A friend is someone who knows the song in your heart [Feat Raina ♥]
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A friend is someone who knows the song in your heart [Feat Raina ♥] | Lun 21 Nov 2016 - 19:01 Citer EditerSupprimer
A friend is someone who knows the song in your heart
Feat Raina
Des lunettes sur les yeux et une casquette sur la tête, j'avance prudemment jusqu'à la sortie, pour ne pas éveiller les quelques soupçons de ma famille. Il faut dire qu'au lieu de passer la nuit dans l'appartement, tout nouveau, tout neuf, de mon mari et de moi-même, je me suis retrouvée dans une maison familiale, éloignée du centre ville, pour y passer la nuit avec mon mari. Enfin, normalement. A vrai dire, je n'ai pas dormi avec lui, ni même dans le même lit. Je l'ai fait croire à ma famille pour qu'elle cesse de me mettre la pression mais réellement parlant, j'ai dormi sur un matelas différent de lui. Il a beau être désormais mon mari je ne me sens pas encore prête à dormir dans son lit, même si je sais que d'ici quelques jours, je serai dans l'obligation d'être à ses côtés, sur le même lit. Juste à cette pensée, je ne me sens pas particulièrement bien. Je ne réalise pas encore que je suis mariée à un homme que je n'aime pas et que je connais seulement depuis quelques mois, à peine. Enfin, je ne le connais même pas, je l'ai juste aperçu plusieurs fois et j'ai échangé quelques paroles avec lui, sans plus, sans grand investissement, pas comme un véritable couple. Je me sens particulièrement attristée lorsque j'y pense. Moi, j'ai toujours rêvé de fonder une famille aimante, de faire un cocon familial stable, avec un mari aimé de moi, et m'aimant, mais pour le moment, je suis dans l'obligation de mettre de côté cette vision si parfaite que j'avais, auparavant. Mes rêves ont été brisés et certainement pour toujours. J'inspire profondément et chasse ces pensées de mon esprit, me faufilant jusqu'à l'extérieur, accourant presque pour ne pas me faire remarquer. Je regarde autour de moi et constate que personne ne semble avoir constaté ma fuite. Tant mieux. Je peux voir ma meilleure amie sans aucun problème. Je n'ai malheureusement pas eu l'occasion de la voir, étant donné qu'elle n'était pas invitée à mon mariage à cause de l'image qu'il fallait conserver. Pourtant, j'ai essayé, indirectement, de l'inviter, sans que mes parents n'en sachent plus sur elle, au risque de la voir être blessée par la puissance de mes parents. Ils sont capables de tout, même du pire, pour conserver une bonne image, et surtout la mienne. Ils ont déjà détruit plusieurs de mes relations comme ça, en agissant pour ''mon soi-disant bien''. Je préfère préserver ma relation avec Raina.
Après plusieurs longues minutes de bus, j'arrive enfin au studio de ma meilleure amie et lui envoie un message pour la prévenir que j'arrive dans moins d'une minute. Lorsque je rentre à l'intérieur de sa résidence je la vois immédiatement, au loin, attendant devant sa porte. Je lui fais de grands signes, « RAAINNAA !! ». Je me sens soudainement plus heureuse et accours vers elle, pour la prendre dans mes bras. Néanmoins, même si je suis heureuse d'être là, avec elle, me sentant apaisée, j'explose soudainement en sanglots. Mon cœur étant bien trop lourd et amer.
Après plusieurs longues minutes de bus, j'arrive enfin au studio de ma meilleure amie et lui envoie un message pour la prévenir que j'arrive dans moins d'une minute. Lorsque je rentre à l'intérieur de sa résidence je la vois immédiatement, au loin, attendant devant sa porte. Je lui fais de grands signes, « RAAINNAA !! ». Je me sens soudainement plus heureuse et accours vers elle, pour la prendre dans mes bras. Néanmoins, même si je suis heureuse d'être là, avec elle, me sentant apaisée, j'explose soudainement en sanglots. Mon cœur étant bien trop lourd et amer.
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Re: A friend is someone who knows the song in your heart [Feat Raina ♥] | Ven 25 Nov 2016 - 23:04 Citer EditerSupprimer
A friend is someone who knows the song in your heart
Feat Raina
Mon arrivée à Séoul avait été rude. A peine quelques semaines après mon arrivée, j’avais appris que j’étais enceinte. J’avais pris la décision de le garder. Sans doute pas la voix de la raison vu ma situation autant familiale que financière, mais c’était tout ce qu’il me restait. Je m’accrochais à lui comme si c’était mon plus précieux bien, car au fond, en plus d’être mon bébé, c’était aussi grâce à lui si j’avais tant persévérée pour survivre ces dernières années. Sa venue en ce monde était tout un branlebas de combat. Je ne pouvais point accoucher dans un hôpital comme toute femme normale, car je n’avais pas encore la nationalité coréenne, ni les papiers pour être domiciliée dans ce pays. Il ne me restait plus qu’à accoucher à domicile. J’avais du salir le canapé de Junsoo. Encore maintenant, il devait y rester des taches de ce jour mémorable. Un autre homme qui m’était devenu important à mes yeux aujourd’hui, avait participé à la mise au mode avec ses facultés précoces de médecin. Deux hommes qui voyaient une femme mettre bas, il y avait de quoi ne plus bander pendant des mois. Pourtant, ils n’avaient pas l’air si dégouter que cela … bref, grâce à lui, j’avais également rencontré une jeune femme qui était devenue la prunelle de mes yeux. J’étais entré dans ce magasin de jouet complètement paniqué, ne sachant ce que je devais me procurer pour la naissance d’un enfant. C’était la gérante qui m’avait d’abord aidé avant que je ne rencontre quelques années plus tard, une jeune vendeuse qui me pris sous son aile bienfaitrice. Vivant dans des milieux opposés, ca ne nous avait pas empêchés de nous lier d’amitié. Et comme j’avais eu besoin d’elle à l’époque, c’était à mon tour d’être là à mon tour. Qui faisait encore des mariages arrangés de nos jours ? je n’avais pas grandi dans cette optique de mariage heureux, n’ayant jamais connu mon père, et n’en n’ayant jamais eu. Naitre in vitro avait ses avantages : ma mère n’a jamais eu l’idée de me donner à un homme de force. Bien la seule chose qui ne lui avait pas traversé l’esprit. J’aurais aimé être présente pour au moins la soutenir, mais pour question d’éthique, j’étais resté en retrait, attendant patiemment dans mon petit studio qu’elle ne vienne d’elle-même.
Alexei était à l’école pour la journée, nous laissant du temps entre filles. Je sortais du four une fournée de petits gâteaux moelleux encore fumant quand mon téléphone vibra, m’indiquant de l’arrivée de ma meilleure amie. Je retirais la bouloir du feu, et descendis les marches de l’immeuble deux à deux. Quand je la vis, je la pris immédiatement dans mes bras, sa mine toute tristounette. Je la serrais encore un peu plus en la sentant sangloter contre moi. « Ca c’est s’y mal passé que cela ? » demandais-je sur un ton doux et rassurant. Une question qui n’attendait pas vraiment une réponse. Caressant doucement ses cheveux pour tenter de la calmer, je la guidais vers l’intérieur, loin des regards indiscrets. Une fois à l’intérieur, je l’assis sur le canapé sans jamais la lâcher une seconde. « Ca va aller… je suis la maintenant… » J’étais encore maladroite dans notre relation. Je n’avais aucun idée de quand je devais la consoler, la conseiller ou la laisser se confier sans qu’elle ne me le fasse comprendre directement. J’étais novice en question d’amitié. C’était ma première véritable amie après tout. Toutes les filles que j’avais connues auparavant n’étaient gentilles avec moi que pour mieux essayer de m’évincer de la compétition. Pourtant, une chose était certaine : des bras accueillants et réconfortants où on pouvait se sentir en sécurité, il n’y avait rien de mieux pour s’y sentir bien.
Alexei était à l’école pour la journée, nous laissant du temps entre filles. Je sortais du four une fournée de petits gâteaux moelleux encore fumant quand mon téléphone vibra, m’indiquant de l’arrivée de ma meilleure amie. Je retirais la bouloir du feu, et descendis les marches de l’immeuble deux à deux. Quand je la vis, je la pris immédiatement dans mes bras, sa mine toute tristounette. Je la serrais encore un peu plus en la sentant sangloter contre moi. « Ca c’est s’y mal passé que cela ? » demandais-je sur un ton doux et rassurant. Une question qui n’attendait pas vraiment une réponse. Caressant doucement ses cheveux pour tenter de la calmer, je la guidais vers l’intérieur, loin des regards indiscrets. Une fois à l’intérieur, je l’assis sur le canapé sans jamais la lâcher une seconde. « Ca va aller… je suis la maintenant… » J’étais encore maladroite dans notre relation. Je n’avais aucun idée de quand je devais la consoler, la conseiller ou la laisser se confier sans qu’elle ne me le fasse comprendre directement. J’étais novice en question d’amitié. C’était ma première véritable amie après tout. Toutes les filles que j’avais connues auparavant n’étaient gentilles avec moi que pour mieux essayer de m’évincer de la compétition. Pourtant, une chose était certaine : des bras accueillants et réconfortants où on pouvait se sentir en sécurité, il n’y avait rien de mieux pour s’y sentir bien.
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Re: A friend is someone who knows the song in your heart [Feat Raina ♥] | Jeu 1 Déc 2016 - 18:21 Citer EditerSupprimer
A friend is someone who knows the song in your heart
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J'ai tenté, depuis le début, de rester forte, j'ai essayé de laisser cette nouvelle de côté, de m'écarter de cette situation si particulière. Tout au long du mariage j'ai été dans une sorte de mimétisme, tel un robot qui agit simplement parce qu'il le faut, et en fonction de ce qui lui a été demandé. Mais, au fond, mon cœur était en sang et personne ne le voyait, ou personne ne voulait le voir. Il faut dire que se marier à un homme que je n'aime pas, que je ne connais pas encore assez bien, alors que je rêvais de trouver le prince charmant, même si je sais pertinemment que c'est pour grossir que j'emploie ces termes, ce n'est pas facile, ce n'est pas acceptable et pourtant, j'ai dû l'accepter. De plus, pour ne pas arranger ma triste situation, durant la cérémonie, je n'ai eu aucun proche sur qui me reposer, sur qui j'aurai pu me soulager. Il faut dire que pour conserver une bonne image mes parents et sa famille avaient minutieusement sélectionné les invités, pour n'avoir aucune dérive et pour montrer aux autres la puissance des relations mais surtout leur puissance. Pour moi, cette cérémonie était un cauchemar. C'est pour cette raison que lorsque je vois ma meilleure amie, lorsque je l'atteins, je ne peux m'empêcher de m’effondrer. Mon cœur cède enfin, me soulageant. Je me sens rassurée lorsqu'elle me sert contre elle. Je me sens en sécurité, mieux, dans un cocon plus chaleureux, accueillant. Je hoche doucement de la tête lorsqu'elle me demande si cela s'est mal déroulé. Ce n'est pas que ça c'est mal passé, pas si mal que ça, mais ça a été très éprouvant, très dur de me savoir enfin marier à un parfait inconnu, de subir toute cette pression ? Won Ho a été très sympathique je pense en me laissant seule, sans faire empirer la situation, il a été très attentionné. Ce n'est pas là le souci, mais c'est toute cette mascarade, ce masque que j'ai été obligée de porter pendant plusieurs heures, faisant celle qui est heureuse, pleinement comblée, alors que tout était faux. Et puis . . . je me suis mariée désormais. Je sors d'une prison pour en retourner dans une autre. Je ne serai jamais libre.
Installée sur le fauteuil, j'essuie mes quelques larmes avec un mouchoir présent dans ma poche, et tente d'esquisser un bref sourire. Heureusement qu'elle est là. « J'aurai tellement aimé que tu sois là Raina, si tu savais. Ça aurait été plus facile avec toi », mais malheureusement ce n'était pas possible. Je ne peux même pas la montrer à ma famille à cause des représailles. Ma famille risque de le détruire, et je ne veux pas qu'une telle chose survienne. Je tends lentement ma main, montrant cette bague qui orne mon doigt. J'ai l'impression d'être enchaînée avec cette bague, que cela scelle ma nouvelle prison. Je l'observe quelques secondes et inspire profondément, répondant à sa question, « tu sais Raina . . . j'ai failli tourner les talons, mais . . . je ne connais que trop bien les conséquences d'un tel acte alors je suis allée, devant l'autel. Je me suis forcée, en essayant de penser à autre chose, que ce n'était qu'un rêve, que la personne qui m'attendait était un homme aimé, l'homme parfait avec qui je souhaite fonder une famille. J'ai essayé de faire abstraction de tout ça, mais . . . ce n'était pas facile Raina. Être forte, dans de telles circonstances, ce n'est pas . . . facile. J'ai l'impression que désormais ma vie n'a plus de sens. Que je ne vais jamais trouver le bonheur que je recherche. Je ne sais pas comment je vais faire Raina ». Je me tais quelques secondes, baisse les yeux, semblant perdue dans une profonde réflexion, « je suis encore trop jeune. Je ne veux pas être mariée à un homme que je n'aime pas », même s'il est déjà trop tard. « Et puis toutes ces personnes qui me félicitaient . . . je me sentais tellement mal, comme si je leur mentais, tout en me mentant ».
Installée sur le fauteuil, j'essuie mes quelques larmes avec un mouchoir présent dans ma poche, et tente d'esquisser un bref sourire. Heureusement qu'elle est là. « J'aurai tellement aimé que tu sois là Raina, si tu savais. Ça aurait été plus facile avec toi », mais malheureusement ce n'était pas possible. Je ne peux même pas la montrer à ma famille à cause des représailles. Ma famille risque de le détruire, et je ne veux pas qu'une telle chose survienne. Je tends lentement ma main, montrant cette bague qui orne mon doigt. J'ai l'impression d'être enchaînée avec cette bague, que cela scelle ma nouvelle prison. Je l'observe quelques secondes et inspire profondément, répondant à sa question, « tu sais Raina . . . j'ai failli tourner les talons, mais . . . je ne connais que trop bien les conséquences d'un tel acte alors je suis allée, devant l'autel. Je me suis forcée, en essayant de penser à autre chose, que ce n'était qu'un rêve, que la personne qui m'attendait était un homme aimé, l'homme parfait avec qui je souhaite fonder une famille. J'ai essayé de faire abstraction de tout ça, mais . . . ce n'était pas facile Raina. Être forte, dans de telles circonstances, ce n'est pas . . . facile. J'ai l'impression que désormais ma vie n'a plus de sens. Que je ne vais jamais trouver le bonheur que je recherche. Je ne sais pas comment je vais faire Raina ». Je me tais quelques secondes, baisse les yeux, semblant perdue dans une profonde réflexion, « je suis encore trop jeune. Je ne veux pas être mariée à un homme que je n'aime pas », même s'il est déjà trop tard. « Et puis toutes ces personnes qui me félicitaient . . . je me sentais tellement mal, comme si je leur mentais, tout en me mentant ».
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Re: A friend is someone who knows the song in your heart [Feat Raina ♥] | Mar 31 Jan 2017 - 15:37 Citer EditerSupprimer
A friend is someone who knows the song in your heart
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Mon cœur se serrait à la seule vue de ma meilleure amie s’effondrer entre mes bras. Elle avait du endurer cette épreuve seule, sans un proche auprès d’elle pour la soutenir. On disait que l’argent ne faisait pas le bonheur, mais qu’il y contribuait. Ce n’était pas faux, mais quand je voyais ce dont on était capable de faire pour l’argent, ca en devenait effrayant. J’étais plutôt bien placée pour le dire. J’en étais venue à me prostituer pour gagner ma vie. Un métier en soi, stéréotypé et dévalorisé dans la culture en générale, mais d’autant plus dans celle coréenne. Pourtant, je ne m’en formalisais pas. Pour moi, c’était un métier comme un autre. Bien que j’aie pleinement conscience que quand mon fils sera en âge de comprendre, il risquait d’avoir honte de sa mère pour son entourage. Je faisais donc tout tant que je le pouvais pour le satisfaire et qu’il ait un certain confort pour que je puisse espérer trouver un autre travail. Apres tout, qui voudrait engager une ex prostitué qui n’a aucun diplôme ? Je n’étais franchement pas un modèle à suivre. Loin d’une femme parfaite dont les hommes d’ici rêvent. Peut etre pourrais-je jouer aisément le rôle d’amante, mais qui voudrait avoir comme femme une prostitué ? C’était aberrant. Il y a bien longtemps que j’avais oublié de rencontrer l’amour à nouveau, ne vivant que pour mon fils. Je couvais la jeune femme d’un regard rassurant et bienveillant, digne de celui d’une mère. Je soupirais alors que je lui demandais si ca c’était mal passé et qu’elle me le confirmait. Qu’avais-je espéré ? Une situation pareille ne pouvait que mal se passer. Etre mariée de force à un homme qu’on n’aimait pas. Ca n’apportait rien de bon. Parfois, je me demandais comment Seol avait pu accepter cela. Elle si forte en temps normal. Je lui caressais doucement les cheveux, dans un geste chaleureux. Ce qui lui avait sans doute manqué ces dernières 24h. Seol méritait d’être pleinement libre et voler de ses propres ailes, mais elle venait d’être enfermée dans une cage dorée dont il allait être difficile de la faire sortir.
Tout ce que je pouvais faire pour elle à présent, c’était de rester à ses côtés aussi longtemps qu’il le faudrait, et essayer de lui faire oublier un minimum de tous ces mauvais moments. « Je suis désole… » Chuchotais-je, un regard voilé de tristesse le temps de quelques secondes à peine pour pas qu’elle s’en rende compte. Désole de ne pas être assez bien pour pouvoir être accepté par sa famille et pouvoir me tenir à ses côtés au grand jour. « Mais je suis là maintenant.. » rajoutais-je avec une enthousiasme feint. « Tu n’as plus besoin de faire semblant, pas devant moi. » Je baisais le regard vers cette main qu’elle me tentait, la prenant entre mes doigts et observant cette bague telle la nouvelle serrure de sa cage. Je n’avais aucune envie, l’arracher et la balancer par la fenêtre pour lui rendre sa liberté à ma colombe. Je l’écoutais en silence, les larmes perlant au coin des yeux. Me voilà à fleur de peau pour ma moitié féminine. Je la pris dans mes bras, la serrant plus fort que nécessaire. Peut-être espérais-je que cela n’était qu’un cauchemar dont elle se réveillerait ? Peut-être essayais-je de faire disparaitre ce chagrin qui naissait en elle ? « Ca va aller ma chérie, on va s’en sortir. On a vécu pire, mh ? Puis peut être que cet homme est bel et bien le prince charmant que tu espérais ? Avec un peu de chance il fera de toi la princesse que tu mérites ! Et si tu n’es pas le cas, je jouerais le rôle du prince sur son cheval blanc qui vient te kidnapper et on vivra heureuse à nous deux, voilà ! » Femme enfant. Des rêves plein la tête. Qui n’a jamais perdu espoir même au fond du gouffre. Je refusais de croire que c’était la fin. C’était un commencement. Oui, un commencement de quelque chose. De quoi ? je ne sais pas encore, mais on allait pas tarder à le découvrir, et je ferais tout pour que ce soit une belle histoire digne des comptes de fée. « Ce ne sont que des mots, qu’une bague. Si tu n’as pas envie d’être avec lui, fait comme si il était simplement un colocataire avec qui tu partages ton logis. Rien ne t’oblige a l’aimer, rien ne t’oblige à faire des choses dont tu n’as aucune envie avec lui. Et s’il a quelque chose à y redire, je viendrais personnellement le frapper. » je fronçais les sourcils, déterminée, aussi sincère que je l’avais toujours été. Et puis, s’il le fallait, je prendrais même la place de Seol dans son lit pour le satisfaire s’il y avait que cela pour qu’il la laisse tranquille. Apres tout, j’étais déjà payé pour ce genre de choses. C’était mon travail. Et surtout, pour la sango, j’étais capable de tout. Une amitié sans faille.
Tout ce que je pouvais faire pour elle à présent, c’était de rester à ses côtés aussi longtemps qu’il le faudrait, et essayer de lui faire oublier un minimum de tous ces mauvais moments. « Je suis désole… » Chuchotais-je, un regard voilé de tristesse le temps de quelques secondes à peine pour pas qu’elle s’en rende compte. Désole de ne pas être assez bien pour pouvoir être accepté par sa famille et pouvoir me tenir à ses côtés au grand jour. « Mais je suis là maintenant.. » rajoutais-je avec une enthousiasme feint. « Tu n’as plus besoin de faire semblant, pas devant moi. » Je baisais le regard vers cette main qu’elle me tentait, la prenant entre mes doigts et observant cette bague telle la nouvelle serrure de sa cage. Je n’avais aucune envie, l’arracher et la balancer par la fenêtre pour lui rendre sa liberté à ma colombe. Je l’écoutais en silence, les larmes perlant au coin des yeux. Me voilà à fleur de peau pour ma moitié féminine. Je la pris dans mes bras, la serrant plus fort que nécessaire. Peut-être espérais-je que cela n’était qu’un cauchemar dont elle se réveillerait ? Peut-être essayais-je de faire disparaitre ce chagrin qui naissait en elle ? « Ca va aller ma chérie, on va s’en sortir. On a vécu pire, mh ? Puis peut être que cet homme est bel et bien le prince charmant que tu espérais ? Avec un peu de chance il fera de toi la princesse que tu mérites ! Et si tu n’es pas le cas, je jouerais le rôle du prince sur son cheval blanc qui vient te kidnapper et on vivra heureuse à nous deux, voilà ! » Femme enfant. Des rêves plein la tête. Qui n’a jamais perdu espoir même au fond du gouffre. Je refusais de croire que c’était la fin. C’était un commencement. Oui, un commencement de quelque chose. De quoi ? je ne sais pas encore, mais on allait pas tarder à le découvrir, et je ferais tout pour que ce soit une belle histoire digne des comptes de fée. « Ce ne sont que des mots, qu’une bague. Si tu n’as pas envie d’être avec lui, fait comme si il était simplement un colocataire avec qui tu partages ton logis. Rien ne t’oblige a l’aimer, rien ne t’oblige à faire des choses dont tu n’as aucune envie avec lui. Et s’il a quelque chose à y redire, je viendrais personnellement le frapper. » je fronçais les sourcils, déterminée, aussi sincère que je l’avais toujours été. Et puis, s’il le fallait, je prendrais même la place de Seol dans son lit pour le satisfaire s’il y avait que cela pour qu’il la laisse tranquille. Apres tout, j’étais déjà payé pour ce genre de choses. C’était mon travail. Et surtout, pour la sango, j’étais capable de tout. Une amitié sans faille.
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Re: A friend is someone who knows the song in your heart [Feat Raina ♥] | Ven 3 Fév 2017 - 19:36 Citer EditerSupprimer
A friend is someone who knows the song in your heart
Feat Raina
Je ne me sens réellement pas en capacité, actuellement, de surmonter toute cette pression, seule. Cette situation est tellement pesante, m'affectant au plus haut point que je suis dans l'obligation de faire appel à ma meilleure amie, innocente dans cette histoire, pour apaiser mes tensions internes. Je sais que, pourtant, je n'ai pas le droit de m'effondrer autant, que c'est mon problème et que je dois pouvoir le gérer seule, mais malgré tout, je ressens le besoin d'avoir les bras de Raina autour de moi, le besoin de me sentir rassurée et soutenue. Le simple fait d'être en sa compagnie me permet déjà d'être maintenue, de survivre face à cette tempête. Je tente de calmer mes larmes, mais mon cœur est si lourd et je suis tellement désemparée que je ne peux en contenir que la moitié. Mon cœur se sent tout de même plus léger lorsqu'elle me rassure en me précisant qu'elle est présente désormais pour moi et que je n'ai plus à faire semblant. Un faire semblant que je pratique depuis bien des années. Un masque passif que j'ai dû conserver durant tout le mariage, sans pouvoir faire une pause, restant avec ce sourire faux sur les lèvres, gardant la tête haute et le dos droit. Ça a été éprouvant et épuisant,mais ce n'était qu'une formalité,car la suite risque d'être beaucoup plus éreintante. « Merci Raina. . .merci d'être là pour moi quand j'en ai besoin. Je n'aurai pu trouver meilleur pilier. Je pense que j'aurai, depuis longtemps, fui,si tu n'avais pas été présente à mes côtés ». Et je suis sincère. Je lui montre alors la bague qui m'emprisonne pour encore quelques jours, quelques semaines, quelques mois, voir quelques années. Je dois juste la considérer comme une bague normale, basique,sans trop m'en préoccuper. Je vais m'habituer à son poids, je vais m'habituer à tout. J'esquisse rapidement un sourire lorsque Raina me parle de prince charmant, qu'il est peut-être l'homme de ma vie. J'en doute. En général les femmes ne tombent jamais amoureuses de leurs maris dans de telles circonstances, elles s'habituent juste à leurs présence, sans développer le moindre sentiment amoureux pour eux. Même si Won Ho est un homme particulièrement sympathique, affectueux, et beau, le simple fait d'avoir été forcée à être mariée à cet homme risque de me rendre réticente jusqu'à la fin de ma vie. Mais peut-être qu'elle a raison, peut-être qu'un dénouement m'amènera à l'aimer, mais ça reste de simples suppositions. Toutefois, je préfère encore que cela soit Raina mon prince charmant que lui, « je doute pouvoir développer de véritables sentiments pour cet homme, sympathique et beau soit-il. A partir du moment où tu es obligée d'être avec une personne tu ne parviens pas à l'accepter en tant que partenaire », je pousse un long soupir, mais reprends, en esquissant un fin rictus, « et pour tout dire je préfère encore que tu sois mon prince charmant. Au moins, avec toi,je saurai à quoi m'attendre. Je t'attendrai, au bord de la route, en robe blanche que tu viennes me chercher sur ton beau cheval blanc ». Le simple fait d'imaginer une telle scène me fait oublier, pour quelques secondes, ce mariage arrangé sans la moindre once d'amour. Mes pensées reprennent rapidement le cours de l'histoire, mes mains se posant contre mon menton, l'air désespéré. Il est vrai que même si je suis mariée à lui je ne suis pas obligée de faire le moindre acte, je ne suis pas obligée de m'investir comme une véritable femme et puis, ce qui est rassurant, est qu'il m'a promis, de ne pas venir autant de temps l'appartement, qu'il va me laisser une certaine liberté parce qu'il ne veut pas que cela soit perturbant, pour lui, comme pour moi. Won Ho est quand même attentif à mes craintes et prend soin de ne pas me mettre en difficulté. Heureusement que je suis tombée sur un tel homme, j'aurai pu trouver pire. « Ne t'en fais pas Raina, de ce côté là, il n'y a aucun souci. Won Ho me laisse même vivre, seule, dans l'appartement que nous sommes censés partager à deux. Tu pourras y venir de temps en temps avec ton fils. Il est tellement grand que j'ai peur de me sentir trop seule et puis il y a deux chambres en plus, donc dès qu'il y aura possibilité tu pourras y venir si tu veux ». J'essaie de relativiser et de me dire qu'il y a quelques points positifs à avoir une si grande chambre. « Tant que nos parents ne nous demandent pas d'avoir des descendants alors ça ira . . . . jusqu'à là », et j'espère que ça n'arrivera pas. « J'aurai tellement aimé que tu sois à ce mariage Raina . . . juste pour sentir une présence à mes côtés, mais c'est terminé . . . ». Et heureusement que ça l'est, je n'aurai pu supporter plus, « tiens j'ai ramène quelques mets et gâteaux pour ton fils et toi » dis-je en sortant quelques boîtes de mon sac.
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