THE BEGINNING. w/ luna.
Invité
Invité
THE BEGINNING. w/ luna. | Dim 15 Nov - 20:03 Citer EditerSupprimer ft. luna&jiro.
Un soupir. Un énième soupir traversait la barrière de mes lippes tandis que j'osais balayer ma chevelure noirâtre vers l'arrière de mon crâne. Et ce, tout en jetant de multiples regards – très certainement désespérés – à l'encontre de cette horloge surplombant le mur principal de la boutique au sein de laquelle je travaillais. L'heure close approchait. Et pourtant, les clients semblaient trouver un fort intérêt à l'intention des articles que celle-ci pouvait proposer. À mon plus grand regret, par ailleurs. Je restais malgré tout des plus professionnel qu'il soit. Arborant ce large sourire, cet air enjoué et ces innombrables politesses afin de convenir au bonheur de ces dames en recherche de compliments et de confiance avant de trouver refuge au sein de l'une des quelconques cabines d'essayage mise à disposition. Un rituel inébranlable qui semblait fonctionner face à chacune d'elle. Mon jeu était fort bien rodé et, ce n'est que lorsqu'une main parvint à trouver refuge contre l'une de mes épaules qu'enfin, cette liberté s'offrait à moi. Une énième politesse glissée à l'intention des clientes, et voilà que mon être trouva bien vite refuge au sein des vestiaires réservés aux personnes travaillant en ces lieux. Casier entrouvert, je parvenais à extirper ce léger pull de couleur grisante avant que je ne puisse quitter définitivement cet antre que j'affectionnais tout particulièrement. L'air de Séoul semblait peu à peu s'approcher de la période hivernale et je ne pouvais aucunement nier le fait d'être quelque peu sensible face à ce froid qui emporte cette chaleur si agréable.
Une cigarette plantée au creux de mes lippes, l'une de mes mains rangées au sein de l'une des poches du pantalon fluide que je portais, je me frayais un chemin au travers des ruelles de la capitale afin de rejoindre ce quelconque parking. Trouvant bien vite l'objet de mes convoitises à l'aide d'un simple coup d’œil, un bouton pressé, des phares s'illuminant. Sa présence était à présent confirmée.
Je me devais d'agir rapidement. Je me devais de conduire peu prudemment. De peur de rater l'énième « objet » de mes convoitises, j'avais pris soin de noter la clôture de ses heures de travail afin de parvenir à mettre la main sur celle-ci. Parvenir à attirer son attention. Sa curiosité. Et ainsi, la maintenir au creux des paumes de mes mains. Certes, résidait en ces idéaux un certain aspect cruel, mais, n'était-ce pas d'avantage efficace ? Question rhétorique, en soit. Et, ce n'est qu'après avoir inspiré cette dernière dose de drogue douce que j'osais appuyer frénétiquement contre l’accélérateur. Usant de multiples stratagèmes afin de détourner les codes de la route tant adulée de la loi asiatique. Je n'en avais que faire. Que faire de ces lois idiotes. Que faire du mécontentement d'autrui. Peut-être étais-je bien trop égoïste. Mais, qui ne l'est pas, au fond ?
Déglutissant difficilement ; les initiatives que j'avais pris, avaient malgré tout payé. Un simple regard à l'intention de cet appareil de nouvelle technologie résidant à mes côtés. « Cinq minutes, bordel. » Oui, j'avais uniquement cinq minutes d'avance. Fort bien, pour certains, frustrant, pour moi. Deux options s'offraient alors, à moi. Premièrement : rester là, observant « naïvement » les multiples passages de ces étudiants afin de parvenir à mettre la main sur celle qui captera mon attention. Ou. Deuxièmement : sortir, me poster non loin de la rue principale et attendre. Dans les deux cas, je doute qu'une image saine et complètement « normale » puisse être renvoyée, c'est donc, à regret que je me permis d'opter pour la première option, sans véritablement d'espoir concernant l'efficacité de ce choix.
Ce choix, hein ?
De mon plein grès, j'avais réfléchi d’innombrables fois à cette soirée afin de rendre cela possible, et pourtant, je semblais bel et bien perdu face à mes propres idées. Peut-être allais-je trop loin. Peut-être allais-je essuyer un échec. Peut-être... « Oh. » Une simple onomatopée parvint à trahir le silence au sein duquel je semblais plongé depuis déjà, quelques minutes. Il y avait une raison à cela. Sa présence. Je la reconnaîtrais entre toutes. Cette démarche. Ce visage. Cette expression faciale... Aucun détail ne semblait m'avoir échappé, depuis ce jour.
« Excusez-moi, Mademoiselle. » Des propos soufflés, le regard rivé à l'intention de cette jeune femme. Tel un loup ayant souhaité se jeter sur sa proie, j'avais agi des plus rapidement qu'il soit.
© BANGERZ
baby, i'm preying on you tonight.
tenue + « Hunt you down, eat you alive. »
Un soupir. Un énième soupir traversait la barrière de mes lippes tandis que j'osais balayer ma chevelure noirâtre vers l'arrière de mon crâne. Et ce, tout en jetant de multiples regards – très certainement désespérés – à l'encontre de cette horloge surplombant le mur principal de la boutique au sein de laquelle je travaillais. L'heure close approchait. Et pourtant, les clients semblaient trouver un fort intérêt à l'intention des articles que celle-ci pouvait proposer. À mon plus grand regret, par ailleurs. Je restais malgré tout des plus professionnel qu'il soit. Arborant ce large sourire, cet air enjoué et ces innombrables politesses afin de convenir au bonheur de ces dames en recherche de compliments et de confiance avant de trouver refuge au sein de l'une des quelconques cabines d'essayage mise à disposition. Un rituel inébranlable qui semblait fonctionner face à chacune d'elle. Mon jeu était fort bien rodé et, ce n'est que lorsqu'une main parvint à trouver refuge contre l'une de mes épaules qu'enfin, cette liberté s'offrait à moi. Une énième politesse glissée à l'intention des clientes, et voilà que mon être trouva bien vite refuge au sein des vestiaires réservés aux personnes travaillant en ces lieux. Casier entrouvert, je parvenais à extirper ce léger pull de couleur grisante avant que je ne puisse quitter définitivement cet antre que j'affectionnais tout particulièrement. L'air de Séoul semblait peu à peu s'approcher de la période hivernale et je ne pouvais aucunement nier le fait d'être quelque peu sensible face à ce froid qui emporte cette chaleur si agréable.
Une cigarette plantée au creux de mes lippes, l'une de mes mains rangées au sein de l'une des poches du pantalon fluide que je portais, je me frayais un chemin au travers des ruelles de la capitale afin de rejoindre ce quelconque parking. Trouvant bien vite l'objet de mes convoitises à l'aide d'un simple coup d’œil, un bouton pressé, des phares s'illuminant. Sa présence était à présent confirmée.
Je me devais d'agir rapidement. Je me devais de conduire peu prudemment. De peur de rater l'énième « objet » de mes convoitises, j'avais pris soin de noter la clôture de ses heures de travail afin de parvenir à mettre la main sur celle-ci. Parvenir à attirer son attention. Sa curiosité. Et ainsi, la maintenir au creux des paumes de mes mains. Certes, résidait en ces idéaux un certain aspect cruel, mais, n'était-ce pas d'avantage efficace ? Question rhétorique, en soit. Et, ce n'est qu'après avoir inspiré cette dernière dose de drogue douce que j'osais appuyer frénétiquement contre l’accélérateur. Usant de multiples stratagèmes afin de détourner les codes de la route tant adulée de la loi asiatique. Je n'en avais que faire. Que faire de ces lois idiotes. Que faire du mécontentement d'autrui. Peut-être étais-je bien trop égoïste. Mais, qui ne l'est pas, au fond ?
Déglutissant difficilement ; les initiatives que j'avais pris, avaient malgré tout payé. Un simple regard à l'intention de cet appareil de nouvelle technologie résidant à mes côtés. « Cinq minutes, bordel. » Oui, j'avais uniquement cinq minutes d'avance. Fort bien, pour certains, frustrant, pour moi. Deux options s'offraient alors, à moi. Premièrement : rester là, observant « naïvement » les multiples passages de ces étudiants afin de parvenir à mettre la main sur celle qui captera mon attention. Ou. Deuxièmement : sortir, me poster non loin de la rue principale et attendre. Dans les deux cas, je doute qu'une image saine et complètement « normale » puisse être renvoyée, c'est donc, à regret que je me permis d'opter pour la première option, sans véritablement d'espoir concernant l'efficacité de ce choix.
Ce choix, hein ?
De mon plein grès, j'avais réfléchi d’innombrables fois à cette soirée afin de rendre cela possible, et pourtant, je semblais bel et bien perdu face à mes propres idées. Peut-être allais-je trop loin. Peut-être allais-je essuyer un échec. Peut-être... « Oh. » Une simple onomatopée parvint à trahir le silence au sein duquel je semblais plongé depuis déjà, quelques minutes. Il y avait une raison à cela. Sa présence. Je la reconnaîtrais entre toutes. Cette démarche. Ce visage. Cette expression faciale... Aucun détail ne semblait m'avoir échappé, depuis ce jour.
« Excusez-moi, Mademoiselle. » Des propos soufflés, le regard rivé à l'intention de cette jeune femme. Tel un loup ayant souhaité se jeter sur sa proie, j'avais agi des plus rapidement qu'il soit.
Invité
Invité
Re: THE BEGINNING. w/ luna. | Dim 15 Nov - 21:56 Citer EditerSupprimer
Tenue : http://40.media.tumblr.com/480e62be2a3d99a45361163cc39afba3/tumblr_n5ewxu8Gzg1qmce3ko3_250.png
Aujourd’hui, en ce jour d’automne je me dirige discrètement vers la salle de bain avec mes affaires afin de me préparer à aller en cours pendant que mes colocataires étaient encore en train de dormir à poings fermés. J’étais quelqu’un du matin, puis j’aime prendre mon temps pour me doucher, me pouponner et me coiffer. Depuis que je suis en Corée et que j’ai été adoptée par la famille Hwang, mon style de vie a pas mal changé. Avant je ne me maquillais et me coiffais jamais, la mode était vraiment le cadet de mes soucis. A vrai dire, je ressemblais à la première de la classe et que personne n’aimait, même si c’était ce que je suis. Le contact avec ma nouvelle mère et son métier m’ont transformé puis se faire traiter comme une princesse par une belle femme comme madame Hwang, c’est le rêve de toutes les filles. Je ressemblais à Belle ou bien Cendrillon avec l’argent en plus. Mon cauchemar est devenu un conte de fée jusqu’à que je reviens à la terrible réalité. C’est une fatalité, mes véritables parents ne reviendront jamais et c’est ce qui m’anéantit au plus profond de mon cœur. Les gens me voient avec mon immense sourire rayonnant et candide, mais au fond de moi je sais que je ne suis pas heureuse même si je m’en persuade du contraire. Pour ne pas inquiéter les gens que j’aime et peut-être pour sauver les apparences, je fais des efforts pour encore croire à un conte de fée avec une happy end. Je veux continuer à y croire pour ne pas perdre mes ailes et mon innocence. Dieu est avec moi partout où je vais. Je soupire un grand coup en affichant un sourire satisfait devant mon miroir et en touchant ma croix argentée autour de mon cou appartenant à ma mère décédée.
Une fois mon sac de cours à l’épaule, je rejoins mes amis afin de prendre un bon petit déjeuner convivial et me sociabiliser auprès de la communauté des jeunes étudiants coréens. Je commence peu à peu à m’adapter sans oublier d’où je viens et mes valeurs. Mes amis m’aiment pour ce que je suis malgré nos différences et rient avec moi de bon cœur avant d’aller en cours. Ma journée est comme toutes les autres même si j’avais hâte d’être le week-end comme les autres et de profiter pour m’amuser que cela soit en famille ou avec mon groupe d’amis. Le son de l’alarme qui annonçait la fin des cours sonne étrangement comme une douce mélodie à mes oreilles. Mes cours ont finis assez tôt que j’en profite pour avancer sur ma future collection qui est sur la bonne voie, avec l’avis de ma mère et de ma cousine, Sae Jin qui sont des connaisseuses dans le domaine de la mode. Leur soutien me pousse à donner le meilleur de moi-même.
Après des heures et des heures à plancher sur mes croquis, je décide de me faire une petite sortie pour décompresser. J’enfile un long manteau blanc par-dessus ma robe ornée de dentelles et de strass de la même couleur que mon manteau. Beaucoup de garçons me surnomment affectueusement princesse ou petit ange à cause de mon attitude et de mes tenues. Ces garçons, je les vois tous comme des frères même ceux qui ne me voient pas avec les mêmes yeux. La majorité de mes amis ont déjà été en couple, avoir un petit ami n’est pas suffisant pour moi. Je veux plus qu’une banale histoire qui va se terminer tôt ou tard. Mes valeurs et mes espérances vont au-delà de cela, la plupart des coréennes de mon âge me diront que je ne trouverai jamais à attendre comme ça. Etre seule est toujours mieux qu’être mal accompagnée.
Seule je vais tranquillement vers la sortie complètement dans mes pensées en rajoutant mes gants et mon écharpe en laine tellement que j’avais froid. Il faisait déjà nuit, chose qui me m'effraie mais que j’essaie de vaincre de tout mon être. Je traverse le portail pour me retrouver dans le zone est. Les autres étudiants sont déjà tous partis de l’université. Comme à mon habitude, je sors toujours dernière de la classe. Non pas que je suis lente, mais que quand je peaufine mes dessins j’en oublie même le week-end et tout le reste. Quelques pas et je suis enfin sortie. Ah me voilà sortie. Je fais face un chemin presque désertique et là, en me retournant j’aperçois une grande silhouette masculine. En regardant de plus près, cet individu me dit quelque chose. Je l’ai déjà vu quelque part…Ses yeux noirs perçants, ses lèvres roses, sa chevelure noire ébène puis son allure sombre et longiligne qui me font frissonner, mais je n’en connais pas les raisons. Dans mon esprit, il n’y avait plus de place pour la réflexion ni pour la raison. Je le reconnais, mais je me voile la face en me disant que c’est impossible que cela soit cet homme qui était totalement trempé jusqu’aux os à qui j'ai donné mon parapluie, mon mouchoir brodé et un chaleureux sourire avant de rentrer en courant chez moi. Encore sonnée, je ne peux que lui répondre bêtement quelques mots en lui faisant une salutation solennelle.
« Euh…Oui monsieur, que puis-je faire pour vous ? »
Je me sentais comme un agneau tout fragile prêt à être amenée à l’abattoir. Mes épaules sont rentrées, ma tête baissée, mes joues rouges… Il m’impressionne autant qu’il me captive, sa présence et son regard ont un effet sur moi étrange voire indescriptible.
Aujourd’hui, en ce jour d’automne je me dirige discrètement vers la salle de bain avec mes affaires afin de me préparer à aller en cours pendant que mes colocataires étaient encore en train de dormir à poings fermés. J’étais quelqu’un du matin, puis j’aime prendre mon temps pour me doucher, me pouponner et me coiffer. Depuis que je suis en Corée et que j’ai été adoptée par la famille Hwang, mon style de vie a pas mal changé. Avant je ne me maquillais et me coiffais jamais, la mode était vraiment le cadet de mes soucis. A vrai dire, je ressemblais à la première de la classe et que personne n’aimait, même si c’était ce que je suis. Le contact avec ma nouvelle mère et son métier m’ont transformé puis se faire traiter comme une princesse par une belle femme comme madame Hwang, c’est le rêve de toutes les filles. Je ressemblais à Belle ou bien Cendrillon avec l’argent en plus. Mon cauchemar est devenu un conte de fée jusqu’à que je reviens à la terrible réalité. C’est une fatalité, mes véritables parents ne reviendront jamais et c’est ce qui m’anéantit au plus profond de mon cœur. Les gens me voient avec mon immense sourire rayonnant et candide, mais au fond de moi je sais que je ne suis pas heureuse même si je m’en persuade du contraire. Pour ne pas inquiéter les gens que j’aime et peut-être pour sauver les apparences, je fais des efforts pour encore croire à un conte de fée avec une happy end. Je veux continuer à y croire pour ne pas perdre mes ailes et mon innocence. Dieu est avec moi partout où je vais. Je soupire un grand coup en affichant un sourire satisfait devant mon miroir et en touchant ma croix argentée autour de mon cou appartenant à ma mère décédée.
Une fois mon sac de cours à l’épaule, je rejoins mes amis afin de prendre un bon petit déjeuner convivial et me sociabiliser auprès de la communauté des jeunes étudiants coréens. Je commence peu à peu à m’adapter sans oublier d’où je viens et mes valeurs. Mes amis m’aiment pour ce que je suis malgré nos différences et rient avec moi de bon cœur avant d’aller en cours. Ma journée est comme toutes les autres même si j’avais hâte d’être le week-end comme les autres et de profiter pour m’amuser que cela soit en famille ou avec mon groupe d’amis. Le son de l’alarme qui annonçait la fin des cours sonne étrangement comme une douce mélodie à mes oreilles. Mes cours ont finis assez tôt que j’en profite pour avancer sur ma future collection qui est sur la bonne voie, avec l’avis de ma mère et de ma cousine, Sae Jin qui sont des connaisseuses dans le domaine de la mode. Leur soutien me pousse à donner le meilleur de moi-même.
Après des heures et des heures à plancher sur mes croquis, je décide de me faire une petite sortie pour décompresser. J’enfile un long manteau blanc par-dessus ma robe ornée de dentelles et de strass de la même couleur que mon manteau. Beaucoup de garçons me surnomment affectueusement princesse ou petit ange à cause de mon attitude et de mes tenues. Ces garçons, je les vois tous comme des frères même ceux qui ne me voient pas avec les mêmes yeux. La majorité de mes amis ont déjà été en couple, avoir un petit ami n’est pas suffisant pour moi. Je veux plus qu’une banale histoire qui va se terminer tôt ou tard. Mes valeurs et mes espérances vont au-delà de cela, la plupart des coréennes de mon âge me diront que je ne trouverai jamais à attendre comme ça. Etre seule est toujours mieux qu’être mal accompagnée.
Seule je vais tranquillement vers la sortie complètement dans mes pensées en rajoutant mes gants et mon écharpe en laine tellement que j’avais froid. Il faisait déjà nuit, chose qui me m'effraie mais que j’essaie de vaincre de tout mon être. Je traverse le portail pour me retrouver dans le zone est. Les autres étudiants sont déjà tous partis de l’université. Comme à mon habitude, je sors toujours dernière de la classe. Non pas que je suis lente, mais que quand je peaufine mes dessins j’en oublie même le week-end et tout le reste. Quelques pas et je suis enfin sortie. Ah me voilà sortie. Je fais face un chemin presque désertique et là, en me retournant j’aperçois une grande silhouette masculine. En regardant de plus près, cet individu me dit quelque chose. Je l’ai déjà vu quelque part…Ses yeux noirs perçants, ses lèvres roses, sa chevelure noire ébène puis son allure sombre et longiligne qui me font frissonner, mais je n’en connais pas les raisons. Dans mon esprit, il n’y avait plus de place pour la réflexion ni pour la raison. Je le reconnais, mais je me voile la face en me disant que c’est impossible que cela soit cet homme qui était totalement trempé jusqu’aux os à qui j'ai donné mon parapluie, mon mouchoir brodé et un chaleureux sourire avant de rentrer en courant chez moi. Encore sonnée, je ne peux que lui répondre bêtement quelques mots en lui faisant une salutation solennelle.
« Euh…Oui monsieur, que puis-je faire pour vous ? »
Je me sentais comme un agneau tout fragile prêt à être amenée à l’abattoir. Mes épaules sont rentrées, ma tête baissée, mes joues rouges… Il m’impressionne autant qu’il me captive, sa présence et son regard ont un effet sur moi étrange voire indescriptible.
Invité
Invité
Re: THE BEGINNING. w/ luna. | Lun 16 Nov - 12:46 Citer EditerSupprimer ft. luna&jiro.
Comment passer outre le fait que cet accoutrement qu'elle osait arborer me rendait quelque peu perplexe ? Inévitablement, celui-ci m'avait permis de reconnaître la jeune femme a bien quelques mètres de celle-ci, mais, je ne pouvais en aucun cas nier l'idée qu'une tenue similaire à celle-ci pouvait tout aussi bien être portée lors d'un rendez-vous en chaleureuse compagnie d'un quelconque jeune homme, ou bien, une situation tout aussi semblable à celle que je pouvais imaginer au sein de mon esprit. Balivernes que voilà. Je tentais de me persuader du contraire. Aveuglément. Je me permis de secouer très légèrement mon crâne de droite à gauche afin de balayer ces idées hors de mon esprit avant que je ne puisse me permettre de reprendre – peu à peu – du « poil de la bête ». Je ne pouvais en aucun cas faiblir. Pas maintenant. Pas après ce que j'avais pu avoir imaginé afin de la glisser auprès de mes filets. Impossible. Impensable. Je me devais d'agir. Coûte, que coûte. C'est donc, tout naturellement que je me permis de m'approcher d'avantage de ta personne, bras auparavant croisés contre mon torse, voilà que l'une de mes mains parvint à rejoindre le haut de ton crâne au travers d'un geste plutôt... Tendre. Ou tout du moins, c'est ce dont je me persuadais à croire. La tendresse et moi ne faisions guère bon ménage, et ce, malgré les multiples tentatives passées. « M'être utile ? Je pourrais l'être tout autant pour vous. Si je peux me le permettre, bien évidemment. » Jouer la carte de l'homme au côté légèrement mystérieux : fait. Un fin sourire ponctuait alors, mes propos. Et ce, tandis que j'osais m'approcher d'avantage de ta personne tout en gardant un œil avertis concernant les environs. La venue d'un quelconque inconnu à nos côtés pourrait détruire en moins de temps qu'il n'en faudrait pour claquer des doigts, ce plan que j'avais créé de toute pièce au sein de mon esprit. Plan « machiavélique » et sournois, très certainement. Qu'importe.
« Mademoiselle Hwang. Pardonnez-moi d'être aussi direct, mais. Je crois avoir en ma possession des informations qui attireront votre curiosité. Il ne tient qu'à vous de daigner m'écouter, ou non. Que repose en paix vos chers parents. » Un murmure glissé au creux de l'une de tes oreilles. Je venais de me jeter, yeux clos, à corps perdu, dans le vide. Parviendrais-je à immerger de cette situation saint et sauf, ou non, cela ne tient qu'à toi. Qu'à ta décision. Espérant, bien évidemment, avoir prisé ta curiosité à un certain point afin de te pousser à agir instinctivement.
Un geste de recul réalisé, une énième cigarette plantée au creux de mes lippes. Je tentais – avec tant bien que mal – de cacher ce doux sentiment d'anxiété qui s'emparait peu à peu de mon esprit. Une grande première en soit. Je ne pouvais aucunement nier trouver ce sentiment des plus désagréables qu'il soit, à ressentir. Un doux calvaire qui semble vous emporter hors de vos retranchements et de cette fierté qui vous animaient autrefois. J'inspire brutalement cette drogue douce afin d'emporter mes organes vitaux au sein de cette frénésie ombrageuse noirâtre avant que je ne puisse me permettre de te tourner le dos, d'un simple geste de la main, je t'incitais à me suivre. Suivras-tu ? Telle semblait être la question, et pourtant, les claquements de tes chaussures se faisaient entendre. Allais-tu fuir ? Prenais-tu une autre route, un autre chemin ? Je n'osais guère tourner la tête afin d'apercevoir ta décision. Non, je garderais la tête haute jusqu'à l'instant où je parviendrais à rejoindre notre moyen de locomotion. Celui-ci fut, par ailleurs, rejoins bien plus vite que je n'avais pas l'avoir imaginé. Et c'est une nouvelle fois que j'osais inspirer. Lourdement. Difficilement.
« Vous êtes donc, une jeune femme plutôt curieuse, me trompe-je ? » Furent mes propos à l'intention de ta personne. La mention de tes géniteurs venait véritablement de jouer en ma faveur. Ah, si tu savais. Voici donc les ressentiments d'une orpheline ? Abandonnée. Tu souhaitais en connaître d'avantage. Par tous les moyens. Et ce, malgré si tu dois te permettre de suivre un inconnu au beau milieu de la nuit ? Naïveté, quand tu nous tiens alors. « Vous pouvez encore fuir Mademoiselle Hwang, mais je ne vous laisse que quelques secondes pour prendre les jambes à votre cou. Simplement. »
© BANGERZ
baby, i'm preying on you tonight.
tenue + « Hunt you down, eat you alive. »
Comment passer outre le fait que cet accoutrement qu'elle osait arborer me rendait quelque peu perplexe ? Inévitablement, celui-ci m'avait permis de reconnaître la jeune femme a bien quelques mètres de celle-ci, mais, je ne pouvais en aucun cas nier l'idée qu'une tenue similaire à celle-ci pouvait tout aussi bien être portée lors d'un rendez-vous en chaleureuse compagnie d'un quelconque jeune homme, ou bien, une situation tout aussi semblable à celle que je pouvais imaginer au sein de mon esprit. Balivernes que voilà. Je tentais de me persuader du contraire. Aveuglément. Je me permis de secouer très légèrement mon crâne de droite à gauche afin de balayer ces idées hors de mon esprit avant que je ne puisse me permettre de reprendre – peu à peu – du « poil de la bête ». Je ne pouvais en aucun cas faiblir. Pas maintenant. Pas après ce que j'avais pu avoir imaginé afin de la glisser auprès de mes filets. Impossible. Impensable. Je me devais d'agir. Coûte, que coûte. C'est donc, tout naturellement que je me permis de m'approcher d'avantage de ta personne, bras auparavant croisés contre mon torse, voilà que l'une de mes mains parvint à rejoindre le haut de ton crâne au travers d'un geste plutôt... Tendre. Ou tout du moins, c'est ce dont je me persuadais à croire. La tendresse et moi ne faisions guère bon ménage, et ce, malgré les multiples tentatives passées. « M'être utile ? Je pourrais l'être tout autant pour vous. Si je peux me le permettre, bien évidemment. » Jouer la carte de l'homme au côté légèrement mystérieux : fait. Un fin sourire ponctuait alors, mes propos. Et ce, tandis que j'osais m'approcher d'avantage de ta personne tout en gardant un œil avertis concernant les environs. La venue d'un quelconque inconnu à nos côtés pourrait détruire en moins de temps qu'il n'en faudrait pour claquer des doigts, ce plan que j'avais créé de toute pièce au sein de mon esprit. Plan « machiavélique » et sournois, très certainement. Qu'importe.
« Mademoiselle Hwang. Pardonnez-moi d'être aussi direct, mais. Je crois avoir en ma possession des informations qui attireront votre curiosité. Il ne tient qu'à vous de daigner m'écouter, ou non. Que repose en paix vos chers parents. » Un murmure glissé au creux de l'une de tes oreilles. Je venais de me jeter, yeux clos, à corps perdu, dans le vide. Parviendrais-je à immerger de cette situation saint et sauf, ou non, cela ne tient qu'à toi. Qu'à ta décision. Espérant, bien évidemment, avoir prisé ta curiosité à un certain point afin de te pousser à agir instinctivement.
Un geste de recul réalisé, une énième cigarette plantée au creux de mes lippes. Je tentais – avec tant bien que mal – de cacher ce doux sentiment d'anxiété qui s'emparait peu à peu de mon esprit. Une grande première en soit. Je ne pouvais aucunement nier trouver ce sentiment des plus désagréables qu'il soit, à ressentir. Un doux calvaire qui semble vous emporter hors de vos retranchements et de cette fierté qui vous animaient autrefois. J'inspire brutalement cette drogue douce afin d'emporter mes organes vitaux au sein de cette frénésie ombrageuse noirâtre avant que je ne puisse me permettre de te tourner le dos, d'un simple geste de la main, je t'incitais à me suivre. Suivras-tu ? Telle semblait être la question, et pourtant, les claquements de tes chaussures se faisaient entendre. Allais-tu fuir ? Prenais-tu une autre route, un autre chemin ? Je n'osais guère tourner la tête afin d'apercevoir ta décision. Non, je garderais la tête haute jusqu'à l'instant où je parviendrais à rejoindre notre moyen de locomotion. Celui-ci fut, par ailleurs, rejoins bien plus vite que je n'avais pas l'avoir imaginé. Et c'est une nouvelle fois que j'osais inspirer. Lourdement. Difficilement.
« Vous êtes donc, une jeune femme plutôt curieuse, me trompe-je ? » Furent mes propos à l'intention de ta personne. La mention de tes géniteurs venait véritablement de jouer en ma faveur. Ah, si tu savais. Voici donc les ressentiments d'une orpheline ? Abandonnée. Tu souhaitais en connaître d'avantage. Par tous les moyens. Et ce, malgré si tu dois te permettre de suivre un inconnu au beau milieu de la nuit ? Naïveté, quand tu nous tiens alors. « Vous pouvez encore fuir Mademoiselle Hwang, mais je ne vous laisse que quelques secondes pour prendre les jambes à votre cou. Simplement. »
Invité
Invité
Re: THE BEGINNING. w/ luna. | Lun 16 Nov - 19:13 Citer EditerSupprimer
C’est en lâchant un soupire d’air chaud par ce froid de canard que je marche les jambes tremblotantes, j’aurai dû mettre un pantalon et des bottes au lieu d’une robe avec des talons. Tant pis, il faut souffrir pour être belle comme dis le dicton. Dans ma tête, cela commence à réfléchir à un lieu où je pourrai me poser au chaud. Peut-être au bar dont j’ai l’habitude, je croiserai probablement Kyu Ji et il me fera son délicieux macchiato au caramel. C’est une idée qui pourrait être pas mal, donc c’est la direction que je prends. Soudain j’ai vu ce beau et mystérieux jeune homme qui semble me fixer avec un regard étrange. En même temps vêtue entièrement de blanc avec des strass, je ne pouvais pas passer inaperçue à vrai dire. D’ailleurs mon ancienne moi serait assez surprise par ce genre de tenue, c'est ma nouvelle mère m’a appris à être habituée et à devenir plus féminine voire parfois plus femme fatale. Pour elle, il était important que toute femme attire les regards en particulier ceux des hommes. Les regards des hommes, je m’en contrebalance pour tout vous dire. Je veux attirer que le regard d’une personne qui m’aime vraiment. Les rendez-vous galants, je n’en ai jamais eu même si cela attise ma curiosité en particulier pendant la période de la saint-valentin. Je rêve qu’un jour, je puisse faire comme les autres jeunes filles de mon âge en ce beau jour.
Bref revenons à nos moutons, c’est le moment où tu t’approches de moi de façon assez rassurante après que je t’ai répondu timidement. Cependant je ne me sens pas plus rassurée qu’avant, tu m’impressionnes ne serait-ce que par le fait que tu fais une tête de plus que moi. Automatiquement, je recule sans réfléchir tandis que tu t’approches.
« En quoi vous pourriez m’être utile ? Pourquoi vous vous voulez m’aider ? Je ne comprends pas ce que vous désirez monsieur. »
Ton côté mystérieux m’intrigue et me fait encore plus froid au dos que la température pré-hivernale. Que veux-tu de moi ? Alors que je ne suis qu'une simple inconnue. Je ne connaissais pas tes intentions qu’elles soient bonnes ou mauvaises, je devais me méfier. Mes amis me disent que ma naïveté et ma gentillesse me jouera de mauvais tours et que je ne devrai pas faire confiance à tout le monde. Encore moins à toi, qui me semble vraiment louche et dangeureux. Tout d’un coup tu commences à me susurrer au creux d’une oreille que tu as des informations qui pourraient m’intéresser en sous-entendant que cela concerne mes défunts parents. Mon visage se décompose soudainement, tu ré ouvres une plaie que je tente de cicatriser du mieux que je peux. Mes doigts tremblants se glissent sur ma croix argentée et mes larmes commencent à me monter aux yeux, je me retiens de craquer et de me montrer faible face à toi. Tu as réussi toucher en plein coeur avec mon point sensible : ma famille. Je pourrai faire n’importe quoi pour eux, quitte à faire tous les sacrifices pour enfermer les monstres qu’ils les ont tué de sang-froid. Après que tu te sois reculé, mes yeux se ferment un instant pour te fixer d’un air curieux et déterminé en tentant de cacher tant bien que mal ma souffrance et ma détresse malgré que tout mon corps frisonne violemment.
« Quelles informations ? Qu’est-ce que cela avoir avec mes parents ? Savez-vous quelque chose sur eux ? »
Avoir ne serait-ce qu’une piste, un indice pour relancer mon enquête, attise toute ma curiosité et attire toute mon attention. Bien que je sois quelqu’un de vertueux et de sain d’esprit, je serai prête à pactiser avec le diable en personne afin de découvrir la vérité et de faire justice. Diable à l’occurrence, c’est toi. Quoique tu veilles, j’étais presque prête à m’y jeter à corps perdu dans mon désespoir en y brulant peut-être mes ailes au passage. Inconsciente de me jeter dans la gueule du loup ? Probablement, mais ma façon d’aimer est tellement intense et profonde que tous les risques sont permis en son honneur. Je ne peux pas me permettre d’être égoïste et de continuer ma petite vie tranquille alors que je mettrai ma main au feu qu’il y a d’autres victimes de ces hommes en noir. Le sacrifice de soi est la condition de la vertu. La cigarette à la bouche, tu te retournes pour prêt à partir en désirant une réponse rapidement. J’étais prête à te suivre n’importe où tu iras tant que cela me rapproche un peu plus de la vérité. Ma personne se rapproche de toi, mon visage à quelques centimètres de ton cou. J’avais pris ma décision et c’était irrévocable.
« En effet, vous ne vous trompez guère.»
Un soutien financier, de l’aide pour trouver un emploi digne…Je n'avais aucune idée de ce que tu désires. Dans l’ignorance, de ce piège qui allait se refermer sur moi. J’étais naïve et aveuglée par l’amour qu’une fille a pour ses parents que je pouvais suivre ce bel inconnu sans connaitre quelque chose de lui.
« Je ne fuirai point, je ne ferai pas marche arrière. »
La peur au ventre, l’anxiété et l’excitation qui montent en moi de me rapprocher de mon but. La petite poupée fragile que je suis, cela joue téméraire et déterminée. Mon instinct me dit que cette nuit va changer ma vie à tout jamais.
Bref revenons à nos moutons, c’est le moment où tu t’approches de moi de façon assez rassurante après que je t’ai répondu timidement. Cependant je ne me sens pas plus rassurée qu’avant, tu m’impressionnes ne serait-ce que par le fait que tu fais une tête de plus que moi. Automatiquement, je recule sans réfléchir tandis que tu t’approches.
« En quoi vous pourriez m’être utile ? Pourquoi vous vous voulez m’aider ? Je ne comprends pas ce que vous désirez monsieur. »
Ton côté mystérieux m’intrigue et me fait encore plus froid au dos que la température pré-hivernale. Que veux-tu de moi ? Alors que je ne suis qu'une simple inconnue. Je ne connaissais pas tes intentions qu’elles soient bonnes ou mauvaises, je devais me méfier. Mes amis me disent que ma naïveté et ma gentillesse me jouera de mauvais tours et que je ne devrai pas faire confiance à tout le monde. Encore moins à toi, qui me semble vraiment louche et dangeureux. Tout d’un coup tu commences à me susurrer au creux d’une oreille que tu as des informations qui pourraient m’intéresser en sous-entendant que cela concerne mes défunts parents. Mon visage se décompose soudainement, tu ré ouvres une plaie que je tente de cicatriser du mieux que je peux. Mes doigts tremblants se glissent sur ma croix argentée et mes larmes commencent à me monter aux yeux, je me retiens de craquer et de me montrer faible face à toi. Tu as réussi toucher en plein coeur avec mon point sensible : ma famille. Je pourrai faire n’importe quoi pour eux, quitte à faire tous les sacrifices pour enfermer les monstres qu’ils les ont tué de sang-froid. Après que tu te sois reculé, mes yeux se ferment un instant pour te fixer d’un air curieux et déterminé en tentant de cacher tant bien que mal ma souffrance et ma détresse malgré que tout mon corps frisonne violemment.
« Quelles informations ? Qu’est-ce que cela avoir avec mes parents ? Savez-vous quelque chose sur eux ? »
Avoir ne serait-ce qu’une piste, un indice pour relancer mon enquête, attise toute ma curiosité et attire toute mon attention. Bien que je sois quelqu’un de vertueux et de sain d’esprit, je serai prête à pactiser avec le diable en personne afin de découvrir la vérité et de faire justice. Diable à l’occurrence, c’est toi. Quoique tu veilles, j’étais presque prête à m’y jeter à corps perdu dans mon désespoir en y brulant peut-être mes ailes au passage. Inconsciente de me jeter dans la gueule du loup ? Probablement, mais ma façon d’aimer est tellement intense et profonde que tous les risques sont permis en son honneur. Je ne peux pas me permettre d’être égoïste et de continuer ma petite vie tranquille alors que je mettrai ma main au feu qu’il y a d’autres victimes de ces hommes en noir. Le sacrifice de soi est la condition de la vertu. La cigarette à la bouche, tu te retournes pour prêt à partir en désirant une réponse rapidement. J’étais prête à te suivre n’importe où tu iras tant que cela me rapproche un peu plus de la vérité. Ma personne se rapproche de toi, mon visage à quelques centimètres de ton cou. J’avais pris ma décision et c’était irrévocable.
« En effet, vous ne vous trompez guère.»
Un soutien financier, de l’aide pour trouver un emploi digne…Je n'avais aucune idée de ce que tu désires. Dans l’ignorance, de ce piège qui allait se refermer sur moi. J’étais naïve et aveuglée par l’amour qu’une fille a pour ses parents que je pouvais suivre ce bel inconnu sans connaitre quelque chose de lui.
« Je ne fuirai point, je ne ferai pas marche arrière. »
La peur au ventre, l’anxiété et l’excitation qui montent en moi de me rapprocher de mon but. La petite poupée fragile que je suis, cela joue téméraire et déterminée. Mon instinct me dit que cette nuit va changer ma vie à tout jamais.
Invité
Invité
Re: THE BEGINNING. w/ luna. | Mar 17 Nov - 0:19 Citer EditerSupprimer ft. luna&jiro.
Pourquoi t'être utile ? Pourquoi vouloir t'apporter mon aide ? Ce que je pouvais désirer en agissant de la sorte ? Et enfin, quelles informations ? Tant de questions, pour si peu de réponses. Inévitablement, au fond de ma personne, je jubilais. Jubilais d'être parvenu à attirer ton attention de la manière la plus simple et efficace qu'il soit. Tel un coup de vent face à un château de cartes, je venais de briser les moindres plans que tu avais prévus pour la suite de cette simple soirée, te poussant, ainsi, à me suivre. Aveuglément. Naïvement. Quelle enfant, que voilà. Et pourtant, je ne tarissais pas d'éloge sur ce comportement qui m'avait permis d'obtenir ce que je désirais. Je me contentais, alors, d'inspirer une énième bouffée de cette drogue douce avant que ce simple mégot parvienne à trouver refuge contre le sol ; écrasant vulgairement celui-ci contre le sol, j'osais finalement bouger afin de parvenir à mettre la main sur la portière côté passager. « Si tels sont vos désirs. Permettez-moi de vous conduire dans un coin plus tranquille. Je connais un lieu fort agréable où vous pourrez quémander toutes sortes de boissons fort agréables. » Une politesse, une simple proposition, voilà que nous étions en route. Une douce mélodie emportait peu à peu l'habitacle de notre moyen de locomotion fort coûteux tandis que j'osais prendre – de nouveau – la parole. Très bien bavard en habitude, j'osais faire un manquement à cette règle pour ce soir.
Pour la bonne cause. Pour la réussite de ces plans si bien élaborés.
« Dîtes-moi. Mademoiselle Hwang, votre accoutrement aurait pu jouer en votre défaveur au sein de la capitale, si vous voulez mon avis. Fort agréable, certes. Mais au vu de l'heure tardive, il vous aurait attiré un bon nombre de problèmes. » Sous-entendant, à l'évidence. Que j'avais apprécié celui-ci, je ne pouvais aucunement faire abstraction du fait, que, ainsi vêtue, un bon nombre d'hommes auraient osé jeter leurs dévolus sur ta personne. Sans scrupule. Aucun honte. Uniquement des instincts animaux éveillés par l'alcool qu'ils auraient préalablement ingurgités, et ce, jusqu'à l'instant où leurs sens se seraient permis de les abandonner définitivement. Rebuts de la société. Quel gâchis. Je soupirais intérieurement tandis que mes doigts frappaient instinctivement contre le volant que je tenais fermement au creux des paumes de mes mains. Et ce, au travers de quelques minutes.
La route ne fut ni longue, ni courte. Peu de personnes connaissaient ces lieux. Les bars, boites de nuit et endroit branché en tous genre attiraient d'avantage l'attention. C'est donc, ce, pourquoi j'avais opté pour ce simple caché à l'ambiance quelque peu calme, rustique, jazz. Et j'affectionnais tout particulièrement l'ambiance régnant en ces lieux. Un habitué, trouvant refuge au sein de celui-ci lorsque rien ne semble aller au sein de ma vie personnelle, familiale, professionnelle, ou bien, sentimentale. Pratiquement... Tout le temps, en soi.
Une énième politesse alors, échangée à ton égard. Nous nous dirigions finalement au sein de cet antre tout en prenant soin d'offrir un simple geste de la main à l'intention de l'une des employées ayant trouvé refuge non loin de l'entrée. Un habitué connaissait fort bien les employés, je ne faisais guère exception à cette règle. J'avais mes habitudes. Aussi mauvaises pouvaient-elles être, j'optais toujours pour cette table, dans un coin, à l'abri des regards indiscrets. Peu de clients se trouvaient en ces lieux à l'heure actuelle, ce qui était pour moi, d'avantage favorable. « J'ai opté pour un lieu public afin d'entretenir cette conversation avec vous Mademoiselle Hwang, j'espère que vous n'y voyez aucun inconvénient. Prenez place. »
Ces propos m'arrachaient la langue. Je devais prendre sur moi. Arborer cette image saine, nette afin de parvenir à mes fins. Et ainsi, obtenir l'objet de mes désirs. Hantant mes nuits. Je ne pouvais véritablement pas essuyer un échec. Ce serait impardonnable. Impensable. Inimaginable. « Dans un premier temps. Désirez-vous quelque chose à boire ? » Carte tendue. Le choix s'offrait à toi, agissant tel un véritable gentleman, c'était une grande première pour moi.
© BANGERZ
baby, i'm preying on you tonight.
tenue + « Hunt you down, eat you alive. »
Pourquoi t'être utile ? Pourquoi vouloir t'apporter mon aide ? Ce que je pouvais désirer en agissant de la sorte ? Et enfin, quelles informations ? Tant de questions, pour si peu de réponses. Inévitablement, au fond de ma personne, je jubilais. Jubilais d'être parvenu à attirer ton attention de la manière la plus simple et efficace qu'il soit. Tel un coup de vent face à un château de cartes, je venais de briser les moindres plans que tu avais prévus pour la suite de cette simple soirée, te poussant, ainsi, à me suivre. Aveuglément. Naïvement. Quelle enfant, que voilà. Et pourtant, je ne tarissais pas d'éloge sur ce comportement qui m'avait permis d'obtenir ce que je désirais. Je me contentais, alors, d'inspirer une énième bouffée de cette drogue douce avant que ce simple mégot parvienne à trouver refuge contre le sol ; écrasant vulgairement celui-ci contre le sol, j'osais finalement bouger afin de parvenir à mettre la main sur la portière côté passager. « Si tels sont vos désirs. Permettez-moi de vous conduire dans un coin plus tranquille. Je connais un lieu fort agréable où vous pourrez quémander toutes sortes de boissons fort agréables. » Une politesse, une simple proposition, voilà que nous étions en route. Une douce mélodie emportait peu à peu l'habitacle de notre moyen de locomotion fort coûteux tandis que j'osais prendre – de nouveau – la parole. Très bien bavard en habitude, j'osais faire un manquement à cette règle pour ce soir.
Pour la bonne cause. Pour la réussite de ces plans si bien élaborés.
« Dîtes-moi. Mademoiselle Hwang, votre accoutrement aurait pu jouer en votre défaveur au sein de la capitale, si vous voulez mon avis. Fort agréable, certes. Mais au vu de l'heure tardive, il vous aurait attiré un bon nombre de problèmes. » Sous-entendant, à l'évidence. Que j'avais apprécié celui-ci, je ne pouvais aucunement faire abstraction du fait, que, ainsi vêtue, un bon nombre d'hommes auraient osé jeter leurs dévolus sur ta personne. Sans scrupule. Aucun honte. Uniquement des instincts animaux éveillés par l'alcool qu'ils auraient préalablement ingurgités, et ce, jusqu'à l'instant où leurs sens se seraient permis de les abandonner définitivement. Rebuts de la société. Quel gâchis. Je soupirais intérieurement tandis que mes doigts frappaient instinctivement contre le volant que je tenais fermement au creux des paumes de mes mains. Et ce, au travers de quelques minutes.
La route ne fut ni longue, ni courte. Peu de personnes connaissaient ces lieux. Les bars, boites de nuit et endroit branché en tous genre attiraient d'avantage l'attention. C'est donc, ce, pourquoi j'avais opté pour ce simple caché à l'ambiance quelque peu calme, rustique, jazz. Et j'affectionnais tout particulièrement l'ambiance régnant en ces lieux. Un habitué, trouvant refuge au sein de celui-ci lorsque rien ne semble aller au sein de ma vie personnelle, familiale, professionnelle, ou bien, sentimentale. Pratiquement... Tout le temps, en soi.
Une énième politesse alors, échangée à ton égard. Nous nous dirigions finalement au sein de cet antre tout en prenant soin d'offrir un simple geste de la main à l'intention de l'une des employées ayant trouvé refuge non loin de l'entrée. Un habitué connaissait fort bien les employés, je ne faisais guère exception à cette règle. J'avais mes habitudes. Aussi mauvaises pouvaient-elles être, j'optais toujours pour cette table, dans un coin, à l'abri des regards indiscrets. Peu de clients se trouvaient en ces lieux à l'heure actuelle, ce qui était pour moi, d'avantage favorable. « J'ai opté pour un lieu public afin d'entretenir cette conversation avec vous Mademoiselle Hwang, j'espère que vous n'y voyez aucun inconvénient. Prenez place. »
Ces propos m'arrachaient la langue. Je devais prendre sur moi. Arborer cette image saine, nette afin de parvenir à mes fins. Et ainsi, obtenir l'objet de mes désirs. Hantant mes nuits. Je ne pouvais véritablement pas essuyer un échec. Ce serait impardonnable. Impensable. Inimaginable. « Dans un premier temps. Désirez-vous quelque chose à boire ? » Carte tendue. Le choix s'offrait à toi, agissant tel un véritable gentleman, c'était une grande première pour moi.
Invité
Invité
Re: THE BEGINNING. w/ luna. | Mar 17 Nov - 10:36 Citer EditerSupprimer
Je ne sais pas ce que tu veux de moi, je crains le pire. Tu es loin de ressembler d’avoir l’apparence du prince charmant qui viendrait me sauver de mon malheur. Cependant je me dis que ce n’est pas bien de ne se fier qu’aux apparences, mes parents m’ont toujours dit que je dois faire attention à l’intérieur de la personne non pas à l’extérieur et que je pourrai peut-être trouver de spécial et d’unique en cette personne. Optimiste, altruiste et candide, je dois être pour que la chance me sourit et que le vent tourne en ma faveur. Dans tes pensées, il n’y a pas de place pour la lumière. Telle un tyran, tu jubiles de mes réactions spontanées et pleines de bons sentiments qui t’aident à atteindre ton but sans que je m'en doute une seconde. Ce but, je n’en ai aucune idée de cela pourrait être. Je me doute aucunement que tu désires m’avoir toute entière à tes côtes, mais contrairement aux autres jeunes hommes tu veux que je t’appartienne pour toujours. Cette soirée de toute manière, je n’ai prévu de voir personne en particulier alors qu’est-ce que j’ai à perdre à part un peu de temps. Je suis encore une enfant pour la plupart des gens, on cherche à me protéger de la terrible réalité, néanmoins ils ont oublié que je suis majeure et que je suis une femme comme les autres avec ses moments de douleur et de faiblesse. Pourtant en me protégeant ainsi ils en oublient que je ne connais pas tous les dangers de la vie en particulier concernant les hommes. Pour moi, n’importe qui pouvait me parler et je lui répondais gentiment en ne voyant pas la mal en lui. Tel un gentleman tu m’ouvres la portière de ta sublime et luxueuse voiture.
« Je vous en remercie, je pense en effet que cela serait préférable pour discuter calmement. Je vous suis. »
Je m’installe à l’intérieur de la voiture en retirant mes gants et mon écharpe après avoir fermé la portière.
« Vraiment ? Ma mère m’a dit que c’était mignon et élégant, pensez-vous que c’est trop court et trop échancré ? Qu’est-ce que j’aurai comme problème ? »
La tête penchée timidement sur le côté avec une adorable moue comme à mon habitude lorsque je ne comprenais pas réellement ce que tu voulais dire par problème. Ma famille m’a juste dit de faire attention aux hommes la nuit sans guère plus d’explications probablement car ils me traitent encore comme une enfant en me laissant dans l’ignorance. Bien que je sache me battre depuis que je tiens debout, j’ai horreur de la violence surtout que je culpabilise si je blesse quelqu’un sauf que tous les gens ne sont pas comme moi. Cependant je me doute que tu sous-entends peut-être que des hommes sans moral pourraient profiter de mon innocence et ma naïveté pour prendre ce qu’ils désirent, mais est-ce que tu es comme eux ? Ou bien es-tu différent des autres ? Rien que l’idée que quelqu’un semble vouloir me faire ça semble te faire du mal et te révolter sans que je puisse m’en apercevoir. Tes réactions me déconcertent, mais je ne dis rien tout le long du chemin jusqu’à arriver un endroit qui de l’extérieur me parait paisible. Après être sortie de ta voiture avec ton aide, je te suis sans discuter dans l’antre. Cela est beaucoup moins bruyant que les boites de nuit, la musique est agréable et plus dans mon registre musical. Tu sembles bien connaitre les lieux et le personnel. Nous dirigeons dans une table isolée dans un coin où personne ne pourrait glisser une oreille indiscrète. On était presque seuls ici, mais dans un sens ce n’est pas plus mal.
« Non, aucun. C’est même plus sécurisant que dans un lieu privé. Néanmoins je vous remercie de vous préoccuper de ma personne. »
Sa courtoisie et son attitude sont loin de ce que tu dégages, ta façon de te comporter avec moi me met plus à l’aise qu’au tout début de notre rencontre. Peut-être que tu te forces à être comme ça pour me rassurer et que je ne fuis pas en courant. Je ne suis pas dans ta tête, car je pense que probablement je serai partie en un rien de temps en sachant ce que tu veux vraiment de moi par peur. Dans mon monde, il n’y a pas de place pour le désir, les fantasmes, la passion ou autre vice qu’on cherche par tout moyen de s’interdire la possibilité de ressentir afin que notre vertu et innocence restent toutes les deux intacts. Seulement, est-ce que c’est simple que ça surtout quand on aime profondément et intensément cette obsession qui nous consume tout notre être ? Je ne pense pas, ce sentiment me terrifie et m'attire vu qu’on n’a plus le contrôle de nous-même et on se laisse totalement aller à cette sensation autant déroutante que destructrice. Après avoir pris la carte, mes yeux lorgnent les boissons chauds très sucrés et gourmandes.
« Je voudrai bien un chocolat viennois. »
Je pince doucement la lèvre inférieure avec des yeux brillants avant d’afficher un sourire enfantin, mon plus gros vice : la gourmandise. Il y avait qu’à remarquer mon choix de boisson pour savoir que j’aime me régaler avec des bonnes choses.
« Et vous, monsieur… D’ailleurs quel est votre nom ? »
Tu sembles savoir beaucoup de choses sur moi, mais je ne sais rien sur toi. Piquée par ma curiosité, j’ai de nombreuses questions qui me brulent les lèvres et j’espère que tu y répondras.
« Je vous en remercie, je pense en effet que cela serait préférable pour discuter calmement. Je vous suis. »
Je m’installe à l’intérieur de la voiture en retirant mes gants et mon écharpe après avoir fermé la portière.
« Vraiment ? Ma mère m’a dit que c’était mignon et élégant, pensez-vous que c’est trop court et trop échancré ? Qu’est-ce que j’aurai comme problème ? »
La tête penchée timidement sur le côté avec une adorable moue comme à mon habitude lorsque je ne comprenais pas réellement ce que tu voulais dire par problème. Ma famille m’a juste dit de faire attention aux hommes la nuit sans guère plus d’explications probablement car ils me traitent encore comme une enfant en me laissant dans l’ignorance. Bien que je sache me battre depuis que je tiens debout, j’ai horreur de la violence surtout que je culpabilise si je blesse quelqu’un sauf que tous les gens ne sont pas comme moi. Cependant je me doute que tu sous-entends peut-être que des hommes sans moral pourraient profiter de mon innocence et ma naïveté pour prendre ce qu’ils désirent, mais est-ce que tu es comme eux ? Ou bien es-tu différent des autres ? Rien que l’idée que quelqu’un semble vouloir me faire ça semble te faire du mal et te révolter sans que je puisse m’en apercevoir. Tes réactions me déconcertent, mais je ne dis rien tout le long du chemin jusqu’à arriver un endroit qui de l’extérieur me parait paisible. Après être sortie de ta voiture avec ton aide, je te suis sans discuter dans l’antre. Cela est beaucoup moins bruyant que les boites de nuit, la musique est agréable et plus dans mon registre musical. Tu sembles bien connaitre les lieux et le personnel. Nous dirigeons dans une table isolée dans un coin où personne ne pourrait glisser une oreille indiscrète. On était presque seuls ici, mais dans un sens ce n’est pas plus mal.
« Non, aucun. C’est même plus sécurisant que dans un lieu privé. Néanmoins je vous remercie de vous préoccuper de ma personne. »
Sa courtoisie et son attitude sont loin de ce que tu dégages, ta façon de te comporter avec moi me met plus à l’aise qu’au tout début de notre rencontre. Peut-être que tu te forces à être comme ça pour me rassurer et que je ne fuis pas en courant. Je ne suis pas dans ta tête, car je pense que probablement je serai partie en un rien de temps en sachant ce que tu veux vraiment de moi par peur. Dans mon monde, il n’y a pas de place pour le désir, les fantasmes, la passion ou autre vice qu’on cherche par tout moyen de s’interdire la possibilité de ressentir afin que notre vertu et innocence restent toutes les deux intacts. Seulement, est-ce que c’est simple que ça surtout quand on aime profondément et intensément cette obsession qui nous consume tout notre être ? Je ne pense pas, ce sentiment me terrifie et m'attire vu qu’on n’a plus le contrôle de nous-même et on se laisse totalement aller à cette sensation autant déroutante que destructrice. Après avoir pris la carte, mes yeux lorgnent les boissons chauds très sucrés et gourmandes.
« Je voudrai bien un chocolat viennois. »
Je pince doucement la lèvre inférieure avec des yeux brillants avant d’afficher un sourire enfantin, mon plus gros vice : la gourmandise. Il y avait qu’à remarquer mon choix de boisson pour savoir que j’aime me régaler avec des bonnes choses.
« Et vous, monsieur… D’ailleurs quel est votre nom ? »
Tu sembles savoir beaucoup de choses sur moi, mais je ne sais rien sur toi. Piquée par ma curiosité, j’ai de nombreuses questions qui me brulent les lèvres et j’espère que tu y répondras.
Contenu sponsorisé