i won't hold your hand ▬ YIXING
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i won't hold your hand ▬ YIXING | Lun 23 Nov - 16:00 Citer EditerSupprimer
« Un réalisateur de KBS m’a appelé, ils ont besoin d’une figurante pour un de leurs dramas. J’ai contacté Lee qui travaille là-bas. Il dit que si on lui envoie une de nos filles ce soir, au noraebang habituel, il verra ce qu’il peut faire pour lui décrocher un rôle. »
« Lee ? C’est pas ce gros porc qui a failli violer Jae In le mois dernier ? J’ai dû la récupérer. Elle était dans un sale état. Son chemisier était complètement déchiré, et sa lèvre saignait. »
« Ouais, je sais… Mais on n’a pas le choix, on ne connaît que lui là-bas. »
« Ok, je vois. Du coup… quelle est l’innocente brebis que l’on sacrifie aujourd’hui ? »
« Yi Xing. »
Mon sourire goguenard se crispe, ma désinvolture s’envole. Je tente de cacher ce soudain changement d’humeur à mon supérieur, mais aucun détail ne lui échappe. Il m’interroge du regard. J’esquive ces yeux inquisiteurs et avale d’une traite mon café. Le liquide brunâtre et amer me brûle la gorge, mais c’est sur un ton glacial que je demande l’heure et le lieu du rendez-vous. Je consigne ces informations dans mon portable et j’attrape mes clés de voiture – une Mercedes qui m’attend sagement au parking. Je claque la portière derrière moi, laisse vrombir le moteur, puis démarre sur les chapeaux de roue. Les rues de la ville défilent à toute allure à travers mes fenêtres. Les vitrines des boutiques et les néons qui les surplombent se fondent et se confondent dans un étourdissant flou artistique. J’essaie de m’imprégner de ce spectacle et d’ignorer ton visage dont les contours se dessinent avec précision dans mon esprit. J’échoue lamentablement.
Tu n’es pas si différente des autres. Tu es certes un peu plus jeune, peut-être même un peu plus pure, mais ce rêve après lequel tu cours… tant d’autres le poursuivent aussi. Je suis bien placé pour le savoir : cela fait bientôt quatre ans que je gère des gamines dans ton genre. Il paraît que je suis le Cerbère qui garde les portes de cet Enfer qu’est le monde du spectacle. Ce rôle de chien me convient assez bien. Je passe mon temps à t’aboyer dessus, à grogner quand tu n’arrives pas assez vite aux entraînements. Cela ne doit pas être particulièrement facile pour toi, mais prépare-toi à pire. Car ce soir-là, c’est aux loups que je te jette.
Je me demande si tu en es consciente quand je te vois descendre de chez toi. Est-ce que tu t’attends à tous ces regards qui se perdront dans ton décolleté, à ces mains qui t’empoigneront par la taille ? Je ne sais même pas pourquoi je me pose la question. Après tout, si tu as choisi ce chemin, il faut que tu en acceptes aussi les détours et les errements. Haussant les épaules, je klaxonne et allume mes phares pour te signaler de rejoindre la voiture. Je ne sors pas du véhicule et me contente de baisser ma vitre :
« Magne-toi, j’ai d’autres choses à faire que de conduire Mademoiselle à ses rendez-vous. »
Je ne t’adresse pas un regard. Mais du coin de l’œil, je t’observe dans le rétroviseur. Je pourrais te faire un commentaire sur ton maquillage qui met bien trop en valeur tes yeux de biche, sur ta tenue qui dévoile plus que nécessaire tes courbes généreuses et tes jambes longues et fines. Mais cela serait avouer que je remarque des détails que l’on n’est pas censé relever chez une môme de seize ans. Je m’abstiens donc et met en marche l’auto radio. La musique à plein volume nous dispense de parler. Je préfère cela. Seul le crissement de pneus dans lequel je me gare devant l’établissement où tu es attendue vient rompre le silence qui s’est installé entre nous. Cela est censé le moment où tout bon agent quitte le volant, vient t’ouvrir la porte et t’accompagne jusqu’à la porte. Mais je n’en ai pas envie. Je me dis que c’est par flemme car je ne peux décemment pas reconnaître qu’à la seule idée de ce qui pourrait t’arriver au cours de la soirée, j’ai les entrailles retournées. Détournant le regard, je lâche un vague :
« Allez, dégage. Sois pas en retard. »
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Re: i won't hold your hand ▬ YIXING | Mar 24 Nov - 12:12 Citer EditerSupprimer
Elle pince délicatement les lèvres, son sac à main sous le bras, alors qu’elle descend délicatement les escaliers extérieures de l’appartement qu’elle occupe avec d’autres jeunes artistes. Elle a pris soin de se maquiller, un maquillage très doux mettant en avant ses yeux en amandes et ses petites lèvres pulpeuses, les vêtements qu’elle porte ne sont guère adaptés à son jeune âge, une jupe qui ne cache que très superficiellement son petit cul galbé et un débardeur dont le décolleté dévoilait en profondeur cette jeune poitrine d’adolescente encore que partiellement formée. Pourtant la jeune taiwanaise se plie au règle, elle sait que cela est bien trop osée pour une adolescente de seize ans mais elle sait aussi que cela est nécessaire, personne ne veut d’une gamine pour se divertir, personne ne veut d’un uniforme scolaire qui cacherait chaque parcelle de peau de la demoiselle. Ce soir elle part tenir compagnie à un grand nom de l’industrie filmographique, nombreuses sont les filles qui parlent de lui, et cela n’est guère dû à une apparence plaisante ou un caractère compréhensif. « Un vrai porc », « un pervers », un « pédophile », « un détraqué sexuel ». Nombreux étaient les adjectifs qui le décrivait, nombreuses étaient les filles à s’être plainte auprès de l’agence mais rien n’avait changé. Car cet homme était bien trop important pour être évincé de l’industrie cinématographique, et que ces filles ne l’étaient pas assez pour que l’on puisse prendre la peine d’investir de l’argent pour les défendre. Yixing, n’avait guère le choix, elle ne refusait jamais une mission, quand bien même elle ne prenait aucun plaisir à s’investir dans de telles activités. Des sacrifices pour la réalisation de son rêve, si elle ne s’y était guère attendue en signant son contrat auprès de l’agence, elle avait appris à s’y faire, appris à calmer les pulsions sexuelles des hommes d’affaires sans pour autant sacrifier sa pureté. Appris à sourire, à rire, à complimenter et à satisfaire des hommes qui ne lui inspiraient qu’haine et dégoût. Elle avait petit à petit appris à prendre sur elle, à refouler sa personnalité pour en adopter une beaucoup plus douce, plus soumise. La jeune taiwanaise qui n’hésitait pas à dire ce qu’elle pensait lorsque bon lui semblait n’existait pas dans le milieu professionnel, elle ne pouvait guère se le permettre, pas si elle voulait un jour, pouvoir percer dans le milieu.
Elle aperçoit la voiture de son agent, accélérant le pas pour ne guère le faire attendre. Elle lui en veut tout autant qu’elle lui est reconnaissante de lui avoir offerte l’opportunité d’intégrer l’agence. Un sentiment contradictoire pour cet homme qui jusque-là a été le seul à prendre soin d’elle au sein de cette agence. Elle pénètre délicatement dans la voiture lui adressant un doux sourire auquel elle n’aura guère de réponse. Elle y est habituée. Des trajets silencieux auxquels elle ne désirait pas spécifiquement parler. Pour dire quoi ? Se plaindre ? Non, elle n’était décidemment pas ce genre de jeune femme. Elle avait conscience de ce que sa carrière signifiait pour elle comme pour l’agence et ce, qu’elle devait donc sacrifier pour cela. Se lamenter ne changerait rien, peut-être même cela finirait-il par mettre sa carrière en péril. Alors elle se contente d’admirer le paysage à travers la fenêtrer de la voiture, elle se rassure silencieusement, se persuadant que rien de mal ne se passera ce soir, qu’il s’agira d’une soirée banale, à sourire, danser, chanter et laisser des mains déplacées se poser sur ses cuisses nues. Elle se dit qu’une fois encore, une autre fille se sacrifiera, une autre fille prendra cette responsabilité, une autre fille finira la soirée avec cet homme et qu’elle n’aura qu’à appeler haejin pour rentrer chez eux. La voiture s’arrête et la voici qui doit d’ors et déjà quitter la chaleur et la sécurité de cet habitacle pour rejoindre la pénombre et l’insécurité que lui offre l’extérieur. S’emparant rapidement de son sac à main, elle lance un léger regard inquiet à son agent artistique sachant déjà qu’il n’y portera guère attention. La porte claque derrière elle et la voici qui se dirige vers l’établissement. Ce qu’elle ne sait pas c’est que son portable a glissé hors de son sac à main, tombant sur le siège passager de la voiture de son agent. Qu’il lui sera donc impossible de le joindre en cas de problème et qu’elle devrait donc faire sans, quoiqu’il arrive.
Elle n’a pas besoin d’attendre, elle semble être attendue, très attendue. Et c’est donc tout naturellement qu’on la guide vers une salle, une salle privée, une grande salle de karaoké déjà emplie de rire d’hommes qui semble trinquer pour une raison comme pour une autre. Elle pénètre dans la salle, un grand sourire dessinée sur ses lèvres, elle doit faire bonne impression, la première impression semblant être constamment celle qui restait en tête. Elle n’est encore une fois pas la seule femme présente dans la salle, pour divertir ses messieurs. Cependant elle est de loin la plus jeune, la plus pure probablement. A peine a-t-elle fait un pas dans la salle que l’on vient s’emparer de son poignée, l’entrainant vers les banquettes. Elle suit docilement, ses petits talons claquant contre le carrelage. « Ton cadeau est arrivé, profites ! » elle est positionné devant ce qu’elle suppose être l’homme d’affaire de la soirée, celui dont toutes les filles parlent en mal. Il la scrute de haut en bas, lui demande de tourner sur elle-même, un sourire satisfait dessiné sur ses lèvres. Elle se sent mise à nue, tel un objet que l’on analyserait en détails avant de l’acheter. « Elle me plait. » lance-t-il d’une voix rauque avant de poser ses mains sur les hanches de la jeune asiatique et de l’attirer sur ses genoux. Yixing continue de sourire, bien que son corps se soit crispé, légèrement effrayé par cette proximité dont elle n’est décidément guère habituée. Son souffle est bien trop près du sien, offrant à son odorat un mélange immonde de tabac et d’alcool. « Nourris moi » lui susurre-t-il à l’oreille lui arrachant un frisson. Elle acquiesce, se penchant légèrement pour attraper une assiette de cuisses de poulet marinées, il en profite probablement pour se rincer de nouveau les yeux sur son jeune corps. Elle s’empare d’une cuisse de poulet qu’elle approche des lèvres de son aîné, lui, plonge son regard dans le sien, aguicheur tandis qu’il s’empare de la cuisse de poulet qu’il mord à pleines dents. Elle refoule son envie de vomir, continuant à nourrir cet homme, un sourire faussement dessinée sur ses lèvres. Tout ira bien, oui, tout ira bien.
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Re: i won't hold your hand ▬ YIXING | Mar 24 Nov - 20:13 Citer EditerSupprimer
Tu pars sans un mot. Mes lèvres s’entrouvrent, mais ton nom meurt au fond de ma gorge. Je n’ai pas le temps de te rattraper. Ou du moins, pas le courage. Impuissant, je te regarde t’engouffrer et m’apprête à repartir quand un détail attire mon attention. Ton portable est resté sur la plage arrière. Je fais mine d’hésiter, mais ma main se saisit de l’appareil. C’est le prétexte parfait, l’excuse rêvée pour te courir après sans pour autant avoir l’air trop inquiet. Je quitte le véhicule sans prendre la peine d’enfiler un manteau. Le vent vient griffer ma peau. Mais lorsque je franchis les portes du bar, l’air froid et humide ne tarde pas à se transformer en une désagréable moiteur. Il y traîne une odeur de mauvais tabac et des éclats de rires gras. Le nez froncé, j’essaie de faire abstraction, mais je ne peux m’empêcher de me demander ce qui est le plus répugnant : les effluves d’eau de Cologne bon marché ou les murs suintants ? La question perd son sens dès le moment où je pénètre dans le box où tu as été convoquée. Rien est aussi écœurant que le spectacle que je découvre à ce moment.
Vous êtes nombreuses dans cette salle exigüe. Mais je te repère immédiatement, assise sur les genoux d’un ogre qui ne fait pas bien la différence entre le morceau de viande dans lequel il mord et toi. Pour l’instant, il se contente de te dévorer des yeux. Cela ne suffira toutefois pas à satisfaire son insatiable appétit. Je cherche ton regard dans la pénombre. Mais à quoi bon ? Pour moi, tu demeures insondable. Je ne parviens pas à te comprendre. Comment le pourrais-je ? Je n’ai pas de rêve, moi, pas de passion. Mais il faudrait quand même que tu me dises tout cela en vaut-il vraiment la peine ?
《 T’es qui toi ? Tu fous quoi ici ? 》
Je suis idiot de me poser autant de questions. Après tout, c’est ta vie que tu fous en l’air, pas la mienne. Presque pas la mienne. La voix de l’autre ahuri, frustré de ne plus pouvoir te peloter, me ramène donc à la raison. Je cligne d’abord des yeux, pris de court. Puis me souvenant de la raison de ma présence en ces lieux, je désigne le portable que je tiens toujours dans ma main. Ton geôlier fronce les sourcils. Il n’a pas l’air réellement convaincu. Néanmoins, l’un de ses mignons m’a reconnu et se penche vers lui pour lui décliner mon identité. Son expression méfiante cède le pas à un sourire jovial.
《 Ah ! C’est toi, son agent ? Fallait le dire plus tôt ! Assieds-toi et prends un verre avec nous. Je te dois bien ça. Après tout, tu m’as offert une si jolie poupée… 》
Il rit et caresse de ses gros doigts ta joue lisse. C’est à vomir. Je ne sais pas comment tu fais pour te retenir de ne pas rendre ton repas. L’envie de partir pour ne plus voir tout cela me fait hésiter un instant, mais la possibilité de garder un œil sur toi finit par me convaincre. Je me laisse tomber sur le divan poisseux. Je prends place à la table de ces hommes qui profitent des filles comme toi. A bien des égards, je suis l’un des leurs. C’est bien moi qui t’ai conduite ici-bas. Peut-être devrais-je tout simplement me laisser aller et me comporter comme eux. On fait s’asseoir une fille à côté de moi. Son parfum devrait être assez entêtant pour me faire oublier ta présence. Et pourtant, je frémis quand son étreinte se resserre autour de tes frêles épaules, grince des dents quand son visage cireux s’enfouit dans le creux de ton cou, serre les poing quand ses lèvres glissent le long de ta nuque.
《 J’ai soif. 》
La phrase m’échappe et surprend toute l’assemblée, moi y compris. Je parviens néanmoins à improviser. Te désignant du menton, j’enchaîne :
《 Vous ne lui faites pas me servir à boire ? 》
Trop interloqué, l’homme ne songe même pas à refuser et te signale de t’exécuter. Je garde un air impassible, attendant que tu arrives à ma hauteur. Alors, je chuchote à ton oreille quelques mots que seule toi peut entendre :
《 Si tu veux pas rester, c’est maintenant qu’il faut me le dire. Maintenant ou jamais. 》
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Re: i won't hold your hand ▬ YIXING | Mer 2 Déc - 12:30 Citer EditerSupprimer
elle ne sait pas ce qui la dégoûte le plus. le voir mâchouiller cette cuisse de poulet lui offrant ce que sa bouche abrite, ce regard qu'il pose sur elle comme si ce qu'il dégustait n'était autre que cette jeune mineure qu'elle était, cette main posée sur sa cuisse dont le pouce fait des petits cercles réchauffant une petite parcelle de sa peau et provoquant en elle une nausée presqu'impossible à refouler ou cette impression que ce soir ne serait pas une soirée habituelle, qu'elle ne réussirait guère à s'en sortir comme elle l'avait si souvent fait. elle tentait de cacher ses émotions, cette peur qui assaillait ses entrailles, lui nouant fermemant l'estomac, ce dégoût qui lui, au contraire l'aurait presque poussé à vomir sur cette homme et la colère, cette colère de n'être une fois de plus prise pour un vulgère objet, une poupée gonflable dont on pouvait abuser comme bon nous semblait. à peine a-t-il finis sa cuisse de poulet qu'elle s'empare d'une serviette pour venir lui essuyer délicatement les lèvres, elle n'était au fond pas meilleure qu'une prostituée, payée pour s'occuper d'hommes bien plus vieux qu'aussi riches qu'elle ne le serait probablement jamais. la porte du box s'ouvre de nouveau, durant un court instant la jeune asiatique se surprend à espérer y voir entrer une jeune femme bien plus sexy qu'elle, une jeune femme qui saurait satisfaire cet ogre et lui sauvais la vie, ou du moins sauver sa pureté. cependant la silhouette qui s'infiltre dans la pièce n'est autres que celle d'haejin. s'essuyant les doigts à l'aide d'une serviette, elle s'empare d'une pinte de bière, le regard posé sur son client.
que fait haejin ici ? pourquoi est-il revenus sur ses pas ? il n'est surement pas revenu pour elle à moins qu'il ne soit là pour surveiller qu'elle fasse correctement son travail, ce dont elle se serait bien passé. d'une oreille attentive, elle écoute l'échange entre son agent et ses clients, bien que continuant de prendre soin de cet homme qui l'horripile. il n'est pas venus pour la sauver, il n'est pas là pour lui dire qu'elle est attendus ailleurs et qu'elle n'a pas à rester parmi ses gros porcs qui n'ont qu'une hâte : se vider au sein de jeunes femmes forcées de les satisfaire. 《 Vous ne lui faites pas me servir à boire ? 》 elle frissonne, presque choquée par ses propos et appeurée à l'idée que cela ne vexe son client. pourtant celui-ci n'hésite pas une seule seconde à lui faire signe de s'exécute, l'autorisant enfin à quitter les jambes de cet homme répugant. on lui fait signe de servir du whisky à son agent ce qu'elle s'empresse de faire, s'emparant d'un verre dans lequel elle verse le liquide auburn. 《 Si tu veux pas rester, c’est maintenant qu’il faut me le dire. Maintenant ou jamais. 》 elle sent les larmes lui monter aux yeux lorsqu'il prononce ces quelques mots, clignant des yeux de sorte à être sûre de ne pas avoir mal entendu. alors il était bien venue pour elle, pour la sauver, pour la protéger ? pourtant elle ne sait pas si elle se doit de le lui dire, si elle peut se permettre de lui demander à partir, à quitter les lieux et ne plus avoir à y remettre les pieds. lui demander de la ramener chez lui, pas au dortoir, pas chez ses parents, parce qu'elle ne saurait faire bonne figure devant ceux-ci. elle ne sait pas si elle peut se permettre de lui en demander autant, de faillir à ses devoirs et de ne pas faire son boulot comme il le lui était demandé de le faire. et si partir revenait à ruiner toutes ses chances de réussir, de percer dans le milieu ? elle n'a guère le temps de lui répondre que son client lui claque les fesses sans une once de gêne provoquant chez les autres hommes de la pièce des rires tout aussi gras qu'il ne l'était. elle couine sous le choc, lançant un regard appeuré à haejin alors que ses lèvres murmurent un faible " aides moi ! ".
elle ne veut pas rester ici, elle a peur, peur de ce que cet homme pourrait bien lui faire, plus tard lorsqu'haejin serait repartis. elle ne veut pas qu'il parte, elle ne veut pas qu'il la laisse seule, pas ici, pas avec ces monstres. son regard plongé dans le sien, elle lui tend le whisky tandis que son regard le supplie de la sortir de cet endroit. et si il refusait, et si il décidait de finalement la laisser et de repartir vaquer à ses propres occupations ? " reviens ici poupée, tu auras tout le temps de t'occuper de ton agent demain, ce soir tu es à moi. " il s'empare de nouveau de ses hanches, l'asseyant de force sur ses genoux alors que ses mains elles viennent se balader sur les cuisses nues de la demoiselle. elle tente de sourire, elle tente d'agir normalement, mais elle n'a jamais eu à faire face à ce genre de situation, elle n'a jamais eu à accepter de tels attouchements. elle a honte, honte d'être tombé aussi bas, frémissant de dégoûts sous les caresses du client, ce qu'il pourrait prendre pour une réaction plaisante à ses caresses ce qui était de loin, tout le contraire. il enfouie de nouveau son visage dans le creux de son coup, ses lèvres embrassant sa chair alors qu'il se permet d'aller jusqu'à laper sa douce peau. elle grimace, son regard posée sur haejin; les poings serrés, les lèvres pincées. fais que tout s'arrête, je t'en pries.
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