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    :: Défouloir :: 2017

WENDAN ♥ NOTHING'S GONNA HURT YOU

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WENDAN ♥ NOTHING'S GONNA HURT YOU | Lun 24 Oct - 0:03
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I could not help but stay

tenue ▬ Elle rit légèrement en frissonnant une fois qu’elle peut sentir l’air de la nuit. Elle pousse un râle de bien-être. L’ambiance de l’intérieure était étouffante et il faisait beaucoup trop chaud pour profiter pleinement de la soirée. Les Gumiho avaient eu une bonne idée en proposant cette fête à toutes les fraternités. Ça avait détendu la plus part et une bonne ambiance régnait dans la bâtisse des renards. Je crois que ça aurait été la goutte de trop qu’une attaque ou qu’un problème se passe ce soir. Elle inspira longuement l’air frais avec un faible sourire avant de se tourner vers Aidan. « Bonne idée de sortir dehors. » Et même de rentrer. Elle avait du mal à rester à la soirée. Il était là alors forcément c’était difficile pour elle. Elle lâche un petit rire en prenant la main du jeune Jeongal pour l’entrainer sur la route et prendre le chemin jusqu’à chez elle à pied. Sa tenue, des plus affriolantes, n’est pas franchement conseillée pour une heure aussi tardive, mais Wen n’a peur de rien quand elle est aux côtés de l’australien. Qui voudrait leur vouloir du mal le soir d’halloween. C’est un soir où on est censé s’amuser et faire la fête, alors on est censé être heureux. Ce n’est pourtant aussi facile qu’il n’y parait, mais ils ont le mérite de vouloir essayer. D’oser. De se lancer. Et ça ils se lancent. Allez on va s’amuser ce soir. Ça peut nous faire du bien cette fête. Rencontrer des gens, parler avec eux. Au final ils n’avaient pas beaucoup fait de pas vers les autres. Saluant les têtes qu’ils connaissaient, s’amusant la plus part du temps entre eux. Ils ont dansés, ils ont même ris, et ça fait du bien au cœur et à l’âme. Mais pour Wen, et sûrement pour Aidan aussi, il y avait toujours ce poids sur le cœur. Cette lourdeur sur les épaules qui empêche de savourer pleinement ce bonheur. Elle attrape son bras et marche en équilibre sur le bord du trottoir une bouteille de vodka qu’elle a piquée au bar des Gumi. En espérant qu’ils ne lui en veuillent pas. Elle rit à cette pensée et pose sa tête sur l’épaule d’Aidan en arrivant à un feu rouge pour piéton. Les voitures défilent devant eux lui laissant le temps d’apercevoir l’entrée d’un parc. « Hé ! » s’exclame-t-elle soudain enjouée. « Viens on y va ! » lance-t-elle joyeusement en s’élançant déjà sur la route en le tirant par la main de son rire malicieux. Elle franchit les grilles en tentant du mieux qu’elle pouvait de les enjambés malgré la hauteur et sa mini-jupe « N’en profite pas pour mater ma petite culotte toi là ! » le taquine-t-elle en riant doucement, vacillant presque sur ses jambes quand elle arrive à retomber de l’autre côté de la grille. C’est glauque un parc en pleine nuit, mais ce soir c’est la fête des morts alors qui s’en soucie ? En attendant l’Australien elle s’éloigne doucement et regarde autour d’elle avisant plus loin les balançoires sur lesquelles elle veut s’asseoir. Ses talons lui font mal aux pieds mais elle résiste, au moins le temps de s’échouer sur une des balancelles. Et de loin elle observe Aidan, son visage, son expression, sa démarche, dans ce costume de Flinn qui l’a fait encore beaucoup rire. Il est beau Aidan pense-t-elle avec un sourire tendre pour le garçon. De cette tendresse complice d’une amie inquiète de lui, d’une amante fière de lui et d’une femme pas totalement indifférente au sourire parfois – souvent – craquant du jeune. La présence d’Aidan semble lui faire du bien, comme si lui au moins pouvait comprendre ce qu’elle ressentait. Elle pose sa tempe sur la corde de la balançoire et se balance doucement en fermant les yeux. Un peu fatiguée, elle ne désire pourtant pas rentrer et retrouver un silence pesant.
 


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Re: WENDAN ♥ NOTHING'S GONNA HURT YOU | Mer 23 Nov - 23:33
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I could not help but stay

Plein de bruit, plein de gens, surtout beaucoup de nourriture et les sourires brillants. Des amis, de la famille même, une belle soirée pour apaiser son cœur et son âme, sa tête surtout qui tournait beaucoup. La solitude accompagnait ses journées et ses nuits même quand il était entouré mais il tentait de faire des efforts, pour lui, pour eux. Il souriait, il riait et vivait l’australien, tout semblait tellement facile, tout semblait tellement beau. Il avait retenu sa respiration et ses maux pendant de longues heures, les cachant de son masque sur-mesure. Il avait autant étouffé que reprit un peu d’air frais, se demandant juste ce que cette soirée aurait été si tout autour avait été différent. Mais les sourires et la joie de ses proches lui avaient donné un peu d’espoir, lui avait pansé la plaie béante qui ne faisait que s’infecter à longueur de journée. Et Wen, son amie, son amant, son épaule et parfois son cœur. Au fond, il la remerciait sans qu’il n’arrive à trouver les mots pour qu’ils passent la barrière de ses lèvres. Il la remerciait pour le soutenir, pour le comprendre et le faire vivre. Pourtant, tout ce bruit et tous ces gens, il avait eu juste eu besoin d’un peu de temps, un peu de vide, un peu d’elle.

Aidan riait aussi, parce qu’il en avait besoin, parce qu’elle aussi, avait besoin de le voir un peu oublier, rire et s’ouvrir. Il ne se forçait pas, tout devenait plus facile avec la présence de la jeune femme, il ne se forçait pas, mais son bonheur illusoire n’était pas complètement naturel. Pourtant, il souriait Aidan avec la lueur dansante dans ses yeux. Un peu comme avant, un peu plus facilement. Il suivait sa belle, prenait sa main dans la sienne. Il voulait la sentir près d’elle, guettant sa présence chaque seconde, comme pour ne pas qu’elle s’envole, elle aussi. Un peu égoïstement, il souriait à l’idée que pour un soir, elle n’était qu’à lui. Et comme une enfant, elle jouait l’équilibriste, comme une enfant, elle faisait chanceler son cœur d’un sentiment si doux et apaisant. Mais c’était presque comme un mignon couple qu’ils s’arrêtaient au feu, bras en-dessous de l’autre, à attendre que les secondes passent. Aidan respirait un peu l’air frais de l’heure tardive, ravalant les pensées qui commençaient à s’installer tout doucement. Presque pris tout en dedans, il changea d’attitude et souriait bêtement. Il la suivit, enchanté, le cœur naïf. Il aida Wen à se hisser sur le haut des barrières, levant le regard sur les formes qu’elle lui offrait. « Je vais me gêner tiens ! » qu’il riait alors de bon cœur avant qu’elle n’arrive à se réceptionner.


A son tour, il grimpa, rejoignant rapidement sa demoiselle entourée des contours floutés des arbres indistincts par l’obscurité. Comme deux prisonniers en cavale, ils venaient trouver refuge dans cet antre interdit, retirant toutes leurs peines et leurs peurs devant la barrière. Sa nonchalance légendaire le guidait alors jusqu’à elle, la princesse des lieux, aux yeux fatigués et toujours aussi beaux. Lentement, il vint se glisser à ses côtés, lui piquant la bouteille de ses mains avant de s’asseoir sur la deuxième balançoire. Aidan but alors, peut-être pour embrouiller son esprit, peut-être faire taire cette voix familière qui tournait et tournait dans sa tête. Aidan but en fermant les yeux pour savourer la trace délicate et amer que lançait l’alcool dans sa gorge. Et puis, il soupira, tendit même la bouteille à Wen pour lui la proposer silencieusement. « Je suis heureux pour mon frère. » qu’il réussit alors à dire, l’image de la main de Jayden dans celle de Kyu. Un peu comme pour briser ce silence pourtant peu gênant, il avait envie d’entendre Wen, d’entendre sa voix, peut-être pour masquer celle qui trottait en lui.
 


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Re: WENDAN ♥ NOTHING'S GONNA HURT YOU | Mer 21 Déc - 20:43
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tenue ▬ La simplicité de leur moment rendait leur relation plus sereine et plus saine aux yeux de la jeune fille. Ils n’étaient pas retombés dans les bras l’un de l’autre depuis de longs mois pourtant Wen Yi se sentait bien à ses côtés. C’était peut-être ça qui faisait la différence. Elle fixait le jeune homme arriver vers elle avec un sourire malicieux et se mordilla la lèvre. Il y avait toujours une certaine attirance, mais elle comme lui était trop paumés pour réellement oser se laisser aller. C’était comme si finalement, elle n’avait pas besoin de ça, pas avec lui, parce que ça gâcherait tout. Puis c’était délicat de lever son visage vers lui et l’embrasser, quand elle savait ce qu’il traversait. Elle n’osait imaginer ce qu’elle ferait à sa place. Certainement pas rire à une soirée d’halloween avec une infirmière sexy. Elle se berce sur la balançoire et en laissant les chaines glisser sous ses doigts sans pouvoir s’empêcher de penser à Calvin. Elle avait pris soin de l’esquiver toute la soirée, ne restant que près d’Aidan, apprenant à connaitre le petit ami de son frère. Elle ne parlait pas énormément à Moon Kyu, suffisamment pour pouvoir passer une soirée avec lui et rire, mais pas assez pour oser poser des questions sur sa vie. Cela avait été étrange pour elle, de s’ouvrir aux autres. D’avoir une discussion normale avec des personnes qu’elle connaissait peu, ou à peine. Peu familière encore à cet exercice elle s’était laissé aller avec Aidan. La jeune chinoise vivait principalement dans son monde, se contentant d’aller à l’école et au dortoir ces soirs où elle n’était pas chez elle. Elle se renfermait sur elle de peur d’attirer les foudres de son mari, pour éviter de croiser Calvin et pour se remettre doucement des coups que son mari ne cessait de faire pleuvoir sur elle ces dernières semaines. Elle gardait pourtant toujours le sourire, masquant ses bleus avec une agilité presque déconcertante. Elle ne grimaçait plus quand parfois sa peau la tirait, et ne se plaignait plus de ses côtes fêlées à répétition. Le maquillage était son meilleur allié, son sourire son meilleur bouclier. Elle voyait souvent Rei s’est dernier temps et passait la plus part de son temps libre avec Aidan, bien qu’il ne soit pas énorme, elle profitait de chaque instant que lui accordait l’Australien pour la voir.  Elle n’osait se faire insistante de peur de paraitre trop maternant ou lui faire croire qu’elle avait de la pitié pour lui. La vérité c’était que leur moment lui faisait autant de bien qu’à lui, tout du moins elle l’espérait. Aller à cette soirée pour la passer avec lui avait été une des meilleures qu’ils avaient pu avoir depuis des jours. Elle s’était franchement bien amusé et n’avait pas fait fit de son cœur lourd. Dans le fond Aidan semblait avoir fait pareil. Elle sourit tendrement à sa remarque et passe une main fraiche dans la nuque du garçon. De sa main libre elle boit une gorgée de la bouteille en grimaçant doucement. « Il a de la chance. » murmure t elle la tempe collée aux chaines de sa balançoire « De t’avoir je veux dire. » précise-t-elle en lui jetant un rapide coup d’œil. « Et d’avoir Jayden. » Elle sourit en coin en revoyant les deux garçons aussi gênés qu’heureux que de se montrer ainsi. Avec cette différence et ce tabou notoire c’était courageux de leur part d’agir ainsi et c’est vrai que dans la fond Wen les enviait. Elle tend la bouteille à Aidan pour pouvoir se balancer un peu plus fort et faire de la balançoire en levant les pieds pour éviter de se freiner. « Quand j’étais petite je croyais que si je me balançais assez fort je pourrais atteindre les étoiles. La seule chose que j’ai véritablement atteint c’est l’hôpital pour un bras cassé » rit-elle à se souvenir pourtant peu fort sympathique pour l’enfant qu’elle était. Elle ne sait plus à quel moment elle a perdu cette innocence et cette naïveté. Surement quand elle s’est rendu compte que le monde des adultes étaient aussi horrible et déplaisant que pouvait l’être ses cauchemars. Le monstre sous le lit n’était qu’une figure déformé de l’être humain et elle avait cessé de croire en la magie de l’enfance rapidement. Elle affiche une moue amusée en regardant Aidan. Pourtant, en se retrouvant même ainsi moulée dans ses vêtements pour afficher un corps de diablesse, Wen Yi avait cette touche de candeur dans les yeux. Elle passa une main dans ses cheveux qui, virevoltant au vent la gênait, et ralentit en se freinant de ses pieds nu dans le sable froid du sol. « T’as déjà eu un ami imaginaire ? » demande-t-elle soudainement, un peu bêtement elle le craignait en se tournant vers lui, adossée à la chaine de la balançoire.
 


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Re: WENDAN ♥ NOTHING'S GONNA HURT YOU | Ven 3 Mar - 17:52
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tenue ▬ J’sais pas, c’est peut-être con (ou peut-être pas, au fond) ce que je vais dire mais elle me fait du bien, Wen. C’est pas facile à expliquer, je sais même pas si je pourrais réellement. Mais tu vois, c’est simple. Parfois, j’ai pas besoin de parler parce qu’elle s’en fout, Wen, elle s’en fout si je parle ou si je parle pas. Elle est juste là, à me regarder avec ses yeux de poupée. Je pourrais pas dire ce que j’y vois, y a beaucoup de choses qui se passent dans ses yeux, ça danse, ça crie, parfois ça rit mais je vois souvent cette lueur, cette lueur qui part pas, qui part jamais, en fait ; elle brille au fond d’elle, elle fait d’elle ce qu’elle est et ce pourquoi je m’y suis autant attaché. Parce que, Wen, elle est belle, elle est vraiment belle, mais y a cette lueur au fond d’elle, y a ce tout petit truc qui scintille dans ses pupilles qui la rend différente, qui rend sa beauté différente. Elle est pas juste belle, Wen, elle est aussi triste, et ça se voit. C’est con, c’que j’dis parce que peut-être que je suis le seul qui l’ait remarqué. C’est con parce qu’on mesure pas le beauté de quelqu’un avec la tristesse qu’elle ressent mais, Wen, elle est comme ça. Pour moi. Elle est pas seulement belle, elle me fait du bien. Elle me fait oublier, juste souffler. Elle me permet d’être seul sans fréquenter la solitude et j’sais pas si tu rends compte à quel point c’est précieux. Je peux parler ou ne pas parler que ça changerait pas le regard qu’elle pose sur moi. Tu vois, je peux lui dire toutes les erreurs et horreurs de mon passé que ça change pas le regard qu’elle pose sur moi. Tu trouves pas ça dingue, toi ?

Ça me donne juste l’impression, qu’elle, elle partira pas.

C’était frais, un brin mélancolique, la caresse de ses doigts sur sa peau, et, étrangement, ça donnait encore plus de pureté à ce moment. C’était simple, pas compliqué, il prenait juste ça comme ça venait, le regard un peu dans le vide aux images qui défilaient dans son esprit, les bonnes comme les mauvaises. D’un simple geste, il prit la bouteille dans un rire étouffé. « Tu crois ? » sans réellement attendre de réponse (réponse qu’il imaginait déjà, réponse qu’il n’entendrait pas vraiment, réponse qu’il ne croirait surtout pas) il but une puis deux gorgées de l’alcool qu’il appréciait vivement. « Je crois qu’ils sont heureux. » et comme pour se convaincre qu’ils n’étaient pas les seuls, il sourit, un sourire un peu grimace mais il essayait, Aidan, il essayait de ne pas être celui qu’on plaindrait, il essayait de ne pas être celui à la lueur-tristesse. Parce qu’au fond, il pensait avec certitude que Wen avait bien plus besoin de le voir sourire que de se morfondre. Alors il l’écoutait sans répondre, il l’écoutait et imaginait cette gamine au grand sourire, cette gamine aux cheveux ébènes et au rire cristallin qui se balançait et se balançait sans se soucier du vent qui bousculait ses mèches dans son visage, ni de salir son pantalon avant de rentrer à la maison. Il l’imaginait la gamine qu’il avait devant lui sur cette balançoire un peu rouillée. Cette image le fit sourire et lui, il avait sa bouteille pour oublier.

La question de la jeune femme le prit, cela dit, un peu de court. Pour autant, Aidan appuya simplement sa tête contre la chaîne qui tenait le siège sur lequel il était assis et réfléchit, juste quelques secondes. « Non, j’avais pas le temps d’en avoir un. Moi, mes amis, ils étaient bien réels. Enfin, amis… non, j’en avais pas. J’étais plutôt du genre solitaire. » l’homme entouré, l’homme sociable, l’homme qui riait et criait, qui dansait sur les tables, lui, il n’avait pas de réels amis (juste de mauvaises fréquentations). Lui, cet homme d’aujourd’hui, était plutôt seul dans le noir à se demander si quelqu’un pouvait chasser le monstre de son salon plutôt que de se soucier de ceux de son esprit ou de sous son lit. Lui, il attendait demain avec impatience, il n’avait pas le temps de discuter, de réfléchir, il avait pas le temps d’avoir un ami ; l’enfant avait juste besoin de s’évader. « Et toi ? » un regard alors curieux, un peu fatigué, se pencha sur la chinoise alors qu’il pensait en connaître la réponse. Mais lui, il voulait surtout les raisons. Et un doux souvenir d’une année sur la terre du milieu lui vint à l’esprit, et il sourit sans s’en rendre compte, l’australien ; il avait menti. Il en avait eu des amis. Une en particulier et elle venait de là-bas, elle aussi.


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Re: WENDAN ♥ NOTHING'S GONNA HURT YOU | Sam 11 Mar - 16:40
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tenue ▬ « Ils le sont » assure-t-elle d’une voix douce … « On peut pas prétendre le bonheur » souffle-t-elle avec une certaine philosophie. Elle se persuadait Wen qu’on pouvait prétendre que tout allait bien, qu’on pouvait sourire, parfois si bien que les autres n’y voyaient que du feu. Wen savait qu’on pouvait jouer la joie, le bien être, mais le bonheur … Non, ça c’était beaucoup trop vaste, beaucoup trop fort et compliqué pour qu’on puisse pleinement imiter le bonheur … Parce qu’elle se disait que le bonheur ne se voyait pas, le bonheur se sentait. C’était une aura, c’était je ne sais quoi qui rendait les gens beaux, qui rendaient les gens si fort. Ce n’était pas un corps fragile et essoufflé sur lequel on posait un sourire et des yeux malicieux qui pouvaient prétendre au bonheur. Le bonheur c’était quelque chose d’éblouissant et de grand, de trop grand pour qu’on puisse affirmer savoir le jouer. Elle pouvait parler en connaissance de cause, elle avait si souvent du jouer la comédie. Elle avait su sourire, rire aux éclats, rendre son regard plissé plus malicieux et sa moue boudeuse plus taquine. Comme un pantin qui reconnait les failles de chacun, elle avait imité, comme un enfant surdouée, chaque mimique du bonheur qu’elle avait croisé, mais jamais, non jamais elle n’avait su faire de son aura quelques choses de jolies et de doux. Elle se rendait compte parfois qu’elle affichait des traits grossiers et mal travaillés. Qui pouvait la croire ? Les gens avaient fini par la voir comme une habitude, à prendre ses faux semblants pour ce qu’elle était réellement. Dans le fond personne ne semblait vraiment la connaitre, mais elle ne blâmait personne, comment auraient-ils pu savoir ? Elle se berce doucement sur sa balançoire et lève son regard vers le ciel en écoutant le jeune homme. C’était troublant de l’imaginer plus jeune. Elle se demandait quel genre de petit garçon il était, quel genre de famille il a eu, quel genre d’enfance il a eu, et dans sa voix, elle ne put s’empêcher de déceler une pointe de … tristesse ? Elle n’était pas certaine que ce soit la bonne émotion,  mais quelques choses lui soufflaient qu’elle avait peut être posé une question qui ne fallait pas. Elle surprend son sourire et se sent bien curieuse de savoir à qui, à quoi il pouvait penser, mais par pudeur elle lui prend simplement la bouteille des mains pour boire une gorgée, ne s’autorisant pas encore poser des questions intimes. Elle sourit à son tour, d’un petit sourire gêné. « Oui. » Elle renifle doucement avant de lisser une mèche de cheveux entre ses doigts. Puis sans trop savoir pourquoi elle se mit à parler chinois, comme si sa langue maternelle était plus facile à employer alors qu’elle était fatiguée et qu’elle avait froid. « J’ai eu une éducation très stricte que j’alliais à ma passion de la danse. Je dansais presque 5h par jours en plus de mes cours. Je n’avais pas franchement le temps de me faire des amis, la plus part du temps j’avais des précepteurs et les seuls enfants de mon âge que je rencontrais étaient les filles du cours de danse collectif. Mais la rivalité était telle qu’on finissait toujours par se haïr. » Elle marqua une pause à se souvenir et ajouta « C’est tellement …. Loin tout ça, j’ai l’impression que mes souvenirs ne m’appartiennent pas. Ou plus … que l’enfant que j’étais n’est pas moi, que c’est quelqu’un d’autre … et parfois j’ai l’impression que cet enfant c’est tellement moi que je m’en veux de pas l’avoir assez protégé … » L’alcool la réchauffe, mais délit beaucoup trop sa langue. Non pas qu’elle lui cachait quoique ce soit de plus, mais elle n’avait pas l’habitude de parler aussi librement de ce qu’elle ressentait … « Et aujourd’hui, tu en as des amis ? Des vrais je veux dire. » Demande-t-elle en posant sa tempe contre la chaine tout en levant son regard vers lui. Ce n’était pas une question piège et dans le fond elle espérait qu’il ait une personne, rien qu’une qui puisse le soutenir malgré tout, malgré rien. Elle esquisse un petit sourire fatiguée en continuant de se bercer, laissant un court instant ses pensées vagabonder … 



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Re: WENDAN ♥ NOTHING'S GONNA HURT YOU | Jeu 30 Mar - 11:53
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Aidan, il s’était jamais vraiment posé la question, de savoir s’il était heureux ou s’il faisait semblant, Aidan, il avait toujours vécu à mille à l’heure, à ne pas réfléchir, à ne pas penser, à juste vivre l’instant comme il venait. Aidan, lui, c’était un enfant du voyage, un enfant du monde, sauvage, il connaissait la terre et le ciel sous plusieurs formes, même les étoiles lui semblaient différentes ce soir-là, que là-bas. Il avait toujours vécu comme si c’était le dernier jour qu’il vivait, parce qu’il avait eu l’impression de beaucoup survivre aussi, loin de son foyer, au plus loin possible. Parce que sa manie de fuir, elle était ancrée en lui depuis bien longtemps, et peut-être parce qu’il avait toujours fui la question qu’on ne lui posait pas, il ne s’était jamais posé un jour pour se demander « eh mec, tu crois que t’es heureux ? ». Lui, il en voyait pas le besoin, il en voyait pas la nécessité, parce qu’il prenait la vie comme elle lui venait, il faisait ses choix pour ses besoins et ses envies sans jamais regretter une seule journée de sa vie.
Jusqu’à son regard.

Elle était devant lui, l’enfant de porcelaine, pure et enchaînée par une culture et une société qu’il n’avait jamais conçues, Aidan, mais avec des paysages qu’il avait tant aimé voir et admirer. L’empire du milieu avait peut-être été le seul a caressé la conscience de la chance qu’il avait, de ne pas vivre comme ces filles acculées jusqu’à leur perte, forcée à s’échapper par la plus petite sortir qu’elles pouvaient trouver et Aidan, il se rappelait de son visage, de celle qu’il avait chérie et protégée, ramenée aussi, pour son bonheur. « Oui, j’en ai. » et il sourit Aidan, sourire vrai, sourire sincère, à imager le visage de chacun. « J’ai trouvé une nouvelle famille en arrivant ici et j’ai même ramené celle que je m’étais faite avant. quelques secondes de silence et retrouvée la sérénité, le bonheur qu’ils lui procuraient.Tu sais, j’en ai connu une gamine, princesse déchue, sans amis, sans couleur, qui rêvait de sortir pour mieux vivre, qui fuguait, qui faisait en sorte de mener une vie différente que celle que lui imposait ses parents. il avait même fini par parler la même langue que Wen, plus facile pour se ré imprégner de cette époque qui lui semblait aussi bien lointaine. Et un jour, j’suis tombée sur elle, dans la rue, avec un mec qui l’emmerdait. Du coup, j’ai foutu mon poing dans la gueule de c’type, et la fille m’a presque engueulé et il se mit à rire l’australien, de bon cœur à ces souvenirs. parce qu’elle disait pouvoir s’en sortir toute seule et qu’elle avait pas besoin d’aide. Aujourd’hui, je me rends compte, qu’en effet, elle avait pas eu besoin de mon aide mais ça a été la meilleure chose que j’ai faite de ma vie. Parce qu’aujourd’hui, elle m’a suivie, parce qu’aujourd’hui, elle est là, elle m’a rejoint, elle est avec moi, elle vit se petite vie mais elle est là. Elle s’est libérée de sa vie d’avant, elle a pris son envol et au fond, c’est un peu grâce à moi, et ça, tu vois, c’est complètement dingue. » il était passionné, Aidan, à chaque fois qu’il racontait cette histoire, à chaque fois qu’il voyait le visage de Li Wei, il était fasciné par sa protégée qui avait réussi à accomplir tellement de choses qu’elle n’osait même pas rêvées à l’époque.

« J’ai fait de magnifiques rencontres plus jeune, à chaque coin du monde, mais j’ai jamais autant trouvé ma place qu’ici. Je prétends pas savoir tout ce que tu as vécu mais j’en ai été témoin quelques temps alors tu sais, les sourires que t’essaies d’avoir, la lueur dans tes yeux, elle les trahira toujours. » et il essayait de lui faire comprendre à Wen, que lui, il savait, lui, il l’avait vu. Et même si l’alcool le rendait plus maladroit encore qu’à son habitude, il voulait qu’elle sache, Wen, que lui, il pouvait être son ami.
 


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Re: WENDAN ♥ NOTHING'S GONNA HURT YOU | Dim 23 Avr - 17:59
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tenue ▬ Elle rêve avec lui quand elle l’écoute parler. Il transmet sa passion, comme une histoire fabuleuse que Wen Yi voudrait pouvoir connaitre par cœur pour pouvoir s’en délecter même seule. Ça pourrait faire une très jolie histoire, un roman, un film, une histoire que le monde pourrait apprendre et aimer. Une histoire qui vendrait du rêve, assez pour nous donner le courage de croire qu’on pourrait agir ainsi nous aussi. Elle l’écoute avec un sourire doux aux lèvres, il la ferait presque rire à lui refaire l’histoire aussi vivement. Et elle l’imagine, frapper ce mec, elle imagine cette jeune fille lui hurler dessus, elle lâche même un petit rire complice. C’était presque trop facile pourtant elle se doutait de l’étau dans lequel son ami vivait. Elle a l’impression que son étau a elle est plus féroce et plus douloureux encore parce qu’on s’imagine toujours souffrir plus que les autres dans le fond. Elle resserre la chaine entre ses doigts en laissant son esprit voguer là où les mots d’Aidan la porte. Elle aimerait avoir le courage de cette jeune fille, avoir elle aussi, le courage de rencontrer la personne qui la sauvera. Non, la vérité c’est qu’elle attend d’avoir le courage de laisser quelqu’un la sauver. Wen Yi se noie pourtant elle est incapable de se débattre, elle capitule avant même d’avoir essayé. Elle ferme les yeux pour ne pas être submergée par ses émotions. Elle sait faire ça Wen Yi, se cacher derrière un sourire. Pourtant les derniers mots d’Aidan lui arrachent un petit rire désabusé et presque … amusé. Pourtant les larmes lui montent aux yeux brusquement. « Qu’est-ce que tu racontes ? » dit-elle dans un rire comme pour lui faire comprendre qu’il touchait un point trop sensible pour ce soir. Elle détourne les yeux pour cacher ses larmes et renifle discrètement. Elle repense à ces gens qu’elle a perdus. A ceux qu’elle a aimés et qu’elle a dû quitter. Ses amis. Ses proches. Ses amours. Pour un homme qui ne le respecte même pas. Comment pourrait-il l’aider Aidan ? Personne ne peut. La colère lui serre le cœur. Sa tristesse lui donne la nausée. Elle a envie de vomir tant elle est triste, tant elle est fatiguée de sa vie. Comment pourrait-elle faire comprendre à Aidan que ce matin encore elle avait envie d’avaler ca boite de cachet d’anti douleur d’un coup et de disparaitre. Elle n’a pas envie d’avoir des amis Wen Yi parce qu’elle sait qu’elle finira par les perdre. Comme toujours. Pourtant elle parait si forte, si enivré de réussir. Oh oui, pour les autres Wen Yi serait prête à se battre. Pour qu’Aidan retrouve son sourire, pour qu’il soit heureux elle serait la première à se battre pour lui, avec lui. Elle serait capable de s’épuiser pour lui redonner espoir pourtant … quand ça la concernait elle avait déjà abandonné depuis longtemps. Elle ne sait même pas pourquoi elle se bat encore au quotidien pour avoir un semblant de vie et rire devant les autres. Elle se berce avec la balançoire en tentant de retenir ses larmes, laissant un silence gênant se glisser entre eux. Elle ferme les yeux et pose sa tempe sur la chaîne en murmurant « T’as déjà eu envie de tout arrêter ? » Ta vie. Tes jours. Tes efforts. Te laisser crever juste comme ça. Elle réalise qu’en voulant aider Aidan c’était une part d’elle qu’elle sauvait. Mais comment pouvait-elle demander au garçon de devenir aussi importante pour lui ? Elle se relève pour faire quelques pas ses chaussures à la main. Elle respire l’air de la nuit en fermant les yeux. Il fait froid mais elle ne semble pas le remarquer. Touchée par les mots du garçon Wen Yi n’arrivait pas à lui montrer que ses mots lui allaient droit au cœur et qu’elle les comprenait alors elle préférait les protéger tous les deux en soufflant « Tu veux bien faire comme si tu ne les voyais pas ? » ces lueurs et ces faux sourires qu’elle tentait pourtant de cacher. Elle essuie ses joues humides avant de se tourner vers lui, elle ouvre la bouche pour lui dire tu n’as pas la moindre idée de l’importance que tu peux avoir pour moi. Mais se rétracte au dernier moment pour lui souffler « T’as déjà fait du surf ? » s’éloigner des émotions pour ne pas craquer c’était la seule solution qu’elle avait ce soir. 



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Re: WENDAN ♥ NOTHING'S GONNA HURT YOU | 
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