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BUY IT BRO, BUY IT. w/ ji hoon.
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Re: BUY IT BRO, BUY IT. w/ ji hoon. | Sam 21 Nov - 15:50 Citer EditerSupprimer ft. jihoon&jiro.
« Elle a déjà tellement de robes d'ici. » Inévitablement, ces propos me firent rire. Il est vrai que si je pouvais me permettre de faire cette petite réflexion, je parvenais à voir ta personne accompagnée de cette jeune femme, au moins, une ou deux fois par mois, si ce n'est parfois plus. Une sorte de rituel afin de parvenir à mettre la main sur les nouvelles collections mises en place, et ainsi, parvenir à être à la pointe de la mode. Puisque – d'après ce que j'avais pu en apprendre d'avantage aujourd'hui – cette jeune femme possédait un goût très prononcé sur les vêtements qu'elle souhaiterait, ou non, porter. Très propre sur elle-même. Une jeune femme qui ne pouvait qu'attirer les regards d'autrui. Une star montante. Oui, je me rappelais avoir déjà vu celle-ci sur mon écran de télévision, ou bien, sur de multiples affiches installées en ville. Peut-être étais-je un privilégié, au fond ? « Quel chanceux. J'en serais presque à t’envier, tu sais. » Un sourire ponctuant ces propos, voilà que, d'un rapide regard, je portais une certaine attention à l'intention de ce qu'il se trimait autour de ma personne afin de parvenir à baisser des quelques pourcent le prix de cette fameuse robe. Créatrice de nos tourments.
« Au fait, Ji Hoon. Un petit café, ça te tente ? Tu ne peux pas refuser ça à ton grand ami qui s'est offert corps à âmes à toi afin de parvenir à mettre la main sur cette merveille, après tout. » Ceci étant dit, j'agissais bien vite, et ce, avec un certain automatisme. Carte retirée, ticket au creux de l'une de mes mains, sac légèrement cartonné au sein de l'autre, voilà que chaque chose semblait trouvait refuge à sa place. Et j'osais finalement quitter cette place derrière la caisse qui ne m'était absolument pas destinée afin de rejoindre tes côtés. « Attends-moi dehors, j'arrive. Je fais vite. » Si bien que, directement après ces propos énoncés, j'osais trouver refuge au sein de l'arrière-boutique afin de mettre la main sur mes effets personnels. Une pause s'impose. L'heure à laquelle je daignais prendre celle-ci n'importe peu tant que je respectais à la lettre les heures de travail obligatoire par jour. Chacun était libre de ses propres choix tant que cela ne portait guère préjudice à la bonne entente et au bon fonctionnement de la bâtisse, en général.
Porte de service utilisée, je me permis de faire le tour d'un pas plutôt pressé avant que je ne puisse finalement t’intercepter. Une main glissée sur ton épaule. Ton prénom énoncé. Nous étions fins prêts. Tels de vieux amis souhaitant rattraper le temps perdu, chacun semblait trouver son compte au travers de cette proposition que je m'étais permis d'émettre. « Alors, pas trop compliqué de gérer la vie d'étudiant, hein ? » Quitte à passer une longue heure ensemble. Autant lancer la conversation, en apprendre d'avantage. En découvrir d'avantage.
© BANGERZ
baby, i'm preying on you tonight.
tenue + « Can't read my poker face. »
« Elle a déjà tellement de robes d'ici. » Inévitablement, ces propos me firent rire. Il est vrai que si je pouvais me permettre de faire cette petite réflexion, je parvenais à voir ta personne accompagnée de cette jeune femme, au moins, une ou deux fois par mois, si ce n'est parfois plus. Une sorte de rituel afin de parvenir à mettre la main sur les nouvelles collections mises en place, et ainsi, parvenir à être à la pointe de la mode. Puisque – d'après ce que j'avais pu en apprendre d'avantage aujourd'hui – cette jeune femme possédait un goût très prononcé sur les vêtements qu'elle souhaiterait, ou non, porter. Très propre sur elle-même. Une jeune femme qui ne pouvait qu'attirer les regards d'autrui. Une star montante. Oui, je me rappelais avoir déjà vu celle-ci sur mon écran de télévision, ou bien, sur de multiples affiches installées en ville. Peut-être étais-je un privilégié, au fond ? « Quel chanceux. J'en serais presque à t’envier, tu sais. » Un sourire ponctuant ces propos, voilà que, d'un rapide regard, je portais une certaine attention à l'intention de ce qu'il se trimait autour de ma personne afin de parvenir à baisser des quelques pourcent le prix de cette fameuse robe. Créatrice de nos tourments.
« Au fait, Ji Hoon. Un petit café, ça te tente ? Tu ne peux pas refuser ça à ton grand ami qui s'est offert corps à âmes à toi afin de parvenir à mettre la main sur cette merveille, après tout. » Ceci étant dit, j'agissais bien vite, et ce, avec un certain automatisme. Carte retirée, ticket au creux de l'une de mes mains, sac légèrement cartonné au sein de l'autre, voilà que chaque chose semblait trouvait refuge à sa place. Et j'osais finalement quitter cette place derrière la caisse qui ne m'était absolument pas destinée afin de rejoindre tes côtés. « Attends-moi dehors, j'arrive. Je fais vite. » Si bien que, directement après ces propos énoncés, j'osais trouver refuge au sein de l'arrière-boutique afin de mettre la main sur mes effets personnels. Une pause s'impose. L'heure à laquelle je daignais prendre celle-ci n'importe peu tant que je respectais à la lettre les heures de travail obligatoire par jour. Chacun était libre de ses propres choix tant que cela ne portait guère préjudice à la bonne entente et au bon fonctionnement de la bâtisse, en général.
Porte de service utilisée, je me permis de faire le tour d'un pas plutôt pressé avant que je ne puisse finalement t’intercepter. Une main glissée sur ton épaule. Ton prénom énoncé. Nous étions fins prêts. Tels de vieux amis souhaitant rattraper le temps perdu, chacun semblait trouver son compte au travers de cette proposition que je m'étais permis d'émettre. « Alors, pas trop compliqué de gérer la vie d'étudiant, hein ? » Quitte à passer une longue heure ensemble. Autant lancer la conversation, en apprendre d'avantage. En découvrir d'avantage.
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Re: BUY IT BRO, BUY IT. w/ ji hoon. | Sam 21 Nov - 16:30 Citer EditerSupprimer
Buy it bro, buy it
ft. Moon Ji Hoon & Zhang Jiro
After the gates of prophecies A million light years away from me Straight for the eye of destiny Reaching the point of tears. ▬ WOODKID
Quand je voyais Jiro dans son élément, chez lui, au travail, j'étais content. Je sentais une bonne atmosphère m'envahir. Je ne savais pas réellement s'il aimait travailler ici, mais dans tous les cas il faisait tout pour le laisser paraître. Souriant, avenant, il était aussi un beau jeune homme et j'étais persuadé que les femmes tombaient à ses pieds comme des mouches. Je me demandais même si ses collègues de travail n'en pinçaient pas pour lui. Jiro avait une vie bien réussie, je trouvais. Moi, je traînais encore et encore dans les études, et je prenais littéralement racine à l'université. Je poussai un soupir à cette simple pensée, puis j'esquissai un nouveau sourire pour répondre à Jiro qui venait de me tendre ma précieuse carte bleue et surtout l'indispensable sac dans lequel reposait la robe que je venais de choisir pour Joo Hee. Je pensais lui dire au revoir, lui tourner le dos, et le quitter là, comme d'habitude, mais je ne m'attendais pas à ce qu'il me propose de boire un café dehors. Avait-il le droit de prendre sa pause quand bon lui semblait ? Je restais perplexe, mais néanmoins ravi de pouvoir passer un bout d'après-midi à ses côtés. « D'accord. Je t'attends. » lui répondis-je simplement. Je le vis disparaître à l'arrière-boutique, pour ma part je tournai les talons en saluant les vendeuses, et je passai le pas de la porte d'entrée avant d'enfiler mes lunettes de soleil. Ca tapait fort encore.
Je n'eus pas trop à attendre, Jiro semblait impatient de pouvoir quitter son lieu de travail, même si ce n'était que pour un court moment. Je me tournai, tout sourire, vers Jiro alors qu'il venait de m'appeler. Je ramenai le sac contre moi et je commençai à marcher avec le jeune homme. Il était plus grand que moi, mais je n'éprouvais pas de jalousie. Mon ego en prenait souvent un sacré coup, mais je savais qu'avec Jiro, j'étais respecté. On connaissait notre place, et tout n'était que sincérité. Peut-être était-ce parce qu'on ne se connaissait pas si bien, au fond ? On n'avait jamais eu l'occasion de réellement discuter tous les deux. Tout se passait dans le cadre de son travail. J'osais espérer que ce petit café permettrait de renforcer nos liens. « Oh, si tu savais. Mon doctorat me prend beaucoup de temps, j'ai vraiment hâte d'être diplômé. » Lui répondis-je d'un air dépité. Je tournai au bout de la rue, et après avoir trouvé le premier café sur notre chemin, je me permis d'entrer, convaincu que Jiro suivrait le mouvement. « Et toi alors, pas trop dur d'être le seul vendeur masculin de la boîte ? »
Je n'eus pas trop à attendre, Jiro semblait impatient de pouvoir quitter son lieu de travail, même si ce n'était que pour un court moment. Je me tournai, tout sourire, vers Jiro alors qu'il venait de m'appeler. Je ramenai le sac contre moi et je commençai à marcher avec le jeune homme. Il était plus grand que moi, mais je n'éprouvais pas de jalousie. Mon ego en prenait souvent un sacré coup, mais je savais qu'avec Jiro, j'étais respecté. On connaissait notre place, et tout n'était que sincérité. Peut-être était-ce parce qu'on ne se connaissait pas si bien, au fond ? On n'avait jamais eu l'occasion de réellement discuter tous les deux. Tout se passait dans le cadre de son travail. J'osais espérer que ce petit café permettrait de renforcer nos liens. « Oh, si tu savais. Mon doctorat me prend beaucoup de temps, j'ai vraiment hâte d'être diplômé. » Lui répondis-je d'un air dépité. Je tournai au bout de la rue, et après avoir trouvé le premier café sur notre chemin, je me permis d'entrer, convaincu que Jiro suivrait le mouvement. « Et toi alors, pas trop dur d'être le seul vendeur masculin de la boîte ? »
© Gasmask
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Re: BUY IT BRO, BUY IT. w/ ji hoon. | Sam 21 Nov - 23:06 Citer EditerSupprimer ft. jihoon&jiro.
Requête acceptée. Nous étions semblables à deux amis, traversant les rues de la capitale tout en usant de multiples stratagèmes afin de parer ce soleil surplombant la nature hivernale de ce mois de novembre, mais aussi, de sujet de discussion. Les joies des études. De l'université. Un véritable fléau qui semble vous emporter contre votre grès au sein de cette douce frénésie que vous apprendrez – au final – à apprécier. Aussi mauvais, que bon. Elle sera être votre allié, comme votre ennemie. À vous d'en faire un bon usage. Et, c'est à l'entente de tes propos que je ne pue m'empêcher de glisser un léger ricanement. Un doctorat. Voilà que tu ne semblais pas avoir lésiné sur les moyens de t'en sortir convenablement au travers de ta vie professionnelle. Choix que je ne pouvais qu'applaudir au sein de mon esprit. Te félicitant de par ce choix, j'osais, par la même occasion, gratifier celui-ci d'une simple frappe contre l'une de tes épaules qui voulait tout aussi bien signifier : « bon courage ». Quand bien même, l'université apportait un bon nombre de questionnements, tu semblais tout aussi curieux concernant ma vie professionnelle. Aussi peu valorisante pouvait-elle être, je n'en appréciais pas moins ce que celle-ci me permettait d'obtenir. Avantages, comme inconvénients. « Au fond, ce n'est pas si mal d'être le seul vendeur dans la boutique, tu vois... » Marquant une légère pause. Elle semblait nécessaire. Ayant trouvé refuge au sein de ce simple café, le comptoir s'offrait à nous et voilà que la carte glissée tout juste au-dessus de nos crânes méritait une réflexion concernant la commande que j'allais faire.
Thés, cafés, chocolats, tous les parfums semblaient y passer. Toutes sortes de présentations, de choix. Il s'avérait être bien plus difficile qu'en apparence, et pourtant... J'optais pour la simplicité. « Un café, bien corsé et légèrement sucré, s'il vous plaît. » Un sourire échangé, une politesse offerte, voilà que l'attention de cette jeune femme osait se détourner à l'intention de ta personne. Et ce n'est qu'après la commande passée qu'il nous était permis de prendre place. Qu'il était agréable de profiter ainsi de ces quelconques temps de pause. Je favorisais amplement l'idée de me retrouver ainsi, en ces lieux, en ta compagnie plutôt que... Simplement accroupis contre le mur bétonné de l'arrière-boutique, cigarette au creux de mes lippes afin de noyer toute once de désespoir et de fatigue. « Pour reprendre ce que je disais, être seul dans cette boutique, ça a pas mal d'avantages. Premièrement, les clientes favorisent l'idée de demander mon avis. Deuxièmement, être uniquement entouré de femmes n'a rien de déplaisant, et, troisièmement, tu vois ce que je veux dire. » Si je pouvais me le permettre ; le seul inconvénient que je pouvais discerner au sein de cette situation était – peut-être – l'idée qu'un homme travaillant en ces lieux puissent avoir des attirances à l'intention de la gent masculine.
Malgré tout, j'aspirais à ce que l'image que je parvenais à renvoyer puisse – bien vite – ôter cette idée des esprits de quiconque oserait émettre cette idée. Balivernes. « Mais, d'ailleurs. Ta chère et tendre est aussi à l'université ? »
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Requête acceptée. Nous étions semblables à deux amis, traversant les rues de la capitale tout en usant de multiples stratagèmes afin de parer ce soleil surplombant la nature hivernale de ce mois de novembre, mais aussi, de sujet de discussion. Les joies des études. De l'université. Un véritable fléau qui semble vous emporter contre votre grès au sein de cette douce frénésie que vous apprendrez – au final – à apprécier. Aussi mauvais, que bon. Elle sera être votre allié, comme votre ennemie. À vous d'en faire un bon usage. Et, c'est à l'entente de tes propos que je ne pue m'empêcher de glisser un léger ricanement. Un doctorat. Voilà que tu ne semblais pas avoir lésiné sur les moyens de t'en sortir convenablement au travers de ta vie professionnelle. Choix que je ne pouvais qu'applaudir au sein de mon esprit. Te félicitant de par ce choix, j'osais, par la même occasion, gratifier celui-ci d'une simple frappe contre l'une de tes épaules qui voulait tout aussi bien signifier : « bon courage ». Quand bien même, l'université apportait un bon nombre de questionnements, tu semblais tout aussi curieux concernant ma vie professionnelle. Aussi peu valorisante pouvait-elle être, je n'en appréciais pas moins ce que celle-ci me permettait d'obtenir. Avantages, comme inconvénients. « Au fond, ce n'est pas si mal d'être le seul vendeur dans la boutique, tu vois... » Marquant une légère pause. Elle semblait nécessaire. Ayant trouvé refuge au sein de ce simple café, le comptoir s'offrait à nous et voilà que la carte glissée tout juste au-dessus de nos crânes méritait une réflexion concernant la commande que j'allais faire.
Thés, cafés, chocolats, tous les parfums semblaient y passer. Toutes sortes de présentations, de choix. Il s'avérait être bien plus difficile qu'en apparence, et pourtant... J'optais pour la simplicité. « Un café, bien corsé et légèrement sucré, s'il vous plaît. » Un sourire échangé, une politesse offerte, voilà que l'attention de cette jeune femme osait se détourner à l'intention de ta personne. Et ce n'est qu'après la commande passée qu'il nous était permis de prendre place. Qu'il était agréable de profiter ainsi de ces quelconques temps de pause. Je favorisais amplement l'idée de me retrouver ainsi, en ces lieux, en ta compagnie plutôt que... Simplement accroupis contre le mur bétonné de l'arrière-boutique, cigarette au creux de mes lippes afin de noyer toute once de désespoir et de fatigue. « Pour reprendre ce que je disais, être seul dans cette boutique, ça a pas mal d'avantages. Premièrement, les clientes favorisent l'idée de demander mon avis. Deuxièmement, être uniquement entouré de femmes n'a rien de déplaisant, et, troisièmement, tu vois ce que je veux dire. » Si je pouvais me le permettre ; le seul inconvénient que je pouvais discerner au sein de cette situation était – peut-être – l'idée qu'un homme travaillant en ces lieux puissent avoir des attirances à l'intention de la gent masculine.
Malgré tout, j'aspirais à ce que l'image que je parvenais à renvoyer puisse – bien vite – ôter cette idée des esprits de quiconque oserait émettre cette idée. Balivernes. « Mais, d'ailleurs. Ta chère et tendre est aussi à l'université ? »
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Re: BUY IT BRO, BUY IT. w/ ji hoon. | Dim 22 Nov - 4:20 Citer EditerSupprimer
Buy it bro, buy it
ft. Moon Ji Hoon & Zhang Jiro
After the gates of prophecies A million light years away from me Straight for the eye of destiny Reaching the point of tears. ▬ WOODKID
Jiro savait toujours tirer le bon côté des choses. J'avais pu le remarquer, à force de le fréquenter au travail, que son statut d'unique vendeur masculin n'était pas un frein à son travail. Il semblait même ravi, épanoui, et c'était le plus admirable dans tout ça. Il avait beau se défendre, s'expliquer, j'avais compris. Je l'enviais tellement, à ce moment précis, alors qu'une nouvelle pensée se dirigea vers mon diplôme que je préparais. Je pourrissais littéralement dans les amphithéâtres. Pire qu'un rat de bibliothèque, j'avais déjà changé plusieurs fois d'ordinateur portable tout au long de mes études. J'étais un homme de sciences, la vie active pouvait encore m'attendre. Mais j'étais partagé entre l'envie intense de sortir de ce long tunnel qu'étaient les études, et le désir de rester au chaud entre les murs de l'université, et tout bêtement boire les paroles des enseignants. Etais-je vraiment prêt à prendre un tout autre horizon ? Je m'usais à l'université. Et à force de m'enliser dans ces craintes inavouées, je me sentais perdre le contrôle de ma propre vie.
Je levai le nez vers les affiches derrière le comptoir. Tant de choix, je ne savais pas quoi prendre. C'était toujours pareil avec moi, je réfléchissais intensément sur ce que j'allais boire, et au final je prenais toujours la même chose. Je me désespérais. Du coup, pour éviter de faire attendre Jiro qui avait déjà commandé, et la vendeuse qui faisait pianoter ses ongles sur le comptoir, je finis par demander un latte macchiato avec une pointe de caramel, avant de régler et de chercher une table où nous pourrions discuter tranquillement. Je posai le précieux sac à mes pieds, souriant, et je retirai ma veste pour la poser sur le dossier de la chaise. Jiro enchaîna sur ma compagne, Joo Hee. Je levai les yeux vers lui, étonné. « Joo Hee ? Oh oui, elle finit son master d'arts médiatiques avant de pleinement se concentrer sur sa carrière. » Beaucoup de personnes étaient susceptibles de me dire que j'étais chanceux de sortir avec une star montante. Je ne trouvais pas ça exceptionnel. Joo Hee était comme tout le monde, avec une vie à part entière. Je la connaissais depuis si longtemps, et j'avais l'impression de ne l'avoir jamais quitté dans sa vie d'étudiante. Je savais depuis longtemps qu'elle voulait percer devant les caméras. « Elle veut que je m'installe chez elle quand mes études seront finies. Comme j'ai des obligations pour ma fraternité, je ne peux pas encore emménager. » Et c'était sujet à de nombreuses disputes avec Joo Hee. Notamment cette fois-ci où je voulais me faire pardonner avec la belle robe bleue que Jiro m'avait aidé à choisir.
Je levai le nez vers les affiches derrière le comptoir. Tant de choix, je ne savais pas quoi prendre. C'était toujours pareil avec moi, je réfléchissais intensément sur ce que j'allais boire, et au final je prenais toujours la même chose. Je me désespérais. Du coup, pour éviter de faire attendre Jiro qui avait déjà commandé, et la vendeuse qui faisait pianoter ses ongles sur le comptoir, je finis par demander un latte macchiato avec une pointe de caramel, avant de régler et de chercher une table où nous pourrions discuter tranquillement. Je posai le précieux sac à mes pieds, souriant, et je retirai ma veste pour la poser sur le dossier de la chaise. Jiro enchaîna sur ma compagne, Joo Hee. Je levai les yeux vers lui, étonné. « Joo Hee ? Oh oui, elle finit son master d'arts médiatiques avant de pleinement se concentrer sur sa carrière. » Beaucoup de personnes étaient susceptibles de me dire que j'étais chanceux de sortir avec une star montante. Je ne trouvais pas ça exceptionnel. Joo Hee était comme tout le monde, avec une vie à part entière. Je la connaissais depuis si longtemps, et j'avais l'impression de ne l'avoir jamais quitté dans sa vie d'étudiante. Je savais depuis longtemps qu'elle voulait percer devant les caméras. « Elle veut que je m'installe chez elle quand mes études seront finies. Comme j'ai des obligations pour ma fraternité, je ne peux pas encore emménager. » Et c'était sujet à de nombreuses disputes avec Joo Hee. Notamment cette fois-ci où je voulais me faire pardonner avec la belle robe bleue que Jiro m'avait aidé à choisir.
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Re: BUY IT BRO, BUY IT. w/ ji hoon. | Mar 24 Nov - 0:30 Citer EditerSupprimer ft. jihoon&jiro.
Joo Hee ? Voici donc le prénom de la créatrice de nos tourments précédents au sein de la boutique. Mais aussi, de tes tourments actuels. Je ne pouvais aucunement nier le simple fait qu'une vie sociable, convenablement, était parfois difficile à associer avec études et fraternité. Aussi agréable, cela pouvait-il être, des concessions sont nécessaires, et parfois, nous sommes bien trop butés afin de nous remettre en question et oser réfléchir à l'effet dévastateur que cela pourrait avoir sur notre propre avenir. Dilemme, intense. Je ne pouvais alors, que hocher la tête d'une manière positive à de nombreuses reprises. J'avais dû, moi-même goûter à ce type de dilemme. Plus intense, parfois. Mais qu'importe, là semblait être le même problème : agir, ou non. Telle avait toujours été la question. Persister à croire que nous parviendrons à nous en sortir, ou non. « Oh. Mama. » Furent alors, les seules et uniques paroles qui parvinrent à traverser mes lippes lorsque, enfin, tu osais poursuivre. Habiter avec sa compagne n'était pas une mince affaire. Malheureusement pour moi – si je pouvais encore, utiliser ce terme – je n'avais pas encore goûté à la « joie » d'une telle situation, mais je savais pertinemment ce que cela pourrait engendrer. Bons, comme mauvais côtés. Il fallait user de nos esprits afin de rendre cette situation agréable. N'est-ce pas ?
« Si tu veux mon avis. Avis d'un homme célibataire actuellement vivant sa vie comme bon lui semble-t-il. Vous devriez tenter l'expérience quelques jours avant de vous lancer dans une telle situation. Histoire d'avoir un « avant-goût » de ce que cela pourrait véritablement donner. Je ne veux pas jouer au rabat-joie, mais... C'est quand même une lourde étape. Tu perds ta liberté et ton indépendance de jeune étudiant en te laissant dans une telle situation. Mais, ça aura forcément des bons côtés, je ne peux pas le nier. Crois-moi, c'est plutôt agréable de se réveiller tous les matins aux côtés de sa belle. » Un ricanement traversant bien vite mes lippes, me voilà coupé dans mon entrain. Très peu bavard en habitude, voilà que j'osais déblatérer ces mots avec une facilité quelque peu déconcertante. Et ce n'était en aucun cas la venue de la jeune femme nous apportant nos commandes qui semblaient parvenir à me stopper. Un sourire échangé, cela suffisant amplement à contenter celle-ci. Peu de gens osaient porter une importance concernant ce travail – parfois dérisoire pour certains – alors, une quelconque attention pouvait lui apporter un contentement. Inévitablement.
« Après, si vous en avez déjà discutez, cela semble être un bon pas vers une vie plus adulte. Courage. » Ce mot, il signifiait bien plus que je ne pouvais avoir énoncé. Il me semblait t'offrir du courage, aussi bien de manière mentale, que physique. Lorsque vous osez sauter le pas de vivre avec votre compagne, tout semble changer autour de vous et il vous faudra un temps d'adaptation avant de parvenir à apprécier la juste valeur de ces changements, oui. « Si jamais tu veux une épaule pour pleurer et une oreille attentive pour écouter tes chagrins, tu pourras toujours me rendre visite, ahah. »
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Joo Hee ? Voici donc le prénom de la créatrice de nos tourments précédents au sein de la boutique. Mais aussi, de tes tourments actuels. Je ne pouvais aucunement nier le simple fait qu'une vie sociable, convenablement, était parfois difficile à associer avec études et fraternité. Aussi agréable, cela pouvait-il être, des concessions sont nécessaires, et parfois, nous sommes bien trop butés afin de nous remettre en question et oser réfléchir à l'effet dévastateur que cela pourrait avoir sur notre propre avenir. Dilemme, intense. Je ne pouvais alors, que hocher la tête d'une manière positive à de nombreuses reprises. J'avais dû, moi-même goûter à ce type de dilemme. Plus intense, parfois. Mais qu'importe, là semblait être le même problème : agir, ou non. Telle avait toujours été la question. Persister à croire que nous parviendrons à nous en sortir, ou non. « Oh. Mama. » Furent alors, les seules et uniques paroles qui parvinrent à traverser mes lippes lorsque, enfin, tu osais poursuivre. Habiter avec sa compagne n'était pas une mince affaire. Malheureusement pour moi – si je pouvais encore, utiliser ce terme – je n'avais pas encore goûté à la « joie » d'une telle situation, mais je savais pertinemment ce que cela pourrait engendrer. Bons, comme mauvais côtés. Il fallait user de nos esprits afin de rendre cette situation agréable. N'est-ce pas ?
« Si tu veux mon avis. Avis d'un homme célibataire actuellement vivant sa vie comme bon lui semble-t-il. Vous devriez tenter l'expérience quelques jours avant de vous lancer dans une telle situation. Histoire d'avoir un « avant-goût » de ce que cela pourrait véritablement donner. Je ne veux pas jouer au rabat-joie, mais... C'est quand même une lourde étape. Tu perds ta liberté et ton indépendance de jeune étudiant en te laissant dans une telle situation. Mais, ça aura forcément des bons côtés, je ne peux pas le nier. Crois-moi, c'est plutôt agréable de se réveiller tous les matins aux côtés de sa belle. » Un ricanement traversant bien vite mes lippes, me voilà coupé dans mon entrain. Très peu bavard en habitude, voilà que j'osais déblatérer ces mots avec une facilité quelque peu déconcertante. Et ce n'était en aucun cas la venue de la jeune femme nous apportant nos commandes qui semblaient parvenir à me stopper. Un sourire échangé, cela suffisant amplement à contenter celle-ci. Peu de gens osaient porter une importance concernant ce travail – parfois dérisoire pour certains – alors, une quelconque attention pouvait lui apporter un contentement. Inévitablement.
« Après, si vous en avez déjà discutez, cela semble être un bon pas vers une vie plus adulte. Courage. » Ce mot, il signifiait bien plus que je ne pouvais avoir énoncé. Il me semblait t'offrir du courage, aussi bien de manière mentale, que physique. Lorsque vous osez sauter le pas de vivre avec votre compagne, tout semble changer autour de vous et il vous faudra un temps d'adaptation avant de parvenir à apprécier la juste valeur de ces changements, oui. « Si jamais tu veux une épaule pour pleurer et une oreille attentive pour écouter tes chagrins, tu pourras toujours me rendre visite, ahah. »
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Re: BUY IT BRO, BUY IT. w/ ji hoon. | Mar 24 Nov - 0:53 Citer EditerSupprimer
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ft. Moon Ji Hoon & Zhang Jiro
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C'était bien la première fois que Jiro partait dans un tel monologue. Je n'avais même pas le temps d'en placer une, il était tellement motivé et son discours tenait si bien. Je me contentais de le regarder, d'acquiescer parfois à ses remarques, mais ça se voyait qu'il ne me connaissait pas assez. Certains points de son argumentation ne tenaient pas, tout simplement parce que ma vie, je la partageais avec Joo Hee depuis sept ans désormais. J'esquissai un sourire à ses remarques, calme et attentif, ne souhaitant surtout pas le couper dans son élan. J'allais commencer à parler quand la serveuse arriva avec nos boissons. Je ramenai le gobelet vers moi en remerciant la demoiselle poliment, puis elle quitta notre table, et je reportai mon attention sur Jiro qui décidément avait la langue bien pendue. Je finis par m'accouder sur la table, mes yeux ne quittant pas ses lèvres en mouvement, puis je versai la dose de sucre dans mon café latté. Je soufflai sur le bord et je bus une première gorgée qui me brûla littéralement l'oesophage. J'en toussai. Je finis par agiter légèrement ma main vers Jiro, comme pour l'assurer de ne pas s'inquiéter, et enfin je pus me défendre.
« Oh là Jiro, ne t'en fais pas pour moi et ma copine. Tu sais, on a vécu dans le même dortoir pendant sept ans. On a même partagé la même chambre, si tu veux tout savoir. » Et voilà comment casser son monologue en quelques mots. Je fis une petite grimace, attrapant un spéculoos pour le lui tendre en guise d'excuse. Je lui souris, me retenant même de rire, et je me redressai sur la banquette. « Je connais les enjeux d'une cohabition... C'est juste que je ne peux pas encore m'installer chez elle. » Ajoutai-je, me prenant la tête entre les mains. Tout ça parce que j'étais le président des pyobeom. Que j'étais rattaché à ma fraternité, je ne pouvais pas me permettre d'être absent du dortoir. Et au final, c'était ma relation avec Joo Hee qui en souffrait. Depuis qu'elle avait quitté la fraternité et qu'elle s'était installée en appartement, on ne ne voyait plus. Presque plus du moins. Je soupirai et posai ma tête contre la vitre du coffee shop, dépité. Pensif, je finis par préciser, désabusé. « Si je t'ai acheté cette robe, c'est parce qu'on s'est disputé à propos de ça, justement. » Jiro pouvait me juger s'il le voulait, mais je tenais à mon couple, et je me savais responsable de ce froid avec Joo Hee. Je voulais juste recoller les morceaux et préserver ma relation avec elle.
« Oh là Jiro, ne t'en fais pas pour moi et ma copine. Tu sais, on a vécu dans le même dortoir pendant sept ans. On a même partagé la même chambre, si tu veux tout savoir. » Et voilà comment casser son monologue en quelques mots. Je fis une petite grimace, attrapant un spéculoos pour le lui tendre en guise d'excuse. Je lui souris, me retenant même de rire, et je me redressai sur la banquette. « Je connais les enjeux d'une cohabition... C'est juste que je ne peux pas encore m'installer chez elle. » Ajoutai-je, me prenant la tête entre les mains. Tout ça parce que j'étais le président des pyobeom. Que j'étais rattaché à ma fraternité, je ne pouvais pas me permettre d'être absent du dortoir. Et au final, c'était ma relation avec Joo Hee qui en souffrait. Depuis qu'elle avait quitté la fraternité et qu'elle s'était installée en appartement, on ne ne voyait plus. Presque plus du moins. Je soupirai et posai ma tête contre la vitre du coffee shop, dépité. Pensif, je finis par préciser, désabusé. « Si je t'ai acheté cette robe, c'est parce qu'on s'est disputé à propos de ça, justement. » Jiro pouvait me juger s'il le voulait, mais je tenais à mon couple, et je me savais responsable de ce froid avec Joo Hee. Je voulais juste recoller les morceaux et préserver ma relation avec elle.
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Re: BUY IT BRO, BUY IT. w/ ji hoon. | Ven 27 Nov - 0:22 Citer EditerSupprimer ft. jihoon&jiro.
Des points de vus différents émanant d'une même conversation. À l'évidence, tout homme possédait sa propre réflexion concernant ce fait et je ne pouvais laisser, qu'à l'égard de ta personne, le droit d'avoir raison. Puisque, après tout, tout homme pouvait avoir le droit de raison au sein de conversations telles que celle-ci. Je me contentais alors, de porter ce simple gobelet cartonné contre mes lippes afin d'engloutir de multiples gorgées de ce liquide noirâtre, possédant une forte dose de caféine tout en hochant « naïvement » la tête d'une manière positive afin qu’acquiescer face aux propos que tu osais énoncer à l'égard de ces précédentes paroles que je m'étais permis d'énoncer. Paroles, qui, apparemment, n'avait guère fait l'unanimité. Peut-être étais-je bien trop buté sur mes idéaux afin de comprendre là où tu souhaitais en venir. Après tout, les nouvelles générations semblaient si différentes de celles du passé que je devais très certainement être passé à côté d'un bien grand nombre de choses que la nouvelle « jeunesse » peut considérer comme étant... Normale. Vieux jeu sur les bords, mon éducation en m'a guère permis de me considérer, un jour, comme un enfant libre de ses propres choix. Libre de se faire ses propres expériences concernant les multiples aspects de la vie, des personnes nous entourant au sein de ce monde. Bien au contraire. C'est donc, tout naturellement qu'un soupir parvint à traverser mes lippes. Laissant, ainsi, un nuage de fumée blanchâtre se former face à mon faciès tandis que je semblais songeur face à ta situation.
Au fond, je t'enviais sûrement. Oui, sûrement. J'avais toujours envié, au fond de mon esprit, des personnes similaires à ta personne. Peut-être devrais-je prendre exemple, à la place de juger et d'offrir mon point de vu – fort inutile, apparemment – ; n'est-ce pas ?
« Au fond, t'es quand même un petit veinard. Je dois bien l'avouer. » Depuis combien de temps entretiens -tu une relation avec cette jeune femme ? Cette question semblait faire irruption au sein de mon esprit, mais qu'importe. Je me ravisais. Rangeant ma curiosité dans un coin de mon esprit tandis qu'un ricanement parvint à traverser la barrière de mes lippes. « Je suis sûr qu'elle appréciera l'attention. La voir à la boutique à de multiples reprises avec ce large sourire face à toutes les pièces qu'on propose, je doute qu'elle puisse résister à la tentation de te sourire comme jamais et t'offrir un simple remerciement. Agréable, néanmoins. » Un sous-entendu. Inévitablement, les femmes heureuses pouvaient, parfois, nous surprendre à leur tour. Et, aussi surprenant cela pouvait-il être, cela n'était guère désagréable... Bien au contraire. « Au fait. Il va falloir que tu m'offres des conseils pour parvenir à mettre la main sur une perle comme la tienne. Avec l'option : cheveux blonds, si possible. »
Les hommes, ah. Les hommes. Les femmes avaient toujours été un sujet de discussion semblable à ces sujets de prédilections. Inconcevable de ne pas y faire une légère allusion ou, simplement entretenir une conversation relatant de ce sexe opposé tant apprécié de la gent masculine. Et, je ne pouvais guère nier le fait qu'après vingt-six années d’existence, le désir de construire une relation plus... Sérieuse et fondée sur la confiance, etc. Se faisait ressentir. Malgré les mauvais côtés de mon existence. Un homme de « mon envergure » possédait aussi de tels désirs afin de parvenir à mettre la main sur le paroxysme sentimental tant attendu par cette mère aimante qui ne manque pas de me raviver cette solitude pesante à mes côtés lorsque j'ose lui rendre visite au sein de la demeure familiale. Ah, les mères. Si attendrissantes. Si protectrices. Comment résister ? C'était – malheureusement, pour moi – impossible. J'étais bien trop faible face à elle, et, je me contentais de hocher la tête à de multiples reprises tout en répliquant que cela parviendra à me tomber dessus lorsque je n'y porterais qu'une infime attention.
Balivernes.
© BANGERZ
baby, i'm preying on you tonight.
tenue + « Can't read my poker face. »
Des points de vus différents émanant d'une même conversation. À l'évidence, tout homme possédait sa propre réflexion concernant ce fait et je ne pouvais laisser, qu'à l'égard de ta personne, le droit d'avoir raison. Puisque, après tout, tout homme pouvait avoir le droit de raison au sein de conversations telles que celle-ci. Je me contentais alors, de porter ce simple gobelet cartonné contre mes lippes afin d'engloutir de multiples gorgées de ce liquide noirâtre, possédant une forte dose de caféine tout en hochant « naïvement » la tête d'une manière positive afin qu’acquiescer face aux propos que tu osais énoncer à l'égard de ces précédentes paroles que je m'étais permis d'énoncer. Paroles, qui, apparemment, n'avait guère fait l'unanimité. Peut-être étais-je bien trop buté sur mes idéaux afin de comprendre là où tu souhaitais en venir. Après tout, les nouvelles générations semblaient si différentes de celles du passé que je devais très certainement être passé à côté d'un bien grand nombre de choses que la nouvelle « jeunesse » peut considérer comme étant... Normale. Vieux jeu sur les bords, mon éducation en m'a guère permis de me considérer, un jour, comme un enfant libre de ses propres choix. Libre de se faire ses propres expériences concernant les multiples aspects de la vie, des personnes nous entourant au sein de ce monde. Bien au contraire. C'est donc, tout naturellement qu'un soupir parvint à traverser mes lippes. Laissant, ainsi, un nuage de fumée blanchâtre se former face à mon faciès tandis que je semblais songeur face à ta situation.
Au fond, je t'enviais sûrement. Oui, sûrement. J'avais toujours envié, au fond de mon esprit, des personnes similaires à ta personne. Peut-être devrais-je prendre exemple, à la place de juger et d'offrir mon point de vu – fort inutile, apparemment – ; n'est-ce pas ?
« Au fond, t'es quand même un petit veinard. Je dois bien l'avouer. » Depuis combien de temps entretiens -tu une relation avec cette jeune femme ? Cette question semblait faire irruption au sein de mon esprit, mais qu'importe. Je me ravisais. Rangeant ma curiosité dans un coin de mon esprit tandis qu'un ricanement parvint à traverser la barrière de mes lippes. « Je suis sûr qu'elle appréciera l'attention. La voir à la boutique à de multiples reprises avec ce large sourire face à toutes les pièces qu'on propose, je doute qu'elle puisse résister à la tentation de te sourire comme jamais et t'offrir un simple remerciement. Agréable, néanmoins. » Un sous-entendu. Inévitablement, les femmes heureuses pouvaient, parfois, nous surprendre à leur tour. Et, aussi surprenant cela pouvait-il être, cela n'était guère désagréable... Bien au contraire. « Au fait. Il va falloir que tu m'offres des conseils pour parvenir à mettre la main sur une perle comme la tienne. Avec l'option : cheveux blonds, si possible. »
Les hommes, ah. Les hommes. Les femmes avaient toujours été un sujet de discussion semblable à ces sujets de prédilections. Inconcevable de ne pas y faire une légère allusion ou, simplement entretenir une conversation relatant de ce sexe opposé tant apprécié de la gent masculine. Et, je ne pouvais guère nier le fait qu'après vingt-six années d’existence, le désir de construire une relation plus... Sérieuse et fondée sur la confiance, etc. Se faisait ressentir. Malgré les mauvais côtés de mon existence. Un homme de « mon envergure » possédait aussi de tels désirs afin de parvenir à mettre la main sur le paroxysme sentimental tant attendu par cette mère aimante qui ne manque pas de me raviver cette solitude pesante à mes côtés lorsque j'ose lui rendre visite au sein de la demeure familiale. Ah, les mères. Si attendrissantes. Si protectrices. Comment résister ? C'était – malheureusement, pour moi – impossible. J'étais bien trop faible face à elle, et, je me contentais de hocher la tête à de multiples reprises tout en répliquant que cela parviendra à me tomber dessus lorsque je n'y porterais qu'une infime attention.
Balivernes.
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Re: BUY IT BRO, BUY IT. w/ ji hoon. | Ven 27 Nov - 1:03 Citer EditerSupprimer
Buy it bro, buy it
ft. Moon Ji Hoon & Zhang Jiro
After the gates of prophecies A million light years away from me Straight for the eye of destiny Reaching the point of tears. ▬ WOODKID
Je me raccrochais à ses paroles avec espoir. Les mots qu'il employait, je les trouvais justes et appropriés. Je devais l'avouer, j'étais assez inquiet et concerné par Joo Hee. Elle occupait toutes mes pensées, parce que je tenais énormément à mon couple et je ne supportais pas d'être la cause de nos disputes. Tout était de ma faute, et je voulais qu'elle voie que je faisais des efforts pour nous sauver. La récupérer. La voir sourire et la rendre heureuse. Bien sûr, la robe n'était qu'accessoire. Elle n'était pas matérialiste, et moi non-plus, et je savais qu'elle verrait le message caché derrière ce geste anodin. Elle comptait pour moi, et j'étais prêt à vider mon compte bancaire, à me sacrifier, pour son bonheur. J'aimais Joo Hee comme ce n'était pas permis, et personne ne l'aimerait autant que moi. Je ne savais pas si j'avais un bon comportement vis-à-vis de mon couple, mais Jiro disait m'envier. Ou plutôt, je comprenais par là qu'il enviait ma situation d'homme amoureux. Oh, mais il n'avait pas trouvé l'amour ? Je l'observai en silence, sirotant mon café avec le plus grand des sérieux. Mais mon regard était doux et compatissant. Il disait ça sur le ton de la plaisanterie, mais je sentais son appel à l'aide. Pour le sauver de la solitude du célibat.
Pendant combien de temps étais-je resté sans copine ? Longtemps. Je m'étais occupé autrement, en enchaînant les plans cul sur le tas. Pour moi, le sexe était une énorme consolation. Mon véritable vice. Mon unique pêché. Le plaisir de la chair n'avait aucun secret pour moi. Mais Jiro était différent, je le sentais. C'était un homme de valeurs, qui recherchait très probablement sa princesse. La femme idéale. Avec option blonde hein ? Je souris. « Peut-être qu'une amie de Joo Hee est célibataire, je devrais lui demander. » finis-je par lui répondre en faisant un clin d'oeil. Je m'installai un peu mieux sur la banquette, faisant pianoter mes doigts sur la table, à coté de mon gobelet encore fumant. Je ne devais peut-être pas prendre ça à la légère, mais si j'instaurais une atmosphère trop lourde, je risquais de faire déprimer Jiro. Or, ce n'était pas du tout mon intention. « C'est peut-être cliché ce que je vais te dire, mais je sais qu'il y a quelqu'un qui n'attend que toi, dehors. Hé, si moi j'ai pu trouver l'amour de ma vie, toi tu le pourras. » Je lui souris de nouveau, avec sincérité, et je croisai les bras pour lui montrer l'assurance que j'avais sur mes propres paroles. J'étais honnête: je savais que j'étais un mec imbuvable, avec plus de défauts que de qualités. Alors si la pourriture que j'étais avait trouvé l'amour, l'homme bon et juste qu'était Jiro n'aurait aucun souci à trouver sa femme idéale.
Pendant combien de temps étais-je resté sans copine ? Longtemps. Je m'étais occupé autrement, en enchaînant les plans cul sur le tas. Pour moi, le sexe était une énorme consolation. Mon véritable vice. Mon unique pêché. Le plaisir de la chair n'avait aucun secret pour moi. Mais Jiro était différent, je le sentais. C'était un homme de valeurs, qui recherchait très probablement sa princesse. La femme idéale. Avec option blonde hein ? Je souris. « Peut-être qu'une amie de Joo Hee est célibataire, je devrais lui demander. » finis-je par lui répondre en faisant un clin d'oeil. Je m'installai un peu mieux sur la banquette, faisant pianoter mes doigts sur la table, à coté de mon gobelet encore fumant. Je ne devais peut-être pas prendre ça à la légère, mais si j'instaurais une atmosphère trop lourde, je risquais de faire déprimer Jiro. Or, ce n'était pas du tout mon intention. « C'est peut-être cliché ce que je vais te dire, mais je sais qu'il y a quelqu'un qui n'attend que toi, dehors. Hé, si moi j'ai pu trouver l'amour de ma vie, toi tu le pourras. » Je lui souris de nouveau, avec sincérité, et je croisai les bras pour lui montrer l'assurance que j'avais sur mes propres paroles. J'étais honnête: je savais que j'étais un mec imbuvable, avec plus de défauts que de qualités. Alors si la pourriture que j'étais avait trouvé l'amour, l'homme bon et juste qu'était Jiro n'aurait aucun souci à trouver sa femme idéale.
© Gasmask