don't leave me tongue tied {yao
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don't leave me tongue tied {yao | Jeu 29 Oct - 12:13 Citer EditerSupprimer
Un prédateur. C'était ainsi qu'il aurait pu être qualifié et il n'en avait guère honte. Cette femme, cela devait faire plusieurs mois qu'il la scrutait, qu'il détaillait et examinait chacune de ses expressions. tout ce que l'on pouvait dire c'est qu'elle avait ce petit truc qui le fascinait. il était persuadé qu'elle se voilait la face, qu'elle avait revêtis un masque comme si chacun de ses gestes étaient prémédités voilant ainsi tout actes naturels. on aurait dis une bombe à retardement qui ne demandait qu'à être déclenchait. elle paraissait si respectable, si mâture, si réfléchie, si loyale, si fidèle. bien trop parfaite pour être réelle. il avait bien sûr distingué la bague à son annulaire, une très jolie bague, tellement belle qu'il aurait été stupide de tenter quoique ce soit avec cette jeune femme probablement déjà mariée. et pourtant. il avait ce pressentiment, un pressentiment bien ancrée qui lui soufflait que cette jeune femme n'était pas aussi heureuse qu'elle ne le laissait paraître. et il en crevait d'envie, cela devenait limite une obsession. il avait besoin de savoir, savoir ce qu'elle cachait mais plus encore besoin de l'aborder, besoin de se l'accaparer, de la chasser pour mieux la déguster. n'oublions pas que kobei était un homme avant tout, un homme libre. et cette femme le rendait fou. il suffisait de la voir parler à ses élèves, ses douces lèvres charnues se mouvant sensuellement lorsqu'elle conseillait les jeunes étudiants, son petit cul rebondis qu'elle remuait délicatement lorsqu'elle traversait les couloirs pour rejoindre sa salle de cours ou encore cette poitrine volumineuse et alléchante qu'elle dévoilait de manière relativement subtile en femme respectueuse. Non, il ne pouvait décidément guère se faire à l'idée qu'il s'agissait d'une femme rangée. d'une femme sage qui ne se contentait que de son très cher époux. Alors il avait décidé de prendre rendez-vous avec celle-ci pour des cours privés de coréens, qu'il payait bien entendus. Oui, il avait décidé de se faire passer pour l'étudiant japonais qui avait des lacunes en coréen et ne venait que dans l'optique de s'améliorer. Il se faisait rire lui-même tellement cela pouvait paraître ridicule, il y avait tellement de manière d'aborder une femme mais se retrouver seule avec celle-ci, il n'y en avait pas tant que ça. et il ne voulait guère être dérangé en si bonne compagnie.
les salles étant toutes occupées il avait été convenus qu'il se rencontre dans l'un des amphi du département. certes grand mais vide, ce qui en soit le satisfaisait tout autant. il était arrivé en avance, histoire de préparer le terrain. il avait même ramené plusieurs livres de coréen, ceux qu'il avait étudier six ans auparavant mais soit, elle n'était guère censée le savoir. les posant sur l'une des nombreuses tables de l'amphithéâtre, il quittait celui-ci pour aller s'allumer une clope, à l'extérieur, juste devant la porte d'entrée de l'amphi, histoire de la voir arriver. il inhale délicatement, subtilement. il est excité, comme un gosse le jour de noël, impatiemment d'ouvrir ses cadeaux. recrachant délicatement la fumée, il entre aperçoit sa silhouette à travers celle-ci, un sourire sadique se dessinant rapidement sur ses lèvres avant de ne disparaître tout aussi vite. il tire une dernière latte, légèrement déçu de ne pouvoir finir sa cigarette, avant de ne venir l'écraser dans le cendrier situé à côté de la porte. en temps normal il aurait probablement balancé le mégot, mais il s'agissait de faire bonne impression, suffisamment pour qu'elle ne désire guère fuir dés les premières minutes. " mademoiselle xin. " la saluait-il alors qu'elle arrivait enfin à sa hauteur, lui ouvrant délicatement la porte pour qu'elle puisse pénétrer dans l’amphithéâtre avant lui. il n'avait rien d'un gentleman, il voulait simplement faire en sorte qu'elle ne se doute en rien qu'il n'était pas là pour apprendre le coréen. " vous êtes ravissante." la complimentait-il de nouveau poliment manquant de s'étouffer intérieurement par l'anormalité de ses propos. elle n'était pas ravissante, elle était bonne, extrêmement bonne.
don't leave me tongue tied {yao
But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
Un prédateur. C'était ainsi qu'il aurait pu être qualifié et il n'en avait guère honte. Cette femme, cela devait faire plusieurs mois qu'il la scrutait, qu'il détaillait et examinait chacune de ses expressions. tout ce que l'on pouvait dire c'est qu'elle avait ce petit truc qui le fascinait. il était persuadé qu'elle se voilait la face, qu'elle avait revêtis un masque comme si chacun de ses gestes étaient prémédités voilant ainsi tout actes naturels. on aurait dis une bombe à retardement qui ne demandait qu'à être déclenchait. elle paraissait si respectable, si mâture, si réfléchie, si loyale, si fidèle. bien trop parfaite pour être réelle. il avait bien sûr distingué la bague à son annulaire, une très jolie bague, tellement belle qu'il aurait été stupide de tenter quoique ce soit avec cette jeune femme probablement déjà mariée. et pourtant. il avait ce pressentiment, un pressentiment bien ancrée qui lui soufflait que cette jeune femme n'était pas aussi heureuse qu'elle ne le laissait paraître. et il en crevait d'envie, cela devenait limite une obsession. il avait besoin de savoir, savoir ce qu'elle cachait mais plus encore besoin de l'aborder, besoin de se l'accaparer, de la chasser pour mieux la déguster. n'oublions pas que kobei était un homme avant tout, un homme libre. et cette femme le rendait fou. il suffisait de la voir parler à ses élèves, ses douces lèvres charnues se mouvant sensuellement lorsqu'elle conseillait les jeunes étudiants, son petit cul rebondis qu'elle remuait délicatement lorsqu'elle traversait les couloirs pour rejoindre sa salle de cours ou encore cette poitrine volumineuse et alléchante qu'elle dévoilait de manière relativement subtile en femme respectueuse. Non, il ne pouvait décidément guère se faire à l'idée qu'il s'agissait d'une femme rangée. d'une femme sage qui ne se contentait que de son très cher époux. Alors il avait décidé de prendre rendez-vous avec celle-ci pour des cours privés de coréens, qu'il payait bien entendus. Oui, il avait décidé de se faire passer pour l'étudiant japonais qui avait des lacunes en coréen et ne venait que dans l'optique de s'améliorer. Il se faisait rire lui-même tellement cela pouvait paraître ridicule, il y avait tellement de manière d'aborder une femme mais se retrouver seule avec celle-ci, il n'y en avait pas tant que ça. et il ne voulait guère être dérangé en si bonne compagnie.
les salles étant toutes occupées il avait été convenus qu'il se rencontre dans l'un des amphi du département. certes grand mais vide, ce qui en soit le satisfaisait tout autant. il était arrivé en avance, histoire de préparer le terrain. il avait même ramené plusieurs livres de coréen, ceux qu'il avait étudier six ans auparavant mais soit, elle n'était guère censée le savoir. les posant sur l'une des nombreuses tables de l'amphithéâtre, il quittait celui-ci pour aller s'allumer une clope, à l'extérieur, juste devant la porte d'entrée de l'amphi, histoire de la voir arriver. il inhale délicatement, subtilement. il est excité, comme un gosse le jour de noël, impatiemment d'ouvrir ses cadeaux. recrachant délicatement la fumée, il entre aperçoit sa silhouette à travers celle-ci, un sourire sadique se dessinant rapidement sur ses lèvres avant de ne disparaître tout aussi vite. il tire une dernière latte, légèrement déçu de ne pouvoir finir sa cigarette, avant de ne venir l'écraser dans le cendrier situé à côté de la porte. en temps normal il aurait probablement balancé le mégot, mais il s'agissait de faire bonne impression, suffisamment pour qu'elle ne désire guère fuir dés les premières minutes. " mademoiselle xin. " la saluait-il alors qu'elle arrivait enfin à sa hauteur, lui ouvrant délicatement la porte pour qu'elle puisse pénétrer dans l’amphithéâtre avant lui. il n'avait rien d'un gentleman, il voulait simplement faire en sorte qu'elle ne se doute en rien qu'il n'était pas là pour apprendre le coréen. " vous êtes ravissante." la complimentait-il de nouveau poliment manquant de s'étouffer intérieurement par l'anormalité de ses propos. elle n'était pas ravissante, elle était bonne, extrêmement bonne.
acidbrain
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Re: don't leave me tongue tied {yao | Dim 1 Nov - 21:16 Citer EditerSupprimer
J’aimais me sentir belle, prendre soin de moi, me pomponner… me sentir femme tout simplement. Le maquillage, les sous-vêtements coquins, les vêtements sachant mettre mes attributs en valeur sans paraitre pour autant vulgaire, les petites attentions, les compliments, plaire, jouer … j’aimais tout cela. Enfin, l’ancienne moi aimait ça. Celle que je m’efforçais d’être aujourd’hui devait être la femme parfaite par excellence. Habillée avec un tailleur parfaitement coupé, les cheveux attachés soigneusement dans un chignon, un léger maquillage cachant la moindre imperfection de me visage, même si je n’en avais pas vraiment besoin, une attitude polie et douce, c’était celle que j’étais devenu. J’avais du étouffer la plupart des choses que j’aimais qui ne pouvaient entrer dans la norme de la haute société dont mon fiancé faisait partie. Il m’avait éduqué pour faire de moi l’image parfaite de la femme qu’il avait. Et par amour, je lui avais obéis, peut-être un peu trop docilement. Mais ca c’était la vraie moi, celle qui se pliait aux moindres désirs de celui qu’elle aimait. Je n’étais pourtant pas une femme facile, mais quand l’on m’attrapait dans ses filets, j’avais beau me débattre à l’intérieur, il était déjà trop tard pour moi. Une fois mon cœur capturé, on pouvait faire un peu prêt n’importe quoi de moi. Certains diront que c’est le vrai amour, une telle dévotion, alors que d’autres diront que c’est malsain. Je m’en fiche bien de ce que l’on pouvait penser de moi, j’avais toujours aimé de la sorte, et cela, au moins, on ne pouvait me le retirer.
Mon dernier cours s’était terminé sans encombre, et je sortais de classe pour me diriger dans un des amphithéâtres de la faculté où j’avais rendez-vous avec un élève pour un cours particulier en Coréen. J’étais dévoué corps et âme à mes étudiants, aimant mon travail. Cependant, l’élève que je devais voir ce soir, était mon ainé. Il était toujours plus difficile pour moi de faire face à ce genre d’étudiant, n’étant pas la plus âgées, je ne savais comment les abordées dans passer pour une impolie. Ma voix se faisait tremblait imperceptiblement quand je devais les gronder ou les sortir de mon cours pour bavardage. La plupart du temps, je surmontais mon malaise. Mais ce soir, l’étudiant en question se trouvait être Kobei, un japonais qui avait quelques difficultés avec le coréen. Tout ce qu’il y a de plus banale donc, sauf si je prenais en compte le fait que j’avais remarqué avec quel regard il me fixait pendant mes leçons. Je doutais fort qu’il puisse tenter quoi que ce soit, ni le soupçonnais d’avoir pris ces cours particulier uniquement pour pouvoir se retrouver seul avec moi. Cependant, j’avais ce mauvais petit pressentiment qui ne pouvait s’empêcher de me tordre l’estomac, comme dans l’attende de quelque chose. Mes talons claquaient sur le bitume alors que je me dirigeais vers le point de rendez-vous. Je l’aperçus non loin, en train de fumer une clope. La fumée encore présente me chatouillait les narines, me donnant brièvement l’envie d’en fumer une. Je devais me faire violence pour ne pas sortir mon parquet que je cachais dans l’une de mes poches de mon cas à main. Jae m’avait demandé d’arrêter. Il disait qu’une femme qui fumait, ce n’était pas beau, qu’il détestait cela. Alors pour lui faire plaisir, je m’étais exécutée. Il m’arrivait pourtant de craquer de temps en temps, incapable de de résister à l’appel de la nicotine. Je devais pourtant prendre sur moi à l’université, personne ne devait le savoir. C’était de même pour mes tatouages qui ornaient ma cuisse, remontant sur mon ventre mon bras gauche et une partie de mon dos. Ils étaient bien plus autrefois, mais il m’en avait fait enlever une grosse partie ces six dernières années, prônant le fait qu’il trouvait cela vulgaire et qu’il voulait effacer mon lourd passé. Je souris en approchant du jeune homme, orné de mon sourire de professeur sur les lèvres, je le saluais de la tête. « Quelle galanterie ! » plaisantais-je gentiment alors qu’il m’ouvrait la porte pour me laisser entrer. « Je pourrais vous retourner le compliment, mais je suis votre professeur, donc je n’en ferais rien. » Continuais-je en un japonais parfait sans même me retourner vers lui, me dirigeant tout droit vers le bureau de la pièce, déposant mon sac et mes cahiers. La flatterie, l’ennemie de toutes les femmes. Mais il en fallait bien plus que cela pour me faire craquer. Je sortis quelques fiches de mon classeur où du vocabulaire étaient inscrits, expliquer par de petits dessins pour une compréhension plus aisée. « Je vous ai préparé cela, jetez-y un coup d’œil et si vous avez des questions n’hésitez pas. » Professionnelle jusqu’au bout. Aucune distraction possible. « Ne tardons pas à commencer, nous sommes déjà en retard. » ajoutais-je, sur un ton poli et doux, comme le ferait une mère face à son enfant.
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But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
J’aimais me sentir belle, prendre soin de moi, me pomponner… me sentir femme tout simplement. Le maquillage, les sous-vêtements coquins, les vêtements sachant mettre mes attributs en valeur sans paraitre pour autant vulgaire, les petites attentions, les compliments, plaire, jouer … j’aimais tout cela. Enfin, l’ancienne moi aimait ça. Celle que je m’efforçais d’être aujourd’hui devait être la femme parfaite par excellence. Habillée avec un tailleur parfaitement coupé, les cheveux attachés soigneusement dans un chignon, un léger maquillage cachant la moindre imperfection de me visage, même si je n’en avais pas vraiment besoin, une attitude polie et douce, c’était celle que j’étais devenu. J’avais du étouffer la plupart des choses que j’aimais qui ne pouvaient entrer dans la norme de la haute société dont mon fiancé faisait partie. Il m’avait éduqué pour faire de moi l’image parfaite de la femme qu’il avait. Et par amour, je lui avais obéis, peut-être un peu trop docilement. Mais ca c’était la vraie moi, celle qui se pliait aux moindres désirs de celui qu’elle aimait. Je n’étais pourtant pas une femme facile, mais quand l’on m’attrapait dans ses filets, j’avais beau me débattre à l’intérieur, il était déjà trop tard pour moi. Une fois mon cœur capturé, on pouvait faire un peu prêt n’importe quoi de moi. Certains diront que c’est le vrai amour, une telle dévotion, alors que d’autres diront que c’est malsain. Je m’en fiche bien de ce que l’on pouvait penser de moi, j’avais toujours aimé de la sorte, et cela, au moins, on ne pouvait me le retirer.
Mon dernier cours s’était terminé sans encombre, et je sortais de classe pour me diriger dans un des amphithéâtres de la faculté où j’avais rendez-vous avec un élève pour un cours particulier en Coréen. J’étais dévoué corps et âme à mes étudiants, aimant mon travail. Cependant, l’élève que je devais voir ce soir, était mon ainé. Il était toujours plus difficile pour moi de faire face à ce genre d’étudiant, n’étant pas la plus âgées, je ne savais comment les abordées dans passer pour une impolie. Ma voix se faisait tremblait imperceptiblement quand je devais les gronder ou les sortir de mon cours pour bavardage. La plupart du temps, je surmontais mon malaise. Mais ce soir, l’étudiant en question se trouvait être Kobei, un japonais qui avait quelques difficultés avec le coréen. Tout ce qu’il y a de plus banale donc, sauf si je prenais en compte le fait que j’avais remarqué avec quel regard il me fixait pendant mes leçons. Je doutais fort qu’il puisse tenter quoi que ce soit, ni le soupçonnais d’avoir pris ces cours particulier uniquement pour pouvoir se retrouver seul avec moi. Cependant, j’avais ce mauvais petit pressentiment qui ne pouvait s’empêcher de me tordre l’estomac, comme dans l’attende de quelque chose. Mes talons claquaient sur le bitume alors que je me dirigeais vers le point de rendez-vous. Je l’aperçus non loin, en train de fumer une clope. La fumée encore présente me chatouillait les narines, me donnant brièvement l’envie d’en fumer une. Je devais me faire violence pour ne pas sortir mon parquet que je cachais dans l’une de mes poches de mon cas à main. Jae m’avait demandé d’arrêter. Il disait qu’une femme qui fumait, ce n’était pas beau, qu’il détestait cela. Alors pour lui faire plaisir, je m’étais exécutée. Il m’arrivait pourtant de craquer de temps en temps, incapable de de résister à l’appel de la nicotine. Je devais pourtant prendre sur moi à l’université, personne ne devait le savoir. C’était de même pour mes tatouages qui ornaient ma cuisse, remontant sur mon ventre mon bras gauche et une partie de mon dos. Ils étaient bien plus autrefois, mais il m’en avait fait enlever une grosse partie ces six dernières années, prônant le fait qu’il trouvait cela vulgaire et qu’il voulait effacer mon lourd passé. Je souris en approchant du jeune homme, orné de mon sourire de professeur sur les lèvres, je le saluais de la tête. « Quelle galanterie ! » plaisantais-je gentiment alors qu’il m’ouvrait la porte pour me laisser entrer. « Je pourrais vous retourner le compliment, mais je suis votre professeur, donc je n’en ferais rien. » Continuais-je en un japonais parfait sans même me retourner vers lui, me dirigeant tout droit vers le bureau de la pièce, déposant mon sac et mes cahiers. La flatterie, l’ennemie de toutes les femmes. Mais il en fallait bien plus que cela pour me faire craquer. Je sortis quelques fiches de mon classeur où du vocabulaire étaient inscrits, expliquer par de petits dessins pour une compréhension plus aisée. « Je vous ai préparé cela, jetez-y un coup d’œil et si vous avez des questions n’hésitez pas. » Professionnelle jusqu’au bout. Aucune distraction possible. « Ne tardons pas à commencer, nous sommes déjà en retard. » ajoutais-je, sur un ton poli et doux, comme le ferait une mère face à son enfant.
acidbrain
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Re: don't leave me tongue tied {yao | Ven 6 Nov - 10:34 Citer EditerSupprimer
Elle était sérieuse, professionnelle à souhait. C'est à peine si elle le regardait, adoptant cette attitude parfaite d'une enseignante envers son élève. C'était jouissif, excitant. Elle avait presque ce petit côté coincé, de la femme qui respecte bien trop son boulot pour oser s'attarder sur le charme potentiel de ses élèves. une femme fidèle, dévouée. une femme qui savait ce qu'elle voulait, déterminée à ne jamais échouée. et cela le faisait rire, c'était comme sauter du vingtième étage en espérant s'en sortir indemne. du challenge à l'état pur. il était barré, complètement barré à vouloir perdre son temps pour une cause qui n'était guère la sienne. perdre son temps à apprendre une langue qu'il maîtrisait déjà et ce, dans l'unique optique de s'attarder sur les formes de son enseignante. il la suivait au sein de l’amphithéâtre en bon élève qu'il se poussait à être. ce petit jeu le divertissait, lui qui aimait tant séduire la gente féminine mais qui ne supportait guère la simplicité des choses. il s'emparait docilement des fiches qu'elle lui tendait, allant s'asseoir à quelques mètres d'elle, faisant mine de s'y intéresser. des petits dessins. c'était mignon, soigneusement préparé. cela aurait pu être utile, si il avait eu vingt-ans de moins. mais il se plierait à la tâche en bon débutant. après tout il payait ses cours privés, chose relativement drôle lorsque l'on réalisait qu'il allait même à payer pour avoir une chance de séduire cette femme. cela n'avait rien de sentimentale, en soit il aurait très bien pu payer une prostituée mais ce n'était pas aussi drôle. il s'agissait d'une satisfaction personnelle, d'obtenir quelques choses que l'on ne pouvait avoir, de se battre contre l'inévitable. faisant tourner les différentes fiches du bout des doigts, il relevait la tête vers la jeune enseignante profitant qu'elle lui tourne le dos pour s'attarder sur ses courbes. puis s'éclaircissant la voix, il entreprit de s'adresser à la jeune femme. " je suis un peu confus qu'en t-à la manière dont je dois m'adresser à vous. devrais-je vous appeler professeur Sunsengnim ou Gyosungnim, ou bien vous appeler mademoiselle Agasshi ou bien vous appeler dongsaeng dû au fait que je sois plus âgé ? " arquant un sourcil il lui adressait un petit sourire taquin tout en faisant tourner son stylo entre ses doigts. " d'ailleurs comment devriez vous m'appeler ? Oppa ? " ce mot sonnerait tellement mieux entre ses douces lèvres charnues. son fiancé était de loin l'un des hommes les plus chanceux de la capitale. qui ne rêverait pas de faire de ses douces lèvres un sublime collier. " qu'il ne vous en déplaise ce n'est qu'une question de curiosité, je dois avouer ne pas avoir l'habitude d'avoir des enseignantes aussi jeunes et séduisantes que vous. " reportant son attention sur ses fiches, il gribouillait quelques traductions en japonais, un sourire vicieux dessiné sur ses lèvres. il ne s'agissait que de compliments, il n'avait pas encore commencé le rentre dedans, cela demandait plus de temps et surtout plus de certitude. pas qu'il aimait jouer mais se retrouver avec une plainte ou se faire expulser de l'université pour harcèlement sur une enseignante ne le tentait guère. surtout lorsqu'il était à huit mois d'être diplômé et de potentiellement intégrer l'élite criminel coréenne.
Les minutes passent et le jeune nippon sent l'ennui s'emparer de lui, ces mots, ces phrases, ces expressions, il connait toutes c'est donc en sortant son calepin qu'il affiche un doux sourire, soudainement fier de lui. Il avait pris la peine d'écrire quelques expressions coréennes, des expressions qu'il ferait genre ne pas connaître pour que son enseignante lui explique ce que cela signifiait. " Mademoielle Xin, j'ai noté plusieurs expressions entendus lors de conversation avec des camarades de classe et je me demandais si vous pourriez m'aider à les comprendre. je n'ai noté que la phonétique n'étant pas sur de la manière dont cela s'écrivait, veuillez excuser ma prononciation." il se donnerait limite une claque virtuelle dans le dos pour féliciter la politesse dont il faisait preuve, cela en étant presque perturbant. " est-ce que je peux flirter avec toi ? " la questionna t-il, un sourcil arqué, faisant mine de ne pas réellement comprendre ce qu'il disait, son stylo tournoyant entre ses doigts. puis-je ?
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But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
Elle était sérieuse, professionnelle à souhait. C'est à peine si elle le regardait, adoptant cette attitude parfaite d'une enseignante envers son élève. C'était jouissif, excitant. Elle avait presque ce petit côté coincé, de la femme qui respecte bien trop son boulot pour oser s'attarder sur le charme potentiel de ses élèves. une femme fidèle, dévouée. une femme qui savait ce qu'elle voulait, déterminée à ne jamais échouée. et cela le faisait rire, c'était comme sauter du vingtième étage en espérant s'en sortir indemne. du challenge à l'état pur. il était barré, complètement barré à vouloir perdre son temps pour une cause qui n'était guère la sienne. perdre son temps à apprendre une langue qu'il maîtrisait déjà et ce, dans l'unique optique de s'attarder sur les formes de son enseignante. il la suivait au sein de l’amphithéâtre en bon élève qu'il se poussait à être. ce petit jeu le divertissait, lui qui aimait tant séduire la gente féminine mais qui ne supportait guère la simplicité des choses. il s'emparait docilement des fiches qu'elle lui tendait, allant s'asseoir à quelques mètres d'elle, faisant mine de s'y intéresser. des petits dessins. c'était mignon, soigneusement préparé. cela aurait pu être utile, si il avait eu vingt-ans de moins. mais il se plierait à la tâche en bon débutant. après tout il payait ses cours privés, chose relativement drôle lorsque l'on réalisait qu'il allait même à payer pour avoir une chance de séduire cette femme. cela n'avait rien de sentimentale, en soit il aurait très bien pu payer une prostituée mais ce n'était pas aussi drôle. il s'agissait d'une satisfaction personnelle, d'obtenir quelques choses que l'on ne pouvait avoir, de se battre contre l'inévitable. faisant tourner les différentes fiches du bout des doigts, il relevait la tête vers la jeune enseignante profitant qu'elle lui tourne le dos pour s'attarder sur ses courbes. puis s'éclaircissant la voix, il entreprit de s'adresser à la jeune femme. " je suis un peu confus qu'en t-à la manière dont je dois m'adresser à vous. devrais-je vous appeler professeur Sunsengnim ou Gyosungnim, ou bien vous appeler mademoiselle Agasshi ou bien vous appeler dongsaeng dû au fait que je sois plus âgé ? " arquant un sourcil il lui adressait un petit sourire taquin tout en faisant tourner son stylo entre ses doigts. " d'ailleurs comment devriez vous m'appeler ? Oppa ? " ce mot sonnerait tellement mieux entre ses douces lèvres charnues. son fiancé était de loin l'un des hommes les plus chanceux de la capitale. qui ne rêverait pas de faire de ses douces lèvres un sublime collier. " qu'il ne vous en déplaise ce n'est qu'une question de curiosité, je dois avouer ne pas avoir l'habitude d'avoir des enseignantes aussi jeunes et séduisantes que vous. " reportant son attention sur ses fiches, il gribouillait quelques traductions en japonais, un sourire vicieux dessiné sur ses lèvres. il ne s'agissait que de compliments, il n'avait pas encore commencé le rentre dedans, cela demandait plus de temps et surtout plus de certitude. pas qu'il aimait jouer mais se retrouver avec une plainte ou se faire expulser de l'université pour harcèlement sur une enseignante ne le tentait guère. surtout lorsqu'il était à huit mois d'être diplômé et de potentiellement intégrer l'élite criminel coréenne.
Les minutes passent et le jeune nippon sent l'ennui s'emparer de lui, ces mots, ces phrases, ces expressions, il connait toutes c'est donc en sortant son calepin qu'il affiche un doux sourire, soudainement fier de lui. Il avait pris la peine d'écrire quelques expressions coréennes, des expressions qu'il ferait genre ne pas connaître pour que son enseignante lui explique ce que cela signifiait. " Mademoielle Xin, j'ai noté plusieurs expressions entendus lors de conversation avec des camarades de classe et je me demandais si vous pourriez m'aider à les comprendre. je n'ai noté que la phonétique n'étant pas sur de la manière dont cela s'écrivait, veuillez excuser ma prononciation." il se donnerait limite une claque virtuelle dans le dos pour féliciter la politesse dont il faisait preuve, cela en étant presque perturbant. " est-ce que je peux flirter avec toi ? " la questionna t-il, un sourcil arqué, faisant mine de ne pas réellement comprendre ce qu'il disait, son stylo tournoyant entre ses doigts. puis-je ?
acidbrain
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Re: don't leave me tongue tied {yao | Mar 17 Nov - 3:46 Citer EditerSupprimer
J’aimais mon métier de professeur, même si ca n’avait pas été mon rêve premier qui était de devenir mannequin. J’étais promu pour un bel avenir dans le domaine, mais mes choix m’ont porté autre part. L’amour m’a été fatal. J’étais tombé amoureuse de la mauvaise personne et elle m’avait tiré au fond du trou. Au fond, ca avait toujours été mon point faible. L’amour. Une fois que l’on avait capturé mon cœur, je devenais un chaton tout doux. La tigresse s’envolait au loin. Et plus d’une fois, ca m’avait porté préjudice. Meme si je n’étais pas des plus heureuses, aujourd’hui, j’avais une vie stable et bien rangée. Et je ne voulais en aucun cas gâchée tout cela. Alors je me donnais corps et âme à ce travail que mon fiancé m’avait trouvé, m’avouant qu’il me trouvait parfaite pour ce job. Il m’en fallait pas plus.
Par la même occasion, j’étais devenue une vraie mère poule avec les plus jeunes, me découvrant des instincts maternels dont je ne me doutais même pas. Peut être deviendrais-je une bonne mère plus tard ? Quoi qu’il en était, j’étais loin d’en arriver là. Jae me bassinais depuis quelques mois, essayant de me faire accepter le fait de lui donner un enfant. J’avais peur qu’il ne soit décu, qu’il ne soit pas assez bien pour lu … Pour ma part, qu’importe ce qu’il choisirait, mon bébé restait mon enfant. Et je l’aimerais quoi qu’il arrive. Pour ce qui est des étudiants plus âgés, j’avais un peu de mal à me faire respecter auprès d’eux. Je ne savais jamais comment m’adresser à eux sans manquer de respect. J’étais leur professeur, mais ils étaient mes ainées. Et puis, si les plus jeunes me prenaient pour le noona ou leur mère, eux, voyaient la femme en moi, et ne se cachaient pas pour me le faire savoir. Tantôt des regards lubriques, tantôt des sourires enjôleurs. L4autre jour, l’un d’entre eux avait même essayé de me peloter en passant une main sur mes fesses l’air de rien. Mais celui que j’avais devant moi m’avait tout l’air d’avoir bon fond. Je le voyais bien qu’il désirait apprendre, mais je ne cessais de me méfier au cas où. Ses sourires ne m’étaient pas resté inaperçus. Je gardais toute de même la tête froide et haute, gardant une certaine distance entre lui et moi. Rien d’anormal entre prof-eleve. Si il essayait de franchir cette limite que j’avais établie dès l’entrée de jeu, il allait avoir droit à mon lancée de frotteur haute gamme. Sérieusement, si il tentait quoi que ce soit, j’étais plutôt dans la merde, j’étais trop frêle pour résister à la carrure d’homme déjà bien bati qu’il possédait. Il ne ferait qu’une seule bouchée de moi. Et puis, j’aurais beau crier…il n’y avait plus grand monde à cette heure ci à par le concierge qui devait roupiller quelque part. Je comptais beaucoup sur le respect que Kobei pouvait avoir pour mon statut. J’espérais que cela suffirait.
Je me retournais pour lui faire face quand il posait sa première question qui, avouons-le, pertinente. Je réfléchis quelques instants. Ce n’était pas évident comme question, surtout vu nos positions et notre âge. « Tu peux utiliser Sunsengnim puisque je suis ton professeur ou Agashi pour mademoiselle. » Bien que j’étais fiancé, mais ici, ca ferait l’affaire. « deongseng serait plus correct d’utilisation avec une femme plus jeune que toi et dont tu es proche dans la vie. » Disons cela comme ca. Je ris doucement à sa prochaine demande. Il était vrai qu’il y avait une façon particulière que je devais adopter pour m’adresser à lui, mais oppa n’en faisait pas partie. Bien que j’appelais un étudiant de Yonsei de la sorte, mais notre situation était différente. Je ne lui répondis pas, m’approchant de lui à pas lents, faisant claquer mes talons sur le sol. Je posais mes deux mains sur son bureau, me penchant en avant, vers lui, souriant doucement. « Et bien, puisque je suis votre professeur, je m’octrois le droit de simplement vous appelez Kobei. » L’appeler par son prénom pouvait induire en erreur, mais c’était ce qu’il y avait de plus simple. Je n’avais jamais été très douée avec le règlement de toute façon. Je m’éloignais à nouveau de lui pour le laisser mémoriser ses fiches.
Les minutes passèrent. En attendant qu’il assimile ces nouveaux mots pour lui, j’entrepris de corriger des copies, mes lunettes sur le bout de mon nez, mon stylo glissait sur le papier. Je redressais la tete pour le fixer quand m’interpellait. Contente qu’il ait des questions, je me levais, retirant mes lunettes pour les poser sur mes feuilles corrigées. Je m’approchais de lui, souriant pour l’encourager à poser sa question. « Ne t’inquiète pas pour la prononciation, l’important est de s’exercer. » Il ne fallait pas avoir peur de se tromper. C’était ainsi que l’on apprenait. Et puis, ca me permettrait de le reprendre sur sa prononciation si il y avait une quelconque erreur. Je penchais la tete sur le côté avant de m’assoir sur le bord du bureau. « Flirter ne se dit pas de cette manière.. » commençais-je en le prononçant plus correctement. Je me tournais vers lui, le fixant. Son sourcil arqué faisait tache dans le tableau. Ne comprenait-il vraiment pas ce qu’il disait ? Je commençais a avoir quelques doutes. Je me penchais à nouveau vers lui, plissant des yeux, parlant dans un japonais bien distinct. « Kobei, ne seriez-vous pas entrain de vous moquer de moi ? » Je feulais tel un chaton, la tigresse encore bien endormie en moi. « Etais-ce une proposition ? » Je me redressais avant de l’éloigner vers le tableau. « Si c’est le cas, je dois bien avouer que vous etes le premier à aller jusqu’à payer des cours supplémentaires inutiles pour arriver à vos fins. » Si c’était bien la ses plans, ils étaient démasqué. Bien qu’au fond, j’espérais toujours que ce soit un étudiant qui demandait juste à apprendre…
don't leave me tongue tied {yao
But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
J’aimais mon métier de professeur, même si ca n’avait pas été mon rêve premier qui était de devenir mannequin. J’étais promu pour un bel avenir dans le domaine, mais mes choix m’ont porté autre part. L’amour m’a été fatal. J’étais tombé amoureuse de la mauvaise personne et elle m’avait tiré au fond du trou. Au fond, ca avait toujours été mon point faible. L’amour. Une fois que l’on avait capturé mon cœur, je devenais un chaton tout doux. La tigresse s’envolait au loin. Et plus d’une fois, ca m’avait porté préjudice. Meme si je n’étais pas des plus heureuses, aujourd’hui, j’avais une vie stable et bien rangée. Et je ne voulais en aucun cas gâchée tout cela. Alors je me donnais corps et âme à ce travail que mon fiancé m’avait trouvé, m’avouant qu’il me trouvait parfaite pour ce job. Il m’en fallait pas plus.
Par la même occasion, j’étais devenue une vraie mère poule avec les plus jeunes, me découvrant des instincts maternels dont je ne me doutais même pas. Peut être deviendrais-je une bonne mère plus tard ? Quoi qu’il en était, j’étais loin d’en arriver là. Jae me bassinais depuis quelques mois, essayant de me faire accepter le fait de lui donner un enfant. J’avais peur qu’il ne soit décu, qu’il ne soit pas assez bien pour lu … Pour ma part, qu’importe ce qu’il choisirait, mon bébé restait mon enfant. Et je l’aimerais quoi qu’il arrive. Pour ce qui est des étudiants plus âgés, j’avais un peu de mal à me faire respecter auprès d’eux. Je ne savais jamais comment m’adresser à eux sans manquer de respect. J’étais leur professeur, mais ils étaient mes ainées. Et puis, si les plus jeunes me prenaient pour le noona ou leur mère, eux, voyaient la femme en moi, et ne se cachaient pas pour me le faire savoir. Tantôt des regards lubriques, tantôt des sourires enjôleurs. L4autre jour, l’un d’entre eux avait même essayé de me peloter en passant une main sur mes fesses l’air de rien. Mais celui que j’avais devant moi m’avait tout l’air d’avoir bon fond. Je le voyais bien qu’il désirait apprendre, mais je ne cessais de me méfier au cas où. Ses sourires ne m’étaient pas resté inaperçus. Je gardais toute de même la tête froide et haute, gardant une certaine distance entre lui et moi. Rien d’anormal entre prof-eleve. Si il essayait de franchir cette limite que j’avais établie dès l’entrée de jeu, il allait avoir droit à mon lancée de frotteur haute gamme. Sérieusement, si il tentait quoi que ce soit, j’étais plutôt dans la merde, j’étais trop frêle pour résister à la carrure d’homme déjà bien bati qu’il possédait. Il ne ferait qu’une seule bouchée de moi. Et puis, j’aurais beau crier…il n’y avait plus grand monde à cette heure ci à par le concierge qui devait roupiller quelque part. Je comptais beaucoup sur le respect que Kobei pouvait avoir pour mon statut. J’espérais que cela suffirait.
Je me retournais pour lui faire face quand il posait sa première question qui, avouons-le, pertinente. Je réfléchis quelques instants. Ce n’était pas évident comme question, surtout vu nos positions et notre âge. « Tu peux utiliser Sunsengnim puisque je suis ton professeur ou Agashi pour mademoiselle. » Bien que j’étais fiancé, mais ici, ca ferait l’affaire. « deongseng serait plus correct d’utilisation avec une femme plus jeune que toi et dont tu es proche dans la vie. » Disons cela comme ca. Je ris doucement à sa prochaine demande. Il était vrai qu’il y avait une façon particulière que je devais adopter pour m’adresser à lui, mais oppa n’en faisait pas partie. Bien que j’appelais un étudiant de Yonsei de la sorte, mais notre situation était différente. Je ne lui répondis pas, m’approchant de lui à pas lents, faisant claquer mes talons sur le sol. Je posais mes deux mains sur son bureau, me penchant en avant, vers lui, souriant doucement. « Et bien, puisque je suis votre professeur, je m’octrois le droit de simplement vous appelez Kobei. » L’appeler par son prénom pouvait induire en erreur, mais c’était ce qu’il y avait de plus simple. Je n’avais jamais été très douée avec le règlement de toute façon. Je m’éloignais à nouveau de lui pour le laisser mémoriser ses fiches.
Les minutes passèrent. En attendant qu’il assimile ces nouveaux mots pour lui, j’entrepris de corriger des copies, mes lunettes sur le bout de mon nez, mon stylo glissait sur le papier. Je redressais la tete pour le fixer quand m’interpellait. Contente qu’il ait des questions, je me levais, retirant mes lunettes pour les poser sur mes feuilles corrigées. Je m’approchais de lui, souriant pour l’encourager à poser sa question. « Ne t’inquiète pas pour la prononciation, l’important est de s’exercer. » Il ne fallait pas avoir peur de se tromper. C’était ainsi que l’on apprenait. Et puis, ca me permettrait de le reprendre sur sa prononciation si il y avait une quelconque erreur. Je penchais la tete sur le côté avant de m’assoir sur le bord du bureau. « Flirter ne se dit pas de cette manière.. » commençais-je en le prononçant plus correctement. Je me tournais vers lui, le fixant. Son sourcil arqué faisait tache dans le tableau. Ne comprenait-il vraiment pas ce qu’il disait ? Je commençais a avoir quelques doutes. Je me penchais à nouveau vers lui, plissant des yeux, parlant dans un japonais bien distinct. « Kobei, ne seriez-vous pas entrain de vous moquer de moi ? » Je feulais tel un chaton, la tigresse encore bien endormie en moi. « Etais-ce une proposition ? » Je me redressais avant de l’éloigner vers le tableau. « Si c’est le cas, je dois bien avouer que vous etes le premier à aller jusqu’à payer des cours supplémentaires inutiles pour arriver à vos fins. » Si c’était bien la ses plans, ils étaient démasqué. Bien qu’au fond, j’espérais toujours que ce soit un étudiant qui demandait juste à apprendre…
acidbrain
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