Tasyr, du haut de ses 2o ans, faisait partie de la génération ingrate de ce monde. A dix ans et demi, il avait quitté la maison en hurlant « MAMAN, JE VEUX DEVENIR CHAMPION D’ARÈNE », les lèvres encore mouillées de lait d'écrémeuh. Sa mère aurait pu le retenir, mais elle aussi faisait partie de ce cercle d'indignes, aussi elle s'était contentée de ranger sa chambre en lui rappelant que s'il mettait ses nouvelles chaussures toutes neuves, alors il courrait plus vite. Voilà donc 9 ans et quelques qu'il était sur la route toute la sainte journée, son pokédex en main -il l'avait trouvée dans une poubelle, sûrement des gens qui en avaient marre de courir après des bestioles bizarres-. Certains penseront qu'il était désormais loin de la maison, mais que nenni, le gami avait élu domicile deux villes plus loin seulement. Non pas par choix, mais parce qu'il avait le sens de l'orientation d'un nosferapti alors il avait passé 7 ans à tourner en rond sans s'en rendre compte. M'enfin, il était temps de se remonter les manches et aller mettre la main à la pâte. Tout d'abord, attraper des pokémons, parce qu'à force de vivre avec le même, ça commençait sérieusement à ressembler à une mauvaise colocation. Outrageu ( de son vrai nom Outrageusement mais le pokédex avait plus assez de mémoire ) était un manteloutre de niveau 17 qui l'accompagnait depuis le premier pas mis à l'extérieur. Voilà comment Taz avait repris la route. Aussi un peu pour s'entraîner parce que merde, ça faisait chier de se faire battre à plate couture par des gamins qui avaient aucune répartie.  

parcourant les hautes herbes, cherchant un coin plutôt calme et ayant très peu de passage d'une quelconque personnes ou autre pokemon en voulant à mon petit derrière, je viens à trouver refuge au pied d'un arbre. me roulant en boule au pied de ce dernier, je profite des derniers coups de chaleur du temps pour rattraper le repos perdu lors de mes kilomètres de marche, enfin je suppose. mes pattes sont toutes endolories, sans parler de la colère de mon estomac qui ne cesse de perturber ma mise en repos. grimaçant faiblement, j'abandonne bien vite ma position de sommeil pour me remettre sur pattes, l'une devant l'autre, j'avance lentement jusqu'à trouver un pommier. mirage ou non, nous le serons bientôt. grimpant dans ce dernier, perturbant les habitants des lieux, je prends soin de voler une pomme bien rouge avant de retrouver le sol, sautant directement d'une branche. pattes à terre, une nouvelle fois, je m'apprêtais à reprendre direction jusqu'à l'arbre qui devait me servir de point de repos avant de tomber nez à nez face à un être humain. oreilles gigoteuses, scannant le moindre bruit venant des alentours. regard déterminé, je le fixe sans bouger, ni même offrir le son de ma voix, ayant pour but de protéger mon repas.

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Petit bug, j'ai perdu le paragraphe.
Je le retape plus tard (mais en attendant, pour résumer, Keen est bloquée dans un lippoutou. (a))

Il avait gaiement continué sa route le long du chemin de terre. Aujourd'hui, le soleil était à son apogée et les piafabecs cherchaient des noises aux roucouls ; c'était vraiment une belle journée pour glander. Du moins c'est ce que le garçon aurait dit d'ordinaire, s'il n'avait pas eu cette soudaine détermination pour s'améliorer. Ses chaussures aux pieds, il se fit la remarque qu'il ne courait pas vraiment plus vite. Puis il réalisa que c'est parce qu'il n'avait jamais couru par flemme intense. Il esquiva royalement le regard de deux scouts en sifflotant : avant d'engager le combat, il voulait absolument capturer quelques pokémons ou améliorer Outrageu, qu'elle serve à autre chose que rugir pour tout et rien en remuant la queue. Okay c'était typiquement le genre de choses qui faisaient baisser sa défense et qui le rendaient faible, mais en combat, c'était clairement inutile. 
Au moment où après quelques pas il se fit la réflexion qu'il n'avait rien mangé depuis vingt minutes, il remarqua une jolie pomme rouge qui semblait se déplacer rapidement. Curiosité de mise, Tasyr la suivit jusqu'à se retrouver nez à nez avec un pikachu. « woaaaah, un pikachu ! » Puis il sortit son pokédex pour le scanner, pour vérifier que ce soit vraiment un pikachu ( il s'était fait avoir une fois, il avait confondu un racaillou avec un caillou, il avait drôlement eu l'air con à tenter de capturer le rocher devant les autres dresseurs, alors maintenant il prenait ses précautions ). Il sortit Outrageu de sa pokéball et s'apprêta à lui ordonner d'affaiblir la souris jaune quand un cri effroyable lui glaça le sang. Une bouche de suceuse, une poitrine avantageuse, de longs cheveux blonds.. Taz avait toujours eu peur de la prostituée pokémon depuis qu'un lippoutou sauvage l'avait poursuivi sur plusieurs kilomètres en réclamant un bisou. « HIIIII Outrageu, nique la elle me fait trop peur ! Fais un truc sert à quelque chose 'spèce de boulet des pokémon ! » Alors dans un vain espoir, il attrapa une pokéball, sa dernière, et la lança en pleine poire sur le pikachu pour le capturer. Avec un peu de chance, il sera plus courageux que sa tafiole de loutre et le débarrassera de sa plus grande phobie. 

concentré sur l'être humain face à moi, je n'avais pas encore pris conscience de la présence d'une autre personne proche de mon périmètre de vie. mon intérieur commence à bouillir, une colère s'empare alors de moi lorsque je vois un nouveau pokemon entrer en jeu sans que son humain ne soit fier de lui. décidément, il n'avait pas l'air compétent du tout à en voir la tête de son acolyte. je suis cependant pris d'un sentiment de crainte lorsqu'un cris bien familier se fait entendre. j'avais déjà combattu face à cette horrible chose qui est également un pokemon, mais quel pokemon. dans les pires créations de l'histoire, on notera celle de frankenstein ainsi que celle de ce lippoutou. quel horrible pokemon. on ne fait pas plus vulgaire. distrait, je ne fais pas attention au jeune dresseur qui a l'air déterminé à vouloir me capturer. pris par mon instinct, je finis par refaire face au dresseur qui avait prit soin de m'envoyer une boule que je ne connaissais que trop bien. la colère m’envahit et dans un bond, marié à une jolie petite esquive, je renvoie la balle à son dresseur à l'aide de ma queue. certainement violemment soit dit en passant. retrouvant à nouveau les pattes au sol, je me fige un instant, jetant un oeil à l'autre pokemon puis, au jeune dresseur. mes pommettes rouges deviennent alors couleur platine avant que de faibles éclairs fassent leurs apparitions, devenant par la suite un véritable coup de foudre et non dans le bon sens du terme. vivant le jeune dresseur, ainsi que la vulgaire chose, autant dire que j'ai pu faire d'une pierre deux coups, atteignant avec facilité mes deux cibles. carbonisés, je les laisses bien en plan, prenant ma pomme avec moi et retournant sur une branche de l'arbre pour la déguster tout en observant la suite avec attention.

CADEAU

Oh ouais, rien de mieux que l'aventure pour se changer les idées. Surtout après une fugue à l'âge de vingt-trois ans d'une région lointaine et deux pokémon sur les bras. C'est toujours mieux qu'un seul, non ? Remarque, ce gros bâtard de gueriaigle serait plus pratique s'il ne prenait pas ses propres initiatives. Un oiseau qui pue le swag : awesome. Un oiseau qui décide qu'il est le roi du monde : moins awesome. « NON, POSES CE CHENIPAN. PAS MANGER. » Liam hurle ses ordres à son compagnon ailé qui vient de chopper la pauvre chenille afin d'en faire son repas. « CAPTAIN, TU LÂCHES. MAINTENANT. » Enfin, ce psychopathe relâche sa proie et Liam regarde le chenipan faire une chute de 200m vers le sol. Clair que le truc a survécu. « YOU'RE AN ASSHOLE. » Une petite insulte dans sa langue d'origine et il reprend sa route, trop habitué au comportement de la brute à plumes. « T'es ma préférée, Gumi. » Le jeune dresseur s'adresse à la jeune goupix dans ses bras ayant seulement deux queues, témoignant ainsi de son jeune âge puisqu'il lui en manque encore quatre. Poursuivant sa glorieuse route sur le chemin de la réussite sociale, il passe à deux cheveux d'entrer en collision avec un truc moche qui lui rappelle une employée de boîte de nuit avec une bouche digne d'actrice pornographique. « Holy shit ! C'est quoi cette horreur !? » Dramatiquement, Liam fait plusieurs pas vers l'arrière, serrant la goupix contre lui en mode bouclier.

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Elle ignorait si elle devait se sentir heureuse ou vexée. Keen n'avait toujours pas réalisé, jusqu'à ce que le dresseur la regarde avec horreur. Le cri venait d'elle ? Incapable d'en croire ses oreilles - ou ses yeux, elle s'était recroquevillée sur elle-même en insultant de son langage Pokémon l'humain en face d'elle. Elle avait la désagréable sensation d'être haïe à tort. mais elle aussi, elle détestait le Pokémon dans lequel elle était apparemment bloquée. Perdue dans ses pensées, elle retenue un cri en sentant son corps s'enflammer d'une étrange façon, grillant sa peau d'une manière atroce. Qui avait osé ? Après un temps d'étourderie, elle s'apprêta à riposter, puisqu'elle ne parvenait plus à parler. Pourtant un problème se posait ; elle avait un trou de mémoire quand aux attaques de ce Pokémon... peut-être devrait-elle se venger en suçant de son horrible bouche cette pomme que la boule jaune protégeait ? Dans cette optique, et d'un regard noir de tepu, elle se dirigea vers son - à présent, compare. Jusqu'à être interrompu par.. un imbécile volant. Et un nouveau dresseur. QUI LA TRAITAIT DE MONSTRUOSITÉ LUI AUSSI. Cherchaient-ils la guerre, tous ? D'un coup de paume, elle poussa le nouvel arrivant - qui était le plus proche d'elle, et le surplombant de son immense poitrine et de ses grosses lèvres, elle lui grilla les tympans de son abominable cri. Imaginez toutes les femmes qui vous gueulent leur haine au visage, en même temps. Cherchez pas, ça fait peur. Puis une attaque lui vient alors en mémoire. Léchouille sur la totalité de son visage. Elle était, au fond d'elle, dégoûté pour lui carrément.

observant la scène du haut de mon arbre, je prends soin de déguster mon fruit si fraichement cueilli par mes propres soins alors qu'un combat venait à naitre sous mes yeux. amusé par la situation, je laisse mon derrière se poser sur une branche, fixant les jeunes dresseurs ainsi que la prostitué qui tante une lechouille peu intimidante envers le dernier arriver. bien rapidement, j'arrive à la fin de mon fruit. fort dommage, j'en aurais bien mangé un autre. je décide alors de déscendre de mon nit douillé, rejoignant la terre ferme sans pour autant prendre part au combat. je me contente de faire quelque bruits, signalant ma présence en language pokemon, mais je doute être le centre d'attention depuis la venue du jeune garçon et de son pokemon à plume. je pose donc à nouveau les fesses à terre, fixant la demoiselle lippoutou aux lèvres plus imposantes que le tronc d'un baobab. j'étais évidemment curieux de voir la suite. cela promettait d'être fort intéressant. je finis par quitter le pied de l'arbre, rejoignant le dresseur qui voulait me capturer il y a quelques minutes avant de m'amuser à appuyer sur ses pokeballs et ainsi faire sortir tous les pokemons du jeune dresseur pour discuter avec eux.