Accueil
The promise of an eternal love . . .or not [Feat Wonho ♥]
Invité
Invité
The promise of an eternal love . . .or not [Feat Wonho ♥] | Lun 21 Nov - 18:34
Robe ▬ Mes mains liées entre elles, le visage baissé, le cœur palpitant contre ma poitrine, je tente de faire un pas après l'autre, avançant doucement, hésitante. J'ai l'impression de peser plus d'une tonne, que mon corps ne peut pas, enfin ne désire pas, avancer. Je suis tétanisée. Je ne vais pas y arriver. Je ne peux pas le faire. Je ne veux pas le faire. Mais je sais pertinemment que je ne peux pas m'en sortir. Je suis dans l'obligation d'y aller. Je n'ai pas d'autres choix. Je dois essayer de voir les points positifs. Je ne dois penser qu'au positif. Ce n'est rien. C'est juste un passage obligatoire vers une possible liberté, c'est juste un engagement qui ne va, en plus de cela, pas durer. Rien de plus. Alors pourquoi dois-je me prendre autant la tête ? Pourquoi dois-je avoir le cœur si lourd de tourment ? Pourquoi dois-je être si affligée en un tel jour ? N'est-il pas censé être le plus beau de ma vie ? N'est-ce pas censé être un jour rempli de bonheur ? Pourquoi ne suis-je pas heureuse alors ? Mes yeux se tournent légèrement ver le miroir qui me fait face, me montrant une femme amaigrie et abattue, portant pourtant une magnifique robe blanche, taillant parfaitement bien sa silhouette et illuminant indirectement son teint. Je me regarde quelques secondes encore dans le miroir, esquissant un rapide sourire, qui disparaît dans la seconde. J'inspire profondément et tente de me donner du courage. Je ne dois pas y penser, ou je dois juste imaginer qu'à mes côtés va se trouver l'homme parfait, celui dont je rêve depuis que je suis petite, celui dont je suis éperdument amoureuse et pour lequel je serai capable de tout, me donnant à lui, à vie. Je me mords nerveusement les lèvres, et alors que je prends la décision de m'avancer jusqu'à la porte, celle-ci s'ouvre, laissant apparaître mon paternel venu pour moi. « Qu'est-ce que tu fais depuis tout ce temps ? Nous t'attendons, dépêche-toi ». Je n'ai pas le temps d'ajouter quoique ce soit qu'il me presse en me prenant le bras, m’entraînant à l'extérieur et passant mon bras sous le sien, que je puisse me tenir à ses côtés, comme la norme l'exige. Ma gorge se noue légèrement et je passe rapidement mon voile devant mon visage pour cacher celui-ci. Je ne veux pas que l'on remarque mon état actuel.
Alors que nous entrons, mon père et moi, dans la pièce où se déroule la cérémonie, une musique résonne, le regard des invités se tournant vers nous. L'angoisse, qui n'était jusque là pas présente, me tyrannise le corps, ma gorge se nouant progressivement. J'avale difficilement ma salive et avance prudemment jusqu'à l'officiant. Mon cœur palpite de plus en plus rapidement et l'envie de faire demi-tour me tiraille. Je ne suis pas prête. Pas encore. Je suis encore trop jeune, trop inexpérimentée. Je ne ressens aucun amour pour cet homme qui se trouve déjà tout au bout de la ligne. Il n'y a aucun amour entre nous. Et il n'y en aura sûrement jamais. Je suis prisonnière de cet engagement. Certes, je fuis, quelque part, ma famille, mais je fuis une prison pour en retrouver une autre. Puis-je alors parler de liberté ? Peut-être que ce ne sera pas la même prison, c'est un fait, mais il n'empêche que je reste attacher, ne pouvant m'enfuir pleinement. Je me sens encore une fois accablée. Sans même m'en rendre compte, le visage toujours baissé, j'arrive jusqu'au lieu de rencontre, mon père me lâchant. Je sursaute, surprise par ce soudain abandon, tendant pendant une fraction de seconde ma main vers lui, comme si je désirais qu'il me sauve de cette situation alors que c'est de sa faute si je suis ici. Je suis stupide d'avoir encore l'espoir d'être sauvée. Je ne peux plus être sauvée. Un frisson me parcourt le corps car je sais pertinemment qu'il est trop tard. Mon visage se tourne alors légèrement vers mon compagnon, futur mari, le cœur lourd. Et lui, que pense t-il à cet instant précis ?
Mais je n'aurai sûrement pas ma réponse. Pas maintenant en tout cas puisque la cérémonie commence.
The promise of an eternal love . . .or not
Feat Won Ho
Robe ▬ Mes mains liées entre elles, le visage baissé, le cœur palpitant contre ma poitrine, je tente de faire un pas après l'autre, avançant doucement, hésitante. J'ai l'impression de peser plus d'une tonne, que mon corps ne peut pas, enfin ne désire pas, avancer. Je suis tétanisée. Je ne vais pas y arriver. Je ne peux pas le faire. Je ne veux pas le faire. Mais je sais pertinemment que je ne peux pas m'en sortir. Je suis dans l'obligation d'y aller. Je n'ai pas d'autres choix. Je dois essayer de voir les points positifs. Je ne dois penser qu'au positif. Ce n'est rien. C'est juste un passage obligatoire vers une possible liberté, c'est juste un engagement qui ne va, en plus de cela, pas durer. Rien de plus. Alors pourquoi dois-je me prendre autant la tête ? Pourquoi dois-je avoir le cœur si lourd de tourment ? Pourquoi dois-je être si affligée en un tel jour ? N'est-il pas censé être le plus beau de ma vie ? N'est-ce pas censé être un jour rempli de bonheur ? Pourquoi ne suis-je pas heureuse alors ? Mes yeux se tournent légèrement ver le miroir qui me fait face, me montrant une femme amaigrie et abattue, portant pourtant une magnifique robe blanche, taillant parfaitement bien sa silhouette et illuminant indirectement son teint. Je me regarde quelques secondes encore dans le miroir, esquissant un rapide sourire, qui disparaît dans la seconde. J'inspire profondément et tente de me donner du courage. Je ne dois pas y penser, ou je dois juste imaginer qu'à mes côtés va se trouver l'homme parfait, celui dont je rêve depuis que je suis petite, celui dont je suis éperdument amoureuse et pour lequel je serai capable de tout, me donnant à lui, à vie. Je me mords nerveusement les lèvres, et alors que je prends la décision de m'avancer jusqu'à la porte, celle-ci s'ouvre, laissant apparaître mon paternel venu pour moi. « Qu'est-ce que tu fais depuis tout ce temps ? Nous t'attendons, dépêche-toi ». Je n'ai pas le temps d'ajouter quoique ce soit qu'il me presse en me prenant le bras, m’entraînant à l'extérieur et passant mon bras sous le sien, que je puisse me tenir à ses côtés, comme la norme l'exige. Ma gorge se noue légèrement et je passe rapidement mon voile devant mon visage pour cacher celui-ci. Je ne veux pas que l'on remarque mon état actuel.Alors que nous entrons, mon père et moi, dans la pièce où se déroule la cérémonie, une musique résonne, le regard des invités se tournant vers nous. L'angoisse, qui n'était jusque là pas présente, me tyrannise le corps, ma gorge se nouant progressivement. J'avale difficilement ma salive et avance prudemment jusqu'à l'officiant. Mon cœur palpite de plus en plus rapidement et l'envie de faire demi-tour me tiraille. Je ne suis pas prête. Pas encore. Je suis encore trop jeune, trop inexpérimentée. Je ne ressens aucun amour pour cet homme qui se trouve déjà tout au bout de la ligne. Il n'y a aucun amour entre nous. Et il n'y en aura sûrement jamais. Je suis prisonnière de cet engagement. Certes, je fuis, quelque part, ma famille, mais je fuis une prison pour en retrouver une autre. Puis-je alors parler de liberté ? Peut-être que ce ne sera pas la même prison, c'est un fait, mais il n'empêche que je reste attacher, ne pouvant m'enfuir pleinement. Je me sens encore une fois accablée. Sans même m'en rendre compte, le visage toujours baissé, j'arrive jusqu'au lieu de rencontre, mon père me lâchant. Je sursaute, surprise par ce soudain abandon, tendant pendant une fraction de seconde ma main vers lui, comme si je désirais qu'il me sauve de cette situation alors que c'est de sa faute si je suis ici. Je suis stupide d'avoir encore l'espoir d'être sauvée. Je ne peux plus être sauvée. Un frisson me parcourt le corps car je sais pertinemment qu'il est trop tard. Mon visage se tourne alors légèrement vers mon compagnon, futur mari, le cœur lourd. Et lui, que pense t-il à cet instant précis ?
Mais je n'aurai sûrement pas ma réponse. Pas maintenant en tout cas puisque la cérémonie commence.
Invité
Invité
Re: The promise of an eternal love . . .or not [Feat Wonho ♥] | Sam 10 Déc - 19:34
Tenue ▬ Assis sur une chaise dans la salle qui lui était réservé, son casque sur les oreilles afin d’écouter la musique le plus fort possible pour ne plus entendre les sons extérieurs. Won Ho fixait son visage dans le miroir, ses yeux étaient vides d’expression, il se voyait sans vraiment se voir. Son esprit avait dérivé au rythme des musiques qu’il écoutait. Il n’était pas d’humeur à faire la fête ou écoutez quelque chose de festif, mais ce n’était pas que des chansons tristes. Simplement des mélodies douces qui lui permettaient de se reposer et de réfléchir avec calme. Il savait que derrière la porte, qu’il avait verrouillé à clé, sa belle-mère s’activait pour le faire sortir de là, probablement en hurlant, elle avait peut être même déjà appelé un spécialiste. Avait-elle peur qu’il se défile ? Cela n’arriverait pas, mais c’était une très bonne occasion pour la provoquer et la faire sortir de ses gonds une fois de plus. Imagine la rage et la crainte de voir son ticket de loto se défiler le jour du mariage qui lui rapporterait le jackpot de sa vie, encore plus que lorsqu’elle s’était marié avec son père, c’était si drôle à imaginer. Aujourd’hui Won Ho se mariait. Plus d’un avait été surpris par cette annonce, lui le premier. Un mariage arrangé bien sûr, ce n’était pas la première fois que sa belle-mère tentait de lui trouver une partenaire commercial, mais à chaque fois il l’avait envoyé sur les roses. Elle n’avait plus aucun pouvoir sur lui et il était tout à fait capable de refuser ce genre d’offre. Il n’avait aucune raison de le faire et il aurait pu continuer comme cela encore longtemps s’il n’était pas tombé sur sa fiancée. Il avait bien entendu refusé net de se marier pour énième fois, n’allant pas au rendez-vous comme il en avait l’habitude, mais cette fois-ci sa belle mère c’était montré plus maline. Elle avait prétexté que son père voulait dîner avec lui pour ramener la prétendante, ce n’est qu’en arrivant que Won Ho avait découvert le pot au feu. En gentleman, il n’avait pas fait de scène et il s’était assis. Hong Seol, une jolie jeune femme cultivée qui ne semblait pas être plus enthousiaste que lui à cette idée de mariage. Pourtant, tous les deux se trouvaient aujourd’hui à quelques pas de l’hôtel pour se dire oui et se passer la bague au doigt. Pourquoi avait-il accepté et renier ses principes ? Pas par amour, mais pour l’aider. Won Ho avait découvert que Seol était maltraité par sa famille, pire encore, que son père ne se gênait pas pour la battre. La jeune femme aspirait à une vie libre, sans le poids de sa famille, amis pour l’heure, elle ne pouvait pas être indépendante. Les traces des coups sur son corps frêle qu’il avait découvert par accident lui avaient glacé le sang. Cela lui avait rappelé la vision de sa mère après que les hommes de main de sa belle-mère l’aient battue parce que Won Ho avait tenté de prendre contact avec son père. Impulsif, il avait accepté ce mariage à la surprise général. Il voulait sortir Seol de là et lui permettre d’être libre comme lui l’était aujourd’hui. Il comprenait plus que n’importe qui d’autre les envies de Seol. Tous les deux s’étaient mis d’accord sur les conditions de leur mariage, dans le plus grand secret ils avaient établis un contrat. Les clauses étaient très simples, lorsque Seol serait totalement indépendante, ils divorceraient. Jusque là, Seol serait la seule à utiliser leur appartement sauf dans certains cas et Won Ho resterait à son dortoir ou bien à l’hôpital. Pas de contact trop rapproché et surtout pas d’amour.
Dans le miroir, il vu la porte s’ouvrir sur le visage furieux de sa belle-mère. Won Ho lui répondit avec un sourire en coin, la fixant droit dans les yeux. Il retira son casque pour le poser sur la commode, recoiffant rapidement ses cheveux, réajustant son smoking et se redressant pour lui faire face. « Vous ne comptez quand même pas m’accompagner j’espère ? Ce serait risible. » dit-il avant de lui passer devant avec son regard provocateur et mesquin qui rendait les gens hystériques parce qu’il se moquait clairement d’eux. Il ne se gêna pas pour la bousculer lorsqu’il passa à côté d’elle et Won Ho se dirigea jusqu’à la salle de la cérémonie. Il ne prêta pas attention aux visages des personnes présentes. Aucun d’eux ne l’intéressait, la seule dont il se préoccupait était partis rejoindre les anges depuis bien longtemps. Elle n’avait pas besoin de faire face à tout ses hypocrites présent non pas pour célébrer une union mais bien un partenariat commercial. Won Ho se posta devant l’officiant, les mains dans les poches, il défrayait la chronique par son ennui profond plus que visible. Tous ce baratin lui donnait mal à la tête lorsque soudain la musique retentit dans la salle, la mariée faisait son entrée. Quand Won Ho tourna son visage vers elle, ses yeux vides retrouvèrent de l’éclat, son visage morne montrait de la surprise légère, mais bien réelle et cela malgré le voile qui floutait son jolie visage. Lentement, il retira ses mains de ses poches pour s’avancer vers elle. Lorsqu’il observa le père de Seol qui n’avait aucune once d’empathie pour sa propre fille, la seule chose qui se lisait dans les yeux de Won Ho était la noirceur et le dégoût qu’il évoquait pour cet homme qui ne lui rappelait que trop sa belle-mère. Lorsqu’il posa à nouveau ses yeux sur Seol, la noirceur laissa place à la douceur. Won Ho s’avança un peu plus pour venir prendre la main fébrile et tremblotante que Seol tendait vainement vers son père. Won Ho le salua sans état d’âme, pour la tradition. Il serra doucement la main de Seol dans la sienne, entrelaçant ses doigts aux siens, il voulait la rassurer. Il savait, même en ne voyant pas son visage, l’état dans lequel elle était. Ils se dirigèrent alors vers l’officiant qui débuta la cérémonie, Won Ho ne lâcha pas sa main, probablement par peur qu’elle ne craque. Cette femme, quand bien même voulait-elle se montrer forte, était douce et fragile, l’idéalisation qu’elle s’était faite du mariage l’a rendait fragile en cette instant. La cérémonie suivit son cours, il ne lâcha sa main que pour l’échange des alliances répétant le serment en fixant ses yeux qu’il entrevoyait à peine sous son voile. Ce qui le rassurait dans ce mariage c’est qu’au moins Seol n’était pas une hystérique matérialiste, imbu d’elle-même et sans cœur. Il n’oubliait pas que ce mariage n’était qu’un contrat temporaire, mais il ne pouvait pas s’empêcher d’être doux et gentil devant sa peine, c’était dans sa nature. A un instant, Won Ho leva les yeux vers le plafond ou plutôt le ciel dans son esprit, murmurant de manière inaudible le mot maman. En cet instant, elle lui manquait plus que les autres jours. Won Ho baissa de nouveau les yeux vers Seol, il était temps de retirer son voile ce qu’il fit lentement, pour lui laisser le temps de se préparer, même si elle pleurait, on prendrait cela pour des larmes de joie. Son visage encore plus beau que d’habitude se dévoilait, il n’était pas amoureux, mais il ne pouvait pas nier la beauté de Seol. Won Ho lui souriait avec sincérité, il savait quelle voyait son mariage comme la suite de son enfer, mais elle comprendrait bien vite qu’elle venait de mettre fin à cette enfer, il n’était que le pont pour l’aider à aller vers sa liberté. Et contrairement à la tradition, le baiser ne se fit pas, Won Ho embrassa tendrement le front de Seol en signe de protection, c’est ce qu’il était après tout, son protecteur face à son père et sa famille. Ses mains caressaient tendrement les joues de Seol alors qu’il retira lentement ses lèvres du front de Seol, baissant les yeux pour la regarder et lui murmurer afin qu’elle soit la seule à entendre « C’est bientôt finit Seol, encore un petit effort et tu seras libre. »
The promise of an eternal love . . .or not
Feat Seol
Tenue ▬ Assis sur une chaise dans la salle qui lui était réservé, son casque sur les oreilles afin d’écouter la musique le plus fort possible pour ne plus entendre les sons extérieurs. Won Ho fixait son visage dans le miroir, ses yeux étaient vides d’expression, il se voyait sans vraiment se voir. Son esprit avait dérivé au rythme des musiques qu’il écoutait. Il n’était pas d’humeur à faire la fête ou écoutez quelque chose de festif, mais ce n’était pas que des chansons tristes. Simplement des mélodies douces qui lui permettaient de se reposer et de réfléchir avec calme. Il savait que derrière la porte, qu’il avait verrouillé à clé, sa belle-mère s’activait pour le faire sortir de là, probablement en hurlant, elle avait peut être même déjà appelé un spécialiste. Avait-elle peur qu’il se défile ? Cela n’arriverait pas, mais c’était une très bonne occasion pour la provoquer et la faire sortir de ses gonds une fois de plus. Imagine la rage et la crainte de voir son ticket de loto se défiler le jour du mariage qui lui rapporterait le jackpot de sa vie, encore plus que lorsqu’elle s’était marié avec son père, c’était si drôle à imaginer. Aujourd’hui Won Ho se mariait. Plus d’un avait été surpris par cette annonce, lui le premier. Un mariage arrangé bien sûr, ce n’était pas la première fois que sa belle-mère tentait de lui trouver une partenaire commercial, mais à chaque fois il l’avait envoyé sur les roses. Elle n’avait plus aucun pouvoir sur lui et il était tout à fait capable de refuser ce genre d’offre. Il n’avait aucune raison de le faire et il aurait pu continuer comme cela encore longtemps s’il n’était pas tombé sur sa fiancée. Il avait bien entendu refusé net de se marier pour énième fois, n’allant pas au rendez-vous comme il en avait l’habitude, mais cette fois-ci sa belle mère c’était montré plus maline. Elle avait prétexté que son père voulait dîner avec lui pour ramener la prétendante, ce n’est qu’en arrivant que Won Ho avait découvert le pot au feu. En gentleman, il n’avait pas fait de scène et il s’était assis. Hong Seol, une jolie jeune femme cultivée qui ne semblait pas être plus enthousiaste que lui à cette idée de mariage. Pourtant, tous les deux se trouvaient aujourd’hui à quelques pas de l’hôtel pour se dire oui et se passer la bague au doigt. Pourquoi avait-il accepté et renier ses principes ? Pas par amour, mais pour l’aider. Won Ho avait découvert que Seol était maltraité par sa famille, pire encore, que son père ne se gênait pas pour la battre. La jeune femme aspirait à une vie libre, sans le poids de sa famille, amis pour l’heure, elle ne pouvait pas être indépendante. Les traces des coups sur son corps frêle qu’il avait découvert par accident lui avaient glacé le sang. Cela lui avait rappelé la vision de sa mère après que les hommes de main de sa belle-mère l’aient battue parce que Won Ho avait tenté de prendre contact avec son père. Impulsif, il avait accepté ce mariage à la surprise général. Il voulait sortir Seol de là et lui permettre d’être libre comme lui l’était aujourd’hui. Il comprenait plus que n’importe qui d’autre les envies de Seol. Tous les deux s’étaient mis d’accord sur les conditions de leur mariage, dans le plus grand secret ils avaient établis un contrat. Les clauses étaient très simples, lorsque Seol serait totalement indépendante, ils divorceraient. Jusque là, Seol serait la seule à utiliser leur appartement sauf dans certains cas et Won Ho resterait à son dortoir ou bien à l’hôpital. Pas de contact trop rapproché et surtout pas d’amour. Dans le miroir, il vu la porte s’ouvrir sur le visage furieux de sa belle-mère. Won Ho lui répondit avec un sourire en coin, la fixant droit dans les yeux. Il retira son casque pour le poser sur la commode, recoiffant rapidement ses cheveux, réajustant son smoking et se redressant pour lui faire face. « Vous ne comptez quand même pas m’accompagner j’espère ? Ce serait risible. » dit-il avant de lui passer devant avec son regard provocateur et mesquin qui rendait les gens hystériques parce qu’il se moquait clairement d’eux. Il ne se gêna pas pour la bousculer lorsqu’il passa à côté d’elle et Won Ho se dirigea jusqu’à la salle de la cérémonie. Il ne prêta pas attention aux visages des personnes présentes. Aucun d’eux ne l’intéressait, la seule dont il se préoccupait était partis rejoindre les anges depuis bien longtemps. Elle n’avait pas besoin de faire face à tout ses hypocrites présent non pas pour célébrer une union mais bien un partenariat commercial. Won Ho se posta devant l’officiant, les mains dans les poches, il défrayait la chronique par son ennui profond plus que visible. Tous ce baratin lui donnait mal à la tête lorsque soudain la musique retentit dans la salle, la mariée faisait son entrée. Quand Won Ho tourna son visage vers elle, ses yeux vides retrouvèrent de l’éclat, son visage morne montrait de la surprise légère, mais bien réelle et cela malgré le voile qui floutait son jolie visage. Lentement, il retira ses mains de ses poches pour s’avancer vers elle. Lorsqu’il observa le père de Seol qui n’avait aucune once d’empathie pour sa propre fille, la seule chose qui se lisait dans les yeux de Won Ho était la noirceur et le dégoût qu’il évoquait pour cet homme qui ne lui rappelait que trop sa belle-mère. Lorsqu’il posa à nouveau ses yeux sur Seol, la noirceur laissa place à la douceur. Won Ho s’avança un peu plus pour venir prendre la main fébrile et tremblotante que Seol tendait vainement vers son père. Won Ho le salua sans état d’âme, pour la tradition. Il serra doucement la main de Seol dans la sienne, entrelaçant ses doigts aux siens, il voulait la rassurer. Il savait, même en ne voyant pas son visage, l’état dans lequel elle était. Ils se dirigèrent alors vers l’officiant qui débuta la cérémonie, Won Ho ne lâcha pas sa main, probablement par peur qu’elle ne craque. Cette femme, quand bien même voulait-elle se montrer forte, était douce et fragile, l’idéalisation qu’elle s’était faite du mariage l’a rendait fragile en cette instant. La cérémonie suivit son cours, il ne lâcha sa main que pour l’échange des alliances répétant le serment en fixant ses yeux qu’il entrevoyait à peine sous son voile. Ce qui le rassurait dans ce mariage c’est qu’au moins Seol n’était pas une hystérique matérialiste, imbu d’elle-même et sans cœur. Il n’oubliait pas que ce mariage n’était qu’un contrat temporaire, mais il ne pouvait pas s’empêcher d’être doux et gentil devant sa peine, c’était dans sa nature. A un instant, Won Ho leva les yeux vers le plafond ou plutôt le ciel dans son esprit, murmurant de manière inaudible le mot maman. En cet instant, elle lui manquait plus que les autres jours. Won Ho baissa de nouveau les yeux vers Seol, il était temps de retirer son voile ce qu’il fit lentement, pour lui laisser le temps de se préparer, même si elle pleurait, on prendrait cela pour des larmes de joie. Son visage encore plus beau que d’habitude se dévoilait, il n’était pas amoureux, mais il ne pouvait pas nier la beauté de Seol. Won Ho lui souriait avec sincérité, il savait quelle voyait son mariage comme la suite de son enfer, mais elle comprendrait bien vite qu’elle venait de mettre fin à cette enfer, il n’était que le pont pour l’aider à aller vers sa liberté. Et contrairement à la tradition, le baiser ne se fit pas, Won Ho embrassa tendrement le front de Seol en signe de protection, c’est ce qu’il était après tout, son protecteur face à son père et sa famille. Ses mains caressaient tendrement les joues de Seol alors qu’il retira lentement ses lèvres du front de Seol, baissant les yeux pour la regarder et lui murmurer afin qu’elle soit la seule à entendre « C’est bientôt finit Seol, encore un petit effort et tu seras libre. »
Invité
Invité
Re: The promise of an eternal love . . .or not [Feat Wonho ♥] | Dim 11 Déc - 18:53
Tandis que mon cœur est lourd de regret et d'amertume, je sens, malgré cette noirceur qui m'entoure, une chaleur d'une provenance encore inconnue. Surprise, mes yeux glissent lentement vers la source de cette énergie, constatant avec surprise qu'elle émane de mon futur mari, Won Ho. Je reste quelques secondes surprise, mon regard intimidé dirigé vers lui, cherchant la raison de cet agissement. Il est vrai que normalement, en tant que futurs mariés, il est possible de saisir la main de sa partenaire, tout au long de la cérémonie, mais lui et moi, nous ne sommes pas dans une relation de proximité. Nous ne formons pas un véritable couple. Le simple fait d'y penser me donne une étrange sensation de vertige avec quelques remontés acides. Mais je résiste à cette sensation qui me prend, si désagréable. Ma gorge se serre peu à peu, tandis que mes doigts s'accrochent à ceux de mon vis-à-vis comme une nécessité, un besoin impérieux. J'ai besoin, en cette triste journée, de me reposer sur une personne, quel qu'elle soit, même si elle est la raison de mes maux. Enfin, pas totalement. Ce n'est pas de sa faute si je suis ici, devant cet autel, prête à me marier à un inconnu. Lui aussi il est contraint de se marier avec une inconnue. Nous sommes tous les deux pris au piège de ce médiocre destin. Il peut donc, pour tout ainsi dire, devenir un soutien, plus tard. Mais je ne préfère pas m'avancer trop rapidement, au risque de tomber, une fois de plus, et de plus haut. Je ne veux pas non plus attendre de Won Ho qu'il agisse en tant que bienfaiteur, je ne veux pas reposer sur lui. Je ne me suis jamais reposée sur quelqu'un, et ce n'est pas maintenant que ça va changer, mari ou non. Certes un couple se doit d'affronter l'adversité ensemble, se doit de s'accompagner sur le chemin de la vie, mais ma relation avec lui n'en est malheureusement pas à ce point. Malgré tout, Won Ho reste une personne humble avec, certainement, le cœur sur la main. De ce que j'ai pu observer, même de ma place d'inconnue, ce n'est pas un homme foncièrement méchant, qui ne pense qu'à l'argent et à la puissance. Il semble même être comme moi, simple. Je ne le connais pas assez pour juger sa personnalité mais de ce que j'ai pu voir c'est aussi un homme attentionné et qui ferait le bonheur d'une femme. Pas de moi mais d'une autre. Au final, dans mon malheur j'ai une pointe de chance. J'aurai pu tomber sur un homme horrible, tout aussi violent que ma famille, moqueur, imbu de sa personne, ne pensant qu'à l'argent, et puis c'est tout. En plus, pour ajouter un morceau de cette chance, il n'est pas désagréable à voir. Bien au contraire. Mes doigts se resserrent doucement contre ceux de Won Ho, comme pour puiser dans une source d'énergie inconnue, mais rassurante.
Mes yeux descendent jusqu'à la bague posée sur mon doigt, ayant l'impression d'y voir plus une prison qu'une délivrance. J'ai le sentiment qu'il y a une corde accrochée à mon doigt, ne la voyant plus comme une bague de mariée mais plus comme une bague de détenue. Elle est belle tout de même, d'un éclat vif et d'une valeur inestimable. Mais cela m'importe peu, ce n'est pas le prix qui compte le plus, mais la raison de son arrivée sur mon doigt. Désormais, je suis la femme de Won Ho et rien ne peut changer cette vérité. Je dois juste attendre quelques mois avant de pouvoir me libérer de cette tâche qui m'incombe. Je sursaute, surprise, lorsque mon voile se lève, me laissant à la vue des autres, mes yeux reflétant un voile de tristesse. Très vite, ils rencontrent ceux du jeune homme et je ne peux m'empêcher d'esquisser un sourire. Pour lui aussi, ça ne doit pas être facile. C'est une épreuve autant pour lui que pour moi et pourtant, il garde cet éclat qui n'appartient qu'à lui. Je ferme quelques brèves secondes mes yeux alors qu'il pose ses lèvres contre mon front, m'attendant à un autre acte de sa part. Je suis rassurée. J'avais particulièrement peur de devoir user de mes lèvres, à ce moment, sans avoir le moindre sentiment, et juste par conformité à la cérémonie, mais ce n'est pas le cas. Mon cœur s'apaise et j'oublie pendant un laps de temps très court l'environnement dans lequel je me trouve à l'heure actuelle. Si seulement les choses étaient différentes . . . Peut-être que si je l'avais rencontré dans d'autres circonstances j'aurai été charmée par ses gestes, par sa bonté, par la chaleur qu'il dégage, par lui tout simplement mais il n'en est rien. Pas encore. Je murmure un faible, « merci », laissant échapper un sourire, sincère et rassurée. « Courage », dis-je en plus, en le fixant quelques secondes. Lui aussi il en a besoin, tout autant que moi. Les applaudissement fusent alors que nous venons d'être proclamés mari et femme. Je tressaille quelques secondes, mais chasse rapidement tout ceci de mon esprit. Je dois, aujourd'hui, faire preuve d'amabilité, sourire aux invités et faire la femme comblée et heureuse d'avoir Won Ho à ses côtés. Ça ne devrait pas être si compliqué. Je regarde autour de nous, tous ces invités, grimaçant rapidement. « Il est temps de jouer nos rôles », j'ai l'impression d'être désormais actrice, actrice dans ma vie.
Nous sommes ensuite amenés dans une pièce différente pour pouvoir revêtir des vêtements plus traditionnels, pour nous entretenir avec nos familles et uniquement nos familles comme l'exige la tradition, pour ensuite lancer, réellement, les festivités. Je m'empresse de me changer pour rejoindre nos familles dans une pièce isolée, où quelques échanges se font rapidement. Je regarde chaque famille faire, sans un mot, me contentant de regarder cette mascarade si pathétique, lançant parfois quelques regards à mon mari. Les familles concluent enfin, se saluant joyeusement. Ce sont certainement les plus heureux concernant cette union. Ils auraient dû se marier entre eux au lieu de nous marier nous, les enfants. J'inspire profondément, me sentant délivrée d'une vie mais aussi prisonnière d'une autre vie. Je sais qu'une nouvelle vie débute, dès à présent, que je vais partager mon quotidien avec un homme, que je ne vais plus avoir ma famille qui rôde autour de moi, me dénigrant à chaque pas fait dans la maison, ou encore, je ne vais pas avoir mon père qui arrive, brusquement, tenant parfois un bâton, et me battant sans aucun scrupule. Ma vie va être plus douce, c'est certain. Mais tout de même, je ne veux pas trop me faire d'illusion. Je suis quand même fichée comme femme mariée, ce n'est pas rien. Je retourne une dernière fois me changer, portant un vêtement tout aussi distinguée que les précédentes mais plus confortable. Lorsque je reviens une douce musique perce mes oreilles, voyant alors Won Ho en face de moi, sur la grande piste blanche. Je lui fais un sourire, intimidé, et m'approche doucement de lui, laissant encore un peu d'écart entre nous. « Je doute que nous ayons d'autre choix que de partager cette danse, toi et moi ». Je m'approche un peu plus de lui ne sachant pas réellement comment agir immédiatement. J'inspire profondément, baisse quelques secondes les yeux, intimidée par cette soudaine proximité pourtant obligatoire. Je me perds quelques secondes dans les profondeurs de ses yeux, mais me ressaisis rapidement en amenant l'une de mes mains jusqu'à son épaule, la déposant sur celui-ci, tandis que l'autre main s'en va de nouveau prendre la sienne. En cet instant précis, je ressens une certaine crainte. Je ne sais pas danser, en tout cas pas si bien que ça. Mais la source de mon angoisse n'est pas que présente dans ce souci de savoir danser ou non, il se trouve aussi dans le fait de devoir sentir le souffle de Won Ho, d'être si près l'un de l'autre alors que je n'en ai pas encore l'habitude. « Ok » dis-je à moi-même pour me rassurer et à me pousser à entamer les premier pas.
The promise of an eternal love . . .or not
Feat Won Ho
Tandis que mon cœur est lourd de regret et d'amertume, je sens, malgré cette noirceur qui m'entoure, une chaleur d'une provenance encore inconnue. Surprise, mes yeux glissent lentement vers la source de cette énergie, constatant avec surprise qu'elle émane de mon futur mari, Won Ho. Je reste quelques secondes surprise, mon regard intimidé dirigé vers lui, cherchant la raison de cet agissement. Il est vrai que normalement, en tant que futurs mariés, il est possible de saisir la main de sa partenaire, tout au long de la cérémonie, mais lui et moi, nous ne sommes pas dans une relation de proximité. Nous ne formons pas un véritable couple. Le simple fait d'y penser me donne une étrange sensation de vertige avec quelques remontés acides. Mais je résiste à cette sensation qui me prend, si désagréable. Ma gorge se serre peu à peu, tandis que mes doigts s'accrochent à ceux de mon vis-à-vis comme une nécessité, un besoin impérieux. J'ai besoin, en cette triste journée, de me reposer sur une personne, quel qu'elle soit, même si elle est la raison de mes maux. Enfin, pas totalement. Ce n'est pas de sa faute si je suis ici, devant cet autel, prête à me marier à un inconnu. Lui aussi il est contraint de se marier avec une inconnue. Nous sommes tous les deux pris au piège de ce médiocre destin. Il peut donc, pour tout ainsi dire, devenir un soutien, plus tard. Mais je ne préfère pas m'avancer trop rapidement, au risque de tomber, une fois de plus, et de plus haut. Je ne veux pas non plus attendre de Won Ho qu'il agisse en tant que bienfaiteur, je ne veux pas reposer sur lui. Je ne me suis jamais reposée sur quelqu'un, et ce n'est pas maintenant que ça va changer, mari ou non. Certes un couple se doit d'affronter l'adversité ensemble, se doit de s'accompagner sur le chemin de la vie, mais ma relation avec lui n'en est malheureusement pas à ce point. Malgré tout, Won Ho reste une personne humble avec, certainement, le cœur sur la main. De ce que j'ai pu observer, même de ma place d'inconnue, ce n'est pas un homme foncièrement méchant, qui ne pense qu'à l'argent et à la puissance. Il semble même être comme moi, simple. Je ne le connais pas assez pour juger sa personnalité mais de ce que j'ai pu voir c'est aussi un homme attentionné et qui ferait le bonheur d'une femme. Pas de moi mais d'une autre. Au final, dans mon malheur j'ai une pointe de chance. J'aurai pu tomber sur un homme horrible, tout aussi violent que ma famille, moqueur, imbu de sa personne, ne pensant qu'à l'argent, et puis c'est tout. En plus, pour ajouter un morceau de cette chance, il n'est pas désagréable à voir. Bien au contraire. Mes doigts se resserrent doucement contre ceux de Won Ho, comme pour puiser dans une source d'énergie inconnue, mais rassurante. Mes yeux descendent jusqu'à la bague posée sur mon doigt, ayant l'impression d'y voir plus une prison qu'une délivrance. J'ai le sentiment qu'il y a une corde accrochée à mon doigt, ne la voyant plus comme une bague de mariée mais plus comme une bague de détenue. Elle est belle tout de même, d'un éclat vif et d'une valeur inestimable. Mais cela m'importe peu, ce n'est pas le prix qui compte le plus, mais la raison de son arrivée sur mon doigt. Désormais, je suis la femme de Won Ho et rien ne peut changer cette vérité. Je dois juste attendre quelques mois avant de pouvoir me libérer de cette tâche qui m'incombe. Je sursaute, surprise, lorsque mon voile se lève, me laissant à la vue des autres, mes yeux reflétant un voile de tristesse. Très vite, ils rencontrent ceux du jeune homme et je ne peux m'empêcher d'esquisser un sourire. Pour lui aussi, ça ne doit pas être facile. C'est une épreuve autant pour lui que pour moi et pourtant, il garde cet éclat qui n'appartient qu'à lui. Je ferme quelques brèves secondes mes yeux alors qu'il pose ses lèvres contre mon front, m'attendant à un autre acte de sa part. Je suis rassurée. J'avais particulièrement peur de devoir user de mes lèvres, à ce moment, sans avoir le moindre sentiment, et juste par conformité à la cérémonie, mais ce n'est pas le cas. Mon cœur s'apaise et j'oublie pendant un laps de temps très court l'environnement dans lequel je me trouve à l'heure actuelle. Si seulement les choses étaient différentes . . . Peut-être que si je l'avais rencontré dans d'autres circonstances j'aurai été charmée par ses gestes, par sa bonté, par la chaleur qu'il dégage, par lui tout simplement mais il n'en est rien. Pas encore. Je murmure un faible, « merci », laissant échapper un sourire, sincère et rassurée. « Courage », dis-je en plus, en le fixant quelques secondes. Lui aussi il en a besoin, tout autant que moi. Les applaudissement fusent alors que nous venons d'être proclamés mari et femme. Je tressaille quelques secondes, mais chasse rapidement tout ceci de mon esprit. Je dois, aujourd'hui, faire preuve d'amabilité, sourire aux invités et faire la femme comblée et heureuse d'avoir Won Ho à ses côtés. Ça ne devrait pas être si compliqué. Je regarde autour de nous, tous ces invités, grimaçant rapidement. « Il est temps de jouer nos rôles », j'ai l'impression d'être désormais actrice, actrice dans ma vie.
Nous sommes ensuite amenés dans une pièce différente pour pouvoir revêtir des vêtements plus traditionnels, pour nous entretenir avec nos familles et uniquement nos familles comme l'exige la tradition, pour ensuite lancer, réellement, les festivités. Je m'empresse de me changer pour rejoindre nos familles dans une pièce isolée, où quelques échanges se font rapidement. Je regarde chaque famille faire, sans un mot, me contentant de regarder cette mascarade si pathétique, lançant parfois quelques regards à mon mari. Les familles concluent enfin, se saluant joyeusement. Ce sont certainement les plus heureux concernant cette union. Ils auraient dû se marier entre eux au lieu de nous marier nous, les enfants. J'inspire profondément, me sentant délivrée d'une vie mais aussi prisonnière d'une autre vie. Je sais qu'une nouvelle vie débute, dès à présent, que je vais partager mon quotidien avec un homme, que je ne vais plus avoir ma famille qui rôde autour de moi, me dénigrant à chaque pas fait dans la maison, ou encore, je ne vais pas avoir mon père qui arrive, brusquement, tenant parfois un bâton, et me battant sans aucun scrupule. Ma vie va être plus douce, c'est certain. Mais tout de même, je ne veux pas trop me faire d'illusion. Je suis quand même fichée comme femme mariée, ce n'est pas rien. Je retourne une dernière fois me changer, portant un vêtement tout aussi distinguée que les précédentes mais plus confortable. Lorsque je reviens une douce musique perce mes oreilles, voyant alors Won Ho en face de moi, sur la grande piste blanche. Je lui fais un sourire, intimidé, et m'approche doucement de lui, laissant encore un peu d'écart entre nous. « Je doute que nous ayons d'autre choix que de partager cette danse, toi et moi ». Je m'approche un peu plus de lui ne sachant pas réellement comment agir immédiatement. J'inspire profondément, baisse quelques secondes les yeux, intimidée par cette soudaine proximité pourtant obligatoire. Je me perds quelques secondes dans les profondeurs de ses yeux, mais me ressaisis rapidement en amenant l'une de mes mains jusqu'à son épaule, la déposant sur celui-ci, tandis que l'autre main s'en va de nouveau prendre la sienne. En cet instant précis, je ressens une certaine crainte. Je ne sais pas danser, en tout cas pas si bien que ça. Mais la source de mon angoisse n'est pas que présente dans ce souci de savoir danser ou non, il se trouve aussi dans le fait de devoir sentir le souffle de Won Ho, d'être si près l'un de l'autre alors que je n'en ai pas encore l'habitude. « Ok » dis-je à moi-même pour me rassurer et à me pousser à entamer les premier pas.
Invité
Invité
Re: The promise of an eternal love . . .or not [Feat Wonho ♥] | Ven 6 Jan - 1:26
Tenue ▬ Won Ho lâcha un petit rire l’entendant lui souhaiter du courage, baissant les yeux vers le sol, du courage ? Cela faisait bien longtemps maintenant qu’il en faisait preuve et comparé à tous ce qu’il avait vécus dans sa vie jusqu’ici, ce mariage semblait être une épreuve presque trop simple. Il savait déjà que dans quelques mois ou une année, il n’y aurait plus qu’un divorce. Le contrat entre Seol et lui était signé et ils étaient les seuls à en avoir connaissance. Won Ho se demandait même si sa belle-mère était réellement stupide au point de penser qu’il s’était vraiment marier sous sa pression ? Si c’était le cas, il l’avait sous estimé et elle était bien plus bête qu’elle n’en avait l’air. « Jouer un rôle au sein de cette auditoire fait partie de mon quotidien. » répondit-il à sa femme. Le fait de se dire qu’elle n’était plus était désormais sa femme sonnait comme étrange, comme si l’on ne parlait pas de lui mais de quelqu’un d’autre, comme lire un livre. Won Ho se détourna pour observer les regards de ceux les célébrant, il croisa celui de son père et un sourire un coin, très léger, se dessina sur ses lèvres. Son père pensait avoir gagné, Won Ho savait que le seul vainqueur ici c’était lui. « Il est temps de leur en mettre plein la vue de manière magistral. » dit-elle à l’attention de Seol avant de tendre son bras pour qu’elle le lui prenne, son regard confiant était plongé dans le sien afin de la détendre. Comme le vainqueur d’une grande bataille, ils remontèrent l’allée, lentement, avec allure et fierté. L’esprit des invités ne devaient pas être embrumé de doute et seul l’admiration ainsi que l’envie devait persister. Il ne jeta un regard à aucune des personnes présentes, fixant simplement la grande porte, guidant les pas de Seol, son regard et son petit sourire impertinent ne le quittait pas.
Dans une nouvelle pièce, Won Ho enfile un costume traditionnel afin de célébrer la tradition entre les familles. C’était lui qui avait tenu à faire ceci, ayant grandis loin de sa culture, il mettait un point d’honneur à ce qu’elle soit présente aujourd’hui et cela même si c’était un faux mariage. Il pouvait voir cela comme une répétition, oui c’était ça, une répétition pour son vrai mariage dans longtemps, il l’espérait. Won Ho avait l’impression, en se mariant aujourd’hui, qu’il prenait 10 ans d’un coup dans la figure et il avait horreur de ça. 28 ans c’était beaucoup trop jeune pour se marier, c’est ce qu’il pensait et vieillir l’horripilait. Il observa silencieusement les familles échanger leurs félicitations, effectuant docilement le rituel. Il resta quelques instants à fixer les oies en bois, symbole d’un mariage traditionnel qui le fascinait. Puis lorsque ce fut terminé, il dut retourner se changer, cette fois-ci dans un smoking noir avec une chemise blanche. Dans la salle, Seol n’était pas encore là, il avait été plus rapide. Il en profita pour manger quelques petits fours sous les gros yeux de sa belle-mère dont il se moquait éperdument, il mourrait de faim depuis un petit moment. Lorsque la porte s’ouvrit, il resta quelques secondes figées sans bouger, son petit four à la main devant sa bouche sans le manger. La beauté de Seol l’avait perturbé pendant quelques secondes, au moins elle était jolie, ça le consolait un peu dans ce mariage arrangé qui ne serait jamais consommé de toute manière. Il goba sa nourriture s’approchant lentement vers elle, alors même qu’ils se retrouvaient au cœur de la salle, sur la piste de danse. Seol semblait être un peu gênée et il la comprenait, c’était maintenant le moment de l’ouverture de bal dont il se serait bien passé. Lui n’avait qu’une envie, passé à table. « J’imagine. » répondit-il le souffle légèrement court devant cette proximité. Pense à elle comme une patiente sur le long terme, voilà ce qu’il se répétait en cet instant pour garder les idées claires. Lorsqu’elle prit sa main, il passa le sienne autour de sa fine taille, plus fine qu’il ne se l’était imaginé. Won Ho pouvait lire dans ses doux yeux tout le stress qui l’envahissait et son petit crie de courage le fit rire « Laisse toi guider. » dit-il avant de débuter la danse avec douceur. Comme il trouvait cela gênant de simplement danser pendant 3 minutes les yeux dans les yeux alors qu’il ne ressentait rien l’un pour l’autre, il préféra profiter de cette proximité pour discuter. « Tu as vue la mine réjouis de nos parents ? S’en est presque drôle à ce stade. Je vois déjà ma belle- mère t’observait, je suis prêt à parier qu’elle veut déjà jouer son rôle de belle-maman auprès de toi dès demain, elle est encore persuadé que l’on va vivre chez mon père. » Sa belle-mère aurait pu être la parfaite marâtre digne de cendrillon avec Seol et il ne lui avait pas fait quitter sa famille de fou pour qu’elle rencontre la sienne. « Ne t’inquiète pas pour elle, je vais mettre les points sur le i dès ce soir, ça lui fera du bien, elle prend un peu trop de liberté depuis que le mariage a été annoncé. J’ai déjà discuté avec mon père, nous aurons un appartement dans le centre ville pas très loin de l’hôpital. Je te donnerais les clés, tu pourras vivre là-bas en toute sécurité, moi de toute façon si je ne suis pas à l’hôpital je suis au dortoir de l’université, tu n’auras pas besoin de t’accommoder de ma présence. » Il parlait beaucoup, mais il voulait vraiment profiter de cette instant pour mettre des choses au clair avec Seol, personne ne viendrait les déranger et aucune mauvaise langue ne les écoutait. « Si ma famille ou la tienne souhaite te soutirer des services ou des informations, reste toujours ferme Seol, tu es une femme gentille mais maintenant que tu es ma femme… » il grimaça devant la difficulté de sortir ce mot « Bon on va oublier ce mot pour le moment, en tout cas, tu n’as plus à te laisser marcher sur les pieds, tu me le promet ? » demanda-t-il en se penchant légèrement pour ne lui laisser aucune place au doute.
The promise of an eternal love . . .or not
Feat Seol
Tenue ▬ Won Ho lâcha un petit rire l’entendant lui souhaiter du courage, baissant les yeux vers le sol, du courage ? Cela faisait bien longtemps maintenant qu’il en faisait preuve et comparé à tous ce qu’il avait vécus dans sa vie jusqu’ici, ce mariage semblait être une épreuve presque trop simple. Il savait déjà que dans quelques mois ou une année, il n’y aurait plus qu’un divorce. Le contrat entre Seol et lui était signé et ils étaient les seuls à en avoir connaissance. Won Ho se demandait même si sa belle-mère était réellement stupide au point de penser qu’il s’était vraiment marier sous sa pression ? Si c’était le cas, il l’avait sous estimé et elle était bien plus bête qu’elle n’en avait l’air. « Jouer un rôle au sein de cette auditoire fait partie de mon quotidien. » répondit-il à sa femme. Le fait de se dire qu’elle n’était plus était désormais sa femme sonnait comme étrange, comme si l’on ne parlait pas de lui mais de quelqu’un d’autre, comme lire un livre. Won Ho se détourna pour observer les regards de ceux les célébrant, il croisa celui de son père et un sourire un coin, très léger, se dessina sur ses lèvres. Son père pensait avoir gagné, Won Ho savait que le seul vainqueur ici c’était lui. « Il est temps de leur en mettre plein la vue de manière magistral. » dit-elle à l’attention de Seol avant de tendre son bras pour qu’elle le lui prenne, son regard confiant était plongé dans le sien afin de la détendre. Comme le vainqueur d’une grande bataille, ils remontèrent l’allée, lentement, avec allure et fierté. L’esprit des invités ne devaient pas être embrumé de doute et seul l’admiration ainsi que l’envie devait persister. Il ne jeta un regard à aucune des personnes présentes, fixant simplement la grande porte, guidant les pas de Seol, son regard et son petit sourire impertinent ne le quittait pas. Dans une nouvelle pièce, Won Ho enfile un costume traditionnel afin de célébrer la tradition entre les familles. C’était lui qui avait tenu à faire ceci, ayant grandis loin de sa culture, il mettait un point d’honneur à ce qu’elle soit présente aujourd’hui et cela même si c’était un faux mariage. Il pouvait voir cela comme une répétition, oui c’était ça, une répétition pour son vrai mariage dans longtemps, il l’espérait. Won Ho avait l’impression, en se mariant aujourd’hui, qu’il prenait 10 ans d’un coup dans la figure et il avait horreur de ça. 28 ans c’était beaucoup trop jeune pour se marier, c’est ce qu’il pensait et vieillir l’horripilait. Il observa silencieusement les familles échanger leurs félicitations, effectuant docilement le rituel. Il resta quelques instants à fixer les oies en bois, symbole d’un mariage traditionnel qui le fascinait. Puis lorsque ce fut terminé, il dut retourner se changer, cette fois-ci dans un smoking noir avec une chemise blanche. Dans la salle, Seol n’était pas encore là, il avait été plus rapide. Il en profita pour manger quelques petits fours sous les gros yeux de sa belle-mère dont il se moquait éperdument, il mourrait de faim depuis un petit moment. Lorsque la porte s’ouvrit, il resta quelques secondes figées sans bouger, son petit four à la main devant sa bouche sans le manger. La beauté de Seol l’avait perturbé pendant quelques secondes, au moins elle était jolie, ça le consolait un peu dans ce mariage arrangé qui ne serait jamais consommé de toute manière. Il goba sa nourriture s’approchant lentement vers elle, alors même qu’ils se retrouvaient au cœur de la salle, sur la piste de danse. Seol semblait être un peu gênée et il la comprenait, c’était maintenant le moment de l’ouverture de bal dont il se serait bien passé. Lui n’avait qu’une envie, passé à table. « J’imagine. » répondit-il le souffle légèrement court devant cette proximité. Pense à elle comme une patiente sur le long terme, voilà ce qu’il se répétait en cet instant pour garder les idées claires. Lorsqu’elle prit sa main, il passa le sienne autour de sa fine taille, plus fine qu’il ne se l’était imaginé. Won Ho pouvait lire dans ses doux yeux tout le stress qui l’envahissait et son petit crie de courage le fit rire « Laisse toi guider. » dit-il avant de débuter la danse avec douceur. Comme il trouvait cela gênant de simplement danser pendant 3 minutes les yeux dans les yeux alors qu’il ne ressentait rien l’un pour l’autre, il préféra profiter de cette proximité pour discuter. « Tu as vue la mine réjouis de nos parents ? S’en est presque drôle à ce stade. Je vois déjà ma belle- mère t’observait, je suis prêt à parier qu’elle veut déjà jouer son rôle de belle-maman auprès de toi dès demain, elle est encore persuadé que l’on va vivre chez mon père. » Sa belle-mère aurait pu être la parfaite marâtre digne de cendrillon avec Seol et il ne lui avait pas fait quitter sa famille de fou pour qu’elle rencontre la sienne. « Ne t’inquiète pas pour elle, je vais mettre les points sur le i dès ce soir, ça lui fera du bien, elle prend un peu trop de liberté depuis que le mariage a été annoncé. J’ai déjà discuté avec mon père, nous aurons un appartement dans le centre ville pas très loin de l’hôpital. Je te donnerais les clés, tu pourras vivre là-bas en toute sécurité, moi de toute façon si je ne suis pas à l’hôpital je suis au dortoir de l’université, tu n’auras pas besoin de t’accommoder de ma présence. » Il parlait beaucoup, mais il voulait vraiment profiter de cette instant pour mettre des choses au clair avec Seol, personne ne viendrait les déranger et aucune mauvaise langue ne les écoutait. « Si ma famille ou la tienne souhaite te soutirer des services ou des informations, reste toujours ferme Seol, tu es une femme gentille mais maintenant que tu es ma femme… » il grimaça devant la difficulté de sortir ce mot « Bon on va oublier ce mot pour le moment, en tout cas, tu n’as plus à te laisser marcher sur les pieds, tu me le promet ? » demanda-t-il en se penchant légèrement pour ne lui laisser aucune place au doute.
Invité
Invité
Re: The promise of an eternal love . . .or not [Feat Wonho ♥] | Dim 8 Jan - 9:08
Robe ▬ Je ne peux m'empêcher d'esquisser un sourire comprenant totalement les termes employés par mon partenaire. Moi aussi je sais jouer un rôle au sein de cette société, et ce depuis ma tendre enfance. Je dois toujours avoir cette prestance, ce dos droit, employant un langage soutenu, correct, ne froissant aucune personne, ne me montrant pas trop obstinée ni même trop franche, jouant celle qui entend tout, qui comprend tout et surtout qui est en accord avec toi. Je ne dois montrer aucune faiblesse et donner l'image d'une fille parfait dans une famille parfaite, laissant les autres envier notre richesse comme notre force familiale, qui est loin de l'être. Je dois cacher mes bleus, mes blessures, physiques comme psychologiques. C'est exténuant, mais on s'y fait, alors que ça ne devrait pas être le cas. « Hum . . . », j'inspire profondément, pour reprendre de l'énergie, nécessaire pour durer jusqu'à la fin de ce mariage qui, encore là, n'est que fabulation, n'est qu'un mensonge monté de toutes pièces par nos très chers procréateurs. Je hoche légèrement de la tête lorsqu'il propose de leur montrer notre, je suppose, splendeur, malgré notre réticence commune vis à vis de ce mariage. Je me laisse donc amener, gardant la tête droite, sans jamais ciller une seule seconde, conservant ce sourire faussé aux coins de mes lèvres. Il est temps d'échanger quelques banalités mais aussi de s'élancer, par la suite, sur la piste de danse, vaste soit-elle. Je me sens intimidée, ressentant tous les regards dirigés vers moi, vérifiant que je ne fais pas un seul faux pas. J'ai la gorge serrée et j'ai peur de faiblir à ce moment-là. Je sais que je dois tenir, mais savoir cet homme si proche de moi, devant tous ces regards, cela me met particulièrement mal à l'aise. Pourtant j'ai déjà échangé de nombreuses danses avec des inconnus, mais pas d'une telle ampleur, pas avec tous les regards fixés sur moi. Je ne peux m'empêcher de sursaute, légèrement, lorsque je sens la main de Won Ho contre ma taille, me rapprochant ainsi de lui. Mon cœur ne cesse de palpiter contre ma poitrine non pas à cause de l'émotion mais à cause de la gêne qui en découle. J'ai peur qu'il puisse entendre les tambourinements contre ma poitrine et qu'il se méprenne mais il est sûrement trop éloigné pour pouvoir y prêter une quelconque attention. « Ok » dis-je doucement, encore gênée par cette proximité. Je me laisse alors guider, suivant scrupuleusement les pas de Won Ho, essayant de me concentrer sur la danse, comme sur lui. Ce qui n'est pas aisé. Won Ho parvient tout de même à me détendre en entamant la discussion. Je regarde rapidement nos parents qui nous regardent attentivement avec un sourire satisfait. « Je crois que nous venons de leur offrir le plus beau des cadeaux pour cette année. Ils ont le visage réjouis ». Au moins, ce mariage a le don de rendre heureux certains individus, mais pas les principaux concernés. Je reste concentrer sur la danse même lorsque Won Ho évoque le fait que tous les deux nous allons vivre sous le même toit. Sur le moment plusieurs images dérangeantes défilent sous mes yeux, le rouge me montant aux joues, mais elles reprennent rapidement leur couleur habituelle lorsqu'il m'explique la globalité de la situation. Donc je vais vivre dans un appartement, seule, où il ne passera que très rarement, c'est ça ? Je ne sais pas si je dois me réjouir ou me sentir mal du fait de le laisser dormir dehors. Bien sûr je suis satisfaite car je vais pouvoir vivre ma propre vie, être indépendante, ne plus avoir ma famille sur le dos, en tout cas moins que d'habitude. « Oh je suis heureuse de l'apprendre mais . . . Won Ho . . . je ne veux pas non plus te virer de l'appartement. Il sera autant le tien que le mien, alors si tu dois passer, n'hésite pas. Je ne veux pas me sentir mal parce que j'aurai le sentiment de t'avoir exclus, viré ». Je préfère encore le savoir dans l'appartement qu'avoir cette sensation étrange d'être responsable de sa situation. Certes, il sera plus agréable pour moi de vivre seule, pour la première fois de ma vie, et ne pas engendrer des situations compromettantes et gênantes, mais tout de même. Mon cœur s'arrête quelques secondes lorsqu'il prononce le mot ''femme'', terme qui me perturbe encore, et qui me fait encore mal. Mais je ne dis rien, même si mes yeux s'abaissent doucement. Outre ce mot dérangeant, je le trouve presque touchant à vouloir, certainement, que je cesse de me faire marcher dessus comme un vulgaire insecte, mais malheureusement ce n'est pas une chose facile. L'emprise est bien trop forte et je ne peux m'en extirper que progressivement. « Je ne peux pas te faire une telle promesse Won Ho, ce n'est pas si simple que ça, car même mariée, je sais pertinemment que je suis encore une femme qui appartient à ses parents. Mais je vais essayer, j'ai juste besoin de temps car ça va prendre du temps ».
La musique s'arrête signalant la fin de la danse. Je m'éloigne alors de lui, me penchant légèrement en avant, pour le remercier de cette fameuse danse, et m'en vais à son bras jusqu'à la table qui nous est destinée. Les festivités peuvent réellement commencer et ce, pour tout le monde. Un buffet est mis à disposition pour tout le monde, chacun ayant déjà le désir de sauter sur les quelques en-cas mis en tant qu’apéritif. Au moins, c'est la seule chose de bien dans ce mariage, je vais pouvoir me nourrir, même si la faim n'est pas réellement présente. « Je pense qu'on peut aller se servir, si on ne veut pas ne plus rien avoir à manger ». Je lui prends instinctivement la main pour l'amener jusqu'au buffet, et le lâche rapidement sans même m'en rendre compte. Je dépose quelques en-cas sur mon assiette, les yeux émerveillés par tant de choix, mais rapidement je vois le regard noir de ma mère qui m'intime de ne pas trop en prendre. Oh, c'est vrai que ce n'est pas bien vu pour une mariée de manger trop lors de son mariage. J'enlève alors quelques morceaux, avec une certaine amertume. « Won Ho » dis-je doucement, « est-ce que tu pourrais discrètement prendre ces deux morceaux là pour moi et me les donner à la fin, tout en restant très discret ». C'est la seule tactique que j'ai trouvé pour pouvoir manger au moins ces deux là, en plus. Et avant qu'on ne puisse retourner à notre table, un couple vient jusqu'à nous, nous interpellant. « Vous êtes d'une beauté époustouflante tous les deux. Vous formez un très beau couple. Ça me rappelle mon mariage, tu te souviens Chang Ho ? Qu'est-ce que c'était beau, c'était le plus beau jour de ma vie et ça restera le plus beau jour de ma vie. Ça sera aussi votre cas ma chère Seol. Alors profitez avant qu'il ne soit trop tard. Un conseil si vous voulez le garder, il faut le tenir par son ventre ». Elle éclate de rire, tandis que moi j'essaie aussi, de rire, même si je trouve cela pesant. « Et comment vous vous êtes rencontés » demande alors le mari.
The promise of an eternal love . . .or not
Feat Won Ho
Robe ▬ Je ne peux m'empêcher d'esquisser un sourire comprenant totalement les termes employés par mon partenaire. Moi aussi je sais jouer un rôle au sein de cette société, et ce depuis ma tendre enfance. Je dois toujours avoir cette prestance, ce dos droit, employant un langage soutenu, correct, ne froissant aucune personne, ne me montrant pas trop obstinée ni même trop franche, jouant celle qui entend tout, qui comprend tout et surtout qui est en accord avec toi. Je ne dois montrer aucune faiblesse et donner l'image d'une fille parfait dans une famille parfaite, laissant les autres envier notre richesse comme notre force familiale, qui est loin de l'être. Je dois cacher mes bleus, mes blessures, physiques comme psychologiques. C'est exténuant, mais on s'y fait, alors que ça ne devrait pas être le cas. « Hum . . . », j'inspire profondément, pour reprendre de l'énergie, nécessaire pour durer jusqu'à la fin de ce mariage qui, encore là, n'est que fabulation, n'est qu'un mensonge monté de toutes pièces par nos très chers procréateurs. Je hoche légèrement de la tête lorsqu'il propose de leur montrer notre, je suppose, splendeur, malgré notre réticence commune vis à vis de ce mariage. Je me laisse donc amener, gardant la tête droite, sans jamais ciller une seule seconde, conservant ce sourire faussé aux coins de mes lèvres. Il est temps d'échanger quelques banalités mais aussi de s'élancer, par la suite, sur la piste de danse, vaste soit-elle. Je me sens intimidée, ressentant tous les regards dirigés vers moi, vérifiant que je ne fais pas un seul faux pas. J'ai la gorge serrée et j'ai peur de faiblir à ce moment-là. Je sais que je dois tenir, mais savoir cet homme si proche de moi, devant tous ces regards, cela me met particulièrement mal à l'aise. Pourtant j'ai déjà échangé de nombreuses danses avec des inconnus, mais pas d'une telle ampleur, pas avec tous les regards fixés sur moi. Je ne peux m'empêcher de sursaute, légèrement, lorsque je sens la main de Won Ho contre ma taille, me rapprochant ainsi de lui. Mon cœur ne cesse de palpiter contre ma poitrine non pas à cause de l'émotion mais à cause de la gêne qui en découle. J'ai peur qu'il puisse entendre les tambourinements contre ma poitrine et qu'il se méprenne mais il est sûrement trop éloigné pour pouvoir y prêter une quelconque attention. « Ok » dis-je doucement, encore gênée par cette proximité. Je me laisse alors guider, suivant scrupuleusement les pas de Won Ho, essayant de me concentrer sur la danse, comme sur lui. Ce qui n'est pas aisé. Won Ho parvient tout de même à me détendre en entamant la discussion. Je regarde rapidement nos parents qui nous regardent attentivement avec un sourire satisfait. « Je crois que nous venons de leur offrir le plus beau des cadeaux pour cette année. Ils ont le visage réjouis ». Au moins, ce mariage a le don de rendre heureux certains individus, mais pas les principaux concernés. Je reste concentrer sur la danse même lorsque Won Ho évoque le fait que tous les deux nous allons vivre sous le même toit. Sur le moment plusieurs images dérangeantes défilent sous mes yeux, le rouge me montant aux joues, mais elles reprennent rapidement leur couleur habituelle lorsqu'il m'explique la globalité de la situation. Donc je vais vivre dans un appartement, seule, où il ne passera que très rarement, c'est ça ? Je ne sais pas si je dois me réjouir ou me sentir mal du fait de le laisser dormir dehors. Bien sûr je suis satisfaite car je vais pouvoir vivre ma propre vie, être indépendante, ne plus avoir ma famille sur le dos, en tout cas moins que d'habitude. « Oh je suis heureuse de l'apprendre mais . . . Won Ho . . . je ne veux pas non plus te virer de l'appartement. Il sera autant le tien que le mien, alors si tu dois passer, n'hésite pas. Je ne veux pas me sentir mal parce que j'aurai le sentiment de t'avoir exclus, viré ». Je préfère encore le savoir dans l'appartement qu'avoir cette sensation étrange d'être responsable de sa situation. Certes, il sera plus agréable pour moi de vivre seule, pour la première fois de ma vie, et ne pas engendrer des situations compromettantes et gênantes, mais tout de même. Mon cœur s'arrête quelques secondes lorsqu'il prononce le mot ''femme'', terme qui me perturbe encore, et qui me fait encore mal. Mais je ne dis rien, même si mes yeux s'abaissent doucement. Outre ce mot dérangeant, je le trouve presque touchant à vouloir, certainement, que je cesse de me faire marcher dessus comme un vulgaire insecte, mais malheureusement ce n'est pas une chose facile. L'emprise est bien trop forte et je ne peux m'en extirper que progressivement. « Je ne peux pas te faire une telle promesse Won Ho, ce n'est pas si simple que ça, car même mariée, je sais pertinemment que je suis encore une femme qui appartient à ses parents. Mais je vais essayer, j'ai juste besoin de temps car ça va prendre du temps ». La musique s'arrête signalant la fin de la danse. Je m'éloigne alors de lui, me penchant légèrement en avant, pour le remercier de cette fameuse danse, et m'en vais à son bras jusqu'à la table qui nous est destinée. Les festivités peuvent réellement commencer et ce, pour tout le monde. Un buffet est mis à disposition pour tout le monde, chacun ayant déjà le désir de sauter sur les quelques en-cas mis en tant qu’apéritif. Au moins, c'est la seule chose de bien dans ce mariage, je vais pouvoir me nourrir, même si la faim n'est pas réellement présente. « Je pense qu'on peut aller se servir, si on ne veut pas ne plus rien avoir à manger ». Je lui prends instinctivement la main pour l'amener jusqu'au buffet, et le lâche rapidement sans même m'en rendre compte. Je dépose quelques en-cas sur mon assiette, les yeux émerveillés par tant de choix, mais rapidement je vois le regard noir de ma mère qui m'intime de ne pas trop en prendre. Oh, c'est vrai que ce n'est pas bien vu pour une mariée de manger trop lors de son mariage. J'enlève alors quelques morceaux, avec une certaine amertume. « Won Ho » dis-je doucement, « est-ce que tu pourrais discrètement prendre ces deux morceaux là pour moi et me les donner à la fin, tout en restant très discret ». C'est la seule tactique que j'ai trouvé pour pouvoir manger au moins ces deux là, en plus. Et avant qu'on ne puisse retourner à notre table, un couple vient jusqu'à nous, nous interpellant. « Vous êtes d'une beauté époustouflante tous les deux. Vous formez un très beau couple. Ça me rappelle mon mariage, tu te souviens Chang Ho ? Qu'est-ce que c'était beau, c'était le plus beau jour de ma vie et ça restera le plus beau jour de ma vie. Ça sera aussi votre cas ma chère Seol. Alors profitez avant qu'il ne soit trop tard. Un conseil si vous voulez le garder, il faut le tenir par son ventre ». Elle éclate de rire, tandis que moi j'essaie aussi, de rire, même si je trouve cela pesant. « Et comment vous vous êtes rencontés » demande alors le mari.
Invité
Invité
Re: The promise of an eternal love . . .or not [Feat Wonho ♥] | Mar 10 Jan - 16:41
Tenue ▬ Won Ho sentit toute la tension dans le corps de Seol simplement en prenant sa main, la jeune femme n’était pas à l’aise et il en était désolé. Il savait bien que tout ceci, toute cette cérémonie réglé comme du papier musique la déroutait. Et pour le moment, il ne pouvait rien y faire si ce n’est tenter de la rendre un peu plus à l’aise pour qu’elle se détente et essaye tout de même d’en profiter, bien qu’en dehors de la nourriture, il ne voyait pas trop ce qu’il pouvait y avoir d’intéressant dans ce mariage. « Laisse les croire que leur rêve s’est réalisé, dans quelques mois c’est nous qui souriront comme eux devant leurs mines déconfite. » et il jubilait d’impatience que ce jour arrive. Sa belle-mère pensait avoir gagné la guerre, son père pensait que son fils c’était finalement résigné et il était bien heureux de ne pas avoir eu à être au milieu d’une bataille entre son fils et sa femme. Mais leur joie ne serait que temporaire et seul Won Ho ainsi que Seol le savait. Ils prendraient tous ce qu’ils auraient à prendre de ce mariage pour servir leurs intérêts puis ils divorceraient lorsque leurs objectifs seront accomplis et ce jour là Won Ho comptait bien confronter sa belle-mère par pur provocation. « Je te préviendrais quand même avant, de toute façon entre l’hôpital et la faculté, je suis plus habitué à dormir dans un dortoir qu’un appartement. » répondit-il avec un sourire, cela faisait bien longtemps que les mots maison, appartement et chez soi lui paraissait étranger. Il travaillait trop, depuis de nombreuses années maintenant et il le savait, pourtant il n’était pas encore capable de s’arrêter. « Tu ne me vires pas ne t’inquiète pas ! » Il voulait se montrer rassurant et éviter qu’elle ne culpabilise, ce qui était inutile puisqu’il ne se sentait aucunement chassé. Cela ferait probablement du bien à Seol de vivre seule, sans son odieuse famille pour la maltraité ou se servir d’elle comme d’un vulgaire faire valoir ou pire comme d’un meuble. Il était juste un peu inquiet qu’elle se sente un peu trop seule dans un si grand appartement, mais elle pourrait y inviter ses amis. « Prend le temps qu’il te faut, sois simplement prévenu que pour ma part je ne me laisse jamais marcher sur les pieds alors si je froisse ta famille ou même la mienne, ne soit pas surprise. » C’était même une habitude pour sa famille mais cela risquait fortement de surprendre sa belle-famille. Won Ho savait pertinemment que maintenant qu’ils étaient mariés et Seol en dehors de leur maison familiale, sa belle-famille allait tenter de mettre le grappin sur lui soit directement soit indirectement par l’intermédiaire de Seol. Afin de gagner sa liberté, Seol allait devoir se montrer ferme, mais il se doutait que dans un premier temps, il allait devoir jouer le rôle du grand méchant loup pour faire fuir sa belle-famille et leur montrer qu’il était loin d’être aussi manipulable que sa belle-mère avait sûrement dû leur faire croire.
Leur danse prit fin sous les applaudissements des invités sans que cela ne gêne ou agace Won Ho, ce n’était pas si désagréable de se sentir comme une rockstar le temps d’une soirée. Il s’inclina aussi légèrement pour rendre les remerciements à Seol avant de l’accompagner jusqu’à leur table « Maintenant manger ! » s’exclama-t-il. C’était bien là la seule chose qui le motivait dans ce mariage, il mourrait de faim depuis tout à l’heure et n’avait qu’une envie, se jeter sur le buffet avant que le plat principale ne soit servie. Plus rien à manger ? Il était hors de question qu’on lui vole ceux pourquoi il endurait toute cette mascarade aujourd’hui. Won Ho suivit docilement Seol, sans broncher ni même être surpris qu’elle prenne sa main. Peut être que la danse leur avait au moins permis d’être un peu plus naturel et moins gêné l’un envers l’autre. Assiette en main, les yeux rivés sur le buffet, Won Ho ne se fit pas prier pour la remplir comme un véritable goinfre. Du foie gras, du caviar, des petits-fours, des saucisses, des tteokbokki, du kimchi, du radis, des kimbap, des mandu. A ce stade, il aurait presque fallut une deuxième assiette, mais il se stoppa dans sa quête de nourriture. Légèrement surpris par la demande de Seol il observa les morceaux en question, ne comprenant pas très bien pourquoi, il devait être discret. Il s’effectua tout de même pour lui faire plaisir avant de lever les yeux et de croiser le regard de la mère de Seol « C’est donc cela. » Won Ho laissa échapper un petit rire presque mesquin, devait-il débuter aussi tôt les hostilités ? Remarque ce n’était pas lui qui venait de les provoquer. « Seol fait AAAAH »demanda-t-elle en ouvrant grand la bouche pour qu’elle limite, le morceau qu’elle avait demandé en main. Won Ho tourna la tête vers la mère de Seol, la défiant du regard avant de mettre le morceau dans la bouche de la demoiselle pour la nourrir, fier de lui. « Et maintenant je te parie que son visage a changé de couleur et que son orgueil est au plus bas, mais comme cela vient de moi, elle ne pourra jamais rien te dire. » Dit-il en lui lançant un clin d’œil, lorsqu’il tourna à nouveau la tête il se retint de rire tant la tête outrée de la mère de Seol était à mourir de rire. Il ne fallait pas lui chercher des ennuies à lui ou à Seol et il comptait bien le lui faire comprendre. Lorsqu’il jugea son assiette assez, voir trop, remplie, ils retournèrent en direction de leur table pour enfin s’assoir, mais furent interrompus par un couple. Won Ho eu presque envie de lever les yeux au ciel, mais il fit son plus beau sourire commercial à la place. Il se fichait éperdument de connaitre leur vie et leur rencontre, il n’avait que faire de leurs histoires, tous ce qu’il voulait c’était s’assoir, manger et partir au plus vite de cette endroit. Justement son ventre là tout de suite il avait faim et il ne demandait qu’à être en paix. « Et bien si vous si curieux je vous laisse aller demander tout cela à Mme. Lee, elle se fera un plaisir de vous expliquer comment elle a arrangée ce mariage, si vous voulez bien m’excuser, je pense que ma femme a besoin de manger, toute cette cérémonie ça creuse mine de rien. » Won Ho les salua avant de rapidement prendre la poudre d’escampette avec Seol. « Je préférai cent fois être en pleine opération de transplantation cardiaque que de devoir encore répondre à des questions. » soupira-t-il pour lui même en s’asseyant à sa place, il pouvait enfin poser ses fesses. « Tiens. » Won Ho mit une partie de ses apéritifs dans l’assiette de Seol et il commença à manger ce qui lui restait. « Tu sais combien de temps il nous reste ? Et si on prétextait un voyage de noce pour s’échapper plus tôt ? Je suis persuadé que mon secrétaire peut nous trouver un billet pour Bali où je ne sais où dans les deux heures qui suivent, loin de toute cette agitation. »
The promise of an eternal love . . .or not
Feat Seol
Tenue ▬ Won Ho sentit toute la tension dans le corps de Seol simplement en prenant sa main, la jeune femme n’était pas à l’aise et il en était désolé. Il savait bien que tout ceci, toute cette cérémonie réglé comme du papier musique la déroutait. Et pour le moment, il ne pouvait rien y faire si ce n’est tenter de la rendre un peu plus à l’aise pour qu’elle se détente et essaye tout de même d’en profiter, bien qu’en dehors de la nourriture, il ne voyait pas trop ce qu’il pouvait y avoir d’intéressant dans ce mariage. « Laisse les croire que leur rêve s’est réalisé, dans quelques mois c’est nous qui souriront comme eux devant leurs mines déconfite. » et il jubilait d’impatience que ce jour arrive. Sa belle-mère pensait avoir gagné la guerre, son père pensait que son fils c’était finalement résigné et il était bien heureux de ne pas avoir eu à être au milieu d’une bataille entre son fils et sa femme. Mais leur joie ne serait que temporaire et seul Won Ho ainsi que Seol le savait. Ils prendraient tous ce qu’ils auraient à prendre de ce mariage pour servir leurs intérêts puis ils divorceraient lorsque leurs objectifs seront accomplis et ce jour là Won Ho comptait bien confronter sa belle-mère par pur provocation. « Je te préviendrais quand même avant, de toute façon entre l’hôpital et la faculté, je suis plus habitué à dormir dans un dortoir qu’un appartement. » répondit-il avec un sourire, cela faisait bien longtemps que les mots maison, appartement et chez soi lui paraissait étranger. Il travaillait trop, depuis de nombreuses années maintenant et il le savait, pourtant il n’était pas encore capable de s’arrêter. « Tu ne me vires pas ne t’inquiète pas ! » Il voulait se montrer rassurant et éviter qu’elle ne culpabilise, ce qui était inutile puisqu’il ne se sentait aucunement chassé. Cela ferait probablement du bien à Seol de vivre seule, sans son odieuse famille pour la maltraité ou se servir d’elle comme d’un vulgaire faire valoir ou pire comme d’un meuble. Il était juste un peu inquiet qu’elle se sente un peu trop seule dans un si grand appartement, mais elle pourrait y inviter ses amis. « Prend le temps qu’il te faut, sois simplement prévenu que pour ma part je ne me laisse jamais marcher sur les pieds alors si je froisse ta famille ou même la mienne, ne soit pas surprise. » C’était même une habitude pour sa famille mais cela risquait fortement de surprendre sa belle-famille. Won Ho savait pertinemment que maintenant qu’ils étaient mariés et Seol en dehors de leur maison familiale, sa belle-famille allait tenter de mettre le grappin sur lui soit directement soit indirectement par l’intermédiaire de Seol. Afin de gagner sa liberté, Seol allait devoir se montrer ferme, mais il se doutait que dans un premier temps, il allait devoir jouer le rôle du grand méchant loup pour faire fuir sa belle-famille et leur montrer qu’il était loin d’être aussi manipulable que sa belle-mère avait sûrement dû leur faire croire. Leur danse prit fin sous les applaudissements des invités sans que cela ne gêne ou agace Won Ho, ce n’était pas si désagréable de se sentir comme une rockstar le temps d’une soirée. Il s’inclina aussi légèrement pour rendre les remerciements à Seol avant de l’accompagner jusqu’à leur table « Maintenant manger ! » s’exclama-t-il. C’était bien là la seule chose qui le motivait dans ce mariage, il mourrait de faim depuis tout à l’heure et n’avait qu’une envie, se jeter sur le buffet avant que le plat principale ne soit servie. Plus rien à manger ? Il était hors de question qu’on lui vole ceux pourquoi il endurait toute cette mascarade aujourd’hui. Won Ho suivit docilement Seol, sans broncher ni même être surpris qu’elle prenne sa main. Peut être que la danse leur avait au moins permis d’être un peu plus naturel et moins gêné l’un envers l’autre. Assiette en main, les yeux rivés sur le buffet, Won Ho ne se fit pas prier pour la remplir comme un véritable goinfre. Du foie gras, du caviar, des petits-fours, des saucisses, des tteokbokki, du kimchi, du radis, des kimbap, des mandu. A ce stade, il aurait presque fallut une deuxième assiette, mais il se stoppa dans sa quête de nourriture. Légèrement surpris par la demande de Seol il observa les morceaux en question, ne comprenant pas très bien pourquoi, il devait être discret. Il s’effectua tout de même pour lui faire plaisir avant de lever les yeux et de croiser le regard de la mère de Seol « C’est donc cela. » Won Ho laissa échapper un petit rire presque mesquin, devait-il débuter aussi tôt les hostilités ? Remarque ce n’était pas lui qui venait de les provoquer. « Seol fait AAAAH »demanda-t-elle en ouvrant grand la bouche pour qu’elle limite, le morceau qu’elle avait demandé en main. Won Ho tourna la tête vers la mère de Seol, la défiant du regard avant de mettre le morceau dans la bouche de la demoiselle pour la nourrir, fier de lui. « Et maintenant je te parie que son visage a changé de couleur et que son orgueil est au plus bas, mais comme cela vient de moi, elle ne pourra jamais rien te dire. » Dit-il en lui lançant un clin d’œil, lorsqu’il tourna à nouveau la tête il se retint de rire tant la tête outrée de la mère de Seol était à mourir de rire. Il ne fallait pas lui chercher des ennuies à lui ou à Seol et il comptait bien le lui faire comprendre. Lorsqu’il jugea son assiette assez, voir trop, remplie, ils retournèrent en direction de leur table pour enfin s’assoir, mais furent interrompus par un couple. Won Ho eu presque envie de lever les yeux au ciel, mais il fit son plus beau sourire commercial à la place. Il se fichait éperdument de connaitre leur vie et leur rencontre, il n’avait que faire de leurs histoires, tous ce qu’il voulait c’était s’assoir, manger et partir au plus vite de cette endroit. Justement son ventre là tout de suite il avait faim et il ne demandait qu’à être en paix. « Et bien si vous si curieux je vous laisse aller demander tout cela à Mme. Lee, elle se fera un plaisir de vous expliquer comment elle a arrangée ce mariage, si vous voulez bien m’excuser, je pense que ma femme a besoin de manger, toute cette cérémonie ça creuse mine de rien. » Won Ho les salua avant de rapidement prendre la poudre d’escampette avec Seol. « Je préférai cent fois être en pleine opération de transplantation cardiaque que de devoir encore répondre à des questions. » soupira-t-il pour lui même en s’asseyant à sa place, il pouvait enfin poser ses fesses. « Tiens. » Won Ho mit une partie de ses apéritifs dans l’assiette de Seol et il commença à manger ce qui lui restait. « Tu sais combien de temps il nous reste ? Et si on prétextait un voyage de noce pour s’échapper plus tôt ? Je suis persuadé que mon secrétaire peut nous trouver un billet pour Bali où je ne sais où dans les deux heures qui suivent, loin de toute cette agitation. »
Invité
Invité
Re: The promise of an eternal love . . .or not [Feat Wonho ♥] | Mer 11 Jan - 15:39
Robe ▬ Je hoche vigoureusement de la tête , tout en suivant les pas de mon partenaire. Il a raison, d'ici quelques mois le piège va se resserrer et se retourner contre eux. Ce mariage n'est que futilité et tous les deux,nous savons la finalité de ce mariage. Quelque part, cela me rassure de savoir déjà que je vais pouvoir être libre de mes gestes, voguer au gré de mes envies, que je ne vais pas être retenue toute une vie par cet homme que je n'aime pas. J'esquisse donc un fin sourire à l'idée de pouvoir jouer de leur bonheur, de noyer le poisson dans l'eau, « c'est certainement la seule chose dans cette histoire qui me rassure ». J'ai envie d'ajouter que je le remercie d'avoir eu cette idée, si merveilleuse, me permettant de savoir que je ne vais pas être enchaînée à vie à un homme que je n'aime pas. Car je sais pertinemment que si notre mariage devait durer, je devrai le toucher, et avoir des rapports plus charnels avec lui, pour pouvoir enfanter. Or, je ne souhaite pas subir une telle souffrance physique. Je ne veux pas dire qu'il ne m'intéresse pas, il est beau, à une belle silhouette et peut donner des envies à maintes femmes, mais mon cas spécifique, je ne peux pas. Pas encore du moins. Sauf si par malheur je sombre dans l'alcool. Je souris alors qu'il essaye, de nouveau, de me rassurer. « Hum . . . si tu le dis, mais n'hésite surtout pas à venir s'il y a nécessité. Et puis j'avoue que je ne suis pas encore habituée à . . . », je me tais, ne préférant pas continuer la phrase. Je ne vais quand même pas lui avouer que je n'ai jamais été seule, pas complètement seule du moins. Bien sûr je sais que je vais pouvoir être indépendante, mais je me sens tout de même un peu angoissée à l'idée de pouvoir voler de mes propres ailes. C'est si soudain que je ne sais pas comment réagir. Je lui fais ensuite un sourire pour le rassurer, à son tour, dans sa demande et dans ses propos. Je sais pertinemment que je vais pouvoir m'émanciper un jour, mais il faut juste que je m'habitue, que je prenne plus confiance, que je devienne réellement une femme au sein d'une société et pas une soumise ou un vulgaire pantin. « D'accord. Au moins, entre nous deux il y en a un qui parvient à tenir tête », mais je ne veux pas non plus qu'il se mette en conflit avec sa famille et belle famille. Ce n'est pas le but. Je sais que montrer sa personnalité, qu'avoir du caractère c'est essentiel, mais je ne veux pas non plus être le centre de discordes. Même si je les déteste, ces deux familles, je ne veux pas être au prise à des conflits internes.
L'heure du repas a enfin sonné et autant dire que mon ventre crie famine, mais malheureusement, je suis tout autant restreindre dans mes gestes et dans mes choix. Je ne peux pas manger énormément, pour faire bonne figure et je le sais par le regard de ma mère, qui me surveille de très près. Malgré nos rapports conflictuels, elle sait qui je suis, et elle a pris l'habitude de me surveiller chaque fois que je me rends à un buffet car petite j'avais tendance à en manger trop. Bien trop même. Après avoir demandé à Won Ho de conserver discrètement les mets que je désire, voilà qu'il a la magnifique idée, ironiquement parlant, de me nourrir en me donnant l'un des morceaux que je désire. Au début je lui lance un regard surpris, ne sachant pas trop comment réagir. Je trouve cela très étrange d'être nourrie par son mari. Pourtant c'est quelque chose de naturel, je le sais bien, mais venant de lui, je me sens un peu gênée. Mes joues s’empourprent légèrement et je m'empare rapidement de ce morceau qu'il me tend, le mâchant et l'avalant rapidement, regardant ailleurs, pour ne pas croiser son regard. Je me retiens de lui dire qu'il n'y a pas que le visage de ma mère qui a très certainement changé de couleur, mais je me contente de sourire, semblant heureuse, en hochant de la tête. Et alors qu'on s'apprête à retourner à notre table voilà que la ronde des invités commence avec un très beau couple qui me rend particulièrement mal à l'aise surtout en entendant leur propos. Moi aussi j'aurai aimé que ce jour soit le meilleur de ma vie, qu'il soit aussi beau que dans les films ou que dans mes rêves, avoir un véritable mariage, digne des grands contes de fées, mais depuis longtemps j'ai réalisé que ça n'existait pas. Ma tête s'abaisse légèrement, laissant Won Ho prendre la parole et répondre à cette question qui m'intimide et me rappelle à quel point ce mariage n'est que mascarade et douleur. Je repars donc avec Won Ho sur la table, et bien sur la table cette fois-ci, sans un mot, plongée dans mes pensées. « Won Ho . . . », je m'arrête quelques secondes, le regardant, mais finis par secouer négativement de la tête, « non rien, oublie ». J'aurai aimé inventer une histoire, une belle histoire, juste pour mon propre plaisir et pour ne pas perdre la face devant les autres, mais à quoi bon, puisque ça ne sera pas la réalité. Ça ne sera jamais le reflet de la réalité. Je fais les gros yeux lorsqu'il dépose quelques mets dans mon assiette, « yah yah ! Pas autant. Je vais me faire tuer sinon, reprends quelques uns de tes apéritifs, je ne peux pas tous les accepter ». C'est beaucoup trop et je préfère aussi attendre le reste. Je ne veux pas avoir le ventre trop rempli par l’apéritif. Je m'étrangle toutefois lorsque Won Ho propose une idée totalement farfelue. « QUOI ? », heureusement qu'il y a assez de bruit pour couvrir mon petit cri. « Ba . . . BALI ? Aujourd'hui?Là ? Après ce mariage ? ». Au fond, je dois l'avouer cette idée me plaît énormément, mais une partie de moi trouve cela très précipité. « Je . . . je sais pas. Enfin c'est très. . . . je n'ai rien préparé. Et puis,est-ce qu'ils vont accepter », par le ils je veux dire nos parents. Bien sûr devant une telle foule ils ne peuvent refuser mais j'ai peur des répercussions. « Pour . . . pourquoi pas. Mais . . . je t'avoue avoir quelques craintes. C'est vrai que ce mariage risque de dure encore au moins 3heures voir même plus » et que s'échapper va me permettre de respirer, de sortir de cette prison. Mais suis-je en capacité de fuir comme ça, si brusquement ? « Si réellement il y a un moyen. Comment . . . comment va t-on faire pour leur dire et fuir ? », car je ne me sens pas encore en capacité de parler d'une telle idée.
The promise of an eternal love . . .or not
Feat Won Ho
Robe ▬ Je hoche vigoureusement de la tête , tout en suivant les pas de mon partenaire. Il a raison, d'ici quelques mois le piège va se resserrer et se retourner contre eux. Ce mariage n'est que futilité et tous les deux,nous savons la finalité de ce mariage. Quelque part, cela me rassure de savoir déjà que je vais pouvoir être libre de mes gestes, voguer au gré de mes envies, que je ne vais pas être retenue toute une vie par cet homme que je n'aime pas. J'esquisse donc un fin sourire à l'idée de pouvoir jouer de leur bonheur, de noyer le poisson dans l'eau, « c'est certainement la seule chose dans cette histoire qui me rassure ». J'ai envie d'ajouter que je le remercie d'avoir eu cette idée, si merveilleuse, me permettant de savoir que je ne vais pas être enchaînée à vie à un homme que je n'aime pas. Car je sais pertinemment que si notre mariage devait durer, je devrai le toucher, et avoir des rapports plus charnels avec lui, pour pouvoir enfanter. Or, je ne souhaite pas subir une telle souffrance physique. Je ne veux pas dire qu'il ne m'intéresse pas, il est beau, à une belle silhouette et peut donner des envies à maintes femmes, mais mon cas spécifique, je ne peux pas. Pas encore du moins. Sauf si par malheur je sombre dans l'alcool. Je souris alors qu'il essaye, de nouveau, de me rassurer. « Hum . . . si tu le dis, mais n'hésite surtout pas à venir s'il y a nécessité. Et puis j'avoue que je ne suis pas encore habituée à . . . », je me tais, ne préférant pas continuer la phrase. Je ne vais quand même pas lui avouer que je n'ai jamais été seule, pas complètement seule du moins. Bien sûr je sais que je vais pouvoir être indépendante, mais je me sens tout de même un peu angoissée à l'idée de pouvoir voler de mes propres ailes. C'est si soudain que je ne sais pas comment réagir. Je lui fais ensuite un sourire pour le rassurer, à son tour, dans sa demande et dans ses propos. Je sais pertinemment que je vais pouvoir m'émanciper un jour, mais il faut juste que je m'habitue, que je prenne plus confiance, que je devienne réellement une femme au sein d'une société et pas une soumise ou un vulgaire pantin. « D'accord. Au moins, entre nous deux il y en a un qui parvient à tenir tête », mais je ne veux pas non plus qu'il se mette en conflit avec sa famille et belle famille. Ce n'est pas le but. Je sais que montrer sa personnalité, qu'avoir du caractère c'est essentiel, mais je ne veux pas non plus être le centre de discordes. Même si je les déteste, ces deux familles, je ne veux pas être au prise à des conflits internes.L'heure du repas a enfin sonné et autant dire que mon ventre crie famine, mais malheureusement, je suis tout autant restreindre dans mes gestes et dans mes choix. Je ne peux pas manger énormément, pour faire bonne figure et je le sais par le regard de ma mère, qui me surveille de très près. Malgré nos rapports conflictuels, elle sait qui je suis, et elle a pris l'habitude de me surveiller chaque fois que je me rends à un buffet car petite j'avais tendance à en manger trop. Bien trop même. Après avoir demandé à Won Ho de conserver discrètement les mets que je désire, voilà qu'il a la magnifique idée, ironiquement parlant, de me nourrir en me donnant l'un des morceaux que je désire. Au début je lui lance un regard surpris, ne sachant pas trop comment réagir. Je trouve cela très étrange d'être nourrie par son mari. Pourtant c'est quelque chose de naturel, je le sais bien, mais venant de lui, je me sens un peu gênée. Mes joues s’empourprent légèrement et je m'empare rapidement de ce morceau qu'il me tend, le mâchant et l'avalant rapidement, regardant ailleurs, pour ne pas croiser son regard. Je me retiens de lui dire qu'il n'y a pas que le visage de ma mère qui a très certainement changé de couleur, mais je me contente de sourire, semblant heureuse, en hochant de la tête. Et alors qu'on s'apprête à retourner à notre table voilà que la ronde des invités commence avec un très beau couple qui me rend particulièrement mal à l'aise surtout en entendant leur propos. Moi aussi j'aurai aimé que ce jour soit le meilleur de ma vie, qu'il soit aussi beau que dans les films ou que dans mes rêves, avoir un véritable mariage, digne des grands contes de fées, mais depuis longtemps j'ai réalisé que ça n'existait pas. Ma tête s'abaisse légèrement, laissant Won Ho prendre la parole et répondre à cette question qui m'intimide et me rappelle à quel point ce mariage n'est que mascarade et douleur. Je repars donc avec Won Ho sur la table, et bien sur la table cette fois-ci, sans un mot, plongée dans mes pensées. « Won Ho . . . », je m'arrête quelques secondes, le regardant, mais finis par secouer négativement de la tête, « non rien, oublie ». J'aurai aimé inventer une histoire, une belle histoire, juste pour mon propre plaisir et pour ne pas perdre la face devant les autres, mais à quoi bon, puisque ça ne sera pas la réalité. Ça ne sera jamais le reflet de la réalité. Je fais les gros yeux lorsqu'il dépose quelques mets dans mon assiette, « yah yah ! Pas autant. Je vais me faire tuer sinon, reprends quelques uns de tes apéritifs, je ne peux pas tous les accepter ». C'est beaucoup trop et je préfère aussi attendre le reste. Je ne veux pas avoir le ventre trop rempli par l’apéritif. Je m'étrangle toutefois lorsque Won Ho propose une idée totalement farfelue. « QUOI ? », heureusement qu'il y a assez de bruit pour couvrir mon petit cri. « Ba . . . BALI ? Aujourd'hui?Là ? Après ce mariage ? ». Au fond, je dois l'avouer cette idée me plaît énormément, mais une partie de moi trouve cela très précipité. « Je . . . je sais pas. Enfin c'est très. . . . je n'ai rien préparé. Et puis,est-ce qu'ils vont accepter », par le ils je veux dire nos parents. Bien sûr devant une telle foule ils ne peuvent refuser mais j'ai peur des répercussions. « Pour . . . pourquoi pas. Mais . . . je t'avoue avoir quelques craintes. C'est vrai que ce mariage risque de dure encore au moins 3heures voir même plus » et que s'échapper va me permettre de respirer, de sortir de cette prison. Mais suis-je en capacité de fuir comme ça, si brusquement ? « Si réellement il y a un moyen. Comment . . . comment va t-on faire pour leur dire et fuir ? », car je ne me sens pas encore en capacité de parler d'une telle idée.
Invité
Invité
Re: The promise of an eternal love . . .or not [Feat Wonho ♥] | Sam 18 Fév - 13:17
Tenue ▬ « A être seule ? Je comprends. » Répondit-il. Seol n’avait pas terminé sa phrase, mais il avait compris ses sentiments. Elle qui avait toujours été enchainé à sa famille, elle qui ne pouvait faire un pas sans que cette famille lui tombe dessus, elle allait se retrouver seule dans un appartement au dernier étage d’une tour. Il y avait de quoi être quelques peu terrifié à cette idée, mais intérieurement, il ne doutait pas que Seol prendrait vite goût à cette liberté soudaine. Il ne voulait tout de même pas qu’elle se sente trop seule alors il lui promit de passer, toujours en la prévenant en avance bien sûr. Il avait déjà prêté attention à sa fragilité avant, quand bien même Seol avait tenté de paraître forte et sûr delle devant lui, mais en cet instant elle était à la fois belle et mignonne. Belle parce que la personne qui c’était occupé de la mariée avait fait de l’excellent travail, mais aussi parce qu’il ne pouvait pas nier que Seol était une très jolie femme, probablement une des plus belle qu’il avait pu rencontrer et dieu sait qu’il en avait rencontré. Mignonne parce qu’elle ressemblait à une petite fille qui devait faire à des responsabilités soudaine et qui ne savait plus trop où donner de la tête. Elle semblait presque vouloir éviter une quelconque tension, au contraire de lui qui fonçait littéralement dans le tas dans le but d’agacer au maximum. Peut être parce qu’il avait été élevé en dehors de ce pays et que sa mère n’était plus là, mais il se moquait éperdument des traditions, il se fichait de cette culture confucianiste de la piété familiale et du respect aux plus âgées. A ses yeux, jeune ou vieux, quand on une personne à tord, on se doit de lui dire. Etre plus vieux que quelqu’un ne signifie pas qu’on peut lui demander tous ce qu’on veut et mettre ses tords de côté sous le prétexte de l’âge. Mais en Corée, que ce soit dans cette famille ou à l’hôpital, l’âge et le prestige contrôlait toute la société et Won Ho avait parfois l’impression d’être à part. Et cela même s’il se servait de son statut à l’hôpital pour avoir la paix.
Après avoir pu s’assoir à sa table, il s’empressa de partager son repas avec sa femme pour ensuite commencer à manger. Un bonheur, un régal, un délice, le péché capital de Won Ho dans toute sa splendeur : La gourmandise. « Moui ? » répondit-il la bouche pleine. Won Ho fronça les sourcils lorsqu’il vit Seol se raviser, il était curieux de ce qu’elle aurait voulu lui dire, son regard triste ne lui plaisait guère et a vrai dire il ne savait pas trop quoi faire pour la faire se sentir mieux. Won Ho a toujours eu l’habitude de vivre en survivant et ce mariage n’était qu’une étape de plus dans sa vie déjà bien mouvementée et quelques peu minime en comparaison des problèmes qu’il avait pu avoir dans le passé. Il ne pouvait pas nier que malheureusement Seol et lui ne se connaissaient que très mal, s’il avait déjà compris certains aspect de sa personnalité, la personne qu’elle était réellement, ses pensées, ses sentiments et ses envies en dehors de la liberté, il les ignorait. « Yah yah la seule personne qui peut éventuellement te tuer ici c’est moi alors mange ce que tu veux manger et ne te prive pas, sinon c’est moi qui te nourris et crois moi que tu as mangé. » Seol était déjà assez fine comme ça, elle n’avait pas besoin de faire attention et puis c’était quoi cette manie chez les femmes de surveiller tous ce qu’elle pouvait manger ? La nourriture était un cadeau du ciel pour Won Ho et il n’aimait pas s’en priver. Alors il ne comprenait vraiment pas cet état d’esprit. Lorsqu’il eu évoqué l’idée de prendre la poudre d’escampette, la surprise chez Seol ne se fit pas attendre et il éclata de rire devant sa stupeur. « Ah tu verrais ta tête, la surprise se lit sur son visage. » Il pouffa gentiment de rire. « Mais ne sais-tu donc pas que tu es avec le roi de la débrouille et de l’organisation ? Cesse de t’inquiéter et profite » Won Ho fit signe à l’un de ses secrétaires, après avoir discuté quelques secondes avec lui, il se retourna vers Seol « J’ai déjà tout prévu, ton passeport c’est moi qui l’ait, ta valise a été préparé par une des gouvernantes de chez tes parents, d’ailleurs tes affaires sont en ce moment transféré dans l’appartement. Nous n’avons plus qu’à filer en jouant une nouvelle fois notre parfait numéro. » Lui expliqua-t-il avec un clin d’œil avant de tendre sa main pour qu’elle la lui prenne. « Suis-moi. » La voix de Won Ho se voulait calme et rassurante, il prit sa main pour doucement l’aider à se relever et se diriger vers le micro de la salle de réception. Plusieurs personnes s’étaient déjà retourné vers eux, intrigué par ce que Won Ho allait leur dire. « Bonsoir tout le monde ! J’espère que la réception et le repas vous plaît, nous avons personnellement choisis le menu avec ma femme alors j’espère que tous le monde se régale. Bien, j’espère que vous ne nous en voudrez pas trop, mais ma femme et moi allons nous retirer dès à présent. » Des bruits de stupeur se firent entendre ainsi que des murmures dans la salle, sa belle-mère venait littéralement de s’étrangler avec un petit fou et son père tapotait son dos pour l’aider à respirer. « En effet, j’ai prévue une surprise pour ma femme, je souhaite l’emmener sur une île paradisiaque pour notre lune de miel et malheureusement si je veux que cette surprise soit parfaite, je ne peux point rater le vol vous comprenez ? Alors nous devons partir pour que ma femme soit la plus heureuse des mariés. » Won Ho se tourna légèrement vers Seol, murmurant un petit désolé qu’elle seule pu entendre et il déposa furtivement ses lèvres sur sa joue. La comédie se devait d’être parfaite jusqu’au bout et des applaudissements se firent entendre dans la salle, c’était gagné. « Merci à tous et profitez bien de cette soirée ! » Won Ho qui tenait fermement la main de Seol, l’a tira vers la sortie pour l’entrainer là où ils s’étaient changé plus tôt afin de mettre des vêtements plus confortables déjà préparé et qui n’attendait qu’eux.
The promise of an eternal love . . .or not
Feat Seol
Tenue ▬ « A être seule ? Je comprends. » Répondit-il. Seol n’avait pas terminé sa phrase, mais il avait compris ses sentiments. Elle qui avait toujours été enchainé à sa famille, elle qui ne pouvait faire un pas sans que cette famille lui tombe dessus, elle allait se retrouver seule dans un appartement au dernier étage d’une tour. Il y avait de quoi être quelques peu terrifié à cette idée, mais intérieurement, il ne doutait pas que Seol prendrait vite goût à cette liberté soudaine. Il ne voulait tout de même pas qu’elle se sente trop seule alors il lui promit de passer, toujours en la prévenant en avance bien sûr. Il avait déjà prêté attention à sa fragilité avant, quand bien même Seol avait tenté de paraître forte et sûr delle devant lui, mais en cet instant elle était à la fois belle et mignonne. Belle parce que la personne qui c’était occupé de la mariée avait fait de l’excellent travail, mais aussi parce qu’il ne pouvait pas nier que Seol était une très jolie femme, probablement une des plus belle qu’il avait pu rencontrer et dieu sait qu’il en avait rencontré. Mignonne parce qu’elle ressemblait à une petite fille qui devait faire à des responsabilités soudaine et qui ne savait plus trop où donner de la tête. Elle semblait presque vouloir éviter une quelconque tension, au contraire de lui qui fonçait littéralement dans le tas dans le but d’agacer au maximum. Peut être parce qu’il avait été élevé en dehors de ce pays et que sa mère n’était plus là, mais il se moquait éperdument des traditions, il se fichait de cette culture confucianiste de la piété familiale et du respect aux plus âgées. A ses yeux, jeune ou vieux, quand on une personne à tord, on se doit de lui dire. Etre plus vieux que quelqu’un ne signifie pas qu’on peut lui demander tous ce qu’on veut et mettre ses tords de côté sous le prétexte de l’âge. Mais en Corée, que ce soit dans cette famille ou à l’hôpital, l’âge et le prestige contrôlait toute la société et Won Ho avait parfois l’impression d’être à part. Et cela même s’il se servait de son statut à l’hôpital pour avoir la paix. Après avoir pu s’assoir à sa table, il s’empressa de partager son repas avec sa femme pour ensuite commencer à manger. Un bonheur, un régal, un délice, le péché capital de Won Ho dans toute sa splendeur : La gourmandise. « Moui ? » répondit-il la bouche pleine. Won Ho fronça les sourcils lorsqu’il vit Seol se raviser, il était curieux de ce qu’elle aurait voulu lui dire, son regard triste ne lui plaisait guère et a vrai dire il ne savait pas trop quoi faire pour la faire se sentir mieux. Won Ho a toujours eu l’habitude de vivre en survivant et ce mariage n’était qu’une étape de plus dans sa vie déjà bien mouvementée et quelques peu minime en comparaison des problèmes qu’il avait pu avoir dans le passé. Il ne pouvait pas nier que malheureusement Seol et lui ne se connaissaient que très mal, s’il avait déjà compris certains aspect de sa personnalité, la personne qu’elle était réellement, ses pensées, ses sentiments et ses envies en dehors de la liberté, il les ignorait. « Yah yah la seule personne qui peut éventuellement te tuer ici c’est moi alors mange ce que tu veux manger et ne te prive pas, sinon c’est moi qui te nourris et crois moi que tu as mangé. » Seol était déjà assez fine comme ça, elle n’avait pas besoin de faire attention et puis c’était quoi cette manie chez les femmes de surveiller tous ce qu’elle pouvait manger ? La nourriture était un cadeau du ciel pour Won Ho et il n’aimait pas s’en priver. Alors il ne comprenait vraiment pas cet état d’esprit. Lorsqu’il eu évoqué l’idée de prendre la poudre d’escampette, la surprise chez Seol ne se fit pas attendre et il éclata de rire devant sa stupeur. « Ah tu verrais ta tête, la surprise se lit sur son visage. » Il pouffa gentiment de rire. « Mais ne sais-tu donc pas que tu es avec le roi de la débrouille et de l’organisation ? Cesse de t’inquiéter et profite » Won Ho fit signe à l’un de ses secrétaires, après avoir discuté quelques secondes avec lui, il se retourna vers Seol « J’ai déjà tout prévu, ton passeport c’est moi qui l’ait, ta valise a été préparé par une des gouvernantes de chez tes parents, d’ailleurs tes affaires sont en ce moment transféré dans l’appartement. Nous n’avons plus qu’à filer en jouant une nouvelle fois notre parfait numéro. » Lui expliqua-t-il avec un clin d’œil avant de tendre sa main pour qu’elle la lui prenne. « Suis-moi. » La voix de Won Ho se voulait calme et rassurante, il prit sa main pour doucement l’aider à se relever et se diriger vers le micro de la salle de réception. Plusieurs personnes s’étaient déjà retourné vers eux, intrigué par ce que Won Ho allait leur dire. « Bonsoir tout le monde ! J’espère que la réception et le repas vous plaît, nous avons personnellement choisis le menu avec ma femme alors j’espère que tous le monde se régale. Bien, j’espère que vous ne nous en voudrez pas trop, mais ma femme et moi allons nous retirer dès à présent. » Des bruits de stupeur se firent entendre ainsi que des murmures dans la salle, sa belle-mère venait littéralement de s’étrangler avec un petit fou et son père tapotait son dos pour l’aider à respirer. « En effet, j’ai prévue une surprise pour ma femme, je souhaite l’emmener sur une île paradisiaque pour notre lune de miel et malheureusement si je veux que cette surprise soit parfaite, je ne peux point rater le vol vous comprenez ? Alors nous devons partir pour que ma femme soit la plus heureuse des mariés. » Won Ho se tourna légèrement vers Seol, murmurant un petit désolé qu’elle seule pu entendre et il déposa furtivement ses lèvres sur sa joue. La comédie se devait d’être parfaite jusqu’au bout et des applaudissements se firent entendre dans la salle, c’était gagné. « Merci à tous et profitez bien de cette soirée ! » Won Ho qui tenait fermement la main de Seol, l’a tira vers la sortie pour l’entrainer là où ils s’étaient changé plus tôt afin de mettre des vêtements plus confortables déjà préparé et qui n’attendait qu’eux.
Invité
Invité
Re: The promise of an eternal love . . .or not [Feat Wonho ♥] | Mer 1 Mar - 18:59
Robe ▬ Je souris timidement, hochant légèrement de la tête. Je n'ai pas eu besoin de finir ma phrase pour qu'il saisisse ce que je souhaitais dire. C'est peut-être enfantin, puéril, mais il est vrai que j'ai toujours eu des personnes derrière moi, pas forcément dans le bon sens, mais il y a toujours eu des personnes m'appelant, me demandant de faire ci, de faire ça, me surveillant de loin. Je n'ai jamais été libre de mes mouvements, alors forcément, le fait de l'être si soudainement m'angoisse un peu. Je sais pertinemment que je vais m'y faire. Que c'est juste une question de temps. Mais pour le moment je ne me suis pas tant que ça rassurée. Fort heureusement il me rassure quand même en me précisant qu'il viendra tout de même me voir. De temps en temps. C'est étrange tout de même de lui demander, indirectement, de venir me voir, à l'appartement, pour ne pas être seule. Ce n'est pas à lui que je dois demander ça. Mais à qui ? Mon meilleur ami ? Mes amis proches ? Je risque de faire parler certains membres du voisinage et mes parents risquent d'entendre certaines rumeurs en venant me voir de temps en temps, alors je ne peux que compter sur lui. Sur cet inconnu devenu mon mari. Je dois apprendre à faire confiance en cet homme. De toute manière, je n'ai pas tant de choix que ça. Je ne peux que me reposer sur lui dans certaines situations et apprendre à mieux le connaître pour peut-être plus l'accepter en tant que mari, pendant un certain temps. Pour le moment, je dois me contenter de jouer simplement le rôle de la mariée qui est heureuse, tout sourire, appréciant ce mariage qui n'est qu'une pièce de théâtre à mes yeux. Et qui, m'affecte aussi. Parce que je ne sais pas quoi répondre aux autres lorsqu'ils me posent des questions, lorsqu'ils tombent dans le piège de ce faux mariage, et parce que je me sens mal de n'avoir aucune histoire à raconter. Belle soit-elle. Mais je ne préfère pas lui en faire part, car je ne sais comment lui exposer ma requête et parce qu'il y a assez de faux semblants dans cette histoire pour en ajouter d'autres. Je me contente donc de me concentrer sur la nourriture qu'il a posé dans mon assiette, le remerciant avec un grand sourire, regardant tout de même autour de nous pour vérifier que personne ne nous fixe du regard. Surtout pas mes parents qui veillent sur mon alimentation. Je profite alors des mets, me sentant apaisée et mieux. La nourriture est parfois symbole de consolation dont je ne peux m'en priver pour aujourd'hui. Néanmoins, je m'étouffe presque avec celle-ci en entendant l'idée totalement farfelue de Won Ho. « Oui . . . mais . . . », je n'ai pas le temps de finir qu'il s'en va discuter avec ses secrétaires pour revenir juste après, m'expliquant que tout est réglé. Comment ? En quelques secondes ? Il est sérieux ? « Que . . Quoi ? Déjà ? Mais je veux dire . . . et puis . . . ». J'en perds totalement mon langage. Je ne sais absolument pas quoi ajouter de plus, je suis juste choquée. J'ai l'impression qu'en quelques secondes le mariage catastrophique s'est transformé en quelque chose d'improbable, de trop rapide. Partir comme ça, soudainement, sur un coup de tête, abandonnant les invités, c'est quelque chose à laquelle je n'aurai jamais pu y penser. Je n'ai pas le temps de dire plus, quoique je ne dis déjà pas grand chose, qu'il me prend la main pour m’entraîner vers le milieu de la salle, faisant ainsi son petit discours. Je me penche mon visage tout en bas, pour ne pas voir les personnes qui nous entourent, craignant d'y voir le regard assassin de mes parents. Oh mon dieu ! Mais qu'est-ce que je vais faire ? Est-ce une bonne idée ? Est-ce raisonnable ? Et puis . . partir en voyage, comme ça, si soudainement, c'est brusque, c'est . . .Je ne sais pas. J'ai du mal à le réaliser. Mon cœur bat à la chamade contre ma poitrine, le rouge me montant aux joues. Est-ce que je rêve ? Non . . . sérieusement ? Parce que tout ça . . . Je ne sais pas si je suis prête. Et puis, partir en voyage avec lui, comme une lune de miel, c'est . . . étrange quand même. Je n'écoute même plus ce qu'il dit tellement je suis sans voix, ailleurs, perdue. Totalement perdue. Je suis tout de même réveillée lorsqu'il pose ses lèvres contre ma joue, me surprenant encore plus, mes yeux s'écarquillant brusquement, la bouche légèrement ouverte. Heureusement qu'il n'a pas visé autre part, je pense que ça aurait été le trop plein. Je suis assez débordée comme ça.
Et alors, nous quittons la salle, sans demander plus, comme des voleurs, lui tenant ma main, moi toujours en robe de mariée, fuyant vers une autre terre, fuyant cette mascarade ridicule, fuyant tout,même la réalité. Et pendant qu'il m'emmène loin je regarde cette main qui retient la mienne, me demandant jusqu'où nous irons. Jusqu'à quand cette main va t-elle retenir la mienne ? Seul l'avenir peut le dire. Mais pour le moment, elle m'amène loin de tout ça. Elle me sécurise.
The promise of an eternal love . . .or not
Feat Won Ho
Robe ▬ Je souris timidement, hochant légèrement de la tête. Je n'ai pas eu besoin de finir ma phrase pour qu'il saisisse ce que je souhaitais dire. C'est peut-être enfantin, puéril, mais il est vrai que j'ai toujours eu des personnes derrière moi, pas forcément dans le bon sens, mais il y a toujours eu des personnes m'appelant, me demandant de faire ci, de faire ça, me surveillant de loin. Je n'ai jamais été libre de mes mouvements, alors forcément, le fait de l'être si soudainement m'angoisse un peu. Je sais pertinemment que je vais m'y faire. Que c'est juste une question de temps. Mais pour le moment je ne me suis pas tant que ça rassurée. Fort heureusement il me rassure quand même en me précisant qu'il viendra tout de même me voir. De temps en temps. C'est étrange tout de même de lui demander, indirectement, de venir me voir, à l'appartement, pour ne pas être seule. Ce n'est pas à lui que je dois demander ça. Mais à qui ? Mon meilleur ami ? Mes amis proches ? Je risque de faire parler certains membres du voisinage et mes parents risquent d'entendre certaines rumeurs en venant me voir de temps en temps, alors je ne peux que compter sur lui. Sur cet inconnu devenu mon mari. Je dois apprendre à faire confiance en cet homme. De toute manière, je n'ai pas tant de choix que ça. Je ne peux que me reposer sur lui dans certaines situations et apprendre à mieux le connaître pour peut-être plus l'accepter en tant que mari, pendant un certain temps. Pour le moment, je dois me contenter de jouer simplement le rôle de la mariée qui est heureuse, tout sourire, appréciant ce mariage qui n'est qu'une pièce de théâtre à mes yeux. Et qui, m'affecte aussi. Parce que je ne sais pas quoi répondre aux autres lorsqu'ils me posent des questions, lorsqu'ils tombent dans le piège de ce faux mariage, et parce que je me sens mal de n'avoir aucune histoire à raconter. Belle soit-elle. Mais je ne préfère pas lui en faire part, car je ne sais comment lui exposer ma requête et parce qu'il y a assez de faux semblants dans cette histoire pour en ajouter d'autres. Je me contente donc de me concentrer sur la nourriture qu'il a posé dans mon assiette, le remerciant avec un grand sourire, regardant tout de même autour de nous pour vérifier que personne ne nous fixe du regard. Surtout pas mes parents qui veillent sur mon alimentation. Je profite alors des mets, me sentant apaisée et mieux. La nourriture est parfois symbole de consolation dont je ne peux m'en priver pour aujourd'hui. Néanmoins, je m'étouffe presque avec celle-ci en entendant l'idée totalement farfelue de Won Ho. « Oui . . . mais . . . », je n'ai pas le temps de finir qu'il s'en va discuter avec ses secrétaires pour revenir juste après, m'expliquant que tout est réglé. Comment ? En quelques secondes ? Il est sérieux ? « Que . . Quoi ? Déjà ? Mais je veux dire . . . et puis . . . ». J'en perds totalement mon langage. Je ne sais absolument pas quoi ajouter de plus, je suis juste choquée. J'ai l'impression qu'en quelques secondes le mariage catastrophique s'est transformé en quelque chose d'improbable, de trop rapide. Partir comme ça, soudainement, sur un coup de tête, abandonnant les invités, c'est quelque chose à laquelle je n'aurai jamais pu y penser. Je n'ai pas le temps de dire plus, quoique je ne dis déjà pas grand chose, qu'il me prend la main pour m’entraîner vers le milieu de la salle, faisant ainsi son petit discours. Je me penche mon visage tout en bas, pour ne pas voir les personnes qui nous entourent, craignant d'y voir le regard assassin de mes parents. Oh mon dieu ! Mais qu'est-ce que je vais faire ? Est-ce une bonne idée ? Est-ce raisonnable ? Et puis . . partir en voyage, comme ça, si soudainement, c'est brusque, c'est . . .Je ne sais pas. J'ai du mal à le réaliser. Mon cœur bat à la chamade contre ma poitrine, le rouge me montant aux joues. Est-ce que je rêve ? Non . . . sérieusement ? Parce que tout ça . . . Je ne sais pas si je suis prête. Et puis, partir en voyage avec lui, comme une lune de miel, c'est . . . étrange quand même. Je n'écoute même plus ce qu'il dit tellement je suis sans voix, ailleurs, perdue. Totalement perdue. Je suis tout de même réveillée lorsqu'il pose ses lèvres contre ma joue, me surprenant encore plus, mes yeux s'écarquillant brusquement, la bouche légèrement ouverte. Heureusement qu'il n'a pas visé autre part, je pense que ça aurait été le trop plein. Je suis assez débordée comme ça. Et alors, nous quittons la salle, sans demander plus, comme des voleurs, lui tenant ma main, moi toujours en robe de mariée, fuyant vers une autre terre, fuyant cette mascarade ridicule, fuyant tout,même la réalité. Et pendant qu'il m'emmène loin je regarde cette main qui retient la mienne, me demandant jusqu'où nous irons. Jusqu'à quand cette main va t-elle retenir la mienne ? Seul l'avenir peut le dire. Mais pour le moment, elle m'amène loin de tout ça. Elle me sécurise.
Contenu sponsorisé