Dégage la gueuse :: feat. Alix
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Dégage la gueuse :: feat. Alix | Mer 4 Nov - 1:36 Citer EditerSupprimer
Dégage la gueuse
Alix & YiMing
Quand je suis arrivé en Corée, je n'ai pas été surpris de voir que ce pays était aussi lamentable que ce que j'imaginais. Déjà personne ne parle chinois ici ce que je trouve totalement scandaleux, les rues sont sales, il n'y a personne pour me ventiler quand j'ai chaud et le nombre de personnes ayant lu mon livre est ridiculement petit. C'est honteux vraiment. Je ne sais même pas comment on peut avoir l'idée d'être fier d'être coréen. Mais le pire, c'est le dortoir Gumi. Mon dieu que c'est sale. Pas de draps en soie. Pas de toilettes en or massif. Les trois quarts du temps le radiateur ne marche pas en hiver et s'allume sans raison en été quand on crève déjà de chaud. Je n'avais même pas passé une nuit ici que je voulais déjà partir. Et puis tous ces gueux partout, tout le temps... Avec leurs microbes je me sens cernés de tous les côtés. D'autant plus que les Gumis ont vraiment une hygiène douteuse. Des fois, je me demande qui est le plus sale entre la douche et eux : ils l'utilisent tellement rarement qu'elle prend la poussière, c'est absolument répugnant. Heureusement, j'ai pu faire installer un matelas de luxe avec un kit de house de couette et de taie d'oreiller au summum du confort dans ma chambre, je peux donc avoir un sommeil réparateur. En plus, depuis que Reeva et Renzo sont partis, j'ai une chambre pour quatre à moi tout seul. Avant, je devais installer tous les soirs une tente comme celles utilisées lors des mises en quarantaine autour de mon lit pour ne pas risquer de me réveiller le lendemain avec la petite vérole ou pire, la lèpre ce qui n'était vraiment pas pratique et particulièrement fatiguant pour moi qui suis déjà épuisé par mon devoir quotidien d'être absolument parfait. Pour fêter leur départ d'ailleurs, j'ai organisé une pendaison de crémaillère de ma chambre dont j'étais le seul invité parce que j'étais le seul à être suffisamment distingué et classe pour y assister. J'étais donc débarrassé de tous les microbes Gumis. La seule chose de positive qui m'étais arrivé depuis mon arrivée dans ce pays de mécréants. J'ai même eu l'audace de poster sur mon blog que mon séjour serait peut être à peu près supportable à partir de maintenant en complétant avec un selfie où je montrais les placards vides de mes anciens colocataires avec une expression qui disait « tout ça c'est pour moi à partir de maintenant mais avant j'avais l'équivalent d'un stade olympique pour ranger mes fringues alors franchement ça c'est carrément ridicule. Je suis beau. ». Je sais faire passer beaucoup d'émotion à travers un selfie, c'est un de mes nombreux talents.
Pourtant, les gumis se sont apparemment concertés pour me pourrir définitivement la vie. Je ne sais pas si c'est par jalousie en voyant que mon article sur la place dans ma chambre avait dépassé les 5 000 like ou si c'est parce qu'ils veulent simplement se rebeller contre mon autorité naturelle et mon pouvoir lié au fait que moi j'ai de l'argent et qu'eux sont pauvres, mais ils ont décidé de me refourguer une nouvelle colocataire. J'étais scandalisé ! Alors j'ai décidé de bien faire comprendre à cette fille, cette Alix, que je n'avais pas l'intention de la laisser me voler mon air. J'ai donc aspergé toute la chambre de mon parfum pour marquer mon territoire, puis j'ai mis des photos de moi et des posters à mon effigie sur tous les murs (même le plafond, j'ai du le plaquer avec des clous parce qu'avec de la pâte à fixe ça marchait pas) et j'ai remplacé les housses de couette simple qui recouvraient les lits vides par des housses avec ma tête dessus que j'avais fait imprimé au cas ou parce qu'on est jamais trop prudent. J'ai tout fait pour qu'elle comprenne que c'était MA chambre et celle de personne d'autre. D'ailleurs, j'ai même laissé mon chien dormir sur son oreiller ! Je sais, je suis un grand farceur. C'est également l'un de mes talents.
Quoi qu'il en soit, hier soir en me couchant, j'étais plutôt content de moi (j'ai même fait un article que j'ai appelé « J'aime faire des blagues aux pauvres » avec un selfie qui disait « oui je suis un grand farceur, je fais des farces quand j'ai l'impression qu'on me défie et l'arrivée subite de cette Alix au prénom pas très asiatique voir pas du tout sonne comme un défi à mes oreilles. Je suis beau. »). Mais alors que je suis paisiblement endormi à rêver de moi même, je sens quelque chose m'arracher du sommeil. Et je n'ai même pas ouvert les yeux que je devine que ce quelque chose ne va pas me plaire et sans le gueux à plein nez...
Pourtant, les gumis se sont apparemment concertés pour me pourrir définitivement la vie. Je ne sais pas si c'est par jalousie en voyant que mon article sur la place dans ma chambre avait dépassé les 5 000 like ou si c'est parce qu'ils veulent simplement se rebeller contre mon autorité naturelle et mon pouvoir lié au fait que moi j'ai de l'argent et qu'eux sont pauvres, mais ils ont décidé de me refourguer une nouvelle colocataire. J'étais scandalisé ! Alors j'ai décidé de bien faire comprendre à cette fille, cette Alix, que je n'avais pas l'intention de la laisser me voler mon air. J'ai donc aspergé toute la chambre de mon parfum pour marquer mon territoire, puis j'ai mis des photos de moi et des posters à mon effigie sur tous les murs (même le plafond, j'ai du le plaquer avec des clous parce qu'avec de la pâte à fixe ça marchait pas) et j'ai remplacé les housses de couette simple qui recouvraient les lits vides par des housses avec ma tête dessus que j'avais fait imprimé au cas ou parce qu'on est jamais trop prudent. J'ai tout fait pour qu'elle comprenne que c'était MA chambre et celle de personne d'autre. D'ailleurs, j'ai même laissé mon chien dormir sur son oreiller ! Je sais, je suis un grand farceur. C'est également l'un de mes talents.
Quoi qu'il en soit, hier soir en me couchant, j'étais plutôt content de moi (j'ai même fait un article que j'ai appelé « J'aime faire des blagues aux pauvres » avec un selfie qui disait « oui je suis un grand farceur, je fais des farces quand j'ai l'impression qu'on me défie et l'arrivée subite de cette Alix au prénom pas très asiatique voir pas du tout sonne comme un défi à mes oreilles. Je suis beau. »). Mais alors que je suis paisiblement endormi à rêver de moi même, je sens quelque chose m'arracher du sommeil. Et je n'ai même pas ouvert les yeux que je devine que ce quelque chose ne va pas me plaire et sans le gueux à plein nez...
Emi Burton
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Re: Dégage la gueuse :: feat. Alix | Mer 4 Nov - 13:35 Citer EditerSupprimer
Excitation. Enthousiasme. Ça faisait des mois que tu ne t'étais pas sentie comme ça. Des années que ça n'avait pas atteint ce niveau. Tu appréhendes.
Que faire ?
Que dire ?
Que taire ?
Elle était excitée à l'idée de rencontrer son colocataire. On l'avait prévenu à mainte reprise qu'il était incroyablement insupportable, que c'était surprenant qu'on l'avait pas retrouvé dans un garage en train de faire trempette dans un bain d'acide. On lui avait bien proposé les autres chambres, où on était sur que les gumiho ne lui poserait aucun soucis. Mais nan, elle voulait Yiming. Être avec des gens tout gentils tout beau la praline, c'était chiant parfois. Mais elle n'avait pas idée à quel point Yiming était un sacré morceau.
Elle tourna la poignée et entra la pièce.
Un violent haut le cœur s'empara d'elle.
Elle lâcha un gémissement.
Un concentré de parfum agressa ses narines avec la violence d'un PKM. Elle se précipita vers la fenêtre et l'ouvrit en grand.
Seigneur, quelle horreur. Elle resta un petit moment accoudé, profitant de l'air frais qui rentrait.
Elle se retourna et prit la peine de s'intéresser à euh. Ce qu'on pourrait appeler de décoration.
Valérie Damidot en pleurerait toute sa graisse.
Ça ressemblait plus à une sorte d'autel qu'à une chambre. Ou le genre de pièce que tout bon stalker - un peu taré - aurait dans sa maison. Des visages partout, partout, PARTOUT NOM DE DIEU. Les murs, le sol, les coussins, le lit ET MÊME CE PUTAIN DE PLAFOND.
Du luxe à perte de vue, à en faire perdre la vue à un érythréen.
Elle lâcha un léger ❝ Woaaaw ❞.
Si son colocataire était responsable de tout ça, ça promettait d'être sympa. Sans déconner tout les lits étaient à l'effigie du même homme.
D'ailleurs, quelqu'un se reposait dans un de ces lits. Sûrement lui.
Elle se gratta la tête, un sourire évasif naissant sur son visage. Ouaip, il devait être vachement sain le mec.
Elle choisit un lit au pif et y posa ses deux valises. Elle avait pas vraiment envie de le déranger s'il faisait un petit somme. D'un autre côté, titiller quelqu'un de potentiellement emmerdant et haï, y avait rien de plus jouissif.
Elle se rapprocha de son colocataire.
Et bah putain. Même quand monsieur dormait, il prenait la peine de paraître classe, comme sur les posters.
Il devait vraiment être chiant.
Elle se rapproche encore.
Il avait le mérite, l'unique mérite d’être mignon.
Mais c'est chiant. Chiant de le voir aussi calme. Elle meurt d'envie de réveiller la petite bête qui dort en lui.
Elle s'assit à coté de lui et glisse sa main sous son haut pour lui chatouiller le ventre.
❝ Réveillez-vous princesse, à moins que je sois contraint de vous délivrer un doux baiser. ❞
Enchanté de faire ta connaissance coloc.
Que faire ?
Que dire ?
Que taire ?
Elle était excitée à l'idée de rencontrer son colocataire. On l'avait prévenu à mainte reprise qu'il était incroyablement insupportable, que c'était surprenant qu'on l'avait pas retrouvé dans un garage en train de faire trempette dans un bain d'acide. On lui avait bien proposé les autres chambres, où on était sur que les gumiho ne lui poserait aucun soucis. Mais nan, elle voulait Yiming. Être avec des gens tout gentils tout beau la praline, c'était chiant parfois. Mais elle n'avait pas idée à quel point Yiming était un sacré morceau.
Elle tourna la poignée et entra la pièce.
Un violent haut le cœur s'empara d'elle.
Elle lâcha un gémissement.
Un concentré de parfum agressa ses narines avec la violence d'un PKM. Elle se précipita vers la fenêtre et l'ouvrit en grand.
Seigneur, quelle horreur. Elle resta un petit moment accoudé, profitant de l'air frais qui rentrait.
Elle se retourna et prit la peine de s'intéresser à euh. Ce qu'on pourrait appeler de décoration.
Valérie Damidot en pleurerait toute sa graisse.
Ça ressemblait plus à une sorte d'autel qu'à une chambre. Ou le genre de pièce que tout bon stalker - un peu taré - aurait dans sa maison. Des visages partout, partout, PARTOUT NOM DE DIEU. Les murs, le sol, les coussins, le lit ET MÊME CE PUTAIN DE PLAFOND.
Du luxe à perte de vue, à en faire perdre la vue à un érythréen.
Elle lâcha un léger ❝ Woaaaw ❞.
Si son colocataire était responsable de tout ça, ça promettait d'être sympa. Sans déconner tout les lits étaient à l'effigie du même homme.
D'ailleurs, quelqu'un se reposait dans un de ces lits. Sûrement lui.
Elle se gratta la tête, un sourire évasif naissant sur son visage. Ouaip, il devait être vachement sain le mec.
Elle choisit un lit au pif et y posa ses deux valises. Elle avait pas vraiment envie de le déranger s'il faisait un petit somme. D'un autre côté, titiller quelqu'un de potentiellement emmerdant et haï, y avait rien de plus jouissif.
Elle se rapprocha de son colocataire.
Et bah putain. Même quand monsieur dormait, il prenait la peine de paraître classe, comme sur les posters.
Il devait vraiment être chiant.
Elle se rapproche encore.
Il avait le mérite, l'unique mérite d’être mignon.
Mais c'est chiant. Chiant de le voir aussi calme. Elle meurt d'envie de réveiller la petite bête qui dort en lui.
Elle s'assit à coté de lui et glisse sa main sous son haut pour lui chatouiller le ventre.
❝ Réveillez-vous princesse, à moins que je sois contraint de vous délivrer un doux baiser. ❞
Enchanté de faire ta connaissance coloc.