Hurry up, kid ! » w/inha
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Hurry up, kid ! » w/inha | Dim 8 Nov - 9:13 Citer EditerSupprimer
HURRY UP !
inha et tasyr, l'apprentissage
Rumeurs et spéculations, voilà les choses qui lui venaient naturellement à l'esprit lorsqu'il songea brièvement à se rendre à la bibliothèque. Celle-ci étant, avec quelques autres lieux comme les vestiaires ou la chambre froide, des endroits qu'il n'avait vraiment pas l'habitude de fréquenter si ça n'était par les à-ce-qu'il-paraît des autres élèves. Paraît-il que la documentaliste est une folle furieuse qui crie au moindre bruit ; paraît-il que certaines personnes auraient couché ensemble dans la salle d'à côté ; paraît-il que certains livres ne devaient pas être lus et étaient ici par mégarde. Autrefois, Tasyr avait été quelqu'un de cultivé, d'assoiffé de savoir, quelqu'un qui dévorait les livres avec pour seule motivation la note qui aurait pu découler de ses lectures. Puis la guerre était survenue et personne n'avait pu l'arrêter, elle avait été le fléau qui avait dévasté et le pays, et leurs âmes. Il était un battant, un opportuniste et quelqu'un capable de s'adapter : dans la vie de la rue, dans le domaine de ceux qui sont livrés à eux-mêmes, il avait du changer pour ne pas être écrasé. Aujourd'hui, à la veille pourtant de ses vingt-ans, il craignait cet endroit trop calme pour lui, trop imposant pour son petit corps, trop précieux pour ses mains qui ne savaient que détruire : la bibliothèque lui rappelait un lui qu'il avait été, et qu'il aurait aimé être, et qu'il ne serait jamais plus. Par le fait, CQDF, il se serait bien passé d'y poser un jour le pied. Mais s'il paraît qu'on fait de grandes choses par amour, le syrien découvrit aussi qu'on était capable de tout autant par admiration. Aussi, face à ce problème mathématique si logique qui aurait pu se résoudre par une simple non-présence à la bibliothèque, In Ha avait été l'équation qui avait tout fait capoter.
Mais il ne lui en voulait pas, c'était In Ha. Oh, il ne lui en aurait jamais voulu pour quoi que ce soit, il n'en aurait jamais été capable. Il avait encore les sens de sa propre réalité : il n'était rien face au wonsungi, et paradoxalement il avait l'impression avec lui d'être quelqu'un.
Assis sur une chaise, droit comme un piquet et les bras croisés sur ce bureau bien trop petit pour lui qui ne cessait de grandir, son regard se perdait devant lui. Taz déglutit, tritura nerveusement ses doigts, puis les pans de son sweat chaud, ensuite ses mèches d'ébène, et les reposa enfin, pour encore et encore recommencer son manège. Derrière lui, bien qu'il donna l'impression de ne pas s'en soucier, quelques gamines de première année qui fréquentaient ses cours ricanaient et spéculaient face à son comportement puisque, pour dire vrai, ses orbes chocolatées étaient posées sur le corps de In Ha qui lui faisait dos. Déjà qu'on le prenait pour un homosexuel parce qu'il était maigre et qu'il prenait soin de lui, qu'il était proche de ses amis, et aussi peut-être accessoirement parce qu'il était tombé amoureux d'un homme, il sentait bien que les rumeurs allaient repartir bon train. Aussi pour les faire taire, il prit son courage à deux mains et se leva.
En s'approchant de In Ha, pris d'un élan de timidité, il fit demi-tour et feignit s'occuper d'autre choses, de quelques documents que ce soit. Puis il souffla, longuement, et se décida enfin à briser la glace, s'asseyant timidement à côté de son aîné qui n'était autre que le président des wonsungi. Un homme véritablement compétent dans tous les domaines. « In Ha hyung.. est-ce que je te dérange ? tu travaillais ? » Sa voix était si basse, ses joues si rouges, que de toutes évidences, si personne n'était capable de comprendre ses motivations intérieures, les gens auraient pu croire à un amour véritable. Mais voilà.
MADE BY ROLLER COASTER
Mais il ne lui en voulait pas, c'était In Ha. Oh, il ne lui en aurait jamais voulu pour quoi que ce soit, il n'en aurait jamais été capable. Il avait encore les sens de sa propre réalité : il n'était rien face au wonsungi, et paradoxalement il avait l'impression avec lui d'être quelqu'un.
Assis sur une chaise, droit comme un piquet et les bras croisés sur ce bureau bien trop petit pour lui qui ne cessait de grandir, son regard se perdait devant lui. Taz déglutit, tritura nerveusement ses doigts, puis les pans de son sweat chaud, ensuite ses mèches d'ébène, et les reposa enfin, pour encore et encore recommencer son manège. Derrière lui, bien qu'il donna l'impression de ne pas s'en soucier, quelques gamines de première année qui fréquentaient ses cours ricanaient et spéculaient face à son comportement puisque, pour dire vrai, ses orbes chocolatées étaient posées sur le corps de In Ha qui lui faisait dos. Déjà qu'on le prenait pour un homosexuel parce qu'il était maigre et qu'il prenait soin de lui, qu'il était proche de ses amis, et aussi peut-être accessoirement parce qu'il était tombé amoureux d'un homme, il sentait bien que les rumeurs allaient repartir bon train. Aussi pour les faire taire, il prit son courage à deux mains et se leva.
En s'approchant de In Ha, pris d'un élan de timidité, il fit demi-tour et feignit s'occuper d'autre choses, de quelques documents que ce soit. Puis il souffla, longuement, et se décida enfin à briser la glace, s'asseyant timidement à côté de son aîné qui n'était autre que le président des wonsungi. Un homme véritablement compétent dans tous les domaines. « In Ha hyung.. est-ce que je te dérange ? tu travaillais ? » Sa voix était si basse, ses joues si rouges, que de toutes évidences, si personne n'était capable de comprendre ses motivations intérieures, les gens auraient pu croire à un amour véritable. Mais voilà.
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Re: Hurry up, kid ! » w/inha | Dim 8 Nov - 12:51 Citer EditerSupprimer
Hurry up, kid !
Tasyr & In Ha
Le dos collé contre l'un des murs de Yonsei, je n'osais bouger au risque de me faire repérer. Un regard à droite, un regard à gauche, je me penchais légèrement en avant, avant de me mettre à courir comme un taré vers l'entrée de la faculté. Au loin, près du portail, trois hommes en noir patientaient. Et bien ils pouvaient toujours attendre ! Les répétitions avec les Voodoo Childs venaient de finir et je n'avais aucune émission de radio de prévu aujourd'hui, donc je pourrais sortir tranquillement des lieux, clean comme un sous neuf ! Pourtant, marchant dans les longs couloirs, saluant de quelques sourires des connaissances avec mes cheveux légèrement en pétard que je remettais en place d'un geste rapide en riant simplement, je me sentais encore suivi. Mon père avait recommencé, il ne pouvait pas s'en empêcher hein ! Nom de dieu, mais je faisais bien mon travail d'héritier quand j'étais à ses côtés, ces derniers temps j'avais soutenu l'équipe de publicité, je m'y étais vraiment pas mal investi, surtout avec les cours et le reste à côté. Tu lui donnais ta main, il voulait ton bras entier après ! Pourquoi les envoyait-il, il ne pouvait pas se passer de moi ? Jamais satisfait ce vieux grincheux ! Ma petite sœur lui ressemblait de plus en plus, qu'allais-je devenir... Je levais les yeux au ciel, caressant le tissus de l'étui de ma guitare contre mon dos. Si il découvrait que je faisais encore de la musique, il allait m'étriper, et Jun avec, même si il l'adorait. Yah, j'étais devenu président de ma propre fraternité, je ne savais pas comment, mais c'était le cas. Ne pouvait-il pas s'en contenter ? Il en demandait toujours trop, toujours plus, et j'étais loin d'être l'être parfait qu'il désirait avoir comme fils. Je lâchais un soupir, avant de m'engouffrer dans la bibliothèque. Au moins, là, personne ne penserait à venir me chercher !
Je parcourais les longs rayons de la bibliothèque de Yonsei, avant d'être instantanément attiré par celui sur la musique. Indéniablement. Un sourire enfantin se figeait sur mon visage, un peu comme la première fois où mon frère aîné avait mis une guitare entre mes mains de garçon si éteint à l'époque. J'attrapais un livre, immense, et je m'attablais non loin de là, appuyant l'étui de l'instrument contre la table, en vaillant à ce que personne ne s'entrave dedans. Je levais les yeux autour de moi, trop de silence, le silence je n'aimais pas beaucoup ça, ça avait même tendance à me stresser. Si bien que je récupérais rapidement mes écouteurs pour les mettre dans mes oreilles, le pied suivant naturellement le rythme de la chanson, avant de commencer ma lecture. L'histoire des instruments, du moins ceux de nos jours, et je papillonnais de page en page, me demandant si je ne devais pas acheter le même pour le mettre dans ma bibliothèque, déjà assez pleine... Quant tout à coup, je sursautais sur place, sans pousser une exclamation, mais surpris tout de même en sentant une présence. J'ôtais un écouteur, en découvrant, les yeux écarquillés, Tasyr venu s'asseoir à côté de moi. « In Ha hyung.. est-ce que je te dérange ? tu travaillais ? » Je lâchais un soupir, calmant mon cœur qui s'était soudainement emballé. « Putin tu m'as fait peur... » C'était ça quand on se concentrait trop ! J'enlevais mon attirail autour de mes oreilles. « Nope, t'inquiètes tu ne me dérangeais pas, c'était seulement de la culture personnelle ! » lui repondais-je en tapotant mon doigt sur le livre pour le lui montrer. Je penchais la tête sur le côté, attentif à sa voix bien basse. « Tu sais, on a beau être dans une bibliothèque, tu peux parler plus fort. Ça va, t'as besoin de quelque chose ? » lui lançais-je, un sourire doux aux lèvres.
Je parcourais les longs rayons de la bibliothèque de Yonsei, avant d'être instantanément attiré par celui sur la musique. Indéniablement. Un sourire enfantin se figeait sur mon visage, un peu comme la première fois où mon frère aîné avait mis une guitare entre mes mains de garçon si éteint à l'époque. J'attrapais un livre, immense, et je m'attablais non loin de là, appuyant l'étui de l'instrument contre la table, en vaillant à ce que personne ne s'entrave dedans. Je levais les yeux autour de moi, trop de silence, le silence je n'aimais pas beaucoup ça, ça avait même tendance à me stresser. Si bien que je récupérais rapidement mes écouteurs pour les mettre dans mes oreilles, le pied suivant naturellement le rythme de la chanson, avant de commencer ma lecture. L'histoire des instruments, du moins ceux de nos jours, et je papillonnais de page en page, me demandant si je ne devais pas acheter le même pour le mettre dans ma bibliothèque, déjà assez pleine... Quant tout à coup, je sursautais sur place, sans pousser une exclamation, mais surpris tout de même en sentant une présence. J'ôtais un écouteur, en découvrant, les yeux écarquillés, Tasyr venu s'asseoir à côté de moi. « In Ha hyung.. est-ce que je te dérange ? tu travaillais ? » Je lâchais un soupir, calmant mon cœur qui s'était soudainement emballé. « Putin tu m'as fait peur... » C'était ça quand on se concentrait trop ! J'enlevais mon attirail autour de mes oreilles. « Nope, t'inquiètes tu ne me dérangeais pas, c'était seulement de la culture personnelle ! » lui repondais-je en tapotant mon doigt sur le livre pour le lui montrer. Je penchais la tête sur le côté, attentif à sa voix bien basse. « Tu sais, on a beau être dans une bibliothèque, tu peux parler plus fort. Ça va, t'as besoin de quelque chose ? » lui lançais-je, un sourire doux aux lèvres.
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Re: Hurry up, kid ! » w/inha | Dim 8 Nov - 14:16 Citer EditerSupprimer
HURRY UP !
inha et tasyr, l'apprentissage
Assis aux côtés du chanteur, le syrien avait tout d'un gamin : son dos courbé vers l'avant et les épaules rentrées dans une position d'inconfort, les sourcils froncés pour palier à l'embarras, la respiration incertaine et la manie inconsciente de jouer de ses mains sur chaque chose à proximité. Il était aussi plus petit que lui, le visage un peu plus rond, le teint plus pâle, et surtout il était moins audacieux, moins charismatique ; ce qui en soit n'était pas un drame mais renforçait cruellement leur différence de carrure. Face à la stupeur qu'il avait provoqué chez son aîné, Tasyr remonta son pouce et son index à son nez pour en gratter timidement le côté de la narine en reniflant, le regard fuyant. In Ha lui inspirait confiance, et tout naturellement bien qu'il ne sache que peu de choses de lui, le diablotin avait refusé de le voir comme un ennemi. Pour autant il était réellement intimidé par cet homme, chaque mot clair dans sa tête sortant face à lui comme un balbutiement incertain, son cœur s'emballant sous la sensation de n'être qu'un être inférieur à ses côtés. Il avait tellement de respect pour lui que c'en était effrayant. « excuse moi, je.. Il prit une bouffée d'air une fois décidé à rompre le silence, portant ses doigts blancs à sa nuque pour la gratter nerveusement. J'aurais du m'annoncer plus discrètement. » Aussitôt et étrangement, l'adolescent se tordit le cou pour tenter de lire la couverture du livre, les syllabes butant dans sa tête lorsqu'elles n'étaient pas naturelles à ses oreilles ; il maîtrisait bien le coréen, mais il gardait certaines lacunes qui étaient propres aux langues qui ne sont pas maternelles. « Tu aimes vraiment la musique. » Plus qu'une simple affirmation, c'était un constat qui l'avait poussé à écarquiller les yeux : jamais il n'aurait imaginé qu'il aurait poussé ses lectures jusqu'à l'histoire même des instruments.
Le sourire que lui avait offert le président le mit aussitôt en confiance et sa réaction en fut d'autant plus visible. Tasyr se redressa pour poser ses épaules contre le dossier de la chaise et étala ses jambes davantage, lâchant le lacet qui pendait de la capuche de son sweat : une attitude un peu plus révoltée, mais surtout plus adolescente ; plus naturelle. Il haussa légèrement le ton, son timbre sonnant avec plus de gaieté. « j'avais quelques questions qui m'ennuyaient, et entre nous tu es celui vers lequel j'ai préféré me tourner, parce que.. hm.. enfin.. Tu vois quoi ? » Ou comment sous-entendre sans l'avouer qu'il souhaitait simplement lui parler, pour être au plus proche de lui. Ses joues prirent une teinte plus écarlate, contrastant violemment avec le diaphane de sa peau. « Je pense que tu es celui qui pourras me répondre sans me prendre pour un idiot, ou sans mal me juger. » Oh non, loin de là : il aurait pu voir Ji Hoon sans soucis, il savait que le pyobeom aurait été ravi de répondre à ses questions, ou même simplement de passer du temps avec lui. Mais il préférait laisser Hoon en dehors de ça, et dans un cadre strictement affectif, non pas rival comme le sous-entendaient leurs rangs respectifs. Puis, s'il n'en parlait pas au musicien aujourd'hui, quelle serait sa prochaine occasion pour l'aborder sans se liquéfier de honte ?
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Le sourire que lui avait offert le président le mit aussitôt en confiance et sa réaction en fut d'autant plus visible. Tasyr se redressa pour poser ses épaules contre le dossier de la chaise et étala ses jambes davantage, lâchant le lacet qui pendait de la capuche de son sweat : une attitude un peu plus révoltée, mais surtout plus adolescente ; plus naturelle. Il haussa légèrement le ton, son timbre sonnant avec plus de gaieté. « j'avais quelques questions qui m'ennuyaient, et entre nous tu es celui vers lequel j'ai préféré me tourner, parce que.. hm.. enfin.. Tu vois quoi ? » Ou comment sous-entendre sans l'avouer qu'il souhaitait simplement lui parler, pour être au plus proche de lui. Ses joues prirent une teinte plus écarlate, contrastant violemment avec le diaphane de sa peau. « Je pense que tu es celui qui pourras me répondre sans me prendre pour un idiot, ou sans mal me juger. » Oh non, loin de là : il aurait pu voir Ji Hoon sans soucis, il savait que le pyobeom aurait été ravi de répondre à ses questions, ou même simplement de passer du temps avec lui. Mais il préférait laisser Hoon en dehors de ça, et dans un cadre strictement affectif, non pas rival comme le sous-entendaient leurs rangs respectifs. Puis, s'il n'en parlait pas au musicien aujourd'hui, quelle serait sa prochaine occasion pour l'aborder sans se liquéfier de honte ?
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Re: Hurry up, kid ! » w/inha | Dim 8 Nov - 19:20 Citer EditerSupprimer
Hurry up, kid !
Tasyr & In Ha
J'enroulais le fil de mes écouteurs autour de mon mp3, tout en l'éteignant, reportant mon attention sur le bleu qui venait de s'installer à mes côtés. « Excuse moi, je.. J'aurais du m'annoncer plus discrètement. » Je lâchais un petit rire tout aussi discret en réponse à ses excuses. « Oulaaa... T'inquiètes, t'excuses pas pour ça ! C'est moi qui est tendance à sursauter pour un rien. Une fois que je suis plongé dans ma musique, je suis hors portée. » D'ailleurs, j'allais finir par les avoir scotché à mes oreilles mes écouteurs. Mon père me prévenait toujours, Inhaaaaa tu vas avoir des problèmes auditifs, tu verras ! Si il savait ce que je prenais dans les oreilles lors des concerts des Voodoo Childs, et surtout à ceux auxquels j'assistais, c'était pire et tout aussi jouissif. Ohh on n'avait qu'une vie après tout, j'aimais la musique et elle me collait à la peau 24h sur 24. « Tu aimes vraiment la musique. » J'écarquillais les yeux, nom de dieu, il avait lu dans mes pensées ou quoi ? Mais son regard était posé sur l'encyclopédie qui était grande ouverte devant moi, détaillant à la perfection le travail du bois pour créer un violon, ainsi que des violoncelles. Je passais ma main derrière ma nuque. « Ah.. ouais on peut dire ça. C'est juste de la curiosité, et j'avais du temps donc j'ai arrêté mon choix sur ce livre. Je te rassure, je ne comprends pas tout, mais c'est assez intéressant. » rajoutais-je, les yeux légèrement brillants, caressant la photo de l'instrument grave dont j'appréciais le chant si particulier.
Bon, je supposais qu'il n'était pas là pour vérifier ce que je lisais, quoique ça ne me dérangerait pas de lui conseiller quelques trucs, mais je n'étais pas du tout un habitué de cette bibliothèque. J'étais plutôt curieux de sa soudaine apparition. Je connaissais le jeune homme de visage dans la faculté, je savais qu'il était un gumiho et qu'il était récemment passé président, un peu comme moi d'ailleurs. Je me calais plus confortablement sur le dossier de ma chaise, un coude appuyé sur la table, pendant que Tasyr prenait aussi un peu plus ses aises. Tout ouïe, je le fixais sans gêne, patientant qu'il me dise quel était le problème. « J'avais quelques questions qui m'ennuyaient, et entre nous tu es celui vers lequel j'ai préféré me tourner, parce que.. hm.. enfin.. Tu vois quoi ? » Je fronçais les sourcils, essayant de comprendre en quoi je pourrais bien lui être utile, remarquant le rouge teindre imperceptiblement ses joues. « Je pense que tu es celui qui pourras me répondre sans me prendre pour un idiot, ou sans mal me juger. » Une moue se forma sur mes lèvres, me penchant un peu plus vers lui pour observer davantage son visage. « Pourquoi t'es si nerveux ? Tu veux me demander des conseils en amour ou quoi ? » lui lançais-je, d'un sourire charmeur pour le taquiner, ne sachant pas vraiment si c'était le cas ou non. Je n'étais au courant de rien à propos du gumiho, ni de ses fréquentations et encore moins des rumeurs, si bien que je posais cette question avec mon tact habituel. Je lui souriais davantage, avant de me reculer, lui donnant une petite tape sur l'épaule. « Yah, détends-toi, tu commences à me stresser aussi ! Tu veux me demander des conseils, à moi, vraiment ? » Mes sourcils se haussèrent automatiquement. Mais pourquoi moi ? Ça ne devait pas être en amour tout de même, on ne se connaissait pas assez pour ça. « Hmm.. Dis-moi, tu attises vraiment ma curiosité. Je ne suis pas sûr d'être apte à conseiller, mais je ferais de mon mieux ! » lui affirmais-je, avec un rire peu assuré, remettant d'une main une mèche blonde qui retombait sur mon front. Mon regard se reposait sur lui, impatient, attentif. Mes yeux papillonnaient littéralement. Moi, foutre la pression ? Pas du tout.
Bon, je supposais qu'il n'était pas là pour vérifier ce que je lisais, quoique ça ne me dérangerait pas de lui conseiller quelques trucs, mais je n'étais pas du tout un habitué de cette bibliothèque. J'étais plutôt curieux de sa soudaine apparition. Je connaissais le jeune homme de visage dans la faculté, je savais qu'il était un gumiho et qu'il était récemment passé président, un peu comme moi d'ailleurs. Je me calais plus confortablement sur le dossier de ma chaise, un coude appuyé sur la table, pendant que Tasyr prenait aussi un peu plus ses aises. Tout ouïe, je le fixais sans gêne, patientant qu'il me dise quel était le problème. « J'avais quelques questions qui m'ennuyaient, et entre nous tu es celui vers lequel j'ai préféré me tourner, parce que.. hm.. enfin.. Tu vois quoi ? » Je fronçais les sourcils, essayant de comprendre en quoi je pourrais bien lui être utile, remarquant le rouge teindre imperceptiblement ses joues. « Je pense que tu es celui qui pourras me répondre sans me prendre pour un idiot, ou sans mal me juger. » Une moue se forma sur mes lèvres, me penchant un peu plus vers lui pour observer davantage son visage. « Pourquoi t'es si nerveux ? Tu veux me demander des conseils en amour ou quoi ? » lui lançais-je, d'un sourire charmeur pour le taquiner, ne sachant pas vraiment si c'était le cas ou non. Je n'étais au courant de rien à propos du gumiho, ni de ses fréquentations et encore moins des rumeurs, si bien que je posais cette question avec mon tact habituel. Je lui souriais davantage, avant de me reculer, lui donnant une petite tape sur l'épaule. « Yah, détends-toi, tu commences à me stresser aussi ! Tu veux me demander des conseils, à moi, vraiment ? » Mes sourcils se haussèrent automatiquement. Mais pourquoi moi ? Ça ne devait pas être en amour tout de même, on ne se connaissait pas assez pour ça. « Hmm.. Dis-moi, tu attises vraiment ma curiosité. Je ne suis pas sûr d'être apte à conseiller, mais je ferais de mon mieux ! » lui affirmais-je, avec un rire peu assuré, remettant d'une main une mèche blonde qui retombait sur mon front. Mon regard se reposait sur lui, impatient, attentif. Mes yeux papillonnaient littéralement. Moi, foutre la pression ? Pas du tout.
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Re: Hurry up, kid ! » w/inha | Mar 10 Nov - 14:42 Citer EditerSupprimer
HURRY UP !
inha et tasyr, l'apprentissage
Il n'avait jamais réellement parlé à In Ha, ou bien deux minutes si ça n'était pas moins, et uniquement dans un cadre trop scolaire, ou trop insignifiant. Il doutait même que le wonsungi connaisse son nom ou son cursus, ou bien même son statu au sein de l'université. Il ne devait le connaître que depuis tout récemment, depuis son ascension au rôle de président. Mais il ne lui en voulait pas : il se doutait bien qu'un homme aussi occupé et charismatique que le chanteur avait bien mieux à faire que s'attarder sur chaque personne ; aussi il se contentait de l'admirer de loin, d'apprécier sa musique, d'apprécier son charisme, d'apprécier son image. Et cela lui suffisait, étonnamment. Innocemment. C'était sans doute pour le coup surprenant qu'il demande de l'aide au leader des singes, du moins d'un point de vue extérieur cela pouvait le paraître. Il comprenait sa surprise : mais comment lui avouer de but en blanc qu'il souhaitait simplement s'approcher, le côtoyer, s'imprégner de sa présence ? Se taire restait l'unique solution pour ne pas paraître fou, et Tasyr mordilla à nouveau discrètement la pulpe de son pouce par nervosité. « hein ? En.. Amour ? Mh ? » C'était idiot et futile mais.. il était tant concentré sur les mots qu'il pourrait alignait qu'il avait été surpris par sa remarque. Aussitôt, le rouge lui monta aux joues et il se remémora les gloussements moqueurs des demoiselles derrière lui tout à l'heure ; est-ce qu'il donnait réellement l'impression d'être là pour un quelconque problème amoureux ? Son stress redoubla. De crainte de laisser In Ha se faire de fausses idées, il se redressa encore et balaya l'air de la main dans un ricanement dissuasif.
Son sourire reboosta l'adolescent, et il accueillit sa tape sur l'épaule avec un petit rire plus détendu. Il ne cessait de faire l'ascenseur émotionnel, subissant tantôt la pression, tantôt la joie évidente d'être l'objet de l'attention du chanteur. Oh, il ressemblait sans doute à une pucelle fane de Justin à l'instant, mais il s'en moquait. Il ne savait pas à quel moment il avait commencé à ressentir autant de respect pour le jaune. Peut-être quand il avait compris qu'on pouvait à la fois poursuivre ses règles, défier la logique de la vie, et pourtant y réussir ? Sans doute. C'était même ceci : In Ha était la preuve vivante que peu importe le nombre de fois où Tasyr pouvait se retrouver en situation précaire et au fond du gouffre, il y avait toujours un moyen d'atteindre son but et poursuivre ses rêves. Il fallait juste oser lutter contre la vie, aller à contre-courant. Aussi, il agrandit son sourire et se permit même un petit rire. « Oui vraiment, In Ha hyung. A toi, tu es le mieux placé pour me répondre. » Il commençait vraiment à se détendre, pour de bon, et ce grâce à la chaleur naturelle de son interlocuteur. Le gamin haussa les épaules puis se lança, tapotant sur le petit bureau du bout de ses dix doigts. « En fait je suis passé président il y a pas longtemps.. Et même si je connais les gumiho, même si je suis archi-plein de bonne volonté et tout.. j'ai peur de pas savoir comment faire. » Il soupira et posa son menton contre la paume de sa main, le coude sur la surface place devant lui. Il ne savait pas vraiment comment formuler ses questions, mais planta son regard chocolaté dans le sien. « Quand tu es passé président, comment est-ce que tu t'y es pris pour te faire accepter comme tel par tout le monde ? Ah.. Pardon, c'est une question idiote. Tu es In Ha, ça a dû se faire naturellement. » Il ricana à nouveau, mais avec une pointe d'amertume. Non pas par rapport à lui, mais juste en songeant que son aîné n'avait sans doute pas rencontré les problèmes que lui pouvait rencontrer. « j'ai que vingt ans alors.. j'ai un peu peur. Je veux bien faire, mais je sais pas si j'en suis réellement capable. »
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Son sourire reboosta l'adolescent, et il accueillit sa tape sur l'épaule avec un petit rire plus détendu. Il ne cessait de faire l'ascenseur émotionnel, subissant tantôt la pression, tantôt la joie évidente d'être l'objet de l'attention du chanteur. Oh, il ressemblait sans doute à une pucelle fane de Justin à l'instant, mais il s'en moquait. Il ne savait pas à quel moment il avait commencé à ressentir autant de respect pour le jaune. Peut-être quand il avait compris qu'on pouvait à la fois poursuivre ses règles, défier la logique de la vie, et pourtant y réussir ? Sans doute. C'était même ceci : In Ha était la preuve vivante que peu importe le nombre de fois où Tasyr pouvait se retrouver en situation précaire et au fond du gouffre, il y avait toujours un moyen d'atteindre son but et poursuivre ses rêves. Il fallait juste oser lutter contre la vie, aller à contre-courant. Aussi, il agrandit son sourire et se permit même un petit rire. « Oui vraiment, In Ha hyung. A toi, tu es le mieux placé pour me répondre. » Il commençait vraiment à se détendre, pour de bon, et ce grâce à la chaleur naturelle de son interlocuteur. Le gamin haussa les épaules puis se lança, tapotant sur le petit bureau du bout de ses dix doigts. « En fait je suis passé président il y a pas longtemps.. Et même si je connais les gumiho, même si je suis archi-plein de bonne volonté et tout.. j'ai peur de pas savoir comment faire. » Il soupira et posa son menton contre la paume de sa main, le coude sur la surface place devant lui. Il ne savait pas vraiment comment formuler ses questions, mais planta son regard chocolaté dans le sien. « Quand tu es passé président, comment est-ce que tu t'y es pris pour te faire accepter comme tel par tout le monde ? Ah.. Pardon, c'est une question idiote. Tu es In Ha, ça a dû se faire naturellement. » Il ricana à nouveau, mais avec une pointe d'amertume. Non pas par rapport à lui, mais juste en songeant que son aîné n'avait sans doute pas rencontré les problèmes que lui pouvait rencontrer. « j'ai que vingt ans alors.. j'ai un peu peur. Je veux bien faire, mais je sais pas si j'en suis réellement capable. »
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Re: Hurry up, kid ! » w/inha | Mer 11 Nov - 13:57 Citer EditerSupprimer
Hurry up, kid !
Tasyr & In Ha
« Oui vraiment, In Ha hyung. A toi, tu es le mieux placé pour me répondre. » Eh bien, il attendait beaucoup de moi, on dirait. Après avoir éliminé le sujet de l'amour, je me demandais à propos de quoi cela pouvait être... « Tu me mets la pression là, j'ai intérêt à tourner sept fois ma langue dans ma bouche avant de te répondre. » rajoutais-je, en souriant. Je ferais de mon mieux du moins, tant que cela était dans mes cordes. Je reposais mon menton sur mes avant-bras, me couchant un peu sur la table, tout ouïe. Contrairement à ce qu'on pouvait croire, j'avais beau être quelqu'un d'agité, le plus clair de mon temps du moins, et parler beaucoup, j'avais appris à savoir écouter, tel un psychologue recueillant tous les maux du monde. J'étais persuadé que c'était Nina qui avait accentué ce côté là de ma personne, elle qui voulait toujours parler, toujours s'exprimer comme si c'était vital, même si nos silences étaient sans aucun doute ses moments préférés. Dire, sans avoir peur, même les je t'aime qui crispaient notre cœur par crainte parfois, bêtement. Alors, en s'écoutant l'un l'autre avec attention, durant des années, cela m'était resté comme un réflexe, et cela m'aidait plutôt pas mal en tant que président. Comme si je sentais que si je bondissais dans tous les sens, il allait me fuir, je restais sans bouger, patient, attentif à ses gestes, lui laissant le temps de s'ouvrir au calme. Mais on pouvait toujours voir sous la table, mon pied frapper l'air, sans cesse, encore et encore, comme le nerveux musical que j'étais.
« En fait je suis passé président il y a pas longtemps.. Et même si je connais les gumiho, même si je suis archi-plein de bonne volonté et tout.. j'ai peur de pas savoir comment faire. » Haaaan le problème concernait le rôle de président ! Ma bouche formait un O surpris, alors que Tasyr tapotait la table de quelques mouvements de doigts. Il était vrai que cela ne faisait pas bien longtemps, un mois peut-être ? Je n'avais pas la notion du temps. Je ne savais même plus depuis combien de temps je l'étais devenu, peut-être deux mois maintenant. Je me demandais toujours comment j'étais arrivé à atteindre ce titre d'ailleurs, moi qui n'avait pas eu spécialement d'ambition de monter en grade dans la fraternité, j'en étais finalement devenu le président, et sans aucun doute avec les même peurs que celui qui me faisait face. Il s'accouda à son tour à la table, face à moi, en soupirant. « Quand tu es passé président, comment est-ce que tu t'y es pris pour te faire accepter comme tel par tout le monde ? Ah.. Pardon, c'est une question idiote. Tu es In Ha, ça a dû se faire naturellement. » J'haussais aussitôt les sourcils en l'air. « "Tu es In Ha", ça veut dire quoi ça ? » En général, quand on me sortait ce genre de phrases, un peu comme "C'est Yoon In Ha, le fils de Mr Yoon, président de cette chaîne de centres commerciaux. Il lui succédera dans plusieurs années, c'est naturel pour lui de travailler ici.", cela avait tendance à m'hérisser le poil. « Rien n'est naturel. Tout demande du travail, de l'envie, de l'attention, comme pour la musique, la famille, l'amour et le rôle de président. » répondais-je simplement, toujours sagement couché. « J'ai que vingt ans alors.. j'ai un peu peur. Je veux bien faire, mais je sais pas si j'en suis réellement capable. » J'observais le regard du jeune homme qui traînait vers le sol, peu assuré. J'approchais ma main dans sa direction, lui tapotant calmement le haut de la tête. « Tu as déjà la sagesse mon cher, et l'âge n'a rien avoir avec ça ! » Je me redressais, étirant mes bras de part et d'autre de ma tête. « Regarde, tu viens demander des conseils, ça prouve déjà que tu veux bien faire pour ta fraternité et c'est déjà un bon point. Bon, moi je ne suis pas président depuis bien longtemps non plus, et je vais souvent voir mon cousin, Moon Ji Hoon, le président des roses, parce que lui, c'est une bête de compét' ! » lui lançais-je, avec un large sourire, avant de rire. Ji Hoon était vraiment doué, il était fait pour guider et diriger, et son sens de l'écoute était excellent, surtout quand je me ramenais à n'importe quelle heure chez lui pour lui parler et vider mon sac. « C'est normal d'avoir peur, mais dis-toi que tu n'es pas non plus le président des Etats-Unis, moi ça me rassure de me le dire. » Je lui tirais la langue d'un air joueur, avant de reprendre. « En fait, je me suis proposé comme candidat parce-que je sentais que les jaunes étaient perdus. Ils étaient tristes, Moeko notre ancienne présidente nous manquait et c'est arrivé comme ça. J'ai été choisi sans savoir vraiment pourquoi, et je dois t'avouer que je n'avais pas réfléchi à tout ce que je devrais gérer. » Je lâchais un soupir, penchant la tête en arrière, jouant le mec épuisé, ce qui n'était pas vraiment vrai. « La clé, c'est d'être à l'écoute de tous, de se montrer neutre, et de penser à leur bien-être. Moi, c'est comme ça que je le vois. » J'approuvais moi-même d'un mouvement de menton, me tournant vers lui. « Ne porte pas tout seul, repose-toi aussi sur eux, sur des gens de confiance, et le reste roulera tout seul ! » m'écriais-je, le bras en l'air désignant le plafond, comme si j'allais m'envoler en mode superman. Un « CHUT ! » avait retenti au loin, la bibliothécaire nous fixait et je m'excusais les mains jointes, souriant à Tasyr à mes côtés, lui suggérant peut-être de sortir en désignant de l'index la porte.
« En fait je suis passé président il y a pas longtemps.. Et même si je connais les gumiho, même si je suis archi-plein de bonne volonté et tout.. j'ai peur de pas savoir comment faire. » Haaaan le problème concernait le rôle de président ! Ma bouche formait un O surpris, alors que Tasyr tapotait la table de quelques mouvements de doigts. Il était vrai que cela ne faisait pas bien longtemps, un mois peut-être ? Je n'avais pas la notion du temps. Je ne savais même plus depuis combien de temps je l'étais devenu, peut-être deux mois maintenant. Je me demandais toujours comment j'étais arrivé à atteindre ce titre d'ailleurs, moi qui n'avait pas eu spécialement d'ambition de monter en grade dans la fraternité, j'en étais finalement devenu le président, et sans aucun doute avec les même peurs que celui qui me faisait face. Il s'accouda à son tour à la table, face à moi, en soupirant. « Quand tu es passé président, comment est-ce que tu t'y es pris pour te faire accepter comme tel par tout le monde ? Ah.. Pardon, c'est une question idiote. Tu es In Ha, ça a dû se faire naturellement. » J'haussais aussitôt les sourcils en l'air. « "Tu es In Ha", ça veut dire quoi ça ? » En général, quand on me sortait ce genre de phrases, un peu comme "C'est Yoon In Ha, le fils de Mr Yoon, président de cette chaîne de centres commerciaux. Il lui succédera dans plusieurs années, c'est naturel pour lui de travailler ici.", cela avait tendance à m'hérisser le poil. « Rien n'est naturel. Tout demande du travail, de l'envie, de l'attention, comme pour la musique, la famille, l'amour et le rôle de président. » répondais-je simplement, toujours sagement couché. « J'ai que vingt ans alors.. j'ai un peu peur. Je veux bien faire, mais je sais pas si j'en suis réellement capable. » J'observais le regard du jeune homme qui traînait vers le sol, peu assuré. J'approchais ma main dans sa direction, lui tapotant calmement le haut de la tête. « Tu as déjà la sagesse mon cher, et l'âge n'a rien avoir avec ça ! » Je me redressais, étirant mes bras de part et d'autre de ma tête. « Regarde, tu viens demander des conseils, ça prouve déjà que tu veux bien faire pour ta fraternité et c'est déjà un bon point. Bon, moi je ne suis pas président depuis bien longtemps non plus, et je vais souvent voir mon cousin, Moon Ji Hoon, le président des roses, parce que lui, c'est une bête de compét' ! » lui lançais-je, avec un large sourire, avant de rire. Ji Hoon était vraiment doué, il était fait pour guider et diriger, et son sens de l'écoute était excellent, surtout quand je me ramenais à n'importe quelle heure chez lui pour lui parler et vider mon sac. « C'est normal d'avoir peur, mais dis-toi que tu n'es pas non plus le président des Etats-Unis, moi ça me rassure de me le dire. » Je lui tirais la langue d'un air joueur, avant de reprendre. « En fait, je me suis proposé comme candidat parce-que je sentais que les jaunes étaient perdus. Ils étaient tristes, Moeko notre ancienne présidente nous manquait et c'est arrivé comme ça. J'ai été choisi sans savoir vraiment pourquoi, et je dois t'avouer que je n'avais pas réfléchi à tout ce que je devrais gérer. » Je lâchais un soupir, penchant la tête en arrière, jouant le mec épuisé, ce qui n'était pas vraiment vrai. « La clé, c'est d'être à l'écoute de tous, de se montrer neutre, et de penser à leur bien-être. Moi, c'est comme ça que je le vois. » J'approuvais moi-même d'un mouvement de menton, me tournant vers lui. « Ne porte pas tout seul, repose-toi aussi sur eux, sur des gens de confiance, et le reste roulera tout seul ! » m'écriais-je, le bras en l'air désignant le plafond, comme si j'allais m'envoler en mode superman. Un « CHUT ! » avait retenti au loin, la bibliothécaire nous fixait et je m'excusais les mains jointes, souriant à Tasyr à mes côtés, lui suggérant peut-être de sortir en désignant de l'index la porte.
FICHE ET CODES PAR BROADSWORD.
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