Sois gentille, et je ne dirais rien - Yindee
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Sois gentille, et je ne dirais rien - Yindee | Mer 12 Oct - 16:37 Citer EditerSupprimer
Une journée bien fade à s’ennuyer un jour de plus à la fac. Je n’avais rien trouvé de bien intéressant à faire, fallait bien se le dire. Et l’absence d’Ahreum me déplaisait fortement, mais je n’avais pas le droit de décider de la faire rester ou non quand sa mère s’en mêlait. Même le temps n’avait pas l’âme de s’enjailler aujourd’hui. Les nuages étaient de sortie, et le soleil faisait la gueule. Les mains au fond de mes poches, j’errais dans les couloirs du bahut, mon sac à dos pendant lamentablement sur mon épaule. J’avais le regard morose, pas un éclat de ravissement à l’horizon. La donne changea pourtant bien vite quand j’aperçus une chevelure que j’appréciais particulièrement bien tirer en arrière se profiler quelques mètres plus loin. J’accélérais le pas, tout en ayant l’agilité et la discrétion d’un fauve. Ma gaieté était de retour à la seule vue de ma pute privée. Arrivé à sa hauteur, je passais une main autour de ses épaules, marchant à ses côtés. « Comment ca va ma poupée ? » minaudais-je sur un ton charmeur qui n’était qu’un voile déposé sur mes véritables intentions qu’elle connaissait plus que bien. « Tu sais ce dont j’ai envie ? » lâchais-je accompagné d’un clin d’œil. Je m’arrêtais face à une porte qui s’avérait être un placard à balais, la désignant d’un signe du menton. Ne l’ayant pas lâcher le poignet en aucun moment, de peur qu’elle ne prenne subitement la fuite, je m’approchais d’elle, venant lui chuchoter des mots doux à l’oreille, un sourire malsain sur les lèvres. « Et si tu me montrais tes talents pour décupler le plaisir des hommes, mh ? »
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Re: Sois gentille, et je ne dirais rien - Yindee | Mer 19 Oct - 21:56 Citer EditerSupprimer
Wearing. | Yindee était plutôt de bonne humeur ce jour-là. Elle avait fait une bonne performance à l'entraînement ce matin-là avec Jun Soo, et elle reprenait ses marques petit à petit avec Malee, les deux jeunes femmes avaient déjeuné ensemble le midi. Yindee avait l'impression que sa vie dans la capitale coréenne prenait doucement ses marques, le chaos touchait enfin à sa fin. Bien sûr sa vie était loin d'être ce qu'elle espérait, mais les choses avançaient tranquillement vers du mieux. L'après-midi était entamée mais loin d'être finie, cependant la jeune femme avait fini sa journée. Du moins sa journée de cours, sa seconde journée commencerait plus tard, à la nuit tombée. Quoiqu'il en soit, elle était d'humeur guillerette alors qu'elle traversait la fac avec dans l'idée de se payer un bon café. Mais ce fût de courte durée lorsqu'une main vint se poser sur son épaule. Son premier réflexe fût de sursauter et d'avoir un mouvement de recul, et le second d'avoir une expression de dégoût en réalisant de qui il s'agissait. Elle regarda le jeune homme, une expression méprisante collée au visage. Elle l'écouta jusqu'au bout, le fusillant du regard et décidée à ne pas céder à ce connard. Elle bougea son épaule pour faire tomber le bras de Na Eul, ne supportant pas qu'il la touche. « On est à la fac ici. Dégage. Je ferais rien avec toi. » Elle allait avancer lorsqu'il lui barra le chemin de son bras sur une poignée de porte. Elle devina une sorte de placard ou de salle de rangement. Sa mâchoire se contracta de colère en le regardant d'un œil mauvais. « Tu sais où je travaille alors on se voit là-bas ce soir. Je suis pas en freelance. » Elle parlait bas, d'une voix agacée. Le regard toujours aussi noir que les ténèbres, elle essaya de dégager la main du coréen pour continuer d'avance.
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Re: Sois gentille, et je ne dirais rien - Yindee | Mer 30 Nov - 16:14 Citer EditerSupprimer
De jolies jambes qui auraient rendu dingue n’importe quel homme, habillée dans cette petite robe de tous les jours. Loin de ses tenues sexys qui accompagnaient les nuits endiablées qu’elle savait si bien procurées aux hommes qui venaient la voir pour être assouvi. Et son sourire si gaie bordant son visage me donnait d’avantage envie de le voir disparaitre alors que ses lèvres s’occuperaient de quelque chose de plus important qu’était mon bien etre personnel. C’était que j’aurais presque trouvé cela mignon de la voir sursauter alors que je lui touchais délicatement l’épaule pour lui faire part de ma présence. Je souris à mon tour en apercevant cette expression méprisable qu’elle me réservait à chacune de nos entrevues, car au fond, c’était ainsi que je la préférais. Cela m’incitait d’avantage à l’irriter pour la voir céder au final, à mes supplices de gamin capricieux. Elle avait tenté de m’échapper, faisant sa prude comme les grandes dames. Nous savions aussi bien, elle que moi, qu’elle n’en était pas une. Je la rattrapais, l’empêchant d’avancer d’avantage. Tu croyais que ca serait si facile poussin ? Fuis moi, et le jeu n’en devient que plus attrayant. « La fac n’est qu’un endroit comme un autre. » J’haussais les épaules comme si ses dires n’avaient aucune importance. Ce qui était le cas. Quand elle commençait par un refus, je l’attrapais par le poignet pour la plaquer contre la porte dans un bruit sourd. La délicatesse, je la préservais pour mes amantes pour qui j’avais un peu de reconnaissance. « C’est maintenant que j’ai envie de toi, ma belle. » lâchais-je avec une voix rocailleuse au ton de menaces et de sous-entendus inavoués. Ma main libre se glissa dans son dos pour tourner la poignée de la porte. Une fois ouverte, je la poussais en arrière dans la micro-pièce, m’y engouffrant à mon tour. mon dos contre la porte une fois fermée, je continuais : « Tu vois ? c’était pas si difficile d’entrer. »
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Re: Sois gentille, et je ne dirais rien - Yindee | Dim 4 Déc - 17:25 Citer EditerSupprimer
Wearing. | Elle haïssait vraiment ce type. Il était venu un jour au salon de massage, comme un client quelconque. Comme quelqu'un qui aimait faire mal. Ce n'était pas une grande première. Yindee avait travaillé normalement. Le problème était qu'elle avait retrouvé ce client sur le campus quelques jours après. Il avait adoré la retrouver là, un peu trop... Et depuis ce jour-là, il prenait un malin plaisir à avoir des paroles ambiguës, et des gestes équivoques. Même lorsqu'il la croisait avec des gens. Si elle voulait qu'il garde son secret, elle devait faire ce que ce connard voulait. Même si elle détestait ça. Mais si elle ne voulait pas. Pour le moment elle résistait, mais s'il insistait, elle n'aurait d'autre choix que de lui céder, pour qu'il garde le secret. Elle avait envie de vomir. C'était comme un viol presque. Elle n'était même pas payée, et elle le détestait de tout son être. En cet instant, alors qu'il refermait la porte derrière eux, elle avait presque envie de crever. Elle poussa un profond soupir pour calmer son dégoût. C'était la première fois qu'il la forçait à quoi que ce soit sur le campus. Dans un club, dans un coffee shop, dans un cinéma même, elle l'avait, à son grand malheur, rencontré, et cette ordure s'en était réjouie et en avait largement profité. Elle avait vraiment peur qu'il ait finalement ce comportement sur le campus, peur qu'on la démasque, peur des rumeurs... « Fais pas ça ici. » Elle gardait un air serein alors qu'intérieurement c'était la tempête. « On va ailleurs si tu veux, mais pas ici. » Si d'autres personnes les voyaient, ils se diraient sans doute que c'était un couple affamé, mais elle refusait qu'on la voit ainsi avec ce type. Mais lui s'en foutait, elle le sentait bien à la façon dont il se collait à elle. « Tu me dégoûtes. » Mais il devait adorer entendre ça. Et elle détourna le visage, retenant une nausée alors qu'il commençait à la toucher.
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Re: Sois gentille, et je ne dirais rien - Yindee | Mar 31 Jan - 0:38 Citer EditerSupprimer
J’avais promis de garder son précieux secret en échange de quelques rencontres sensuelles qui m’ouvrirait les portes du septième ciel. J’étais un homme de parole. Je respecterais ma part du marcher si c’était aussi le cas pour elle. Mais dans aucun cas nous avions précisé que le campus n’était pas un endroit approprié pour nos parties de jambe en l’air ni encore que je ne pouvais faire aucun sous-entendu, lors de la signature du contrat oral. Alors je ne voyais pas pourquoi je ne pourrais pas délibérément en profiter. Au fond, je n’y tirais aucune satisfaction de la forcer à faire quelque chose font elle n’avait pas envie, mais c’était l’exemple que j’avais toujours eu avec mon père. Mort trop tôt, créant un vide qui était devenu un gouffre incomblable avec le temps. Encore et encore, je reproduisais les gestes qu’il m’avait appris, qu’il m’avait montré. J’avais conscience qu’il n’y avait rien de tres juste la dedans, rien de droit. Un brin malsain. Beaucoup même. Et peut-être que j’attendais inconsciemment que quelqu’un ait la force de m’arrêter dans cette énorme farce qu’était ma vie dans laquelle j’errais sans réel but. Que quelqu’un avec une volonté de fer parvienne à m’ouvrir les yeux sur mes erreurs. Là où même ma moitié n’y était réellement parvenue. Peut-être j’allais de plus en plus loin, détruisant jusqu’à la dernière barrière de chaque jouet que je me trouvais dans l’espoir qu’un me surpasse, et arrive a me faire craquer moi-même. Pourtant, tant que je n’avais pas de faiblesse, cet acte serait impossible. Une faiblesse que je n’avais pas encore conscience d’avoir. J’haussais les épaules. « Et pourquoi pas ? » Je pouvais sentir sa haine perlé par les pores de sa peau, alors que sa rage se mêlait à son souffle si près du mien. Je souris, un rien carnassier, excité par ce sang froid dont elle faisait preuve. Voilà une proie digne d’intérêt. Même en cas de colère extrême, elle ne prenait pas la peine d’y céder et gardait n calme olympien, mais jusqu’à quand ? je restais collé à elle alors qu’elle me sermonnait. « T’es pas la première à me le dire. Pourtant, vous etes toutes les mêmes au final. Seras-tu différente ? » De bonne humeur, je me laissais aller contre la porte, m’éloignant aussi loin d’elle que la pièce me le permettait. « Ok, j’accepte de faire ça ailleurs. Je suis surtout curieux. » Je souris satisfait, emmêlant mes doigts aux siens sans qu’elle n’ait le temps de m’échapper, la tirant vers l’extérieur. « Alors ? ou veux-tu aller ? »
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Re: Sois gentille, et je ne dirais rien - Yindee | Jeu 9 Fév - 18:39 Citer EditerSupprimer
Wearing. | Tout la débectait chez lui. De son assurance, son argent jusqu'à sa belle gueule. Gueule d'ange mais esprit tordu. Yindee avait envie de lui crever les yeux, elle avait envie de l'étrangler. Mais elle était sous sa coupe. Si il ébruitait sa « profession », la fac, question de réputation, lui demanderait de partir, lui enlevant toute possibilité de sortir du bordel dans un futur proche ou moins proche. Elle le repoussait dans l'immédiat mais elle savait qu'elle serait amenée à céder pour le bien de son secret. Pourquoi lui de tous les hommes ? Il prétendait que les femmes étaient toutes les mêmes mais c'était les hommes qui étaient tous les mêmes, à vomir. Elle poussa un soupir de soulagement discret lorsqu'il ouvrit la porte. Elle savait qu'elle ne lui échapperait pas, mais au moins ils ne feraient pas ça ici. Elle se raidit complètement lorsqu'il lui prit la main et entrelaça ses doigts aux siens. Elle détestait qu'on puisse la voir avec lui, que des gens puisse l'associer de n'importe qu'elle manière avec ce connard. « N'importe où mais pas ici. » Lâcha-t-elle en serrant les dents. C'était vrai, elle était prête à le laisser faire ce qu'il voulait dans les toilettes d'un bar miteux du moment que ça n'était pas à l'université. Yindee serra les dents tout le temps qu'ils marchaient pour sortir du campus. En marchant, à chaque fois qu'elle avait tenté de s'éloigner de lui, Na Eul l'avait attiré à lui avec plus de fermeté. A quelques centaines de mètres du campus se trouvait un « DVD Room ». Nombreux étaient ceux qui venaient laver une petite salle juste pour regarder un film et/ou dormir, et d'autres venaient avec d'autres intentions. Ça dégoûtait Yindee mais au moins, il y avait la discrétion et l'anonymat. En entrant dans le « DVD Room » elle prit un DVD quelconque sur l'étagère et le déposa sur le comptoir, attendant que Na Eul paye. Il était pété de thunes, et c'était lui qui voulait ça. On les guida dans une des pièces aux sièges cosy et à l'ambiance tamisée, se mettre bien à la coréenne. Ils fermèrent la porte derrière eux et Yindee posa son sac au sol. Elle avait une boule dans la gorge et une violente envie de vomir mais elle fit tout pour rester digne. « Assez joué, fais c'que t'as à faire. » Elle détestait encore plus le sadisme et le plaisir que le coréen avait à la manipuler, qu'il en finisse vite et lui foute la paix... Jusqu'à la prochaine fois...
- Spoiler:
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Re: Sois gentille, et je ne dirais rien - Yindee | Mer 31 Mai - 2:35 Citer EditerSupprimer
Je me comportais tel un véritable gentleman, acceptant de me retenir pour le faire dans un endroit de son choix. Quelle générosité dont je faisais preuve aujourd’hui ! je devais sans doute être dans un bon jour. Je la conduisais hors du campus main dans la main tel un parfait petit couple. Ou pas. je lui avais promis de faire cela dans le lieu de son choix, et de ce fait, je la laissais jouer les guide. C’était à moi de la suivre. Je la suivais jusqu’à l’intérieur d’un DVD room. Un endroit que je fréquentais peu. J’étais plus fan des endroits plus … glamour. Je la laissais choisir un DVD, souriant en voyant celui qu’elle avait choisi. Tellement peu approprié à la situation. Je payais avant d’entrer à sa suite dans une des petites salles. Je grimaçais en voyant le peu de luxe que pouvait offrir cette minuscule pièce. Bof, on fera avec. Je souris face à son impatience. J’avais pleinement conscience, qu’elle n’avait aucune envie de coucher avec moi. J’aurais pu en profiter, la forcer. C’était sans doute ce qu’elle pensait, mais quel intérêt si elle n’y consentait pas ne serait-ce qu’un peu ? J’attrapais le DVD que je mis dans le lecteur. J’attrapais la télécommande avant de me laisser tomber dans le large fauteuil. « J’espère que t’aime le film que tu as choisi, parce qu’on en a pour plus de deux heures. » déclarais-je tout en zieutant l’arrière de la boite. Pointant la télécommande vers le grand écran, j’appuyais sur Play. Je tapotais ensuite sur le siège à côté de moi. « Tu t’installes ? Tu ne vas pas passer la séance entière debout tout de même ? » La donne avec changer. Si elle n’avait aucune envie de passer une séance de jambes en l’air avec moi, j’allais la pousser à ce qu’elle me supplie presque de la prendre pour la laisser partir. La séquestrer jusqu’à ce que son opinion change sur moi serait pousser un peu le bouchon, mais le film de deux heures qu’elle avait choisi avait l’air des plus ennuyeux allait probablement y aider. Il était probable qu’elle ne comprenne pas mes attentions, se demandant si je n’étais pas dingue tout simplement. Peut-être un peu ? Au pire, si elle refusait toujours au bout de ces heures de supplice, il me resterait le choix de rechange : la façon dont la jeune caissière m’avait reluqué ne m’avait pas échappé…
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Re: Sois gentille, et je ne dirais rien - Yindee | Sam 10 Juin - 15:01 Citer EditerSupprimer
Wearing. | Le coréen faisait réellement peur à Yindee, bien qu'elle passait son temps avec un masque impassible sur son visage pour ne pas le montrer. Naeul lui faisait peur pas parce qu'il savait ce qu'elle faisait mais parce qu'il était lunatique et imprévisible. Rien ne lui disait qu'un jour bien qu'elle cède à son chantage, il aille dans les bureaux de la direction pour expliquer qu'une élève étrangère de la prestigieuse université de Yonsei vendait son corps. Le fait qu'il change complètement d'attitude ne fit que confirmer ce que pensait la jeune thaï, il était imprévisible et à la fois, le voir s'amuser avec ses nerfs ne la surprenait pas. Ce type était un sadique, et elle se demandait même comment il faisait pour ne pas être encore devenu tueur en série ou un autre malade du genre. Sa cruauté était sans limite, elle se demandait même si il se fixait des barrières à ne pas franchir ou si certaines personnes réveillaient en lui une once d'humanité. Méfiante, elle ne lui répondit rien et s'assit dans le fauteuil à son tour. Prudente, comme si elle marchait au bord d'un nid de crocodiles, bien qu'elle tâchait d'avoir l'air sereine et assurée. Mais clairement, Naeul et elle savaient bien qui avait la main à ce moment précis, et ce n'était pas Yindee. « Tu comptes t'amuser avec moi comme un chat avant de manger sa proie ? » Et elle ne comptait pas vraiment le voir tirer satisfaction de tout ça, elle ne voulait pas jouer, qu'il fasse ce qu'il voulait d'elle et la relâche au plus vite. Elle ôta ses chaussures et s'allongea sur la large banquette. Par ce mouvement, sa robe remonta dangereusement sur ses cuisses sans qu'elle ne le cherche vraiment. A défaut, le corps de la jeune femme viendrait à bout de son envie de la torturer. Elle prit une pose un peu plus lascive tout en gardant une expression neutre sur le visage, elle détestait avoir à faire ça, ça lui donnait envie de vomir. Mais dans l'immédiat c'était la seule chose qu'elle pouvait faire pour se débarrasser de lui. Elle vint appuyer sa tête sur son bras pour mieux le regarder. « Tu penses vraiment pouvoir tenir deux heures devant ce film chiant comme la mort alors que je suis là, à côté de toi, résolue à te laisser faire ce que tu veux ? » Pas de ton langoureux, juste la vision de son corps et de la réalité. Tristement, elle était résignée à l'idée de le laisser faire ce qu'il voulait, et pouvoir se prétendre tranquille, au moins quelques jours, au mieux quelques semaines.
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