levait pour fouiller après je ne sais quoi dans les armoires. Je tirais le plateau vers moi du bout des doigts, picorant dans les assiettes ce qu’il restait. Puis, je me versais un verre de vin en silence, buvant mon premier verre d’une seule traite avant de m’en resservir un, le buvant plus doucement, le scrutant se pavaner avec ses costumes. Si ca lui plaisait de faire comme si je n’étais pas là, de m’ignorer, que bon lui semble après tout. Je n’avais rien à dire. Je fis tourner le liquide rougeâtre dans mon verre avant d’un boire une nouvelle gorgée. Il dut s’ennuyer de son petit jeu, car après de longues minutes de fouilles, il avait l’air de se souvenir de ma présence. Il me tira de force de mon nouvel ami l’alcool pour m’attirer dans ses bras, s’excusant. Il avait l’air sincere. Je le fixais, finissant par lui sourire comme pour signifier qu’il était pardonné. Je le laissais m’embrasser, mais ce baiser n’avait aucune saveur pour ma part. Je ne pouvais pas lui en vouloir bien longtemps, étouffant ce que je ressentais, je rejetais mes pensées bien loin dans mon subconscient. Sois belle et tais-toi. C’était tout ce qu’on m’avais toujours appris depuis que j’etais entré dans son monde alors, c’est ce que je fis. Je lui souris. « Il y a de la tarte aux pommes dans le frigo. Tu en veux ? » J’avais retrouvé une expression normal, neutre…
Emi Burton
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Re: Ma femme ♥ + 18 x It started just like this. | Lun 9 Nov - 23:44 Citer EditerSupprimer
Alors c’était comme ça avec elle ? Je la poussais dans ses retranchement, je la blessais, je pouvais le lire dans son regard, je jouais au gentil garçon, oscillant avec ce connard que j’étais le plus souvent. Et elle était là, à me laisser faire, à se contenter de rester silencieuse. Elle encaissait, et ce n’était que plus lâche à mes yeux. Je la regardais de haut en bas et attrapa son visage entre mes doigts pour serrer ses joues malgré moi, mon côté violent et dominateur refaisant surface. Je ne cherchais pas à lui faire mal, je voulais juste qu’elle lève son regard vers moi et qu’elle comprenne que je voulais qu’elle me fixe. Je serre les dents et la fixe silencieusement pour créer un malaise en elle. Remuer ce qu’elle ressent vraiment, la pourrir sous l’émotion qu’elle ne serait plus capable de contrôler. Je savais créer ce genre de tempête chez les gens, il me suffisait de les regarder et de les fixer, avec cette intensité dans le regard, celle qui leur fait se demander ce qui peut se passer dans ma tête. Celle aussi, qui les pousse à ne pas comprendre pourquoi la situation les étouffe à ce point. « C’est ça que t’aime ? Te taire et agir comme une vulgaire poupée. Je t’ai connu plus sauvage que ça. » Je la relâche avant d’attraper mes fringues pour me rhabiller. « Tu devrais faire pareil. Ton cadeau ne devrait plus tarder. Il ne faudrait pas que tu sois nue. » Ma voix avait changé du tout au tout. Ce jeu ne m’amusait plus. Je n’étais plus Jae, je n’étais plus ce mari modèle. J’étais juste Bom Chan. « Va ranger dans la cuisine. » ordonnais-je pour la provoquer en me demandant si elle allait m’obéir ou non. Dégouté de la voir aussi docile je sortais de la chambre pour aller dans le salon où je rapatriais tous mes sac. Enfin mon sac à vrai dire. Je m’installais dans le salon et posa mes pieds sur la table en les croisant. L’ambiance si torride et si plaisante avait viré du tout au tout et jouait sur mon humeur qui devenait mauvaise. Je crois juste que j’avais la rage, la rage de voir cette flamme s’éteindre au contact de mon frère. Elle semblait cacher tellement de chose, devenir une femme qu’elle n’était, n’importe qu’elle idiot pouvait le voir rien qu’en la regardant. Alors pourquoi … ? Comment les choses pouvait-elle avoir autant changé ?
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Re: Ma femme ♥ + 18 x It started just like this. | Mar 10 Nov - 1:19 Citer EditerSupprimer
TENUE
J’avais appris à encaisser en silence depuis longtemps déjà. Mais ce soir, c’était un des moments les plus durs que j’avais eu à passer avec Jae. Il ne m’avait jamais habitué à cela. Avait-il fini par se lasser de moi ? Etais-ce sa façon de me dire que c’était fini ? Que je ne lui plaisais plus assez ? J’écarquillais les yeux de surprise quand il m’attrapait le visage de cette facon, m’obligeant à croiser son regard. Il avait l’aura d’un prédateur que je ne lui connaissais pas. Il dut voir passer une lueur de peur dans mes yeux. Un instant, je crus qu’il serait capable de me frapper. Un certain malaise s’emparait de moi. Je ne savais ce que j’avais pu faire pour qu’il soit si en colère contre moi. Je n’avais pourtant pas cherché à me rebeller. Je me demandais ce qui pouvait bien passer par sa tête pour réagir de la sorte. Et ses paroles étaient tellement en contradiction avec ce qu’il me disait chaque jour depuis six ans. Il jouait à quoi ? Il voulait vraiment tout foutre en l’air ? Me pousser à bout pour balayer notre histoire d’un simple revers de la main ? Une vulgaire poupée ? N’était-ce pas ce qu’il voulait que je sois ? Je faillis perdre l’équilibre quand il me relâchait. Je repris mon souffle comme si je l’avais retenu tout ce temps. J’étais confuse. Je ne comprenais rien à ce qui était entrain de se passer. Comment notre soirée si bien commencée avait pu déraper de la sorte ? Je ne comprenais pas. J’étais perdu. Obéissant, j’attrapais un peignoir en soi que je mis sur mes épaules, le nouant autour de la taille. Je trainais mes pieds habillés toujours de mes bas noirs sur le sol jusqu’à la cuisine, où je me mis à ramasser chaque éclats d’assiettes. Une à une, je les déposais dans la poubelle, lui jetant un coup d’œil alors qu’il s’était installé dans le salon, confortablement, l’air renfrogner. Qu’avais-je fais ? Je me remis à la tâche, lâchant soudain le morceau de verre que j’avais entre les doigts, voyant une légèrement coupure s’ouvrir, laissant passe une goutte de sang que j’observais couler le long de ma main avant de la lèche et de mettre mon doigt entre mes lèvres pour arrêter la mini hémorragie. Je continuais de l’autre main, quand j’entendis la porte de l’entrer s’ouvrir. « Chérie ? Je suis rentrée. » Fronçant les sourcils je me redressais, pour apercevoir Jae en costume, une mallette de travail à la main. Je lâchais les morceaux de porcelaine, écarquillant les yeux de surprise. « Jae ? Mais alors … ? » Perdue, je fis des allers-retours de la tête entre Jae et son jumeau ? dans le salon. Que ce passait-il exactement ? …
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Bolin
TENUE
J’avais appris à encaisser en silence depuis longtemps déjà. Mais ce soir, c’était un des moments les plus durs que j’avais eu à passer avec Jae. Il ne m’avait jamais habitué à cela. Avait-il fini par se lasser de moi ? Etais-ce sa façon de me dire que c’était fini ? Que je ne lui plaisais plus assez ? J’écarquillais les yeux de surprise quand il m’attrapait le visage de cette facon, m’obligeant à croiser son regard. Il avait l’aura d’un prédateur que je ne lui connaissais pas. Il dut voir passer une lueur de peur dans mes yeux. Un instant, je crus qu’il serait capable de me frapper. Un certain malaise s’emparait de moi. Je ne savais ce que j’avais pu faire pour qu’il soit si en colère contre moi. Je n’avais pourtant pas cherché à me rebeller. Je me demandais ce qui pouvait bien passer par sa tête pour réagir de la sorte. Et ses paroles étaient tellement en contradiction avec ce qu’il me disait chaque jour depuis six ans. Il jouait à quoi ? Il voulait vraiment tout foutre en l’air ? Me pousser à bout pour balayer notre histoire d’un simple revers de la main ? Une vulgaire poupée ? N’était-ce pas ce qu’il voulait que je sois ? Je faillis perdre l’équilibre quand il me relâchait. Je repris mon souffle comme si je l’avais retenu tout ce temps. J’étais confuse. Je ne comprenais rien à ce qui était entrain de se passer. Comment notre soirée si bien commencée avait pu déraper de la sorte ? Je ne comprenais pas. J’étais perdu. Obéissant, j’attrapais un peignoir en soi que je mis sur mes épaules, le nouant autour de la taille. Je trainais mes pieds habillés toujours de mes bas noirs sur le sol jusqu’à la cuisine, où je me mis à ramasser chaque éclats d’assiettes. Une à une, je les déposais dans la poubelle, lui jetant un coup d’œil alors qu’il s’était installé dans le salon, confortablement, l’air renfrogner. Qu’avais-je fais ? Je me remis à la tâche, lâchant soudain le morceau de verre que j’avais entre les doigts, voyant une légèrement coupure s’ouvrir, laissant passe une goutte de sang que j’observais couler le long de ma main avant de la lèche et de mettre mon doigt entre mes lèvres pour arrêter la mini hémorragie. Je continuais de l’autre main, quand j’entendis la porte de l’entrer s’ouvrir. « Chérie ? Je suis rentrée. » Fronçant les sourcils je me redressais, pour apercevoir Jae en costume, une mallette de travail à la main. Je lâchais les morceaux de porcelaine, écarquillant les yeux de surprise. « Jae ? Mais alors … ? » Perdue, je fis des allers-retours de la tête entre Jae et son jumeau ? dans le salon. Que ce passait-il exactement ? …
Emi Burton
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