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Un peu de douceur w/ Boni
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Un peu de douceur w/ Boni | Dim 16 Oct - 2:31
tenue + Sojung venait de sortir de l’hôpital après son rendez-vous avec le psychologue et au lieu de prendre la route vers le dortoir sango, la demoiselle marcha en direction du café Let’s Go. C’était un peu son refuge depuis plusieurs années depuis qu’elle avait passé la première porte la première fois il y a presque trois ans. Elle avait envoyé un message à Meeyung en sortant, mais là tout de suite elle voulait voir Boni. Elle avait envie de se prouver le contraire de ce que lui avait raconté son médecin en allant manger quelque chose. Non elle n’allait pas replonger, tout allait bien et ce n’était pas parce qu’elle avait des moments de faiblesse que forcément ça allait finir par déchanter. La jeune femme soupira. Si elle était honnête avec elle-même, elle accepterait ce qu’elle venait d’entendre, il n’avait pas tout à fait tort mais elle ne voulait pas repenser au pire, elle ne voulait pas se refaire hospitaliser, rien que pour sa famille et ses amies. Mais c’est vrai que dernièrement elle avait un peu plus de mal à garder en tête tous les conseils qu’on lui avait appris lors de son hospitalisation. Elle avait du mal à se contrôler juste parce qu’elle avait cru l’apercevoir lui à l’université. Et ça lui avait fait comme un électrochoc. Elle l’avait peut-être imaginé mais rien que l’idée l’avait renvoyé quelques années en arrière. Elle secoua fébrilement la tête, ne voulant pas y repenser. Sojung leva la tête en apercevant le café et poussa la porte toujours aussi timidement malgré les années. Elle adressa un sourire à la maman de Boni qui venait de la reconnaître avant de rejoindre sa table préférée qui était libre. La sango souffla un bon coup et entreprit de poser ses affaires avant de regarder la carte d’un œil distrait. Elle la connaissait par cœur, mais par principe et par habitude, elle y jetait toujours un coup d’œil. Et puis aujourd’hui elle devait montrer à elle et au monde – même si c’était un peu trop présomptueux – qu’elle était capable elle aussi de manger un bon plat sucré sans remords. La jeune femme balaya la salle d’un regard, se demandant où était Boni, étant sûre qu’elle travaillait aujourd’hui. Elle ne devait sans doute pas trop tarder ou alors elle était cachée dans un recoin. Discutant quelques minutes avec la mère de sa meilleure amie, elle commanda finalement un mocha blanc avec une gaufre au chocolat. Elle n’en avait pas mangé depuis longtemps, mais elle allait essayer. Se forcer n’était pas bon, mais elle était fixée sur son idée. Elle chancela pourtant face à sa commande qui lui fut apportée très rapidement, comment allait-elle manger tout ça ? Et surtout combien de temps allait-elle mettre ? Elle espérait que Boni arrive rapidement pour qu’elle puisse partager avec elle.
Un peu de douceur
Bo Ni& So Jung
tenue + Sojung venait de sortir de l’hôpital après son rendez-vous avec le psychologue et au lieu de prendre la route vers le dortoir sango, la demoiselle marcha en direction du café Let’s Go. C’était un peu son refuge depuis plusieurs années depuis qu’elle avait passé la première porte la première fois il y a presque trois ans. Elle avait envoyé un message à Meeyung en sortant, mais là tout de suite elle voulait voir Boni. Elle avait envie de se prouver le contraire de ce que lui avait raconté son médecin en allant manger quelque chose. Non elle n’allait pas replonger, tout allait bien et ce n’était pas parce qu’elle avait des moments de faiblesse que forcément ça allait finir par déchanter. La jeune femme soupira. Si elle était honnête avec elle-même, elle accepterait ce qu’elle venait d’entendre, il n’avait pas tout à fait tort mais elle ne voulait pas repenser au pire, elle ne voulait pas se refaire hospitaliser, rien que pour sa famille et ses amies. Mais c’est vrai que dernièrement elle avait un peu plus de mal à garder en tête tous les conseils qu’on lui avait appris lors de son hospitalisation. Elle avait du mal à se contrôler juste parce qu’elle avait cru l’apercevoir lui à l’université. Et ça lui avait fait comme un électrochoc. Elle l’avait peut-être imaginé mais rien que l’idée l’avait renvoyé quelques années en arrière. Elle secoua fébrilement la tête, ne voulant pas y repenser. Sojung leva la tête en apercevant le café et poussa la porte toujours aussi timidement malgré les années. Elle adressa un sourire à la maman de Boni qui venait de la reconnaître avant de rejoindre sa table préférée qui était libre. La sango souffla un bon coup et entreprit de poser ses affaires avant de regarder la carte d’un œil distrait. Elle la connaissait par cœur, mais par principe et par habitude, elle y jetait toujours un coup d’œil. Et puis aujourd’hui elle devait montrer à elle et au monde – même si c’était un peu trop présomptueux – qu’elle était capable elle aussi de manger un bon plat sucré sans remords. La jeune femme balaya la salle d’un regard, se demandant où était Boni, étant sûre qu’elle travaillait aujourd’hui. Elle ne devait sans doute pas trop tarder ou alors elle était cachée dans un recoin. Discutant quelques minutes avec la mère de sa meilleure amie, elle commanda finalement un mocha blanc avec une gaufre au chocolat. Elle n’en avait pas mangé depuis longtemps, mais elle allait essayer. Se forcer n’était pas bon, mais elle était fixée sur son idée. Elle chancela pourtant face à sa commande qui lui fut apportée très rapidement, comment allait-elle manger tout ça ? Et surtout combien de temps allait-elle mettre ? Elle espérait que Boni arrive rapidement pour qu’elle puisse partager avec elle. 
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Re: Un peu de douceur w/ Boni | Sam 22 Oct - 19:27
tenue Assise à même le sol glacé, un pull enfilé à la va-vite par-dessus ses vêtements, peinant à la réchauffer vraiment, et les doigts nus courant le long des cordes, elle sait même pas qu’il fait froid, Boni. Elle ressent pas la fraîcheur de cette journée presque hivernale, ressent pas le froid polaire s’infiltrer dans les trous de ses habits. Les yeux fermés, le sourire aux lèvres, elle se laisse porter par la musique, la musique qui s’échappe d’entre ses lippes, la musique qui coule dans ses veines, glisse le long de ses doigts, coule dans l’air ambiant. Et elle a même pas conscience, Boni, du temps qui passe. Elle a pas confiance des gens qui s’arrêtent, de ceux qui écoutent en passant, de ceux qui prennent même la peine de danser quelques instants, avant de laisser tomber quelques billets dans le bonnet nonchalamment déposé en offrande sur le sol. Non, elle voit rien, Boni. Elle ressent rien, rien à part la musique, rien à part l’air enivrant qui sort de son corps, illumine son visage. Et quand elle laisse s’échapper les derniers accords, quand elle soulève enfin ses paupières et dépose son regard brillants sur le monde qui l’entoure, elle peine à reprendre ses marques, peine à retrouver pied dans ce monde bien moins coloré que le précédent. Pourtant elle darde un sourire à la ronde, laisse les dernières bribes de chaleur musicale rouler sous sa peau, et finalement se relève, en adressant quelques mots à une jeune femme là depuis presque le début. Elle rigole un peu, sourit beaucoup, plaisante également. Puis s’en va, prenant la direction du café d’un pas calme, lent, détendu. Parce qu’elle est en retard, Boni, mais même dans ces cas-là elle aime pas se presser, Boni. Elle prend même le temps de s’arrêter plusieurs fois en chemin, déposant son butin dans les mains des nécessiteux qui ne désirent qu’une bouchée de pain. Elle leur offre quelques billets, un grand sourire, et puis des mots, si précieux pour ceux qui passent beaucoup trop de temps enfermés dans leur mutisme. Alors elle leur donne tout ce qu’elle a, tout ce qu’elle peut, sans se soucier du reste, juste triste, oui triste, de ne pouvoir leur céder plus. Et c’est sur un ultime au revoir, qu’elle finit par les inviter, tous, à venir quand ils veulent passer un peu de temps au café, pour se réchauffer le corps, et l’âme aussi. Dans ce fameux café où elle finit par arriver, saluant d’une voix tonitruante ses parents et les clients présents, qui la connaissent (presque) tous, lui renvoient (presque) tous son sourire. Un sourire qui gagne une taille quand la miss aperçoit le petit minois de sa meilleure amie, vers laquelle elle s’empresse de se diriger. Et une fois son but atteint, elle laisse tout tomber, sa guitare, son sac, son pull. « Eh dis donc chaton, t’en as pas marre d’éclipser tout le monde avec ta beauté ? J’suis sûre que même les anges tout là-haut, ils sont jaloux de toi. » Et elle rigole, et elle lui adresse un clin d’œil, et elle tend la main, pour venir délicatement poser ses doigts sur la joue de sa camarade, en une caresse fugitive mais bien présente.
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tenue Assise à même le sol glacé, un pull enfilé à la va-vite par-dessus ses vêtements, peinant à la réchauffer vraiment, et les doigts nus courant le long des cordes, elle sait même pas qu’il fait froid, Boni. Elle ressent pas la fraîcheur de cette journée presque hivernale, ressent pas le froid polaire s’infiltrer dans les trous de ses habits. Les yeux fermés, le sourire aux lèvres, elle se laisse porter par la musique, la musique qui s’échappe d’entre ses lippes, la musique qui coule dans ses veines, glisse le long de ses doigts, coule dans l’air ambiant. Et elle a même pas conscience, Boni, du temps qui passe. Elle a pas confiance des gens qui s’arrêtent, de ceux qui écoutent en passant, de ceux qui prennent même la peine de danser quelques instants, avant de laisser tomber quelques billets dans le bonnet nonchalamment déposé en offrande sur le sol. Non, elle voit rien, Boni. Elle ressent rien, rien à part la musique, rien à part l’air enivrant qui sort de son corps, illumine son visage. Et quand elle laisse s’échapper les derniers accords, quand elle soulève enfin ses paupières et dépose son regard brillants sur le monde qui l’entoure, elle peine à reprendre ses marques, peine à retrouver pied dans ce monde bien moins coloré que le précédent. Pourtant elle darde un sourire à la ronde, laisse les dernières bribes de chaleur musicale rouler sous sa peau, et finalement se relève, en adressant quelques mots à une jeune femme là depuis presque le début. Elle rigole un peu, sourit beaucoup, plaisante également. Puis s’en va, prenant la direction du café d’un pas calme, lent, détendu. Parce qu’elle est en retard, Boni, mais même dans ces cas-là elle aime pas se presser, Boni. Elle prend même le temps de s’arrêter plusieurs fois en chemin, déposant son butin dans les mains des nécessiteux qui ne désirent qu’une bouchée de pain. Elle leur offre quelques billets, un grand sourire, et puis des mots, si précieux pour ceux qui passent beaucoup trop de temps enfermés dans leur mutisme. Alors elle leur donne tout ce qu’elle a, tout ce qu’elle peut, sans se soucier du reste, juste triste, oui triste, de ne pouvoir leur céder plus. Et c’est sur un ultime au revoir, qu’elle finit par les inviter, tous, à venir quand ils veulent passer un peu de temps au café, pour se réchauffer le corps, et l’âme aussi. Dans ce fameux café où elle finit par arriver, saluant d’une voix tonitruante ses parents et les clients présents, qui la connaissent (presque) tous, lui renvoient (presque) tous son sourire. Un sourire qui gagne une taille quand la miss aperçoit le petit minois de sa meilleure amie, vers laquelle elle s’empresse de se diriger. Et une fois son but atteint, elle laisse tout tomber, sa guitare, son sac, son pull. « Eh dis donc chaton, t’en as pas marre d’éclipser tout le monde avec ta beauté ? J’suis sûre que même les anges tout là-haut, ils sont jaloux de toi. » Et elle rigole, et elle lui adresse un clin d’œil, et elle tend la main, pour venir délicatement poser ses doigts sur la joue de sa camarade, en une caresse fugitive mais bien présente. 
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Re: Un peu de douceur w/ Boni | Dim 11 Déc - 1:11
tenue + Certains jours elle avait envie de baisser les bras, d’arrêter de faire des efforts. Mais elle avait tellement de soutien depuis ces dernières années, beaucoup de personnes qui croyaient en elle, comme Meeyung, Boni ou Olympe. Sauf qu’aujourd’hui son moral, qui n’était déjà pas au beau fixe dernièrement, venait de dégringoler encore un peu plus avec les paroles de son psychologue. Elle ne voulait pas admettre qu’il pouvait avoir raison. C’était juste passager et au final elle avait toujours eu des tocs qui étaient restés même après avoir été déclaré comme guérie. Elle ne voulait pas parler de sa maladie au présent. C’était du passé, tout comme son premier amour qui l’avait brutalement abandonné et qui était maintenant de nouveau présent. Qu’elle croisait aléatoirement à la faculté et même dans sa fraternité désormais. Son passé, que cela soit l’amour ou la maladie refaisait lentement surface et elle avait du mal à y faire face. Elle n’avait que des souvenirs douloureux qui remontaient. Sojung n’arrivait pas à se souvenir des moments heureux qu’elle avait passé avec Ju Hyeon – et pourtant il y en a eu. Soupirant, la demoiselle laissa ses pieds la guider jusqu’à son refuge, le café des parents de sa meilleure amie. Saluant timidement la maman de cette dernière après son entrée, elle rejoignit sa table préférée, dans un coin et regarda la carte dans un élan de courage. Elle était prête à se prouver que ce qu’elle avait entendu aujourd’hui lors de la consultation était faux. Alors elle commanda une boisson bien sucrée et une grosse gaufre, nourriture qu’elle n’avait pas mangée depuis un moment. Malgré sa motivation initiale, elle eut un gros doute en voyant apparaître ce qu’elle avait demandé devant elle. Mais alors que la peur de manger tout ça s’installait, un vent de fraicheur et de douceur arriva en même temps que Boni qui venait d’arriver. Déjà, elle se sentait un peu apaisée. Ses yeux la suivirent alors qu’elle s’avançait jusqu’à elle, et So Jung lui adressa un grand sourire, tout ce qu’il y avait de plus sincère. Les paroles de la jeune femme la firent sourire un peu plus et elle secoua la tête. « Dis pas n’importe quoi voyons. » souffla-t-elle, embarrassée. Les compliments étaient toujours difficiles à prendre. Elle alla se coller doucement contre son amie, réclamant silencieusement un peu d’affection, de quoi lui réchauffer un peu le cœur après son rendez-vous. Sa meilleure amie était douée pour ça. Se reculant légèrement, elle posa sa main sur ses joues toutes froides. « Tu es dehors depuis combien de temps ? Tu vas finir par attraper froid et je vais devoir t’apporter de la soupe tous les jours. » dit-elle, en souriant doucement, quoi qu'un peu inquiète. « Regarde ce que j’ai commandé, tu partages avec moi ? » rajouta-t-elle en lui montrant son mocha blanc et sa gaufre au chocolat. Et vu qu’ici tout était vegan, elle savait que Boni ne pouvait pas refuser. Elle avait intérêt, sinon elle ne savait vraiment pas comment tout manger.
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tenue + Certains jours elle avait envie de baisser les bras, d’arrêter de faire des efforts. Mais elle avait tellement de soutien depuis ces dernières années, beaucoup de personnes qui croyaient en elle, comme Meeyung, Boni ou Olympe. Sauf qu’aujourd’hui son moral, qui n’était déjà pas au beau fixe dernièrement, venait de dégringoler encore un peu plus avec les paroles de son psychologue. Elle ne voulait pas admettre qu’il pouvait avoir raison. C’était juste passager et au final elle avait toujours eu des tocs qui étaient restés même après avoir été déclaré comme guérie. Elle ne voulait pas parler de sa maladie au présent. C’était du passé, tout comme son premier amour qui l’avait brutalement abandonné et qui était maintenant de nouveau présent. Qu’elle croisait aléatoirement à la faculté et même dans sa fraternité désormais. Son passé, que cela soit l’amour ou la maladie refaisait lentement surface et elle avait du mal à y faire face. Elle n’avait que des souvenirs douloureux qui remontaient. Sojung n’arrivait pas à se souvenir des moments heureux qu’elle avait passé avec Ju Hyeon – et pourtant il y en a eu. Soupirant, la demoiselle laissa ses pieds la guider jusqu’à son refuge, le café des parents de sa meilleure amie. Saluant timidement la maman de cette dernière après son entrée, elle rejoignit sa table préférée, dans un coin et regarda la carte dans un élan de courage. Elle était prête à se prouver que ce qu’elle avait entendu aujourd’hui lors de la consultation était faux. Alors elle commanda une boisson bien sucrée et une grosse gaufre, nourriture qu’elle n’avait pas mangée depuis un moment. Malgré sa motivation initiale, elle eut un gros doute en voyant apparaître ce qu’elle avait demandé devant elle. Mais alors que la peur de manger tout ça s’installait, un vent de fraicheur et de douceur arriva en même temps que Boni qui venait d’arriver. Déjà, elle se sentait un peu apaisée. Ses yeux la suivirent alors qu’elle s’avançait jusqu’à elle, et So Jung lui adressa un grand sourire, tout ce qu’il y avait de plus sincère. Les paroles de la jeune femme la firent sourire un peu plus et elle secoua la tête. « Dis pas n’importe quoi voyons. » souffla-t-elle, embarrassée. Les compliments étaient toujours difficiles à prendre. Elle alla se coller doucement contre son amie, réclamant silencieusement un peu d’affection, de quoi lui réchauffer un peu le cœur après son rendez-vous. Sa meilleure amie était douée pour ça. Se reculant légèrement, elle posa sa main sur ses joues toutes froides. « Tu es dehors depuis combien de temps ? Tu vas finir par attraper froid et je vais devoir t’apporter de la soupe tous les jours. » dit-elle, en souriant doucement, quoi qu'un peu inquiète. « Regarde ce que j’ai commandé, tu partages avec moi ? » rajouta-t-elle en lui montrant son mocha blanc et sa gaufre au chocolat. Et vu qu’ici tout était vegan, elle savait que Boni ne pouvait pas refuser. Elle avait intérêt, sinon elle ne savait vraiment pas comment tout manger. Invité
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Re: Un peu de douceur w/ Boni | Jeu 19 Jan - 11:06
tenue C’est tout naturellement, sans se poser de questions, que le bras de Boni passe par-dessus les épaules de son amie, que sa main se pose un instant dans les cheveux, pour les frôler, avant de la laisser pendre contre son torse. « Oh je sais pas, peut-être une ou deux heures ? Par contre j’vais vraiment finir par avoir envie d’attraper froid, si la seule punition c’est de te voir me donner ma soupe. » Elle rigole, un peu, imagine sa camarade comme une infirmière, rigole encore plus. Ça lui rappelle un peu, quand elle était petite, que sa mère venait lui apporter un chocolat chaud et se blottir avec elle sous la couette, quand elle était malade. Mais elle a jamais été malade, Boni, elle a jamais aimé rester cloîtrée chez elle, à attendre que ça passe. Elle a jamais aimé les médicaments, aussi (mais ça tombe bien, sa mère non plus, alors elles préfèrent le tout naturel). Elle hoche la tête, sourit encore un peu. Mais fronce bien vite les sourcils. « Ah non hein ! Elles sont délicieuses les gaufres de chez nous, tu vas voir tu vas adorer, tu voudras pas m’en laisser une miette. » Elle retrouve son sourire, retrouve son rire un peu, tend le bras pour adresser un signe à sa mère. « Mam, tu me fais un thé au jasmin ? Avec une part de cake à la carotte, merci, je t’aiiiiiiiiiiiiime. » Elle rigole encore un peu, adresse un clin d’œil à son amie. C’est chez elle, ici, et elle s’y sent bien, Boni, elle s’y sent si bien. Alors son naturel ressort, elle parle fort, elle rit fort, elle sourit trop, elle fait du tapage – et elle aime ça. Et tout le monde aime ça ou en tout cas, tout le monde s’y fait. Parce que ça fait partie du café, ça fait partie de la famille, (ça fait partie d’eux tout simplement). Et parfois ils le disent, les clients, qu’ils aiment venir, ça leur offre une pause dans leur quotidien, un moment de bien-être. Ça leur permet de laisser leurs problèmes dehors. « Tu vois, pas besoin de t’emprunter ta gaufre ! T’as déjà mangé un de nos carrot cake d’ailleurs ? Parce que sinon franchement tu loupes quelque chose. Tiens tu sais quoi, j’t’aide à finir si tu goûtes mon gâteau. » Elle aime bien, Boni, partager ses goûts, faire découvrir de nouvelles saveurs à ses amis (et elle adore, faire aimer ce qu’elle aime, elle adore faire découvrir).
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tenue C’est tout naturellement, sans se poser de questions, que le bras de Boni passe par-dessus les épaules de son amie, que sa main se pose un instant dans les cheveux, pour les frôler, avant de la laisser pendre contre son torse. « Oh je sais pas, peut-être une ou deux heures ? Par contre j’vais vraiment finir par avoir envie d’attraper froid, si la seule punition c’est de te voir me donner ma soupe. » Elle rigole, un peu, imagine sa camarade comme une infirmière, rigole encore plus. Ça lui rappelle un peu, quand elle était petite, que sa mère venait lui apporter un chocolat chaud et se blottir avec elle sous la couette, quand elle était malade. Mais elle a jamais été malade, Boni, elle a jamais aimé rester cloîtrée chez elle, à attendre que ça passe. Elle a jamais aimé les médicaments, aussi (mais ça tombe bien, sa mère non plus, alors elles préfèrent le tout naturel). Elle hoche la tête, sourit encore un peu. Mais fronce bien vite les sourcils. « Ah non hein ! Elles sont délicieuses les gaufres de chez nous, tu vas voir tu vas adorer, tu voudras pas m’en laisser une miette. » Elle retrouve son sourire, retrouve son rire un peu, tend le bras pour adresser un signe à sa mère. « Mam, tu me fais un thé au jasmin ? Avec une part de cake à la carotte, merci, je t’aiiiiiiiiiiiiime. » Elle rigole encore un peu, adresse un clin d’œil à son amie. C’est chez elle, ici, et elle s’y sent bien, Boni, elle s’y sent si bien. Alors son naturel ressort, elle parle fort, elle rit fort, elle sourit trop, elle fait du tapage – et elle aime ça. Et tout le monde aime ça ou en tout cas, tout le monde s’y fait. Parce que ça fait partie du café, ça fait partie de la famille, (ça fait partie d’eux tout simplement). Et parfois ils le disent, les clients, qu’ils aiment venir, ça leur offre une pause dans leur quotidien, un moment de bien-être. Ça leur permet de laisser leurs problèmes dehors. « Tu vois, pas besoin de t’emprunter ta gaufre ! T’as déjà mangé un de nos carrot cake d’ailleurs ? Parce que sinon franchement tu loupes quelque chose. Tiens tu sais quoi, j’t’aide à finir si tu goûtes mon gâteau. » Elle aime bien, Boni, partager ses goûts, faire découvrir de nouvelles saveurs à ses amis (et elle adore, faire aimer ce qu’elle aime, elle adore faire découvrir). Invité
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Re: Un peu de douceur w/ Boni | Lun 13 Fév - 0:05
tenue + Dans ce café, elle s’y sentait vraiment bien. Tout le monde était chaleureux, autant la famille de son ami que les clients. Cela ressemblait bien à l’atmosphère que voulait donner les parents de Boni et cela correspondait totalement à sa meilleure amie. Elle la trouvait souvent ici, à faire un peu de tout, même si elle partait souvent en vadrouille dans la ville. Comme aujourd’hui. Malgré son rendez-vous qui l’avait un peu déprimée, elle chassa temporairement ce souvenir, ravie de voir Boni. Dès qu’elle fut à sa table, la demoiselle alla se coller contre elle, réclamant un peu d’affection qui lui apaiserait un peu son esprit tourmenté. Parce qu’elle avait cet aura, cet aura qui la réchauffait totalement, qui la soulageait car Boni était loin d’être compliqué comme So Jung et cette tranquillité était rassurante. Remarquant que le visage de son amie était aussi froid, elle fronça les sourcils, s’inquiétant pour sa santé. Si elle continuait elle allait attraper un rhume ! En tout cas elle pourrait compter sur la sango pour prendre soin d’elle. Elle sourit en l’entendant. « Yah alors je préfère te dire que tu auras de la soupe seulement si tu n’es pas malade. » bougonna-t-elle. « Ne tombe pas malade. » réitéra-t-elle quand même avant de lui montrer fièrement ce qu’elle avait commandé. Elle n’était pas sûre d’arriver à tout finir et comptait un peu sur Boni pour l’aider, mais celle-ci lui assura qu’elle n’aurait aucune difficulté à tout finir tellement c’était bon. Elle sourit et hocha la tête. La voix de sa meilleure amie s’installa dans le café le temps d’une commande avant qu’elle ne s’adresse à elle de nouveau. So Jung adorait le sourire de Boni, il était généralement contagieux, tout comme sa bonne humeur et elle en avait bien besoin aujourd’hui. Elle secoua la tête. « Non je ne crois pas, il y a un glaçage dessus n’est-ce pas ? » Elle trouvait ça beaucoup trop gras. Cette pensée la fit culpabiliser, elle ne devait plus penser de cette façon. Elle enchaîna rapidement. « Pourquoi pas, mais un petit morceau. » lui répondit-elle en souriant avant de fixer son mocha et de le rapprocher d’elle. « Alors tu as invité encore combien de personnes à venir au café aujourd’hui ? » demanda-t-elle. Dès qu’elle croisait un sans-abri, un nécessiteux, c’était tout Boni de faire quelque chose pour lui. So Jung l’admirait tellement pour ça. Elle n’arrivait même pas à prendre soin d’elle, alors des autres ? Motivée par la présence de son amie, la demoiselle but deux longues gorgées de sa boisson avant de la reposer. « Je suis contente de te voir. » lança-t-elle, sans préciser pourquoi. Elle était toujours contente de la voir, une raison était futile, mais cet après-midi, sa présence été vraiment bénéfique. Allez, elle allait s’attaquer à sa gaufre.
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tenue + Dans ce café, elle s’y sentait vraiment bien. Tout le monde était chaleureux, autant la famille de son ami que les clients. Cela ressemblait bien à l’atmosphère que voulait donner les parents de Boni et cela correspondait totalement à sa meilleure amie. Elle la trouvait souvent ici, à faire un peu de tout, même si elle partait souvent en vadrouille dans la ville. Comme aujourd’hui. Malgré son rendez-vous qui l’avait un peu déprimée, elle chassa temporairement ce souvenir, ravie de voir Boni. Dès qu’elle fut à sa table, la demoiselle alla se coller contre elle, réclamant un peu d’affection qui lui apaiserait un peu son esprit tourmenté. Parce qu’elle avait cet aura, cet aura qui la réchauffait totalement, qui la soulageait car Boni était loin d’être compliqué comme So Jung et cette tranquillité était rassurante. Remarquant que le visage de son amie était aussi froid, elle fronça les sourcils, s’inquiétant pour sa santé. Si elle continuait elle allait attraper un rhume ! En tout cas elle pourrait compter sur la sango pour prendre soin d’elle. Elle sourit en l’entendant. « Yah alors je préfère te dire que tu auras de la soupe seulement si tu n’es pas malade. » bougonna-t-elle. « Ne tombe pas malade. » réitéra-t-elle quand même avant de lui montrer fièrement ce qu’elle avait commandé. Elle n’était pas sûre d’arriver à tout finir et comptait un peu sur Boni pour l’aider, mais celle-ci lui assura qu’elle n’aurait aucune difficulté à tout finir tellement c’était bon. Elle sourit et hocha la tête. La voix de sa meilleure amie s’installa dans le café le temps d’une commande avant qu’elle ne s’adresse à elle de nouveau. So Jung adorait le sourire de Boni, il était généralement contagieux, tout comme sa bonne humeur et elle en avait bien besoin aujourd’hui. Elle secoua la tête. « Non je ne crois pas, il y a un glaçage dessus n’est-ce pas ? » Elle trouvait ça beaucoup trop gras. Cette pensée la fit culpabiliser, elle ne devait plus penser de cette façon. Elle enchaîna rapidement. « Pourquoi pas, mais un petit morceau. » lui répondit-elle en souriant avant de fixer son mocha et de le rapprocher d’elle. « Alors tu as invité encore combien de personnes à venir au café aujourd’hui ? » demanda-t-elle. Dès qu’elle croisait un sans-abri, un nécessiteux, c’était tout Boni de faire quelque chose pour lui. So Jung l’admirait tellement pour ça. Elle n’arrivait même pas à prendre soin d’elle, alors des autres ? Motivée par la présence de son amie, la demoiselle but deux longues gorgées de sa boisson avant de la reposer. « Je suis contente de te voir. » lança-t-elle, sans préciser pourquoi. Elle était toujours contente de la voir, une raison était futile, mais cet après-midi, sa présence été vraiment bénéfique. Allez, elle allait s’attaquer à sa gaufre. Invité
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Re: Un peu de douceur w/ Boni | Dim 12 Mar - 16:26
tenue Elle est comme ça, Boni, la gamine un peu solaire, la gamine un peu libérée, qui parle et s’exprime sans honte, sans problème, qui hausse la voix pour se faire entendre, même si d’autres peuvent capter ses paroles. Qui sourit à tout le monde, pour injecter un peu de bonne humeur, rendre les gens heureux, ne serait-ce que l’espace d’un instant, d’une poignée de secondes. Parce qu’elle le sait, Boni, que le sourire est contagieux. Elle le sait, Boni, que les rires se propagent comme du petit feu. « Oui c’est ça ! J’te ferai goûter quand le mien arrivera alors. Tu pourras même goûter à mon thé au jasmin. » Et elle sourit à nouveau, et elle lui adresse un clin d’œil, elle qui n’a aucun mal à partager sa nourriture, elle qui aime beaucoup ça au contraire, prend plaisir dans le partage, dans la découverte. « Tu penses vraiment que j’ai fait le compte ? » Et elle rigole, et elle s’agite, le regard qui se balade, explore pour la millième fois les lieux, les gens, guette les visages familiers, ceux qui le sont moins et puis ceux qui le sont pas du tout. Elle se perd un peu, se reprend bien vite aussi, tandis que ses yeux reviennent rencontrer ceux de sa meilleure amie, occuper à boire son café. Et elle sourit à nouveau, sourit encore plus, pointe du menton la tasse et le liquide. « Oh dis donc, t’as pris quoi ? » Parce qu’elle les connait, Boni, les problèmes qu’elle a rencontré, Sojung. Elle le sait, qu’elle a eu un problème avec la nourriture, en porte encore probablement des séquelles. Alors elle aime bien la voir manger, la voir boire, sans se soucier des calories, sans se soucier du poids qu’elle pourrait prendre. Parce qu’elle est belle, Sojung, incroyablement belle, jolie comme un rayon de soleil. Magnifique comme elle est, magnifique tout simplement. « Moi aussi j’suis contente de te voir ! Comment tu vas ? Pas trop fatigante la journée ? Parce que tu sais que j’accepterais toujours de te laisser une petite place dans mon lit pour faire une sieste improvisée. » Et elle appuie ses paroles d’un clin d’œil marqué, le rire au bord des lèvres, les étincelles dans ses yeux brillants. Mais elle arrête bien vite, se lève quand sa mère l’appelle, va récupérer son carrot cake, son thé au jasmin également, dont elle hume le parfum, avant de retourner s’asseoir en souriant de toutes ses dents. Et elle agite la tasse sous le nez de son amie. « Hé, ça sent bon hein ? J’suis sûre que ça sent comme ça au paradis. » Et dans un nouveau éclat de rire, elle dépose le récipient, avant d’attraper sa cuillère pour la plonger dans son gâteau, et avaler un morceau avec voracité. Parce qu’elle a bien bossé, parce qu’elle a faim – et évidemment parce que c’est bon.
Un peu de douceur
Bo Ni& So Jung
tenue Elle est comme ça, Boni, la gamine un peu solaire, la gamine un peu libérée, qui parle et s’exprime sans honte, sans problème, qui hausse la voix pour se faire entendre, même si d’autres peuvent capter ses paroles. Qui sourit à tout le monde, pour injecter un peu de bonne humeur, rendre les gens heureux, ne serait-ce que l’espace d’un instant, d’une poignée de secondes. Parce qu’elle le sait, Boni, que le sourire est contagieux. Elle le sait, Boni, que les rires se propagent comme du petit feu. « Oui c’est ça ! J’te ferai goûter quand le mien arrivera alors. Tu pourras même goûter à mon thé au jasmin. » Et elle sourit à nouveau, et elle lui adresse un clin d’œil, elle qui n’a aucun mal à partager sa nourriture, elle qui aime beaucoup ça au contraire, prend plaisir dans le partage, dans la découverte. « Tu penses vraiment que j’ai fait le compte ? » Et elle rigole, et elle s’agite, le regard qui se balade, explore pour la millième fois les lieux, les gens, guette les visages familiers, ceux qui le sont moins et puis ceux qui le sont pas du tout. Elle se perd un peu, se reprend bien vite aussi, tandis que ses yeux reviennent rencontrer ceux de sa meilleure amie, occuper à boire son café. Et elle sourit à nouveau, sourit encore plus, pointe du menton la tasse et le liquide. « Oh dis donc, t’as pris quoi ? » Parce qu’elle les connait, Boni, les problèmes qu’elle a rencontré, Sojung. Elle le sait, qu’elle a eu un problème avec la nourriture, en porte encore probablement des séquelles. Alors elle aime bien la voir manger, la voir boire, sans se soucier des calories, sans se soucier du poids qu’elle pourrait prendre. Parce qu’elle est belle, Sojung, incroyablement belle, jolie comme un rayon de soleil. Magnifique comme elle est, magnifique tout simplement. « Moi aussi j’suis contente de te voir ! Comment tu vas ? Pas trop fatigante la journée ? Parce que tu sais que j’accepterais toujours de te laisser une petite place dans mon lit pour faire une sieste improvisée. » Et elle appuie ses paroles d’un clin d’œil marqué, le rire au bord des lèvres, les étincelles dans ses yeux brillants. Mais elle arrête bien vite, se lève quand sa mère l’appelle, va récupérer son carrot cake, son thé au jasmin également, dont elle hume le parfum, avant de retourner s’asseoir en souriant de toutes ses dents. Et elle agite la tasse sous le nez de son amie. « Hé, ça sent bon hein ? J’suis sûre que ça sent comme ça au paradis. » Et dans un nouveau éclat de rire, elle dépose le récipient, avant d’attraper sa cuillère pour la plonger dans son gâteau, et avaler un morceau avec voracité. Parce qu’elle a bien bossé, parce qu’elle a faim – et évidemment parce que c’est bon.Invité
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Re: Un peu de douceur w/ Boni | Mar 21 Mar - 23:51
tenue + C’était bien le genre de Boni de partager, elle était dotée d’une si grande générosité qu’elle n’était presque plus impressionnée de la voir récolter quelques pièces pour d’autres ou de la voir distribuer de la nourriture jusqu’à tard dans la nuit aux plus démunis. Mais ce qu’elle partageait le plus Boni, c’était sa bonne humeur et son sourire. So Jung savait qu’à chaque fois qu’elle voyait sa meilleure amie, c’est à côté d’un rayon de soleil qu’elle serait. « Il faut quand même que tu te nourrisse et que tu te réchauffes, je goûterais seulement si tu seras assez rassasiée. » C’est que Boni était du genre à nourrir l’autre avant elle, même si elle mourrait de faim. La jeune femme adressa un long regard à sa boisson sucrée et tâcha de se motiver à en boire quelques gorgées sans trop culpabiliser, sans penser à ce qu’avait dit le médecin. Il fallait qu’elle lui prouve le contraire, même s’il n’avait sans doute pas tort. Elle secoua la tête, amusée par son amie, bien sûr qu’elle n’avait pas compté. Sa meilleure amie inviterait la terre entière – sauf les méchants – à venir si elle le pouvait. Se lançant, la demoiselle but quelques gorgées de sa boisson, appréciant le goût, chassant les mauvaises pensées qui lui criaient le nombre de calories qu’elle venait d’avaler en quelques secondes. La jeune femme releva la tête vers sa meilleure amie et lui sourit. « Un mocha blanc, c’est du lait, du chocolat blanc, de l’expresso et de la crème fouettée. » Elle ne savait pas si elle allait tout finir malgré le petit format, au pire elle pousserait sa tasse vers Boni l’air de rien. Elle était vraiment contente de la voir et se ne priva pas pour lui dire. Un sourire étira ses lèvres en écoutant son amie, toujours à rire, plaisanter, croquer la vie à pleine dent. Elle appréciait ça chez elle et l’enviait aussi. « Je pense qu’après ce goûter, on aura tout intérêt à faire la sieste pour digérer ! » lança-t-elle, ne refusant jamais une invitation à aller dormir, surtout avec sa meilleure amie. So Jung finit par aborder le sujet, sans trop s’avancer, juste avant que Boni aille chercher ce qu’elle avait commandé. « Je n’ai pas eu une trop grosse journée, seulement mon rendez-vous à l’hôpital, chez le psychologue cet après-midi. » Durant la petite absence de son amie, So Jung fixa sa gaufre, prête à l’attaquer comme il se doit et en prit finalement une petite bouchée du bout de la cuillère. Elle observa son amie qui revenait et lui sourit quand celle-ci mentionna le paradis pour parler de son thé. « C’est vrai qu’il sent bon. » commenta-t-elle. C’est ça qu’elle aurait dû prendre, de l’eau chaude aromatisée tout simplement, sans sucre ajouté. Mais c’était mauvais de penser comme ça. « Eh bien, n’oublie pas de mâcher hein, je ne voudrais pas que tu t’étouffes. » plaisanta-t-elle en voyant Boni se régaler de son carrot cake.
Un peu de douceur
Bo Ni& So Jung
tenue + C’était bien le genre de Boni de partager, elle était dotée d’une si grande générosité qu’elle n’était presque plus impressionnée de la voir récolter quelques pièces pour d’autres ou de la voir distribuer de la nourriture jusqu’à tard dans la nuit aux plus démunis. Mais ce qu’elle partageait le plus Boni, c’était sa bonne humeur et son sourire. So Jung savait qu’à chaque fois qu’elle voyait sa meilleure amie, c’est à côté d’un rayon de soleil qu’elle serait. « Il faut quand même que tu te nourrisse et que tu te réchauffes, je goûterais seulement si tu seras assez rassasiée. » C’est que Boni était du genre à nourrir l’autre avant elle, même si elle mourrait de faim. La jeune femme adressa un long regard à sa boisson sucrée et tâcha de se motiver à en boire quelques gorgées sans trop culpabiliser, sans penser à ce qu’avait dit le médecin. Il fallait qu’elle lui prouve le contraire, même s’il n’avait sans doute pas tort. Elle secoua la tête, amusée par son amie, bien sûr qu’elle n’avait pas compté. Sa meilleure amie inviterait la terre entière – sauf les méchants – à venir si elle le pouvait. Se lançant, la demoiselle but quelques gorgées de sa boisson, appréciant le goût, chassant les mauvaises pensées qui lui criaient le nombre de calories qu’elle venait d’avaler en quelques secondes. La jeune femme releva la tête vers sa meilleure amie et lui sourit. « Un mocha blanc, c’est du lait, du chocolat blanc, de l’expresso et de la crème fouettée. » Elle ne savait pas si elle allait tout finir malgré le petit format, au pire elle pousserait sa tasse vers Boni l’air de rien. Elle était vraiment contente de la voir et se ne priva pas pour lui dire. Un sourire étira ses lèvres en écoutant son amie, toujours à rire, plaisanter, croquer la vie à pleine dent. Elle appréciait ça chez elle et l’enviait aussi. « Je pense qu’après ce goûter, on aura tout intérêt à faire la sieste pour digérer ! » lança-t-elle, ne refusant jamais une invitation à aller dormir, surtout avec sa meilleure amie. So Jung finit par aborder le sujet, sans trop s’avancer, juste avant que Boni aille chercher ce qu’elle avait commandé. « Je n’ai pas eu une trop grosse journée, seulement mon rendez-vous à l’hôpital, chez le psychologue cet après-midi. » Durant la petite absence de son amie, So Jung fixa sa gaufre, prête à l’attaquer comme il se doit et en prit finalement une petite bouchée du bout de la cuillère. Elle observa son amie qui revenait et lui sourit quand celle-ci mentionna le paradis pour parler de son thé. « C’est vrai qu’il sent bon. » commenta-t-elle. C’est ça qu’elle aurait dû prendre, de l’eau chaude aromatisée tout simplement, sans sucre ajouté. Mais c’était mauvais de penser comme ça. « Eh bien, n’oublie pas de mâcher hein, je ne voudrais pas que tu t’étouffes. » plaisanta-t-elle en voyant Boni se régaler de son carrot cake. Invité
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Re: Un peu de douceur w/ Boni | Sam 25 Mar - 20:21
tenue Tu pourras même grimper chez moi pour la sieste si tu veux ! On partagera mon lit. Et elle lui adresse un immense sourire, un petit clin d'œil, plaisante, le pense aussi néanmoins. Parce qu'elle aime bien dormir avec des gens, Boni, que ça la rassure de sentir une présence à ses côtés, une chaleur qui communique avec son corps. La solitude ne la dérange pas, mais la compagnie lui plaît parfois, lui fait du bien parfois aussi. Elle est comme ça, Boni, elle avance au gré de ses envies, au gré de ses besoins, sans véritablement se soucier du reste. Alors elle écoute sa camarade, puis se lève, va chercher sa commande qui vient d'être préparée, et se rassoit ensuite, partageant avec enthousiasme son butin et son odeur délicieuse. Puis elle relève la tête, puis elle sourit. Tu me sauveras si j'm'étouffe ? Voix taquine, voix mutine, de la gamine un peu trop légère, un peu trop simpliste, qui croit que la vie est si facile – mais qui sait bien au fond, que ce n'est pas le cas, que la mort la guette au premier écart. Elle souffle un peu sur son thé, boit une toute petite gorgée brûlante, et affronte sa meilleure amie du regard, ses yeux plongés dans les siens. Tu veux m'en parler ? Elle parle avec douceur, dans un filet de voix que seule sa camarade peut percevoir. Parce que personne d'autre ne doit entendre, parce qu'elle sait pertinemment que Sojung ne voudrait pas vraiment que tout le monde le sache. Ton rendez-vous chez le psy, tu veux m'en parler ? Elle lui laisse le choix, veut néanmoins savoir, être mise au courant. Parce que c'est Sojung, parce que c'est sa meilleure amie, parce qu'elle veut tout connaître d'elle, se réjouir dans ses moments de joie, se lamenter quand elle est triste. Elle veut pouvoir la soutenir, envers et contre tout, envers et contre tous. Mais elle veut pas la forcer, sûrement pas. Même si elle est prête à lui tendre la main encore et encore, à l'encourager, lui montrer qu'elle peut. Qu'ici elle peut tout faire, elle peut se confier, révéler ses peurs et ses inquiétudes, ses problèmes et ses doutes, sans jamais se faire juger. Parce qu'elle est pas comme ça, Boni, qu'elle aime pas juger les gens, elle chez qui il y a tant de choses à juger, tant de choses que les gens critiquent et remarquent. Cette différence qui l'a tant faite souffrir dans le temps, a laissé une cicatrice indélébile, mais dont elle a fait une force. Tu peux tout me dire tu sais. Elle le précise, au cas où, boit une nouvelle gorgée de son thé, et puis sourit, avec légèreté, avec douceur, les yeux brillants, alors qu'elle pousse sa boisson en direction de son amie. Il est super bon, et a suffisamment refroidi pour être bu, tu veux goûter ? Nouveau sourire.
Un peu de douceur
Bo Ni& So Jung
tenue Tu pourras même grimper chez moi pour la sieste si tu veux ! On partagera mon lit. Et elle lui adresse un immense sourire, un petit clin d'œil, plaisante, le pense aussi néanmoins. Parce qu'elle aime bien dormir avec des gens, Boni, que ça la rassure de sentir une présence à ses côtés, une chaleur qui communique avec son corps. La solitude ne la dérange pas, mais la compagnie lui plaît parfois, lui fait du bien parfois aussi. Elle est comme ça, Boni, elle avance au gré de ses envies, au gré de ses besoins, sans véritablement se soucier du reste. Alors elle écoute sa camarade, puis se lève, va chercher sa commande qui vient d'être préparée, et se rassoit ensuite, partageant avec enthousiasme son butin et son odeur délicieuse. Puis elle relève la tête, puis elle sourit. Tu me sauveras si j'm'étouffe ? Voix taquine, voix mutine, de la gamine un peu trop légère, un peu trop simpliste, qui croit que la vie est si facile – mais qui sait bien au fond, que ce n'est pas le cas, que la mort la guette au premier écart. Elle souffle un peu sur son thé, boit une toute petite gorgée brûlante, et affronte sa meilleure amie du regard, ses yeux plongés dans les siens. Tu veux m'en parler ? Elle parle avec douceur, dans un filet de voix que seule sa camarade peut percevoir. Parce que personne d'autre ne doit entendre, parce qu'elle sait pertinemment que Sojung ne voudrait pas vraiment que tout le monde le sache. Ton rendez-vous chez le psy, tu veux m'en parler ? Elle lui laisse le choix, veut néanmoins savoir, être mise au courant. Parce que c'est Sojung, parce que c'est sa meilleure amie, parce qu'elle veut tout connaître d'elle, se réjouir dans ses moments de joie, se lamenter quand elle est triste. Elle veut pouvoir la soutenir, envers et contre tout, envers et contre tous. Mais elle veut pas la forcer, sûrement pas. Même si elle est prête à lui tendre la main encore et encore, à l'encourager, lui montrer qu'elle peut. Qu'ici elle peut tout faire, elle peut se confier, révéler ses peurs et ses inquiétudes, ses problèmes et ses doutes, sans jamais se faire juger. Parce qu'elle est pas comme ça, Boni, qu'elle aime pas juger les gens, elle chez qui il y a tant de choses à juger, tant de choses que les gens critiquent et remarquent. Cette différence qui l'a tant faite souffrir dans le temps, a laissé une cicatrice indélébile, mais dont elle a fait une force. Tu peux tout me dire tu sais. Elle le précise, au cas où, boit une nouvelle gorgée de son thé, et puis sourit, avec légèreté, avec douceur, les yeux brillants, alors qu'elle pousse sa boisson en direction de son amie. Il est super bon, et a suffisamment refroidi pour être bu, tu veux goûter ? Nouveau sourire.Invité
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Re: Un peu de douceur w/ Boni | Jeu 25 Mai - 22:50
tenue + So Jung était fière de boire son mocha blanc, sa meilleure amie avait sans doute lui souffler un soupçon de force dans l’histoire. Son invitation à une petite sieste dans le lit de sa meilleure amie ne tomba pas dans l’oreille d’une sourde, se reposer lui ferait peut-être du bien après un rendez-vous peu sympathique et un bon goûter. La demoiselle attaqua sa gaufre alors que Boni allait récupérer sa commande. Celle-ci revient tout en clamant son amour pour son thé et son morceau de carrot cake. La sango rit en l’entendant. « Bien sûr que je te sauverais, comment je ferais sans toi, hein ? Et puis je connais la technique qu’il faut pour te sauver si tu t’étouffe. » l’informa-t-elle. Elle se souvenait parfaitement bien de toutes les formations aux premier secours suivies à l’école quand elle était plus jeune. Triturant sa gaufre du bout de sa cuillère, So Jung n’arrivait pas trop à aborder clairement le sujet de son rendez-vous avec le psychologue de l’hôpital. Elle savait qu’elle avait besoin d’en parler, à Boni, mais aussi à d’autres personnes qui lui apporteraient des réponses différentes, des éclairements. Mais elle savait aussi que Boni était la personne pour lui remonter le moral, la réconforter. Celle-ci finit par la devancer, sans doute voyait-elle ce qui la tourmentait un peu. Elle avait l’œil pour certaines choses Boni. La sango savait bien qu’elle pouvait tout lui dire, mais certaines choses restaient dures à dire. Elle avait peur de ce que pourrait penser Boni si So Jung abordait l’idée d’une rechute. « Tu ne seras pas déçue ? » chuchota-t-elle, laissant quelques secondes de silence avant de reprendre. « Mon psychologue pense que je suis en train de rechuter, que des pensées négatives reviennent sur la nourriture et me dictent ma façon de me nourrir. » Elle leva la tête pour croiser le regard de sa meilleure amie. « Mais moi … je ne veux pas me refaire hospitaliser, je ne veux pas retourner là-bas, je ne veux pas arrêter l’équitation, c’est ce qui m’a permis d’avancer. Je … j’ai juste du mal avec certains aliments c’est tout. Et je mange bizarrement et lentement mais … ce n’est pas grave … hein ? » lui demanda-t-elle, pour chercher à se rassurer. Elle ne pouvait pas être retombée malade, ce n’était pas possible. « C’est passager, c’est tout … » Elle baissa les yeux sur la boisson de Boni et hocha la tête pour en boire une gorgée. Elle lui sourit légèrement. « Il est très bon. »
Un peu de douceur
Bo Ni& So Jung
tenue + So Jung était fière de boire son mocha blanc, sa meilleure amie avait sans doute lui souffler un soupçon de force dans l’histoire. Son invitation à une petite sieste dans le lit de sa meilleure amie ne tomba pas dans l’oreille d’une sourde, se reposer lui ferait peut-être du bien après un rendez-vous peu sympathique et un bon goûter. La demoiselle attaqua sa gaufre alors que Boni allait récupérer sa commande. Celle-ci revient tout en clamant son amour pour son thé et son morceau de carrot cake. La sango rit en l’entendant. « Bien sûr que je te sauverais, comment je ferais sans toi, hein ? Et puis je connais la technique qu’il faut pour te sauver si tu t’étouffe. » l’informa-t-elle. Elle se souvenait parfaitement bien de toutes les formations aux premier secours suivies à l’école quand elle était plus jeune. Triturant sa gaufre du bout de sa cuillère, So Jung n’arrivait pas trop à aborder clairement le sujet de son rendez-vous avec le psychologue de l’hôpital. Elle savait qu’elle avait besoin d’en parler, à Boni, mais aussi à d’autres personnes qui lui apporteraient des réponses différentes, des éclairements. Mais elle savait aussi que Boni était la personne pour lui remonter le moral, la réconforter. Celle-ci finit par la devancer, sans doute voyait-elle ce qui la tourmentait un peu. Elle avait l’œil pour certaines choses Boni. La sango savait bien qu’elle pouvait tout lui dire, mais certaines choses restaient dures à dire. Elle avait peur de ce que pourrait penser Boni si So Jung abordait l’idée d’une rechute. « Tu ne seras pas déçue ? » chuchota-t-elle, laissant quelques secondes de silence avant de reprendre. « Mon psychologue pense que je suis en train de rechuter, que des pensées négatives reviennent sur la nourriture et me dictent ma façon de me nourrir. » Elle leva la tête pour croiser le regard de sa meilleure amie. « Mais moi … je ne veux pas me refaire hospitaliser, je ne veux pas retourner là-bas, je ne veux pas arrêter l’équitation, c’est ce qui m’a permis d’avancer. Je … j’ai juste du mal avec certains aliments c’est tout. Et je mange bizarrement et lentement mais … ce n’est pas grave … hein ? » lui demanda-t-elle, pour chercher à se rassurer. Elle ne pouvait pas être retombée malade, ce n’était pas possible. « C’est passager, c’est tout … » Elle baissa les yeux sur la boisson de Boni et hocha la tête pour en boire une gorgée. Elle lui sourit légèrement. « Il est très bon. » Contenu sponsorisé