you are the soul in my words ✎ #reihoon
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you are the soul in my words ✎ #reihoon | Dim 29 Nov - 16:16 Citer EditerSupprimer
You are the soul in my words
ft. Moon Ji Hoon & Armani Reira
After the gates of prophecies A million light years away from me Straight for the eye of destiny Reaching the point of tears. ▬ WOODKID
Ca faisait longtemps que je n'avais pas savouré la sensation de l'oreiller contre mon visage. C'était si agréable, si apaisant, que je n'avais pas mis trop de temps avant de m'endormir. Dans ce noir ténébreux et ce silence de plomb, je naviguais au gré de mes rêves. De toute manière, j'étais tellement fatigué que je n'avais pas la force de lutter contre les images que mon cerveau voulaient me projeter. Un peu plus tard, je me retrouvai dans ce qui semblait être une salle d'arts plastiques. Bizarre. J'étais persuadé être dans mon lit quelques minutes auparavant. Je fixai la toile blanche devant moi. J'étais seul. Je fis glisser mes doigts le long de la toile, comme si une âme de peintre était née en moi. Etait-ce vraiment réel ? Etais-je réellement dans cette salle, devant cette toile ? En tout cas, le toucher semblait bien réel. Si je rêvais, alors c'était déroutant, mais fort intriguant. Et comme j'étais d'un naturel curieux, j'étais prêt à relever ce défi. Alors, je me tournai sur mon tabouret pour regarder les alentours, et j'étais vraiment seul sur le point de peindre. Mais peindre quoi ?
J'eus le courage et surtout la curiosité de pencher ma tête sur le côté pour me permettre de voir derrière la toile. Elle était là. Sagement installée sur un divan très chic. Armani Reira ne semblait attendre que moi. La seule chose que je pus faire, ce fut de lui sourire. Elle était toujours aussi belle et semblait si fragile. Une vraie poupée de porcelaine. « Installe-toi comme tu veux, je m'adapte. » finis-je par dire, sur un ton si naturel. Je me décalai pour préparer ma palette et mes pinceaux. J'avais l'impression de faire ça depuis des années, comme si tout était normal. J'agissais par pur automatisme. Je sentais mon esprit s'éveiller à l'art pictural. Et Reira, ma douce muse, était là pour me permettre de l'étendre. Je ne saurais jamais pourquoi j'étais là, avec la gumiho en guise de modèle, mais je saurais apprécier ce moment. Quelque part, c'était comme si j'avais toujours attendu cette opportunité. Pouvoir lui parler, partager quelque chose avec cette femme. Et découvrir les plaisirs de sa peau d'albâtre.
J'eus le courage et surtout la curiosité de pencher ma tête sur le côté pour me permettre de voir derrière la toile. Elle était là. Sagement installée sur un divan très chic. Armani Reira ne semblait attendre que moi. La seule chose que je pus faire, ce fut de lui sourire. Elle était toujours aussi belle et semblait si fragile. Une vraie poupée de porcelaine. « Installe-toi comme tu veux, je m'adapte. » finis-je par dire, sur un ton si naturel. Je me décalai pour préparer ma palette et mes pinceaux. J'avais l'impression de faire ça depuis des années, comme si tout était normal. J'agissais par pur automatisme. Je sentais mon esprit s'éveiller à l'art pictural. Et Reira, ma douce muse, était là pour me permettre de l'étendre. Je ne saurais jamais pourquoi j'étais là, avec la gumiho en guise de modèle, mais je saurais apprécier ce moment. Quelque part, c'était comme si j'avais toujours attendu cette opportunité. Pouvoir lui parler, partager quelque chose avec cette femme. Et découvrir les plaisirs de sa peau d'albâtre.
© Gasmask