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    :: Défouloir :: 2015

[II] SanYi ► Fuck everyone else, I'm a party by myself

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[II] SanYi ► Fuck everyone else, I'm a party by myself | Lun 9 Nov - 20:34
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Tenue



« San, j’ai vu ton frère au début de la semaine. » mes doigts se stoppent soudainement au dessus des touches noires et blanches. Je fixe mes notes, sans trop savoir pourquoi il me parle de lui. Je reste quelques secondes tendu, puis décide de reprendre sans le regarder. « Il m’a demandé comment tu allais. » Comme si ça avait déjà pu l’intéresser. Un sourire ironique se dessine sur le coin de mes lèvres sans que je m’interrompe cette fois. Je ne sais pas pourquoi il s’obstine à me parler de mon frère, peut-être croit-il qu’un jour que je me tournerais vers lui en souriant ? Je l’entends soupirer, je le connais assez pour savoir qu’il baisse la tête et regarde sa tasse de café. Surement cherche-t-il les bons mots pour me faire changer d’avis ? « Ça fait… plus de trois ans. Tu ne penses pas… » Mes doigts ratent un accord avant que je n’appuis fort sur les dernières notes graves. Je me tourne vers lui agacé « Arrêtez ! Vous connaissez déjà ma réponse, elle ne changera jamais. » « Mais San c’est ton frère… et… » « Et quoi ? Snow… arrêtez. » Je suis gentil, parce-que je ne sais pas être dur avec cet homme qui m’a tout apprit. Je l’aime… je l’aime comme le père que je n’ai plus, comme le grand père que je n’ai jamais eut. Je ne peux pas lui en vouloir, je sais qu’il pense à bien faire en me parlant de ma famille, mais il connait aussi ma réponse. Elle ne changera pas, je n’ai pas envie de les revoir, je me fiche de savoir ce qu’ils font, ce qu’ils deviennent. Mon frère va surement devenir papa à son tour dans peu de temps. Est-ce que j’aurais envie de m’investir dans la vie de mon neveu ? Non ! Et sa femme ne le voudrait surement pas non plus. Elle me déteste, elle a toujours pensé que j’étais fêlé et je ne lui ai jamais donné tord. Un jour, je me souviens l’avoir effrayé avec un couteau… je m’amusais, je trouvais ça drôle mais visiblement elle me voyait vraiment comme un fou. En y repensant je pourrais m’excuser, mais c’est drôle ! Quelle idiote ! Il me regarde avec ces yeux penauds et je pense à quel point je déteste ça. Alors je finis par me lever, plie ma feuille en deux et le rejoins à table pour attraper une tasse de café. J’ai les doigts tout abîmés et marqués. Je fais presque tache dans ce décor parfait… « Il est encore triste… » mon morceau, je sais qu’il parle de ma musique. Je pourrais lui dire qu’il se trompe mais il a raison. Ma nouvelle mélodie est pleine de mélancolie… « J’ai encore deux ou trois accords à vérifier. Je ne suis pas satisfait. » « Tu ne l’ai jamais San. Tu t’en demande beaucoup trop. » Et il a surement raison, alors je souris prit sur le fait tout en ajoutant du sucre dans ma tasse. J’aime ces moments que je passe avec lui. Il est trois heures de l’après midi, je devrais être en cours mais j’ai préféré passé le voir avant de sortir ce soir. C’est stupide ? Surement, mais je n’y peux rien si cet homme me calme et me comprends. Je ne compte plus les instants que nous avons passés tous les deux, simplement à discuter ou jouer aux cartes. Je déteste écouter les autres, pour être franc je ne trouve jamais leurs histoires très intéressantes. Mais Snow a toujours quelque chose à dire… je me souviens d’un gamin déjà blessé par la vie qui le regardait et qui voyait ses récits comme de vraies aventures. Parfois j’aimerais retourner à cette époque… même si j’étais malheureux, il m’apportait toujours ce réconfort qui me permettait d’avancer et d’y croire encore. Aujourd’hui… aujourd’hui je n’ai plus aucun espoir. En réalité je me contente de survivre, je ne crois plus à un jour meilleur, à un jour où le bonheur me sourira enfin. Non, San, le bonheur n’est pas fait pour toi…
 
« Alors ce soir tu sors ma belle moto. Ou ma bécane comme vous dites les jeunes. » Il rigole, amusé par ses propos tandis que je relève la tête vers lui. Il a ce petit sourire malicieux, je devine déjà qu’il s’apprête à me dire une phrase dont il a le secret « Et elle s’appelle comment ? » Moi innocent « La moto ? Je vais l’appeler Betty. » Il se met à rire, surement parce qu’il pense vraiment qu’il y a une fille derrière tout ça. Est-ce qu’il a raison ? J’aimerais lui dire que non, seulement je me retrouve incapable de lui mentir. « Woori est occupée. » Et ? Je ne sais pas, je finis toujours par parler d’elle. J’ai presque eut l’air déçu en le disant, alors je m’empresse de me cacher derrière ma tasse en avalant une gorgée brûlante. « Rassures-moi tu ne vas pas encore faire un mauvais coup hein ? » et tandis qu’il me dit ça inquiet, il se saisit de mes mains aux coupures nombreuses. « Non ! C’est rien. » si il savait… « Je ne suis pas bricoleur c’est tout. » et je dis vrai. Je pourrais lui mentir la vérité c’est que je n’ai pas cessé de me blesser en faisant mes affaires ce matin. Je souris, retire ma main et boit une nouvelle fois. Surement pour éviter la question fatidique, mais qu’est-ce que je pourrais lui répondre ? Oui c’est vrai, il y a une fille. Rien de spéciale, elle est juste amusante, attirante et terriblement sexy. Si je me donne autant de mal c’est pour la foutre dans mon lit. J’ai eut beau lui en vouloir de m’avoir laissé en plan la dernière fois, j’avais une idée en tête. Au départ je voulais passer ma nuit d’Halloween avec Woori, mais elle était occupée et aller au bal ne me disait rien. Sans déconner, vous me voyez moi dans un costard pingouin ? Trop peur pour moi et mes bijoux de famille. J’ai vu les choses en grand cette fois, j’ai piqué un drap, emprunté le vidéoprojecteur de la boutique et emmené le tout dans un entrepôt abandonné que j’ai souvent fréquenté. L’endroit craint un peu mais avec moi… avec moi ça sera différent. Pourquoi elle ? Parce-que je me disais qu’avec elle il n’y aurait pas de blanc. C’est bizarre pas vrai ? Comme si je pouvais imaginer passer ma soirée à discuter avec une fille. Mais non ! en réalité je veux juste l’impressionner un peu, pour qu’elle puisse enfin me céder. J’ai souvent penser à elle… je vais même être honnête, j’ai rêvé d’elle. Un rêve bizarre, déroutant mais finalement assez prenant pour que je me donne un peu de mal ce soir.
 
J’ai d’ailleurs un sourire aux lèvres, Snow sait que je manigance quelque chose, mais il n’en saura pas plus. Et l’air de rien je suis retourné au piano pour jouer tout l’après-midi. C’est seulement à dix huit heures que j’ai décidé de décoller mes fesses du tabouret. J’aurais aimé rester, mais après deux ou trois recommandations de Snow, je décampais sur mon nouveau petit bolide. Je n’ai pas conduit une moto depuis déjà deux ans. Il m’arrivait d’en emprunté une à un de mes potes, mais ça n’a jamais été la mienne. Cette fois c’est différent, Snow la réparée pour moi et il semblait satisfait. J’en prendrais soin c’est certain… j’avais eut dans l’idée de faire ma première virée en compagnie de Woori, mais… elle n’était pas disponible alors… alors tan pis ! Il ne m’a fallut que trente minutes pour rejoindre l’université. Je connais l’heure et son emploi du temps. Je sais que j’aurais dut me trouver au même cours qu’elle ce soir. Amusé, je me demande même si j’ai pu lui manquer. Je suis le plus canon de cette classe de dégénéré, évidement qu’elle a dut me chercher du regard pour me mater… et puis elle a l’habitude de mes petites caresses discrètes sous la table. J’ai envie de lui envoyé un message, juste pour savoir si elle s’ennui de moi, mais rapidement je remets mon téléphone dans ma poche et pose mon casque sur le siège. J’attends… une, deux minutes… je ne suis pas patient bordel, j’ai déjà envie qu’elle soit là. Je doute un instant qu’elle ait pu prendre un autre chemin, mais je connais ma blondinette, elle a l’habitude de passer par ici. Je jette un coup d’œil à l’heure, pour me rassurer et quand je lève mes yeux vers les escaliers je la vois enfin juste là avec des gens que je ne connais pas. Surement des personnes de notre cours ? Il faudrait un jour que je regarde les autres autour de moi, mais pas ce soir. Parce-que pour l’instant la seule que je dévore des yeux c’est Bang Wen Yi. Elle n’a pourtant rien d’extraordinaire à part cette démarche féline et élégante. De loin elle ressemblerait à une gamine… de près, elle est aussi sensuelle qu’une femme consciente de son pouvoir sur les hommes. Je me mords l’intérieur de la joue, me passe un doigt gourmand sur mes lèvres et arque un sourcil satisfait tout en m’avançant vers elle. Je me suis posté juste au bord des escaliers, je suis à peine un mètre de ma moto quand je lui lance « Hey Wendy ! Je t’emmène ? » J’ai un sourire charmeur et à la fois provocant. Pas une seule seconde je n’ai pensé qu’elle pourrait refuser mon offre. Par pur orgueil je m’avance un peu plus et jette un regard aux autres filles. Dans ma tête les choses sont assez claires « Elle a trop de chance. » voilà ce qu’elle se dise tandis que je tends mon casque à Wen Yi. Détournant les yeux vers elle, je la détaille de la tête aux pieds avant de lui glisser « Tu m’attendais… » j’en suis certain. Je ne connais aucune fille qui se serait habillée comme ça pour un simple cours. Oh peut-être pour ce prof mignon, mais soyons réaliste je suis beaucoup plus sexy et vif.
 
Passant brusquement mon bras autour de son cou, je la presse contre moi tout en lui glissant « Ne pose pas de question. Je te promets une bonne soirée. » Elle n’avait rien à faire de mieux de toute façon. Du moins je l’espère, parce-que si elle me plante comme ça, j’aurais l’air d’un con.
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Re: [II] SanYi ► Fuck everyone else, I'm a party by myself | Ven 13 Nov - 21:06
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Le bruit de l’assiette qui se brise au sol me fait sursauter. Je crispe mes doigts sur la nappe alors que mon visage se baisse docilement. Je ferme les yeux pour cacher mes larmes naissantes. Je devrais être habituée après tellement d’année mais sa colère me pétrifie toujours et sa violence me terrifie. Je sais de quoi il est capable et la vie qu’il a failli me retirer je m’y accroche misérablement. Il se relève, racle sa chaise au sol dans un bruit qui m’horripile. Je sais que je devrais fuir, c’est ce que me cri mon instinct. Je sais que je devrais partir me réfugier dans la chambre, au moins le temps qu’il se calme, mais je sais aussi qu’il serait capable de défoncer cette force pour venir me chercher et que je ne ferais qu’attiser sa colère. Il contourne la table, s’approche de moi avec ce regard fou, je n’ai pas besoin de relever le visage pour le savoir. J’ai arrêté de soutenir son regard dès l’instant où j’ai compris que je ne pourrais pas le sauver. Je ne peux retenir un couinement quand je le sens se saisir de mon visage dans sa poigne. Ses doigts s’enfoncent dans le creux de mes joues alors qu’il me soulève de ma chaise pour me mettre debout. Je suis obligée de me mettre sur la pointe des pieds et pour ne pas tomber je m’accroche à son poignet. Je le serre entre mes deux mains tremblantes. Il m’oblige à soutenir son regard qui me glace le sang. La situation me parait si triste, le voir me haïr comme ça, de le voir si fou, si en colère, parce que j’ai fait trop cuir le poulet … C’est triste de voir que cet homme que j’aurais pu aimer s’il m’en avait donné l’occasion, n’est qu’un animal fou de rage qui se perd encore et encore dans sa folie et que je suis la seule chose qui fait céder. Qu’il brise. Jour après jour. Nuit après nuit. Et je l’écoute m’aboyer sa colère, redoutant de sentir ses doigts autour de mon cou qu’il se met à serrer de plus en plus. Le mur contre lequel il me plaque me coupe le souffle et mes larmes remplissent mes yeux. Je ne devrais pas, je sais qu’il déteste ça. La panique me tord le ventre et j’ai le cœur qui se serre. « S’il te plait … » articulais-je maladroitement. Il resserre sa prise et je cherche l’air désespérément. Mon visage devient rouge. Il sait ce qu’il fait. Il serre assez fort pour que je manque d’air, mais pas trop pour ne pas laisser de trace. Le sang me monte à la tête et les larmes dévalent mes joues sans que je ne puisse contrôler quoique ce soit. Je ferme les yeux si forts que je me brûle les paupières. Je l’entends ricaner quand je cesse de me débattre. Il me laisse tomber au sol, me dominant de toute sa hauteur, il baisse un regard malsain sur moi avant de plonger une main dans mes cheveux pour les tirer. Est-ce que j’apparaitrais encore plus pathétique si j’avouais avoir coupé mes cheveux parce qu’il s’est amusé à brûler les pointes un soir qu’il était rentré ivre. Est-ce que je paraitrais encore plus misérable si j’avouais que je les garde court de peur qu’il me traine, comme il le fait actuellement ?
 
Je peine à reprendre mon souffle et le voilà qui me tire sans ménagement vers la chambre. J’ai le cœur qui pleure et les jours qui saignent. La claque de notre chambre qui claque. Mes vêtements déchirés au sol tombent silencieusement. Docile je ne suis qu’une poupée de chiffon qu’il malmène à son bon loisir. Bêtement je pense si seulement il pouvait au moins me laisser me déshabiller. Je l’aimais bien cette jupe. Mais ça lui gâcherait son plaisir. Lui ce qu’il veut c’est la violence, la douleur dans son plaisir, me voir gémir et me voir pleurer. Et je sais déjà que ce soir encore je vais lui donner ce qu’il veut. Parce que je n’arrive pas à devenir forte, parce que la douleur je ne la supporte plus et que j’en deviens folle. Parfois, ivre de rage je me jette sur lui et je tente, de mes faibles poings de le blesser, mais il finit toujours par me bloquer et me plaquer au sol. Et moi je crève sous la haine. Moi je crève sous la colère. Et je me consume … la seule chose que je finis par faire c’est pleurer, pleurer pour crier ma douleur, pleurer pour me délivrer de ma frustration. Celle de n’être qu’une victime faible et sans défense. Je serre les poings sur les draps quand je le sens en moi. Je ferme les yeux et enfoui mon visage qu’il écrase de toute façon sur le matelas. Une vulgaire chienne. C’est le surnom qu’il me donne, celui qui colle si bien à l’image que j’ai de moi. Les genoux endoloris à force de rester dans cette position, à quatre pattes sur des draps qui deviennent trop rêche, trop douloureux. Je ne supporte plus cette étreinte douloureuse mais je ne dis rien. Je ne dis parce que dans le fond ça valait le coup d’oublier de sortir le poulet du four parce que San avait posté une nouvelle photo de lui sur son GNS. Ouais ça valait le coup d’oublier le poulet dans le four juste pour le voir faire le con sur cette photo que j’ai fait glisser sur mon écran. Je lâche un sanglot en laissant la nuit se terminer comme elle a commencé.
 
Assise dans la douche, je reste un instant, le regard dans le vide, le cœur lourd, le corps souillé. L’eau me fait du bien mais ça fait bien longtemps qu’elle ne lave plus le dégout que j’ai de moi-même. Les bleus sur mes cuisses me font grimacer, et ma peau sale de son plaisir me donne la nausée. Je n’ai pas osé prendre de douche de la nuit. J’avais peur de l’énervé si je quittais la chambre, j’avais peur de respirer, je voulais juste disparaitre, qu’il ne me remarque pas. Qu’il ne me remarque plus. Puis il a dormi, il a fait sa valise et il est partit. Pour le week-end. J’étais libre. Pour deux jours.  Reniflant pour essuyer les larmes sur mes joues je trouve un peu de bonheur à l’idée qu’aujourd’hui j’ai cours avec lui. San. J’ai encore le goût de ses lèvres sur ma peau. Et son regard … si perçant … je me suis sentie belle. Pendant un instant, je me suis sentie désirée. Je me redresse, l’eau chaude rougissant ma peau. Je m’étire, tourne mon visage vers l’eau, et cache mon sourire naissant. Il me manque. Je ne devrais pas mais il me manque. Sa connerie, son arrogance, son insolence. J’enfile un pull qui dénude mon ventre et me glisse dans un jean noir. Simple mais qui peut faire son effet. A la folie. Ce pull me correspond bien. Rapidement je rejoins l’université, je me poste à cette table qu’on l’habitude d’occuper et je l’attends. Je suis un peu nerveuse, je vois le temps qui avance mais il n’est toujours pas là … Pendant un instant j’ai peur qu’il ne vienne pas. Pourquoi ne vient-il pas ? Peut-être qu’il m’en veut ? Qu’il ne veut plus me voir … ? Mais je crois que je me donne trop d’importance. Et c’est sûrement ça le pire … je crois qu’il s’en fiche dans le fond. Qu’il m’a déjà oublié. En même temps … de quoi pouvait-il se rappeler hein ? Je gratte ma nuque et soupire doucement avant de me coucher sur ma table. Il ne viendra pas, j’aurais attendu, bêtement jusqu’à la fin du cours, qu’il débarque en courant, simplement en retard. Mais il ne viendra pas. Le cours est long, monotone est terne. Rien de bien passionnant en soit et je ne pense qu’à lui. J’ai envie de le voir, non j’ai besoin de le voir. Rassemblant mes affaires je me dirige vers la sortie du bâtiment en discutant distraitement avec mes camarades de cours. Je souris, parce que j’ai appris à le faire même sans en avoir l’envie. Et je sursaute presque en entendant sa voix. Je me retourne vers lui rapidement et pousse un soupir de soulagement que se solde par un petit rire. Son sourire charmeur, son sourire provoquant. Je craque déjà. Je rougis quand il passe un bras autour de mes épaules et sourit malicieusement en oubliant les filles. Je me laisse trainer en acquiesçant avant de rire à sa remarque. Je le repousse, taquine pour qu’il ne se croie pas aussi vainqueur, et je me sens revivre. C’est un feu nouveau qui éclate en moi et qui me donne des ailes. J’attrape son casque je passe sur ma tête, mais avant de l’enfouir complètement je vins déposer un baiser fugace sur sa joue, je dirais même à la commissure de ses lèvres. Je lève un regard taquin vers lui et tire sur son bras pour qu’il monte sur la moto afin que je puisse grimper à mon tour. « Arrête de baver sur moi et grimpe. » Je ris en tenant ma pochette contre moi et sourit, ça ne se voit pas si ce n’est mes yeux rieurs.
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Re: [II] SanYi ► Fuck everyone else, I'm a party by myself | Mer 18 Nov - 12:21
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Je connais des filles parfaites, des femmes avec des formes bien placées, des lignes harmonieuses qui donnent envie. J’en connais et j’en ai connu… pourtant j’ai l’impression que Wen Yi est nouvelle. Elle me donne cette envie, cette curiosité de la découvrir. Certains diraient pourtant qu’elle ne cache pas grand-chose, qu’elle laisse entrevoir bien trop de bout de peau pour laisser planer un mystère mais si vous saviez… Au contraire, j’ai l’impression de ne rien savoir. Je me souviens de cette nuit là, quand elle est venue dans ma chambre. Je pensais vraiment qu’elle et moi on finirait par coucher ensembles, ça paraissait simple, juste une embrassade, on ferait monter le désir entre nous et on aurait baisé toute la nuit. Quoi de mieux ? Quoi de compliqué ? Et bien tout… tout était compliqué en fait. Mon envie, son plaisir, ce qu’elle voulait, ce que je convoitais, ce que j’aurais aimé et enfin ce qui est arrivé. Je l’ai détesté quand elle est partie, parce-que je l’ai trouvé arrogante, trop sure d’elle pour oser me planter à un moment pareil. Mais surtout je me suis senti trahi, parce-que j’ai été trop loin… hein ? C’est vrai, oui j’ai été trop loin. Je me suis livré ce soir là et je n’aurais pas dut. Ma raison m’a poussé à la dégager de ma tête, mais le lendemain même j’écoutais cette cover qu’elle m’avait envoyé. Alors je suis quoi moi ? un guignol soumis qui lui court après ? Bon sang, je me dis qu’il doit y avoir des tas de mecs comme moi. Qui sont là comme des cons à attendre qu’elle nous donne ce qu’on veut. Mais je suis différent, je suis Bang San et je suis certain que j’ai fais mouche. Je ne suis pas comme les autres, pas vrai Wendy ? Je sais qu’elle pense à moi, pas à un autre parce-que je suis marquant, attirant… Et ce soir je n’avais pas envie de me prendre la tête. Ok je suis orgueilleux, et ça me fait chier d’admettre que je suis la convoite autant, mais mes burnes vont finir par exploser si je ne me fais pas cette fille. Après ? Après je la laisserais tranquille, tant que j’aurais eut ce que je voudrais après je pourrais être tranquille. Rien de sérieux, Snow se fait déjà des idées. Mais je ne veux pas qu’il me voit tel que je suis… un beau salaud qui ne pense qu’avec ses couilles. A quoi bon ? Il sait que je suis jeune et que cela fait déjà bien longtemps que j’ai abandonné l’idée d’ai… aimer…. Yuck ! Rien que ce mot me donne la nausée. Pourtant en cet instant je peux le dire… j’aime ce petit haut court qui dévoile la peau blanche de Wendy. Dans ma tête je me suis même amusé à lire ses inscriptions « A la folie… » j’ai toujours été mauvais en français, quelle barbe. La seule chose que je sais dire c’est « connard » et « pizza ». Ouais il parait que ça se dit de la même façon dans toutes les langues. Ma remarque me fait sourire, mais son allure aussi. Elle est mignonne… il n’y a rien à dire, je la trouve belle. Malicieuse et à la fois assurée. Elle me plait, tout comme je lui plais c’est certain. Elle n’hésite pas un seul instant à venir m’embrasser la commissure de mes lèvres. Je souris, fier mais surtout provocant parce-que l’image qu’on donne de nous me plait aussi.
 
Je l’observe, amusé avant de grimper sur ma moto. Je me place comme il faut, attends un instant qu’elle passe ses bras autour de moi et lui balance tout en faisant vrombir le moteur de ma merveille « Cramponne-toi bien Wendy » parce-que je suis un amateur de vitesse et de sensations fortes. Je lui laisse à peine le temps de réfléchir que je démarre déjà, d’un coup sec pour qu’elle se colle d’avantage à moi. Je souris un peu plus, narguant ses copines que je trouve trop fade en sa présence. Je roule assez vite, un peu trop d’après Snow j’en suis certain, mais je n’ai pas vraiment peur. J’ai toujours eut cette fâcheuse tendance à être détaché de tout. Je ne sais pas comment, mais je ne réfléchis pas, j’agis et qu’importe si je prends des risques. Je n’ai pas de casque, le vent me fouette le visage… ça me stimule, j’aime ça. Je me sens libre. Libre d’aller où je veux, quand je veux, sans rendre de compte à personne. Malgré qu’on roule, je lâche un peu plus fort « T’as déjà fait de la moto ? » Bizarrement j’en doute. Je ne sais pas pourquoi mais Wen Yi n’a pas l’image d’une fille rebelle. C’est cette chose qui m’intrigue chez elle. Ce qu’elle dégage, ce qu’elle montre, ce qu’elle est ou pas… Je n’en sais rien. Et pour le moment je m’en fous pas mal. Je profite de l’occasion pour donner un peu plus de vitesse, je prends des virages serrés sans jamais oublier notre destination. Peut-être connait-elle le coin. C’est un peu reculé, pas assez pour que ça ne soit pas desservie par des transports, mais j’imaginais mal la conduire ici en bus. Ça manque cruellement de piment ! Il y a de moins en moins de voitures, on finit même par se retrouver seuls à un feu rouge. J’en profite pour expirer et vient poser ma main sur la sienne « T’en profites pour me tripoter avoue ! » En fait je n’ai pas vraiment besoin de lui poser la question je le sais. Mais le souligner me faire rire, parce-que j’aime mettre les gens mal à l’aise. Quand le feu devient vert, je démarre en trombe et poursuit ma route jusqu’au prochain tournant. Je guette un endroit où laisser ma moto et quand je le trouve, je finis par m’arrêter sans rien dire. J’arrête le contact, descend et remet mon bonnet l’air de rien. Je suis plutôt à l’aise malgré l’endroit désert. La nuit est tombée rapidement, comme de coutume à cette période de l’année. Je n’ai rien de surplus sur moi, mon téléphone dans ma poche, deux ou trois billets mais rien de plus. Est-elle inquiète ? Je ne sais pas ce qu’elle pense, mais elle ne sera pas plus rassurée quand elle aura fait le chemin. Je lui prends mon casque des mains, j’ai envie de jouer avec elle… alors je m’approche doucement, glisse une main trop curieuse sur son ventre plat et baisse les yeux d’un air gourmand « C’est sexy ça. » Parce qu’elle a beau ne pas être en mini-jupe ou talons aiguilles je trouve son pantalon moulant beaucoup plus agréable à regarder qu’une paire de fesse dévoilées. Mais parce-que j’ai envie de la taquiner je pince son nombril en ajoutant « ça manque de piercing » parce-que je suis un fanatique de bijou de corps. Je n’en ai pas des tonnes sur moi, mais il n’y a qu’à voir mes oreilles pour s’en rendre compte. J’ai les oreilles percées, un petit écarteur… et si je m’écoutais je me serais surement percé le visage, mais je le trouve trop beau pour avoir un trou dedans. Par contre, foutait moi une fille percée de partout et je la prends sur place. Ouais je trouve ça terriblement excitant. Parce-que au delà d’un but esthétique, c’est ludique.
 

« Aller ramène ton gros cul. » J’ai l’air méchant ? Je veux juste la faire chier. Je ricane même, mesquin avant de tourner les talons et m’engouffrer vers le chemin. Je suis déjà plusieurs fois ici, pour des raisons parfois pas recommandées, mais elle n’a rien à craindre. Je prends une petite route bitumée, marche avec assurance avant de m’arrêter devant un endroit forestier. Je tourne le visage vers elle, lui fais un petit signe pour lui indiquer de me suivre et m’accroche au muret avant de l’escalader. Au dessus je me penche pour lui tendre la main « Détends-toi, on ne va pas commettre un crime. » puis je me saisis de sa main et l’aide à grimper. Une fois qu’elle m’a rejointe, je descends de l’autre côté et tend mes bras pour qu’elle en fasse autant. Cette fois, je m’agrippe à ses hanches et resserre ma prise jusqu’à moi. Je lui offre un sourire arrogant et plutôt satisfait avant de la lâcher et tourner des talons. Ça m’amuse cette situation. Pleins d’arbres et d’arbustes s’offrent à nous. Un instant je me mets à rire, imaginant ma petite princesse en détresse parmi la nature. Je jette un coup d’œil dans sa direction et accélère un peu le pas juste pour la faire suer.
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Re: [II] SanYi ► Fuck everyone else, I'm a party by myself | Mer 18 Nov - 15:10
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Il a tout du bad boy de série télé. Celui au sourire ravageant. Celui qui peut avoir n’importe qui, en un simple claquement de doigt. Celui qui sait manier les mots, les gestes, les regards. Il fait partie de ces mecs qui, lorsqu’ils entrent dans une pièce, sont vu en slow motion. Une main dans leurs cheveux et un sourire de tombeur aux lèvres. Ouais c’est le genre de mec qu’on voit dans les pubs pour parfum, ceux qui court sur les toits de la ville et qui sont souvent à pourchasser une belle nana dans une robe de luxe décolleté. Le plus souvent quand mon regard se posait sur San j’avais envie de rire. Son arrogance et son insolence lui donnait autant de charme qu’il pouvait le rendre ridicule, mais je mentirais si je disais que ça n’avait pas un effet dévastateur sur moi. San est beau et il le sait. Il affiche ces airs de connard qui ne le rende que plus attirant quand on voudrait pouvoir le détester. La vérité c’est qu’on est bien peu de chose devant son regard sombre et profond. La vérité c’est qu’on attend qu’il nous remarque, nous plus que les autres, nous parmi les autres. Et je ne peux pas agir comme si de rien n’était quand j’étais celle qui désirait plus que tout attirer son regard. Je ne me suis jamais considérée comme le genre de fille irrésistible, celle qui en un regard pouvait mettre des mettre à genoux, mais j’avais, dans le temps, assez confiance en moi pour afficher des sourires francs.  J’avais oublié ce que ça faisait de se sentir belle. J’avais oublié la confiance que ça procurait, et ce sentiment de pouvoir tout abattre. Marcher la tête haute avec l’assurance folle d’être la fille que tout le monde veut. Et quand bien même, si personne ne me veut, je sais ce que je suis … une fille qui lui plait à lui. et c’est là bien plus que suffisant. Alors quand il me serre contre lui et qu’il me fait grimper à l’arrière de cette moto avec un regard presque … fier j’ai le cœur qui lâche. Heureusement que je porte un casque sinon il me verrait succomber. J’éclate de rire en secouant la tête quand il donne une accélération. Je me serre contre lui rapidement ne me privant pas pour serrer mes cuisses contre lui et passe mes mains autour de son ventre. Je glisse mes doigts sur torse que je connais malgré moi. Les images de son corps à moitié nu pressé contre le mien n’arrivent pas à quitter mon esprit. Chaque fois que je ferme les yeux, je l’imagine, sous mes doigts, redessinant le contour de chacun de ses muscles. Et je frissonne de plaisir malgré moi.
 
La pochette coincée entre mon ventre et son dos je me serre contre lui, regrettant le casque pour ne pas pouvoir poser ma tête contre son dos. Il me demande si j’ai déjà fait de la moto, je dois avouer que non, je secoue la tête et une part de moi est persuadée que ça lui fait plaisir. Je souris en coin en resserrant un peu plus mon étreinte, posant le plat de ma paume sur son ventre que je devine finement musclé sous mes doigts taquins. Je fais semblant de m’offusquer quand il me le fait remarquer d’ailleurs. « Dans tes rêves abruti. » marmonnais-je pour me trouver une excuse valable. Mais je suis loin d’avoir l’air crédible et dans le fond ça me fait rire. Après tout j’ai passé le temps du trajet en moto à lui toucher le torse. Des caresses parfois légères que le vent devait atténuer. Je souriais bêtement, retrouvant ma bonne humeur et mon moral en un rien de temps. Je savourais sa présence et sa chaleur en ne pensant à rien d’autre. La veille je l’avais déjà oublié, dès l’instant où il a passé son bras autour de mon cou. Il finit par se garer et je descends de la moto en sautillant légèrement sur place pour chasser les sensations dans mon popotin. Je le suis silencieusement en souriant, il me retire le casque et je secoue doucement la tête pour lisse quelques mèches de ma coupe courte. J’aurais dû prévoir un rapprochement de sa part … je frissonne en baissant le regard sur cette main brulante qu’il passe sur mon ventre. Je mordille ma lèvre en retenant mon souffle. C’est con, le simple fait qu’il puisse aimer ma tenue et me le montrer me fait crever de plaisir sur place. Je couine de plaisir en le sentant mon pincer le piercing et sourit amusé en lâchant un petit rire. C’est con, maintenant j’ai envie de me faire percer. Je ne devrais pas, je veux dire, cet homme n’a pas à me dicter ses envies pour que j’agisse. Mais c’est plus fort que moi. J’ai envie de lui plaire. Vraiment. Et si ce piercing peut lui plaire alors pourquoi pas … ? Mais j’aurais l’air de quoi à me ramener avec un nombril percé juste pour lui faire plaisir ? Je serais surement ridicule. Et San a typiquement le genre de manière pour me ramener sur terre. Je lève les yeux au ciel en zieutant sur mes fesses. Je n’ai pas un gros cul, j’ai juste une cambrure plus prononcé. Ce n’est pas de ma faute si je suis naturellement sexy. J’aurais aimé lui dire mais j’étais soudain happé par le cadre qui nous entourait, réalisant soudain où nous étions. Je fronçais les sourcils en frottant ma nuque. Je le suis en silence pas franchement rassurée par l’endroit, c’est généralement ici qu’on peut se faire tuer et ça commence toujours comme ça dans les films d’horreur.
 
Affichant une moue dubitative sur les lèvres je le suivais pourtant sans protester, grimpant ce muret avec son aide, et me glissant dans ses bras pour descendre. Rien que pour ça, j’aimais cette soirée. Il se mit à accélérer en me laissant à la traine. Heureusement que j’avais des chaussures et un jean … passant une main sur mon bras pour me réchauffer et surtout calmer cette chair de poule qui me faisait frissonner je tournais vers lui un regard un peu nerveux. Discrètement j’attrapais un bout de moi, le genre à se casser au moindre choc, mais au moins ça me rassurait … Je ne sais pas si je devais craindre la présence de San ou d’un éventuel psychopathe dans les bois. Peut-être les deux. Tripotant mon bout de bois en le suivant du mieux que je pouvais-je surpris son regard moqueur sur moi. « Quoi ? » fis-je boudeuse en portant mon regard sur le bout de bois avant de raffermir ma prise dessus. « J’aime bien le bois. » …. Sérieusement ? J’aime bien le bois ? C’est là tout ce que t’as trouvé comme excuse Wen Yi ? Je me gifle mentalement. Très fort. Mais ça valait mieux que de lui avouer que j’étais morte de trouille en réalité. Me rapprochant rapidement de lui je me saisis de son bras pour l’empêcher de me laisser en arrière à nouveau et marmonna d’une voix agacée « Bon on arrive bientôt ? C’est quoi cette endroit ? » Je ne pouvais m’empêcher de zieuter autour de moi comme si quelque chose allait nous tomber dessus à tout moment. Mes doigts fins se refermaient délicatement sur son avant-bras alors que je tenais toujours mon bâton de ma main libre. Et je pensais qu’il pourrait l’oublier si je le cachais, le long de ma cuisse, l’air de rien, je continuais d’avancer.Je ne cessais de meurtrir ma lèvre inférieure à coup de dents en la mordillant nerveusement.
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Re: [II] SanYi ► Fuck everyone else, I'm a party by myself | 
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