MIRACLE IN NOVEMBER. w/taehwi
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MIRACLE IN NOVEMBER. w/taehwi | Dim 15 Nov - 15:25 Citer EditerSupprimer
LIBRE ; BIRTHDAY
La tête basse, les yeux rivés sur l'écran de son portable, le gamin serrait les dents en renforçant sa prise sur son samsung. L'application messanger encore ouverte, ses mails récemment consultés, il décida de s'asseoir sur le premier banc venu et renversa sa tête en arrière dans un grondement furieux, les jambes se croisant par automatisme, les bras en croix sur le dossier. La déception agitait son estomac, et la jalousie nouait sa gorge : il n'avait pas vu Dewei depuis un moment, et il n'était pas même venu le jour de ses vingt-ans. Ni lui ni le hongkongais n'étaient homosexuels ou même bisexuels, pourtant, ils s'étaient retrouvés embarqués dans une situation qui les dépassait largement, les sentiments à la clé. Cependant, lorsque son aîné disparaissait des moments entiers de cette façon, le syrien ne pouvait s'empêcher de penser que cela était de sa faute, qu'il ne lui convenait plus, et peut-être même qu'il ne lui avait jamais convenu. Pourtant, il était de ces gens battants, et refusait de se laisser abattre : si tel était le cas, alors il avait droit à sa part de revanche. Il passait ses jours entiers sur des applications de rencontre, à chater à tout venant dès lors qu'une belle gueule se présentait à son écran, et même à organiser des rendez-vous. Voilà pourquoi, alors qu'il devrait avoir cours, il s'était rendu ici. Et pourquoi il se retrouvait aussi seul : son rendez-vous venait de le planter sans raison, l'abandonnant livré à lui-même en plein hongdae. Pas qu'il craignait les rues, mais depuis qu'il y avait passé quelques mois en y apprenant du bout des doigts la crasse et la pauvreté qui les jonchaient, depuis qu'il avait fait de ce quartier précisément sa maison première par la force des choses, il avait tendance à angoisser lorsque la foule le regardait de travers : mauvaise expérience.
Tasyr plongea sa main libre dans sa poche le temps de tirer une cigarette de son paquet -pour une fois qu'il n'avait pas à rouler, dieu merci. Il la porta à ses lèvres pour l'y coincer et recommença le même cheminement afin d'attraper son briquet. Une fois la tige allumée, il décroisa les jambes et se redressa, parcourant la foule d'un regard noir et colérique, traînant notamment ses orbes chocolat sur les couples qui le dérangeaient au plus haut point. Plusieurs fois, il roula des yeux en soufflant, les sourcils froncés et l'attitude désinvolte au possible. Sa langue claqua contre son palais quelques fois, sèchement, alors qu'il attirait les mauvais commentaires sur la jeunesse débrayée et rebelle de Séoul. Il ricana même lorsqu'une mère changea de trottoir avec son enfant, bien qu'il ne put s'empêcher de sourire à la gamine. Puis un corps particulier attira son attention, et le diablotin plissa les yeux pour le détailler. Le doute rongea Taz un instant, ses sourcils se froncèrent davantage et sa bouche s'assécha. Le doute lui noua la gorge mais en voyant que la personne s'échappait à pas rapides, il ne put s'empêcher de se lever pour la rattraper et la poursuivre. Peinant à suivre le rythme face à la foule et sa clope qu'il devait surveiller pour ne brûler personne, le syrien finit par s'arrêter et hausser la voix, hésitant et craignant d'être pris pour un fou en cas d'erreur. « Hwi ? Tae ? TAEHWI ?! » Pourvu seulement que ce soit lui.
MADE BY ROLLER COASTER
Tasyr plongea sa main libre dans sa poche le temps de tirer une cigarette de son paquet -pour une fois qu'il n'avait pas à rouler, dieu merci. Il la porta à ses lèvres pour l'y coincer et recommença le même cheminement afin d'attraper son briquet. Une fois la tige allumée, il décroisa les jambes et se redressa, parcourant la foule d'un regard noir et colérique, traînant notamment ses orbes chocolat sur les couples qui le dérangeaient au plus haut point. Plusieurs fois, il roula des yeux en soufflant, les sourcils froncés et l'attitude désinvolte au possible. Sa langue claqua contre son palais quelques fois, sèchement, alors qu'il attirait les mauvais commentaires sur la jeunesse débrayée et rebelle de Séoul. Il ricana même lorsqu'une mère changea de trottoir avec son enfant, bien qu'il ne put s'empêcher de sourire à la gamine. Puis un corps particulier attira son attention, et le diablotin plissa les yeux pour le détailler. Le doute rongea Taz un instant, ses sourcils se froncèrent davantage et sa bouche s'assécha. Le doute lui noua la gorge mais en voyant que la personne s'échappait à pas rapides, il ne put s'empêcher de se lever pour la rattraper et la poursuivre. Peinant à suivre le rythme face à la foule et sa clope qu'il devait surveiller pour ne brûler personne, le syrien finit par s'arrêter et hausser la voix, hésitant et craignant d'être pris pour un fou en cas d'erreur. « Hwi ? Tae ? TAEHWI ?! » Pourvu seulement que ce soit lui.
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Re: MIRACLE IN NOVEMBER. w/taehwi | Dim 15 Nov - 21:56 Citer EditerSupprimer
MIRACLE IN NOVEMBER
Qu'est-ce que ça fait du bien de retrouver son pays natal ! J'ai passé deux mois en maison de correction, je me souviens qu'il y avait Eun Ha qui m'attendait sur sa moto devant la grille, le sourire aux lèvres. Ce qui était sûr, c'est qu'on avait besoin de changer d'air, de changer de pays pendant un certain temps. Elle avait fait mes valises, nous avions besoin seulement d'aller les chercher puisqu'un taxi était en train de nous attendre devant la maison. J'avais fait en sorte que personne ne sache que je parte en voyage, je ne voulais pas avoir des : "non, reste avec nous". J'allais regretter de rester à la maison, j'avais besoin de me vider la tête, et mon père était d'accord pour que j'y aille. Nous avions assez d'argent pour qu'on puisse voyager puis si on avait un problème, je n'avais qu'à pirater des comptes en banque. Evidemment, je pouvais retourner en maison de correction, mais si j'en avais besoin, je n'aurais pas hésité à le faire. Je me suis fait des amis en Italie, Finlande, Etats-Unis etc... Mes souvenirs ne pourront jamais être effacés, j'étais tellement heureux lorsque j'étais parti voyagé. Quand je suis rentré avec Eun Ha, je peux vous dire que j'étais dégoûté de revenir ici, mais en même temps, je ne vous cache pas que ça faisait du bien.
J'avais mon blouson en cuir où il y avait le nom du club de motard dont je fais parti. Je ne disais rien lorsque je voyais des personnes changer de trottoir, cette bande est connue pour plusieurs casses et j'étais les yeux de ceux qui y participaient. Je peux comprendre leurs réactions et ça ne me gêne pas d'être jugé. On a tous une raison de faire quelque chose d'illégale, et je ne sous-entends pas que les violeurs, pédophiles et meurtrier avaient raison, c'est un autre sujet dans lequel je ne veux pas m'engager. Je bouscule quelques passants sans le faire exprès, je m'excuse, et je mets la capuche de mon gilet qui est caché par mon blouson en cuir. Ils vont me prendre pour un gangster, alors que je suis ici pour me promener, prendre l'air et me réhabituer à ce pays. Je m'arrête en plein milieu de la foule qui continuait d'avancer à grands pas. Je rêve ou quelqu'un avait dit mon prénom ? « Uh !? » lançai-je en tournant la tête sur le côté gauche. « Qui me demande ? » Suite à cette question, je me retourne, et je vois un jeune homme qui ressemble à Tasyr. Était-ce lui ? Je suis troublé, je ne sais pas quoi faire. Je ne savais pas s'il avait été mis au courant de mon départ dans d'autres pays, je comprendrai s'il me déteste à l'heure actuelle. « Ta...Tasyr ? » demandai-je en m'approchant de plus en plus. J'avançais de plus en plus vite vers lui, et lorsque j'arrive à sa hauteur, je n'hésite pas à ouvrir mes bras pour le câliner. « C'est bien toi !? » Si c'est quelqu'un d'autre, j'aurais vraiment l'air con de l'avoir prit dans mes bras.
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J'avais mon blouson en cuir où il y avait le nom du club de motard dont je fais parti. Je ne disais rien lorsque je voyais des personnes changer de trottoir, cette bande est connue pour plusieurs casses et j'étais les yeux de ceux qui y participaient. Je peux comprendre leurs réactions et ça ne me gêne pas d'être jugé. On a tous une raison de faire quelque chose d'illégale, et je ne sous-entends pas que les violeurs, pédophiles et meurtrier avaient raison, c'est un autre sujet dans lequel je ne veux pas m'engager. Je bouscule quelques passants sans le faire exprès, je m'excuse, et je mets la capuche de mon gilet qui est caché par mon blouson en cuir. Ils vont me prendre pour un gangster, alors que je suis ici pour me promener, prendre l'air et me réhabituer à ce pays. Je m'arrête en plein milieu de la foule qui continuait d'avancer à grands pas. Je rêve ou quelqu'un avait dit mon prénom ? « Uh !? » lançai-je en tournant la tête sur le côté gauche. « Qui me demande ? » Suite à cette question, je me retourne, et je vois un jeune homme qui ressemble à Tasyr. Était-ce lui ? Je suis troublé, je ne sais pas quoi faire. Je ne savais pas s'il avait été mis au courant de mon départ dans d'autres pays, je comprendrai s'il me déteste à l'heure actuelle. « Ta...Tasyr ? » demandai-je en m'approchant de plus en plus. J'avançais de plus en plus vite vers lui, et lorsque j'arrive à sa hauteur, je n'hésite pas à ouvrir mes bras pour le câliner. « C'est bien toi !? » Si c'est quelqu'un d'autre, j'aurais vraiment l'air con de l'avoir prit dans mes bras.
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Re: MIRACLE IN NOVEMBER. w/taehwi | Mer 18 Nov - 17:39 Citer EditerSupprimer
LIBRE ; BIRTHDAY
La gorge nouée, le larynx enfumé et les pas rapides, le syrien implosait sous les questions. Est-ce que la personne qu'il poursuivait était bien le fantôme qui l'avait délaissé sans un mot ? Est-ce que l'homme aux cheveux teints qu'il traquait était ce gamin, méconnaissable alors, qui un an auparavant avait partagé avec lui quelque chose d'indescriptible, à chevauchement parfait entre l'amitié et un amour trop puissant pour être expliqué ? Tout au fond de lui, Tasyr espérait se tromper car quand bien même la honte qu'il y ressentirait empourprerait ses joues, retrouver TaeHwi serait comme remuer le couteau dans une plaie qui ne s'était pas encore refermée. Il s'était lancé sans réfléchir dans cette course-poursuite qui, soudain, lui semblait prendre des allures dignes des plus grands films. La foule, partout, et cette silhouette, toujours plus loin. Sa voix enfin qui s'élève et qui l'appelle à cœur perdu ; pourtant qui espère se tromper. Si c'était vraiment lui -et il en doutait vraiment car en dehors de son ombre, tout en lui semblait différent- , si seulement c'était le cas, comment est-ce qu'il réagirait ? Comment est-ce qu'il devrait réagir ? Il lui en voulait pour tout, et pour rien à la fois. Il avait été inquiet, terrorisé des nuits entières sans lui, pour lui. En somme, en fait, TaeHwi était le tome I de sa vie, cet épilogue heureux, avant que ne commence la déchéance du tome II ; son passé joyeux, ses moments d'enfance, d'adolescence, ses bêtises futiles, leur confiance, leur complicité. Puis, Taehwi était aussi le néant, le fusil à sa tempe.
Ses pas se figèrent et un hoquet se bloqua dans sa gorge alors qu'il abandonna son mégot sur le pavé. « Tae.. » Sa voix, étouffée, trahit son émotion, ou sa stupeur tout du moins. C'était bien lui, il ne s'était pas trompé -et en même temps, malgré son doute, comment aurait-il pu se tromper sur lui ? Alors à ce moment, quand son visage se trouvait près du sien -et Dieu qu'il avait changé, qu'est-ce qu'il avait grandi. Combien de temps était-il parti déjà, un an seulement ? - Taz sut qu'il ne pourrait jamais rien lui reprocher. Le syrien possédait un tempérament de feu, et une capacité à se montrer colérique pour un rien : il y avait pourtant de rares exceptions pour qui tout pouvait passer, et Taehwi faisait partie des personnes qui auraient aisément pu le tuer. Le diablotin passa ses bras autour de la taille de cette personne -comment devait-il l'appeler ? Un ami ? Un inconnu peut-être. Sa tête se nicha contre son cou et en un instant, il perdit tous ses repères, tous ses moyens. Retrouver le garçon, celui qui avait abandonné un adolescent à la dérive et qui retrouvait un adulte en devenir, avait ravivé des douleurs plus profondes, mais aussi et surtout une vive émotion condensée avec une joie certaine. « T'étais où putain d'imbécile de ta race ? J'ai eu peur.. et j'ai presque failli t'oublier, autant que tu m'as oublié. Tu m'as manqué mais tu l'as jamais envisagé ça hein ? » Ses paroles auraient pu être des reproches, et sans doute même qu'elles l'étaient, mais les larmes qu'il n'avait pu retenir adoucissait la tendance et mouillaient son cou. Pourtant, bien qu'il soit en position de faiblesse, il était un chien agressif et chaque passant qui avait tendance à les dévisager avec mépris - la peur d'une potentielle homosexualité sans doute - se voyait foudroyé d'un regard perçant et mauvais. « quelle bande de fennecs ceux-là. »
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Ses pas se figèrent et un hoquet se bloqua dans sa gorge alors qu'il abandonna son mégot sur le pavé. « Tae.. » Sa voix, étouffée, trahit son émotion, ou sa stupeur tout du moins. C'était bien lui, il ne s'était pas trompé -et en même temps, malgré son doute, comment aurait-il pu se tromper sur lui ? Alors à ce moment, quand son visage se trouvait près du sien -et Dieu qu'il avait changé, qu'est-ce qu'il avait grandi. Combien de temps était-il parti déjà, un an seulement ? - Taz sut qu'il ne pourrait jamais rien lui reprocher. Le syrien possédait un tempérament de feu, et une capacité à se montrer colérique pour un rien : il y avait pourtant de rares exceptions pour qui tout pouvait passer, et Taehwi faisait partie des personnes qui auraient aisément pu le tuer. Le diablotin passa ses bras autour de la taille de cette personne -comment devait-il l'appeler ? Un ami ? Un inconnu peut-être. Sa tête se nicha contre son cou et en un instant, il perdit tous ses repères, tous ses moyens. Retrouver le garçon, celui qui avait abandonné un adolescent à la dérive et qui retrouvait un adulte en devenir, avait ravivé des douleurs plus profondes, mais aussi et surtout une vive émotion condensée avec une joie certaine. « T'étais où putain d'imbécile de ta race ? J'ai eu peur.. et j'ai presque failli t'oublier, autant que tu m'as oublié. Tu m'as manqué mais tu l'as jamais envisagé ça hein ? » Ses paroles auraient pu être des reproches, et sans doute même qu'elles l'étaient, mais les larmes qu'il n'avait pu retenir adoucissait la tendance et mouillaient son cou. Pourtant, bien qu'il soit en position de faiblesse, il était un chien agressif et chaque passant qui avait tendance à les dévisager avec mépris - la peur d'une potentielle homosexualité sans doute - se voyait foudroyé d'un regard perçant et mauvais. « quelle bande de fennecs ceux-là. »
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Re: MIRACLE IN NOVEMBER. w/taehwi | Ven 20 Nov - 17:28 Citer EditerSupprimer
MIRACLE IN NOVEMBER
Qui aurait cru que j'allais retrouver ce mec en pleine rue ? Je n'ai jamais appréhendé ce jour. Je sais qu'il m'en veut de n'avoir rien dit lorsque je suis parti, je peux le sentir. Tout à commencé le jour où la police est venue me chercher pour m'emmener à la maison de correction. Je savais qu'ils allaient venir, mais je ne savais pas quel jour, quelle heure. Lorsqu'ils sont arrivés, je n'ai pas eu le temps de prévenir mes amis que j'allais passer deux mois là-bas, avec des délinquants, avec les déchets de la sociétés comme dirait la juge que j'ai eu lors de mon procès. Elle avait été indulgente, car deux mois dans une maison de correction pour avoir pirater un site du gouvernement, c'est que ça que j'appelle la chance. Une chance de cocu. J'avais une pensée pour mes amis, ma famille, en particulier pour Tasyr et Eun Ha. Je n'avais pas le droit à des visites et le gumiho ne savait sûrement pas que j'avais été dans un endroit comme celui-ci. Bref... Deux mois plus tard, j'ai eu l'autorisation de partir puisque j'avais fait ma peine, et c'est le jour de ma sortie que ma demie-soeur m'a dit qu'on allait voyager. Pour combien de temps ? Je n'en savais rien. On est revenu neuf mois plus tard, en Corée du Sud. Donc, j'avoue que je n'ai jamais appréhender ma rencontre, ou plutôt, mes retrouvailles avec Tasyr.
Je suis dans un autre monde, un monde où on ne peut pas m'atteindre. Je ne réalise pas que je suis en train de câliner le jeune homme. Le destin a sûrement décidé de nous réunir pour quelque chose. Est-ce qu'il avait souffert d'avoir aucune nouvelle ? Est-ce qu'il est devenu quelqu'un d'important dans la société ? « T'étais où putain d'imbécile de ta race ? J'ai eu peur.. et j'ai presque failli t'oublier, autant que tu m'as oublié. Tu m'as manqué, mais tu l'as jamais envisagé ça hein ? » Est-ce qu'il me fait des reproches ? J'ai l'habitude d'en avoir, mais il est bien placé pour m'en donner. Je suis assez mal à l'aise lorsqu'il m'a balancé ça, en pleine tronche. Je suis en train de regretter d'être parti avec Eun Ha, je suis aussi en train de regretter d'avoir pirater le site du gouvernement. « Je ne t'ai jamais oublié petit con. T'as toujours été dans ma tête pendant tout ce temps... Je ne sais pas si tu es au courant, mais j'ai été en maison de correction pendant deux mois puis je suis parti en voyage avec ma soeur pendant neuf mois. Ça ne fait pas longtemps que je suis revenu en Corée.. » Je baisse les yeux pour regarder mes chaussures, car j'ai peur de croiser son regard. J'avais peur qu'il me dise qu'il me déteste, et qu'il ne veut plus avoir à faire à moi parce que j'ai déguerpi comme un voleur. Lorsqu'il commence à parler d'autres personnes, j'ai senti de l'agacement ainsi que de l'énervement dans sa voix. C'est à cause de moi qu'il est dans cet état ? « Calme toi... Ignore ces gens.. » dis-je timidement. Oui, je me fais petit, car j'ai peur de m'en prendre une branlée par le gumiho. Je sais me défendre, mais je n'utiliserai pas les art-martiaux contre cette personne, qui est toujours importante à mes yeux et dans mon coeur. « Je suppose que tu m'en veux de ne t'avoir rien dit. Pardonne-moi, je t'ai blessé.. Ce n'est pas ce que je voulais... Excuse-moi... » Je pose ma tête contre son épaule, les larmes aux yeux. Je commence à serrer les dents pour éviter de craquer, je n'aime pas paraître faible. On est devenu des hommes tout est différent, alors je pense que c'est normal d'avoir peur de le perdre pour de bon.
MADE BY ROLLER COASTER
Je suis dans un autre monde, un monde où on ne peut pas m'atteindre. Je ne réalise pas que je suis en train de câliner le jeune homme. Le destin a sûrement décidé de nous réunir pour quelque chose. Est-ce qu'il avait souffert d'avoir aucune nouvelle ? Est-ce qu'il est devenu quelqu'un d'important dans la société ? « T'étais où putain d'imbécile de ta race ? J'ai eu peur.. et j'ai presque failli t'oublier, autant que tu m'as oublié. Tu m'as manqué, mais tu l'as jamais envisagé ça hein ? » Est-ce qu'il me fait des reproches ? J'ai l'habitude d'en avoir, mais il est bien placé pour m'en donner. Je suis assez mal à l'aise lorsqu'il m'a balancé ça, en pleine tronche. Je suis en train de regretter d'être parti avec Eun Ha, je suis aussi en train de regretter d'avoir pirater le site du gouvernement. « Je ne t'ai jamais oublié petit con. T'as toujours été dans ma tête pendant tout ce temps... Je ne sais pas si tu es au courant, mais j'ai été en maison de correction pendant deux mois puis je suis parti en voyage avec ma soeur pendant neuf mois. Ça ne fait pas longtemps que je suis revenu en Corée.. » Je baisse les yeux pour regarder mes chaussures, car j'ai peur de croiser son regard. J'avais peur qu'il me dise qu'il me déteste, et qu'il ne veut plus avoir à faire à moi parce que j'ai déguerpi comme un voleur. Lorsqu'il commence à parler d'autres personnes, j'ai senti de l'agacement ainsi que de l'énervement dans sa voix. C'est à cause de moi qu'il est dans cet état ? « Calme toi... Ignore ces gens.. » dis-je timidement. Oui, je me fais petit, car j'ai peur de m'en prendre une branlée par le gumiho. Je sais me défendre, mais je n'utiliserai pas les art-martiaux contre cette personne, qui est toujours importante à mes yeux et dans mon coeur. « Je suppose que tu m'en veux de ne t'avoir rien dit. Pardonne-moi, je t'ai blessé.. Ce n'est pas ce que je voulais... Excuse-moi... » Je pose ma tête contre son épaule, les larmes aux yeux. Je commence à serrer les dents pour éviter de craquer, je n'aime pas paraître faible. On est devenu des hommes tout est différent, alors je pense que c'est normal d'avoir peur de le perdre pour de bon.
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